Journée internationale des droits des femmes: BGFIBank RDC s’engage au côté du Dr Denis Mukwege

BGFIBank RDC, filiale du Groupe BGFIBank, a eu l’honneur de recevoir le Docteur Denis Mukwege à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Connu mondialement pour son engagement contre les mutilations génitales pratiquées sur les femmes en République démocratique du Congo ainsi que pour son travail remarquable dans les régions en guerre de l’Est du pays, le Docteur Denis Mukwege est un gynécologue et militant des droits de l’homme congolais. Surnommé “l’homme qui répare les femmes”, il a reçu de nombreuses distinctions dont le prix Sakharov en 2014 et le prix Nobel de la paix en 2018.

“Il est rare de pouvoir rencontrer l’un de ses héros et je suis donc infiniment reconnaissante de l’opportunité qui m’est offerte aujourd’hui. Docteur Mukwege est l’un de mes héros car il nous réconcilie avec des valeurs fondamentales d’humanité, de solidarité, de compassion, de persévérance et de courage. En octobre 2018, il a été couronné du prix Nobel de la paix et j’espère que ce prix sera prophétique et que la paix s’installera durablement sur tout le territoire congolais.” A déclaré Marlène Ngoyi, Directeur Générale de BGFIBank RDC.

BGFIBank RDC a tenu à remercier symboliquement le Docteur Mukwege pour le temps consacré à partager son expérience avec le personnel de la banque. La filiale lui a donc offert une statue en bois, œuvre d’une artiste congolaise qui peut vivre dignement de son art malgré un handicap.

La direction générale de BGFIBank RDC s’est engagée par ailleurs à apporter son assistance financière à l’hôpital de Panzi pour transformer immédiatement en actes les paroles prononcées à l’occasion de cette journée exceptionnelle.

Pour BGFIBank RDC, accueillir le Docteur Mukwege résonne avec la mission que la banque s’est fixée de promouvoir toujours plus activement son personnel féminin, en ligne avec les objectifs fixés au niveau du groupe.

En effet, avec plus de 2 000 collaborateurs dont 51% d’effectifs féminins en son sein, le Groupe a su démontrer que féminisation des équipes rime avec performance. Nombre de femmes occupent déjà les plus hautes fonctions de la banque, à l’image de Marlène Ngoyi, Directeur Général de BGFIBank RDC et bien d’autres au sein du Groupe.

Coronavirus : L’Université de Lomé adopte un plan d’actions pour réduire la propagation

La pandémie du coronavirus (Covid 19) continue de se propager un peu partout dans le monde et très récemment, un cas s’est avéré au Togo. Une dame de 42 ans a été contrôlée positif au Covid 19 mis sous soins par les autorités compétentes. Même si tout semble aller pour le mieux pour cette dernière, les précautions ne sont pas à négliger surtout de la part de la hiérarchie de l’Université de Lomé qui ne compte pas rester en marge de cette propagation sans apporter son aide.

En effet, l’Université de Lomé à travers un communiqué publié ce jeudi 12 mars 2020, lance un plan d’action dans le but de réduire la propagation de cette maladie.

Après avoir explicité les modes de transmission du virus, le communiqué expose quelques actions simples pour réduire la propagation du COVID-19 au travail, dans les lieux d’études, à la maison et autres endroits susceptibles d’abriter la maladie. Ces actions sont entre autres se rassurer que le milieu de travail soit propre et hygiénique ; les objets (téléphones, claviers) et les surfaces (tables, comptoirs, sièges, accoudoirs) sont nettoyés régulièrement avec un liquide désinfectant ; Le sol et les murs sont nettoyés plus fréquemment avec un désinfectant ; car la contamination par ces objets/surfaces est la fréquente.

