Le Togo table sur un PIB de 3 365 milliards de F CFA en 2020

Pour 2020, le Togo prévoit enregistrer un produit intérieur brut (PIB) nominal de 3.365,3 milliards de F CFA selon les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) publiées ce mois dans la note d’informations de l’agence Umoa-Titres.

Ce chiffre représente une hausse de 7,3% par rapport aux projections de l’année 2019. En 2018, le PIB nominal était estimé à 2.935,1 milliards, contre une valeur de 2.739,6 milliards de F CFA l’année précédente.

Rappelons que le taux de croissance du PIB togolais s’était établi à 5,9 % en 2014, à 5,7 % en 2015 et à 5,1 % en 2016, avant de ­tomber à 4,4 % en 2017, le taux le plus bas depuis neuf ans. Il est estimé à 5,1% en 2019, 4,9% en 2018.

Cette relance, selon le document officiel, serait favorisée par la vigueur des activités d’extraction de phosphate et la production cotonnière, ainsi que par la bonne tenue du secteur tertiaire, notamment des activi­tés aéroportuaires ainsi que par les droits et taxes. Par ailleurs, l’économie devrait tirer profit des investissements publics réalisés au cours des dernières années et de l’augmentation des flux d’investissements directs étrangers (IDE).

Avec TBN

Vers une meilleure capitalisation de la contribution du volontariat

Le directeur général de l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) et son staff ont échangé ce jeudi 30 janvier avec les premiers responsables des ministères, institutions et partenaires, en vue de la mise en place du cadre de concertation des organisations de volontariat présentes au Togo.

Cette rencontre qui s’est tenue ce jour à Lomé, «a pour objectif de partager avec les acteurs et partenaires, les conclusions des différents travaux organisés préalablement, afin de susciter leur adhésion à la dynamique».

Ce cadre de concertation, selon Omar Agbangba, le directeur général de l’ANVT,  va permettre aux organisations locales, nationales, internationales etc., de volontariat présentes sur le sol togolais, de se réunir et d’échanger sur les différents normes et standards du volontariat.

Cela, ajoute le directeur général de l’ANVT va permettre de porter des réflexions, afin de mieux capitaliser la contribution du volontariat sous toutes ses formes, au développement du Togo.

Klassou a partagé l’expérience du Togo au Forum sur l’appel international pour l’éducation équilibrée

Représentant le chef de l’Etat au troisième forum sur l’appel international pour l’éducation équilibrée et inclusive à Djibouti les 27 et 28 janvier derniers, le Premier ministre Komi  Selom Klassou a partagé l’expérience du Togo en matière d’éducation.

Dans sa présentation, le Premier ministre Klassou  a rappelé les efforts faits par le Togo en matière d’éducation équilibrée et inclusive avec notamment, la gratuité de l’écolage au primaire, les cantines scolaires qui assurent des repas chauds aux enfants et qui progressivement vont s’étendre dans toutes les écoles publiques à travers tout le pays. Le chef du gouvernement togolais a également partagé avec les autres participants,  le projet d’assurance maladie scolaire School assur qui vient soulager les parents et enseignants.

«Le thème qui nous rassemble est d’une importance capitale, car le développement de nos pays dépend avant tout des ressources humaines de qualité dont disposent nos Etats. Et lorsqu’on regarde aujourd’hui le secteur de l’éducation dans nos pays, il se fait que la mutation que connaît le monde impacte le secteur de l’éducation. Les savoirs changent, les façons dont on peut accéder au savoir changent, les nouvelles technologiques de l’information et de la communication modifient la façon même d’étudier chez les apprenants et modifient également le rôle de l’enseignant. La société change, l’école change, les élèves changent et l’enseignant est au cœur de ces changements», a déclaré le Premier ministre Komi Selom Klassou lors de sa présentation.

Du débouché pour des producteurs de manioc

L’approche chaîne de valeurs agricoles que prône le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) continue de porter ses fruits. Grace à cette stratégie, des agrégateurs de 7 préfectures du Togo, viennent de trouver un débouché pour leurs productions de manioc.

Ces agrégateurs qui produisent du manioc dans  les préfectures de l’Ogou, Akébou, Est-Mono, Wawa, Kloto et Kpélé n’auront plus de problèmes de débouchés. Leurs productions seront achetées par   la Nouvelle Société de Commercialisation des Produits Agro-alimentaire (NSCPA). Cette dernière qui est en train de mettre en place une usine moderne  de transformation de manioc en amidon a besoin de 50 tonnes de manioc par jour, qu’elle transforme en amidon

La NSCPA a donc échangé ce mercredi avec  les 7  agrégateurs qui  lui fourniront régulièrement du manioc frais. Selon le PAEJ-SP, cette échange a permis de « former les agrégateurs sur la stratégie du Projet basée sur « l’approche chaine de valeurs agricoles », d’échanger sur le modèle d’affaires générale de la NSCPA et le modèle d’affaires spécifique aux agrégateurs et de définir la stratégie à utiliser pour sécuriser l’approvisionnement en manioc dès le début Avril 2020 ».

