Faure Gnassingbé à Dakar pour deux événements internationaux

Le président de la République togolaise est à Dakar, la capitale du Sénégal. Faure Gnassingbé y est dans le cadre d’une conférence internationale du Fonds Mondial International et du sommet qu’organise l’Union Economique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Faure Gnassingbé participe lundi à la conférence internationale du Fonds Mondial International. Cette rencontre est organisée par la Présidence du Sénégal en collaboration avec les Nations unies et le Cercle des Économistes.

Plusieurs autres chefs d’État y prennent part ainsi que des représentants des institutions partenaires et des organisations de la société civile. Ils y aborderont en particulier la question du financement d’un développement réellement durable sous le prisme du renforcement des partenariats, notamment l’intégration régionale et l’implication du secteur privé.

Après cette réunion, Faure Gnassingbé prendra part au sommet extraordinaire de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) prévu pour mardi toujours dans la capitale sénégalaise.

Présidentielle 2020 : Des organisations de la société civile  interpellent le gouvernement

Des organisations de la société civile (OSC) sont inquiètes par rapport aux différentes tensions qui se profilent à l’horizon des élections présidentielles de 2020. Ces OSC, (6 au total) rassemblées au sein d’un consortium d’organisations  ont  invité ce lundi, les autorités gouvernementales à créer les conditions sine qua non de crédibilité et de transparence pour ce scrutin.

La sortie du groupe des 6 OSC (G6)fait suite à un conclave qu’il a tenu la semaine dernière à Lomé. Cette sortie  a donc pour objectifs d’appeler le parti au pouvoir, ceux de l’opposition à jouer chacun son rôle dans la transparence et éviter tout comportement ou toute action susceptible de créer un climat délétère pendant et après les élections présidentielles.

Bientôt, va publier un rapport quinquennal 2015-2020 qui entend présenter une analyse de la situation sociopolitique, des droits de l’Homme en termes de droits civils et politiques mais aussi  des droits économiques, sociaux et culturels au Togo. Le rapport, fait savoir le groupe d’OSC, dressera un bilan de cinq ans de la situation sociopolitique du Togo sous la présidence de Faure Gnassingbé « sans complaisance et en toute impartialité, neutralité et objectivité ».

Le G6 est composé de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT Togo), de l’Association Togolaise pour la Défense et la Promotion des Droits Humains (ATDPDH), du Groupe de Réflexion et d’Action pour le Dialogue, la Démocratie et le Développement(GRAD), de Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD), du Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) et du Conseil Episcopal Justice et Paix (CEJP-Togo) en suspension provisoire à sa demande.

Apévon trouve la candidature de Gnagnon « anachronique »

Me Dodji Apévon s’est finalement prononcé sur la candidature Dr Gnagnon, l’ancien Secrétaire à la Communication de son parti les FDR. Le président des Forces Démocratiques pour la République (FDR) a profité du bilan-anniversaire du parti pour fustiger l’attitude de son  ancien collaborateur.

« Un parti politique, c’est des règles qui le gouvernent. Un individu ne peut pas se lever contre l’option prise par le parti et dire qu’il est candidat. Non. Cette candidature de Dr Gnagnon est une candidature qui est quelque chose d’anachronique », a déclaré Me Apévon.

« C’est incompréhensible. Lorsque nous parlions d’union de l’opposition pour aller régler les problèmes qui est le nôtre, et à l’interne il y a des individus qui s’écartent de la ligne, ils ne sont plus dignes d’être dans nos rangs », a-t-il ajouté.

Dr Gnagnon n’a pas encore répondu aux affirmations de son ancien mentor.  Une réaction de sa part est en tout cas souhaitée pour situer l’opinion sur les raisons qui ont motivé sa candidature.

Razak Derman : « Le transfert des marchandises au sein du port de Lomé se fait sans difficultés douanières »

La modernisation des infrastructures n’est pas la seule innovation dont a bénéficié le Port autonome de Lomé (PAL) ces dernières années. Cette modernisation s’est accompagnée par une amélioration des prestations de services, de la manutention aux formalités douanières.

Le port Autonome de Lomé était à l’honneur vendredi dernier à la foire internationale de Lomé. Le chef de service Relations commerciales du Port autonome de Lomé, M. Razak Derman a profité de cette aubaine pour donner  des informations  sur  les différentes améliorations des services offerts aux clients au Port Autonome de Lomé.  C’était à l’occasion d’une conférence débat.

