Macky Sall en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de l’inauguration, par le chef de l’Etat, de l’Hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba (Centre).Le Soleil informe que cette infrastructure sanitaire, inaugurée le 18 septembre dernier, est bâtie sur une superficie de « dix hectares » et regroupe « dix-huit services ». A en croire le quotidien national, l’hôpital qui porte le nom du fondateur de la confrérie mouride a « une capacité de 300 lits ».

Pour sa part, Libération signale que ce joyau est doté d’« un accélérateur de particules pour le traitement du cancer, de scanners, d’une endoscopie et de six salles d’opération avec un système de télémédecine ».

L’AS indique que « Macky (Sall) offre un bijou de plus de 36 milliards F CFA à Bamba ». De ce fait, estime ce journal, les populations de la cité religieuse n’auront plus à venir dans la capitale pour des soins médicaux.

Sous le titre « Le Khalife adoube Macky (Sall) », Sud Quotidien rapporte que Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a assuré le président de la République « de son soutien et de ses prières » pour l’accomplissement de tous les projets.

L’Observateur en conclut que « Macky (Sall est) tout haut à Touba ». Ce journal se fait aussi l’écho de la gratitude exprimée par le guide des Mourides au chef de l’Etat : « Si cela ne dépendait que de moi, tous vos vœux seraient exaucés ».

Le locataire du palais, soutient Le Quotidien, obtient « un pass sanitaire » à Touba. Dans les colonnes de ce journal, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a fait savoir à Macky Sall que « rien ne pourra gâcher (leurs) relations ».

De son côté, Vox Populi souligne que le chef de file de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) « multiplie les initiatives et les engagements » à Touba.

D’après WalfQuotidien, c’est pour conquérir l’électorat mouride que le chef de l’Etat  a entrepris « 12 travaux » dans la cité religieuse avec notamment « la construction de l’autoroute Ila Touba, l’électrification de certaines localités de la zone, la mise en place d’un réseau d’assainissement… ». Ce n’est pas tout car, ajoute ce journal, Macky Sall prévoit encore d’injecter « 23 milliards F CFA » à Touba.

EnQuête remarque enfin que l’inauguration a eu lieu « dans une ambiance de meeting » au cours de laquelle Macky Sall a déclaré qu’« il n’y aura pas de combat » à Touba lors des élections locales du 23 janvier 2022.

En sports, Stades annonce que Sadio Mané a intégré « un cercle fermé » en inscrivant, ce week-end, son 100e but toutes compétitions confondues avec Liverpool.

Arrivé en 2016 dans le club de la Mersey, le Lion est également devenu, se félicite le quotidien sportif, « le 3e meilleur buteur africain de l’histoire de la Premier League » avec 98 réalisations à son actif. L’international sénégalais est devancé par l’Ivoirien Didier Drogba (104 buts) et l’Egyptien Mohamed Salah (101 buts).

Macky Sall à New York pour l’Assemblée Générale de l’Onu

Le séjour du président de la République aux Etats-Unis, à l’occasion de la 76e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, commence ce lundi 20 septembre.Macky Sall, indique un communiqué de la Présidence, s’adressera à la séance plénière de l’Assemblée et prendra part à des événements en marge de la Session. En outre, le chef de l’Etat a prévu « plusieurs entretiens bilatéraux » avant de rentrer le 25 septembre prochain.  

L’Assemblée Générale est le principal organe délibérateur, décisionnaire et représentatif des Nations Unies. Les 193 États membres y sont représentés. Cela en fait le seul organe de l’Organisation des nations unies (Onu) qui offre une représentation universelle. Chaque année, au mois de septembre, les États membres au complet se réunissent à l’Assemblée Générale à New York pour la session annuelle.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

La formation de plus de médecins, la formation de la nouvelle équipe gouvernementale, la réforme fiscale, et la vaccination des enfants déscolarisés et des enfants abandonnés sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce lundi.+L’Economiste+ rappelle que l’OMS recommande un minimum de 23 médecins pour 10.000 habitants. Selon l’OMS aussi, la densité du personnel de la santé représente un ratio de 7,1 médecins pour 10.000 habitants au Maroc. Une situation qui devrait changer incessamment, puisque le Royaume ambitionne d’atteindre 15 médecins pour 10.000 habitants en 2030 et 27 médecins pour 10.000 habitants en 2040.

Étant donné également la recommandation de l’OMS pour l’évolution du « numerus clausus » des professions médicales et pharmaceutiques, le Maroc vise à passer de 3.000 places à 5.000 nouvelles places à l’horizon 2025, fait savoir le quotidien.

Techniquement, le secteur privé (selon la commission mixte chargée de la réforme du système des études médicales) devrait supporter le 1/3 du besoin en formation, soit la création de 2.000 nouvelles places.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la semaine qui commence sera décisive pour la formation de la nouvelle équipe gouvernementale. En tout cas, la majorité commence petit à petit à prendre forme.

Dans ce sens, les formations politiques arrivées respectivement deuxième et troisième lors des dernières élections ont reçu l’aval de leurs instances pour y prendre part. En effet, le conseil national du PAM a approuvé, vendredi, l’offre de participation au prochain Exécutif, présentée par le chef de gouvernement désigné, dans le cadre de ses consultations pour la formation de son cabinet. Même son de cloche chez les Istiqlaliens.

Ainsi, le conseil national du PI a donné son aval, samedi, pour participer au prochain gouvernement. En outre, le RNI, le PAM et le PI ont décidé de coopérer et d’œuvrer ensemble pour former une majorité au sein des conseils élus dans lesquels ils sont représentés.

+Al Massae+ souligne que la réforme fiscale, dont les contours ont été précisés à travers l’adoption de la loi-cadre 69-19, constitue l’un des dossiers capitaux de la rentrée économique qui se veut assez particulière cette année, du fait qu’elle coïncide avec la formation d’un nouveau gouvernement.

Le passage à l’action est, dès lors, plus que nécessaire afin de renforcer davantage la dynamique de relance de l’économie nationale et ce, via des mesures fiscales concrètes qui incitent à un véritable investissement où l’entrepreneuriat, l’innovation et la croissance inclusive sont des pièces maîtresses, préconise le quotidien.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que conformément aux hautes instructions royales, la campagne nationale de vaccination sera élargie aux enfants déscolarisés et aux enfants abandonnés dans les rues âgés entre 12 et 18 ans.

Selon la publication, cette opération vise à contenir la propagation du coronavirus et à atteindre un niveau élevé de l’immunité collective. Le comité scientifique et technique a recommandé la vaccination de cette catégorie de la population dès que le recensement de ces adolescents sera achevé.

 Une opération qui va coïncider avec la fin de la vaccination des 3 millions d’élèves dont 1.300.000 ont déjà reçu la première dose. Selon des sources autorisées, le nombre des enfants déscolarisés et des enfants abandonnés dans les rues, dont la tranche d’âge varie entre 12 et 18 ans, a été déjà défini. Leurs tuteurs devront les accompagner aux centres de vaccination sachant qu’ils ne sont pas assujettis à la prise de rendez-vous, et ne sont pas obligés de se faire vacciner dans le centre de leur lieu de résidence.

Côte d’Ivoire: lancement des travaux de la route côtière pour un coût de 308 milliards Fcfa

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé samedi à San-Pedro (Sud-ouest) au lancement des travaux de renforcement de la route côtière, pour un coût d’investissement de 308 milliards de Fcfa, lors d’une cérémonie.

Ces travaux de renforcement de la route côtière, longue de 353,5 Km, sont répartis en trois lots et sont attribués à trois entreprises. Financés par l’État de Côte d’Ivoire, ils devraient permettre de relier Abidjan-San Pedro.

San-Pedro, deuxième ville portuaire de la Côte d’Ivoire, devrait accueillir en 2023 des matchs de la Coupe d’Afrique des nations de football dont le pays est hôte. La route de la côtière est quasiment impraticable depuis quelques années.  

« Les graves crises politico-militaires qu’ont connues la Côte d’Ivoire, n’ont pas permis de donner à cet axe majeur, l’entretien qu’il aurait fallu au moment où il aurait fallu, au point que nous en sommes arrivés à un tel niveau de dégradation », a fait savoir M. Patrick Achi. 

Le Premier ministre ivoirien a indiqué que ce tronçon réclamait en termes de renforcement, plus de 300 milliards de FCFA, et ce sont ces ressources mobilisées par le chef de l’Etat qui permettent de réhabiliter « dans 15 mois » les travaux de cette nouvelle voie.

La voie de la côtière présente d’énormes opportunités économiques, touristiques et sportives pour la Côte d’Ivoire. Sa réhabilitation devrait permettre d’améliorer le réseau routier revêtu et la réduction du coût et du temps de déplacement des personnes et des biens.

Les travaux auront lieu sur le tronçon Songon – Dabou – Grand-Lahou (93 Km), l’axe Grand-Lahou – Fresco (80 Km) et le tronçon Fresco – Sassandra – San Pedro – Grand-Béréby (180,5 Km). Les  localités traversées bénéficieront d’un linéaire de voirie de 72 Km, dont 25 Km pour San-Pedro.

Football ivoirien: élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre »

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), Mariam Dao Gabala, a annoncé samedi à Abidjan l’élection du président de la FIF « au plus tard le 20 décembre » 2021, à l’issue de la 59e Assemblée générale ordinaire de l’organisation.

Mme Dao Gabala qui a conduit la 59e Assemblée générale ordinaire de la FIF, a annoncé à l’issue de 8 heures de travaux avec les délégués des clubs, « l’adoption des textes (statutaires) fin octobre et l’élection du nouveau président au plus tard le 20 décembre (2021) Dieu voulant ».  