D’autres membres du mouvement « Tigre révolution » activement recherchés

Le directeur général de la police nationale le Lieutenant-colonel Yaovi OKpaoul, a présenté hier à la presse une trentaine d’individus arrêtés le weekend dernier. Ces individus, présentés comme membres du mouvement « Tigre Révolution » avaient pour intention d’empêcher par tous  les moyens la tenue de l’élection présidentielle du 22 février 2020.

Parmi des révolutionnaires, se trouve un certain Yacoubou Moutawakilou, Secrétaire général du Parti national panafricain (PNP), section-Kpalimé.  Des investigations entreprises ont permis de trouver à leur disposition 38 cartouches de 7,62 mm de AK 47 et 500 munitions de calibre 12 mm. En termes d’armement, le mouvement avait également des machettes, des flèches empoisonnées et un pistolet de fabrication artisanale

Selon le Directeur général de la police ces personnes interpellées mobilisées à Sokodé et dans les pays voisins notamment le Bénin et le Ghana ont fait des préparations mystiques à Tchaouro (Bénin) et dans un champ d’anacardes situé à environ 4 Km au Nord de Sokodé dans le village de Tchavadi 2 avec le concours financier de leur chef et fondateur du mouvement « Tigre Révolution », Toure Madjidou, alias « Master Tiger », un togolais résident en Belgique, avant de descendre à Lomé pour l’opération.

«A l’heure actuelle, 31 personnes sont interpellées… J’appelle nos concitoyens à ne plus suivre le sieur Toure Madjidou dans ses instructions. Aucune de ces organisations ne pourra inquiéter les forces de défense et de sécurité. C’est plutôt des pauvres citoyens qu’il va faire jeter en prison voire faire tuer car les forces de défense et de sécurité sont déterminées. Ce serpent-là ne peut plus les mordre car tous ceux qui sont mêlés de près ou de loin à ces attaques sont repérés et suivis», a déclaré le col OKpaoul.

20 000 agripreneurs togolais au «Camp du futur Togo 2020»

20 000 jeunes et femmes entrepreneurs du secteur agricole sont depuis hier lundi 27 janvier à un atelier de formation en agribusiness dénommée « Camp du futur Togo 2020 ». Cette formation se déroule simultanément sur 13 sites à travers tout le territoire : Dans les préfectures du Golfe, Agoè, Vo, Notsè, Agou, Atakpamè, Sokodé, Sotouboua, Kara, Bassar, Niamtougou, Mango et Dapaong.

Ils sont 20 000 agriupreneurs sur toute l’étendue du territoire, mais rien que dans la préfecture du Golfe, ils sont plus de 1 400 (1 426 jeunes et femmes, représentant 146 coopératives), à être formés.

Cette session de formation de 10 jours, officiellement lancée dans la ville de Dapaong  (621 km au Nord de Lomé) par Noel Koutéra Bataka, ministre de l’agriculture,  de la production animale et halieutique, va renforcer les participants avec les outils modernes de gestion, pour un pilotage de leurs entreprises agricoles.

Selon les informations, la formation couvre les filières maïs, soda, manioc, poisson, volailles, petits ruminants, porcines, fruits et légumes.

Agbéyomé appelle à la libération de deux militants du PNP

Les séries de communiqués se poursuivent au niveau de la cellule communication du candidat de la dynamique Kpodzro, l’ancien Premier ministre Messan Agbéyomé Kodjo. Dans le  17è communiqué que le candidat vient de publier sur sa page facebook, le candidat dit « unique de l’opposition » appelle à la libération de  « 2 militants du parti PNP et de tous les prisonniers politiques », à la veille de l’élection présidentielle.

«Nous venons d’apprendre avec stupeur l’arrestation par les forces de sécurité de Messieurs Yacoubou MOUTAWAKILOU et Aboubakar TCHATIKPI, tous deux militants du Parti national panafricain (PNP). Le premier est le secrétaire général du parti pour Kpalimé et le second un militant du quartier d’Agoè à Lomé », informe le président du MPDD dans le communiqué.

Ces arrestations, selon le candidat à l’élection présidentielle de février 2020 n’ont pas de raisons d’être, surtout à la veille de l’élection présidentielle.

« à la veille de l’élection présidentielle, le gouvernement du Togo n’observe pas de trêve pour ce qui concerne les détentions arbitraires, les intimidations et le harcèlement des militants politiques, des acteurs associatifs et des leaders d’opinion de la société civile…La liberté d’opinion est pourtant un droit fondamental du Togo et ce droit est garanti par la Constitution. Celle-ci dispose en plus dans son article 15 alinéa 2 que « Nul ne peut être arbitrairement arrêté ou détenu », ajoute Agbéyomé Kodjo dans son communiqué.

