Covid-19: les Etats africains en quête d’alternatives pour mobiliser des ressources (ENTRETIEN)

Les États africains, confrontés à une nette diminution de leur budget dans le sillage de la pandémie de Covid-19, cherchent des alternatives aux grandes institutions financières pour mobiliser des ressources afin de parer aux conséquences de la crise et garantir le remboursement de leur dette, note Bernard Ayitee, CEO d’Obara Capital, premier hedge fund africain, dans un entretien.

En Afrique, la crise de Covid-19 a aggravé une situation déjà tendue pour les créanciers des Etats. Quel est le panorama de la dette souveraine sur le continent ? 

Comme partout dans le monde, les Etats africains ont été impactés à la fois par une diminution des recettes et par l’augmentation des dépenses pour répondre aux effets de la pandémie.

Aujourd’hui, la dette cumulée du continent atteint 1 400 milliards de dollars et le taux d’endettement public s’élève à 60% du PIB en Afrique subsaharienne. Parer aux conséquences de la crise et garantir le remboursement de leur dette constitue un double défi qui plaide pour le recours aux investisseurs privés.

La marge de manœuvre des États africains est faible, car ceux-ci sont limités dans leurs ressources propres et leur capacité d’emprunt sur les marchés financiers, du fait du niveau élevé de la prime de risque ou de l’absence d’appétit des investisseurs.

Ce qui a poussé certains pays comme la Zambie, l’Ethiopie et le Tchad à demander une restructuration de leur dette. Cela dit, il est difficile de dégager des grandes lignes en matière d’endettement, chaque Etat suivant une trajectoire différente en la matière, dépendant plus ou moins de sa situation financière et de ses équilibres budgétaires propres.

Dans quelle mesure le paysage de l’endettement a-t-il évolué ces dernières années ?

Incontestablement, il s’est transformé ces vingt dernières années : il est loin le temps où la plupart des pays africains dépendaient quasi exclusivement de l’aide au développement.

Progressivement, des créanciers du secteur privé ont fait leur apparition. Au moment de la crise de 2008, les banques, les fonds d’investissement et les fonds de pension ont commencé à prêter directement aux pays africains.

Pour les Etats africains, qui cherchent de plus en plus des alternatives aux grandes institutions financières, c’est aussi une manière de s’émanciper d’une ombre tutélaire parfois contraignante.

Les créanciers privés représentent visiblement une réponse de plus en plus prisée par les Etats africains. Qu’est-ce qui explique cela ?

C’est exact : la part des créanciers privés dans le poids de la dette publique externe des pays africains est passée de 12% en 2012 à près de 43% en 2021 (selon l’International Debt Statistics, 2021).

Ces investisseurs qui regroupent des fonds d’investissement, banques ou encore assureurs sont de fait les principaux créanciers du continent et détenaient près de 115 milliards d’euro-obligations issues de 21 pays africains en 2020 (M&G Investments).

Quelle place occupent les hedge funds  (fonds de couverture) dans cette offre ? Obara Capital est-il positionné sur ce créneau ? 

Les investisseurs internationaux spécialisés ayant une appétence pour les titres de créances libellés en monnaie locale interviennent de manière crescendo sur les marchés obligataires locaux.

Ces derniers campent un rôle important en assurant une meilleure liquidité sur les marchés secondaires avec pour effet de dynamiser les places boursières africaines.

Si les hedge funds restent de timides financiers des Etats, ils contribuent néanmoins, par leur dynamisme sur les marchés des capitaux, de façon significative à l’attractivité de la dette africaine.

C’est là par ailleurs un positionnement en parfait accord avec l’orientation alternative qui fonde leurs stratégies d’investissement.

À ce jour, la stratégie d’Obara Capital en tant qu’investisseur se caractérise plus par le financement de besoins de trésorerie à court terme, que par une activité spéculative sur les marchés des capitaux.

Nous n’investissons donc pas dans la dette obligataire africaine. Ceci-dit, dans le cadre de nos activités de sovereign advisory, nous conseillons les gouvernements en matière d’émission, gestion et restructuration de dettes. 

Nous mêlons à la fois techniques d’ingénierie financière sophistiquées, compréhension fine des marchés financiers et prise en compte des enjeux liés à la gestion des finances publiques. 

Ce qui nous permet de fournir un appui technique indépendant et de haute qualité, c’est une offre fiable pour les décideurs qui veulent optimiser les conditions de leurs financements.

La spéculation sur les dettes souveraines ne risque-t-elle pas d’amplifier la crise ?

Les croyances populaires relatives à la spéculation sur les dettes souveraines méritent d’être déconstruites. Si des fonds spéculatifs ont à certaines occasions pu peser sur les finances publiques d’états déjà en difficultés, ces derniers ne sont que très rarement en prise directe avec les gouvernements lors d’émission de dettes publique. L’impact direct qu’ils pourraient avoir est donc marginal.

Dans le même temps, une frénésie spéculative pourrait entrainer une modification des conditions de financement pour l’Etat emprunteur avec une hausse des taux d’intérêts dans certains cas.

L’activité spéculative serait cependant plus le symptôme que la cause du renchérissement du coût du financement dans ce type de situations. Les modalités de financement des Etats africains dépendent en grande partie du cadre macroéconomique ainsi que la cohérence de la gouvernance et des politiques publiques menées.

De même, le Conseil financier mandaté y tient un rôle crucial de par sa capacité à mettre en musique besoins en financements et promesses de rentabilité aux investisseurs. La spéculation actuelle sur les dettes souveraines africaines tant par sa nature que par son volume, ne semble pas de nature à accentuer la morosité économique ambiante.

Quel risque représente pour les créanciers privés un potentiel allégement de la dette ? Ont-ils pu faire entendre leur voix à travers le Groupe de travail des créanciers privés en Afrique (AfricaPCWG) mis en place en mai 2020 ?

L’allègement de la dette peut avoir au moins deux impacts majeurs pour les créanciers privés. Tout d’abord, et de la façon la plus évidente, un allègement de dette supposerait que ces derniers se voient plus ou moins contraint de renoncer à une partie de leurs attentes de retour sur investissement.

Le risque ici, est donc celui d’une perte immédiate pour les porteurs de titres. Autre péril envisageable, une baisse de la valeur des titres de dettes sur le marché secondaire que l’annonce d’un programme d’allègement de dette précipiterait. Cette perte en valeur ne serait cependant constatée qu’en cas de cession des créances détenues.

L’Africa Private Creditor Working Group (AfricaPCWG) a effectivement su obtenir de ses interlocuteurs des concessions au profit des créanciers privés internationaux qu’elle représente.

Elle a par exemple obtenu que les possibles allègements de dettes soient discutés à l’échelle nationale et non pas continentale, ce qui a mécaniquement réduit la marge de manœuvre des pays africains, notamment des plus petits.

Ici encore, le rôle des Conseils financiers sera crucial pour les Etats et déterminera en partie leur capacité à pouvoir négocier des accords avantageux face à ces géants de la finance qui totalisent plus de 9 000 milliards de dollars US sous gestion.

L’OMS et l’Unicef renforcent le dispositif e-learning du ministère ivoirien de la Santé

L’OMS et l’Unicef qui ont renforcé le dispositif de formation en ligne (e-learning) de l’Institut national de Santé publique de Côte d’Ivoire et de 113 districts de santé du pays, ont remis vendredi au ministre de tutelle des salles multimédias équipées et réhabilitées.

Ces deux organismes ont remis officiellement trois salles multimédias entièrement réhabilitées et équipées par eux au ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba. 

Cela intervient dans le cadre de la mise en place d’une plateforme de formation à distance (e-learning) pour les professionnels de santé répartis sur tout le territoire ivoirien.

M. Pierre Dimba a traduit sa fierté de réceptionner ces équipements pour la plateforme e-learning et l’opérationalisation du plan national de développement sanitaire.  

Avec ce dispositif national, la Côte d’Ivoire devient le premier pays de la sous-région à disposer d’un réseau national de téléformation multimédia, couvrant tous les districts et les régions du pays.

Les trois salles multimédias qui constituent le hub de la plateforme e-learning, sont dotées chacune de kits multimédias composés de matériels et équipements de communication de dernière génération. 

Elles comprennent, entre autres, un ordinateur portable, deux télévisions 75 » dotées de la technologie LED, une Webcam pro, un microphone omnidirectionnel, la fibre optique ou Satellite et le logiciel Professionnel Zoom. Le rôle de ce hub est de coordonner et de diffuser la formation. 

Le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Jean Marie Vianny Yaméogo, a déclaré que l’e-santé a pour ambition d’agir pour mobiliser les ressources du numérique à grande échelle au service des patients ou clients du système de santé.

Le ministère de la Santé à travers l’Institut national de santé publique (INSP), dans le cadre de ses missions de formation et de recherche en santé, disposait déjà d’une plateforme de vidéoconférence connectée à 28 districts sanitaires. 

Elle a été utilisée dans le cadre du projet ECHO (Extension for Community Health Outcomes) et en partenariat avec le Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS) pour la formation des acteurs de ce programme.   

Sur la base de cette expérience et compte tenu de l’urgence sanitaire du moment, cette plateforme a été utilisée, dans un cadre coordonné, pour la formation à distance des acteurs de santé dans le cadre de la riposte nationale pour le contrôle et l’élimination de la pandémie à Covid-19, selon Dr Yaméogo.

De ce fait, près de 10 000 prestataires ont pu être formés sur la Covid-19 en six semaines avec l’appui de certains partenaires tels que l’OMS et l’Unicef qui ont saisi cette opportunité pour renforcer le système de santé en renforçant les capacités du Centre e-santé de l’INSP et couvrir tous les 113 districts sanitaires en kit de visio-conférence.

Selon le représentant de l’OMS, l’extension de cette plateforme de la formation à distance a été possible grâce à la mobilisation des ressources financières auprès du Gouvernement ivoirien et de l’USAID conduite par l’OMS, pour un montant total de 400 millions de FCFA.

« L’UNICEF soutient toute innovation permettant d’accélérer la réalisation des droits des enfants et des femmes, dont le droit à la santé », a déclaré Sophie Léonard, représentante adjointe de l’Unicef en Côte d’Ivoire.

La pandémie de Covid-19 aura été l’opportunité pour l’OMS et l’Unicef de mobiliser des ressources additionnelles auprès des partenaires gouvernementaux et internationaux et de renforcer le système de santé en Côte d’Ivoire. 

Le projet d’apprentissage en ligne est une partie intégrante de la stratégie nationale de télémédecine recommandée par l’OMS. Avec ce dispositif national, la Côte d’Ivoire devient le premier pays de la sous-région ouest-africaine à disposer d’un réseau national de téléformation multimédia, couvrant tout le pays.

Ouverture à Abidjan du 3e colloque du Pdci sur fond de reconquête du pouvoir en 2025

Le 3e colloque du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), clôturant la commémoration du 75e anniversaire de la formation politique, s’est ouvert vendredi à Abidjan sur fond de reconquête du pouvoir en 2025.

Ce colloque qui boucle une série d’activités marquant l’an 75 du Pdci, a été ouvert au siège du parti par Émile Constant Bombet, vice-président, représentant le président du Pdci, l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié.  

