Nécrologie : le nouveau maire de la commune Est-Mono 1 Tossima Katelewena est décédé ce matin

La Préfecture de l’Est-Mono est en deuil. Tossima Katelewena, nouvellement élu maire de la commune Est-Mono 1, sous la bannière du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), n’est plus.

Le nouveau maire de la commune Est-Mono 1 est mort ce vendredi 18 octobre, suite à une courte maladie avant d’avoir entamé son mandat, apprend-on d’une source proche de la famille.

La triste nouvelle est tombée dans la matinée peu après la disparition de l’ex receveur de l’enregistrement à l’Office togolais des recettes (OTR).

Elu maire au mois d’aout dernier, Tossima Katelewena a assisté à la cérémonie solennelle de passation de service mercredi 16 octobre 2019. Ceux qui étaient présents à cette rencontre l’ont donc vu pour la dernière fois vivant.

Source : www.icilome.com

Droits de l’enfant : l’UNICEF salue les efforts du président Faure Gnassingbé

Le chef de l’État, Faure Gnassingbé s’est entretenu, jeudi 17 octobre dernier, avec le Représentant-résident du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au Togo, M. Isselmou Boukhary, en fin de mission.

Après ses cinq années passées au pays de Faure, M. Isselmou Boukhary se réjouit de sa mission sur la protection et le développement de l’enfant. Il se félicite également des efforts du gouvernement togolais en matière d’éducation, de la santé et de la nutrition des enfants.

« J’ai eu le privilège de travailler avec le gouvernement togolais, les partenaires et les populations. Des progrès ont été accomplis pour le droit des enfants au Togo. Nous avons des résultats très positifs dans les domaines de la réduction de la mortalité et de l’éducation des enfants », a-t-il dit.

Hélas, « Il existe des défis, mais les progrès sont là. Je suis très optimiste par rapport aux engagements qui seront faits dans ces domaines », rassure-t-il.

Source : l-frii.com

Présidentielle 2020 : l’ANC à la recherche de son candidat ?

L’Alliance nationale pour le Changement (ANC) est en congrès à partir de ce vendredi jusqu’à demain samedi. Ce congrès auquel prennent part plusieurs représentants de partis politiques de l’opposition, permettra surement  au parti de choisir son candidat pour l’élection présidentielle  que le Togo s’apprête à organiser en 2020.

Plusieurs partis politiques de l’opposition se sont faits représentés à ce congrès de deux jours qui se tient actuellement  dans l’enceinte de l’Eglise Evangélique Presbytérienne de Nyékonakpoé à Lomé.

L’on note en effet, la présence de la Coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition et présidente de la CDPA, Mme Kafui Adjamagbo-Johnson, du président du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio et du président de l’Union des démocrates socialistes du Togo (UDS-Togo), Antoine Folly. Les acteurs de la société civile sont également de la partie.

Pour ce qui est du choix du candidat qui devra défendre les couleurs de l’ANC à la  prochaine élection présidentielle, il n’y aura pas vraiment de surprises. A en croire plusieurs analystes, Jean Pierre Fabre devrait pouvoir passer facilement. S’il venait à être choisi  par son parti, il rejoindra alors Gamessu Kpodar, Gerry Taam du NET et Aubin Thon de Nouvelle Vision qui se sont déjà déclarés candidats.

La CPI s’intéresse au Togo

La cours pénale internationale (CPI) s’intéresse au Togo. Le président de la haute cour internationale de justice, le juge Oboe Osuji a fait une demande spéciale au président ghanéen Nana Akuffo-Addo, concernant le Togo.

 

Le président de la CPI était ce 15 octobre dernier à Accra où il  a participé à une conférence publique en présence du Président de la République du Ghana et s’est entretenu avec d’autres hauts responsables du gouvernement. Le Président Eboe-Osuji a profité de cette occasion pour remercier le Ghana de son ferme soutien à la CPI et pour souligner la valeur multiforme de la Cour pour l’humanité.

 

Le juge Chile Oboe Osuji, a  également exhorté le  président ghanéen Nana Akufo Addo à aider la CPI à convaincre les République du Togo et de la Guinée Bissau  de ratifier le statut de Rome.

 

« J’aimerais saisir cette occasion pour lancer un appel au président Akuffo Ado pour qu’il nous aide à encourager les pays comme la Guinée Bissau et le Togo à franchir cette étape pour l’intérêt de l’humanité, comme l’ont fait tous les autres pays de la CEDEAO », a déclaré juge Chile Oboo Osuji.

