La BAD accorde un prêt de 73,27 millions d’euro à la Guinée équatoriale

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, vendredi 26 septembre 2025, l’octroi d’un prêt de 73,27 millions d’euros à la Guinée équatoriale pour mettre en œuvre la première phase du Projet de renforcement du capital humain en appui à l’inclusion économique et sociale (PARCH 1). 

 

Le projet vise à améliorer la qualité et l’offre de formation afin d’accroître l’accès à l’emploi des jeunes filles et garçons équato-guinéens pour une croissance portée par le secteur privé. Il inclut la création de deux instituts polytechniques provinciaux modernes et modulables, axés sur des secteurs clés comme l’agriculture, la pêche, les travaux publics, le tourisme et le numérique, avec une forte implication du secteur privé, dans les provinces du Bioko Sur (chef-lieu Luba) et de Welé Nzas (chef-lieu Mongomo).

D’une durée de cinq ans (2025-2030), le projet est structuré autour de trois composantes : l’amélioration de l’offre et de la qualité de formation professionnelle en lien avec les chaines de valeur des secteurs à fort potentiel de croissance ; la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes par l’amélioration de l’écosystème entrepreneurial pour une meilleure inclusion économique, sociale et territoriale ; et la gestion du projet et le développement des partenariats. Selon un communiqué de la Banque africaine de développement, la mise en œuvre réussie du PARCH 1 permettra d’aboutir à la création de 4 500 emplois pour les jeunes et les femmes, au lancement de 500 entreprises, majoritairement gérées par des jeunes et des femmes. Et quelque 1 935 jeunes et femmes seront formés et insérés dans le marché du travail.

Le projet financé par la Banque africaine de développement aura un impact sur la jeunesse, le développement économique et social du pays, plus particulièrement dans les provinces concernées où le chômage, le sous-emploi et l’emploi informel constituent des défis majeurs.  Il faut rappeler qu’en Guinée équatoriale, le taux de chômage des jeunes en Guinée équatoriale atteint 23,5 %, notamment plus élevé chez les femmes (26,7 %), principalement en raison de l’inadéquation entre l’offre de formation et les besoins du marché du travail.

Présent au WACAmarketplace, le Togo y cherche des solutions à ses problèmes d’érosion côtière

La rencontre internationale  « WACAmarketplace », organisée dans le cadre du  Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), financé par le groupe de la Banque mondiale s’est ouverte aujourd’hui à Abidjan. Le Togo y est représenté par une délégation  d’officiels.

La délégation togolaise  présente  à cette rencontre, deux projets de résilience côtière, pour un cout total de d’environ 114 millions de dollars. Selon Tchannibi Bakatime, coordonnateur du programme WACA au Togo, et présentateur des projets togolais  il s’agit des projets relatifs à la « lutte contre l’érosion » et à « la lutte contre les pollutions. le premier projet porte sur la bande côtière Gbodjome-Agbodrafo (pour un cout d’environ 37,9 millions $), et le second sur la zone du grand marché de Lomé (à hauteur de 76 millions $).

Le « WACAmarketplace » est une rencontre dont l’objectif est  de permettre aux 6 pays côtiers d’Afrique de l’Ouest bénéficiaires du WACA ( Sénégal,  Mauritanie, Sao Tome, Côte d’Ivoire, Bénin et Togo ), de présenter leurs projets de résilience côtière à des partenaires techniques financiers, et des potentiels bailleurs, en vue de se faire appuyer.

Lomé : la Société Financière Internationale ouvre officiellement ses bureaux au Togo ce jeudi

Comme annoncé en juillet dernier à l’occasion de la visite au Togo de son vice-président pour l’Afrique et le Moyen-Orient, Sergio Pimenta, la Société Financière Internationale ouvrira ses bureaux au Togo.

Ce sera ce 31 octobre prochain à Lomé, lors d’une cérémonie que présideront le Premier ministre Komi Selom Klassou et Sergio Pimenta, et regroupant de hautes autorités togolaises, des représentants du secteur privé et des partenaires techniques et financiers.

Cette ouverture va ainsi matérialiser l’ambition de la branche du Groupe de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, « d’avoir une présence sur place et un contact plus étroit avec les entreprises locales, et d’aider les autorités à atteindre leurs objectifs », ainsi que l’avait déclaré en juillet Sergio Pimenta.

Rappelons que la SFI est présente au Togo à travers un portefeuille de projets de plus de 330 millions $, représentant des investissements dans des secteurs comme l’énergie, les marchés financiers, la logistique et la santé. L’institution conseille par ailleurs le gouvernement dans l’amélioration de l’environnement des affaires.

Source : RepubliqueTogolaise.com

 

Le gouvernement veut doter le Togo d’une nouvelle politique minière.

Un atelier de concertation débuté hier jeudi 23 mai aboutira à la validation d’un nouveau cadre devant régir ce secteur minier.

C’est le ministre des Mines et de l’Énergie lui-même qui a ouvert hier les travaux de cette rencontre de deux jours à l’issue de laquelle un projet de politique minière sera validé par les participants.

Le document de la nouvelle politique minière a été élaboré avec le soutien de la Banque mondiale et s’inscrit dans le cadre du projet de développement et de gouvernance minière. Il met l’accent sur la meilleure gouvernance, le renforcement de l’exploitation et de la transformation et l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines.

Togo : Faure Gnassingbé étend à Timbou les transferts monétaires à 61 000 ménages

Le chef de l’État Faure Gnassingbé a procédé ce mardi 24 avril dernier à Timbou, à l’extension du mécanisme des transferts monétaires à 61 000 ménages sur le tout le territoire national.

C’était lors d’une cérémonie officielle à laquelle a notamment pris part Hawa Cissé Wagué, la représentante-résidente du Groupe de la Banque Mondiale au Togo.

A partir de ce mercredi, ces 61 000 ménages issus de 585 villages des 209 cantons les plus pauvres, bénéficieront d’une subvention trimestrielle de 15 000 FCFA pendant deux ans, destinée à assurer leurs besoins, nutritionnels, sanitaires, scolaires et pouvant permettre de démarrer des activités génératrices de revenus. Initiative qui s’inscrit dans l’axe 3 du PND qui porte sur le développement social et les mécanismes d’inclusion des populations.

Par ailleurs, l’opération, dont le démarrage marque le début des festivités du 59ème anniversaire de l’indépendance du Togo, est une sous-composante du projet « Filets sociaux et services de base (FSB) », dont la phase opérationnelle a commencé depuis décembre 2018.

Signalons que, le financement annuel dédié à ce jour aux transferts monétaires, s’élève à 4,32 milliards FCFA dont 03 milliards FCFA par la Banque Mondiale.