Le thème retenu pour la célébration de ces 75 ans est « Le Pdci-Rda, Cap sur le centenaire ». La fête connaîtra son épilogue le 18 octobre 2021 par une cérémonie de clôture de la commémoration des 75 ans du parti, sous la présidence de M. Henri Konan Bédié.  

« En route donc pour un centenaire glorieux avec une escale déterminante en 2025, celle de la victoire du Pdci à l’élection présidentielle de 2025 », a déclaré le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué. 

L’objectif de ce colloque, rappellera-t-il, est de remobiliser toutes les composantes du Pdci pour relever les défis qui attendent le parti, impliquer et responsabiliser davantage les cadres compétents et des jeunes dynamiques dans les instances de décision du parti.

Il vise en outre à mettre en place des « dispositifs stratégiques et novateurs en vue d’anticiper sur les événements et les enjeux du futur », de capitaliser et valoriser les ressources dont dispose le parti pour assurer et pérenniser son autonomie financière.

Le Pdci envisage également de « continuer sans relâche les efforts avec l’ensemble de l’opposition en vue de créer les conditions d’un climat politique apaisé, propice à la réconciliation et à la reconstruction d’un État de droit ». 

« M. Bédié nous permet de tenir le 2e colloque du Pdci depuis la disparition de Houphouët-Boigny », fondateur du parti, a indiqué M. Ezan Akélé, le président du Comité scientifique, soulignant que le Pdci est à son 3e colloque aujourd’hui. 

Les réflexions de ce colloque, dira-t-il, doivent être « à la hauteur de nos ambitions, à savoir reconquérir le pouvoir d’Etat en 2025 ». Toutefois, la responsabilité des jeunes et des femmes est grande. 

Le colloque est un espace de projection du parti. En 86, les travaux ont permis entre autres la transformation de la Fondation Houphouët-Boigny en centre international de recherche sur la paix, la création du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche décerné par l’Unesco. 

Le 09 avril 2021, le Pdci a eu 75 ans. Le parti a lancé la commémoration de ce soixante quinzième anniversaire autour du thème « le Pdci, cap sur le centenaire » et des activités qui prendront fin lundi avec une messe anniversaire de la naissance de Houphouët-Boigny.  

Le Comité dialogue public-privé de Bouaké lance ses activités en décembre

Le Comité local de dialogue public- privé de Bouaké, la deuxième ville ivoirienne, lancera ses activités en décembre prochain.L’information a été donnée à l’issue de la seconde mission préparatoire de l’implémentation de la Plateforme locale de dialogue Etat- secteur privé qui s’est déroulée du 06 au 09 octobre 2021.

Cette mission a permis la mobilisation des directeurs régionaux et chefs de services de l’administration publique de la ville de Bouaké en prélude au lancement officiel des activités du Comité local de concertation Etat-secteur privé (CLCESP)  de Bouaké, rapporte une note d’information transmise, vendredi à APA.

Bénéficiant de l’appui technique de la  Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé (SE-CCESP) a eu en marge de cette mission, des échanges avec les faitières du secteur privé de Bouaké et les membres élus de la Chambre de commerce et d’industrie de la ville.

Ces échanges ont été l’occasion d’aborder des questions liées à la nature des préoccupations susceptibles d’être traitées par le Comité local de concertation Etat-secteur privé.

 Des questions liées la fraude et à la contrefaçon dans le domaine du textile ainsi que les besoins liés au renforcement des capacités concernant des sujets tels que l’annexe fiscale, les critères et conditions d’accès aux  fonds covid-19 ont été également au menu des échanges.

Dans le cadre de ses actions de développement économique, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est engagé dans un dialogue avec le secteur privé autour d’une plateforme appelée Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP).

 

Un groupe lance à Abidjan son 1er hub africain pharmaceutique

Tridem Pharma Côte d’Ivoire, filiale du Groupe Tridem Pharma, basé à Toulouse, au Sud-Est de la France, a lancé officiellement, jeudi à Abidjan, son premier hub de distribution de produits pharmaceutiques en Afrique.

Le lancement des activités de cette filiale s’est tenu en marge de l’ouverture officielle du 21e Forum pharmaceutique international, qui se déroule du 13 au 16 octobre 2021 sur les bords de la lagune Ebrié.

Ce hub de distribution de produits pharmaceutiques, le premier du genre en Afrique Francophone subsaharienne, est d’une capacité de 3 300 palettes avec un objectif, en 2023, d’atteindre 12 000 palettes.

Cela devrait permettre aux flux de distribution d’aller au-delà de la zone francophone, pour s’étendre aux pays anglophones tels que le Ghana et le Nigeria. A court terme, le groupe envisage de desservir le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo.

Le Sénégal et le Cameroun seront par la suite desservis dans la chaîne d’approvisionnement. M. Gino Formini, le directeur général du groupe Tridem Pharma, a montré que cette plateforme vise à approvisionner directement le marché local et sous-régional.

Le directeur général de Tridem Pharma Côte d’Ivoire, l’Ivoirien Hyacinthe Kouakou, a relevé que ce centre pharmaceutique situé à Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, va réduire les frais liés au fret des revendeurs grâce à la proximité des produits pharmaceutiques.

M. William Wu, le président du Groupe Fosun Pharma, la maison mère de Tridem,  s’est félicité de ce que dans leur démarche, ils ont été confortés par le soutien indéfectible du gouvernement ivoirien lors de la mise en œuvre du projet.

Ce projet innovant vient consolider la place de la Côte d’Ivoire comme acteur majeur de l’industrie pharmaceutique régional, en ouvrant la voie de l’exportation vers d’autres marchés sur le continent africain.

Le directeur général de l’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique, Hassan Coulibaly, s’est réjoui de ce que ce hub pharmaceutique raccourcit les délais de livraison et accroît la disponibilité du médicament.

« C’est incontestablement un plus dans le microcosme pharmaceutique ivoirien et même au niveau de la sous-région « , a-t-il déclaré, ajoutant qu’avec cette relocalisation en Côte d’Ivoire, les pharmaciens auront plus de facilité pour écouler leurs stocks et paieront moins de frais de logistique.

Ce pôle est dédié à la distribution de produits pharmaceutiques, parapharmaceutiques et de dispositifs médicaux. Ce qui devrait permettre de diffuser ses produits sur le continent.

Créée en 1986, Tridem Pharma est un acteur majeur dans les domaines des affaires, réglementaires, de la promotion médicale et de la distribution pharmaceutique en Afrique.

Société du groupe Fosun Pharma depuis 2017, le groupe a renforcé, au cours des trois dernières années, sa position de leader en Afrique francophone et a connu une forte expansion géographique, notamment dans les pays d’Afrique anglophone.

Forte de 900 collaborateurs répartis dans une trentaine de pays d’Afrique, en France et en Asie, elle est présente en Afrique à travers 9 filiales (Sénégal, Cameroun, Ghana, Kenya, Nigeria, Ouganda, Tanzanie et 2 en Côte d’Ivoire), et 8 succursales.

Ses activités de distribution couvrent près de 90 % de l’Afrique et du Moyen-Orient, soit un total de 35 pays. Depuis son intégration au sein du groupe Fosun Pharma, Tridem Pharma a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 135 milliards FCFA en 2020 contre 60 milliards FCFA en 2017.

Ouverture à Abidjan du 21e Forum pharmaceutique international

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a procédé jeudi à l’ouverture officielle du 21e Forum pharmaceutique international, qui se tient à Abidjan du 13 au 16 octobre 2021.

Cette grande messe des acteurs du secteur pharmaceutique constitue aujourd’hui le plus grand événement de la profession pharmaceutique. L’édition 2021 a pour thème « Santé des populations, quels enjeux pour le pharmacien ? ».

M. Pierre Dimba s’est félicité de cette rencontre qui permet un partage d’expériences et de bonnes pratiques, car « l’Afrique a besoin de ses pharmaciens pour produire des médicaments de qualité en quantité ».

Le ministre de la Santé a fait savoir que, la Côte d’Ivoire, résolument engagée sur la voie de son émergence, a mis au cœur des préoccupations étatiques la santé face aux pathologies nouvelles et surtout au péril de la contrefaçon des produits pharmaceutiques.

Il a appelé le monde pharmaceutique à valoriser la médecine traditionnelle. Pour lui, la promotion de l’industrie pharmaceutique sur le continent est une solution pour produire des médicaments de qualité. 

Le continent africain, selon Michel Sidibé, envoyé spécial de l’Union africaine (UA) pour l’Agence africaine de création de médicaments, produit 3% des médicaments qu’il consomme. Le gap est important pour satisfaire sa demande.

Aujourd’hui, fera-t-il, observer l’Afrique qui compte 1,3 milliard d’habitants n’a vacciné que 3% de sa population et 1,2 milliard ne sont pas encore vaccinés. Et ce, du fait qu’elle « produit moins de 1% des vaccins dans le monde ».

Il faut faire en sorte que les gens puissent être vaccinés, a plaidé M. Michel Sidibé, qui a relevé que sur 7,5 milliards de doses dans le monde, l’Afrique n’a reçu que 2%, ce qui reste encore faible pour protéger davantage de populations. 

M. Michel Sidibé a ensuite exhorté les acteurs du secteur pharmaceutique sur le continent à promouvoir la recherche dans le domaine médical, mentionnant qu’en 2020, le marché du médicament était estimé à 1412 milliards US et l’Afrique ne représentait que 1,2 milliard. 

Le secrétaire permanent du Forum, Christophe Ampoam, a suggéré l’institution d’un poste de président et la transformation du secrétariat permanent en secrétariat exécutif avec éventuellement un accord de siège en vue de la mise en oeuvre des résolutions.  

La Côte d’Ivoire accueille cette 21e édition après la 10e session tenue en 2009. Elle a regroupé à la fois les Ordres des Pharmaciens à travers l’IOPA (l’Inter Ordre des Pharmaciens d’Afrique), les syndicats des pharmaciens à travers l’ISPHARMA (L’Inter Syndicale des Pharmaciens d’Afrique). 

Cette session a vu aussi la participation des centrales d’achats des médicaments, des autorités nationales de régulation pharmaceutique (l’AARNP) et l’Association des Doyens des Facultés de Pharmacie d’Afrique. Elle est organisée chaque année dans l’un des 25 pays membres de l’IOPA. 

Côte d’Ivoire: 19 gestionnaires du patrimoine mis en mission

Le directeur général du patrimoine de l’Etat de Côte d’Ivoire, Ali Sissoko, a mis jeudi en « mission » 19 gestionnaires du patrimoine issus de divers départements ministériels, au terme d’une formation de trois jours sur la comptabilité des matières.

« Nos gestionnaires doivent se mettre à la tâche dès maintenant, commencer l’inventaire des biens, leurs enregistrement selon les procédures indiquées », a déclaré le directeur général du patrimoine de l’Etat, M. Ali Sissoko, à la presse. 

Il les a exhorté, déjà, à « élaborer pour l’année en cours leur rapport qui vont être transmis à la Chambre des comptes », tout en faisant observer que la question de la gestion du patrimoine de l’Etat apparaît immense.  