Pour les dirigeants de l’Université, il faut promouvoir le lavage des mains, utiliser des gels désinfectants pour laver les mains chez les employés offrant directement des services aux clients ; placer des distributeurs de gels désinfectants à des endroits stratégiques de l’entreprise y compris les points DAB. Toujours selon le communiqué, il faut faire la promotion de l’emploi de ces distributeurs par les clients en mettant des affiches ou en formant les agents de sécurité donc il faut prendre son temps pour se laver les mains au savon et à l’eau dès que possible car laver les mains tue le virus des mains et prévient ainsi sa transmission.

Il faut aussi promouvoir une bonne hygiène respiratoire en milieu de travail ajoute le communiqué. Tousser/Éternuer au mieux en se protégeant la bouche/narine avec un tissu ou à défaut dans le creux du coude ; ne pas tousser dans la main ; éviter de cracher et de se moucher sur le sol ; rendre disponible des masques respiratoires/mouchoirs en papier à ceux qui toussent/éternuent ou ont le nez qui coule en même temps que des poubelles fermées pour leur élimination hygiénique ; se couvrir la bouche et le nez en toussant/éternuant avec le creux du coude ; éviter tout contact étroit avec une personne ayant la fièvre et la toux et consulter rapidement un médecin en cas de fièvre, toux et difficultés respiratoires ; recommandent les autorités universitaires car une bonne hygiène respiratoire empêche la propagation du COVID 19.

Il faut évaluer à chaque fois le risque lors d’un voyage. De retour d’un voyage dans une zone à risque, l’université recommande et exige même une obligation de se mettre en quarantaine pendant 14 jours.

Pour finir, le communiqué recommande d’informer les autorités sanitaires du Togo en face d’un cas suspect. Les autorités restent convaincues qu’à travers ces conseils, la propagation de ce virus sera être réduite considérablement.

Les réformes dans le secteur des affaires s’étendent au domaine juridique

Depuis quelques années, le Togo s’est lancé dans les réformes économiques en améliorant son climat d’affaires en vue de rendre le pays le plus attractif possible, pour les investisseurs et acteurs économiques, locaux et extérieurs. Il en va de même sur l’exécution des contrats, pour lequel 2019 aura été une année chargée, notamment en vue d’augmenter la transparence des procédures.

Ainsi, depuis décembre 2019, les affaires commerciales sont désormais attribuées de manière automatique et aléatoire, renseigne la cellule climat des affaires. « Depuis décembre 2019, le calendrier d’attribution des nouvelles affaires est géré de façon automatique supprimant toute intervention du président du Tribunal de commerce. », renseigne une note officielle.

Pour ce faire, le pouvoir judiciaire s’appuie sur un logiciel « sans aucune intervention humaine », sur des critères « qui ne permettent ni manipulation, ni prévisibilité, ni anticipation »

Cette année, une récente modification est venue en effet renforcer le texte sur les juridictions commerciales, et encadre désormais les délais d’accomplissement d’événements judiciaires (Loi 2020-002).

A titre d’exemple, désormais : la signification en cas d’appel contre un jugement, doit être désormais faites sous 48 heures ; pour une première audience, un défendeur, doit être assigné à comparaître dans les 15 jours de l’exploit d’assignation ; et pour le dépôt de la déclaration, la défense, dispose de jusqu’à 22 jours, ou 15 jours selon les cas, pour faire valoir ses prétentions et moyens.

D’autre part, le nouveau cadre juridique réglemente le nombre maximal d’ajournements ou prorogations pouvant être accordés, et clarifie les décisions en cas de situations imprévues et exceptionnelles.

En effet « pour obtenir des renvois au-delà des 3 prévus en cas de litige ordinaire et 2 en cas de petit litige, il faut justifier de la survenance d’un événement imprévisible, irrésistible et insurmontable à savoir : décès, accident ou catastrophe naturelle. », précise la nouvelle loi.

De plus, désormais, les rapports sur la performance et l’état d’avancement des dossiers du tribunal de commerce de Lomé sont directement accessibles au public à partir de statistiques dynamiques. A ce jour, le délai moyen de traitement des dossiers est de 75 jours.