Et l’ancien Premier ministre de poursuivre, «Le candidat Agbéyomé KODJO  demande  au gouvernement la libération immédiate de Messieurs Yacoubou MOUTAWAKILOU et Aboubakar TCHATIKPI. Il demande également la libération de tous les détenus politiques au Togo. Il dénonce le climat d’insécurité et de psychose entretenu dans tout le pays, et particulièrement dans les villes de Sokodé, Bafilo et Mango ».

Développement durable : La douane togolaise veut jouer sa partition

Le Togo a célébré (en différé)  ce lundi, la journée internationale de la Douane (JID). Cette journée a été marquée par des activités qui ont rassemblé les premiers responsables de la douane togolaise et de l’office togolais des recettes, des opérateurs économiques…

Célébrée chaque année par l’Organisation mondiale  des douanes (OMD), la JID de cette année veut réfléchir sur comment les douanes peuvent contribuer à l’atteinte des ODD.  D’ailleurs, les diverses activités retenues par l’OMD pour 2020 sont liées à la notion de durabilité et s’inscrivent dans la poursuite des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations-Unies dans le cadre de son programme de développement durable à l’horizon 2030.

C’est la raison  pour laquelle l’OMD invite les administrations douanières à redynamiser leurs efforts pour relever les défis environnementaux, socio économiques et sanitaires afin de garantir un avenir fondé sur la durabilité, la sécurité et l’inclusion.

Ainsi, au Togo, les autorités ont choisi de marquer  la JID par une journée de réflexions en rapport avec la vie économique des Etats et le mieux-être des opérateurs économiques et la protection des populations.

« Les besoins de financement des Etats sont de plus en plus importants pour assurer les projets de développement. La mobilisation optimale de recettes douanières constitue de ce fait, un moyen pérenne pour réaliser durablement les dépenses nécessaires inscrites dans les plans nationaux de développement et les stratégies de réductions de la pauvreté qui visent l’émergence économique. Le contexte international en perpétuelle mutation met les administrations douanières devant des défis énormes. Ainsi elles doivent à la fois procéder à de vastes réformes en interne et suivre les dispositions internationales mises en place par l’OMD », a déclaré le directeur de cabinet du ministère de l’Economie et des finances M. Kossi TOFIO qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la journée.

Bientôt une centrale de production d’énergie à faible émission de CO2 au nord du Togo

L’une des retombées du renforcement de la coopération entre le Togo et le Royaume Uni  est la construction dans les prochaines semaines d’une nouvelle centrale de production  d’électricité à faible émission de carbone.

Cette centrale qui sera construite par le groupe Globeleq, est un projet  de construction d’une unité d’énergie renouvelable qui a fait l’objet  d’un contrat entre l’entreprise britannique connue pour être le principal producteur d’énergie indépendant (IPP) en Afrique subsaharienne et l’Etat togolais en décembre dernier.

L’on ne sait pas pour le moment le type de centrale qui sera construits. Mais selon les informations, il s’agit très probablement qu’il s’agira d’une centrale entièrement hydraulique ou d’une centrale hydroélectrique et solaire combinée, ou une centrale solaire équipée d’une batterie de stockage de grande capacité, générant entre 24 et 30 MW d’énergie fiable, 100 % renouvelable.

« Ce projet innovant permettra d’assurer une nouvelle production d’électricité à faible émission de carbone dans le nord du Togo et favorisera le développement et la croissance dans la région », informe  le PDG de Globeleq, Mike Scholey.

Ce qu’il faut retenir de l’initiative de Lomé sur la lutte contre le trafic de faux médicaments

Le sommet des chefs  d’Etat africains sur la lutte contre le trafic de faux médicaments qui s’est tenu le samedi 18 janvier dernier à Lomé a accouché d’importantes décisions.

Parmi les décisions qui ont été prises à l’occasion de l’Initiative de Lomé, la semaine dernière, il  y a la signature par les chefs d’Etats et de leurs représentants d’une déclaration politique destinée à condamner le trafic de faux médicaments en Afrique. Les chefs d’Etats ont ce faisant, ratifié  les accords internationaux existants et introduit  de nouvelles sanctions pénales contre les trafiquants.

« La Déclaration politique sera mise en œuvre par le biais d’un accord-cadre dans les prochains mois. Puis un forum se tiendra dans une capitale africaine d’ici la fin de l’année 2020, comme restitution d’une consultation de la société civile qui sera appelée prochainement à émettre des propositions pour des solutions immédiates, via une plate-forme en ligne », lit-on dans un communiqué de presse que vient de publier la Fondation de Brazzaville.

Rappelons que  l’Initiative de Lomé, initiée par la Fondation Brazzaville, a été officiellement lancée par S.E. Faure Gnassingbé, Président du Togo, S.E. Yoweri Museveni, Président de l’Ouganda, S.E. Macky Sall, Président du Sénégal, ainsi que des représentants de S.E. le Président du Congo Denis Sassou-Nguesso, S.E. le Président du Ghana Nana Akufo-Addo, et S.E. le Président du Niger Mahamadou Issoufou.