Bolloré Logistics Adhère À L’association “shipper Coalition For A low Carbon Maritime Transport”

Bolloré Logistics annonce avoir rejoint en juillet dernier l’association « Shipper Coalition for a low carbon
maritime transport ». Composée de chargeurs, cette association a pour but d’encourager le déploiement
industriel de technologies de propulsion alternatives, notamment la propulsion vélique1 .En devenant membre de cette association, Bolloré Logistics apporte son soutien aux solutions faisant appel à la propulsion vélique qui permettent de réduire drastiquement les émissions de CO2. L’entreprise affiche également sa volonté d’élargir sa gamme de services après le lancement en 2021 de SEA alternative2 pour promouvoir une supply chain durable.« Bolloré Logistics est un acteur majeur du transport maritime mondial. À ce titre, il est essentiel que nous jouions un rôle actif dans la décarbonisation du transport du fret maritime.

En effet, il représente actuellement 3 % du total des émissions de gaz à effet de serre en 2020 dans le monde et devrait vraisemblablement atteindre 10 % en 2050. En prenant part à cette association, nous voulons être proactifs et nous inscrire à long terme dans cette voie. » souligne Irwin Lefebvre, Directeur des achats de fret maritime chez Bolloré Logistics.

En février 2022, l’association a lancé un appel d’offres visant à déployer des solutions de porteconteneurs à propulsion vélique majoritaire dès 2024 sur des liaisons transatlantiques entre l’Europe et l’Amérique du Nord afin de diviser par deux les émissions de CO2 par rapport à un transport conventionnel. Engagé depuis plusieurs années en faveur de l’environnement, Bolloré Logistics a lancé en 2018 son programme RSE « Powering Sustainable Logistics » avec l’objectif sur le plan environnemental de réduire d’ici 2030 de 30 % ses émissions de CO2 du scope 3 générées par des opérations de transport, par rapport à 2019. L’entreprise souhaite contribuer à réduire les émissions de gaz à effets de serre liées à ses activités et accompagner ses clients vers la neutralité carbone de leur chaîne d’approvisionnement.

À propos de Bolloré Logistics Bolloré Logistics est un acteur global de la supply chain et figure parmi les dix premiers groupes mondiaux de transport et de logistique, avec un réseau intégré de 603 agences dans 111 pays. En plaçant le client au cœur de sa stratégie, Bolloré Logistics s’engage à concevoir des solutions novatrices, robustes et agiles. Grâce à une gestion fiable de toute la supply chain, l’entreprise a développé une capacité de résilience lui permettant de maîtriser les risques en sécurisant des plans de1 Force aérodynamique exercée par le vent sur une voile.2 Offre destinée à réduire les émissions CO2 du transport maritime grâce à l’utilisation de carburants alternatifs tels que le GNL(Gaz Naturel Liquéfié), le biogaz ou encore le Biofioul. 

Plus d’informations ici : https://www.bollore-transportlogistics.com/medias/communiques-de-presse/bollore-logistics-lance-son-offreseaalternative#:~:text=Bollor%C3%A9%20Logistics%20annonce%20le%20lancement,biogaz%20ou%20encore%20le%20Biofioul.

transport au moyen d’options alternatives et de pérenniser ses actions dans une démarche d’amélioration continue tout en agissant en tant qu’acteur éthique et responsable. 

www.bollore-logistics.comContacts presse : Cindy Patan, 

Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & LogisticsT +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.comAdeline Durand, 

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Football: Walid Regragui sélectionneur l’équipe nationale du Maroc

L’ancien international marocain Walid Regragui a été nommé sélectionneur de l’équipe nationale de football. L’ancien coach du Wydad de Casablanca a été présenté ce mercredi lors d’une conférence de presse organisée, en ce moment, au complexe Mohammed VI de football. L’accord entre l’ancien coach du Wydad et la FRMF porte sur un contrat de quatre ans, jusqu’en 2026.Le technicien de 46 ans succède ainsi à Vahid Halilhodzic remercié, jeudi 11 août, « en raison des divergences de points de vue entre la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et l’entraineur de l’Equipe Nationale «A», M. Vahid Halilhodzic au sujet de la préparation idoine des Lions de l’Atlas pour la phase finale de la 22ème édition de la Coupe du Monde Qatar 2022», avait expliqué la FRMF.