 

Le président Eboe-Osuji a en outre souligné la valeur de la CPI pour le développement économique et humain, étant donné que le Statut de la Cour criminalise les comportements qui favorisent ou sont inhérents aux conflits armés et leurs effets destructeurs sur la société.

 

En sa qualité d’invité spécial, le Président de la République du Ghana, S.E. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a déclaré que malgré les controverses entourant le fonctionnement de la CPI, il y avait « peu de doute que l’émergence de la Cour a comblé… un vide significatif et important dans l’architecture globale de la responsabilité pour le mal à l’échelle de masse ».   Il a souligné qu’il était « impératif que la portée de la Cour soit universelle », et a assuré que « le Ghana reste attaché à ses obligations en vertu du Statut de Rome et du travail de la CPI ».

Décentralisation : des bras de fer entre pouvoir et opposition en perspective

Comme on pouvait s’y attendre, des points de divergences entre les Maires et le gouvernement commencent déjà à pointer du nez. Ceci  depuis l’adoption en Conseil des ministres du projet de création du district autonome du grand Lomé. Ce district qui sera dirigé par un gouverneur et dont dépendront plusieurs mairies de Lomé est très mal vu par des élus de l’opposition qui menacent déjà.

L’ANC, le parti de Jean pierre Fabre est le premier parti politique à se prononcer officiellement sur la création du district de Lomé. Le maire de la commune de golfe 4 qui est le président du parti ne s’est pas encore prononcé sur ce sujet, mais c’est son porte-parole qui s’en est chargé. Selon Eric Dupuy qui a été reçu ce jeudi sur la radio Nana Fm, ce district autonome du Grand Lomé est une « imposture et une insulte ». « On vide le pouvoir des maires de Lomé au profit d’un gouverneur. Les maires n’ont plus de pouvoir », a-t-il déclaré. Le porte-parole de l’ANC ne s’est pas seulement contenté de dénoncé la création de ce district. Il a également promis un bras de fer entre son président et le pouvoir.

« L’ANC n’a aucune intention de se laisser faire. Jean-Pierre Fabre est un démocrate convaincu. Il n’acceptera pas diriger une commune et de se faire imposer les désidératas d’un gouverneur nommé et soumis au chef de l’État », a-t-il promis.

Satchivi enfin libre

L’activiste et acteur de la société civile a été libéré ce mercredi 16 octobre 2019 par grâce présidentielle.

Satchivi est enfin libre. Le leader du mouvement en aucun cas vient d’être libéré. Les photos de sa libération ont fait le tour des réseaux sociaux.

Dans la foulée, un communiqué de la présidence de la République togolaise annonce la nouvelle. « Le Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé a accordé ce jour 16 Octobre 2019 la grâce présidentielle à M. Foly Satchivi conformément à l’article 73 de la constitution togolaise qui stipule « Le Président de la République exerce le droit de grâce après avis du Conseil supérieur de la magistrature. », lit-on dans ce communiqué qui précise plus loin que Foly Satchivi a vu sa peine être réduite à 28 mois d’emprisonnement dont 6 avec sursis lors d’un procès en appel tenu le 10 Octobre 2019.

Foly Satchivi a été arrêté le 22 août 2018. Il avait été jugé et condamné par le Tribunal de Première Instance de Lomé à 36 mois de prison dont 12 avec sursis.

L’Université de Lomé : la rentrée académique 2019-2020 prévue au 21 octobre 2019 est reportée au 18 novembre

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le président de l’Université de Lomé Dodzi Kokoroko, a porté à la connaissance de la communauté  estudiantin que, la rentré académique 2019 2020, initialement prévu pour le lundi 21 octobre 2019, est repoussé au lundi 18 novembre prochain.

La rentrée académique à l’Université de Lomé est reportée  pour le 18 novembre 2019. Aucune justification des autorités universitaires sur ce report n’a été signalée.

La source de cette information précise par ailleurs que, la date limite des inscriptions définitive dans tous les grades fixée au vendredi 29 novembre 2019 reste inchangée.

Pour l’histoire,  l’Université de Lomé est le premier temple du savoir au Togo, elle est créée le 14 septembre 1970. Chaque année, elle enregistre plusieurs milliers de nouveaux étudiants togolais et étranger.