Au cours d’un point de presse, Mme Dao Gabala a déclaré à propos du respect du chronogramme en vue de l’élection déclaré « oui, c’est tenable (car) le Code électoral est prêt » et le Comité de normalisation est en train de travailler sur les statuts. 

L’Assemblée, « n’ayant pas pu approuver les comptes, (alors) il n’y a pas eu de quitus », a-t-elle souligné avant d’ajouter « on a tout simplement reporté l’approbation des comptes et des quitus à la prochaine Assemblée générale qui va se tenir dans un mois à peu près ».  

Sur la gestion de 2020, elle a fait observer qu' »il y a un certain nombre de réserves qui sont importantes et qui ont été émises par le commissaire aux comptes et qui nécessitent des décisions de l’Assemblée générale pour qu’à la faveur de la normalisation on ait une situation claire ». 

« Les retraitements que propose le commissaire aux comptes ne sont pas uniquement liés à la gestion précédente, c’est (également) lié à un certain nombre de choses qui datent parfois depuis 15 ans et qui traînent encore dans les comptes », a-t-elle relevé. 

La présidente du Comité de normalisation a indiqué que cette session « va être à la fois une Assemblée générale ordinaire et extraordinaire ». Elle permettra, dans un premier temps, de revoir les comptes et donner les quitus ou ne pas et ensuite d’examiner les textes.

L’année 2020 a été difficile pour le secteur en raison de la pandémie de la Covid-19 qui a marqué un coup d’arrêt depuis le 8 mars à toutes les activités sportives, mettant les clubs et tous les acteurs dans une situation financière difficile. 

Par ailleurs, l’Assemblée générale de juillet 2020 de la FIF n’avait pas pu arriver à son terme avec l’élection d’un nouveau Comité exécutif, ce qui a prévalu à la mise en place du Comité de normalisation par la FIFA. 

Selon le Comité de normalisation, la session a enregistré 14 délégués de la ligue 1; 24 délégués de la ligue 2; 38 délégués de la ligue 3 et trois groupements d’intérêt, soit un taux de participation de 97%.

 « On avait l’impression d’être déjà en campagne, alors que la campagne n’est pas encore ouverte », a fait remarquer Mme Dao Gabala, rapportant qu' »il y a eu des moments de tensions, des moments d’euphorie, mais tout est très vite rentré dans l’ordre ». 

Le championnat, dira-t-elle, qui est l’usine du football et vital pour les clubs, va « reprendre avant la fin de l’année, (notamment) avant le mois de décembre 2021, mais probablement pas au 2 octobre comme ça été prévu.  

L’Éthiopie et OCP signent un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa

Le gouvernement éthiopien a annoncé, samedi, la signature d’un accord de développement conjoint avec OCP Group pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa à l’est de l’Ethiopie.L’accord a été conclu lors d’une visite d’une délégation éthiopienne de haut niveau au Maroc dirigée par Ahmed Shide, ministre éthiopien des Finances, et accompagnée de responsables de l’Ethiopian Chemical Industry Corporation (CIC), de l’Ethiopian Agricultural Businesses Corporation (EABC) et de l’Ethiopian Minera, Petroleum and Biofuel Corporation (EMPBC), indique un communiqué du ministère éthiopien des finances, publié sur son portail.

Cette a débouché sur la conclusion d’un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais locale en Éthiopie. L’accord est basé sur la faisabilité, l’évaluation d’impact conceptuel, environnemental et social et les études hydro et géotechniques qui ont été menées.

Selon l’accord, un complexe d’engrais intégré sera établi à Dire Dawa, en utilisant les ressources locales (gaz éthiopien et acide phosphorique marocain).

Le projet nécessitera un investissement initial estimé à près de 2,4 milliards de dollars durant la première phase pour développer une unité de production d’engrais de 2,5 millions de tonnes et qui pourrait atteindre une capacité de production de 3,8 millions de tonnes par an pour un investissement total pouvant atteindre 3,7 milliards de dollars au cours de la deuxième phase.

Le ministère éthiopien des Finances se dit « fermement convaincu ce projet contribuera de manière significative à répondre à la demande croissante d’engrais de l’Éthiopie (principalement de l’urée et du NPS+). A partir de 2022, les importations d’engrais en Éthiopie représenteront 1 milliard USD, et pourraient potentiellement atteindre 2 milliards USD en 2030 ».

« Le gouvernement éthiopien affirme son ferme soutien à l’agriculture et continue de travailler sans relâche pour trouver des solutions sur mesure aux défis agricoles et industriels du pays », conclut le communiqué éthiopien.

Cet accord conclu au Maroc s’inscrit dans le cadre du mégaprojet signé en novembre 2016 à Addis-Abeba par le Roi Mohammed VI et l’ex-premier ministre éthiopien Hailé Mariam Dessalegn. Il s’agit d’un projet de réalisation d’une plateforme intégrée de classe mondiale pour la production d’engrais en Éthiopie.

Décès de Bouteflika : Message de condoléances du Roi Mohammed VI au président algérien

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président algérien Abdelmajid Tebboune, suite au décès vendredi de l’ancien chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika.Dans ce message, le Souverain marocain affirme avoir appris avec une profonde affliction et une vive émotion, la nouvelle du décès de l’ancien président algérien.

En cette douloureuse circonstance, il exprime au président algérien et, à travers lui, à la famille du défunt et au peuple algérien, « ses vives condoléances et sa sincère compassion ».

Le Souverain dit se remémorer les attaches particulières qui liaient le défunt au Maroc, que ce soit lors des périodes de l’enfance et des études dans la ville d’Oujda ou encore au temps du militantisme pour l’indépendance de l’Algérie sœur, ajoutant que l’histoire retient que feu Bouteflika a marqué une importante phase de l’histoire moderne de l’Algérie.

L’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika est décédé vendredi, à l’âge de 84 ans, a annoncé un communiqué la Présidence de la République algérienne.

Feu Abdelaziz Bouteflika avait été élu président de l’Algérie en 1999. Il a dû faire face à la guerre civile en son début de mandat. Il a ensuite pris les rênes du pays pendant près de vingt ans.

Il a fallu six semaines de manifestations d’une ampleur jamais vue et une montée au créneau du commandement militaire pour qu’il consente à céder le pouvoir.

Bouteflika s’apprêtait à briguer un cinquième mandat à la tête de l’Etat malgré son état de santé qui ne lui permettait pas de s’adresser à la nation et même d’apparaitre en public.

Né le 2 mars 1937 à Oujda, ville marocaine frontalière avec l’Algerie, Abdelaziz Bouteflika a grandi dans un milieu modeste, sa mère était gérante d’un bain public maure, un Hammam. A 19 ans, il abandonne ses études au lycée et rejoint l’insurrection armée contre la présence coloniale française dans son pays.

Lorsque la grève des étudiants est décidée par le Front de libération nationale (FLN), fer de lance de la lutte pour l’indépendance algérienne, en mai 1956, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN). Très vite, il est affecté au secrétariat de l’état-major général de l’armée des frontières, dont une partie est basée en Tunisie et l’autre au Maroc où il est né et a grandi. Il est alors appelé à travailler au sein de l’état-major avec le colonel Houari Boumediene, à Oujda, dont il devient l’homme de confiance et plus tard le fils spirituel.

A l’indépendance en 1962, il est nommé, à seulement 25 ans, ministre des Sports et du Tourisme, avant d’hériter un an plus tard du portefeuille des Affaires étrangères, qu’il conserve jusqu’en 1979.

En 1965, il soutient le coup d’Etat de son menteur, Houari Boumédiène, alors ministre de la Défense, qui renverse le président Ahmed Ben Bella. S’affirmant comme le dauphin de Boumédiène, qui décède en 1978, il est néanmoins écarté de la succession par l’armée, puis de la scène politique sur fond d’accusations de malversations. Il s’exile à Dubaï et Genève.

C’est pourtant l’armée qui l’impose en 1999. Il est sorti vainqueur de la présidentielle après le retrait de ses adversaires qui dénonçaient des fraudes.

Politique et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le scrutin du 8 septembre et la coupe du monde de futsal sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ écrit que l’alternance démocratique à laquelle nous avons assisté le 8 septembre, a ses propres exigences, notamment la nécessité de « pacifier le débat politique » et de ne pas « imposer des consensus factices ».

Cet apaisement doit aussi conduire à un travail législatif plus fructueux, auquel doit participer l’opposition et « non pas s’emmurer dans le vote négatif, même quand les propositions de la majorité vont dans le bon sens », relève l’hebdomadaire.

Il souligne l’importance majeure de respecter les choix des électeurs, qui « n’ont pas cédé à la balkanisation », mais « ont opté pour le changement », appelant le prochain exécutif à tenir les promesses électorales, « sinon, nous sommes assurés de perdre l’adhésion populaire au jeu démocratique, ce qui serait dramatique ».

+Finances News Hebdo+ met en garde contre la perte de temps en cette période « où les effets socioéconomiques de la pandémie incitent à retrouver les voies de la croissance et dépasser les séquelles d’un arrêt brutal des chantiers macroéconomiques, aggravés par les restrictions qui perdurent ».

Le choix porté sur des formations politiques composées de cadres du monde des affaires et de l’économie « confirme » l’espoir des Marocains d’atteindre une démocratie sociale, « où sont couplés épanouissement économique et justice sociale », estime le journal, notant que le nouveau gouvernement cherchera à rattraper le retard accusé grâce aux ressources efficaces et efficientes dont disposent les formations du haut de tableau.

