Louise Mushikiwabo, la SG de l’OIF en visite au Togo

La secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo est arrivée hier lundi à Lomé pour une visite de 72h.

Plusieurs activités sont inscrites dans l’agenda de la Rwandaise. D’abord, elle a été reçue par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Selon le programme de sa visite, elle participera à la première conférence régionale sur l’intelligence artificielle qui sera couplée de la pose de la première pierre de l’Agence francophone pour l’intelligence artificielle.

Elle devrait aussi visiter le Palais de Lomé, l’ancien Palais des gouverneurs réhabilité.

« Je suis très heureuse d’être au Togo. C’est Lomé qui abrite le Bureau régional pour la Francophonie, le plus ancien dans le monde entier. Le Togo est un pays avec lequel la Francophonie a beaucoup d’activités notamment dans le domaine de l’éducation, de la formation, de la politique et bientôt dans le domaine numérique. Il fallait donc que je vienne au Togo dans ma première année en tant que secrétaire générale de l’OIF pour marquer l’importance de ce pays », a-t-elle déclaré.

Recomposition de la Cour Constitutionnelle : A défaut du sénat, Mme Adjamagbo-Johnson appelle à un dialogue

La semaine dernière, le gouvernement togolais a annoncé la recomposition de la Cour Constitutionnelle, conformément aux dispositions de la nouvelle loi fondamentale. Dans le camp de l’opposition, même si la décision du gouvernement a été saluée, l’on estime que cette recomposition devrait être faite dans les règles de l’art, c’est-à-dire de façon consensuelle.

jointe au téléphone hier lundi par nos confrères de la radio Victoire Fm, la Coordinatrice de la C14, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson a réagi par rapport à cette décision du gouvernement relative à la recomposition de la Cour Constitutionnelle.

Selon elle, étant donné qu’il n’existe pas de Sénat pour élire certains des membres de cette Cour, le mieux pour le pouvoir de Lomé serait de s’asseoir avec l’ensemble des leaders de l’opposition pour prendre des mesures consensuelles dans ce sens.

« Nous avons formulé un certain nombre de mesures à prendre en compte avant l’élection présidentielle de 2020. Et effectivement dans nos revendications, il y avait la recomposition de la Cour Constitutionnelle. Nous avons demandé également que la classe politique s’asseye avec le chef de l’Etat pour discuter de ces mesures. Mais nous constatons de manière unilatérale que le gouvernement décide de cette recomposition de la Cour Constitutionnelle. La question est de savoir si cette recomposition sera faite conformément aux dispositions de la nouvelle constitution », a indiqué Mme Adjamagbo-Johnson.

Et de poursuivre : « Vous savez, il y a un certain nombre de membres de la Cour Constitutionnelle qui vont être désignés par le Sénat. Mais vous savez que le Sénat n’existe pas encore. Donc politiquement, on pourrait trouver une solution. Si on veut bien faire les choses, il faut qu’on s’assoie et qu’ensemble on décide de ce qu’il faut faire pour que l’élection puisse être organisée dans un climat de transparence et de paix ».

Même si la Secrétaire Générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) doute de la « volonté politique » du gouvernement togolais, elle l’invite toutefois au bon sens, en organisant la prochaine présidentielle de façon libre et transparente.

Candidature unique et Fonds Mgr Kpodzro : ce qu’en pense Adjamagbo

Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson était le dimanche dernier sur la radio Pyramide FM dans l’émission « 12-13 ». Avec Pierrot Attiogbé, la coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2020 et l’initiative de collecte de fonds lancée par Mgr Philippe Kpodzro.

 

Au cours de cette émission, la présidente de la CDPA a exhorté toutes les forces démocratiques et la population à soutenir l’initiative de Mgr Kpodzro. « Le temps joue contre nous. Chacun doit faire sa part. Nous devons faire confiance au prélat. L’opposition togolaise a besoin de moyens pour réaliser ses objectifs en 2020 », a-t-déclaré.