« Les gestionnaires du patrimoine sont redevables devant la Chambre des comptes. Donc, tout ce qu’ils feront les engage tant au niveau administratif qu’au niveau juridictionnel », a-t-il dit, ajoutant avoir « grand espoir qu’ils commencent déjà la mise en oeuvre malgré l’immensité de la tâche ».   

« C’est un nouvel outil, c’est une nouvelle activité, et ce qui a été appris durant ces trois jours, il faut le mettre à profit pour déjà commencer chacun dans son ministère, la mise en oeuvre », a-t-il conseillé. 

L’objectif de cette formation, qui est à sa troisième session, est « vraiment de bien former nos gestionnaires du patrimoine qui sont dans divers ministères », a-t-il noté, annonçant encore des formations, mais déjà ces auditeurs doivent s’approprier la réglementation et les méthodes.

Estelle Zadi, gestionnaire du patrimoine du ministère de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, une participante, s’est dite « très heureuse » d’avoir pris part à cette session, qui a trait à la comptabilité des matières, un concept nouveau.

« C’est de nouveaux procédés, de nouveaux outils de suivi, donc, je crois que nous sortons de là avec un bagage suffisant pour exercer au mieux dans les fonctions qui nous ont été confiées », a-t-t-elle poursuivi.  

La direction du patrimoine de l’État a initié ce séminaire de formation de gestionnaires de patrimoine avec la collaboration de l’Institut des finances, du 12 au 14 octobre 2021, à Bingerville, à l’Est d’Abidjan. 

« Il s’agit de donner les rudiments et les instruments, ainsi que les méthodes pour que nos gestionnaires dans les différents départements ministériels puissent recueillir les biens de l’Etat », avait précisé M. Sissoko. 

L’objectif de cette formation était également de permettre aux gestionnaires de patrimoine des institutions, ministères et autres Etablissements publics nationaux de s’approprier les outils de gestion de la comptabilité des matières et de gérer les biens de l’État mis à leur disposition. 

L’Institut des Finances, une structure de renforcement des capacités des agents des administrations économiques et financières et il a pour cœur de métier « les finances publiques ». Depuis le démarrage de ses activités en 2013, il a accueilli plus de 15 000 agents.

Une quatrième session de formation est prévue dans les semaines à venir. Cela devrait permettre d’outiller les gestionnaires du patrimoine de l’Etat afin de tracer tous les biens dans leur champ de compétence.  

Démarrage des ateliers régionaux d’élaboration de la Politique de gestion des frontières ivoiriennes

Des ateliers régionaux d’élaboration de la Politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire (PNGIF-CI) ont démarré, jeudi, en vue de doter dans quelques mois le pays d’un cadre référentiel en matière de gouvernance des frontières.

Ces ateliers régionaux prévus du 13 au 27 octobre 2021 se tiennent  à Abidjan (Sud), Abengourou (Est), Korhogo (Nord) et Man (Ouest).  A l’ouverture officielle à Korhogo (633 km au nord d’Abidjan), le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, Diakalidia Konaté a rappelé aux participants les enjeux et défis aux frontières ivoiriennes.

Selon M. Konaté, il y a d’abord, la question de la gouvernance aux frontières où dans la plupart des cas, les acteurs étatiques y travaillent de façon cloisonnée, avec une absence de partage d’informations et, adoptent parfois des positions concurrentes, voire rivales, alors qu’ils doivent interagir pour un meilleur fonctionnement des services de l’État et une meilleure orientation et coordination des actions des collectivités locales et territoriales, au bénéfice d’un mieux-être des populations.

C’est un véritable disfonctionnement que la Politique en cours d’élaboration doit corriger, a-t-il estimé, soulignant qu’il y a ensuite, la question de la coopération transfrontalière.

A ce propos, Diakalidia Konaté a indiqué que la nouvelle vision de l’Union africaine (UA) à travers son Programme frontières, sort la coopération transfrontalière de son cadre habituel pour l’élargir à tous les domaines. Ainsi, tous les services étatiques et toutes les activités sociales, économiques et culturelles aux frontières dorénavant font partie intégrante de la coopération transfrontalière.

Dans ce cadre, outre l’action initiale de développement des collectivités locales et territoriales, l’on peut citer la sécurité, la gestion des ressources naturelles, la mobilité des hommes et des biens à travers la migration, le transport et le commerce, la question de la santé avec la gestion des maladies, des épidémies, et épizooties animales, etc.

« C’est la bonne maîtrise de toutes ces questions qui va nous permettre à terme, de faire de nos frontières de véritables passerelles pour aboutir à l’intégration de nos pays et de la sous-région », a poursuivi le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire. 

Enfin, il y a les problématiques en lien avec la cohésion sociale et le maintien de la paix dans les zones frontalières des  pays. En effet, dans ces espaces, a dit M. Konaté, « ce sont les mêmes populations que nous avons de part et d’autre de nos lignes frontières ».

C’est pourquoi, a encore expliqué M. Konaté, « malgré la délimitation de nos frontières, qui est une première garantie de paix, il est important de consolider et de renforcer les dynamiques sociétales, sociales et culturelles locales, pour maintenir la cohésion sociale et la paix ». 

La Politique nationale de gestion intégrée des frontières terrestres, aériennes et maritimes de la Côte d’Ivoire vise à transformer les zones frontalières en des espaces où les acteurs étatiques et non étatiques interagissent de façon harmonieuse, au plan national d’une part, et avec leurs homologues des pays limitrophes d’autre part, où la gestion des ressources naturelles partagées est bénéfique et durable pour le bien des populations.

Tout cela, en vue de faire de la coopération transfrontalière, un levier essentiel de sécurité, de cohésion sociale et de paix, de gestion durable des ressources naturelles et de développement socio-économique véritable des espaces frontaliers et transfrontaliers. 

 « Je voudrais vous encourager à donner le meilleur de vous-mêmes en mettant en avant, notre engagement citoyen et notre volonté commune de voir notre pays entrer dans le concert des nations où il fait bon vivre », a lancé M. Konaté aux participants.

En clair, selon lui, « il n’y a pas de sujet tabou ». « Vous êtes à cet atelier pour nous dire vos préoccupations, nous faire des suggestions et dire réellement ce que vous attendez de l’État, chacun à son niveau de responsabilité, pour un meilleur développement de nos zones frontalières », a conclu Diakalidia Konaté.  L’atelier de Korhogo dont l’ouverture a été présidée par André Ekponon, préfet de la région du Poro, est  prévu du 14 au 16 octobre 2021.

Les autorités préfectorales, administratives ainsi que les élus locaux des zones frontalières, les forces défenses et de sécurité, les services techniques (santé, éducation, agriculture, élevage, énergie…), les leaders communautaires des zones frontalières, le secteur privé à travers la Chambre du commerce et des organisations de la société civile prennent part à cet atelier dont les travaux se déroulent dans trois commissions avant des séances plénières.

La Politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire, vise à doter le pays d’un «outil de cadrage et de pilotage en matière de gouvernance des frontières, en vue de permettre à la Côte d’Ivoire d’aborder un nouveau virage dans l’approche et la gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes ».

Côte d’Ivoire: le recensement de la population décalé d’une semaine

Le recensement de la population et de l’habitat en Côte d’Ivoire, décalé d’une semaine, en raison de la formation et de la vaccination contre la Covid-19 des agents recenseurs, se tiendra du 8 au 28 novembre 2021.

L’information a été donnée, jeudi, par le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, et le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse conjointe, à Abidjan. 

L’opération était initialement prévue du 1er au 21 novembre 2021. Cependant, « deux contraintes majeures ne nous permettent pas de tenir cette date. Premièrement, nous n’avons pas pu disposer suffisamment de salles pour organiser la formation des 28 500 agents recenseurs, notamment ceux d’Abidjan », a expliqué Mme Kaba Nialé, mentionnant que deuxièmement « il a été adopté la vaccination obligatoire contre la Covid-19 de tous les agents avant leur déploiement sur le terrain ».

« Ces contraintes nous obligent donc à envisager un report d’une semaine de la date du début du recensement de la population et la nouvelle période de collecte sera désormais du 8 novembre au 28 novembre 2021 », a-t-elle dit.   

Ces informations, rappellera-t-elle, sont utiles au gouvernement afin de mieux planifier ses actions de développement, d’améliorer les conditions de vie des populations, assurant que le recrutement du personnel de terrain a été achevé. 

Elle a souligné que 38.000 personnes seront sur le terrain dont 28.500 agents recenseurs. En plus de ce contingent, il y a du personnel de réserve qui prendra le relais en cas de défaillance de certains agents recenseurs.  

Le dénombrement se déclinera en trois principales activités, à savoir le recrutement du personnel de terrain, la formation du personnel de terrain et la collecte des données, a souligné le ministre du Plan et du développement, indiquant que 40.000 tablettes ont été acquises pour l’opération. 

Ce recensement de la population (RP 2021) est le cinquième que la Côte d’Ivoire organise et fait suite au quatrième recensement qui s’est déroulé en 2014. Il a été institué par le décret en août 2018 et comprend un Conseil national du recensement (CNR) présidé par le Premier ministre.

Il comprend également un Comité technique du recensement (CTR) présidé par le ministère du Plan et du développement et un Bureau technique permanent du recensement (BTPR), organe d’exécution technique logé à l’Institut national de la statistique. 

Le Recensement général de la population et de l’habitat est une opération de dénombrement de la population qui vise à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national, qu’elle soit ivoirienne ou étrangère.

Le coût de l’opération du recensement de la population et de l’habitat est de 23,9 milliards Fcfa dont 10,2 milliards Fcfa d’apport des partenaires techniques et de développement de la Côte d’Ivoire. Le pays, selon le dernier recensement compte quelque 25 millions d’habitants. 

Deux soldats ivoiriens tués dans l’attaque d’un poste de l’armée dans l’Ouest

Deux soldats ivoiriens ont été tuées mercredi à la suite d’une attaque d’individus armés ayant visé le poste de sécurité de Tiémesson, situé sur l’axe Duékoué-Bangolo, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire.

L’assaut a eu lieu aux environs de 04h (GMT, heure locale), au niveau du poste de contrôle mixte de Tiémesson à 09 Km de Guéhiébly (22km axe Duekoué-Bangolo), précise une source. 

 Le poste de contrôle comprenant quatre éléments de la gendarmerie et un des eaux et forêts, a « essuyé les coups de feu de deux binômes à moto », renseigne la même source.  

Le bilan établit deux morts du côté des forces ivoiriennes, notamment un gendarme et un agent des eaux et forêts.  

Des éléments de la légion territoriale et des deux pelotons Escadron de la ville de Man ont été déployés sur les lieux pour le ratissage et déterminer la nature de l’attaque qui a ciblé ce poste de l’armée. 

La Côte d’Ivoire était la cible de deux attaques terroristes dans la nuit du 28 au 29 mars 2021, ayant visé deux positions de l’armée, à la frontière avec le Burkina Faso, notamment à Kafolo et Kolobougou.  

Ces attaques opérées de manière simultanée avaient fait six morts dont trois soldats dans le rang de l’armée régulière et trois terroristes. Elles ont eu lieu moins d’un an après un assaut terroriste à Kafolo le 11 juin 2020.

