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Economie et politique dominent la Une des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les défis de l'économie nationale, l'importance du process de concertations entre gouvernement et partenaires sociaux, les feux de forêt et…

Les défis de l’économie nationale, l’importance du process de concertations entre gouvernement et partenaires sociaux, les feux de forêt et les cryptomonnaies sont les principaux sujets commentés par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.Ainsi, +Challenge+ écrit que le dernier conseil des ministres est venu à point nommé pour démontrer que le Maroc ne remet pas aux calendes grecques les réformes structurelles enclenchées, pour se consacrer à la gestion des effets de la crise, même si ceux-ci sont très prégnants.

Ce conseil des ministres constitue un fait de communication majeur, poursuit l’hebdomadaire, soulignant que les effets de la crise sont là et l’ensemble de la population les ressent.

L’Exécutif a besoin du doigté pour naviguer entre toutes ces contraintes, estime-t-il, notant que “c’est le lot de tous les décideurs en ce moment, les moins fébriles réussiront”.

+La Vie Éco+ écrit que l’Exécutif est visiblement décidé à faire de la concertation un mode opératoire, rappelant qu’au lendemain de sa prise de fonction, le ministre de l’éducation nationale avait réservé les premiers rendez-vous de son agenda aux représentants des syndicats au sein de son département.

Plus encore, et en marge du contenu de l’accord conclu, le 1er Mai, entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs, une feuille de route fut pour la première fois établie pour que le process de concertations avec les partenaires sociaux soit véritablement institutionnalisé, fait savoir le journal, soutenant qu’un agenda de rencontres préétabli a été mis en place et qu’un cadre formel a été matérialisé par une autre première de l’histoire du Maroc, à savoir l’année sociale qui s’étendra désormais du 1er mai au 30 avril.

Le projet de loi-cadre sur la santé est cette méga réforme, décisive, profonde, qui ne saurait être menée à bon port sans une concertation réelle et sincère avec toutes les parties prenantes, ajoute-t-il, relevant que l’adhésion de toutes et tous est la seule voie viable vers la réussite d’un tel chantier.

Sur un autre registre, +Finance News Hebdo+ écrit que sous la chaleur des flammes et des braises, les incendies qui se sont déclarés dans le Nord ont détruit environ 9.200 hectares de couvert forestier, notant que la cause de ces incendies sont la bêtise humaine et le “fameux” changement climatique

Le Maroc traverse cette année une sécheresse qui s’est traduite par une importante baisse des ressources hydriques, lesquelles ont diminué de 85% en raison des faibles précipitations et de la baisse du volume des chutes de neige, explique l’hebdomadaire, notant que les fortes chaleurs enregistrées actuellement entraînent dès lors le dessèchement des herbes qui deviennent particulièrement inflammables.

“D’où la nécessité pour le Maroc d’anticiper et de commencer à muscler ses moyens d’intervention”, préconise-t-elle, appelant, à cet effet, à faire face à la récurrence des sécheresses.

+Le Matin+ rapporte que la Banque centrale va bientôt mettre en place un projet de loi réglementant l’usage des cryptomonnaies au Maroc, avec un système d’agrément et de licence pour permettre à ces plateformes d’offrir leurs services aux consommateurs. C’est ce qu’a révélé Adil Zbir, responsable de la surveillance des infrastructures de marchés financiers et des systèmes de paiement à la Banque Centrale, le jeudi 21 juillet 2022, à Marrakech, lors du Sommet d’affaires Afrique-USA.

“Ce projet de loi a pour objectif de réguler les plateformes d’échange des crypto assets, à l’image de ce qui se fait en France à titre d’exemple. Aujourd’hui, il est nécessaire de créer un système d’agrément et de licence pour permettre à ces plateformes d’offrir leurs services aux consommateurs marocains. Il s’agit d’une démarche de régulation qui permettra à ces plateformes d’exister en toute sécurité. Cette réglementation contrera également les risques de blanchiment d’argent et de financement terroriste qui sont des sujets qui nous préoccupent”, a précisé Adil Zbir, lors du panel dédié à l’intégration des systèmes de paiement organisé dans le cadre du sommet.