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Covid-19: des organisations féminines pour un cessez-le-feu au Sahel

Les mouvements armés opérant au Sahel doivent déclarer un cessez-le-feu pendant cette période de pandémie de Covid-19, a plaidé ce…

Les mouvements armés opérant au Sahel doivent déclarer un cessez-le-feu pendant cette période de pandémie de Covid-19, a plaidé ce jeudi à Dakar, un collectif d’organisations féminines de la société civile de l’Afrique de l’Ouest.« Nous, organisations et plateforme régionales féminines de la société civile en Afrique de l’Ouest et au Sahel, lançons un cri du cœur et demandons aux mouvements armés de déclarer un cessez-le-feu pendant cette période de la pandémie, d’arrêter les attaques et de s’engager sur la voie de dialogue et de solutions pacifiques », écrit le collectif dans une déclaration dont APA a obtenu copie.

Ledit collectif est composé, entre autres,  du Réseau Paix et Sécurité pour les femmes de l’espace CEDEAO (REPSFECO), la Plateforme des femmes du G5 Sahel (PF-G5S), le Réseau ouest-africain des jeunes femmes leaders (ROAJELF), le Réseau des femmes du fleuve Mano (REFMAP) Femmes Africa solidarité (FAS), Partners West Africa-Sénégal (PWA) et le Forum des femmes de l’espace Sénégal-Gambie-Guinée Bissau.

Ces organisations demandent également « une cessation immédiate et sans condition de ces violences et actes terroristes et le respect du cessez-le-feu pendant cette période de pandémie et à mettre la vie, la santé et le bien-être des populations au centre des priorités ».

« Nous demandons aux Etats de renforcer les mesures sécuritaires pour la protection des civils, d’éviter toutes violations des Droits de l’Homme et d’accorder une attention particulière aux femmes, aux jeunes et aux enfants qui constituent les cibles les plus vulnérables », poursuivent-elles.

Ce faisant, elles invitent « toutes les parties prenantes à engager des discussions sur tous les problèmes et revendications en vue d’établir un climat de paix, de confiance et de stabilité ». A l’Union Africaine, à la Cedeao et au G5 Sahel, il est demandé d’ «appuyer les initiatives endogènes de médiation pour atteindre l’objectif de +faire taire les armes+ sur l’ensemble de la région du Sahel ».