La Côte d’Ivoire réceptionne 1,1 million de vaccins anti-Covid des Etats-Unis

La Côte d’Ivoire a réceptionné dans la nuit de vendredi à samedi, 1 180 530 de doses de vaccin Pfizer Covid-19 du gouvernement américain dans le cadre des efforts internationaux de l’administration Biden-Harris pour combattre cette pandémie.

Le don a été réceptionné à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba N’Gou en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis, Richard Bell.

« Les États-Unis sont heureux de soutenir le gouvernement de la Côte d’Ivoire dans sa lutte contre cette pandémie qui a touché tant de personnes dans le monde, et nous félicitons le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour ses grands efforts en vue de freiner la transmission et vacciner les populations », a déclaré Richard Bell.

«Nous espérons que cet investissement des Etats-Unis en faveur du peuple ivoirien sera administré aussi vite que possible » a poursuivi le diplomate américain dans une note d’information transmise à APA, ajoutant que cet appui est un «engagement de l’administration Biden-Harris à partager l’approvisionnement en vaccins des États-Unis avec le monde ».

Le 20 août, 4 930 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 268 988 doses administrées. Dans le pays, la pandémie connait une résurgence depuis quelques semaines.

Le  ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré ce samedi 21 août 2021, 209 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 495 échantillons prélevés soit  4,6 % de cas positifs, 208 guéris et 9 décès.

Côte d’Ivoire : 311 nouveaux cas et 7 décès de la Covid-19, vendredi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, vendredi, 311 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 575 échantillons prélevés soit 8,7 % de cas positifs, 180 guéris et 7 décès.

A la date du 20 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 247 cas confirmés dont 51 998 personnes guéries, 380 décès et 869 cas actifs, rapporte le ministère dans un communiqué, soulignant que le nombre total d’échantillons est de 855 738.

Le 19 août, 10 732 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 264 058 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination. La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire », conclut le communiqué.

Système éducatif ivoirien: des acteurs appellent à une éducation inclusive

Des acteurs du système éducatif ivoirien ont appelé vendredi à Abidjan à la prise d’un décret permettant l’inclusion des enfants en situation d’handicap dans les écoles, à l’issue d’un forum.

Dans un rapport, ils ont sollicité « la prise d’un décret encadrant l’éducation inclusive en Côte d’Ivoire », ce qui devrait permettre aux enfants en situation de handicap de se frotter à leurs condisciples, dans les écoles.

Le rapport, lu par M. Célestin Doh, recommande en outre l’élaboration d’un plan national de l’éducation inclusive et la mise en place effective de la plateforme de l’éducation inclusive au profit des enfants en situation d’handicap.

Il intervient dans le cadre du « Projet éducation inclusive en Côte d’Ivoire ». Le projet bénéficie d’un appui financier à hauteur de 886 694 euros dont 650 000 euros de l’Union européenne.

Le représentant du chef de l’UE en Côte d’Ivoire, a indiqué que son institution a décidé de financer ce projet parce qu’ il faut soutenir l’égalité des chances de tous les citoyens, sans discrimination.

« On peut avoir des situations de handicap, mais cela ne veut pas dire qu’on a pas de potentiel », a -t-il ajouté, estimant qu’ il faut donner la chance à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice. 

M. Mamadou Binaté, le directeur de Cabinet du ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, a précisé que ce séminaire était axé sur les enfants vivant avec un handicap dans le système éducatif ivoirien. 

Il a relevé qu’il existe deux types de prise en charge, à savoir l’intégration qui consiste à prendre ces enfants dans le cadre de centres spécialisés où ils sont éduqués entre eux, et l’intégration de ces enfants. 

« La solution que nous avons trouvée pour la prise en charge de ces enfants, c’est la voie de l’inclusion et non pas celle seulement d’intégration », a -t – il dit, expliquant que l’inclusion vise à faire en sorte que les enfants qui vivent avec un handicap aillent à l’école avec les enfants dits normaux. 

Cela devrait leur permettre d’apprendre à vivre ensemble, a-t-il soutenu, prenant l’exemple du directeur de la promotion des personnes handicapées qui est non voyant, et qui a réussi à faire des études et devenir aujourd’hui un directeur central.