Toujours en ce qui concerne la digitalisation, le système Forseti Commercial, permettant aux juges et avocats d’effectuer un certain nombre d’actions, a été mis en place. Autrefois réservée et utilisée par les juges et les greffiers exclusivement, la plateforme de télé-procédures est désormais étendue aux avocats et aux huissiers.

Enfin, l’ensemble des arrêts rendus par le Tribunal de commerce de Lomé (et autres juridictions compétentes, en la matière) sont désormais accessibles sur son site officiel.

Agbéyomé Kodjo en passe d’être arrêté

La contestation électorale au Togo continue son cours et les récents événements ne présagent rien de bon pour Agbéyomé Kodjo, arrivé 2ème à l’issue de la précédente élection présidentielle. Le parlement togolais a lancé l’examen de la levée de l’immunité d’Agbeyome Kodjo. Ce dernier qui pourrait perdre son immunité parlementaire et être arrêté si l’examen aboutit, rejette les chefs d’accusation retenus contre lui par le procureur de la République.

Accusé par le procureur de la République d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, d’usage des insignes de l’Etat, de nomination illégale d’un Premier ministre, de dénonciations calomnieuses, Agbeyome Kodjo pourrait voir son immunité parlementaire être levée par ses collègues députés. Une commission spéciale a même été mise en place et a écouté mercredi son représentant, le député Kpeevey Gaby Gadzo du MPDD. La séance a été reportée à ce vendredi et toute la population attend les résultats qui vont déboucher de cet examen.

Pendant ce temps, le siège érigé autour du domicile de l’ancien Premier ministre depuis mercredi est levé en milieu de matinée. Une situation qui a obligé Mgr Philippe Fanoko Kpodzro à dormir chez l’opposant.

Pour ce qui est des accusations qui pèsent sur sa personne, le parti « Togo Autrement » est persuadé que l’arrestation d’Agbéyomé ne serait pas une mince affaire pour le pouvoir de Lomé.

« Je ne pense pas que les populations qui ont voté massivement pour lui laisseront les forces de l’ordre l’arrêté sur des prétextes aussi fallacieux », précise Fulbert Attisso, le président du parti « Togo Autrement » qui se trouve être l’un des coordonnateurs de la campagne d’Agbéyomé Kodjo.

L’archevêque émérite de Lomé, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro a d’ailleurs indiqué qu’il allait s’interposer de toutes ses forces contre l’arrestation d’Agbéyomé Kodjo.

« Il ne bougera pas sans moi. (…) Ils marcheront sur mon cadavre avant de l’emmener. Ils n’auront même pas cette chance d’avoir mon cadavre. On l’accuse d’avoir exploité de façon abusive les insignes de la nation. Ce n’est pas lui qui l’a fait, c’est moi », a déclaré le prélat.

L’ancien Président de l’Assemblée nationale sera-t-il mis aux arrêts ? Fera de la prison de nouveau ? Les prochaines heures et jours nous répondront.

La Fondation BGFIBank offre une salle multimédia à l’INP Félix Houphouët-Boigny, à Yamoussoukro

Le Directeur Général de BGFIBank Côte d’Ivoire, Monsieur Malick NDIAYE, a assisté ce jeudi 5 mars 2020 à l’inauguration de la salle multimédia de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire.

Cette cérémonie a eu lieu en présence du Directeur Général de l’Institut, Monsieur Koffi N’GUESSAN accompagné de son Directeur Général Adjoint, Monsieur Moustapha SANGARE, du Secrétaire Général chargé de la coordination des services administratifs et techniques, Monsieur Sié PALE, de quelques invités triés sur le volet, ainsi que d’une centaine d’étudiants.

L’inauguration de la salle multimédia fait suite à la convention de mécénat conclue le 3 septembre 2019 entre la Fondation BGFIBank et l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny.