« Le bassin du PAL est délimité par deux digues qui le protègent de l’ensablement. Grâce au statut du port franc dont bénéficie le PAL, la manutention et le transfert des marchandises au sein du PAL se fait sans difficultés douanières », a-t-il expliqué.

Grâce aux innovations, ajoute Monsieur Derman, le trafic portuaire connaît une progression exponentielle qui est passée de 7,700 millions de tonnes en 2012 à plus 19 millions de tonnes en 2017, soit une augmentation de 148%.

Présidentielle 2020 : Début ce vendredi des opérations d’actualisation du fichier électoral

Aujourd’hui vendredi 29 novembre débute comme prévu les opérations d’actualisation du fichier électoral qui sera utilisé dans le cadre de l’élection présidentielle de 2020.

Hier jeudi, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a donné le coup d’envoi des opérations. Dans son discours, M. Tchambakou Ayassor a donné des informations sur le processus que ce soit au Togo ou pour les Togolais vivant à l’Etranger.

La campagne concerne les citoyens togolais des deux sexes, âgés de 18 ans révolus, jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant dans aucun des cas d’incapacité prévus par la loi ; les deux sexes qui ont l’âge de voter et qui n’ont pas pu s’inscrire sur les listes électorales en mai 2019 ; ceux qui auront 18 ans révolus, avant la clôture définitive des opérations de révision des listes électorales ; ceux en âge de voter qui ont perdu leur carte d’électeur ; les Togolais âgés de 18 ans révolus qui ont changé de domicile suite à une affectation, ceci en vue de leur transfert dans les nouveaux centres de recensement et de vote de leur résidence.

 

Les Togolais de l’Etranger

Pour ce qui est des Togolais de l’extérieur, le vote n’est possible que dans les pays où le Togo dispose d’une ambassade.  Des Commissions électorales indépendantes d’ambassade (CEIA) sont ouvertes aux Etats Unis d’Amérique (USA), en France, au Gabon, au Maroc, au Nigeria et en République Démocratique du Congo (RDC).

Pour se faire délivrer une carte d’électeur, un compatriote vivant à l’étranger doit fournir, en dehors de la carte d’identité et du passeport en cours de validé, la carte consulaire attestant qu’il réside depuis plus de six (06) mois dans le pays de sa résidence.

Faure Gnassingbé  inaugure  deux ponts au nord du Togo

Le président de la République togolaise Faure Gnassingbé a inauguré hier jeudi  deux infrastructures routières au nord du pays. Il s’agit de deux  ponts. L’un sur la rivière Kara et l’autre sur la rivière Koumongou.

La cérémonie d’inauguration des nouveaux ponts sur les rivières Kara (120m) et Koumongou (160m), s’est faite en présence de représentants du Japon, partenaire du Togo dans la réalisation de ces ouvrages. La construction de ces deux infrastructures s’inscrit dans le projet de réhabilitation de la Nationale n°17, composante stratégique du corridor logistique du Togo.

« Ces ouvrages vont améliorer sensiblement la qualité des infrastructures de transport reliant le Port autonome de Lomé aux pays de l’hinterland, avec une réduction considérable du temps de parcours et de risques. Le projet répond également à la politique de désenclavement du pays et de création des pôles de développement socioéconomique par l’interconnexion des régions, et vise en sa deuxième composante la réhabilitation des tronçons Sokodé-Bassar-Kabou-Katchamba-Sadori dans l’Oti Sud, soit une distance de 210 km », informe la présidence de la République togolaise.

Les deux ponts ont coûté au  total de vingt milliards de francs CFA. Les travaux ont été cofinancés par l’Etat togolais et le Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Inclusion des Togolais de l’Etranger : Les délégués du HCTE en formation

L’ensemble des 77 Délégués Pays devant siéger au Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) ont démarré jeudi à Lomé un forum de deux jours. La rencontre a pour but de renforcer la capacité des participants avant l’installation officielle du HCTE.

Les travaux ont été ouverts par le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur. Prof Robert Dussey a invité la diaspora togolaise à prendre parti pour le développement du Togo.

Le forum réunit l’ensemble des 77 Délégués Pays élus en septembre pour siéger au HCTE. Il est organisé par le gouvernement qui prévoit le renforcement institutionnel et managérial des  capacités des Délégués Pays.

Il sera  question notamment pendant les 2 jours d’aider les participants à mieux connaitre leurs rôles, les attributions et le statut du Délégué Pays, les relations entre les Délégués pays et les missions diplomatiques et consulaires du Togo.