Les enquêtes de cette dernière attaque permettront de situer la nature de ces assauts dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. 

Ligue des champions CAF: l’Asec « très vigilant » face au CR Belouizdad d’Algérie (coach)

L’entraîneur du club de football ivoirien Asec Mimosas, Julien Chevalier, a déclaré mercredi que ses hommes restent « très vigilants » face au CR Belouizdad d’Algérie, samedi à Abidjan, dans le cadre du 2e tour de la ligue des champions de la CAF.

« On aura besoin d’être très vigilant, donc beaucoup plus concentré et réactif que l’adversaire », a dit le sélectionneur de l’Asec Mimosas, Julien Chevalier, lors d’une conférence de presse au stade de Champroux qui accueillera samedi les deux clubs.  

S’exprimant sur le club adverse, Julien Chevalier a souligné que le CR Belouizdad est « une équipe talentueuse », se disant « persuadé » qu’elle est « plus habile, plus expérimentée » et « ils auront des qualités pour tenter de mettre en difficulté » l’Asec. 

« J’espère que ce qui fera la différence, c’est notre rigueur, notre concentration et envie de remporter » le match dans un élan d’efficacité de style de jeu, a laissé entendre le coach de l’Asec Mimosas.  

Pour lui, « il y aura des oppositions de styles, mais de toute manière le profil de jeu de (son) équipe, le talent individuel » peut faire la différence. De ce fait, il compte renforcer les « ingrédients » qui permettront à ses poulains de faire la différence.    

Le capitaine de l’équipe de l’Asec Mimosas, Abdul Karim Cissé, a assuré que les joueurs sont prêts à aborder cette confrontation, car « tout se fait dans le respect (des consignes tactiques) et dans le boulot ». 

« Ce samedi, c’est un match de haute intensité », admet-il, estimant que « tout se passe au niveau mental ». Bien qu’il faut respecter l’adversaire, Cissé et ses co-équipiers veulent entrer dans la phase de poule après cette partie. 

Le club de football ivoirien Asec Mimosas affronte le samedi prochain, à 15h (GMT, heure locale) l’équipe de CR Belouizdad d’Algérie au stade de Champroux, à Marcory, une commune située dans le Sud d’Abidjan.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire annonce la production du ciment blanc en 2022

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, une firme opérant dans la cimenterie, produira au deuxième trimestre de 2022, du ciment blanc, jusque-là importé dans le pays, a annoncé mardi à Abidjan son directeur général, Rachid Yousry, lors d’un échange avec la presse.

« On va lancer, en 2022, l’année prochaine un autre produit qui est le ciment blanc », a indiqué M.  Rachid Yousry, le nouveau directeur général, lors d’une rencontre avec là presse. La filiale deviendra la première cimenterie en Côte d’Ivoire à fabriquer ce type de ciment.  

M. Yousry a été nommé directeur général de cette filiale en juin 2021. Ingénieur informaticien de formation, spécialisé dans l’analyse des données, il est titulaire d’un MBA de l’école des ponts Business school de Paris, et totalise plus de 30 ans d’expériences en commerce et logistique.

Il prend la tête de la société dans un contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Cela a agi sur le prix du ciment qui a connu de nombreuses variations depuis le début de l’année 2021.   

Ensuite, le rationnement de l’électricité d’avril à juin 2021, en Côte d’Ivoire, a impacté la capacité de production et de facto les prix, sans oublier la congestion du port qui pose d’importantes difficultés à l’industrie du ciment. 

Sur le marché international, le coût du clinker, matière première principale du ciment, a connu depuis le second trimestre une augmentation de près de 80% à cause de la flambée du coût du transport.

Cette situation, associée à la baisse du prix du ciment depuis la fin de la période de rationnement en électricité, vient affecter la rentabilité de l’entreprise. Cependant, elle s’attache à ses valeurs intrinsèques de faire de la qualité. 

« Notre ambition est claire, c’est d’être le fournisseur de référence de l’industrie du ciment en Côte d’Ivoire, à travers nos services », en apportant des solutions aux clients, a déclaré M. Rachid Yousry.  

En termes de services, la firme se positionne comme la seule entreprise qui dispose de solutions digitales permettant aux clients de passer leur commande en un seul click. Elle met ainsi le client au coeur de ses intérêts et de ses stratégies.  

Mme Philomène Tsoh, la DRH, en charge de la communication de l’entreprise, a demandé au port d’avoir des quais de déchargement supplémentaires disponibles qui permettraient de réduire le temps d’attente des bâteaux, pour éviter d’avoir un impact sur les frais portuaires, une sollicitation de l’ensemble de l’industrie du ciment en Côte d’Ivoire.  

Avec un portefeuille très diversifié de produits qui couvrent toutes les implications du ciment, la filiale se veut une entité respectueuse de la règlementation locale, de l’environnement et de la sécurité au travail.

Le groupe organise chaque année des Journée santé, sécurité et environnement. En Côte d’Ivoire, « ces journées vont s’organiser à partir de la semaine prochaine dans tous nos sites pour renforcer le message sur la santé, la sécurité et l’environnement dans nos opérations », a assuré M. Yousry. 

Concernant la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), la société a fait des dons de materiels de salubrité, des kits de santé pour la lutte contre la Covid-19, des opérations de collecte de sang, la sensibilisation à la sécurité routière et de forage hydraulique à pompage solaire. 

Elle compte par ailleurs lancer des projets générateurs de revenus dans un avenir proche. L’un de ses points focaux est la sécurité environnement au cours des opérations afin d’assurer la sécurité des employés, des sous-traitants et des chauffeurs qui viennent se servir à l’usine.

La part de marché de la filiale sur le marché ivoirien se situe autour de 20% pour l’année 2020″. Avec une capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an (sur 12 millions de tonnes en Côte d’Ivoire), la filiale distribue le ciment Bélier dans le pays et dans la sous-région africaine. 

LafargeHolcim est une filiale du Groupe Holcim, leader mondial de la construction durable, qui est présent dans 80 pays. L’année 2022 marquera ses 70 ans de présence sur le marché en Côte d’Ivoire.

L’Etat ivoirien veut élaborer sa situation patrimoniale

L’Etat ivoirien, qui depuis quelques années a commis des agents à la comptabilité des matières, aux fins d’élaborer la situation de son patrimoine, forme actuellement de nouveaux gestionnaires du patrimoine.

Dans ce contexte, la direction du patrimoine de l’État a initié un séminaire de formation de gestionnaires de patrimoine. Cette session se déroule sur trois jours, notamment du 12 au 14 octobre 2021, à Bingerville, à l’Est d’Abidjan. 

« Les enjeux de cette formation, c’est vraiment de mettre à niveau nos nouveaux gestionnaires du patrimoine de l’Etat », a déclaré à la presse le directeur général du patrimoine de l’Etat, M. Ali Sissoko. 

Aujourd’hui, fera-t-il observer, au plan international, les décideurs et les bailleurs de fonds vont « au-delà des situations financières des États pour regarder la situation patrimoniale de l’Etat, en termes de biens immeubles et d’autres biens incorporels ». 

« Il s’agit de donner les rudiments et les instruments, ainsi que les méthodes pour que nos gestionnaires dans les différents départements ministériels puissent recueillir les biens de l’Etat », a-t-il indiqué.

La direction générale du patrimoine de l’Etat, en tant que gestionnaire, a pour mission de « coordonner toutes ces informations en vue d’informer le ministère des Finances à travers le ministère du Budget qui va donc élaborer la situation patrimoniale de l’Etat », a-t-il dit. 

Au-delà de la situation financière, les bailleurs de fonds « regardent votre potentiel en termes de situation de biens, ce qui montre la capacité de l’Etat et du développement d’un pays », a poursuivi M. Ali Sissoko.  

Dans ces biens, « il y a les routes, les ponts, les centres de santé, les écoles (…). Et ce, parce que l’Etat aujourd’hui veut connaître sa valeur au delà de l’aspect financier », a relevé le directeur du patrimoine de l’Etat. 

M. Théodore Gnamien Konan, un formateur, a souligné que deux modules de formation sont prévues, à savoir le cadre de gestion des biens de l’État et les procédures de gestion des matières. Il assurera la formation avec Mme Godé Zihon Nadège épouse Atté.  

L’objectif de cette formation est de permettre aux gestionnaires de patrimoine des institutions, ministères et autres Etablissements publics nationaux de s’approprier les outils de gestion de la comptabilité des matières et de gérer les biens de l’État mis à leur disposition. 

La formation se tient à l’Institut des finances, anciennement École supérieure interafricaine d’électricité (ESIE) de Bingerville. Mme Claudie Rigaut, chef du Projet Institut des Finances, a au nom du Conseiller Bamba N’Galadjo, coordonnateur du Projet Institut des Finances, salué cette initiative. 

« Avec la mise en place des budget-programmes, et le passage d’un budget de moyens à un budget de résultats, la quête de performance touche tous les secteurs de la gestion des finances publiques », a-t-elle ajouté. 

L’Institut des Finances, une structure de renforcement des capacités des agents des administrations économiques et financières et il a pour coeur de métier « les finances publiques ». Depuis le démarrage de ses activités en 2013, il a accueilli 15 408 agents.

Ouverture à Abidjan de la 3e édition des Journées de consensus national

La 3e édition des Journées de consensus national (JCN), organisée par la Convention de la société civile ivoirien (CSCI), s’est ouverte mardi à Abidjan dans l’optique d’une approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire.

« Il s’agit pour la société civile de façon générale et la CSCI en particulier de contribuer au processus de réconciliation et la cohésion sociale », a déclaré le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma.

Selon lui, ce qui justifie ces journées de consensus national est le fait que qu’aucun développement n’est possible s’il n’y a pas de paix, un préalable à tout développement durable. 

Pour M. Mahamadou Kouma, « le vivre ensemble est fondamental ». En vue de mener des réflexions inclusives, les leaders des différentes forces vives de la nation ont été associés à un directoire, organe chargé de conduire ces assises qui se tiennent du 12 au 15 octobre 2021.  

Participant à ces assises, M. Mathieu Arra, président du Mouvement des actions citoyennes pour la réconciliation et là cohésion sociale en Côte d’Ivoire, a relevé que cette plateforme vise à asseoir des dispositions pour que les Ivoiriens se « parlent franchement » pour une paix durable.  

Cela participe en outre au processus de réconciliation, a fait observer le président du Mouvement des actions citoyennes pour la réconciliation nationale et là cohésion sociale en Côte d’Ivoire, M. Mathieu Daté.   

Mme Aimée Zebeyoux, conseiller du président de la République, chargée des droits de l’Homme, s’est félicitée de ce que ces journées viennent pour « ressortir les maux et les éléments pour éviter qu’il y ait des conflits » et des fractures sociales. 

Cette troisième édition rassemble les composantes essentielles de la société civile, dont les leaders forment un directoire, organe suprême des Journées de consensus national, chargé de synthétiser les différentes réflexions. 

Le Sommet de la Francophonie reporté une deuxième fois

Les États de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont trouvé un « consensus » sur un report d’un an du Sommet à Djerba (Tunisie).Le 18e Sommet de la Francophonie qui devait se tenir en Tunisie en novembre 2021, a été reporté une nouvelle fois, à cause de la Covid-19 et surtout de la crise politique.

