337 personnes arrêtées par les forces de sécurités lors d’une opération préventive

Le ministère togolais de la Sécurité a arrêté 337 personnes, saisi 3 fusils de fabrication artisanale, 4 sabres, 3 cartons de pétards, 153 motos sans pièces et 2 vélos hier, à l’issue d’une opération de prévention.

Selon le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, l’opération s’est déroulée à Lomé, à Agoè Atchanvé, à Zongo puis à Kpalimé ; entre 6 h et 17 h.

Le but de cette opération, informe un communiqué du ministère, est d’assurer la quiétude et la tranquillité des populations et de leurs biens, d’anticiper la commission de tout acte délictueux en cette période de fin d’année où la recrudescence de la criminalité est susceptible de prendre de l’ampleur.

« Au cours de cette opération, il a été également saisi au domicile d’un marabout un coupe-coupe, des produits en bouteille, un lot de vêtements rouges, 9 bonnets, une paire de rangers et autres », lit-on dans le communiqué.

Le Glyphosate interdit au  Togo à partir de décembre 2020

C’est officiel, les agriculteurs togolais doivent trouver autre chose pour le désherbage de leurs terres à partir du 30 décembre 2020.  Un arrêté du ministre signé il y a quelques jours donne encore un délai de 12 mois aux commerçants de ce produit pour écouler leurs stocks.

Passé ce délai, « l’importation, la commercialisation et l’utilisation du glyphosate et tout produit le contenant » est formellement interdit.

« Les dispositions de l’arrêté ne s’appliquent pas au Glyphosate ou tout produit le contenant expédié directement au Togo avant le 30 décembre 2019 », a décidé le ministre de l’Agriculture Noel Koutéra Bataka dans son arrêté.

Le glyphosate est un herbicide total foliaire systémique, c’est-à-dire non sélectif, absorbé par les feuilles et à action généralisée. Exclusivement produit par Monsanto à partir de 1974, il l’est aussi par d’autres firmes depuis que son brevet est passé dans le domaine public.

Crash de Lungi : la CAF, la FTF et la SLFA assignées en justice

Les familles des 13 victimes du crash de Lungi intervenu le 3 juin 2007, ont saisi le Tribunal de Première Instance de Lomé ce 2 décembre pour réclamer à la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération togolaise de football (FTF) et celle de la Sierra Leone la réparation de tous les préjudices subis

Les ayant droits avec l’appui du cabinet de Me Martial Akakpo et associés exigent « une légitime et équitable indemnisation d’un montant de quatre-vingt-un millions huit cent trente-sept mille deux cent soixante-onze (81.837.271) Francs CFA en réparation de tous les préjudices confondus, soit au total un milliard soixante-trois millions huit cent quatre-vingt-quatre mille cinq cent vingt-trois (1.063.884.523) pour l’ensemble des treize (13) demandeurs ».

Selon la requête déposée début décembre 2019, les parties (CAF, FTF, Fédération sierra léonaise de football) « sont tenues de comparaître en personne à cette audience (fixée au 25 février 2020 à 8 heures) ou se faire représenter par un Conseil et qu’à défaut, elles s’exposent à ce qu’une décision soit rendue à leur encontre sur les seules pièces fournies par le requérant ».

13 Togolais ont trouvé la mort dans le crash de Lungi du 03 Juin 2007. Parmi eux figurent Richard Attipoé, ex-ministre des Sports, Théodore Amégnran, ancien Conseil de la Fédération togolaise de football.

Source : icilome.com

Présidentielle de 2020 : Le candidat de l’ADDI bientôt  désigné

L’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) tient depuis lundi 23 décembre 2019 à Lomé, son Conseil National. Une rencontre regroupant les fédérations venues de toutes les régions du Togo et qui se déroule à quelques mois de l’élection présidentielle de 2020.

Ce conseil, ont confié les premiers responsables de ce parti à l’agence de presse AfreePress, va offrir l’occasion aux premiers responsables de ce parti de réfléchir sur les enjeux du scrutin de 2020 et prendre des « décisions importantes » quant à la participation ou non de leur formation politique.

« Le Conseil national est un organe statutaire du parti qui se réunit entre deux congrès. Notamment à la veille de chaque élection présidentielle. Il est important de se réunir pour discuter de la situation politique dans le pays, de la situation dans les fédérations du parti et aussi poser la question quant à la participation ou non de notre parti au prochain scrutin », a confié le Professeur Aimé Gogué, Président du parti ADDI, à l’issue de la cérémonie d’ouverture de ces retrouvailles entre cadres et militants du parti ADDI. Ce parti a, à cette occasion invité les autres formations politiques du Togo à œuvrer pour l’amélioration du cadre électoral, qui selon lui est « gage de l’alternance » recherchée.

