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Santé, éducation et économie au menu des quotidiens marocains

La réforme du système de santé, la problématique de la réforme de l'école publique et les enjeux de la reprise…

La réforme du système de santé, la problématique de la réforme de l’école publique et les enjeux de la reprise du secteur de l’événementiel sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la réforme du système de santé, écrit que pour assurer le bon fonctionnement à long terme du système de santé et son impact positif sur les citoyens, une refonte de la gouvernance sanitaire est nécessaire.

Une réforme dont l’efficacité reposera « principalement » sur la qualité de la planification spatiale du système de soins qui doit se baser sur un “diagnostic pointilleux”, explique le quotidien, qui soutient une “cartographie” qui trace non seulement les infrastructures sanitaires et les ressources humaines dont dispose le pays, mais également les besoins réels des populations des différentes régions et les moyens matériels requis pour répondre à ces besoins.

Cette “territorialisation” de la Santé pourrait bien être menée par les fameux “groupements de Santé dans les régions”, annoncés par le chef de l’Exécutif, et qui seront articulés autour des CHU et des centres de proximité de sorte à recueillir les griefs des citoyens, suggère-t-il.

Mais, la désignation des professionnels qui chapeautent ceux-ci reste “déterminante” pour la réussite de ce chantier, fait-il remarquer, estimant qu’une telle approche permettrait également d’orienter les investisseurs et donnerait même un “coup de fouet” aux investissements dans le secteur de la Santé, qui, pour l’instant, restent prédominés par les fonds publics, chose qui empêche la Santé publique de passer au niveau supérieur de performance.

+L’Economiste+, qui aborde la problématique de la réforme de l’école publique, estime que l’état de désespoir envers l’école marocaine “est à son plus fort”.

Pour réformer “un système en lequel pratiquement plus personne ne croit”, l’éditorialiste juge “essentiel” de restaurer la confiance. “Non pas par des discours, des promesses, des consultations à n’en plus finir…, mais à travers des actions concrètes, et surtout audacieuses”, précise-t-il.

Il estime également nécessaire d’“oser des mesures radicales et innovantes, et miser sur les budgets appropriés”, tout en saluant la décision du gouvernement de miser 4 milliards de DH (1 euro = 10,5 DH) pour la formation des profs du primaire-secondaire, en y voyant “un début encourageant”.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le secteur de l’événementiel, écrit que les activités événementielles, très touchées par la crise Covid, ont repris en cette année 2022 en mode présentiel.

Évidemment, sur le plan économique, les retombées sont instantanées et mécaniques sur l’ensemble des écosystèmes qui vivent de l’événementiel: agences d’organisation, prestataires divers, voyagistes, hôteliers, transporteurs, restaurateurs, imprimeurs et traiteurs, entre autres, relève le journal.

En plus, la reprise de l’événementiel est l’occasion pour le Maroc de s’exposer à nouveau sur une vitrine mondiale très disputée, estime-t-il.

D’abord, les visiteurs accueillis au Maroc à l’occasion d’événements même professionnels sont des clients futurs de la destination et des relais d’opinion.

Ensuite, et vu qu’il implique souvent des campagnes de communication et des couvertures médiatiques, l’événementiel est “un des outils les plus puissants en matière de marketing institutionnel et de notoriété”, ajoute-t-il.