De toutes les façons, le vote du 8 septembre témoigne de la volonté au changement et aux solutions qui permettent la cohésion sociale, relève-t-il.

De son côté, +La Nouvelle Tribune+ constate que l’électorat marocain est conscient qu’il est responsable, qu’il est mature, et qu’il n’est pas prêt de « gober plusieurs années les mêmes bobards ».

La publication espère que cette nouvelle configuration permettra de « doter le pays d’une Chambre des représentants solide avec une équipe gouvernementale structurée et pérenne ».

Au registre sportif, +Le Matin+ rapporte que la sélection marocaine de futsal s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde qui se tient en Lituanie et ce, sur la base des résultats des matches disputés vendredi.

Le Maroc, deuxième de la poule C avec 4 points derrière le Portugal (6 pts), qualifié également pour le prochain tour, est assuré de terminer, au moins, parmi les quatre meilleurs troisièmes des six groupes et atteint, ainsi, pour la première fois dans l’histoire le deuxième tour de ce rendez-vous mondial.

Lors de la première journée, le Maroc avait largement battu les Iles Salomon (6-0), avant d’être tenu en échec par la Thaïlande (1-1) lors de la deuxième journée.

Ouverture à Yamoussoukro d’une formation de jeunes leaders face aux discours de haine

Un séminaire de formation de jeunes leaders de plusieurs villes de la Côte d’Ivoire s’est ouvert, jeudi, à Yamoussoukro, dans la capitale politique et administrative ivoirienne.

Destiné à accompagner les participants dans la création de plateformes locales avec des mécanismes d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine, ce séminaire de trois jours qui bénéficie de l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) est exécuté par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Trente jeunes venus d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne et de plusieurs villes de l’intérieur du pays, notamment Bouaké, Tiébissou, Bouaflé, Yamoussoukro et Toumodi participent à cette session de formation qui refermera ses portes, dimanche.

Les travaux, ouverts vendredi, à l’Hôtel des parlementaires de Yamoussoukro, regroupent des professionnels des médias, des jeunes leaders d’opinion, de communautés ethniques et religieuses ainsi que des représentants de ministères.

Engagé dans la lutte contre les fake news (fausses nouvelles), et doté d’une expertise dans l’éducation aux médias et à l’information ainsi que dans la sensibilisation citoyenne, le Repprelci promet de rester fidèle à ses missions d’organiser, structurer et promouvoir des médias numériques professionnels et de qualité en Côte d’Ivoire.

Selon son président, Lassina Sermé, l’objectif de ce séminaire de renforcement des capacités de jeunes leaders est de «doter ces derniers d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques dans un cadre d’échange et de dialogue en vue d’apporter des solutions durables pour la paix et la cohésion sociale, nécessaires pour un vivre-ensemble harmonieux dans nos communes, quartiers et villages ».

En effet, a poursuivi M. Sermé, les rumeurs et les discours de haine prennent en Côte d’Ivoire, des proportions parfois inquiétantes avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

« Les réseaux sociaux occupent la vie en jouant un rôle prépondérant dans tous les secteurs, obligeant les gouvernants et les acteurs du quatrième pouvoir que représente la presse à se lancer dans la recherche de stratégies de lutte contre ce vecteur qui trouble et déstabilise la quiétude de la population », a-t-il fait savoir, soulignant une jeunesse très active sur les réseaux sociaux qui se laisse parfois manipulée.

« L’appropriation d’une attitude adéquate face aux rumeurs et aux discours de haine peut nous conduire à un climat de paix durable », a conclu le président du Repprelci.

M. Peyogori Ouattara, Représentant la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire Carol Flore-Smereczniak, a traduit l’engagement de son institution à accompagner l’initiative du Repprelci dans la recherche de solutions pour la paix.

Car, a-t-il expliqué, « le Pnud qui est une agence des Nations unies par excellence en charge des questions de développement est conscient de ce que il ne peut y avoir de développement s’il n’y a pas de paix ».          

Pour le Représentant du Pnud, face aux messages « clivants sur la base de préjugés et de stéréotypes » qui foisonnent sur les réseaux sociaux, « il était temps de pouvoir entreprendre des initiatives pour pouvoir lutter efficacement contre les dérives constatées » sur ces plateformes numériques.

Pour lui, les journalistes et les leaders communautaires sont très bien placés pour mener à bien cette lutte quotidienne pour la paix et le développement. D’où l’intérêt particulier qu’accorde son institution aux résolutions qui sortiront de ce séminaire.

Le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped), et éminent journaliste Zio Moussa a prononcé la conférence inaugurale sur le thème du séminaire « le jeune leader face aux rumeurs et discours de haine ».

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias a été animé par Dr Yves Youant, enseignant-chercheur à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

Le second module intitulé, « la communication identitaire et non violente » a été présenté par Dr Salomé Djè de l’ONG Terre d’Union.

La journée de samedi sera meublée par le troisième module sur  « les défis de la désinformation, outils et mécanismes de vérification de fake news », qui sera présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, ivoirecheck.com.

Le quatrième module est consacré à la Charte de bonne conduite des médias numériques de Côte d’Ivoire qui sera expliquée et commentée par le président de l’Olped, Zio Moussa.

La mise en place d’une plateforme locale d’alerte précoces et de réponses aux rumeurs et discours de haine constituera le cinquième module.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Politique, gouvernance et économie à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur la tentative de manifestation contre la vie chère, la lutte contre la corruption et la Revue annuelle conjointe (RAC) du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération. »Interdits de marche par le Préfet: Guy Marius Sagna et Cie défient l’autorité », rapporte Le Mandat dans sa manchette.

« Manifestation contre la vie chère: La marche réprimée », titre EnQuête, expliquant que la place de la nation a été bunkerisée par des forces de sécurité et de défense intraitables.

Pour L’Info, venus braver l’interdiction préfectorale, des membres de Nioo Lank ont été malmenés et arrêtés par la police. « Une dizaine de manifestants arrêtés lors de la manifestation contre la cherté des denrées alimentaires: Nioo Lank en colère », renchérit Source A.

Pour Vox Populi, « la police fait avorter la manif: 23 organisations dénoncent des arrestations abusives et prises d’otages ».

Ce journal revient sur la gouvernance et informe que « Macky Sall veut un Sénégal sans fraude ni corruption ».

« Macky Sall sur la lutte contre la corruption: Elle doit être un combat de tous les jours », lit-on à la Une du Soleil, à côté de L’Info qui ajoute: « Corruption au Sénégal: Macky en croisade contre le fléau ».

En politique, Sud Quotidien s’ intéresse à la conservation des acquis des alliés dans la coalition Benno Bokk Yakkar  (majorité présidentielle) lors des investitures pour les élections locales et voit « Mack face à un dilemme cornélien ».

« Yewwi Askan Wi-Un duo dans la coalition: Sonko-Barth, un jeu d’intérêts », titre L’Observateur.

Après la publication de la vidéo de son arrestation pour trafic de faux billets de banque, Le Quotidien parle de « Bouga en flagrant Zelli ».

« Bougazelli l’accuse d’avoir fuité sa vidéo: La gendarmerie conteste », note Source A.

Parlant d’économie, Les Échos informe que « l’UE et les partenaires dictent leurs lois au Sénégal » et exigent la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’ARMP.

« Économie relancée avec la baisse de la Covid: la restauration et l’hébergement reprennent vie », constate L’As.

Décès de l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika

L’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika est décédé ce vendredi, a annoncé la Présidence de la République dans un communiqué.gé de 84 ans, Abdelaziz Bouteflika avait été élu, pour la première fois, à la tête de l’Algérie en 1999. Plusieurs fois réélu ensuite, il restera durant Vincent ans comme président avant qu’un mouvement de contestation populaire, le Hirak (mouvement populaire) précipite son départ  obtenu sous la pression de l’armée alors qu’il s’apprêtait à briguer un cinquième mandat controversé en 2019,
Victime en 2013 d’un grave accident vasculaire cérébral, il verra son état de santé progressivement se regarder, pour s’aggraver après sa démission forcée. 

Né le 2 mars 1937 à Oujda au Maroc, il grandit dans un milieu modeste, sa mère étant gérante d’un bain maure. Il s’engage contre la présence coloniale française au moment de la guerre d’Algérie. Lorsque la grève des étudiants est décidée par le Front de libération nationale (FLN), fer de lance de la lutte pour l’indépendance algérienne, en mai 1956, il rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN). Très vite, il est affecté au secrétariat de l’état-major général de l’armée des frontières. Il était appelé à travailler au sein de l’état-major avec le colonel Houari Boumediene, dont il devient l’homme lige.

A l’indépendance en 1962, il a été nommé, à 25 ans, ministre des Sports et du Tourisme, avant d’hériter un an plus tard du portefeuille des Affaires étrangères, qu’il conserve jusqu’en 1979.

En 1965, il soutient le coup d’Etat de Houari Boumédiène, alors ministre de la Défense, qui renverse le président Ahmed Ben Bella. S’affirmant comme le dauphin de Boumédiène, qui décède en 1978, il est néanmoins écarté de la succession par l’armée, puis de la scène politique sur fond d’accusations de malversations. Il s’exile à Dubaï et Genève.

C’est pourtant l’armée qui l’impose en 1999. Il est sorti vainqueur de la présidentielle après le retrait de ses adversaires qui dénonçaient des fraudes.

Fonctionnaires ivoiriens: le « SIGFAE » a mis « fin à des pertes de 42 milliards Fcfa »

Le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) de Côte d’Ivoire a permis de mettre fin à des pertes de plus de 42 milliards Fcfa par an, selon le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration, Brice Kouassi Kouamé.