« Pour nous à ADDI, qui avons inscrit notre lutte dans la non-violence depuis toujours, il n’est pas question de se décourager et de sombrer dans le fatalisme. Toutes les forces démocratiques doivent poursuivre la lutte pacifique sous toutes les formes. La conquête de la liberté par les urnes est aussi, malgré les vicissitudes qu’elle connaît au Togo, une forme de lutte à ne jamais abandonner », a exhorté Professeur Gogué.

« Comment aller à l’élection de 2020 pour assurer la victoire à toute l’opposition togolaise ? ». C’est l’une des questions qui sera débattue au cours de ce conseil national, a-t-il complété, invitant d’inviter ses militants et sympathisants à défendre l’intérêt national.

« Pour notre parti, c’est la victoire de toute l’opposition qui est nécessaire car déjà, dans notre programme pour l’élection présidentielle de 2015, nous préconisons, en cas de victoire, un seul mandat de 5 ans, qui serait une véritable transition démocratique inclusive de toutes les forces démocratiques », a-t-il lancé lors de l’ouverture de la rencontre.

Pour rappel, le Conseil National du parti ADDI est l’instance chargée de désigner et d’annoncer le nom du candidat qui représentera ce parti à l’élection présidentielle de 2020.

Source : Afreepress.info

Les prix des véhicules neufs et d’occasion vont beaucoup baisser  en 2020

Selon des dispositions prises dans la loi de finances exercice 2020,  les droits de douanes sur les véhicules neufs et d’occasion vont baisser de 53 à 5,3%. Logiquement, les prix des voitures devront également  baisser considérablement .

La loi de finances 2020 adoptée le 20 décembre 2019 par l’Assemblée nationale prévoit des dispositions devant permettre une réduction considérable des prix de vente des véhicules neufs et d’occasions sur toute l’étendue du territoire national.

Pour ce qui concerne les véhicules électriques et hybrides, aucun droits ou taxe ne leur seront plus attribués.

L’abattement sur la valeur en douane des véhicules neufs (essence et diesel) devrait passer à 90%, selon cette loi qui a été votée à l’unanimité par les députés.

Une stratégie d’inclusion financière mise en place au Togo

Les autorités togolaises veulent donner accès à la majorité des populations aux services financiers. Plusieurs projets et programmes  ont déjà été mises en œuvre  dans ce sens, mais le secrétariat d’Etat en charge de l’Inclusion financière vient d’adopter fin semaine dernière une stratégie nationale d’inclusion financière (Snif).

Cette stratégie a pour objectif de permettre aux Togolais de bénéficier des produits financiers. La Snif a été élaborée sur la base des résultats complets du diagnostic  de l’inclusion financière, selon le processus « Making Access to Financial services Possible – MAP » (Rendre possible l’accès aux services financiers). Un processus qui a inclus les conclusions de l’étude FinScope 2016 (rapport qui s’appuie sur la recherche et les sondages au niveau national ainsi que sur la recherche qualitative menés dans le pays), les conclusions de l’étude sur l’offre et la réglementation, ainsi que la feuille de route de l’inclusion financière du Togo qui a défini les priorités nationales relatives à l’amélioration de l’inclusion financière.

La Snif a également intégré les orientations du Plan national de développement (PND 2018-2022) notamment en son axe 3 qui vise à « Consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion ». La Stratégie a également pris en compte les orientations de la Stratégie régionale d’inclusion financière (SRIF) de la Bceao dont les visions et objectifs consacrent un accès permanent aux services financiers et une utilisation effective, par les populations de l’Uemoa, d’une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés et à coûts abordables.

Présidentielle 2020 : Les listes électorales seront affichées demain vendredi

Les électeurs peuvent à partir  de demain vendredi, consulter les listes électorales dans les centres de recensement et de vote (CRV).

Selon un communiqué publié par la Commission électorale nationale indépendante(Ceni) les électeurs peuvent aller vérifier leurs noms sur les listes électorales qui seront affichées à partir de demain.

Ces listes provisoires pour le moment, permettront aux populations de constater leur inscription effective  et entamer (si possible) la procédure de réclamation auprès des Commissions électorales locales indépendantes (Celi) de leur localité.

« Le président de la Ceni compte sur la mobilisation effective des électrices et des électeurs, le sens de responsabilité des partis politiques et le civisme des populations  pour le succès de cette opération, gage de la qualité du fichier électoral devant servir pour l’élection présidentielle de 2020 », lit-on dans le communiqué signé par le président de la Ceni, Tchambakou Ayassor.