Les membres du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réunis mardi, ont décidé de ce report d’un an, a indiqué dans un communiqué l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). « Ils sont arrivés à un consensus sur la nécessité de reporter d’un an le 18e Sommet de la Francophonie, afin de permettre à la Tunisie d’organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales » a indiqué le communiqué. Cette proposition doit être validée par la Conférence ministérielle de la Francophonie avant d’être définitivement entérinée.

Prévu à l’origine à Tunis en 2020, le sommet a été reporté une première fois en mai 2020 à cause de la pandémie du coronavirus. Finalement, il a été déplacé hors de la capitale sur l’île tunisienne de Djerba et devait avoir lieu en novembre 2021.

Ce nouveau report de l’événement, qui se tient tous les deux ans, est justifié par des raisons sanitaires et surtout politiques. Il peut être analysé comme un signal envoyé au président tunisien Kais Saied qui exerce une mainmise sur les institutions de son pays. Le chef de l’Etat, engagé dans un bras de fer avec le principal parti parlementaire islamiste et conservateur Ennahda, avait suspendu en juillet dernier le Parlement et la Constitution du pays. Et depuis cette date, il gouverne par décret. 

L’un des grands objectifs de la Francophonie qui regroupe 88 États membres est de soutenir l’État de droit, les libertés humaines et les droits de la personne. Dès lors, certains membres du Conseil permanent espèrent que ce report fera bouger les lignes et contribuera à stabiliser la situation en Tunisie. Malgré la formation d’un nouveau gouvernement lundi dernier, plusieurs Etats membres de l’OIF se préoccupent toujours de la situation politique en Tunisie.

Le dernier sommet de la Francophonie a eu lieu à Erevan, capitale de l’Arménie en 2018. Il avait marqué la fin de mandat de la secrétaire générale Michaëlle Jean, ex-gouverneure du Canada et son remplacement par la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

Le Pdci clôture la célébration de ses 75 ans avec ses alliés lundi

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) clôture la commémoration de son 75e anniversaire, le 18 octobre 2021, avec les partis de l’opposition alliés, en présence de son président Henri Konan Bédié.

Le 09 avril 2021, le Pdci a eu 75 ans. Le parti a lancé la commémoration de ce soixante quinzième anniversaire autour du thème « le PDCI-RDA, Cap sur le centenaire » et des activités qui prendront fin le 18 octobre 2021.  

Depuis le lancement, plusieurs activités prévues et programmées se sont déroulées sur six mois, a indiqué mardi à la presse M. Brahima Kamagaté, le secrétaire exécutif chargé des Jeunes, et  président du Comité d’organisation pratique.

Les activités, rappellera-t-il, se sont déroulées avec les cérémonies inaugurales du 09 au 28 avril 2021 (cérémonie d’ouverture et des journées de prières œcuméniques) et des journées de solidarité et de recueillement du 29 avril au 15 mai 2021, pour venir en aide à tous les prisonniers et à leurs familles, aux familles endeuillées et aux blessés.

Ensuite, ont eu lieu des séminaires éclatés du 10 mai au 31 juillet 2021, tribunes de profondes réflexions ayant fait appel à toutes les bases et structures du PDCI-RDA au plan national et international, afin de projeter ensemble, un PDCI-RDA qui se remette debout.

Des cérémonies d’hommages et de reconnaissance, à l’ancien chef d’Etat, Henri Konan Bédié,  n’ont pu se tenir pour des raisons de deuil. Il a perdu son frère aîné, Marcelin Bédié, chef du village de Préprèssou, dans le centre-est du pays. 

Selon M. Kamagaté, la dernière activité qui mettra fin à la commémoration du 75ème anniversaire est un colloque qui s’ouvre le 15 octobre 2021 et qui sera suivi de la cérémonie de clôture le 18 octobre 2021 à la Maison du parti, à Cocody (Est d’Abidjan). 

Ce colloque est « une activité scientifique au cours de laquelle des éminentes personnalités du parti et des universitaires vont plancher sur les réponses données par la base aux 128 questions lors des séminaires éclatés des délégations départementales, communales et générales », a-t-il dit.

Après un atelier devant permettre l’adoption du rapport général du colloque, suivra la cérémonie de clôture à l’espace Henri Konan Bédié, à la Maison du Parti à Cocody, dans la matinée du lundi 18 octobre 2021.  

En début de soirée, le parti annonce une messe anniversaire de la naissance du président fondateur du Pdci, feu Félix Houphouët Boigny, à l’église Saint Jean de Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Le président du Pdci, Henri Konan Bedie, procédera le 15 octobre 2021 à l’ouverture du colloque. A la clôture, ont été invités les partis alliés dont « la structure de M. Laurent Gbagbo et lui-même », a-t-il rapporté. 

Le Repprelci lance un projet de labellisation des sites d’information en Côte d’Ivoire

Dix sites web ivoiriens seront bientôt soumis à une phase pilote de labellisation, dans le cadre d’un projet lancé, mardi, par le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), une grande première Afrique francophone.

Pour l’élaboration du process, le Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a organisé du 10 au 12 octobre 2021 à Adzopé (Sud), un séminaire de mise en route de ce projet pilote qui durera six mois selon un chronogramme. 

Ce projet de la labellisation des sites d’information dans le pays est financé par l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire à hauteur de 25 000 dollars, soit environ 12,5 millions de FCFA.

L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, s’adressant aux participants dans une vidéo diffusée à l’ouverture des travaux du séminaire a rappelé que le public a le droit  d’être bien informé et souhaité, en effet, que les journalistes web soient bien formés. Il a aussi réitéré l’engagement de l’Ambassade à demeurer l’un des partenaires privilégiés des acteurs de la presse.

« Les États-Unis accompagnent le Repprelci parce que c’est très important que la population ivoirienne ait accès à une information crédible et correcte », a renchéri l’attaché de presse de l’ambassade américaine, M. Taylor Tinney qui représentait l’Ambassadeur.

Il a souligné, qu’en tant que partenaire, les États-Unis soutiennent ce projet du Repprelci dans le cadre de la lutte contre la mésinformation, la désinformation pour des informations crédibles à travers des médias professionnels.

Prononçant la conférence inaugurale de ce séminaire sur le thème «Les défis de la labellisation des sites d’information pour lutter contre les fake news », Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC-Polytechnique), a invité les entreprises de presse numérique à manifester un intérêt particulier pour ce projet, soulignant qu’elles ont tout à gagner à se bousculer en vue de s’inscrire pour ce processus.

Aussi, les a-t-il encouragées à s’inscrire dans les normes professionnelles pour protéger les consommateurs et les mettre à l’abri de toute surprise. « La labellisation est une expérience à tenter, une expérience à réussir », a conclu Dr Alfred Dan Moussa.

M. Georges M’Bra, représentant le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a procédé à l’ouverture officielle du séminaire et exprimé le soutien du département ministériel à ce projet. Il a souhaité que le processus de labellisation soit conduit avec beaucoup de responsabilité.

M. Sermé a indiqué que dix sites web seront sélectionnés pour la phase pilote sur plus de 130 sites d’information que compte le pays, dont 49 entreprises de presse numérique légalement constituées qui éditent 52 titres (sites).

«Je voudrais appeler tous les acteurs du secteur des médias numériques de Côte d’Ivoire à l’unité autour de ce projet afin qu’il n’y ait qu’un seul label hologrammatique unique et commun à tous», a lancé le président du REPPRELCI.

Évoquant les critères de choix des dix sites web, M. Sermé, a relevé entre autre qu’il faut être légalement constitué en entreprise de presse, avoir une ancienneté de trois ans au moins, être déclaré auprès des régulateurs de la presse ivoirienne que sont  l’Autorité nationale de la presse (ANP) pour les sites web ou auprès  de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) pour les web radio et web télé, et avoir au moins deux journalistes professionnels au sein de sa rédaction.

Depuis l’avènement d’internet et des nouveaux médias, les ivoiriens assistent de plus en plus à une multitude de sites d’information. Avec le phénomène des fake news, le Repprelci veut promouvoir des sites d’information crédibles.

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), l’organe technique d’autorégulation du Repprelci travaille depuis quelques années à professionnaliser et crédibiliser les médias numériques ivoiriens.

Engagé dans une lutte acharnée contre les fake news et les manquements au code d’éthique et de déontologie, l’OMENCI œuvre à labelliser les sites d’information pour permettre aux consommateurs de distinguer les sites web crédibles des moins crédibles. 

Les travaux qui ont réuni plus de 40 participants se sont déroulés en séance plénière avec des acteurs des médias numériques, des autorités de régulation et des institutions internationales.

Les participants sont venus de notamment l’Autorité nationale de la presse (ANP), de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), du Fonds de soutien et développement de la presse (FSDP), de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de la Commission paritaire d’attribution de la Carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), et du Procureur d’Adzopé.

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), l’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie (OLPED), le Cénacle des journalistes séniors de Côte d’Ivoire, l’Union des patrons de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (UPLCI), l’Association des chefs d’entreprise numérique de Côte d’Ivoire (ACEPNUCI) et le Syndicat national des agents de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI)  y ont également participé.

 Les médias participants à ce séminaire qui a adopté les mécanismes pour la labellisation des sites web et l’actualisation de la grille de lecture de l’OMENCI pour l’observation des médias en ligne et des réseaux sociaux ont été choisis à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir une presse numérique professionnelle en Côte d’Ivoire.

Le HCR pour la levée du statut de réfugié pour les Ivoiriens

La recommandation d’appliquer les clauses de cessation issues de la Convention de 1951 sur les réfugiés se fonde sur une analyse approfondie de la situation en Côte d’Ivoire.Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a demandé aux États qui accueillent des réfugiés ivoiriens de lever leur statut de réfugié et de faciliter leur rapatriement volontaire, leur réintégration, l’acquisition de la résidence permanente ou la naturalisation pour ceux qui souhaitent rester dans les pays d’accueil.

« Au regard des changements fondamentaux et durables en Côte d’Ivoire, j’ai le plaisir de recommander une cessation générale du statut de réfugié pour les ivoiriens, qui prendrait effet le 30 juin 2022 », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, à l’ouverture de la 72e session annuelle du Comité exécutif du HCR.

La recommandation d’appliquer les clauses de cessation issues de la Convention de 1951 sur les réfugiés se fonde sur une analyse approfondie de la situation en Côte d’Ivoire.

Elle s’accompagne de mesures concrètes destinées à promouvoir des solutions durables pour les réfugiés ivoiriens. Ces dispositions visent notamment à faciliter leur retour volontaire et leur réintégration dans leur pays d’origine, ainsi que la possibilité de demander la résidence permanente ou la naturalisation, pour ceux qui ont noué des liens solides avec leur pays d’accueil.

Les réfugiés qui présentent encore des besoins en matière de protection internationale auront le droit de demander une dispense de cessation, par le biais de procédures conformes au droit international.

Selon les données dont dispose le HCR, il y a actuellement environ 91.000 réfugiés et demandeurs d’asile ivoiriens dans le monde. Quelque 51.000 d’entre eux vivent en Afrique de l’Ouest dont 33.000 rien qu’au Libéria et 22.000 autres en Europe.