Le secrétaire d’Etat chargé de la Modernisation de l’administration, M. Brice Kouassi, s’exprimait vendredi à l’occasion de la clôture de la deuxième édition de l’African Digital Week, organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), en partenariat avec l’UNETEL, le GOTIC et le Club des DSI. 

Cet événement qui a réuni les professionnels du monde de l’économie numérique s’est tenu les 16 et 17 septembre 2021, au Boulay Beach Resort (BBR). Il a permis d’évoquer les défis liés à la digitalisation des services au niveau du secteur public et du secteur privé. 

 En ce qui concerne la fonction publique, le gouvernement ivoirien a instauré le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat (SIGFAE) qui a « permis un gain de plus de 42 milliards Fcfa par an », a indiqué le secrétaire d’Etat Brice Kouassi. 

Aujourd’hui, poursuivra-t-il, plusieurs services et processus du secteur public ivoirien sont dématérialisés. Et, dans cet élan, le gouvernement a pris une série de mesures pour numériser les services au profit des usagers. 

« Tous les services sont plus ou moins digitalisés pour permettre aux usagers d’avoir accès à un service de qualité et une vie facilitée », a-t-il ajouté, annonçant le projet de la signature électronique qui devrait permettre désormais une gestion électronique des courriers. 

Le coordonnateur du Fonds de développement du service universel des télécommunications, le Sénégalais Amadou Manel Fall, était présent à cette rencontre de partage d’expériences. Il a fait observer qu’au Sénégal, à l’instar des autres États, l’on constate une dématérialisation des procédures administratives.

En outre, les populations ont de plus en plus accès à des services digitalisés. Cependant, le problème de l’extension des services universels jusque dans les hameaux les plus reculés demeure: pendant que le secteur privé vise la rentabilité avant de se déployer, l’Etat lui, espère une couverture sur tout son territoire. 

M. Brice Kouassi a relevé qu’un dilemme se posait, à savoir faire un basculement total vers le digital, où y aller progressivement. En tout état de cause, cela s’impose et la Côte d’Ivoire y est engagée, en drainant toutes les couches socio-professionnelles vers un écosystème numérique.   

Ferdinand Lia, président de la jeunesse du FPI nommé vice-président du parti

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a nommé jeudi le président de la jeunesse du parti, Lia Gnan Ferdinand, en qualité de vice-président, chargé de la mobilisation et de l’animation politique, à la suite d’un réamenagement du secrétariat exécutif.

Dans le communiqué qui énumère les différentes nominations,  il est indiqué que ce réaménagement répond à deux objectifs majeurs, notamment doter chacune des Régions administratives d’une vice présidence par l’autonomisation de certaines d’entre elles initialement regroupées autour d’une vice présidence unique.

En outre, ce réaménagement vise à faire la promotion des jeunes, consacrant ainsi le rajeunissement de la direction du Front populaire ivoirien, souligne le communiqué dont APA a reçu copie. 

Selon la formation politique, la finalité est d' »œuvrer au rapprochement de la direction avec la base pour plus de proximité et pour une gouvernance proactive permettant  d’atteindre les objectifs assignés au parti ».

Tous les autres membres de la direction demeurent à leurs postes respectifs, mentionne le communiqué signé par le secrétaire général et porte-parole du FPI, Issiaka Sangaré.

Voici les nouvelles attributions: 

1/ VP YAPO Atse Benjamin

Vice-président chargé de la région de la Mé;

2/ BOUABRE Abané Yvonne

Vice-présidente chargée des Infrastructures Économiques et de l’Energie et des fédérations d’Abidjan Sud;

3/ TOURE Amara  

Vice-président chargé des régions du Denguele et du Folon ;

4/ KOFFI Aka

 Vice-président chargé de la région du Moronou;

5/ DAGBO Godé Pierre 

 Vice-président chargé des Affaires Juridiques, Institutionnelles et des Relations Internationales et des fédérations d’Abidjan Banco (Yopougon Songon);

6/ BIH Émilie  

Vice-président chargé de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi;

7/ N’DA EDOUKOU BERNHARDT  

Vice-président chargé des fédérations de l’Indenié-Djuablin;

8/ DAN THÉ Appolos 

Vice-président chargé de l’Economie Mondiale, de la Mondialisation et des Politiques d’intégrations ;

9/ DIABATE Beh  

Vice-président chargé des Districts d’Abidjan 2A ( Abidjan Anyama) et du Tchologo;

10/ KOUASSI YAO Raphaël

Vice-président chargé de la Politique Culturelle et des fédérations de la Vallée du Bandama;

11/ N’GUESSAN Amelan Simone Secrétaire Générale Adjoint chargée du Patrimoine du Parti et des fédérations d’abidjan (Abobo Anyama)

AU TITRE DES NOMINATIONS 

1/ TRAORÉ Idrissa

Vice-président chargé des fédérations d’Abidjan Centre (Plateau, Adjamé-Williams, Attecoube) 

2/ LlA GNAN Ferdinand 

Vice-président chargé de la mobilisation et de l’Animation politique

3/ KAMBOU DIFILE, 

vice-président chargé des fédérations de la région du Boukani

4/ADER YA KOUADIO Étienne 

vice-président chargé des fédérations de la région du IFFOU et du N’ZI

5/ N’GUESSAN Kotchi Rémi

vice-président chargé des Hydrocarbures, des Mines et de l’Energie

6/ DJEKE KOFFI,

Vice-président chargé des fédérations de la région des Lacs et du Bélier ;

7/ TRAORE Beh

Vice-président chargé des fédérations des régions de la Bagoue et du Poro

8/ KANE METOU

vice-président chargé des fédérations du District du Woroba (Worodougou, Bafing et Béré)

20/ TAHOU Thierry

vice-président chargé des fédérations du Guemon

Le Sénégal revoit à la hausse sa prévision de croissance

Le taux de croissance du PIB réel est désormais projeté à 5% à fin décembre 2021, contre une projection initiale de 3,7%, a fait savoir, vendredi, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.Amadou Hott s’est voulu rassurant dans son discours prononcé lors de la revue annuelle conjointe (RAC) de la politique économique et sociale. A en croire, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, l’économie sénégalaise « augure des perspectives positives ».

En effet, a-t-il souligné, malgré la persistance de la pandémie de covid-19, le milieu des affaires a affiché une certaine résilience au premier semestre de l’année 2021, confortant la pertinence des options du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP2A).

« Ainsi, le taux de croissance du PIB réel est projeté à 5% à fin décembre 2021, contre une projection initiale de 3,7%, à la faveur des efforts d’exécution des investissements structurants », a-t-il déclaré.

Le Gouvernement consolidera cette dynamique en accélérant les réformes du PAP2A, a assuré M. Hott. Il précise que la suppression de la prime fixe sur l’électricité pour les producteurs rizicoles au niveau de la vallée du fleuve Sénégal est déjà effective.

Par ailleurs, Amadou Hott a informé qu’après la promulgation de la loi sur les partenariats public-privé (PPP), le Conseil des Ministres vient d’approuver le projet de décret portant application de la loi relative aux PPP.

« Nous sommes ainsi aux termes d’un processus de réforme majeure qui dote notre pays d’un cadre juridique attractif pour faire des PPP de qualité y compris au niveau des collectivités territoriales », s’est-il félicité.

Pour le ministre de l’Économie, ce cadre confirme la volonté du Gouvernement de renforcer également les dispositifs de contenu local en faisant la promotion du secteur privé local.

Le Gouvernement prévoit d’autres réformes phares et se projette d’être dans le top 100 des pays réformateurs, a encore dit Amadou Hott.

« Toutes ces réformes visent à créer un environnement propice à l’investissement privé, seul gage de renforcement pérenne des capacités financières internes de l’Etat. En attendant, le Gouvernement continuera à s’appuyer sur la coopération au développement pour mobiliser plus de ressources », a-t-il précisé.

En outre, le ministre Amadou Hott a indiqué que le Sénégal vient de bénéficier de sa cote part des nouveaux DTS pour un montant de 246,3 milliards FCFA et qu’il continue de travailler sur le plan international pour la réallocation des DTS des pays du G20 au profit de nos pays.

Cela devrait permettre d’avoir plus de capacités pour faire face aux besoins urgents de santé, de relance économique, de protection sociale et d’autonomisation des jeunes et femmes.

Sur un autre registre, le ministre a également relevé que l’objectif de souveraineté sanitaire et pharmaceutique du pays est en bonne marche.

Le Sénégal est en effet dans le cercle restreint de pays africains aptes à produire des vaccins contre la Covid-19 et pour d’autres maladies tropicales. Les premières doses sont attendues en 2022, avec le projet de l’Institut Pasteur de Dakar, soutenu par tous les partenaires au développement.

En conséquence, a estimé Amadou Hott, « nous devons rester optimistes tout en demeurant très vigilants dans un environnement aussi incertain, fortement marqué par les conséquences multiformes de la crise sanitaire ».

Armée ivoirienne: plus de 60 dossiers de rackets bientôt jugés (procureur militaire)

Plus d’une soixantaine de dossiers de rackets impliquant des policiers et des gendarmes, à travers le territoire national ivoirien, seront jugés lors de la prochaine rentrée judiciaire, a annoncé vendredi à Abidjan, le procureur militaire, Ange Kessi.

Le contre-amiral Ange Kessi, commissaire du gouvernement ivoirien, s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse initiée par le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Ballo.

La sensibilisation « est terminée, nous sommes rentrés dans la phase de répression. Dès la rentrée judiciaire, le tribunal militaire a déjà programmé 43 dossiers à laquelle vont s’ajouter une quinzaine qui devraient être jugés l’année passée », a indiqué le procureur militaire. 

