Candidature de Faure Gnassingbé en 2020 : des manifestations donnent le la

La plupart des partis politiques ont déjà investi leurs  candidats pour présidentielle de 2020 au Togo.  Ce n’est pas encore le cas au niveau du  parti Union pour la  République (Unir). Faure Gnassingbé devrait se prononcer très prochainement, mais pour le moment, ce sont les organisations de soutien du parti qui annoncent les couleurs.

Après  le Mouvement des jeunes Unir, le mouvement des sages Unir, le mouvement des femmes du parti, la Nouvelle jeunesse pour le soutien au président Faure  (NJSPF), c’est maintenant  le Mouvement pour le soutien à Faure (MSF) de réclamer  une candidature de Faure Gnassingbé pour la présidentielle de 2020.

L’association a mobilisé ce weekend des militants et sympathisants du parti au pouvoir dans les rues de Blitta au centre du Togo.

Une décision de Faure Gnassingbé est attendue dans les prochaines semaines. Selon des indiscrétions, ce dernier se prononcera à l’ occasion d’un très prochain congrès de son parti.

Cyril Ramaphosa visite le port de Lomé et le Palais des gouverneurs   

En visite d’Etat au Togo, le président sud-africain Cyrille Ramaphosa a eu un tête à tête avec son homologue togolais. Il a ensuite visité le Port Autonome de Lomé et le Palais des gouverneurs, ancien bâtiment colonial devenu aujourd’hui un centre d’art et de culture.

A sa descente d’avion jeudi, le président sud-africain a été accueilli  par le chef de l’Etat togolais avec qui il a échangé pendant un moment et eu une séance de travail.

Hier  vendredi, deuxième jour de sa visite en terre togolaise Cyrille Ramaphosa a visité le Port Autonome de Lomé où il a pu constater la modernisation des infrastructures portuaires qui font de celle-ci l’un des plus équipés dans la sous-région.

Le chef de l’Etat sud-africain a ensuite visité le Palais des Gouverneurs avant d’achever sa première visite d’Etat au Togo.

Conseil des ministres : Voici tous les décrets relatifs à la présidentielle de 2020 

Le Conseil des ministres tenu hier jeudi a adopté 5 décrets relatifs à l’organisation de l’élection présidentielle de 2020.  De la convocation du corps électoral à la date de vote par anticipation des forces de défense en passant par la date des campagnes, découvrir ici l’ensemble des décrets adoptés.

 Le troisième décret adopté par le Conseil des ministres fixe la date du 1er tour de l’élection présidentielle de 2020 et convoque le corps électoral pour le premier tour de cette élection présidentielle.

Le code électoral prévoit en son article 79 que la date du scrutin soit fixée par décret en Conseil des ministres. Cette loi précise également que le corps électoral est convoqué par décret en Conseil des ministres sur proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce décret précise les heures d’ouverture et de clôture du scrutin. Aussi, l’article 65 de la constitution du 14 octobre 1992 dispose-t-il que « le scrutin est ouvert sur convocation du corps électoral par décret pris en Conseil des ministres 60 jours au moins et 75 jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice ». C’est donc en application des dispositions desdits articles que le présent décret fixe la date du 1er tour de l’élection présidentielle de 2020 au 22 févier 2020 et convoque le corps électoral pour la même date.

Les bureaux de vote sont ouverts de sept (7) heures à seize (16) heures en heure UTC/GMT sur toute l’étendue du territoire national et en heure locale pour les bureaux de vote dans les ambassades retenues pour le vote des Togolais vivant à l’étranger.

 

Le quatrième décret adopté par le Conseil des ministres fixe le montant du cautionnement à verser pour l’élection présidentielle de 2020. La loi n° 2012-002 du 29 mai 2012 portant code électoral dispose en son article 155 que : « les candidats sont astreints au dépôt au Trésor public d’un cautionnement dont le montant est fixé par décret en Conseil des ministres sur proposition conjointe de la CENI et du ministre chargé de l’administration territoriale ». Le présent décret fixe le montant du cautionnement pour l’élection présidentielle de 2020 à vingt millions (20 000 000) de francs CFA.