Le projet prend en compte 51 mois d’activités, allant du 1er juin 2017 au 31 août 2021. Il a permis d’observer 500 enfants en situation de handicap dans 15 écoles en Côte d’Ivoire et d’outiller 150 enseignants. 

La prise en compte des besoins spécifiques de ces enfants en situation de handicap dans les réponses éducatives est un processus qui implique d’importantes réformes dans le mécanisme du système éducatif en vigueur. 

De ce fait, depuis 2013, le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, en collaboration avec le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale ainsi que le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, avec l’appui technique de l’ONG Société Sans Barrières – Côte d’Ivoire (SWB-CI) soutenue par l’ONG internationale chrétienne de développement Christian Blind Mission (CBM), met en œuvre une expérience d’inclusion des enfants en situation de handicap dans les écoles primaires ordinaires. 

L’extension de cette action amorcée en 2017 qui bénéficie de l’appui financier de l’Union européenne, devrait permettre une expérience d’éducation inclusive en Côte d’Ivoire en faveur des enfants en situation de handicap.

Le projet vise en outre à développer un outil d’opérationnalisation de la volonté de l’Etat ivoirien à garantir à chaque citoyen, sans discrimination, un accès égal et équitable à l’éducation de qualité dans la localité où il vit.

Le 17 septembre 2015, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a signé un décret relatif à la scolarisation obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans sur toute l’étendue du territoire national. 

Cette disposition vient consolider le cadre juridique national en faveur de l’Education. Pour les acteurs du secteur éducatif ivoirien,il est notable que le décret sur la politique de scolarisation obligatoire précise que les enfants qui ont des besoins spécifiques ne devraient pas être exclus de la mise en œuvre de ladite politique. 

Covid-19, Choléra, Ebola et Marburg : l’Afrique de l’Ouest mise à rude épreuve

L’Afrique de l’Ouest a enregistré, cette semaine, un chiffre record de décès dus à la Covid-19 depuis le début de la pandémie, à un moment où plusieurs pays sont aux prises avec des flambées épidémiques de choléra, de maladie à virus Ebola et de maladie à virus de Marburg.« Nous sommes particulièrement préoccupés par l’Afrique de l’Ouest et nous nous attendons à ce que l’impact de la Covid-19 sur les services de santé s’intensifie rapidement », a alerté la Directrice du Bureau régional pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Dr Matshidiso Moeti.

En effet, souligne cette dernière, « en plus de la forte sollicitation des services de santé due à la Covid-19, il faudra compter avec l’impact de la maladie à virus Ebola et des autres flambées. »

Celles-ci menacent d’éprouver davantage la sous-région et sa capacité d’intervention en situation d’urgence. Car « combattre simultanément plusieurs épidémies est un défi complexe », a indiqué Mme Moeti.

Si la situation dans cette zone inquiète tant l’Oms c’est parce que les systèmes de santé en Afrique de l’Ouest « sont encore plus fragiles que ceux des autres sous-régions ». Ceux-ci seraient « 21% moins performants que ceux de l’Afrique australe », selon une étude de l’organisme onusien en charge de la santé.

La Côte d’Ivoire a déclaré une flambée de maladie à virus Ebola le 14 août (la première depuis 1994) à Abidjan, la capitale économique du pays, où vivent près de cinq millions de personnes.

Le cas index est actuellement hospitalisé à Abidjan et se porte « mieux ». Il s’agit d’une Guinéenne qui est arrivée en Côte d’Ivoire par la route. Des enquêtes visant à déterminer la source de cette flambée sont en cours.

L’Oms a déployé des équipes d’experts en Côte d’Ivoire et en Guinée pour accompagner les autorités nationales dans l’intensification rapide des mesures, notamment dans les domaines allant de la lutte anti-infectieuse au diagnostic, en passant par la recherche des contacts, la prise en charge des cas, la mobilisation communautaire et la surveillance transfrontalière.

Le but de cette initiative est d’endiguer les récentes flambées de fièvre hémorragique. La Côte d’Ivoire a commencé à vacciner les contacts, les contacts de contacts, ainsi que le personnel de santé.

De son côté, la Guinée travaille de concert avec la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’enquête menée sur la flambée. Au 18 août, plusieurs contacts avaient été répertoriés en Guinée et en Côte d’Ivoire. Les autorités sanitaires vaccinent actuellement les contacts présentant un risque élevé.