Walid Regragui sera secondé par les deux ex-internationaux Gharib Amzine et Rachid Benmahmoud.

Pour rappel, les Lions de l’Atlas ont moins de trois mois pour préparer le Mondial (20 novembre-18 décembre). L’équipe marocaine démarrera son périple, le 23 novembre à 13 heures, face à la Croatie à l’Al Rayyan Stadium, avant de défier la Belgique, le 27 à 22 heures au Stade Al Bayt, et pour conclure, le Canada, le 1er décembre à 18 heures, au stade d’Al Rayyan.

Le premier du groupe F défiera le deuxième du groupe E, et le deuxième affrontera le premier de ce même groupe. Il est constitué de l’Espagne, de l’Allemagne, du Japon et du Costa Rica.

Rwanda : un ancien ministre jugé pour corruption

Les audiences du procès démarrent le 16 septembre 2022.L’ancien ministre d’Etat rwandais chargé de la Culture, Edouard Bamporiki est poursuivi pour corruption. Il sera jugé à partir du 16 septembre. M. Bamporiki a été suspendu du gouvernement le 5 mai dernier et placé en résidence surveillée pour son implication présumée dans des affaires de corruption.

« L’audience est fixée au 16 septembre au tribunal intermédiaire de Nyarugenge. Il est soupçonné d’avoir commis le crime de sollicitation et de réception d’un avantage illégal (corruption) », a déclaré, mercredi 31 août, Harrison Mutabazi, porte-parole du ministère rwandais de la Justice.

Le Bureau d’enquête du Rwanda (RIB, sigle anglais) avait préféré inculper Bamporiki pour avoir sollicité, accepté ou offert un avantage illégal, un crime prévu et puni par l’article 04 de la loi sur la lutte contre la corruption dans le pays d’Afrique de l’Est.

L’article mentionné prévoit que toute personne qui sollicite, accepte ou reçoit, par quel que moyen que ce soit, un avantage illégal pour elle-même ou pour une autre personne, ou accepte une promesse afin de rendre ou d’omettre un service dans le cadre de son mandat, ou utilise sa position pour rendre ou omettre un service, commet une infraction.

En ce qui concerne les mesures punitives, la loi stipule qu’en cas de condamnation, il est passible d’une peine d’emprisonnement de plus de cinq ans mais de sept ans au maximum, assortie d’une amende de trois à cinq fois la valeur de l’avantage illégal sollicité et reçu.

En dehors de sa carrière politique, Bamporiki est un cinéaste. « Long Coat » est l’un de ses films les plus célèbres. Il y raconte l’histoire d’un survivant du génocide de 1994 et celle du fils d’un auteur de crime.

La République de Cabo Verde ouvre un consulat général à Dakhla

La République de Cabo Verde a ouvert, mercredi, un consulat général à Dakhla, marquant ainsi son soutien ferme à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à l’intégrité territoriale du Royaume.La cérémonie d’inauguration a été présidée par le ministre capverdien des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale, Rui Alberto De Figueiredo Soares et son homologue marocain, Nasser Bourita, en présence de nombreux élus et de consuls accrédités à Dakhla.

Ainsi, le nombre des consulats ouverts dans les provinces du Sud a été porté à 27 (15 à Dakhla et 12 à Laâyoune).

A rappeler que la République de Cabo Verde a ouvert mardi son ambassade à Rabat.

Maroc: Tenue imminente d’une réunion ministérielle des pays ayant ouvert des consulats dans les provinces du Sud

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a annoncé, mercredi à Dakhla, la tenue imminente d’une réunion ministérielle des pays qui ont ouvert des consulats dans les provinces du sud du Royaume. »Nous allons œuvrer durant les prochains mois pour la tenue d’une réunion, que ce soit à Laâyoune ou à Dakhla, en présence tous les pays ayant ouvert des consulats dans les provinces du sud, pour confirmer cette dynamique et créer une plus grande coordination entre ces Etats », a indiqué M. Bourita lors d’un point de presse conjoint avec son homologue capverdien, Rui Alberto De Figueiredo Soares, tenu à l’issue de l’inauguration à Dakhla d’un consulat général de la République de Cabo Verde.

