La République de Guinée équatoriale a donné sa parole pour la ratification du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE). Cette décision a été annoncée hier par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Simeón Oyono Esono Angué, au cours d’une audience qu’il a eue avec le secrétaire exécutif dudit traité, Roberto Floyd, en visite dans le pays.
« La Guinée équatoriale va ratifier le protocole non pas tant parce qu’il s’agit d’une exigence internationale, mais parce qu’elle est pleinement convaincue que le monde serait beaucoup plus pacifique sans armes nucléaires ou armes de destruction massive, car ce n’est qu’ainsi que les crises qui sévissent actuellement soient évités à la planète », a déclaré le chef de la diplomatie équato-guinéenne.
Par conséquent, l’élaboration d’un cadre conceptuel qui accompagne le traité pour son transfert imminent aux niveaux supérieurs de l’exécutif et d’autres institutions législatives de l’État a été proposée. Oyono Esono Angué, avant de définir le texte en question comme un « engagement pour la défense de la paix et de la sécurité internationales, l’a également considéré comme « crucial », puisqu’il signifiera selon lui « un nouveau cadre de coopération » entre son gouvernement et l’ONU , en particulier dans les domaines liés au désarmement mondial.
« Nous sommes conscients des dégâts causés par les armes nucléaires. Pour cette raison, notre gouvernement a décidé de créer le Prix UNESCO des sciences de la vie, dont la septième édition aura lieu l’année prochaine sur les terres équato-guinéennes ».
Pour sa part, Roberto Floyd n’a pas caché son émotion face à la décision du gouvernement de Malabo de revalider le texte, qui avec celui de Santo Tomé étaient les deux pays centrafricains unis qui n’avaient pas confirmé à ce jour leur ratification, mettant sur le présenter les avantages de sa ratification.
Sur le point de célébrer le 26e anniversaire de sa signature en septembre prochain, qui aura lieu à New York, le CTBT, avec des bureaux dans la ville autrichienne de Vienne, a été approuvé par la résolution 50/245 de l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 septembre, 1996 ; étant ouvert à la signature de tous les États le 24 septembre de la même année. Elle établit dans son article premier que « chaque État partie s’engage à ne procéder à aucune explosion expérimentale d’armes nucléaires ou à toute autre explosion nucléaire et à interdire et prévenir toute explosion nucléaire de cette nature en tout lieu soumis à sa juridiction ou à son contrôle ; acceptant en outre de ne provoquer ni d’encourager aucune explosion expérimentale d’armes nucléaires ou toute autre explosion nucléaire.
Source: Ahora Eg