« Ces nouvelles flambées nous rappellent clairement que les autres situations d’urgence sanitaire ne disparaîtront pas simplement parce que nous sommes occupés à lutter contre une pandémie d’envergure mondiale. Nous devons rester vigilants et réagir rapidement afin d’éviter que d’autres maladies dangereuses se propagent et fassent davantage de ravages », a insisté la Dre Moeti.

Le 9 août, la Guinée a détecté un cas de maladie à virus de Marburg, une pathologie qui appartient à la même famille que la maladie à virus Ebola. Aucun nouveau cas n’a été notifié depuis lors. Au total, 173 contacts ont été identifiés et sont suivis par les autorités sanitaires.

Le virus de Marburg, responsable de la première flambée de maladie à virus de Marburg en Afrique de l’Ouest, a été détecté dans une localité du sud de la Guinée, près de la frontière avec le Libéria et la Sierra Leone.

Les premiers cas de l’épidémie de maladie à virus Ebola qui a touché la Guinée en 2021 et ceux de l’épidémie de la même maladie qui a sévi entre 2014 et 2016 en Afrique de l’Ouest avaient été détectés dans cette même localité.

Le choléra est l’autre épidémie qui sévit en Afrique de l’Ouest. A ce jour, elle a tué 35 personnes et en a contaminé 845 rien qu’au Niger selon les autorités sanitaires de ce pays.

Côte d’Ivoire: les femmes saluent les réformes en leur faveur

Les femmes ivoiriennes ont salué, jeudi à Abidjan, les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement en leur faveur.

A l’initiative de la Fondation african women initiatives (AWI), les femmes se sont retrouvées à la bibliothèque nationale d’Abidjan-Plateau autour d’un panel pour échanger sur « La contribution de la femme africaine au développement de sa communauté ».

Organisé dans le cadre de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA) célébrée chaque 31 juillet, ce panel a permis d’aborder les réformes juridiques et institutionnelles initiées par le gouvernement ivoirien en faveur des femmes, la mise en place d’un Fonds national de développement d’un montant de 375 millions de FCFA dédié aux femmes, et la problématique de l’équipement des femmes en machines et  unités de transformation.

La Constitution ivoirienne du 08 novembre 2016, assure la protection des femmes contre toutes les formes de violences, renforce leurs droits politiques et promeut la parité dans l’accès aux responsabilités dans les administrations publiques et privées. En Côte d’Ivoire, une loi votée le 14 octobre 2019 sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues, institue un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés pour tous les scrutins.

La directrice du genre et de l’équité, Dagrou Tano Florence, représentante de la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, a annoncé que le ministère travaille à la mise en place de formations gratuites en leadership pour les femmes. Selon elle, le ministère de la Famille, œuvre à institutionnaliser la JIFA au niveau de la Côte d’Ivoire.

Le directeur général adjoint des Impôts, Maférima Bamba M’Bahia, marraine de la cérémonie a félicité la Fondation AWI pour cette célébration et les actions en faveur des femmes.

« L’engagement citoyen autour des causes nobles, notamment celles se rapportant aux droits et à l’épanouissement de la femme doit guider notre action au quotidien.  A côté du gouvernement, des partenaires au développement, des fondations, en tant membre du corps social, nous devons individuellement y travailler sans relâche », a-t-elle indiqué.

Mme M’Bahia a rappelé les actions gouvernementales et exhorté les femmes à formaliser leurs activités et à payer leurs impôts.

La présidente de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana est revenue sur les actions menées par sa Fondation à l’attention des femmes. 

« Cette célébration de la Journée internationale de la femme africaine, donne un sens à l’ambition de la Fondation AWI d’œuvrer à l’épanouissement et au bien-être de la femme à travers l’autonomisation en vue d’une contribution plus forte de la femme au développement de la communauté », a-t-elle confié.

La Fondation AWI a procédé à la remise de 100 kits à des femmes pour leur permettre de mener des activités génératrices de revenus. La lauréate du prix « AWI Boost » du mois de juillet, Coulibaly Gilate a été récompensée pour lui permettre de développer encore plus son activité. Cette célébration a été marquée par la présence de la vice-présidente du Sénat, Fadiga Sarah Sako. 