Le HCR a salué les engagements pris par les États dans le cadre de la stratégie de solutions globales pour les réfugiés ivoiriens, lors de la réunion annuelle du Comité exécutif du HCR à Genève cette semaine.

« Je salue l’exemple donné par le gouvernement de la Côte d’Ivoire ainsi que ceux du Ghana, de la Guinée, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie et du Togo, qui ont affiché la volonté politique de mettre en œuvre une feuille de route complète pour trouver des solutions en faveur des réfugiés ivoiriens, dont certains sont déplacés depuis des décennies », a déclaré Filippo Grandi. « Cet effort régional mérite les applaudissements de l’ensemble de la communauté internationale. »

Depuis 2011, quelque 290.000 réfugiés ivoiriens installés dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest sont rentrés volontairement en Côte d’Ivoire. Une enquête menée dans la région indique que 60% des réfugiés restants souhaitent être rapatriés, 30% sont encore indécis et 10% veulent rester dans leur pays d’accueil et demander la résidence.

Le HCR organise des convois hebdomadaires depuis le Libéria pour permettre aux Ivoiriens qui le souhaitent de rentrer chez eux. Depuis la fin du mois d’août, quelque 5000 réfugiés ont été réunis avec des membres de leur famille, qu’ils n’ont parfois pas vus depuis des décennies. Le HCR fournit également un soutien financier aux réfugiés rapatriés afin de faciliter leur réintégration.

Les Ivoiriens ont fui deux guerres civiles entre 2002 et 2007, et entre 2011 et 2012. Des milliers d’Ivoiriens ont également fui vers les pays voisins en 2020, craignant les violences liées au scrutin présidentiel et aux législatives.

Le HCR reste déterminé à aider la Côte d’Ivoire et les pays hôtes à mettre en œuvre la recommandation de cessation et continue à plaider pour que les États fournissent aux réfugiés des documents d’état civil, d’identité et de voyage. En Côte d’Ivoire, cela inclut la délivrance d’actes de naissance, qui permettent l’inscription à l’école, l’obtention des cartes d’identité nationales et qui donnent le droit de voter.

Les Young Leaders de la French African Foundation ont pris part aux échanges avec Macron

Le Sommet Afrique-France tenu le 8 octobre à Montpellier, en France, a compté parmi ses 3 000 participants la promotion 2021 des Young Leaders de la French-African Foundation, une présence symbolique pour cet événement focalisé sur la jeunesse africaine et la société civile, selon une note transmise à APA.

Pour sa 28e édition, c’est un Sommet Afrique-France d’un nouveau genre qui s’est tenu à Montpellier, sans chef d’Etat, sans représentant institutionnel. Il s’est voulu entièrement dédié à la jeunesse d’Afrique et de France. 

Son objectif était de permettre d’esquisser les actions à déployer pour le renouveau de la relation entre la France et le continent. Pour ce faire, loin des formules protocolaires traditionnelles, il a été décidé de réunir et donner la parole aux jeunes entrepreneurs, artistes, chercheurs, athlètes, étudiants.

Les échanges se sont déroulés autour de six grands thèmes au cœur des enjeux du renouveau de cette relation : l’engagement citoyen et la démocratie, l’entrepreneuriat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le patrimoine, les industries créatives et culturelles ; le sport et le développement. 

Cela s’est concrétisé par une demi-journée d’échanges déclinée en différents formats sur la façon de nouer de nouveaux réseaux, concevoir des projets communs et bâtir des ponts. L’après-midi a été marqué par un temps d’échanges entre Emmanuel Macron et un panel de douze jeunes Africains.

Faire émerger des voix et des idées nouvelles

Cette dynamique collective fait directement écho au programme Young Leaders de la French-African Foundation. Agés de 28 à 40 ans, les 100 personnalités distinguées en juin dernier par la Fondation pour leur engagement au service de leur communauté ont en effet vocation à mettre leur potentiel au service de défis communs, à travers des synergies facilitées par la French-African Foundation. 

Placée sous le thème de la résilience, l’édition 2021 du programme Young Leaders, dont le premier temps fort vient de se tenir pendant quatre jours à Paris à travers onze séances plénières et quatorze ateliers, a réuni la quasi-totalité de la promotion. 

« Penser un monde résilient, c’est penser un monde durable, juste et inclusif. Ces préoccupations s’abordent dès maintenant et avec la jeunesse. Cette nouvelle génération de décideurs incarne l’espoir d’un renouveau dans la façon de construire nos sociétés en Afrique, en France et en Europe, plus largement », a déclaré Khaled Igue, co-fondateur de la French-African Foundation. 

Cette session de regroupement a permis aux lauréats de débattre avec une vingtaine d’intervenants dont Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, Jean-Marc Jancovici, président du think tank The Shift Project, le député écologiste Cedric Villani, Alexandre Mars, président et fondateur d’Epic Foundation et Blisce, Brune Poirson, ex-secrétaire d’Etat à la Transition écologique et actuelle directrice du Développement durable du groupe Accor ou encore le député Mounir Mahjoubi. 

Ce fut l’occasion aussi d’échanger avec des personnalités politiques et économiques lors de déjeuners-conférences.

Un vivier d’experts

Les débats en plénières ont été l’opportunité de porter des thématiques clés pour repenser les modèles de société telles que la résilience au travers du climat, de la culture et du sport. 

Le groupe a également eu l’occasion de développer la question du leadership au féminin, de la ville durable ou encore les enjeux de la technologie au service de la politique et de l’éducation.

Parallèlement à cela, les ateliers ont été consacrés à des sujets concrets de dirigeants d’entreprises tels que l’art du pitch, la levée de fonds, le media training, l’éco-investissement ou la gestion de crise pour en citer quelques uns. 

L’ensemble a été sous-tendu par l’expertise des Young Leaders, chaque session du programme ayant été modérée par l’un d’entre eux. Point d’orgue de cette expertise déployée : la matinée consacrée à l’innovation technologique et ses applications. 

Cette séquence a été portée par cinq des lauréats 2021 : Arnaud Pourredon, fondateur de Meditect (application de lutte contre les faux médicaments), Franck Kié, fondateur de CyberObs et commissaire général du Cyber Africa Forum, Iban Olçomendy, CEO de Fleeti, une solution pour optimiser la gestion des flottes de véhicules, Laure Beyala, CEO de la plateforme E-santé expertise et Tadhim Uwizeye, fondateur de la plateforme de e-commerce Olado. 

Continuité des échanges

Dans la continuité de ces échanges eus lors des quatre premiers jours à Paris, d’autres Young  Leaders ont été appelés à intervenir dans le cadre d’ateliers du Nouveau Sommet France-Afrique, notamment sur les thèmes du sport et de entrepreneuriat. 

C’est le cas de Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley – le sommet de la Tech Afrique-Europe – ou encore d’Ahmed Taofik, ancien basketteur professionnel et fondateur de l’association Enfants Bénin Debout. 

Lors de la plénière du vendredi après-midi, l’ensemble de la promotion a eu l’opportunité d’assister aux échanges entre Emmanuel Macron et le panel des jeunes Africains sélectionnés pour l’occasion afin d’évoquer les « pistes de refondation » de la relation franco-africaine.

Foot: le ministre ivoirien des Sports nomme les membres du COCAN 2023

Le ministre ivoirien des Sports, Paulin Claude Danho, a procédé à la nomination des membres du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football (COCAN 2023), selon un arrêté.

M. Danho Paulin a nommé le Cocan 2023 « conformément à l’article 4 du décret no 2018-554 du 16 iuin 2018, portant création, organisation et fonctionnement » du Comité, indique un arrêté ministériel transmis lundi à APA.

Le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 est présidé par l’ancien ministre des Sports, François Amichia, nommé depuis plusieurs semaines par décret.

La Côte d’Ivoire abrite la Coupe d’Afrique des Nations de football en 2023. Pour réussir l’événement, le gouvernement ivoirien a mis en place un Comité pour l’organisation de cette messe du football africain.

Voici la liste des membres du Cocan 2023:

1. Les trois vice-présidents du Cocan 2023

-Jacques Bernard Daniel Anouma, président d’honneur de la FIF, vice-président

-Le président de Ia FIF, Vice-président temporairement représenté par Mme Mariam Dao Gabala, présidente du Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football.

-M. Kouassi Henri, Conseiller Technique du ministre, Vice-président, pour le compte du Ministère de la Promotion des Sports et du Développement l’Economie Sportive.

2. Les 13 autres membres

-Commission d’Accueil : Monsieur Hyppolite Yobouet, Directeur général du protocole d’Etat;

-Commission d’hébergement: Madame Mourad-Conde Maleka, Directeur général de Côte d’lvoire Tourisme;

-Commission Transport: Monsieur Moulot Coffi fean-Louis, Directeur Général de Sodexam;

-Commission des Infrastructures : Madame Yoda Née Koné Mariam, Directeur général de l’Office national des Sports  (ONS) ;

-Commission Santé : Monsieur Sissoko lacques Auguste Souleymane; Directeur général du Samu

-Commission Finances : Monsieur Assahoré Konan Jacques, Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique;

-Commission Sécurité : Kouyaté Youssouf,  Directeur général de la police nationale;

-Commission Organisation des Matches : Colonel Mamadou Koné, Président de la Soa;

-Commission de la Promotion et du Markéting: Monsieur Djiré Kader, Directeur général de Mediatics;

-Commission de la Communication : Monsieur Ouattara Hegaud, journaliste Sportif, Expert CAF ;

-Commission Affaires Culturelles : Monsieur Yapi Patrick Hervé Ayékoet, Directeur des Marchés des Arts et du Spectacle d’Abidjan (MASA) ;

-Commission des Affaires juridiques : Maître Folquet Léon, Avocat, Docteur en Droit;

-Commission Mobilisation: Pharmacien Kouassi Kouadio Parfait, Président de la Brvm.

L’opposant ivoirien Pascal Affi Nguessan séjourne en France

Le président du Front popul’aire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, séjourne du 10 au 25 octobre 2021 en France, où il rencontrera des représentants du parti en Europe, selon une note.

M. Affi, président du Conseil régional du Moronou (centre-est ivoirien), fera un séjour en France du 10 au 25 octobre 2021, au cours duquel il aura plusieurs activités, à Lyon, Lille et Paris, précise la note.  

« À Paris, le président Pascal Affi N’Guessan rencontrera les différentes communautés Ivoiriennes, les représentations FPI en Europe, les médias et des personnalités politiques », souligne le texte. 

Ce lundi 11 octobre 2021, il prendra part à l’Assemblée générale de l’Association Internationale des Régions Francophones (AIRF), au siège de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. 

Le lendemain, M. Affi visitera, dans le cadre des activités des Commissions  Francophonie économique et Environnement, Eau, Énergies, le salon international Pollutec  dédié aux technologies de l’environnement, à l’occasion duquel il assistera à une conférence sur les financements Environnement /Climat.  

Le président du FPI aura des rendez-vous, mercredi, avec des entreprises intervenant dans les secteurs de l’eau, de l’assainissement, de la gestion des déchets, de l’efficacité énergétique et de l’accès aux énergies. 