Togo : Brigitte JOHNSON de la C14 met en garde le pouvoir de Lomé contre ses dérives liberticides

La coalition C14, s’élève contre les dérives liberticides du pouvoir de Lomé, celle  d’empêcher systématiquement les activités des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile, même les activités qui se déroulent dans des espaces clos. Des « dérives liberticides » contre lesquelles s’élève la C14.

Ci-dessous le communiqué de la C14 singé par  Brigitte Kafui ADJAMAGBO-JOHNSON dont la copie est parvenu à notre rédaction.

POUR LES CITOYENS, SE REUNIR EST UN DROIT CONSTITUTIONNEL
Alors
HALTE A LA DERIVE TOTALITAIRE !

Les populations togolaises observent avec indignation à une pratique récurrente et moyenâgeuse du régime RPT/UNIR qui s’emploie à empêcher systématiquement les activités ordinaires et en des lieux souvent clos, des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile.

En effet le régime, par l’entremise des forces de sécurité, entrave tout rassemblement de citoyens et de militants des partis de l’opposition à coup de gaz lacrymogène et de destruction de matériels même dans l’enceinte de sièges des partis politiques et des associations, occasionnant des blessés.

C’est ainsi que ce samedi 12 octobre encore, la réunion hebdomadaire du PNP a été dispersée comme l’a été celle du mouvement NUBUEKE qui s’apprêtait à célébrer le 05 octobre dans l’enceinte de la maison de la santé.

Cette posture du pouvoir togolais procède d’une dérive non seulement totalitaire, mais aussi contraire à la constitution et aux lois de la République, notamment la charte des partis politiques.

La C14 s’élève vigoureusement contre de telles pratiques rétrogrades et iniques car laissant seuls le parti au pouvoir et les associations qui lui sont affiliées mener leurs activités sans entraves.

La C14 demande au pouvoir togolais de retrouver le sens de la raison et de laisser les partis politiques et les organisations de la société mener librement leurs activités.

La C14 demande à la communauté internationale d’user de son influence pour permettre au peuple togolais de jouir de sa liberté de se réunir et de manifester, liberté consacrée par la constitution togolaise.

La C14 met en garde le pouvoir togolais contre ces dérives et le tient responsable des conséquences désastreuses que cette pratique peut engendrer contre la paix civile.

Fait à Lomé, le 14 Octobre 2019
Pour la C14
La Coordinatrice

Brigitte Kafui ADJAMAGBO-JOHNSON

Mairie de Golfe4 : Fabre prend fonction et promet une meilleure vie aux populations

L’ex chef de file de l’opposition togolaise désormais maire de la commune de Golfe 4 a pris fonction hier mardi.

Jean Pierre Fabre, même s’il a conscience de la petite marge de manœuvre dont il dispose, depuis la création  du District Autonome du grand Lomé, promet une vie meilleure aux populations de la commune dont il est le maire.

«Il va falloir reprendre tout. La construction des écoles, des routes, des caniveaux  les marchés, etc…  Il faut en résumé faire en sorte que la population vive mieux dans un environnement saint.  Pour moi c’est l’essentiel », a-t-il déclaré.

« Il n’y a jamais eu d’élection locale dans un cadre multipartite…Je suis maire de golfe 4, je suis né dans la commune et  j’ai vu que la commune se dégrade depuis des années sous le regard indifférent des autorités. Il va y avoir une différence», peut-on également retenir sur la sortie de Jean Pierre Fabre.

 

Les cours débutent finalement le 18 novembre à l’Université de Lomé

Les étudiants devront encore attendre un peu. La rentrée universitaire ne tient plus comme prévue le 21 octobre prochain. C’est finalement le 18 novembre 2019, selon un communiqué de la présidence de l’Université de Lomé.

Dodzi Kokoroko, pdt de l’Université de Lomé

Selon une note publiée par le président de l’Université de Lomé qui ne donne aucune information sur les raisons qui motivent le report du début des cours, les inscriptions se poursuivent et prennent fin le vendredi 29 novembre 2019.

Une information qui passe mal au niveau des nouveaux bacheliers qui vont devoir attendre encore un peu pour commencer les cours. Pour ce qui est des raisons du report, plusieurs sources parlent de « raisons techniques ».

D’autres parlent  des travaux de  réhabilitation et de construction d’amphithéâtres, notamment l’amphi 1500 places.