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire 2021 lancée le 09 septembre

La deuxième édition de «Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire» sera lancée le 09 septembre prochain à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) d’Abidjan.

Huawei ICT Competition Côte d’Ivoire est une compétition ayant pour but de développer les talents de l’industrie des télécommunications, de l’information et de la communication (TIC) permettant ainsi de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable mais aussi de réduire la fracture numérique dans le pays.

Cette deuxième édition sera parrainée comme l’année dernière par le ministère ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. Plusieurs acteurs du secteur des TIC, des directeurs de grandes écoles et d’universités, et de potentiels candidats sont attendus à ce lancement.

Cette compétition est ouverte à tous les étudiants régulièrement inscrits dans les universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire. «La particularité de l’édition 2021 est qu’au terme de la compétition nationale, une compétition sous-régionale opposera les vainqueurs Ivoiriens à ceux du Burkina Faso, de la Guinée et du Benin », souligne une note d’information, précisant que « les lauréats de Côte d’Ivoire seront directement pris en stage par Huawei ».  

Les inscriptions pour cette deuxième édition ont déjà commencé et se font en ligne via le lien https://e.huawei.com/en/talent/#/ict-academy/ict

Huawei ICT Competition se déroule dans plusieurs pays du monde et se clôture par une finale mondiale qui a normalement lieu en Chine. La première édition de Huawei ICT Competition en Côte d’Ivoire a débuté en Janvier 2020, et a vu la participation de plus de 1280 étudiants issus de 25 établissements. Elle a pris fin le 26 février 2020, par un examen tenu à l’ESATIC.

 Au total, 69 finalistes issus de 9 établissements répartis en 23 équipes ont participé à cet examen, au terme duquel trois équipes issues de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), de l’Institut de technologies et de spécialités (ITES) et de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) ont été déclarées vainqueurs.

L’examen a porté sur le routage IP et commutation, Wireless Local Area Network et Sécurité. L’équipe de l’INP-HB a participé à la finale mondiale où elle s’est classée à la troisième place. 

Blanchiment des capitaux: le FMI évaluera la Côte d’Ivoire en 2022

Les experts du Fonds monétaires international (FMI) évolueront la Côte d’Ivoire, en 2022, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

Le mécanisme de LBC/FT est effectué avec le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), institution spécialisée de la Cedeao, dont l’objectif est d’assurer la lutte contre le blanchiment de capitaux. 

« La Côte d’Ivoire sera évaluée en 2022 et les préparatifs ont commencé depuis le mois de juin dernier », a dit jeudi à Abidjan le correspondant national du GIABA, M. Idrissa Touré, lors de la seconde session plénière extraordinaire de sa Commission technique qui se tient sous un format hybride, en présentiel et par visioconférence, du 16 au 20 Août 2021, à Abidjan. 

« Nous sommes à fond dans la préparation de cet exercice avec les experts du FMI qui va évaluer la Côte d’Ivoire. On s’est déjà accordé sur un chronogramme et la conformité technique », a indiqué M. Touré, ajoutant qu’un questionnaire renseigné a été transmis le 13 août 2021.

La prochaine étape, confiera-t-il, est le renseignement du questionnaire sur l’efficacité et après la visite sur place en Côte d’Ivoire. Cette mission du FMI vise à examiner les instruments de lutte contre le blanchiment de capitaux. 

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris toutes les dispositions de lutte contre le blanchiment de capitaux et de lutte contre le terrorisme via des textes juridiques. 

En outre, « les flux financiers sont contrôlés et nous sommes au courant de toutes les transactions », a-t–il poursuivi, se disant satisfait des résultats enregistrés qui montrent la performance des dispositifs. 

Cette session, selon le directeur général du GIABA, M. Kimelabalou Aba, vise à « rattraper le retard accusé dans la conduite et l’examen du rapport » et devrait permettre d’examiner et adopter les rapports d’évaluations mutuelles du Niger et du Nigéria. 

« Il y a un progrès de la conduite des enquêtes », a rassuré , M. Kimelabalou Aba, en marge de la session qui a regroupé les correspondants nationaux du GIABA, les membres du Groupe des Experts sur l’Evaluation et la Conformité (GEC) et les membres délégués spécifiques des Etats membres du GIABA dont les rapports d’évaluation Mutuelle (REM). 

