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Politique et sport au menu des quotidiens marocains

L'action du gouvernement, le sommet de la Ligue arabe et les actes de violence dont ont fait l'objet l'équipe nationale…

L’action du gouvernement, le sommet de la Ligue arabe et les actes de violence dont ont fait l’objet l’équipe nationale de football des moins de 17 ans en Algérie sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur l’action du gouvernement, écrit que les politiques publiques, les réformes importantes ainsi que les programmes de différentes natures lancés par les pouvoirs publics comportent inévitablement des actions invisibles pour l’opinion publique, mais déterminantes pour la réussite, telles que le travail énorme de mise à niveau législative, légale et réglementaire, en plus de la reconfiguration des outils et dispositifs administratifs.

Le volume de travail de révision législative auquel a dû s’atteler le gouvernement au lendemain de sa nomination pour pouvoir mettre en marche le plus rapidement possible la généralisation de la protection sociale, la réforme de l’éducation ou de la santé, en est le parfait exemple, explique le quotidien.

Des programmes comme Forsa, Awrach ou encore les dispositifs de soutien d’urgence ont retenu l’attention de l’opinion seulement à travers les chiffres des bénéficiaires ou des financements alloués.

Mais presque personne ne s’attarde sur les milliers d’acteurs et de partenaires qui ont dû être mobilisés, les milliers de conventions et contrats qui devaient être préparés et signés, la multitude de détails complexes à régler sur les plans juridique, technique, administratif et logistique, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur le sommet de la Ligue arabe prévu en novembre en Algérie, écrit que le « cafouillage diplomatique » enregistré lors de la 158ème session du Conseil de la Ligue arabe organisée le mardi 6 septembre au Caire, donne un avant-goût de l’ambiance du prochain Sommet de cette même ligue au cas où il aurait réellement lieu.

Sans doute emporté par l’“enthousiasme habituel” qui marque ce genre de conclaves entre «frères arabes», le secrétaire général de la Ligue, Ahmad Abu El-Gheit, a en effet affirmé que le différend entre le Maroc et la Tunisie était dépassé, à l’issue d’un entretien entre le ministre tunisien des Affaires étrangères et son homologue marocain, Nasser Bourita.

Mais, le même jour, ce dernier a rectifié le coche en déclarant que “la position du Maroc par rapport à l’accueil grave et inacceptable par le chef de l’État tunisien du chef de la milice séparatiste, reste inchangée”, souligne l’éditorialiste.

Historiquement, les Conseils de la Ligue arabe et surtout ses Sommets ont toujours été friands de ce genre de déclarations ainsi que d’effets de manchettes sur de supposées réconciliations, alliances et déclarations de paix, qui prenaient souvent le dessus sur les explications franches et sérieuses.

L’objectif étant de gérer l’urgence et de créer l’illusion d’un monde arabe uni et de Sommets réussis, avec tout ce que cela implique comme dividendes politiques pour le pays organisateur et ses dirigeants, en l’absence d’actions et de résultats concrets, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde les actes de violence dont ont été victimes les joueurs de la sélection marocaine des moins de 17 ans par les joueurs et supporters algériens, à l’issue de la finale de la Coupe arabe disputée jeudi en Algérie, écrit qu’au regard de la gravité des actes “barbares” commis contre des jeunes, les sanctions infligées par la commission disciplinaire de l’Union arabe de football sont insignifiantes.

Pour la publication, cette “barbarie” ne peut être justifiée par le prétexte d’un “acte isolé”, car “le scénario était bel et bien écrit à l’avance”, d’autant plus que le stade n’était pas sécurisé.

Ces actes “inadmissibles” démontrent que la junte militaire au pouvoir a réussi à inculquer à une jeunesse livrée à elle-même, la haine du Maroc, en le diabolisant à longueur de journées dans les médias publics et privés, estime-t-il.

Ils remettent encore une fois à l’ordre du jour la sécurité des Marocains en Algérie, surtout qu’Alger va abriter début novembre le Sommet arabe, met-il en garde.