Guinée équatoriale : députés, sénateurs auront désormais un mandat de 7 ans

Le Parlement national a adopté la loi portant prorogation du mandat des Sénateurs, députés et Conseillers municipaux.

 

En Guinée équatoriale, les articles 56.1, 80, 84.1 et 84.2 de la Loi fondamentale ont été modifiés afin de prolonger le mandat des députés, sénateurs et conseillers à sept ans, alignant ainsi leur durée sur celle du mandat présidentiel. En effet, ces articles 56.1, 80, 84.1 et 84.2 stipulaient que les députés, sénateurs et conseillers sont élus pour un mandat de 5 ans.

Selon les informations, cette  modification s’explique par la situation économique actuelle de la Guinée équatoriale et dans le cadre du plan National de réforme économique. Apprend-on.

Rappelons que, cette réforme a été approuvée par le Parlement national et sanctionnée par le président de la République Obiang Nguema Mbasogo. Ladite réforme  entrera en vigueur dès sa publication officielle.

 

 

Togo : « c’est le gouvernement qui appelle le corps électoral et fixe les dates, selon les règles en vigueur » (Tchambakou Ayassor)

Le patron de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Ayassor a précisé lundi 6 mai dernier que, les dates annoncées il y a quelques semaines dans le cadre de la mise en œuvre du processus électoral, ne sont que des propositions faites à l’endroit du gouvernement.

« Nous avons soumis au gouvernement un certain nombre de propositions et de dates pour la tenue, à la fois de la révision et du scrutin », a rappelé le président. Et de poursuivre : « J’insiste pour dire que c’est le gouvernement qui appelle le corps électoral, qui fixe les dates de révision ou de recensement et la date du scrutin selon les règles en vigueur ».

Signalons tout de même que, le Code électoral dans son article 52, stipule que  « les dates d’ouverture et de clôture de la période d’établissement des listes électorales sont fixées par décret en Conseil des ministres sur proposition de la Ceni ». Il en va de même pour la date du scrutin et la convocation du corps électoral, mentionnées respectivement dans les articles 79 et 80.

Pour rappel, les élections locales avaient été annoncées pour le 30 juin prochain et la révision des listes, du 16 au 18 mai. 1527 conseillers municipaux devront être élus à l’issue des consultations.

Source : RepubliqueTogolaise.com