« Pour faciliter la discussion et créer des conditions pour que la candidature unique de l’opposition se réalise, la C14 avait pensé qu’il faut nécessairement l’implication d’autres acteurs. C’est pour ça que nous avons accepté le principe de travailler avec Mgr Kpodzro et la société civile. Nous avons imaginé que l’intervention de tous ces acteurs devrait être efficace en termes de capacité à rassembler les acteurs qui à un moment donné, étaient ensemble dans la C14 avant de se séparer. Ça fait partie des questions dont nous avion discuté avec le prélat et aujourd’hui, je peux dire que c’est principalement Mgr Kpodzro qui s’efforce de prendre des contacts formels avec tous les leaders de l’opposition et je pense qu’on aborde une étape importante qui nous conduira vers la candidature unique de l’opposition », a déclaré, Brigitte Adjamagbo-Johnson à propos de la possibilité d’une candidature unique pour la présidentielle de 2020.

Energie électrique : Le Togo et le Bénin doivent 7 millions de dollars au Nigéria

Selon le président du West African Power Pool (WAAP), M. Usman Mohammed, le Togo et le Bénin doivent actuellement 7 millions de dollars au Nigéria, pour la fourniture du courant électrique.

Le premier responsable de l’entreprise de fourniture de courant électrique menace de couper le courant au Togo et tous les autres pays qui doivent de l’argent à la WAAP si ces derniers de régularisent pas leur situation.

«Le gouvernement fournit de l’électricité aux clients internationaux sous contrat et ceux qui sont en défaut de paiement seront déconnectés…Le Togo et le Bénin nous doivent 7 millions de dollars. Le Niger doit moins de 2 millions de dollars. Bref, nous ne les quittons pas. Nous les déconnectons comme nous déconnectons les clients ici au Nigeria… Nous ne pouvons pas simplement permettre aux gens de consommer de l’électricité et de nous laisser ainsi», a déclaré M. Mohammed à l’occasion d’une récente sortie.

Les ingénieurs togolais font le bilan de la JNI2

La deuxième édition de la Journée nationale de l’Ingénieur (JNI) a pris fin samedi 14 décembre 2019. Cet événement a servi de cadre aux professionnels du secteur qui ont fait  des propositions concrètes au gouvernement dans le cadre de la mise en oeuvre du PND du Togo.

« L’ingénieur face au défi actuel du développement du Togo » est le thème qui a été retenu pour la deuxième édition de la JNI. L’évènement a été meublé par trois panels dont les sous-thèmes : « les ingénieurs togolais au cœur des projets structurants du PND 2018-2022 », « les ingénieurs dans le développement des PME/PMI : création, plan d’affaire, mobilisation de financement, gestion des projets », « Quelle formation d’ingénieur pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain ?» ont permis aux professionnels de l’ingénierie de réfléchir sur les différents défis relatifs à la formation, au développement durable et à leurs contributions pour le développent de leur pays.

« Nous avons par ces trois panels, réussi à comprendre comment est-ce les ingénieurs peuvent agir dans les projets structurants du PND, apporter leur contribution pour le développement de notre pays. Les ingénieurs sont membres d’une organisation (l’Ordre nationale des ingénieurs du Togo) et beaucoup ont des entreprises. Nous pensons qu’il est temps de voir comment ces entreprises peuvent se comporter en PME ou PMI pour avoir accès au financement. C’est ce que nous avons fait dans le second panel. Quand on parle des ingénieurs, il faut qu’on parte à la source. Nous parlons de la formation. Les ingénieurs que nous avons actuellement sont en train d’avancer, mais il nous faut de la relève. C’est la raison pour laquelle nous avons animé un thème relatif à la formation des ingénieurs du futur », a déclaré le professeur Tiem René, enseignant chercheur à l’Ensi à l’Université de Lomé.

Affoh Atcha-Dédji, ministre de l’Enseignement Primaire

Le Chef de l’Etat togolais a nommé hier  jeudi le Vice-président de l’Union pour la République (UNIR) Région Centrale ministre de l’enseignement primaire et secondaire. Affoh Atcha-Dédji qui venait de passer la main à la tête de Togocom reprend ainsi de service.

Affoh Atcha-Dédji n’aura eu que quelques jours de répit. L’ingénieur en télécommunication qui a passé la main à la tête de Togocom revient pour une autre mission. Il a été nommé jeudi ministre de l’enseignement primaire et secondaire. Le décret de nomination a été lu à la Télévision nationale.

