Guinée équatoriale : discours du président Obiang Nguema à l’occasion de la 57ème fête de l’indépendance

Vous trouverez ci-dessous l’intégralité du discours du Président Obiang Nguema Mbasogo à l’occasion de la fête de l’indépendance qui a eu lieu dimanche 12 octobre 2025.

 

Chers compatriotes,

En cette journée d’une profonde signification historique, j’ai l’honneur de partager avec tout le peuple de Guinée équatoriale la fierté et l’euphorie débordantes qui nous enivrent à l’occasion du cinquante-septième anniversaire de notre indépendance nationale, le 12 octobre 1968, qui fut la fin de la domination étrangère et le début d’un serment solennel que nous avons fait avec notre nation la Guinée équatoriale.

Il y a 57 ans, les habitants de ce pays ont non seulement conquis la liberté, mais ils ont assumé de manière irrévocable une immense responsabilité envers leur destin. À l’époque, nos compatriotes se sont engagés à forger l’avenir de notre nation. Ce pacte nous le renouvelons tous les jours 12 octobre.

En tant que frères et sœurs, nous devons être fiers de cette liberté, qui est l’héritage le plus précieux que nous ayons et réaffirmer la souveraineté inaliénable du peuple de Guinée équatoriale.

Je profite donc de cette occasion pour saluer chaleureusement le peuple de Guinée équatoriale et le féliciter pour cette victoire historique, en espérant que tous nos compatriotes, tant ceux qui sont sur le sol que ceux de la diaspora, le célébreront avec l’euphorie et la solennité qu’il mérite.

Défendre l’indépendance nationale, c’est reconnaître notre capacité à maintenir l’unité nationale et la solidarité de la Patrie, à travers le travail collectif et la préservation de la paix, de l’unité et de la justice.

Chers compatriotes,

Je ne peux continuer ce message sans faire un exercice de mémoire sur l’époque où notre peuple a vécu sous le manteau colonial, alors que certains intérêts insistent pour la colonisation en la qualifiant d’acte de civilisation; cependant, pour nous cette période a été la plus cruelle et humiliante de notre histoire.

Le colonisateur a changé notre identité culturelle et nos modes de vie, à la fois exploité et enrichi de nos ressources et de la sueur du front de nos pères et grands-parents, nous a condamnés à un état de misère et d’inculture permanente, dans la seule intention de germer le retard, le sous-développement et la destruction du tissu social de notre peuple.

Le combat des pères de l’indépendance n’est pas encore terminé. Pour nous, cela doit constituer une guerre intelligente pour que le souvenir de cette souffrance devienne la force qui nous pousse à être des citoyens conscients, qui apprécient le sang versé pour atteindre cette souveraineté.

Cette lutte intelligente nécessite une nation qui défende et maintient les principes et les valeurs de la liberté conquise.

Chers compatriotes,

Il est impératif que tout le monde, et surtout la jeunesse, ne tombe pas dans l’oubli des motivations de cette lutte pour la conquête de notre indépendance et de la liberté qui ne nous a pas été offerte.

Malheureusement, lorsque nous observons aujourd’hui au-delà de nos frontières, la scène politique et sociale est douloureuse, avec les affrontements de guerre, le terrorisme, les rébellions et le manque d’unité et de compréhension entre les enfants d’une même nation, ce qui détruit les idéaux du panafricanisme de nos luttes.

En effet, nous ne devons pas oublier les motivations de cette lutte, qui a été la recherche de la liberté, de la paix, de la justice et de la souveraineté économique; cela risque de perdre tout ce qui a été la lutte de nos libérateurs. Nous ne pouvons pas nous laisser convaincre par les tromperies prêchées par ceux qui, par des discours et des faux messages, cherchent à reprendre le contrôle et à configurer à leur guise les nations africaines.

Cette menace nous interpelle à regarder les convulsions qui frappent le continent, en extrait un message vital. La défense de notre liberté et de notre souveraineté est incompatible avec le désordre et la perte des principes et valeurs de la souveraineté et de la stabilité de nos nations.

Chers compatriotes,

Sans aucun doute, nous pouvons affirmer que la jouissance de la paix est l’acquis le plus important de la République de Guinée équatoriale, car notre nation est érigée comme l’une des nations les plus pacifiques du monde.

Cette tranquillité que nous respirons aujourd’hui n’est pas accidentelle; elle est le fruit du travail constant de notre gouvernement qui a misé sur la stabilité politique et le consensus national.

C’est pourquoi les jeunes doivent être fiers de la date du 12 octobre car c’est le jour qui les identifie comme de véritables Équato-guinéens, vivant en paix et en liberté.