 

Le cinquième décret adopté par le Conseil des ministres porte ouverture et clôture de la campagne électorale pour le premier tour de l’élection présidentielle de 2020. Le premier tour de l’élection présidentielle de 2020 est précédé de la campagne électorale animée par les candidats à l’élection présidentielle et les partis politiques reconnus, conformément à l’article 67 de la loi portant code électoral. L’article 68 de la même loi dispose que : « la campagne électorale est déclarée ouverte quinze (15) jours francs avant la date du scrutin. Elle s’achève vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin ». C’est en application de ces dispositions que le présent décret ouvre la campagne électorale pour l’élection présidentielle le jeudi 6 février 2020 à zéro heure ; elle prend fin le jeudi 20 février 2020 à minuit.

 

Le sixième décret adopté par le Conseil des ministres porte contribution de l’Etat au financement de la campagne électorale pour les deux tours de l’élection présidentielle de 2020. La loi n° 2013-013 du 7 juin 2013 portant financement public des partis politiques et des campagnes électorales dispose à son article 1er que « L’Etat alloue une aide pour le financement des activités des partis et regroupements de partis politiques… ». L’article 10 de la même loi prévoit que « L’Etat contribue au financement des campagnes électorales des partis et regroupements de partis politiques ainsi que des candidats ou listes de candidats dans le cadre des élections législatives et présidentielles. Le montant de cette contribution est inscrit dans la loi de finances de l’année de l’élection visée. S’il n’a pas été prévu dans la loi de finances de l’exercice en cours, ce montant est fixé par décret en Conseil des ministres.». Le présent décret fixe donc le montant de la contribution de l’Etat au financement de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2020 à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA. Cette contribution de l’Etat est répartie comme suit :

– 60% du montant sont répartis à égalité entre tous les candidats ;

– 40% du montant de la contribution financée par l’Etat sont répartis proportionnellement aux suffrages obtenus entre les candidats ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés. Le montant de l’aide proposée tient compte de l’organisation de la campagne électorale pour les deux (2) tours par les candidats à l’élection présidentielle. Ce montant est fonction du nombre de candidats qui seront retenus par la Cour constitutionnelle.

 

Le septième décret adopté par le Conseil des ministres porte vote par anticipation des forces de défense et de sécurité pour l’élection présidentielle de 2020. La loi portant code électoral prévoit en son article 117 que les membres des forces de défense et de sécurité peuvent, en cas de besoin exercer leur droit de vote par anticipation. Cette mesure est prévue par le code électoral pour permettre aux forces de défense et de sécurité de garantir la sécurité des électeurs et des opérations électorales le jour du scrutin. Elle est d’autant plus pertinente au vu de l’environnement sécuritaire qui prévaut dans la sous-région.  En application du code électoral, le présent décret fixe ainsi la date du vote des forces de défense et de sécurité à soixante-douze (72) heures avant la date du scrutin général.

A l’issue des échanges et des délibérations relatifs aux questions électorales, le Président de la République a donné des instructions au Gouvernement de maintenir l’esprit d’ouverture et d’écoute avec l’ensemble des acteurs politiques et la société civile avec le souci primordial d’assurer le déroulement serein et pacifique du processus électoral et de garantir par des mesures concrètes et pratiques, la tenue d’un scrutin présidentiel libre, équitable, transparent et crédible. Le Chef de l’Etat a également exhorté les membres du Gouvernement à demeurer concentrés sur leurs mission et tâches et à garder le cap des réformes et des efforts visant à répondre aux besoins de nos concitoyens.

Présidentielle: Le premier tour le 22 février 2020

On connait désormais la date du premier tour de l’élection présidentielle 2020 au Togo. Le Conseil des ministres tenu hier jeudi a adopté un décret convoquant   le corps électoral pour le 22 février 2020 et fixe la date du premier tour de l’élection présidentielle à la même date.

 

Le 1er tour du prochain scrutin présidentiel aura lieu le 22 février 2020. Ainsi en a décidé jeudi 5 décembre le gouvernement, qui s’est réuni en conseil des ministres à Lomé sous la supervision du Chef de l’Etat.

La décision convoquant ainsi le corps électoral a été prise par décret, conformément aux dispositions qui stipulent que le scrutin se tienne « 60 jours au moins et 75 jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice ».

Les bureaux de vote seront ouverts de 7h à 16h GMT sur toute l’étendue du territoire national et en heure locale pour les bureaux de vote dans les 06 ambassades retenues pour le vote de la diaspora.