Composée entre autres de 20 ordinateurs avec une connexion internet haut débit, le tout financé par la Fondation BGFIBank à hauteur de 30 millions de francs CFA, cette donation est l’aboutissement d’un projet d’aménagement et d’équipement qui s’est étalé sur 3 mois.

Le Directeur Général, Monsieur Koffi N’GUESSAN a exprimé, au nom de toute la communauté INP-HB, sa gratitude à la Fondation et au Groupe BGFIBank pour ces équipements qui permettront sans nul doute d’améliorer les performances des enseignements et des activités de recherche.

Monsieur Malick NDIAYE, a quant à lui tenu à rappeler que « Ce don revêt une importance particulière dans l’atteinte des objectifs du Groupe en matière de responsabilité sociétale, car il vise en effet à offrir au personnel enseignant de l’INP-HB ainsi qu’aux étudiants, un cadre d’apprentissage de qualité digne du niveau d’excellence de l’Institut ».

A l’occasion de cette cérémonie qui a marqué une date historique dans le développement des activités de la Fondation BGFIBank en Côte d’Ivoire, Madame Manying GARANDEAU, Secrétaire Exécutif de la Fondation BGFIBank, prenant la parole au nom du Président de la Fondation, Monsieur Henri Claude OYIMA, a réitéré l’engagement du Groupe BGFIBank à soutenir les populations dans l’ensemble des pays où il est représenté.

 « Permettre l’accès à la connaissance est pour notre groupe, une action citoyenne qui vise à l’autonomie et au bien-être des individus » a-t-elle indiqué.

« Partant de ce principe, nous avons construit et équipé des centres de documentation et d’information, construit des écoles et augmenté la capacité d’accueil de certaines d’entre elles, formé des femmes à l’entreprenariat, notamment en Côte d’Ivoire pour ne citer que ces quelques exemples » s’est-elle félicitée.

Jean-Pierre Fabre demande l’annulation du scrutin présidentiel du 22 février

Le Chef de l’ANC et candidat malheureux à la présidentielle du 22 février 2020 a saisi mardi la Cour de justice de la Cédéao pour annulation du scrutin présidentiel du 22 février 2020. Crédité de 4,68%, l’opposant rejette les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle en les qualifiant « de frauduleux, factices, fantaisistes et farfelus ».

Le scrutin du 22 février 2020 a été une » mascarade » et a créé une confusion telle qu’il est matériellement impossible d’exhiber dans leur entièreté, les véritables résultats de cette élection.

« En outre, la Cour Constitutionnelle omet de mentionner les bulletins nuls dont le nombre, calculé sur la base des chiffres de la Cour elle-même, s’élève à 963 mille 113, soit plus de 11 fois le chiffre publié par la CENI », peut-on lire dans le communiqué.

« La seule porte de sortie de l’impasse est l’annulation pure et simple de ce scrutin et sa reprise dans des conditions de transparence et d’équité conformes aux normes et pratiques internationales », souligne le parti.

Ainsi, il saisit la Cour de Justice de la CEDEAO pour faire constater « les graves violations des droits de l’homme et des peuples »au regard de la Constitution et des instruments internationaux signés et ratifiés par la République togolaise. “Il est temps de mettre fin aux drames électoraux au Togo”, conclut le parti.

Le scrutin présidentiel a été remporté à 70,78% par le président sortant Faure Gnassingbé, félicité par plusieurs chefs d’Etat de la cédéao dont le président en exercice. La France a dit prendre acte.

Un bureau de signalement des abus sexuels constitué dans le diocèse de Lomé

Depuis le 26 février, le diocèse de Lomé a un bureau de signalement d’abus sexuels.À cette date, son archevêque, Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan et le père François Touvi, chancelier diocésain, ont signé un décret portant sur la constitution de cet organe.