L’Assemblé nationale togolaise adopte la loi de finances gestion 2020

En session ordinaire jusqu’à très tard dans la nuit  d’hier mercredi, les députés togolais ont adopté la loi de finances gestion 2020 et  la seconde loi de finances rectificative, gestion 2019.

La loi de finances, gestion 2020 s’équilibre en ressources et en charges à 1.466,2 milliards de FCFA. Elle  a été votée après la validation du second collectif  2019 d’un montant de  1.430,1 milliards de francs CFA. Les recettes fiscales connaissent une hausse de 1,3% en passant de 669,5 milliards de FCFA en 2019 à 678,4 milliards de FCFA en 2020 et les recettes non fiscales progressent de 8,0%, pour s’établir à 75,0 milliards de FCFA contre 69,4 milliards de FCFA en 2019.

Les recettes budgétaires enregistrent une augmentation de 27,8 milliards de FCFA pour atteindre 892,0 milliards de FCFA contre 864,2 milliards de FCFA prévus dans le budget 2019. Les dépenses budgétaires, pour leur part, enregistrent une hausse de 23,3 milliards de FCFA pour ressortir à 959,1 milliards de FCFA comparativement au montant de 935,8 milliards de FCFA prévu en 2019.

La session d’hier a également permis d’adopter la seconde loi de finances rectificative, gestion 2019. Selon le ministre de l’Economie et des finances, Sani Yaya,  qui a participé aux travaux, cette loi de finances rectificative « constate simplement l’encaissement des ressources d’environ 48,3 milliards CFA à l’issue de la cession des actions détenues par l’Etat dans le Groupe TOGOCOM ».

Des recettes fiscales en hausse de 22,4%, sur les neufs premiers mois de 2019

Sur les neufs premiers mois de 2019, le Togo enregistre une augmentation des recettes fiscales de 22,4%, selon les données communiquées par Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

C’est la deuxième plus importante augmentation des recettes fiscales dans l’espace communautaire, sur la période sous revue, derrière le Mali (+35,9%), et aux coudes à coude avec le Sénégal (également +22,4%). Le Banque centrale note à cet effet les « performances des régies financières en matière de collecte de ressources fiscales», en lien notamment avec « les projets de modernisation de l’Administration et de renforcement de la gestion des finances publiques en cours dans les pays membres. »

Notons que, sur la même période, les recettes non fiscales quant à elles, s’établissent au Togo à 46,64 milliards FCFA, en hausse de 4,18%.

Plus globalement, dans l’espace communautaire, les recettes budgétaires sont ressorties 11 348,2 milliards FCFA au cours des trois premiers trimestres de l’année 2019, en hausse de 1 757,7 milliards FCFA (+18,3%), par rapport à la même période de l’année précédente.

Avec Togofirst.com

Le FMI encense le Togo pour les réformes mises en œuvre

A l’issue de sa 6è et dernière mission dans le cadre de la revue du programme du gouvernement togolais appuyé par le Fonds monétaire international (FMI), une équipe du Fonds en mission depuis quelques jours à Lomé a présenté les conclusions de ses travaux hier lundi à Lomé.

Après avoir échanger avec plusieurs acteurs politiques et économiques et avoir pris le pouls de l’économie togolaise, la mission du FMI conduite par Ivohasina Fizara Razafimahefa a noté de bonnes perspectives pour le pays.

Selon M. Razafimahefa  et son équipe, la reprise économique togolaise se raffermit. Le taux de croissance qui est de 5,3% cette année (2019) pourrait aller à 5,5 % en 2020.

L’équipe note également que les autorités togolaises ont réalisé une réduction significative du déficit budgétaire et de la dette publique ainsi que des réformes structurelles importantes. Les réformes dans le secteur financier progressent et les discussions continuent.

«Les autorités togolaises ont mis en œuvre de réformes structurelles vigoureuses. Plusieurs mesures liées à ladministration des recettes ont été mises en œuvre, notamment la création et lharmonisation des numéros d’identification fiscale, l’instauration de télé-procédures dans le but de réduire les coûts de mise en conformi, les retenues à la source et les cautionnements provisoires pour garantir le recouvrement des recettes, les contrôles internes pour lutter contre la corruption et la réduction des exonérations fiscales. Des mesures importantes sont en train dêtre prises pour promouvoir le consentement volontaire au paiement de l’impôt», a noté M. Fizara Razafimahefa.