Cette initiative, a ajouté le ministre, s’inscrit dans le cadre du processus de renforcement de la dynamique d’ouverture des consulats, selon l’évolution positive que connaît la question de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le fait qu' »environ 40% des Etats africains ont ouvert des consulats à Laâyoune et à Dakhla », reflète l’orientation générale au sein du continent africain à soutenir l’intégrité territoriale du Maroc et ses droits légitimes sur cette partie de son territoire, a-t-il relevé.

BOLLORÉ TRANSPORT & LOGISTICS organise un convoi de 30 camions entre casablanca et Bamako

Du 8 mars au 25 juillet 2022, les filiales de Bolloré Transport & Logistics Maroc, Mauritanie et Mali ont mis en commun leurs expertises pour organiser un convoi de 30 camions de Casablanca au Maroc à Bamako au Mali. Cette opération de transport routier intra-africain, organisée pour le compte d’un groupe industriel dans le secteur des boissons, a été réalisée en moins de quinze jours sur une distance couvrant près de 3 800 kilomètres.Arrivés par bateau au port Casablanca, les camions ont ensuite été acheminés jusqu’au site du client à Sénou dans la banlieue de Bamako, après avoir transité par la Mauritanie. Les équipes de Bolloré Transport & Logistics ont notamment pris en charge le dédouanement du fret, le transport terrestre entre les trois pays traversés et géré les formalités de passage aux frontières tout en veillant à garantir la sécurité du convoi tout le long du trajet.

« L’opération s’est déroulée avec succès. Nous tenons à remercier sincèrement Bolloré Transport &Logistics pour le formidable travail de collaboration qui a permis l’accomplissement de cette mission dans les meilleures conditions », a déclaré Idrissa Doumbia, Directeur adjoint des Approvisionnements& transit de la brasserie.

Acteur majeur du transport et de la logistique, Bolloré Transport & Logistics possède une connaissance pointue du continent africain lui permettant de mieux appréhender les défis logistiques et d’assurer le transport de bout en bout des marchandises qui lui sont confiées depuis le point d’enlèvement jusque dans les zones les plus isolées via des corridors sécurisés.

« Notre expertise logistique et notre maîtrise de l’environnement ont permis de mettre en place toute la logistique nécessaire pour permettre la pleine réussite de cette opération. Nous sommes heureux d’avoir été sélectionnés pour prendre part à ce projet et de la confiance qui nous a été témoignée. Nos équipes ont fait un excellent travail de préparation et de coordination pour gérer l’intégralité du convoi et satisfaire notre client », a indiqué Mohamed Diop, Directeur Régional Afrique Atlantique de Bolloré Transport & Logistics.

À propos de Bolloré Transport & Logistics: Bolloré Transport & Logistics est un acteur majeur du transport international et de la logistique avec 35.000 collaborateurs dans 109 pays. Acteur mondial de la gestion de la supply chain, l’entreprise conçoit et déploie des solutions sur-mesure à forte valeur ajoutée. Implantée sur les principaux hubs portuaires et aéroportuaires du monde, Bolloré Transport & Logistics propose à ses clients un service de proximité, une parfaite connaissance des marchés et une maîtrise des opérations de bout en bout.

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Contact presse : Cindy Patan, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & LogisticsT +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com

Côte d’Ivoire: «irrégularités» lors de l’arrestation de Pulchérie Gbalet (avocats)

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) – Le Collectif des avocats de la militante des droits de l’Homme dénonce des procédures d’« irrégularités » lors de son arrestation et plaide pour la libération de cette figure de la société civile ivoirienne.Me Éric Saki, l’un des membres de son Conseil évoque un « défaut de convocation préalable » avant que Mme Pulchérie Gbalet, Présidente du Conseil d’administration de l’organisation Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) ne soit arrêtée, le 22 août 2022, à la préfecture de police d’Abidjan.