Alors qu’il était encore évêque d’Atakpamé, Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan, actuel archevêque de Lomé avait annoncé, dans une interview accordée à La Croix Africa début octobre, la création de bureaux de signalement dans tous les diocèses du pays avant mai 2020.
Dans son Motu Proprio « Vos estis lux mundi » (Vous êtes la lumière du monde) publié le 7 mai 2019 le pape François avait recommandé la création de ces structures chargées de répertorier et traiter les affaires d’abus sexuels dans l’Église. En réaction, la Conférence épiscopale togolaise avait annoncé dès sa session de juin, la création d’un bureau de signalement dans les diocèses. En octobre, elle avait travaillé sur la constitution de telles structures notamment sur leurs modalités de création.

Décret

Dans son préambule, le décret du diocèse de Lomé rappelle en citant le pape que « les crimes d’abus sexuels offensent Notre Seigneur, causent des dommages physiques, psychologiques et spirituels aux victimes et portent atteinte à la communauté des fidèles ». Selon l’article 1 de ce décret, « le bureau de signalement des abus sexuels est ouvert à tout fidèle laïc et est chargé de recueillir toutes les informations concernant les abus sexuels commis par des prêtres, diacres ou personnes consacrées ». Les abus sexuels y sont définis comme « tous les actes sexuels perpétrés par contrainte, violence, menace ou abus d’autorité de même que les actes sexuels commis avec un mineur ou une personne vulnérable ». Le décret précise, en outre que les abus sexuels concernent aussi la production, la détention, la distribution de tout matériel pornographique réalisé sur des mineurs ou encore le fait d’inciter un mineur ou une personne vulnérable à participer à des exhibitions pornographiques.

Des modalités de discrétion et de confidentialité

Le bureau de signalement des abus sexuels du diocèse de Lomé est composé de cinq membres : les pères Bertin Agbobly-Atayi et Laurent Kpogo, vicaires généraux du diocèse de Lomé, le père Donatien Atitsè, membre de la congrégation des missionnaires Comboniens de Jésus, le père Thierry Guefly, prêtre du diocèse de Lomé et sœur Aurélie d’Almeida, religieuse franciscaine. Cet organe est rattaché au vicariat général chargé du clergé et est situé dans les locaux de la curie épiscopale, au Centre Christ Rédempteur de Lomé.
Le signalement peut se faire de plusieurs manières. Aussi, toute personne souhaitant signaler un abus est-elle invitée « à se rendre au bureau de signalement pour prendre rendez-vous ; appeler directement l’un des membres du bureau ; demander rendez-vous chez l’évêque ou saisir par courrier confidentiel le bureau en indiquant l’adresse ou le numéro sur lequel elle peut être contactée ».
Le décret prévoit des modalités pour assurer la discrétion et la confidentialité à toute personne qui signalerait un abus sexuel. « Toute personne qui fait un signalement d’abus sexuel sera traitée avec discrétion et les informations recueillies seront confidentielles », précise-t-il. Ces informations seront aussitôt transmises à l’évêque à qui il appartient de prendre les dispositions prévues par le Motu Proprio « Vous êtes la lumière du monde ».
Rappelons que Lomé est le premier diocèse du Togo à créer un bureau de signalement des abus sexuels sur mineurs et personnes vulnérables dans l’Église.
Avec africa.la-croix.com

« Nous n’avons rien à craindre car la majorité des Togolais sont respectueux de l’état de droit »

La Ceni et la cour constitutionnelle ont fini leur job dans le cadre de l’organisation de l’élection présidentielle de février 2020. Mais ce n’est pas encore le cas pour la Force de sécurisation de l’élection présidentielle (Fosep) dont la mission va jusqu’à l’investiture du président élu. Après l’investiture, on pourra dire que la Fose est aux termes de sa mission. Ce ce qu’a expliqué le commandant de la Force, le commandant Kodjo Amana à nos confrères du site republicoftogo.com.

 

Quel bilan faites-vous de votre mission ?