Protection de l’environnement : l’ATJ2E pour fédérer les actions des  journalistes togolais

L’Association Togolaise des Journalistes Engagés pour l’Environnement (ATJ2E) a lancé officiellement ses activités hier mercredi 27 novembre. L’association veut jouer un grand rôle dans la lutte pour la préservation de l’environnement au Togo et dans le monde.

Tous les problèmes liés à l’environnement appellent à des actions urgentes. Et les médias sont appelés à jouer un grand rôle à la protection de l’environnement dans leur mission d’informer, d’éduquer, et de former. C’est dans ce contexte que l’Association Togolaise des Journalistes Engagés pour l’Environnement (ATJ2E) lancée hier par des journalistes togolais s’est constituée.

L’ATJ2E regroupe les professionnels de médias et de la communication. Ces derniers s’engagent  à jouer pleinement sa partition à la gestion durable de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique.

Elle se fixe pour objectif de préserver l’environnement, de fournir une information complète, vérifiée et objective sur les grandes questions liées à l’environnement, de former les jeunes élèves, étudiants et journalistes sur la thématique de protection de l’environnement.

 

L’association  est composée de 4 membres :

Hector NAMMANGUE,   Président de l’Association (Vert-Togo)

Gabriel BLIVI,  Secrétaire Général de l’Association ( Nouvelle Afrique.com)

Charles KOLOU,  Chargé de Communication (Focus Info)

Nicholas KOUDOHA, le Chargé d’Organisation (Planète Ecologie)

Charlie AYIH, le Trésorier (Eartartist.com)

Le parti Unir condamne l’attaque des gendarmes par des groupes d’hommes armés

Le parti Union pour la République a réagi hier mercredi par rapport aux attaques des forces de sécurités le 23 novembre 2019 à Sokodé et à Lomé.

Lors d’un point de presse hier 27 novembre, Unir a exprimé avec consternation, son indignation vis-à-vis de ces actes odieux. Le parti, au chevet des victimes, n’a pas manqué de rappeler les conditions d’une nation stable.

« Notre préoccupation est d’autant plus grande que ces actes correspondent, dans leur déroulement, à des scenarios préalablement annoncés et largement diffusés via les réseaux sociaux. Nous tenons à exprimer la solidarité de notre parti aux victimes, et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés. À leurs familles, le parti Unir adresse un message de sympathie et d’encouragement dans ces moments de dure épreuve. Le parti Unir présente ses sincères condoléances à la famille du gendarme qui a malheureusement succombé à ses blessures. À leurs frères d’armes, le parti lance un appel à la retenue et au maintien, en toutes circonstances, d’un comportement professionnel et exemplaire », a déclaré le secrétaire exécutif du parti, M. Atcholi Aklesso.

C14, de divergences en divergences à propos de 2020

A la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, les choses ne semblent pas s’améliorer. Aux problèmes qui ont conduit plusieurs formations politiques à quitter la Coalition viennent s’ajouter des  divergences par rapport à la stratégie à adopter pour l’élection présidentielle de 2020.

Deux courants en effet  traversent la coalition des 14. Le premier,  ceux qui ne veulent pas participer à un jeu gagné d’avance et le second, le camp de ceux qui s’activent, malgré tout, à y prendre part.

Il y a quelques jours, Me Paul Dodji Apévon, président des Forces Démocratiques pour la République (FDR), un parti membre de la coalition, indiquait sur une radio privée de la place que le regroupement n’aura pas de candidat.

« A la C14, il n’y aura pas de candidat. Je dis bien, il n’y aura pas de candidat à la C14. Au sein de la C14, nous avons décidé de ne présenter aucun candidat à la présidentielle de 2020 », s’époumonait-il à préciser. Par contre, les membres de ce regroupements sont prêts, ajoute-t-il, à soutenir « le meilleur candidat déclaré de l’opposition ».

Entre-temps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Les lignes ont bougé. La C14 fait volte-face. Après avoir œuvré en coulisse en vain pour « une candidature unique de l’opposition », elle compte finalement participer à ce scrutin. Kafui Brigitte Adjamagbo-Johnson, sa Coordinatrice, a d’abord demandé aux Togolais d’aller se faire inscrire massivement sur la liste électorale (la révision de la liste électorale débute le 29 novembre pour durer trois jours). Elle a ensuite annoncé, dans des propos rapportés, que le moment viendra pour qu’un candidat émerge de leur rang. « Le processus est en cours et si Dieu le veut, on pourra désigner ce candidat…Nous devons le faire parce que nous n’avons pas le choix », a-t-elle renchéri.