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Economie et hausse des prix au menu des quotidiens marocains

La situation de l'économie nationale et les enjeux des subventions accordées aux professionnels du transport sont les principaux sujets traités…

La situation de l’économie nationale et les enjeux des subventions accordées aux professionnels du transport sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui évoque la situation économique nationale, écrit que 2022 était censée être l’année de la reprise économique tous azimuts avec des perspectives de croissance variant entre 3 et 6%, mais cette perception paraît « bien loin » aujourd’hui, étant donné que les dernières prévisions de croissance de la Banque centrale ont vu les projections d’inflation passer de 1,8% à 4,7% en l’espace de 3 mois, tandis que les prévisions de croissance ont fondu de 2,9% à 0,7%.

L’exercice en cours s’annonce donc périlleux et dépend de l’évolution de la situation en Ukraine comme des précipitations, estime le journal.

Plus que de soutenir la croissance, l’objectif principal du Royaume pour cet exercice sera de “sauvegarder sa souveraineté” et “éviter de se retrouver dans les griffes du FMI et autres bailleurs de fonds internationaux”, estime-t-il.

Pour +l’Economiste+, le scénario idyllique d’une reprise forte se ralentit et fait place à de “très fortes inquiétudes”.

La preuve est que les entreprises, “prises à la gorge”, voient leurs coûts “exploser” avec la flambée des matières premières et les ménages n’arrivent plus à “remplir un panier criblé de trous”, une situation qui donne des “insomnies” à “un Etat qui se démène tant bien que mal et qui doit composer dans l’urgence”, constate-t-il.

Aujourd’hui, il faudra maintenir cette obligation de vigilance sur toutes les politiques menées, car il en va des enjeux et des équilibres pour la stabilité financière et économique, préconise-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde les enjeux des subventions annoncées par le gouvernement en faveur des professionnels du transport, écrit que par cette démarche, le gouvernement a clairement fait son choix entre l’urgence sociale et les impératifs, non moins importants, des équilibres budgétaires.

L’annonce, il y a quelques mois devant les élus, de l’État social n’était pas un slogan, mais bien une réalité qui “se confirme” de jour en jour, soutient la publication car ce faisant, explique-t-il, l’aide apportée au secteur du transport est en réalité, et de manière indirecte, une aide au pouvoir d’achat du citoyen lambda qui, sans elle, serait confronté à des augmentations de prix des produits et des prestations.

Mais, pour que ce dispositif remplisse pleinement son “objectif social” de digue contre la hausse des prix, les professionnels du transport devraient “remplir eux aussi et pleinement leur part du contrat” en s’assurant de la “bonne” allocation de l’aide publique et en veillant à ce que ses effets ne soient pas “vite dilués”, recommande-t-il.