« Donc, c’est au moins une soixantaine de dossiers que nous allons juger », a fait savoir le commissaire du gouvernement,  ajoutant que « la  Côte d’Ivoire doit figurer parmi les pays qui sont les moins corrompus dans le monde ».

S’appuyant sur la collaboration et les renseignements recueillis auprès de certains partenaires dont l’ONG Égalité & Justice pour tous, plusieurs procédures de poursuites judiciaires ont été initiées.

« C’est alors que pour le compte de l’année judiciaire écoulée (2020-2021), sur 77 cas dénoncés par l’ONG, le Parquet militaire a initié 43 procédures de poursuites contre les agents des forces de défense et de sécurité pour extorsion de fonds sur les usagers de la route », a-t-dit.

Les 34 autres cas feront l’objet d’enquête pour défaut de preuves matérielles, a relevé le procureur militaire. Sur ces 43 agents visés, l’on a pour le District d’Abidjan deux policiers issus de la commune d’Abobo et trois  de la cité d’Anyama.

Selon le ministre chargé de la Bonne gouvernance, Epiphane Zoro Ballo, des vidéos de lanceurs d’alertes attestent des actes de rackets impliquant certains agents des forces de défense et de sécurité.

« Ces enregistrements nous indiquent clairement l’implication des unités de la gendarmerie  (17 personnes) et de la police (22 personnes), soit 39 agents des forces de défense et de sécurité dont 24 ont fait effectivement l’objet de poursuites », a-t-il souligné.

M. Epiphane Zoro Ballo a annoncé une plateforme web de signalement et un numéro vert de sorte que les cas de corruption soient dénoncés, et un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alertes, ce qui devrait permettre une collaboration avec les populations dans ce projet.

Mardi, le ministre Epiphane Zoro a annoncé une opération de lutte contre la corruption dénommée opération « coup de poing », tout en prévenant qu’aucun département se sera épargné dans le cadre d’investigations en cours.

Le procureur militaire a fait remarquer que le racket est puni de 5 ans de prison. Depuis 2011, soit en l’espace de 10 ans, quelque 326 dossiers pour faits contre le racket ont été enregistrés, soit 32 dossiers par an. Sur ces 326 dossiers, 200 actes soutenus par des preuves ont été jugés.

Par ailleurs, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi a révélé que les plaintes pour arnaque aux concours, 2.600 ont été notifiées depuis janvier 2021 et en un seul jour, le Parquet peut recevoir 12 dossiers.

Transition au Mali: une délégation de l’UA en visite à Bamako

Cette Mission Multidimensionnelle d’Évaluation des Besoins (MEB) et technique en République du Mali s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui continental au processus de la Transition, annonce un communiqué parvenu vendredi à APA.La délégation de l’Union africaine séjournera dans la capitale malienne du 19 au 25 septembre 2021. Elle mènera des consultations avec les parties prenantes du pays sur l’état et l’évolution du processus de la Transition en vue de la tenue des prochains scrutins et mécanismes de sortie de crise.

Cela lui permettra de jauger le niveau du consensus national au regard de la nature du soutien de l’Union africaine (UA) relativement au Plan d’action du Gouvernement 2021-2022, sur l’opérationnalisation du calendrier de la Transition, conformément à l’Accord de Paix d’Alger de 2015.

La Mission développera également une série d’actions transversales complémentaires articulées dans un Programme d’appui global et de mise en œuvre pour le pays. Celui-ci porte notamment sur les élections, l’élaboration de la Constitution, la justice transitionnelle, le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR), la décentralisation et le développement local et l’État de droit pluraliste.

Les missionnaires de l’UA formuleront enfin des recommandations en direction de l’organisation panafricaine pour lui permettre un suivi et un appui multidimensionnel réussis, efficaces et efficients tout en mobilisant les Partenaires Techniques et Financiers afin de mieux assurer la consolidation de l’État malien de manière inclusive, démocratique et pacifique.

La Mission Multidimensionnelle est conforme aux orientations du communiqué de la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine du 10 Juin 2021. Elle vise à appuyer sur les plans techniques, diplomatiques et financiers toutes les étapes fondamentales du processus transitionnel de façon durable. Cela afin de consolider davantage la Démocratie, l’Etat de Droit, la Paix et la Sécurité, gages de la stabilisation de la République du Mali.

Cameroun : la chaîne d’approvisionnement des hydrocarbures renforcée

La société CAMRAIL, qui exploite le réseau ferroviaire du Cameroun, assure l’approvisionnement en hydrocarbures des principaux dépôts pétroliers du pays.Grâce aux investissements réalisés et au programme « ExOp Afrique », l’entreprise a réalisé en juillet 2021, un record d’évacuation de 80.000 m3 de gasoil, super et jet, explique Bolloré Transport & Logistics dans un communiqué parvenu ce vendredi à APA.

Le texte ajoute qu’avec le concours d’opérateurs privés camerounais, CAMRAIL a réceptionné entre 2020 et 2021, 38 nouveaux wagons citernes. Ces investissements ont permis à l’entreprise de renforcer le parc de matériels dédiés au transport des hydrocarbures. Aussi, dans le cadre du programme d’excellence opérationnelle « ExOp Afrique » lancé par Bolloré Transport & Logistics, les équipes de CAMRAIL ont déployé un projet d’amélioration de la productivité des wagons.

Ces efforts permettent ainsi d’améliorer le volume de produits pétroliers chargés à partir de Douala, et destinés aux dépôts intérieurs de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP) de Yaoundé, Belabo et Ngaoundéré. Ils sont la traduction de la synergie d’actions entre les partenaires de la chaine d’approvisionnement des produits pétroliers : la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH), la SCDP et les marketeurs.

Le transport par le rail participe aux mesures mises en œuvre par l’Etat pour la stabilisation des prix des hydrocarbures. Il assure en outre la massification des volumes et réduit l’empreinte environnementale de la logistique des produits pétroliers. Par ailleurs, l’entreprise met en œuvre un dispositif de sécurisation des acheminements, avec le concours des autorités et des populations riveraines.

« Le chemin de fer est le mode de transport le plus efficace pour transférer d’importantes quantités de marchandises sur de longues distances. De 677.000 m3 d’hydrocarbures transférés par rail de Douala vers les dépôts intérieurs de Yaoundé, Belabo et Ngaoundéré en 2015, CAMRAIL a assuré en 2020, le transfert de 837.000 m3, soit une augmentation de 24 %. L’expérience du projet ExOp Afrique
permet de renforcer cette dynamique au service de l’économie de notre pays », a estimé Olivier Koumfieg, Directeur transport chez CAMRAIL.

Putsch en Guinée : Nana Akufo-Addo et Alassane Ouattara à Conakry

Les présidents ghanéen et ivoirien, au nom de la Cédéao, vont s’entretenir avec la junte sur la transition politique suite au renversement du président Alpha Condé.Pas de temps à perdre. Au lendemain de la Session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, la mission de haut niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est arrivée ce vendredi en Guinée.

Dans la délégation conduite par Nana Akufo-Addo, le président en exercice de l’organisation régionale, figure son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Cette visite en Guinée est l’une des mesures de la réunion de jeudi tenue à Accra, au Ghana.

Les émissaires de la Cédéao doivent notifier au Comité National de Rassemblement et de Développement (CNRD) toutes les mesures prises la veille. Parmi elles, il y a l’exigence de « la libération immédiate et sans condition » d’Alpha Condé.

Le président déchu est toujours entre les mains des hommes du colonel Mamady Doumbouya. Le Groupement des Forces Spéciales (GFS), dirigé par cet ancien légionnaire de l’armée française, a signé le coup d’Etat du 5 septembre dernier.

Mali : la Cédéao sans concession sur le calendrier de la transition

L’organisation régionale brandit la menace de sanctions contre « tous ceux dont les actions impactent négativement » sur la restauration de l’ordre constitutionnel.La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est très préoccupée par « la lenteur dans la préparation des élections » présidentielle et législatives prévues en fin février 2022 au Mali.

Hier jeudi, lors de la Session extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement, tenue à Accra (Ghana), la Cédéao a déclaré que ce délai est « non négociable ». A cet effet, elle a demandé aux autorités de la transition « de soumettre, au plus tard en fin octobre 2021, le chronogramme devant conduire aux étapes essentielles » pour ces joutes électorales.

Selon l’organisation régionale, « seules les réformes nécessaires pour la tenue des élections à la date indiquée devraient être mises en œuvre ». La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a donc décidé de sanctionner toutes les personnes qui saperont le processus.

Les sanctions porteraient notamment sur « l’interdiction de voyage pour ces personnes et leur famille ainsi que le gel de leurs avoirs financiers ». Le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou, est chargé de compiler et soumettre la liste des individus et groupes d’individus concernés.

Nana Akufo-Addo, le chef de l’Etat ghanéen, par ailleurs président en exercice de la Cédéao, doit se rendre prochainement à Bamako pour notifier en personne les décisions de la Conférence.

En outre, les dirigeants ouest-africains ont fermement condamné « les arrestations continues ainsi que l’incarcération de leaders politiques et d’anciens dignitaires ». Ils ont exigé « leur traitement judiciaire conformément à l’état de droit et au respect des droits de l’Homme ».

Au plan sécuritaire, la Cédéao a désapprouvé « la volonté des autorités de la transition d’engager des compagnies de sécurité privées », considérant que cet acte aurait des « conséquences certaines sur la détérioration de la situation sécuritaire au Mali et dans l’ensemble de la région ».