De façon globale, tout s’est bien déroulé depuis la révision des listes jusqu’au scrutin en passant par la campagne où nous avons sécurisé au total 2.715 meetings. Nous ressentons de la fierté car nous avons reçu les félicitations de la Commission électorale, des candidats et des partis. Ce bilan constitue une référence pour les missions à venir.

 

Que va devenir cette forte de 10.000 hommes ?

La FOSEP reste en fonction jusqu’à l’investiture du président; elle sera ensuite dissoute. Mais les policiers et gendarmes composant cette unité continueront leur mission régalienne de sécurité des biens et des personnes.

 

 Il y a eu des contestations lors de la publication des résultats définitifs du scrutin. Craignez-vous des débordements ?

Je veux saluer le niveau de maturité des populations en ce qui concerne le respect des institutions de la République. Nous n’avons rien à craindre car la majorité des Togolais sont respectueux de l’état de droit. Si certains veulent s’exprimer ou manifester, c’est évidemment leur droit.

Mais attention, ceux qui sortiront du cadre légal seront forcément rattrapés par la loi.  Toutes les dispositions sont prises pour faire face à toute éventualité et permettre à la population de vaquer librement à ses occupations.

Covid-19 au Togo: la dynamique Kpodzro et Agbéyomé n’y croient pas du tout

Il y a toujours des personnes qui doutent de l’existence d’un  cas de coronavirus  au Togo. L’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo, candidat malheureux de l’élection présidentielle 2020  fait partie de ces personnes. Pour le député du MPDD, l’annonce faite par le gouvernement est « un prétexte pour décourager la mobilisation pour la vérité des urnes »

Voici son communiqué 

« L’annonce du gouvernement sortant de l’apparition d’un cas de Coronavirus a déclenché l’incrédulité du peuple togolais, d’autant plus qu’il y a quelques semaines, une source digne de foi nous a appris que le Togo ne disposait pas des équipements nécessaires pour confirmer le Covid-19.

Ce sentiment de doute des Togolais s’explique par la manipulation et l’exploitation de toutes les situations à des fins malveillantes auxquelles ce gouvernement les a habitués. Même si l’opinion a toutes les raisons de croire qu’une telle annonce vise à démotiver la mobilisation contre le holdup électoral du 22 février, le Président Agbeyomé Kodjo qui tient au bien-être de tous, en appelle à la prudence et à la vigilance.

Il appelle les Togolais à respecter scrupuleusement les règles d’hygiène en la matière notamment les lavages réguliers des mains et le signalement de tout cas suspect aux autorités sanitaires. Le Président élu et son Premier ministre demandent à l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, d’apporter à notre pays l’assistance, l’aide et le suivi nécessaires pour faire face efficacement audit fléau.
Ils rassurent le peuple que cette annonce ne saurait être un prétexte pour décourager leur mobilisation pour la vérité des urnes. Ils convient par la même occasion les uns et les autres à rester mobilisés en vue de la restauration des institutions de la République pour un Togo meilleur ».

Fait à Lomé le 09 Mars 2020

Un premier cas de Coronavirus confirmé au Togo

Le Togo a enregistré son premier cas de Coronavirus ce vendredi 06 mars 2020.

Un communiqué du gouvernement renseigne qu’il s’agit d’une femme de 42 ans. Reçue en consultation, elle présentait des signes évoquant une grippe au Coronavirus. Les résultats des tests ont par la suite été révélés positifs au Coronavirus.

La patiente qui a déjà été mise en quarantaine et prise en charge a successivement séjourné au Bénin, en Allemagne, en France, puis en Turquie, avant de regagner le Togo via le Bénin par voie terrestre le 02 mars. Le gouvernement assure cependant que son état ne suscite aucune inquiétude majeure.

Les autorités appellent la population à faire preuve de calme, et à observer les mesures de protection prescrites. Les numéros verts disponibles pour signaler les cas éventuels de Covid-19 sont le +228 22 22 20 73 / +228 91 67 42 42.