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Meetings éclatés de l’opposition à Abidjan samedi pour dire « non à un 3e mandat » de Ouattara

L'opposition ivoirienne annonce samedi à Abidjan des meetings éclatés pour dire "non à un 3e mandat" de Alassane Ouattara à…

L’opposition ivoirienne annonce samedi à Abidjan des meetings éclatés pour dire « non à un 3e mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, alors que le Conseil constitutionnel a déjà validé sa candidature pour ces joutes électorales.Ces meetings, selon l’opposition, ont eu notamment lieu à la Place Akossi Bendjo d’Abobodoumé (Ouest), au stade de Gonzagueville pour les populations du Sud de la capitale économique et au stade d’Anono, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Il s’agit de « trois meetings de la grande opposition ivoirienne pour dire non au troisième mandat d’Alassane Ouattara », le chef de l’Etat sortant, retenu par le Conseil constitutionnel sur 44 candidats pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, précise la note de l’opposistion.  

Ces rassemblements sont fixés une semaine après un appel des partis de l’opposition à la désobéissance civile face à la candidature de M. Ouattara,  qu’ ils qualifient d' »anti-constitutionnelle ».

Depuis le 13 août 2020, des militants de l’opposition en Côte d’Ivoire protestent contre la candidature de M. Ouattara avec des manifestations à travers le pays qui ont malheureusement fait des morts. Et ce, après l’annonce, le 6 août, de la candidature du président sortant. 

Le Conseil constitutionnel ivoirien a retenu le 14 septembre 2020 quatre candidats sur 44 candidatures dont celle de M. Alassane Ouattara. Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne lui permet pas de faire un troisième mandat.

Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient que la Constitution de 2016 consacre la troisième République et donne à M. Ouattara le droit de faire un autre mandat, le premier de la 3e République. Le Conseil constitutionnel a tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, retenant ainsi sa candidature. 

La campagne électorale s’ouvre dans quelques semaines. Déjà,  la tension monte dans les quartiers généraux des partis au pouvoir et surtout ceux de l’opposition pour ces joutes électorales qui s’annoncent épiques.