Son séjour l’amènera ensuite à assister au séminaire de clôture, dans le cadre du projet de coopération inter-régionale sur l’électricité rurale décentralisée (ERD) au Sahel, dans lequel les Régions du Burkina-Faso, du Mali, de Mauritanie, du Niger et les Départements sénégalais, membres de l’AIRF, sont engagés depuis novembre 2020. 

Le président du Conseil régional du Moronou visitera, vendredi, l’Institut national de l’Energie solaire (INES) et d’entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables. En tant qu’élu local, cela l’inspirera assurément pour des projets de développement.

Retour à Abidjan de Alphonse Mangly et Don Mello après 10 ans d’exil

L’ancien directeur général des douanes Alphonse Mangly et l’ex-directeur général du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd) Ahoua Don Mello ont regagné samedi Abidjan, par vol, après 10 ans d’exil.

Ces deux personnalités, proches de l’ex-président Laurent Gbagbo qui ont quitté le pays en 2011, lors de la crise post-électorale ivoirienne, ont atterri samedi à 10h GMT (heure locale). M. Alphonse Mangly, à son arrivée, a été entendu brièvement par les forces de l’ordre et relaxé vers 12h. 

Sur les réseaux sociaux, certaines personnes rapportaient déjà que l’officier des douanes avait été arrêté, enflammant la toile. Me Rodrigue Dadjé, avocat de Mme Simone Ehivet, a déclaré dans un post qu' »il n’y a eu aucune arrestation ». 

« Retour des exilés politiques cette matinée à l’aéroport d’Abidjan. Rassurez-vous, il n’y a eu aucune arrestation. Le général Mangly n’a pas été arrêté et est bien sorti libre de l’aéroport d’Abidjan tout comme le ministre Don Mello », a écrit Me Ange Rodrigue Dadjé.

L’ex-patron des douanes ivoiriennes était en exil au Ghana, tandis que M. Ahoua Don Mello, ancien directeur général du Bnetd, était en Guinée, où il occupait le poste de conseiller spécial d’Alpha Condé, en charge des travaux publics. 

Avec eux, ont également regagné leur pays, MM. Kouamé Kouakou et Guillaume Gogon. Tous, ont été accueillis par M. Sébastien Dano Djedjé, au siège du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Côte d’Ivoire: 9 élèves lauréats du Prix national d’excellence CIE récompensés

Neuf lauréats du Prix national d’excellence CIE du meilleur élève, majors des examens scolaires, session 2020-2021, notamment du CEPE, du BEPC et du BAC, ont reçu samedi à Abidjan des récompenses, lors d’une cérémonie.

Selon le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko, ce prix qui est aujourd’hui à sa 7e édition vise à soutenir l’excellence en milieu scolaire, car l’excellence mérite d’être mise en lumière. 

Sur ces neuf lauréats, figurent sept jeunes filles. La ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, marraine de la cérémonie, a félicité ces 9 élèves majors des examens de fin d’année 2020-2021 et les 216 primés dans les régions.    

« La CIE, entreprise citoyenne, en instituant un prix d’excellence du meilleur élève, a intégré la culture de la qualité dans sa vision d’une école performante », a-t-elle dit, saluant une « très belle initiative qui doit faire école » dans les entreprises, publiques, parapubliques et privées.

A l’endroit des lauréats, la ministre Mariatou Koné, a prodigué des conseils. Elle les a exhortés à demeurer dans cette voie qui est la meilleure pour la réussite de toute entreprise, les faisant « ambassadeurs de l’excellence ». 

La porte-parole de récipiendaires, Emmanuelle Kenza Yassoua (18 ans, BAC, 340/400 points), a relevé qu’être mis en avant, ce jour, montre leur dévouement dans leur étude et constitue la meilleure marque d’attention qui les incite à garder ce cap.

« C’est avec une joie immense que nous vous remercions pour toutes ces belles expériences que vous nous avez permis de vivre, entre autres, la visite du parc animalier de Kafolo Lagoon, notre sortie détente à Songon parc, dans des cadres conviviaux et agréables », a-t-elle déclaré. 

Les lauréats sont Grâce Epila Akédé (CEPE,12 ans, 166,54/170 points), Jennifer Nguetta Akouba (BEPC, 14 ans, 201,62/220 points), Ettien Akoua Emmanuella ( BAC A, 18 ans, 326/400 points), Nourah Dosso (BAC B, 17 ans, 280/400), Yassoua Kenza (BAC C, 18 ans, 340/400 points).

Ezzeddine Jana (18 ans, 340/400 points) de l’Institut libanais d’enseignement de Treichville est la lauréate pour le BAC D, Jean Bedel Gnamien ( BAC E, 17 ans, 350/480 points), Issouf Coulibaly  (BAC F, 19 ans, 363/480 points) et Raissa Agnimel (BAC G, 18 ans, 336/480 points).    

Chaque lauréat a reçu une plaque d’honneur, un poste téléviseur de 50 pouces, une médaille et une somme d’argent. Le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage a parrainé également l’événement. 

Sommet Afrique-France: restitution de 26 œuvres d’art pillées en Afrique

La France restituera fin octobre des œuvres d’art pillées au Bénin.Ces vingt-six (26) trésors qui appartiennent au Bénin sont exposés au musée du Quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris.

Cette mesure forte qui sera effective à la fin du mois d’octobre, sera suivie par d’autres restitutions d’œuvres d’art à la Côte d’Ivoire et au Sénégal avant de s’étendre aux autres pays africains.

« À la fin octobre, on va rendre 26 trésors au Bénin » dans une cérémonie organisée en présence du président béninois Patrice Talon, a déclaré M. Macron au sommet Afrique-France qui se tient à Montpellier

Et de poursuivre: « restituer des œuvres à l’Afrique, c’est rendre accessible à la jeunesse africaine sa culture. Ces restitutions seront aussi la fierté de la France », a déclaré le Président français.

Cette annonce du chef de l’Etat français s’inscrit dans le cadre d’un engagement pris en novembre 2018 a l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de restituer 26 oeuvres d’art réclamées par le Bénin, provenant du « Trésor de Béhanzin » pillé au palais d’Abomey en 1892 pendant les guerres coloniales.

Emmanuel Macron milite en retour pour la construction de musées en Afrique permettant la bonne conservation de ces trésors. C’est seulement à travers de telles décisions, que la jeunesse africaine pourra découvrir sa culture et aussi les créations artistiques européennes, tout en permettant aux jeunes Européens de découvrir la culture africaine dit-il.

Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron a décidé de s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Côte d’Ivoire: des projets à impact rapide bientôt inaugurés dans le Moronou

Plusieurs infrastructures scolaires et sanitaires réalisées dans le cadre des projets à impact rapide seront inaugurées en novembre et décembre 2021 dans la région de Moronou (Centre-Est ivoirien).

L’information a été donnée par Dr Jacob Assougba, député de Bongouanou commune, faisant le point de ces projets à impact rapide de la région (PI2R) de Moronou, rapporte une note d’information parvenue à APA, samedi.

Il s’agit notamment d’établissements primaires et secondaires à Arrah, à Bongouanou, à Assaoufoué, et à Assié-Akpessé (M’batto), ainsi que des cantines scolaires.

Au niveau sanitaire, ce sont diverses infrastructures déjà opérationnelles qui soulagent les populations. A ce propos, le député a cité le centre de santé d’Ahorosso, dans la commune de Bongouanou, des centres de santé urbains à Arrah et à M’batto.

Au plan communautaire, la réhabilitation complète des foyers de jeunes de Bongouanou et de M’batto, la construction des foyers des Jeunes d’Assié-Koumassi et d’Assaoufoué, la dotation des femmes d’Andé, d’Arrah et d’Assié-Koumassi en hangars pour leurs activités commerciales, figurent au nombre des acquis dont les populations se réjouissent.

En prélude à l’inauguration de toutes ces infrastructures, le député Jacob Assougba, par ailleurs point focal du PI2R-Moronou, a salué l’Inspecteur général d’Etat, Théophile Ahoua N’Doli, pour ses actions en faveur du développement de la région.

Le député a traduit les aspirations des populations qui ne demandent pas mieux au président de la région de Moronou, Ahoua N’doli. Surnommé le ‘’baobab » de la région, M. N’Doli est invité par les populations à continuer à œuvrer dans ce sens du développement auprès du président de la République, Alassane Ouattara.

Il a réaffirmé l’attachement du peuple Morofoué au « programme du gouvernement mis en œuvre avec dextérité et engagement par le premier ministre, Patrick Achi », sollicitant dans la foulée le financement d’autres projets pour poursuivre la visibilité de l’ancienne boucle du cacao.

Impôts ivoiriens: des agents visés par des plaintes pour malversations

Des agents des services des impôts en Côte d’Ivoire, reconnus « coupables de cas de malversations et de mauvaise gouvernance » sont visés par des plaintes, selon le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara.

« Les personnes qui ont été identifiées et qui ont été reconnues coupables de cas de malversations et de mauvaise gouvernance, ces personnes là font l’objet de mesures disciplinaires », a indiqué jeudi M. Abou Sié Ouattara.

Le directeur général des impôts s’exprimait, en marge d’un séminaire bilan des services des impôts, à Abidjan. Il ressort des résultats que 743,6 milliards Fcfa ont été collectés au 3e trimestre 2021 pour un objectif de recettes de 660,2 milliards, soit un écart positif de 83,4 milliards. 

Selon M.  Abou Sié Ouattara « à partir du moment où un dossier est dans le circuit disciplinaire, il n’est plus du ressort du directeur général des impôts, il s’agit des personnes contre lesquelles le directeur général des impôts a porté plainte ». 

De ce fait, « nous laissons les autorités compétentes traiter de ces questions là et donner les réponses qui sied. Si les réponses qui sont issues de ces délibérations là donnent lieu à des sanctions, elles seront appliquées dans toute la rigueur de la loi », a-t-il ajouté. 

Il a fait savoir que de nombreux dossiers disciplinaires sont sur la table du Conseil de discipline. Par conséquent, « les brebis galeuses qui sont identifiés seront traités comme tel » afin que « les agissements d’une minorité ne jettent pas l’opprobre sur toute une corporation ».  

Notre corporation, rappellera-t-il, consiste à collecter les deniers publics pour le compte de l’Etat afin d’assurer le bien-être des populations et le développement du pays, et se doit d’être irréprochable dans sa mission. 

M. Abou Sié Ouattara a invité à porter à la connaissance de la direction générale les « cas avérés », assurant qu' »automatiquement les mesures sont prises ». Il s’est refusé de citer les personnes faisant l’objet de plaintes.

L’Etat ivoirien, engagé dans la lutte contre la corruption, a mis en place un ministère dédié à la lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance. Plusieurs entités publiques font actuellement l’objet d’audit et d’investigations.  

La société civile ivoirienne veut renforcer l’élan de la cohésion sociale

La 3e édition des Journées de consensus national (JCN), organisée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) s’est ouverte jeudi autour de réflexions visant à renforcer l’élan de la cohésion sociale.

Ces assises qui se tiennent du 12 au 15 octobre 2021, à Abidjan, ont essentiellement pour objectif, selon le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma, de « contribuer au processus de réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire ». 