Atcha-Dedji prend les commandes d’un département qui n’a pas de ministre depuis le mois de janvier 2019. Il est nommé alors que les enseignants donnent de la voix depuis quelques semaines au sujet du respect du Protocole d’accord assurant la sérénité actuelle dans le secteur de l’éducation.

Affoh Atcha-Dédji est l’un des hommes de confiance de Faure Gnassingbé. Ce Vice-Président région Centrale du parti UNIR a déjà indiqué que la présidentielle de 2020 ne sera qu’une formalité pour le Chef de l’Etat actuel.

Avec Togo Breabings News

Du riz blanc togolais en quantité et en qualité

Importateur du riz, le Togo veut à court et à moyen terme doper sa production locale, afin de satisfaire le besoin du marché local. Cette ambition qui épouse les objectifs du Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) est en voie de concrétisation avec un projet de l’entreprise Vabhekos.

Vabhekos veut produire du riz blanc « made in Togo » en quantité et en qualité. L’entreprise a désormais de quoi concrétiser son projet grâce à l’appui d’Orabank qui vient de lui octroyer un financement de 106 millions FCFA pour  l’installation d’une chaîne de transformation du riz paddy en riz blanc, à Kovié, environ 30 km de Lomé.

Ce projet a pour but d’apporter une valeur ajoutée au riz produit au Togo par les Togolais en le transformant et en le commercialisant sous la marque Riz La PAIX.

« Riz La Paix », selon Kossivi Ametana, promoteur de Vabhekos est disponible en long grain, en couscous et en brisure fine et conditionné dans des sacs de 1kg, 5kg et 25kg.

4935 accidents, 535 morts et 6903 blessés au Togo en 2019

Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile au Togo vient de publier le  Bilan sécuritaire du deuxième semestre 2019. Durant les six derniers mois de l’année le ministère note une baisse des accidents de circulation.

Du 1er août au 30 novembre 2019, les services techniques du ministère de la sécurité ont  enregistré 1757 accidents avec 181 morts (78 accidents causés par des motocyclistes, 60 par des voitures légères, 43 par des poids lourds) et 2420 blessés.

Des chiffres moins alarmants que ceux du premier semestre de l’année au cour duquel  l’on avait enregistré 3178 accidents qui ont engendré 354 morts et 4483 blessés.  Le total de l’année 2019 fait 4935 accidents pour 535 morts et 6903 blessés.

En 2018 le ministère a enregistré  5814 accidents avec 7951 blessés et 592 morts. Le ministre de la Sécurité précise que ces chiffres ne se limitent pas qu’à la circulation routière. Il y a aussi les braquages qui sont devenus récurrents ces dernières années dans notre pays.

 

Alerte : 6 produits pharmaceutiques rappelés du circuit de distribution au Togo

La direction de la pharmacie au Togo a ordonné il y a quelques jours,  le rappel de quelques produits pharmaceutiques du circuit légal de distribution du pays. Voici la liste des médicaments en question.

Debridat granulés

Pour le Debridat granulés pour suspension buvable en flacon, lot 3821 (date de péremption : juin 2021) et lot 3822 (date de péremption : juin 2021), et le Debridat enfant 4,8 mg/ ml, granulés pour suspension buvable en flacon, lot 3848 (date de péremption : septembre 2021), la mesure fait suite à la présence potentielle d’un élément métallique dans quelques flacons.

Largactil 25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 50 comprimés

Il a été aussi observé un défaut de scellage du conditionnement primaire de certains produits du lot 315 (date de péremption : août 2021) du produit Largactil 25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 50 comprimés, sur le territoire togolais. Cela conduit à un risque potentiel pour la santé publique.

Le Diable Coricide 11g/100g

Pour le produit Le Diable Coricide 11g/100g, solution pour application cutanée, lot AC8712 (date de péremption : juin 2021), la mesure prise par la direction de la pharmacie fait suite à la mise en évidence d’une erreur de la date de péremption, conduisant à un risque potentiel pour la santé publique.

Les produits restants sont : les APFLU poudre effervescente en sachet, boîte de 10, lots VA0028G, PN0019A, VA0039A, PN0039B, VA0069A, VA0029A, VA0028F, VA0058H, VA0018H, VA0028H, VA0038C ; et Parafizz 500 mg comprimé effervescent, boîte de 48, lot ID91266. Ici, on parle d’un défaut de scellage entrainant un gonflement des conditionnements primaires.