Il a déclaré mercredi, face à la presse, à Abidjan, qu’« en sa qualité de défenseur des droits de l’Homme, il y a une formalité préalable à observer, qui n’a pas été respectée ». En outre, avant de chercher à l’auditionner, on devrait lui notifier son droit de se faire assister par un avocat.   

Mme Pulchérie Gbalet s’est rendue au Mali, le 27 août 2022. De retour de son voyage, en Côte d’Ivoire, elle s’est prononcée dans une vidéo, postée sur les réseaux sociaux, sur  l’affaire des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali.   

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, a dans un communiqué indiqué qu’elle a « rencontré certaines personnalités et à son retour en Côte d’Ivoire, le 03 août 2022, elle a été interrogée par les agents enquêteurs sur les motifs de son voyage ».  

Il lui est reproché « des manœuvres de nature à jeter du discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l’ordre public, et de diffuser des nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population », mentionne le communiqué.     

Selon le procureur, ces faits sont d’une « gravité qui tombe sous le coup des articles 155 ; 179 et 183 du Code pénal et sous les chefs d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire ».  

Me Roselyne Aka-Serikpa a soutenu que « Mme Pulchérie Edith Gbalet ne sort pas de ses activités de société civile (en se prononçant sur cette affaire), mais lutte pour le bien-être de la population, parce que c’est ça qui est son créneau, son réel cheval de bataille ».  

« C’est pour ça qu’elle n’existe, nous souhaitons et nous demandons qu’elle soit libérée des geôles de la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan), car là n’est pas sa place; sa place c’est d’être auprès des populations pour leur apporter son réconfort et sa compassion », a-t-elle dit.   

« Nous demandons, franchement, en tant qu’avocats et militants des droits de l’Homme que nos autorités aient un regard favorable sur les actions qu’elle a pu mener et qu’on ne puisse pas l’assaillir, la comprimer et l’étouffer », a-t-elle poursuivi.

Interpellée, la militante des droits de l’Homme, Pulchérie Gbalet, a été « déférée à mon parquet et une information judiciaire a été ouverte à son encontre et suit son court », a expliqué le procureur de la République, Richard Adou.

Constitués officiellement, « contrairement à la procédure d’enquête préliminaire où il y a eu énormément d’irrégularités », les avocats de la défense, selon Mme Eric Saki, entendent participer à son audition devant le juge en charge du 10e Cabinet d’instruction.   

Namibie : décès de touristes allemands dans un crash d’avion

Quatre touristes allemands sont décédés dans le crash de leur avion en Namibie, a appris APA mercredi.Une famille allemande et son pilote sud-africain sont morts mardi dans l’accident de leur avion, qui s’est écrasé au décollage sur l’île fluviale d’Impalila, dans le nord-est de la Namibie, ont indiqué les autorités locales.

« Il y avait quatre occupants plus un pilote et tous sont morts sur le coup », a indiqué l’inspecteur Elifas Kuwinga dans un communiqué.

L’île se trouve dans la réserve de Kavango-Zambezi, un site écologique unique qui s’étend aussi en Angola, au Botswana, en Namibie, en Zambie et au Zimbabwe.

« Le CV de Doumbouya ne m’a jamais été soumis » (Alpha Condé)

L’ex-président a exprimé ses remords d’avoir mis à la tête des Forces spéciales le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, qui l’a renversé du pouvoir.L’heure des regrets pour Alpha Condé, qui est en voyage médical en Turquie depuis mai dernier. Dans un échange rapporté par François Soudan de Jeune Afrique, l’ex-chef d’Etat guinéen, y fait quelques confidences sur le choix porté sur celui qui l’a renversé le 5 septembre 2021, le colonel Mamady Doumbouya, jusque-là commandant des Forces spéciales.