C’est pourquoi je vous invite à regarder au-delà des actes commémoratifs, au-delà de la joie de la liberté, au-delà des dommages d’autrui de la colonisation; c’est pourquoi nous devons aussi analyser les faux pas et les déviations commises à n’importe quelle étape de notre histoire. La liberté n’était pas la fin du chemin, mais une ouverture aux succès qui nous attendent dans le présent et dans le futur.

Cependant, nous devons être honnêtes et nous poser la question : avons-nous honoré le serment national d’indépendance ? J’ai peur que certains l’aient oublié lorsque nous les voyons commettre des actes de corruption idéologique lorsqu’ils s’alignent sur nos détracteurs pour entraver le progrès et la paix de cette nation.

Chers compatriotes,

Mes chers compatriotes, nous sommes un petit pays, donc il n’y a pas de place dans notre géographie l’égoïsme et les pratiques antipatriotes.

Si la prospérité a atteint la vie du citoyen, elle a le devoir et l’obligation d’être une source de progrès et non un mur qui entrave notre progrès.

Les progrès de la Guinée équatoriale ne se mesurent pas aux millions qu’un citoyen chérit ou dépense, mais aux actions qu’il mène en faveur du peuple et qui reflètent l’engagement pris il y a 57 ans.

Chers jeunes de Guinée équatoriale;

Vous êtes les propulseurs de notre destin, les garants de l’histoire et de la paix que nous vous laissons en héritage. Mon message pour vous est clair. Vous devez être meilleurs que vos prédécesseurs à tous égards, car prendre les rênes d’un pays n’est pas une tâche facile. La défense de notre paix et de notre stabilité exige que l’unité nationale, l’état de droit, la coexistence pacifique et démocratique soit assumée de manière responsable.

Ainsi, je vous conseille de détourner vos esprits des tentations de la corruption idéologique, du sabotage et du conformisme. Aucune nation ne survit si ses enfants ne marchent pas ensemble sous le même drapeau. L’indépendance que nous commémorons aujourd’hui serait inutile si nous ne parvenons pas à préserver l’unité nationale, la paix et la stabilité dans le cadre du même projet de développement national.

Eh bien, vous devez être fiers de servir cette nation avec des buts et des convictions ; la paix et la liberté ne sont pas négociables.

Chers compatriotes,

En ces 57 ans que nous célébrons en tant que nation indépendante, nous devons contempler notre parcours avec une profonde gratitude, sans oublier de rendre un hommage solennel aux Fils et Filles qui ont répondu avec détermination à l’appel du destin en 1968 et 1979 pour les victoires de l’indépendance et du coup d’État de Liberté.

Des dates mémorables, que nous sommes debout depuis plus de cinq décennies sur les piliers fondateurs de l’unité nationale, de la paix et de la justice, parce que notre parcours politique a toujours été défini par notre devise nationale « Unité, paix et justice ».

Chers compatriotes,

Dans un monde de plus en plus troublé, les Équato-guinéens doivent montrer que la véritable force de notre peuple réside dans sa capacité à vivre ensemble, à dialoguer et à rejeter fermement la violence et l’usage des armes. Notre outil politique est et sera toujours la paix.

Depuis sa création, le gouvernement actuel a misé sur la paix qui est un investissement plus rentable. Sans la coexistence pacifique, notre développement n’aurait pas été possible. Ce n’est qu’avec notre vision pacifique que nous avons jeté les fondations qui nous permettent de rêver et de construire notre projet commun pour une Guinée meilleure.

Compatriotes équato-guinéens ;

Je voudrais terminer en vous rappelant de ne pas vous écarter du chemin tracé il y a 57 ans à la date historique du 12 octobre 1968, car entre vos mains, il y a de ne pas briser ou détruire ce que nous avons accompli avec tant de désir et d’efforts.

Nous réaffirmons que la Guinée équatoriale est une nation consciente et responsable, souveraine et pacifique qui ne se pliera pas aux désirs exogènes de nos détracteurs.

VIVE LA FÊTE DU 12 OCTOBRE !

LA RÉPUBLIQUE DE GUINÉE ÉQUATORIALE HAUT !

La Guinée équatoriale fête ses 57 ans d’indépendance le 12 octobre

Les festivités auront lieu dimanche 12 octobre 2025, à la Paz City Djibloho.

 

A l’occasion du 57ème anniversaire de la Guinée équatoriale, plusieurs festivités seront organisées. Notamment un défilé militaire et populaire et bien  d’autres activités. En effet, pour cette commémoration le gouvernement équato-guinéen a récemment réitéré sa demande de réforme du Conseil de sécurité de l’ONU.  En septembre dernier, le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue a exprimé cette demande à l’Assemblée générale de l’ONU, représentant le président S.E. Obiang Nguema Mbasogo et démontrant que la Guinée équatoriale est déjà une nation forte et capable d’exiger des changements qui influencent véritablement le destin et la force de notre continent.

