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Sécurité, emploi et économie au menu des quotidiens marocains

Le démantèlement d'une cellule terroriste à Tanger, le chômage des diplômés au Maroc et la balance commerciale sont les principaux…

Le démantèlement d’une cellule terroriste à Tanger, le chômage des diplômés au Maroc et la balance commerciale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Ahdath Al Maghribia+ précise que l’opération de démantèlement d’une cellule terroriste à Tanger a été supervisée par Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST, en personne. En effet, au petit matin du lundi, il a tenu des réunions sur place avec les forces spéciales chargées de l’intervention pour mettre au point les dernières retouches, mais aussi pour rassurer ses troupes.

Selon les sources du quotidien, un dessin mural représentant «l’étendard de Daech», repéré sur un poste électrique aux environs du quartier Beni Mekada à Tanger, aurait été le fil conducteur qui a conduit les services sécuritaires à localiser les projets terroristes de cette cellule.

Dans le même sillage, +Assabah+ rapporte que les perquisitions menées par les officiers du BCIJ et les experts scientifiques, sur les lieux de l’intervention, ont permis la saisie d’armes blanches, de couperets, d’équipements et de supports électroniques, qui seront soumis à l’expertise nécessaire au laboratoire d’analyse des traces et des preuves numériques.

D’après les premières informations, les membres de la cellule terroriste, qui n’ont pas pu rejoindre les camps de «Daech» dans la région du Sahel au sud du Sahara, ont décidé d’adhérer à des projets terroristes dangereux et imminents qui visent à déstabiliser la sécurité et la stabilité du Royaume à travers des méthodes terroristes inspirées des opérations que l’organisation menait sur la scène syro-irakienne. Et d’ajouter, sur le base du communiqué du BCIJ, que «les recherches et investigations, ainsi que les opérations de suivi sécuritaire, ont permis de prendre connaissance d’une vidéo documentant une allégeance faite par l’émir de cette cellule terroriste au soit-disant émir actuel de l’organisation de «Daech», menaçant d’obtempérer aux ordres et orientations servant l’agenda de cette organisation terroriste».

Pour sa part, +Al Akhbar+ souligne que cette opération confirme la persistance des menaces terroristes qui guettent la sûreté du Royaume et l’entêtement des extrémistes imprégnés de l’idéologie «takfiriste», affiliés à l’organisation de Daech et prêts à exécuter les opérations terroristes visant à porter atteinte à la sécurité des personnes et à l’ordre public.

Les mis en cause interpelés dans le cadre de cette cellule terroriste ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête préliminaire, menée sous la supervision du parquet compétent chargé des affaires du terrorisme, en vue de dévoiler tous leurs plans et projets terroristes et de déterminer toutes les ramifications et liens éventuels de cette cellule terroriste.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit que chaque année, l’université marocaine accouche de plus de 100.000 jeunes diplômés qui peinent à trouver un emploi, relevant que l’économie marocaine ne semble pas en capacité d’absorber même le quart de ces diplômés qui arrivent sur le marché du travail.

« En dépit des déclarations sournoises de vouloir préserver les emplois, l’Exécutif a déjà brisé l’espoir en réduisant le recrutement dans la Fonction publique, ce qui durera peut-être jusqu’à 2023 », souligne la publication.

« De leur côté, les entreprises semblent plus préoccupées par le licenciement que par le recrutement, et ce, malgré le soutien du plan de relance », constate le journal, notant qu’il faut recourir à l’initiative privée ou l’entrepreneuriat pour éviter le péril du chômage », se demande-t-il.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que « les derniers chiffres des échanges extérieurs sont édifiants », faisant remarquer que, si les exportations ont baissé de quelque 61 milliards DH, le Maroc a, néanmoins, économisé quelque 64 milliards DH (1 euro= 10,8 DH) sur les importations.

Les réserves en devises se sont améliorés de 60 milliards DH, indique le quotidien, notant que pour certains analystes, ces chiffres sont l’occasion pour mettre en exergue ce que le Maroc gagnerait en soutenant fortement le «made in Morocco» à travers des stratégies encore plus volontaristes destinées à permettre à l’industrie nationale de fabriquer des produits de substitution à l’importation.