Citant le premier président ivoirien, feu Félix Houphouët-Boigny, le coordonnateur national de la CSCI, M. Kouma a soutenu que « le préalable à tout développement, c’est la paix, et quand il n’y a pas de paix et d’harmonie sociale, aucun projet n’a de chance de réussir ».

La commissaire générale des Journées nationales de consensus, Mme Solange Koné, a fait observer que la société civile, constatant l’atmosphère socio-politique qui est à l’apaisement, veut que toute la population soit engagée dans cette dynamique de recherche de la paix et de la construction nationale.

Elle a fait remarquer que les hommes politiques sont engagés à aller à la paix et à la cohésion, en allusion aux récentes rencontres entre M. Alassane Ouattara avec M. Laurent Gbagbo et ce dernier avec l’ex-président Henri Konan Bédié. 

A l’ouverture des travaux, les membres du directoire des Journées nationales de consensus,  au nombre de huit, ont été présentés, parmi lesquels figurent le roi Amon Tanoé, le président du Cosim, l’Imam Ousmane Diakité, le pasteur Dion Robert.

Le directoire comprend également le président de la Conférence des évêques de Côte d’Ivoire, la Chaire Unesco, Mme Euphrasie Yao, la sociologue Tenin Diabaté et le président de le président de la CSCI. 

Cette 3e édition des Journées de consensus national se déroule du 12 au 15 octobre 2021 à Abidjan autour du thème : « Quelle approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire? « .

Elle se tient en collaboration avec l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines  (ASCAD), ce qui devrait permettre aux participants de mettre en relation les productions universitaires et les thématiques liées à la réconciliation.

La CSCI espère alors parvenir à « une solution globale à ces crises qui perdurent depuis plus de trois décennies », avait déclaré M. Kouma, ajoutant que des sujets sociopolitiques qui alimentent les débats quotidiens des Ivoiriens seront abordés.  

Il sera abordé la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), le découpage administratif, le code électoral et l’environnement juridique des élections ainsi que la remise en cause de l’autorité de l’Etat par des actes d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Les participants discuteront en outre des attaques armées perpétrées aux frontières de la Côte d’Ivoire, les conflits intercommunautaires,  le phénomène des enfants en conflit avec la loi, des procès à relents politiques, le retour au pays de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo.  

Le phénomène des enfants en conflit avec à loi, la cherté de la vie, l’accès aux soins de santé, l’éducation, la corruption, la violation des libertés individuelles sur les réseaux sociaux et les fake news, seront aussi débattus. 

Ces journées visent notamment à mettre en place les conditions d’une « réconciliation nationale vraie afin que le pays puisse amorcer sa marche véritable vers une croissance économique inclusive, distributive, une industrialisation effective et la création d’emplois ». 

Foot/Elim. 3e journée, mondial 2022: les Éléphants étrillent le Malawi (3-0)

Les Éléphants de Côte d’Ivoire se sont imposés vendredi face au Malawi (3-0), à la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football « Qatar 2022 », à Orlando stadium, à Johannesburg.

Pendant les deux premiers quarts d’heure, les Éléphants et les Flames du Malawi, se neutralisent, en dépit des offensives de part et d’autre. A la 36e minute, l’attaquant ivoirien Max-Alain Gradel, ouvre le score en lobant le portier de l’équipe adverse. 

Le Malawi, remonté, cherche à égaliser, mais en vain jusqu’à la fin de la première période. De retour des vestiaires, les pachydermes montent le mercure, passant à une autre vitesse, s’offrant une occasion, concrétisée par Ibrahim Sangaré qui marque le second but à la 85e minute. 

Dans les arrêts de jeu, les Éléphants de Côte d’Ivoire poursuivent toujours l’offensive. Recevant une passe dans l’axe central, l’attaquant ivoirien Jérémie Boga se joue de deux défenseurs des Flames du Malawi et alourdit le score (90+5′).

Les hommes de Patrice Beaumelle, le sélectionneur ivoirien, conservent la première place dans le Groupe D avec 7 points, devant le Cameroun, le Malawi et le Mozambique. Les stades en Côte d’Ivoire étant en réhabilitation, les pachydermes devraient jouer leur prochain match à Cotonou. 

Plus de 1 000 personnes déguerpies d’un site dans l’Ouest d’Abidjan (témoins)

Plus de 1 000 familles installées sur un site de 14,69 hectares, à Yopougon Banco Nord extension ll, dans l’Ouest d’Abidjan, ont été déguerpies, ont rapporté des témoins sur place à APA.

C’est plus de 1 000 familles, voire 2 000 dont les habitations ont été détruites par les bulldozers affectés sur les lieux par la mairie de Yopougon, a indiqué l’imam Adama Rouamba, dont la mosquée a été rasée.

« Ils n’ont pas été cléments », a déclaré l’imam Adama Rouamba, qui soutient que cet espace est un domaine de l’Etat, sur lequel ont été installés des ferrailleurs. Mais, la mairie a commencé à déguerpir depuis mercredi les riverains.  

Selon Me Brahima Coulibaly, vice-président du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), les ferrailleurs qui se trouvaient là où est bâti le CHU de Yopougon, ont été délocalisés dans les années 80 à 87 sur ce site qui fait partie de la « zone industrielle », un domaine de l’Etat. 

« Ce n’est donc pas la propriété de la mairie », a clamé Me Brahima Coulibaly, indiquant que les occupants ont entrepris des procédures pour voir si l’Etat pouvait leur attribuer cela, mais cet élan a été freiné par la mairie qui devrait diligenter une enquête de commodo incommodo. 

Les anciens maires, soutiendra-t-il, ont appuyé la démarche des riverains avec des courriers afin que l’espace soit loti, faisant observer que « c’est au moins 3 000 familles » qui résidaient sur ce site de 14 hectares. 

En août 2021, le ministère de la Construction, engagé dans le processus de morceler et d’attribuer le terrain à ces ferrailleurs, a fait inspecter l’espace par le service de la topographie pour délimiter, le service de l’assainissement et celui du cadastre pour donner le statut du terrain.

A la suite de cela, le ministère a saisi par courrier la mairie pour faire une enquête de commodo incommodo, mais le 6 août 2021, la mairie a selon l’avocat envoyé des mises en demeure à déguerpir les occupants, au lendemain de la réception du courrier du ministère de l’Urbanisme. 

Regroupés au sein de l’Association des résidents de Banco Nord extension ll, les riverains ont déjà gagné un procès jusqu’à la Cour suprême contre certaines personnes privées qui les avaient assigné au tribunal pour posséder l’espace.

Les choses vont se dégrader lorsqu’en septembre 2021, les agents de la mairie ont mis des croix indiquant « à détruire ». L’avocat assigne alors la mairie, devant le juge des référés pour trouble dans la jouissance de l’espace. En attente du procès, le 11 octobre 2021, la mairie a déguerpi ces habitants.

« Depuis, hier (mercredi) ils ont commencé à casser. C’est la désolation, en pleine rentrée scolaire et en pleine période de pluie et c’est traumatisant », a déclaré Me Brahima Coulibaly qui était aux côtés des victimes. 

Coulibaly Sinaly, conseiller spécial du président de l’Association des résidents du Banco extension Nord, une organisation légalement constituée depuis les années 90, rapporte que ce site comporte 273 lots.

« Nous nous sommes retrouvés sur le site par le biais du ministère de l’Industrie, en 1987, et ce site fait partie de la zone industrielle » où des artisans ferrailleurs ont été installés, a-t-il précisé,  mentionnant que les résidents ont demandé le morcellement pour usage d’habitation.

Interrogé, un responsable de la mairie, a situé le contexte du déguerpissement. Selon M. Bakary Cissé, chef du service média et multimédia, cet « espace est une réserve administrative » qui est « squattée » par  ces occupants. 

Depuis le mois d’août 2021, les riverains ont reçu des mises en demeure afin de libérer les lieux, a-t-il mentionné, avant de faire savoir que cet espace est « destiné à recevoir des infrastructures socio-éducatives ». 

Désigné « candidat » URD Côte d’Ivoire, l’ex-PM malien Boubou Cissé, contesté

Désigné « candidat » de la Section Côte d’Ivoire de l’Union pour la République et la démocratie (URD), pour les primaires en vue de l’élection d’un nouveau président du parti de feu Soumaila Cissé, l’ex-Premier ministre malien Boubou Cissé, est contesté.

Cette protestation, émane du fait que le secrétaire général de la Section Côte d’Ivoire, M. Traoré Aboubakrim, a fait un « courrier sans consulter son bureau », désignant « en catimini » M. Boubou Cissé comme le choix de la Côte d’Ivoire, a expliqué à la presse Mme Diaharatou Diabagaté.

Membre du Bureau national de l’URD, au Mali, en qualité d’adjointe chargée des Maliens de la diaspora, Mme Diaharatou Maiga épouse Diabagaté est également membre de la Section Côte d’Ivoire.

« La section Côte d’Ivoire devrait organiser une réunion, informer tout le monde qu’il y a Bamako (siège URD) qui demande si vous avez un candidat pour les primaires » en vue de désigner le candidat de la Section du pays et le président du parti, a-t-elle fait observer. 

Malheureusement, déplorera-t-elle, « l’annonce n’a pas été faite (pour informer les militants) et à notre grande surprise, on voit sur les réseaux sociaux un courrier au nom de la section Côte d’Ivoire » soutenant M. Boubou Cissé.

« L’objectif de la candidature, c’est de savoir si nous-mêmes, en Côte d’Ivoire, on a un candidat, et si la Section Côte d’Ivoire n’a pas de candidat, on devait faire un retour qu’on n’a pas de candidat pour les primaires », a-t-elle poursuivi.

« Ce n’était pas à nous de soutenir un candidat, au fait », a déclaré Mme Diaharatou Diabagaté, avant d’ajouter que « logiquement, ce courrier devait porter le nom d’un membre de la Section Côte d’Ivoire ». 

La section Côte d’Ivoire, à en croire Mme Diaharatou Diabagaté, n’endosse pas cette candidature de l’ex-Premier ministre de IBK. Le 23 octobre 2022, le parti tient une conférence nationale à l’effet de désigner le candidat du parti et le président du parti de feu Soumaïla Cissé.  

« Nous, on rejette ce courrier, dans notre position, on est neutre, on ne soutient aucun candidat, pour le moment » au niveau de la Section Côte d’Ivoire de l’URD, a dit Mme Diaharatou Diabagaté, qui portait la parole de certains militants. 

Actuellement, soulignera-t-elle, il se tient des primaires dans le parti URD. De ce fait, le parti a demandé aux sections de l’extérieur et de l’intérieur du Mali de faire parvenir un courrier avec le nom de leur candidat.

Depuis le décès de l’opposant malien Soumaïla Cissé, c’est son premier vice-président Salikou Sanogo qui assure l’intérim de la formation politique. La famille de M. Boubou Cissé était à la création du parti et est un bras financier fort.

L’ex-Premier ministre Boubou Cissé, lui, devra renforcer son contact avec les militants afin d’imposer son charisme au sein de l’URD. Cette réaction de la Section Côte d’Ivoire montre une démarche qui n’a pas été inclusive.