Ethiopie : le Grand barrage produira bientôt de l’électricité

Le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) devrait commencer à produire 750 mégawatts en octobre prochain grâce à l’installation du premier rotor hydroélectrique de 780 tonnes.Dans une déclaration de presse, la société Ethiopian Electric Power (EEP) a expliqué que les travaux d’installation du rotor sur l’une des deux unités, également connue sous le nom de numéro 10, ont été achevés avec succès mercredi dernier.

Le rotor de 11,7 mètres de diamètre et ses composants pèsent au total plus de 840 tonnes, tandis que le rotor seul pèse 780 tonnes.

« L’installation du rotor et de la turbine au barrage peut être considérée comme un signe que le barrage est sur le point de commencer à produire de l’électricité », a indiqué l’EEP, propriétaire du projet de construction du Grand barrage (GERD).

La semaine dernière, le Dr Sileshi Bekele, ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie a déclaré que les deux turbines du GERD allaient produire de l’électricité au cours des premiers mois de la nouvelle année éthiopienne, qui a débuté samedi prochain.

La première phase de production d’énergie des deux unités va dépasser les capacités des barrages hydroélectriques de Tekeze (300MW) et Gilgel Gibe (420MW) réunis.

La construction du GERD est fustigée par l’Egypte et le Soudan. Cela a poussé le Conseil de sécurité des Nations Unies à inviter les pays du Nil à conclure un accord contraignant par le biais de la médiation de l’Union africaine sur le remplissage et l’exploitation du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD).

Covid-19 : il manque à l’Afrique 470 millions de doses de vaccins

Cette insuffisance de vaccins intervient alors que le continent a franchi cette semaine la barre des huit millions d’infections, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).L’Afrique se retrouve ainsi face à un déficit de presque 500 millions de doses de vaccins à un moment crucial de la lutte contre la pandémie. A ce rythme, elle ne pourra pas atteindre l’objectif mondial fixé pour la fin de l’année, à savoir vacciner entièrement 40 % de sa population, relève un communiqué de l’agence onusienne parvenu vendredi à APA.

Au même moment, l’OMS affirme que le Mécanisme Covax est contraint de réduire ses expéditions de vaccins destinées à l’Afrique d’environ 150 millions de doses. En outre, environ 95 millions de doses supplémentaires devraient être réceptionnées en Afrique, au cours du mois de septembre, par le canal de cette initiative internationale chargée de garantir au monde entier l’accès aux vaccins d’importance vitale contre la pandémie.

Si leur livraison est effective, cela « constituera la plus grosse expédition jamais reçue sur le continent en l’espace d’un mois ». Cependant, malgré la reprise des expéditions, l’Afrique n’a pu vacciner que 50 millions de personnes, soit 3,6 % de sa population, a souligné l’OMS.

« Les interdictions d’exportation et l’accumulation de vaccins entravent l’approvisionnement de l’Afrique en vaccins. Tant que les pays riches s’emploieront à écarter le COVAX du marché, l’Afrique ne pourra pas atteindre ses objectifs de vaccination. Les immenses disparités en matière d’équité d’accès aux vaccins sont loin d’être comblées aussi rapidement qu’il le faut. Il est temps que les pays producteurs de vaccins passent à l’action et aident à protéger les personnes les plus vulnérables », a appelé Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En outre, le Mécanisme Covax a demandé aux pays qui disposent de stocks suffisants de vaccins de « céder leur place dans la file d’attente pour les livraisons ». « Les fabricants doivent livrer les vaccins au Covax selon des engagements fermes et les pays dont les campagnes de vaccination sont très avancées doivent accroître et accélérer les dons, tout en veillant à ce que les doses soient disponibles en quantités plus importantes et plus prévisibles, avec des durées de conservation plus longues », a-t-il ajouté.

Environ 2 % des près de six milliards de doses administrées dans le monde entier l’ont été en Afrique. L’Union européenne et le Royaume-Uni ont vacciné plus de 60 % de leurs populations et les pays à revenu élevé ont administré 48 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu.

Togo: ouverture des opérations du port sec franc d’Adétikopé

Les opérations du port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adétikopé, hub économique situé à environ 18 km de Lomé, sont ouvertes officiellement depuis le 15 septembre 2021.

Le port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adétikopé, un hub économique de dernière génération, s’étend sur une superficie totale de 6 hectares et bénéficiera à des centaines de clients. 

L’ouverture des opérations sur le port sec franc s’inscrit dans la volonté de faire de la plateforme PIA un hub économique de pointe.

Elle intervient après la réception ces dernières semaines des équipements de manutention de dernière génération, notamment des engins élévateurs de conteneurs vides et pleins (reachstrackers).

La plateforme également réceptionné  des engins dédiés à la manutention de conteneurs vides (Empty Container Handlers) et des engins dédiés au transfert des conteneurs (Terbergs et trailers). 

En complément du parking déjà opérationnel, le port sec permettra de fluidifier le trafic régional grâce à l’interconnexion des réseaux logistiques et participera au désenclavement des arrière-pays. 

Le parking de PIA met une capacité totale de 484 camions à disposition des opérateurs de transport logistique nationaux et internationaux. 

Sur ce parking à camions, ont été accueillis le 26 juillet dernier, les premiers véhicules en provenance des pays enclavés, notamment du Burkina Faso et du Niger.

L’unité a pour objectif de désengorger le Port autonome de Lomé, d’alléger son trafic, tout en permettant aux opérateurs de transport de desservir les pays enclavés à l’instar du Burkina Faso, du Mali et du Niger avec des services logistiques et des installations de pointe. 

Hub logistique de dernière génération, la plate-forme est dotée d’un système de billetterie et d’accès automatisé, d’un système de contrôle visuel (CCTV).

Il comprend en outre une station-service, une caserne de pompiers, d’un poste de police, une clinique, des cantines et une salle de prière, etc.

Source de dynamisme économique pour le Togo, ce terminal s’inscrit dans la volonté de l’Etat de contribuer au développement économique du pays en favorisant l’industrialisation et en générant des milliers d’emplois résilients au profit de la jeunesse.

Reconnue pour son impact positif sur l’économie du pays, la Plateforme industrielle d’Adétikopé a reçu la visite du ministre des Transports Routiers Aériens et Ferroviaires, Affo Atcha Dedji, le 31 août 2021 et celle de Kokou Edem Tengue, le ministre de l’Economie Maritime de la pêche et de la protection côtière le 10 septembre 2021. 

Tous deux ont souligné l’ambition et le leadership du président de la République togolaise Faure Essozimna Gnassingbé grâce à qui, ce projet devient une réalité aujourd’hui.

La Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) a été inaugurée par le président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé le 6 juin 2021. 

Ce terminal est dotée d’une zone portuaire composée d’un Inland Containers Depot (ICD) d’un port sec, d’un parc à camions et des entrepôts de stockage de nouvelle génération. 

La PIA est issue d’un partenariat Public Privé entre la République togolaise et Arise IIP. Cette plateforme, dont l’investissement total s’élève à 130 milliards de F CFA, sera opérationnelle à partir de janvier 2022 (Phase 1). 

Guinée : fin de la flambée du virus de Marburg (OMS)

D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), aucun cas n’a été signalé pendant 42 jours dans ce pays, soit le double de la période d’incubation.Plus d’un mois après la découverte du virus dans des échantillons prélevés sur un homme décédé, la Guinée est « guérie » de la maladie de Marburg. Le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, dans un communiqué, reçu vendredi à APA, a souligné que « le temps entre deux infections et le début de la manifestation des symptômes » est dépassé.

Jusque-là, seul le patient index, qui a été diagnostiqué porteur du virus lors d’un examen post-mortem, a été enregistré. Plus de 170 cas contacts à haut risque ont été ensuite suivis pendant 21 jours sans aucun résultat positif, se réjouit l’OMS.

La présence du virus, transmis par des chauves-souris, a été confirmée le 9 août par les autorités guinéennes. La maladie a été signalée dans le Sud du pays, dans la même région où ont été détectés les premiers cas de l’épidémie d’Ebola qui a duré de février à juin 2021, ainsi que de l’épidémie de 2014-2016 en Afrique de l’Ouest, selon l’agence onusienne qui précise que Marburg appartient à la même famille qu’Ebola.

L’OMS estime tout de même que c’est « la première fois » que ce virus émerge en Guinée et en Afrique de l’Ouest. Sur le continent, elle rappelle que des « cas sporadiques » ont été signalés en Angola, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda.

L’institution spécialisée a salué, en outre, la « riposte d’urgence » rapide mise en œuvre des deux côtés. En effet, des équipes d’experts ont été déployées pour mener des investigations, mettre en place la surveillance de la maladie, évaluer les risques et soutenir la mobilisation à base communautaire, le dépistage, les soins cliniques, ainsi que les mesures de prévention et de contrôle des infections.

« Sans intervention immédiate et décisive, les maladies hautement contagieuses comme Marburg peuvent aisément échapper à tout contrôle. Aujourd’hui, nous pouvons compter sur l’expertise grandissante dans la riposte aux épidémies en Guinée et dans la région, qui a sauvé des vies, contenu et évité un débordement du virus Marburg », a déclaré Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En revanche, « des éruptions de la maladie peuvent subvenir » malgré que la flambée ait été déclarée terminée. Mais l’OMS promet de continuer à soutenir les efforts de la Guinée à maintenir une vigilance et une surveillance et à construire une capacité de riposte rapide à une possible résurgence du virus.

Pour le moment, il n’existe pas de vaccin ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter la maladie. Mais des soins de soutien (réhydratation par des fluides par voie orale ou intraveineuse) et le traitement de symptômes spécifiques « améliorent les chances de survie ».