« Le CV de Doumbouya ne m’a jamais été soumis, si j’avais su que c’était un ancien légionnaire français, je ne l’aurais jamais choisi », a ainsi confié le professeur Alpha Condé à son interlocuteur.

Alpha Condé confie n’avoir pas nommé le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya à la tête de cette unité spéciale, censée être déployée à la frontière avec le Mali pour protéger la Guinée des infiltrations d’éléments jihadistes.

Elle serait, à en croire Alpha Condé, les manœuvres venues d’un « groupe de pression » composé de son Premier ministre de l’époque, Kassory Fofana, du ministre de la Défense, Mohamed Diané, de son conseiller spécial Tibou Kamara et du général Namory Traoré.

Il y a presque un an, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a pris le pouvoir par la force en Guinée-Conakry. Cet officier de l’armée guinéenne de 41 ans, nommé commandant du Groupement des forces spéciales de l’armée guinéenne en 2018, faisait partie de la Légion étrangère française où il a évolué jusqu’au grade de caporal-chef.

Les Guinéens ont découvert cet homme à l’allure imposante la même année, à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance du pays au stade du 28 septembre situé à Conakry, la capitale.

Franc CFA : la Cemac réfléchit sur une réforme différente de la Cedeao

Les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se réunissent depuis mardi dans la capitale gabonaise pour évoquer la « consolidation des acquis » et les « perspectives » de l’organisation.La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a choisi Libreville pour abriter la première édition de ses états généraux. Quinze ans après la mise en œuvre du programme de réformes institutionnelles, les responsables de l’organisation souhaitent évaluer cette expérience. « À travers l’initiative des états généraux, la communauté veut tirer les enseignements reçus des 15 années d’expérience de mise en œuvre des réformes institutionnelles d’une part, et optimiser son système institutionnel face aux défis majeurs qui l’interpelle désormais d’autre part », expliquent les organisateurs.

En plaçant l’événement sous le thème « consolidation des acquis et perspectives », ils indiquent clairement qu’ils n’excluent pas un changement de politique monétaire comme c’est le cas dans certaines régions du continent. Ils ne comptent toutefois pas adopter la même démarche que leurs collègues ouest-africains, précise le président de la Commission de la Cemac, le Gabonais Daniel Ona Ondo.

« Cette réforme est en cours, mais nous avons un mandat de confidentialité. (…) C’est une volonté de chefs d’État. Les gens, contrairement à ce qu’on entend ici et là, croient que les chefs d’États ne s’intéressent pas à la réforme. Mais c’est absolument faux. Nous avons eu mandat, la commission de la Cemac et la Banque centrale ont fait des conclusions aux chefs d’État sur la conduite à donner à l’évolution de franc CFA », a-t-il indiqué, s’empressant de préciser qu’une éventuelle réforme du franc CFA de l’Afrique centrale ne serait « pas un copier-coller ».

« Naturellement, les gens voient ce qui se passe actuellement en Afrique de l’Ouest avec l’Eco. De vous à moi, cela n’a pas beaucoup avancé en Afrique de l’Ouest. La seule avancée en Afrique de l’Ouest, c’est qu’ils ne déposent plus leurs réserves aux comptes d’opérations. La France leur a remis leurs réserves », a noté l’ancien Premier ministre gabonais.

En Afrique de l’Ouest, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) réunit huit pays qui partagent le franc CFA. Avec les sept autres pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), un accord a été trouvé avec la France depuis près de trois ans pour un changement de nom du franc CFA vers l’Éco. Mais la mise en œuvre des réformes tarde depuis lors face au scepticisme de pays anglophones, tels que le Nigeria, craignant la mainmise de la France dans cette monnaie, selon certains observateurs.

De son côté, la Cemac, qui souhaite fusionner également avec la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), veut apprendre de cette leçon pour partir sur de bonnes bases. « La réforme est en cours. Nous réfléchissons. Nous avons déjà fait des propositions aux chefs d’État, raconte le président de la Commission de la Cemac. Nous attendons la prochaine réunion du conseil des chefs d’États pour pouvoir leur donner les résultats de nos consultations », a dit optimiste Daniel Ona Ondo.