› Politique

Malabo : le vice-président plaide pour le droit des travailleurs à des conditions de travail équitables

Le vice-président de la République a  rencontré mardi 12 juillet 2022, les employeurs et les représentants de plus de 300 anciens salariés mécontents des  entreprises opérant dans le pays.

 

 

SE Nguema Obiang Mangue a été médiateur à la table de négociation entre les représentants de plus de 300 anciens employés de différentes entreprises qui opèrent dans le pays avec leurs employeurs, pour faire face à leurs insatisfactions dans la procédure des règlements, contrats et autres droits collectés dans le droit du travail équato-guinéen. Ce mardi, le groupe s’est assis à la table de dialogue, au Palais du peuple de Malabo, pour aplanir les aspérités entre les deux partis.

Le vice-président a mis sur la table son expérience de médiateur dans ces affaires, étant donné qu’à d’autres occasions et avec la participation du ministère du Travail, il a été possible de satisfaire la demande d’anciens employés touchés ou privés de leur liquidation .

Désormais, ce sont plus de 300 anciens salariés de 9 entreprises qui ont demandé au vice-président de la République d’intercéder pour eux dans des dossiers que certains traitent depuis 10 ans sans solution.

Dans leurs défenses respectives, les entreprises ont allégué, entre autres, la crise imposée par le Covid-19 et le manque de liquidités. Cependant, Nguema Obiang Mangue a encore approfondi les allégations des entreprises, écoutant les propos des représentants des différents groupes d’employés licenciés, qui ont présenté la preuve que certaines entreprises ont décidé unilatéralement du montant de l’indemnité, alors que la loi en dispose autrement.

Un par un, les dirigeants des entreprises privées ont clarifié, de leur point de vue, quelle était la situation réelle des salariés, en attendant une autre analyse avec le ministère du Travail pour la solution définitive du conflit.

Mais ce qui a le plus choqué le vice-président équato-guinéen, c’est le fait que, malgré le fait que la loi réglementant l’exercice des agences d’intérim stipule que « si l’employé travaille dans une agence depuis 6 mois, la société mère doit automatiquement l’embaucher  » , les agences d’intérim n’y ont pas prêté attention. Certains ont même employé des personnes sans contrat.

En ce sens, elle a mandaté le ministère du Travail pour étudier la réforme de cette loi, afin de réduire la durée du contrat automatique entre la société mère et le salarié à 3 mois. Puisque, a-t-il dit, la Guinée équatoriale est un État de droit où la loi prévaut, donc – a-t-il poursuivi – les citoyens ne peuvent pas être autorisés à être exploités.

En ce qui concerne les entreprises publiques, ADGE, Sofitel, Ceiba Aeropuertos et Ceiba Intercontinental, Nguema Obiang Mangue a mandaté que le vice-ministre du Travail rencontre le Premier ministre chargé de la Coordination administrative, pour connaître l’état de leurs procédures judiciaires. Discuter des solutions possibles.

Pour les autres entreprises sans participation de l’État, dont les processus sont plus avancés, Nguema Obiang Mangue a donné au ministère du Travail entre un et trois jours pour rencontrer individuellement chaque entreprise et ses employés, afin de parvenir à un accord satisfaisant pour les parties.

Les personnes réunies ont clôturé cette rencontre en remerciant le Vice-président de la République pour sa médiation, avec la satisfaction d’avoir été entendues, comprises et reconnaissant la situation que traversent leurs entreprises respectives.

Source: Bureau d’information et de presse de Guinée équatoriale


Commentaire

Bon plan
Publié le 04.07.2022

A la découverte du parc national de Monte Alén 

Le parc national de Monte Alén est situé dans la chaîne de montagnes Niefang, dans la région continentale de la Guinée équatoriale. Sa surface est d'environ 1…

Lire la suite
Recevez toute l’actualité

Inscrivez-vous à la Newsletter du Journal de Bangui et recevez gratuitement toute l’actualité

Agenda
  • Il n'y a aucun évènements à venir.
Voir tout l’agenda
Retour en haut