Par ailleurs, l’OMS indique qu’un « éventail de traitements potentiels », parmi lesquels des produits du sang, des immunothérapies et des pharmacothérapies, sont à l’étude.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le pass vaccinal, les élèves vaccinés et le trafic commercial international.+L’Economiste+ croit savoir que les autorités sanitaires s’apprêtent à rendre le pass vaccinal obligatoire pour l’accès à certains espaces publics tels que les malls, les hôtels, les hammams, les salles de cinéma, les restaurants, les transports…

Pour y préparer la population, le ministère de la santé diffuse actuellement une capsule vidéo. État d’urgence oblige, il suffira d’une circulaire ou d’un communiqué pour que la mesure entre en vigueur. Ce n’est qu’à cette condition que l’employeur pourra exiger de ses collaborateurs un pass vaccinal pour accéder aux lieux de travail.

+Le Matin+ rapporte que les aéroports du Maroc ont enregistré, durant la période allant du 15 juin au 31 août 2021, un volume de trafic commercial international de 3.560.526 passagers, accueillis à travers 31.202 vols internationaux, selon l’Office national des aéroports (ONDA).

Ce volume représente un taux de récupération par rapport à la même période de l’année 2019, de 65% pour les passagers et 77% pour les mouvements, précise l’ONDA dans son bilan du trafic aérien commercial pour la période allant du 15 juin au 31 août 2021.

L’aéroport Mohammed V a accueilli 1.457.154 passagers internationaux, récupérant ainsi 58% du trafic de 2019, alors que l’aéroport de Marrakech-Menara avec 565.680 passagers, a enregistré un taux de récupération de 46%, indique la même source.

+L’Opinion+ fait savoir que les dépouilles mortelles des deux camionneurs tués samedi dans une attaque lâche et barbare perpétrée par des individus armés non identifiés contre un convoi commercial marocain dans la commune de Didiéni, au Mali, ont été rapatriées ce jeudi.

+Libération+ indique que plus d’un million d’élèves âgés de 12 à 17 ans ont reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19, dans le cadre de la vaste campagne de vaccination ciblant l’enseignement public et privé, les établissements d’enseignement traditionnel et les écoles des missions étrangères.

Selon un communiqué conjoint du ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du ministère de la Santé, quelque 700 vaccinodromes scolaires seront aménagés au lieu des 419 existants et ce, en coordination avec les autorités territoriales, afin d’accélérer le rythme de l’opération nationale de vaccination de cette catégorie d’élèves, ajoute le quotidien.

Putsch en Guinée : la Cédéao corse les sanctions contre la junte

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement est allée au-delà du maintien de la suspension de la Guinée de toutes les instances de l’organisation régionale.Juste six mois, c’est le délai donné aux militaires au pouvoir en Guinée pour la restauration de l’ordre constitutionnel. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) veut absolument que les élections présidentielle et législatives se tiennent au bout de cette période.

Face à « la résurgence des coups d’Etat après ceux du Mali en 2020 et 2021 », l’organisation régionale s’est montrée ferme à l’égard  des putschistes en Guinée réunis au sein du Comité National de Rassemblement et de Développement (CNRD).

En Session extraordinaire, hier jeudi à Accra (Ghana), les chefs d’Etat et de gouvernement ont prononcé, conformément aux protocoles de la Cédéao, leur « interdiction de voyage » ainsi que « le gel de leurs avoirs financiers ». Des mesures qui s’appliquent également aux « membres de leur famille ».

De plus, aucun militaire n’est autorisé à être candidat au scrutin présidentiel censé avoir lieu en mars 2022. Pour contraindre les tombeurs d’Alpha Condé à respecter toutes ces décisions, la Cédéao a sollicité « l’appui de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE), des Nations Unies et des partenaires multilatéraux et bilatéraux ».

Tout au début de cette réunion, faisant suite à celle tenue le 8 septembre  par visioconférence, les dirigeants ouest-africains ont pris note du Rapport de la Mission de haut niveau dépêchée en Guinée le 10 septembre et conduite par Goodluck Jonathan, le médiateur en chef.

Alpha Condé est toujours détenu par les hommes du colonel Mamady Doumbouya, auteurs du coup d’Etat du 5 septembre dernier. De ce fait, la Cédéao a réaffirmé « son exigence pour la libération immédiate et sans condition » du président déchu.

L’organisation régionale a rappelé qu’ « elle tient les membres du Comité National de Rassemblement et de Développement (CNRD) pour responsables individuellement et collectivement de l’intégrité physique » de l’ancien homme fort de Conakry.

Après avoir noté « l’apparent engagement » du CNRD à œuvrer pour un retour rapide de l’ordre constitutionnel, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao a demandé au président en exercice de visiter, dès que possible, la Guinée afin de notifier en personne ses décisions.

Les présidents Nana Addo Akufo-Addo du Ghana, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Umaro Sissoco Embalo de la Guinée Bissau, Georges Weah du Libéria, Mohamed Bazoum du Niger, Macky Sall du Sénégal, Julius Maada Bio de la Sierra Leone, Faure Gnassingbé du Togo et Yemi Osinbajo, vice-président du Nigéria, ont notamment assisté à cette rencontre.

Suite et pas fin de l’affaire du trafic de passeports dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, font encore la part belle à ce dossier dans lequel des activistes et des députés sont notamment impliqués.Le Témoin titre sur « une Assemblée nationale à scandales » et note que la treizième législature est « la plus souillée de l’histoire politique du Sénégal ».

L’Observateur se met, de son côté, « sur les traces de Biaye et Sall, les +dépités+ du peuple ». Le journal revient sur les trajectoires des deux parlementaires cités dans le trafic de passeports diplomatiques. L’un est passé de l’enseignement à la politique tandis que l’autre vient du business.

A propos de cette affaire qui a causé l’emprisonnement des activistes Simon et Kilifeu, WalfQuotidien indique que « l’opposition fait bloc derrière Y’en a marre ». Au cours d’une manifestation de soutien au mouvement citoyen jeudi, l’opposant Ousmane Sonko a notamment déclaré qu’ils sont « face à une entreprise de liquidation ».

« Y’en a marre dénonce un +simulacre+ de justice » et les « +autosaisines sélectives+ » du procureur Serigne Bassirou Guèye, souligne Vox Populi. Le journal ajoute que Sonko a fait des « révélations fracassantes » sur ce que ce dernier « a dit à Kilifeu sur lui, sur ses épouses et les menaces sur ceux qui le soutenaient ».

Sur les investitures pour les élections locales du 23 janvier 2022 au sein de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir, en langue wolof), EnQuête pointe « le jeu d’échecs ». Macky Sall « pourrait désigner » alors, comme têtes de liste, tous les candidats sortants de BBY et ses alliés, estime le quotidien.

Le Soleil titre sur la relance des activités pharmaceutiques de la société Médis. Elle est « prévue avant la fin du mois » et l’Etat mettra 5,5 milliards F CFA dans le capital. A terme, Médis devra produire « 50% des médicaments consommés au Sénégal ». Ce qui met les travailleurs déjà dans un état d’espoir et d’impatience, ajoute le quotidien national.

Sur un autre sujet, Le Quotidien informe d’une « décision suprême » avec la suspension du concours direct de l’Ecole nationale d’administration (Ena). Une vingtaine de candidats-fonctionnaires avaient saisi la Cour Suprême après leur exclusion. Les épreuves pour le Cycle A étaient pourtant « prévues demain », selon le journal.

En sports, le sélectionneur des Lionnes du basket affirme dans Stades qu’ils vont « faire un bon tournoi » à l’Afrobasket 2021 de Yaoundé (Cameroun), bien vrai que le Nigeria part « en super favori ».

Le journal sportif s’intéresse également au prochain Ballon d’or africain de football en mettant en exergue le gardien sénégalais Edouard Mendy considéré comme le « grand favori ». Cependant, analyse Stades, le gardien de Chelsea (Premier League anglaise) a des « derniers défis à relever avant le Graal ».

Enfin, le gardien et capitaine de l’équipe nationale de Beach Soccer, Alseyni Ndiaye, revient sur leur participation à la Coupe du monde de la discipline, le mois dernier, en Russie. « Je me sens coupable de l’élimination du Sénégal en demi-finale », a-t-il déclaré.

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour une assistance des migrants de retour volontaire

La Convention de la Société ivoirienne (CSCI) qui plaide pour une assistance à l’employabilité des migrants de retour volontaire en Côte d’Ivoire, a rendu jeudi publique une étude montrant la fragilité de leur situation.L’étude fait état des caractéristiques socio-démographiques des migrants de retour volontaire notamment à Abidjan et Daloa (Centre-Ouest). L’approche individuelle indique une domination des hommes avec un taux de 77%.

Les facteurs économiques et sociaux, particulièrement le chômage et la pauvreté soutiennent la décision des migrants d’entreprendre une aventure périlleuse à la recherche d’autres horizons moins sombres. 

En allant sous d’autres cieux, les migrants aspirent à plus de sécurité matérielle, voire plus de bien-être.  De retour au pays, une enquête révèle qu’un nombre important pratique une activité de faibles revenus dans le secteur informel. 

Les migrants de retour, travaillent principalement dans le commerce, notamment de détails, dans l’agriculture, l’élevage et d’autres activités saisonnières, souligne le texte qui note que les emplois informels ne permettent pas une inclusion durable de la jeunesse.

De ce fait, ces migrants de retour sont susceptibles de produire des récidives de la migration irrégulière, souligne l’étude. La CSCI juge primordiale de mettre l’accent sur l’employabilité des migrants de retour et le développement d’entreprises à leur profit. 