C’est pourquoi le vice-président a déclaré que, sans cette réforme, l’ONU continuerait à être considérée comme un organisme limité à ses membres fondateurs et a remis en question sa capacité à relever les défis actuels. Au cours de son intervention, le représentant de la Guinée équatoriale a plaidé pour une gouvernance internationale plus inclusive, démocratique et efficace, mettant en garde contre la perte de pertinence de l’ONU en l’absence de changements structurels.

Il a également souligné l’importance de la coopération internationale pour relever les défis mondiaux et l’interdépendance entre paix, développement et droits de l’homme. Apprend-on sur la page de Prensa de PDGE. Rappelons que la Guinée équatoriale a accédé à son indépendance le 12 octobre 1968.

« Les leçons de l’histoire politique du Togo doivent interpeller tout un chacun pour bâtir une meilleure nation » Anani Emmanuel Akolly

A l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance du Togo, la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP) se réjouit de célébrer en union avec le peuple togolais cette soixantième année de devoir de mémoire qui témoigne de l’impératif de l’unité pour construire notre nation.

« Aux valeureux hommes et femmes qui par leur bravoure ont conquis cette accession à la souveraineté la CPP leur adresse ses profonds respects et chaleureuses reconnaissances. Ce jour symbole du cérémonial de l’unité nationale interpelle notre conscience collective en vue du respect des valeurs citoyennes basiques qui fondent l’État Togolais » lit-on dans un communiqué de ce parti politique publié ce 28 avril 2020, signé par son président, Anani Emmanuel Akoly.

Pour la formation créée par l’ancien Premier ministre Edem KODJO, décédé récemment, ces valeurs ne sont autres que « l’unité nationale, la consolidation de la paix, l’amour de la Patrie et l’égalité des chances dans la conduite des affaires de la nation ».

Confiante en l’engagement collectif de chaque togolaise et de chaque togolais à faire du TOGO un pays réconcilié et prospère, la CPP renouvelle sa constante recommandation, mieux encore ses exigences récurrentes de négociations, de discussions et de concertation.

Elle lance à nouveau, un fort appel au gouvernement, aux partis politiques, à la société civile, aux associations et aux divers regroupements, à se retrouver ensemble pour « des recherches de solutions de sortie définitive de crises dans un esprit de dépassement des querelles de chapelles et de clivages, pour donner à notre chère nation, une inévitable et évidente occasion du vivre ensemble ». Car pour la CPP, « les leçons tirées de notre histoire politique faite de turbulences et de violences, interpellent les acteurs et décideurs à inscrire notre destin commun dans une ère nouvelle de solutions courageuses et audacieuses qui permettent de relever le défi de bâtir un Togo solidaire et réconcilié, fait de paix, de dignité et de vision clairvoyante pour construire un bien- être inclusif, seule condition ultime pour le salut de tous ».

Avec Le Nouveau Reporter

Covid-19 : Pour la fête de l’indépendance, Faure Gnassingbé exhorte ses compatriotes au strict respect des règles de prévention

Le Coronavirus n’épargne aucune nation du monde. Le Togo a recensé à ce jour près de 98 cas testés positifs au Coronavirus, une soixantaine cas guéris et une trentaine encore actifs.

Dans un message publié sur son compte Twitter lundi 27 avril 2020, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a dressé le bilan des mesures prises par son gouvernement pour la riposte contre cette maladie.

« Nous avons assez tôt appréhendé ce mal et mis en place un comité de crise que je préside personnellement et qui se réunit régulièrement pour analyser l’évolution de la situation et envisager les mesures idoines. Dès le premier cas confirmé au Togo, nous avons généralisé plusieurs mesures de prévention et des restrictions pour limiter la propagation du coronavirus dans notre pays », écrit-il avant d’exhorter ses concitoyens installés partout sur le territoire national au respect strict des règles édictées par le gouvernement, jour après jour.

« Je nous exhorte à adopter les gestes barrières tels que conseillés par l’OMS : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, ou avec du gel hydroalcoolique, éviter les contacts physiques au maximum, tousser dans le coude. En cas de besoin d’assistance ou d’informations crédibles, composez le 111. Votre appel vers ce numéro sera gratuit.  », indique le Président de la République.

Le Chef de l’Etat inique en outre avoir sollicité la disponibilité permanente du personnel médical en vue d’une intervention améliorée des services de santé et d’une prise en charge optimale des victimes.

Il profite de cette occasion pour rendre un hommage mérité au personnel médical pour son « courage, le sens du devoir sacrificiel et du patriotisme ».

« Nous restons fermement résolus dans la mobilisation des énergies et des ressources afin de venir à bout de ce mal pernicieux. En ces moments pénibles pour la communauté internationale, pour nous tous, je reste toutefois convaincu que dans la discipline, le civisme et avec l’ingéniosité de notre peuple, nous réussirons à combattre efficacement cette épidémie », conclut-il.

Avec Afreepress