Les sessions plénières ont par ailleurs pour objectif de favoriser des discussions entre techniciens des États membres autour des menaces et défis liés à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le  financement du terrorisme (LBC/FT) dans la sous-région. 

Elles permettent également aux Etats membres d’aborder les questions pertinentes nécessitant une approche concertée et harmonisée dans la mise en œuvre effective des mesures de LBC/FT et d’établir des partenariats entre experts.

Les évaluations mutuelles (EM) visent également à aider les Etats membres à combler les lacunes identifiées dans leur dispositif de LBC/FT afin d’assurer la conformité et l’efficacité d’avec les standards internationaux.

Covid-19: l’UJPLA lance la réflexion sur la résilience des médias

L’Union de la presse libre africaine (UJPLA) a lancé, jeudi, à Abidjan la réflexion sur la résilience des médias africains face à la pandémie de la covid-19, lors de la célébration de l’an 1 de l’Union.

Cette réflexion a été menée dans un panel autour du thème « Résilience des médias face aux crises: cas de la crise sanitaire de la Covid-19 ». Selon M. Alafé Wakili, directeur général du journal L’Intelligent d’Abidjan, la Covid-19 a affecté les entreprises de presse.

Les ventes de la presse imprimée, dira-t-il, ont baissé. En Côte d’Ivoire, le secteur des médias a bénéficié d’une aide exceptionnelle de 200 millions Fcfa, mais il estime que « beaucoup d’efforts pourraient être faits par le gouvernement ».

La Covid-19 « nous a créé plus de problèmes que d’habitude, (mais) cette crise a donné l’opportunité d’une résilience aux médias qui augure qu’au sortir de cette pandémie, la presse peut continuer à se réinventer », a-t-il poursuivi.

Mme Bernise Nguessan, directeur exécutif du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP, public), a relevé que les médias devraient élaborer une cartographie des risques, ce qui devrait permettre d’ériger des formes de résiliences et de se reconstruire après une perturbation.

Quant à M. Maixent Degny, représentant du directeur général de la RTI, la télévision publique, un organise de presse est tout comme toute entreprise qui est soumise aux aléas d’une entreprise de production. De ce fait, elle doit « anticiper » sur les événements avec des solutions.

Il a exhorté les entreprises de presse à protéger leurs agents et les professionnels des médias à respecter les mesures barrières. En outre, les médias devront réorganiser leur espace de working avec le digital et le télétravail.

M. Degny a par ailleurs invité l’organisation panafricaine à organiser un colloque international qui pourrait poser les « vrais problèmes » auxquels les journalistes en Afrique sont confrontés pour mieux adresser leurs besoins de sécurités.

Mme Agnès Kraidy, la représentante du ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, parrain de la cérémonie, a félicité les membres fondateurs de l’UJPLA pour cette initiative.

Elle a fait observer que l’an un devrait permettre de questionner la pratique professionnelle afin de professionnaliser davantage le secteur et répondre aux défis, afin de travailler dans un environnement plus sécurisé.

Le président de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), Noël Yao, a annoncé à cette occasion que le Ghana était prêt à abriter le siège de l’organisation.

« En un an, nous avons le plaisir de dire que nos membres inscrits vont du Maroc jusqu’en Afrique du Sud avec près de 30 pays africains sur les 54 de l’Union africaine », a indiqué M. Noël Yao, au cours de ce panel organisé à la Maison de la presse d’Abidjan.

Il a fait savoir qu’en ce qui concerne les membres, l’UJPLA enregistre aujourd’hui « plus de 100 membres répartis sur le continent », annonçant que dans les prochains jours, il a été « invité par les autorités ghanéennes (à Accra) pour l’accord de siège de l’organisation à Accra ».

« Au départ, nous avons mis le siège au Bénin, mais compte tenu de quelque difficultés post-électorales, les autorités nous ont demandé d’attendre, nous avons attendu et aujourd’hui le Ghana à travers les autorités (veut abriter le siège), je vais rencontrer le ministre de la Communication à la fin de ce mois et probablement le chef de l’Etat ghanéen pour finaliser l’accord de siège », a-t-il expliqué.