Prises le 4 décembre 2019, les notes d’information ajoutent que «cette disposition n’est ni une suspension de l’autorisation de mise sur le marché, ni une abrogation d’autorisation de mise sur le marché». Elles sont adressées aux centres hospitaliers publics, aux directions régionales de la santé, aux 7 grossistes-répartiteurs que compte le Togo et aux 185 officines de pharmacies privées.

« Nous venons par la présente vous informer de la décision du laboratoire Oman Zynova de procéder au rappel des lots 9BF003A, 8BF066A, 8BF067A et 8BF069A du produit Cefim sirop 100 mg, flacon de 60 ml. Motif de rappel : changement de couleur et/ou de texture de la poudre. Nous vous invitons à arrêter la distribution / dispensation de ces lots dans les meilleurs délais. En cas d’événement indésirable médicamenteux signalé / observé sur ce produit, nous vous prions de bien vouloir le signaler à la Direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires», informe le Docteur Nyansa le directeur de la pharmacie dans sa note  d’information.

Mgr Kpodzro : « je suis convaincu que le salut du peuple du Togo dépend de la candidature unique»

Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro tient vraiment à sa position « divine » qui recommande la candidature unique de l’opposition pour favoriser l’alternance politique en 2020. Il y croit fermement.

Devant les médias mardi, l’Archevêque émérite de Lomé a encore réitéré son désir de voir toute l’opposition togolaise réunir autour d’un seul candidat à la prochaine élection présidentielle prévue pour se tenir le 22 février 2020. L’homme de Dieu reste convaincu que « le salut des Togolais » épris de liberté, de justice et d’alternance politique au sommet de l’Etat « dépend de ce mystérieux candidat » unique de l’opposition.

« Quand je parle de candidature unique, je m’appuie sur cette force mystique et mystérieuse de notre Religion. J’y crois fermement. Et je suis convaincu que le salut du peuple du Togo dépend de la candidature unique », a indiqué Mgr Kpodzro.

Pour ceux qui s’empressent à connaitre le nom du « messie », le prophète de Dieu rassure qu’il ne sera pas un «ange» tombé tout droit du ciel. Le prélat octogénaire précise que cet « oiseau rare » en qui tous les Togolais doivent mettre (aveuglement) leur confiance sera déniché au sein même des Forces Vives de la Nation.

« Vous vous demandez qui sera ce candidat unique. Le moment viendra, vous saurez qui sera ce candidat unique. Ce n’est pas un ange qui tombera du ciel, le Seigneur se sert des moyens les plus imparfaits, les plus ordinaires pour réaliser son œuvre afin que l’homme ne se vante pas, que la gloire revienne à Dieu. Que moi votre évêque, je me sois impliqué pour répondre à la détresse des pauvres, des malheureux, des misérables. Je ne le fais pas de ma propre force. C’est pourquoi le candidat unique auquel j’invite toute l’opposition, tous les leaders des partis politiques et de la société civile à prendre comme fer de lance de Dieu pour sauver le pays et favoriser l’alternance, ce candidat unique sera choisi parmi vous », a souligné l’ancien président du Haut Conseil de la République.

Selon l’Archevêque émérite de Lomé, tout ce que le Seigneur Dieu Tout Puissant demande au peuple togolais qui aspire au changement, c’est d’avoir la « foi », d’avoir le courage d’accepter ce candidat unique, quels que soient sa physionomie, son passif, son aura, ses faiblesses, son charisme… L’essentiel, c’est de lui faire confiance et d’avoir la foi.

« Le Seigneur demande seulement la foi, de l’accepter. Si c’est un cabri qui est présenté, si c’est un cochon que le Seigneur nous donne, acceptez-le ! Le salut de tous les Togolais dépend de ce candidat. Moi je me mets à la place de Dieu et je vois déjà la victoire », a prophétisé Mgr Philippe Kpodzro.

Rappelons que pour soutenir ce candidat unique de l’opposition dont le nom n’est encore dévoilé, l’Archevêque a lancé une opération de collecte de fonds. Ce fonds dont la fourchette se situe entre 4 et 7 milliards de francs CFA permettra (pour une fois) de mettre en place la logistique adéquate pour gagner de façon incontestable la présidentielle de 2020, a expliqué le prélat.

Avec Icilome.com