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Côte d’Ivoire:le Conseil national des droits de l’homme obtient le statut A au niveau mondial

Le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) de Côte d'Ivoire a été accrédité au statut A de l'Alliance mondiale…

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de Côte d’Ivoire a été accrédité au statut A de l’Alliance mondiale des institutions nationales pour la protection des droits de l’homme ( GANHRI), rapporte une note d’information transmise lundi à APA.Cette accréditation, rendue publique ce lundi à Genève ( Suisse) par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a été délivrée par le Sous-Comité en charge de l’évaluation des Institutions nationales des droits de l’homme (INDHs) relativement à sa conformité « aux Principes de Paris », normes internationalement admises pour la création et le fonctionnement d’une INDH. 

 « Désormais notre pays pourra prendre la parole lors des sessions du Conseil des Droits de l’Homme, et particulièrement lors des évaluations de la Côte d’Ivoire par les instances internationales », souligne la note. Par ailleurs, ce nouveau statut du CNDH qui renforce la confiance entre elles et les populations, lui permet également d’occuper des postes au sein du bureau du Comité international de coordination ou de tout autre sous-comité créé par ce bureau.  

« En outre, la Côte d’Ivoire, à travers le CNDH, pourra prendre part aux affaires internationales et régionales et aux réunions des institutions nationales, en tant que membre votant », ajoute le texte.  

Après l’obtention du statut B en mai 2016, c’est-à-dire une institution partiellement conforme aux principes de Paris, l’obtention du statut A était l’un des principaux objectifs du CNDH. L’obtention du statut A par le CNDH hisse la Côte d’Ivoire au niveau des INDHs de la sous-région du même statut que sont celles du Ghana, du Niger, du Nigeria, du Libéria et de la Sierra Leone et du Togo.

 Plusieurs aspects analysés par le Sous-Comité d’accréditation ont favorisé le passage du CNDH du statut B au statut A. Il s’agit entre autres de la conformité du dispositif institutionnel et législatif du CNDH ainsi que la qualité de ses travaux : à savoir la qualité de ses  rapports, le traitement des saisines des populations, ses relations avec le gouvernement, le parlement et toutes autres entités publiques et privées et la surveillance des lieux privatifs de libertés.