Pour rappel, début novembre, la Cour constitutionnelle avait déjà estimé que le scrutin devait se tenir entre le 19 février et le 05 mars 2020, conformément aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

6 nouveaux ambassadeurs accrédités au Togo

6 nouveaux ambassadeurs accrédités au Togo ont présenté leurs lettres de créances au président de la République togolaise, Faure Gnassingbé  ce mercredi 4 décembre, au palais de la présidence.

Les nouveaux ambassadeurs du  Gabon, du Maroc, de l’Ouganda, des Émirats Arabes Unis, de la Turquie et d’Israël ont été reçus chacun par le chef de l’Etat togolais ce 04 Décembre 2019.

« Ces nouveaux diplomates accrédités au Togo se sont félicités de l’excellente relation d’amitié et de coopération bilatérales respectives avec notre pays, et exposé au chef de l’Etat les stratégies de renforcement de ces liens », informe la présidence de la république togolaise dans une publication sur sa page Facebook.

Porté disparu il y a quelques jours, Atsou Atcha aurait donné signe de vie ce mercredi

Selon les membres de sa famille et ses proches collaborateurs, Atsou Atcha, le porte-parole de la Coordination des syndicats de l’éducation au Togo (CSET) est porté disparu depuis lundi. Mais ce mercredi, un de ses collaborateurs informe qu’il va bien et a donné signe de vie.

M. Atcha n’avait plus donné signe de vie depuis lundi, jour qu’il a quitté la maison l’aube, suite à un coup de file qu’il a reçu.

D’après Icilome.com qui dit avoir l’information auprès de la famille du syndicaliste et ses collègues,   « Atchou Atcha a quitté son domicile ce lundi 02 décembre 2019 aux environs de 4 heures du matin après un coup de fil. Et depuis, plus de ses nouvelles, et toutes tentatives de joindre ce dernier sont vaines. Les familles et proches collaborateurs s’inquiètent et lance une alerte à toute la population pour une mobilisation pouvant les aider à recueillir toutes sortes d’information qui puisse permettre de le retrouver ».

Selon les dernières nouvelles venant de l’un de ses collaborateurs, l’homme va bien. Nous attendons de plus amples informations sur où était le porte-parole du CSET et ce qui lui était arrivé.

La police met la main sur des membres du mouvement « Tigre révolution »

Le directeur général de la police et son staff ont présenté hier mardi à la presse, une vingtaine d’individus, qui auraient essayé de déstabiliser le pays par à travers une insurrection  armée déjouée il y a quelques jours à Agoè et à sokodé.

Ces individus arrêtés par la police nationale sont accusés de vouloir organiser une insurrection armée. Selon le directeur de la police nationale, le lieutenant-colonel Yaovi Okpaoul les hommes qui ont été présentés à la presse hier sont membre du mouvement dénommé « Tigre révolution ».

Les faits, tels que présentés par la police

Selon les faits tels que rapportés par le directeur de la police nationale, Le 23 novembre dernier, des compatriotes armés d’armes blanches se sont attaqués à des agents des forces de l’ordre en patrouilles et postés devant certaines administrations. L’objectif des assaillants constitués en trois groupes était selon le directeur de la police nationale de neutraliser les corps habillés, de leur retirer leurs armes et d’empêcher par tous les moyens les renforts d’intervenir.

Ils devaient également violenter les civils afin de créer la panique. Les événements qui se sont déroulés à Lomé et à Sokodé, ont connu un échec. Toutefois l’on a enregistré des blessés graves dans les rangs des forces de l’ordre. Le mouvement qui a pris ses racines à Lomé, Sokodé, Anié, Tchamba etc… avait pour ambition de réussir à déstabiliser les institutions dans la période du 23 au 26 novembre…

 

Togo-Afrique du sud : Le président Cyril Ramaphosa attendu à Lomé

Selon un article du site www.icilome.com, le  président Cyril Ramaphosa est attendu à  Lomé pour une visite de travail et d’amitié.

Selon notre confrère, le président Cyril Ramaphosa sera en tournée dans trois (3) capitales ouest-africains dont Lomé.