Les migrants de retour interrogés manquent généralement de qualifications professionnelles et déclarent n’avoir aucune compétence professionnelle. Ils éprouvent des difficultés de réinsertion professionnelle. 

Les personnes ayant un niveau d’instruction secondaire approchent un taux de 38,3%, alors que 9% ont un niveau scolaire primaire. Ensuite, 14,4% ont intégré l’école coranique. La proportion des migrants ayant un niveau supérieur sont de 13,1% contre 9% non scolarisés. 

Les résultats de l’étude ressortent que la majorité des migrants interviewés sont célibataires, à savoir 41,17% pour les femmes et 41,52% pour les hommes. Ce qui montre que le mariage est considéré comme une situation stable.

L’étude dévoile que la majorité des migrants de retour volontaire soit 47,3% ont résidé dans les pays d’accueil de moins d’un an. 

L’âge moyen des migrants de retour est de 27,7 ans. Entre mai 2017 et mai 2018, un projet dénommé « FFUE » a permis d’assurer l’assistance de 2.214 migrants de retour. Ce projet a été financé par l’Union européenne et mis en oeuvre par le gouvernement ivoirien.

L’étude sur la situation des migrants de retour volontaire en Côte d’Ivoire a été réalisé par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) en partenariat avec France volontaires et France expatriés. 

Maroc : Les aéroports enregistrent un volume de trafic commercial international de plus de 3,5 millions de passagers

Les aéroports du Maroc ont enregistré durant la période du 15 juin au 31 août 2021, un volume de trafic commercial international de 3.560.526 passagers, ce qui représente un taux de récupération de 65% par rapport à la même période de l’année 2019, indique l’Office national des Aéroports.L’ONDA précise que durant la même période, les aéroports du Maroc ont accueilli 31.202 vols internationaux. Ce volume représente un taux de récupération de 77% par rapport à la même période de l’année 2019, précise l’ONDA dans son dernier bilan du trafic aérien commercial.

L’aéroport Mohammed V de Casablanca a accueilli 1.457.154 passagers internationaux, récupérant ainsi 58% du trafic de 2019, alors que l’aéroport de Marrakech, avec 565.680 passagers, a enregistré un taux de récupération de 46%, indique la même source.

Durant le seul mois d’août 2021, le trafic international commercial des aéroports du Maroc a récupéré 82% du trafic passagers de 2019, un taux rivalisant avec celui des pays du bassin méditerranéen, notamment la France (70%), l’Espagne (68%), et la Turquie (76 %), relève l’Office.

Cette performance s’explique, selon l’Office, par l’évolution importante du trafic aérien, suite aux instructions royales qui ont accompagné le lancement de l’opération Marhaba 2021.

Par ailleurs, l’ONDA rappelle que cette période a été marquée par la création de plusieurs nouvelles lignes aériennes, dont notamment les liaisons Casablanca-Düsseldorf, Marrakech-Saragosse, Fès-Rotterdam, Oujda-Murcie, Rabat-Malaga, Agadir-Lisbonne.

Pour sa part, le fret aérien s’est établi à 13.732 tonnes avec un taux de récupération de 74%, par rapport à la même période de l’année 2019.

Les forces marocaines empêchent une centaine de migrant d’entrer à Melilla

Les forces de sécurité marocaines, en collaboration avec la Garde civile espagnole, ont empêché, aux premières heures de ce jeudi 16 septembre 2021, une centaine de migrants d’entrer clandestinement au préside espagnol de Melilla.Selon Europa Press, qui cite le porte-parole de la délégation gouvernementale, plusieurs migrants ont été repérés près du périmètre frontalier.

Il fallait donc renforcer le système de sécurité anti-intrusion, mobiliser un hélicoptère et maintenir une communication permanente avec les forces de sécurité marocaines afin de surveiller leurs mouvements.

Le déploiement rapide et l’action du personnel de la garde civile, en plus de la collaboration des forces de sécurité marocaines, ont permis d’éviter toute entrée à Melilla.

Côte d’Ivoire: la violence freine les femmes et les jeunes dans les débats politiques (étude)

Le nouveau visage de la politique, caractérisé par la violence, freine l’élan des femmes et des jeunes dans les débats politiques, selon une étude diligentée par la Chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » Côte d’Ivoire.

L’étude a été présentée jeudi à Abidjan par M. Trah Siagbé, expert en genre, à l’ouverture d’un atelier d’échanges sur la participation des femmes et des jeunes aux débats politiques. L’atelier qui se déroulera sur deux jours, a réuni une quarantaine de personnes. 

« La peur du nouveau visage politique, caractérisé par la violence fait reculer les femmes » et les jeunes, a fait observer M. Trah Siagbé, qui note que le nombre limité des femmes et des jeunes dans les instances décisionnelles reste un défi. 

L’étude souligne « l’attitude des femmes qui préfèrent rester dans leur coin », or, il leur faut davantage oser, a ajouté M. Trah Siagbé, indiquant que le manque de capacités opérationnelles et de formation en la matière, pour plusieurs, explique cette position.   

« Très souvent, les femmes ont besoin de l’assentiment de leur conjoint avant de pouvoir participer (aux débats politiques), et parfois même de la famille ou de la communauté », a noté Professeur Rose Koffi-Nevry, enseignant-chercheur à l’Université Nangui-Abrogoua et responsable du programme formation à la Chaire Unesco Eau, femme et pouvoir de décision.

Mme Rose Koffi-Nevry qui représentait Mme Euphrasie Kouassi Yao, la conseillère spéciale du président de la République, chargée du Genre, a déclaré que ces différents stéréotypes et les violences qui entourent tout l’environnement électoral freinent les jeunes et les femmes à s’engager dans la politique. 

Parfois, poursuivra-t-elle, « les femmes ne veulent pas que leurs enfants participent à ces débats politiques » a cause de ces facteurs, c’est pourquoi l’atelier a été initié pour adresser la faible participation des jeunes et des femmes dans la gouvernance élective. 

« Il s’agit pour nous de pouvoir identifier les obstacles majeures qui freinent les femmes et les jeunes dans les débats politiques », car si ces personnes ne participent pas aux débats politiques, il va être difficile pour elles de pouvoir être présentes dans les Assemblées élues. 

Les femmes seront suivies, et pour ce faire « il y aura un comité de suivi, de planification et de sensibilisation ainsi que de formation qui va accompagner ces femmes sur des thématiques jusqu’ au moment des élections », a-t-elle assuré. 

M. Trah Siagbé, a par ailleurs soutenu que « les femmes évoluent dans un système et elles sont victimes de ce système », et ceux qui les victimisent, il faut les former pour changer leur vision sur le concept genre afin de donner à tous les mêmes chances. 

Rapportant des dires de partis politiques, il a dit que certains avancent des arguments de « manque d’audace des femmes, d’ambition et de confiance en soi chez les femmes, qui même désignées déclinent les offres ».  

La femme affiche un leadership faible face au règne patriarcal. De ce fait, étant dans un système patriarcal, où il y a la « prééminence et la domination des hommes, il faut développer la masculinité positive ».  

La masculinité positive, expliquera-t-il, est la prise de conscience pour un homme de servir la cause de la femme et de la société. Elle vise à faire en sorte que tous les hommes transforment systématiquement toute leur résistance vis-à-vis de la situation des femmes.  

Depuis plusieurs décennies, la Côte d’Ivoire multiplie les initiatives afin de réduire les inégalités et les disparités entre les sexes en vue de parvenir à un développement juste et équitable dans une société où les hommes et les femmes jouissent de l’égalité des chances devant les opportunités.

L’on observe une nette progression dans cette lutte pour l’égalité des chances avec la création d’un cadre favorable et l’avènement d’espaces de discussions inclusives, notamment l’existence des branches féminines dans les partis politiques (OFFPI, RFR…).  

Le pays enregistre l’accession de femmes à la direction de certains partis politiques (RPC PAIX, URD, RDP) auxquels s’ajoutent, une candidature féminine à l’élection présidentielle de 2010, deux à celle de 2015 et un enregistrement record de 452 candidates aux législatives de 2021 contre 328 en 2016 et 105 en 2011. 

Malgré, ces avancées, la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision des partis politiques continue d’être un défi à relever. Les chiffres évoquent 12,59% de femmes à l’Assemblée nationale, 19,2 % au Sénat et 11,37 aux conseils municipaux. 

Face aux faibles scores constatés plusieurs pays africains mutualisent leurs efforts afin de faire progresser la représentation et la participation politique des femmes  et des jeunes en Afrique. Cet atelier a été organisé en collaboration avec Women political participation (WPP), dont le coordonnateur, la Sénégalaise Fatou Sarr, était présente à cette session.   

Pour corriger cette disparité au plan politique en Afrique, le programme WPP en partenariat avec l’Institut Fondamental d´Afrique Noire (IFAN), le caucus des Femmes leaders du Sénégal et l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (International IDEA)  a été initié dans huit pays africains. 

En côte d’ivoire cette mission est conduite par la  Chaire UNESCO Eau Femmes et Pouvoir de Décisions  qui travaille en appui aux efforts du gouvernement pour renforcer  la visibilité, la participation et le leadership des femmes en vue d’améliorer leur rôle dans la conduite des affaires publiques et privées à travers le programme Compendium des Compétences Féminines. 

L’atelier a réuni une quarantaine de personnes issues des partis politiques, du secteur public, les femmes du Compendium des Compétences féminines, la Chaire UNESCO « Eau Femmes et pouvoir de Décisions »  et les partenaires du Caucus des femmes leaders du Sénégal.