« Déjà ce mardi 03 décembre 2019, le chef de la nation arc-en-ciel est attendu à Conakry (Guinée) pour une visite de 48 heures, rapporte les médias locaux citant un communiqué de la Présidence guinéenne. Selon le communiqué cette visite du président Ramaphosa s’inscrit dans le « cadre du renforcement des liens d’amitié et de fraternité » entre les deux nations », écrit le site.

Notre confrère renseigne par ailleurs que «  le président Ramaphosa est également attendu dans deux autres capitales de la sous-région, notamment Lomé et Accra toujours cette semaine ».

Test du Vatican à Mgr Denis Amuzu-Dzakpah avant sa retraite

Mgr Denis Amuzu-Dzakpah, le désormais ancien archevêque de Lomé, est revenu sur les jours qui ont précédé son remplacement à la tête de l’archidiocèse de Lomé.

Dans une interview accordée à notre confrère Christian Barrigah, de Radio Maria à Lomé, Mgr Amuzu-Dzakpah a souhaité du succès à son successeur Mgr Nicodème Barrigah-Benissan et croit qu’il s’est bien préparé pour être archevêque de Lomé et qu’ils auront « à le soutenir, à être en communion profonde avec lui pour que le travail puisse continuer ».

 

Indice et test

S’agissant de la fin de son service, l’archevêque sortant a fait savoir qu’il était conscient que le Saint siège allait pouvoir à son remplacement et a déclaré « Depuis le 10 novembre, je savais que le Saint siège avait pris sa décision. En revenant de Ouaga, le Nonce m’a appelé, j’ai été le voir ».

A la question de savoir s’il connaissait le nom de son successeur avant le 23 novembre dernier, Mgr Amuzu-Dzakpah a répondu que « C’est allant à la Nonciature. Lui [Mgr Barrigah], était venu avant, j’ai appris ca là-bas ».

En parlant de l’attitude adoptée depuis qu’il a appris la nouvelle, le nouvel archevêque émérite de Lomé a précisé que « depuis ce moment, c’est l’embargo. On ne dit rien, … j’ai tout fait pour qu’on ne sache pas que le nom de mon successeur vient de quelqu’un ».

Et Mgr Mgr Amuzu-Dzakpah d’expliquer son silence par la raison que  « le Saint siège m’a fait un test pour savoir si on peut garder la langue, si on peut être discret, si j’avais dit ça a quelqu’un, ça aurait déjà fait le tour ».

 

Vie après la retraite

Admis à la retraite, le natif de Kpogamé, une localité située à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Lomé, entrevoit qu’il sera « occupé mais plus préoccupé ». Il a expliqué qu’« On ne reste sans rien faire mais on est plus préoccupé, ce qu’on à faire, on le fait plus simplement ».

Ayant fait une partie de sa vie sacerdotales au Canada et en Côte d’Ivoire, l’homme pense pouvoir retourner en vacances sur ces traces s’il a le temps pour aller saluer les amis qui y sont restés.

A propos de la nomination du nouvel archevêque de Lomé, rappelons que le Pape François a accepté, le samedi 23 novembre 2019, la renonciation au gouvernement pastoral de l’archidiocèse de Lomé présentée par Mgr Denis Amuzu-Dzakpah. En même temps, il a nommé Mgr Nicodème Barrigah-Benissan, jusqu’alors évêque d’Atakpamé, comme le nouvel archevêque de Lomé.

Source : koaci.com

Présidentielle 2020 : fin hier lundi de la révision des  listes électorales

Prévu pour prendre fin dimanche 1er décembre 2019,  la révision électorale démarrée vendredi 29 novembre 2019 dans le cadre de  l’élection présidentielle de 2020 au Togo a finalement pris fin hier lundi sur toute l’étendue du territoire.

Tout comme le vendredi, samedi et dimanche,  les CRV ont ouvert leurs portes hier mardi à 7 heures pour permettre aux citoyens en âge de voter et désireux d’établir la carte d’électeur, de le faire. Ce sont les premiers responsables de la Ceni qui ont prolongé les opérations.

«Le président de la Ceni porte à la connaissance du public et de tout le personnel électoral que les opérations d’enrôlement sont prorogées jusqu’à demain lundi 02 décembre 2019, afin de permettre à tous les citoyens qui n’auraient pas pu se faire enrôler jusque-là, de le faire », avait informé le président de la Ceni, M. Tchambakou Ayassor.