« Étant Ivoirien, en tant que président, pour une question d’usage diplomatique, le siège ne peut pas être à Abidjan », a-t-il ajouté, mentionnant qu’une organisation, se construit année après année, c’est le cas de l’UNJCI, la faîtière de la presse ivoirienne, créée en 91 par trois personnes.

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a été portée le 18 août 2020, à Abidjan, sur les fonds baptismaux, à l’issue d’une Assemblée générale constitutive, à la Maison de la presse.  

Les membres ont adopté à l’unanimité les statuts de l’association, régie par la loi de septembre 1960 du droit ivoirien, et fixé le siège social à Cotonou, au Benin, indiquant qu’il pouvait être transféré en cas de besoin en tout autre lieu du continent africain par décision de l’Assemblée générale.

Le journaliste ivoirien, Noël Yao, a été élu président de l’UJPLA pour un mandat de six ans à la tête de l’association dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes ».

Enseignement supérieur ivoirien: homologation de diplômes de 19 établissements

Quelque 19 établissements supérieurs ont reçu, jeudi à Abidjan, des arrêtés d’homologation de diplômes, au cours d’une cérémonie présidée à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers (CREQ) présidée par le Prof Vafi Doumbia, également Directeur général de l’Enseignement supérieur, a reçu les dossiers de 23 établissements dont 22 établissements privés et un établissement public hors tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Sur les 23, il y avait 10 établissements pour l’attribution, 8 pour la régularisation et 5 pour le renouvellement », a déclaré Prof Doumbia, ajoutant qu’après les travaux de la Commission, « 19 établissements ont reçu l’avis favorable », tandis que « 4 ont été ajournés ».

Poursuivant, le directeur général de l’Enseignement supérieur « a invité tous les établissements à s’engager dans la voie de la reconnaissance nationale ».

Les bénéficiaires ont par la voix de Prof Séraphin Yao Prao, salué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, car selon eux, cette cérémonie de remise d’arrêtés d’homologation de diplômes « va rassurer les étudiants et leurs parents » sur « la crédibilité et la fiabilité des parcours que nous proposons ».

Le ministre Adama Diawara, a souligné l’importance des établissements privés  dans le système de l’enseignement supérieur ivoirien. Ces établissements privés absorbent plus de 45% des étudiants ivoiriens, selon l’annuaire 2019 qui compte 249 420 étudiants.

Poursuivant, il a expliqué que cette remise des arrêtés s’inscrit dans le cadre de la recherche d’un « enseignement supérieur de qualité sur toute la ligne, c’est-à-dire au niveau des infrastructures, des équipements, de l’offre des formations, de la qualité des enseignants, du personnel d’encadrement…».

Dans cette perspective, le ministre a annoncé la notation et le classement prochains des établissements supérieurs privés et publics. Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) grâce à un financement de la Banque mondiale pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme, est également prévue.

Cette réforme consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront « supprimées », a annoncé Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers  (CREQ) a été créée en 1997. C’est un organe habilité à se prononcer sur la reconnaissance et sur l’équivalence des diplômes nationaux et étrangers soumis à son appréciation par les établissements d’enseignement supérieur ou par des tiers. 

Elle donne également son avis sur l’habilitation des établissements à délivrer des diplômes nationaux post-bac. La CREQ est constituée de membres statutaires nommés et désignés par le ministre de l’Enseignement supérieur. Elle reçoit les dossiers d’établissements qui sont soumis à examen.

Côte d’Ivoire: l’opposant Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié, démissionne

L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié (Sud), a déposé jeudi une lettre de démission auprès du préfet de la Région de l’Agneby-Tiassa, selon des sources concordantes.

M. Mamadou Koulibaly, fondateur de Liberté pour la démocratie et la République (Lider, opposition), a annoncé sa démission lors d’un conseil municipal extraordinaire tenu dans la salle de mariage de la Mairie d’Azaguié.

Le professeur agrégé en économie, Mamadou Koulibaly, a expliqué aux conseillers municipaux et aux représentants de la population, les raisons de sa démission à la tête de la commune.

Cette décision intervient après un courrier qu’il a reçu, en provenance de la Primature, insinuant qu’il lui sera « prélevé une somme de 4 millions de Fcfa chaque mois sur sa pension viagère en sa qualité d’ancien président d’institution ».

Et ce, parce qu’il « exerce toujours comme maire et que l’Etat lui verse des indemnités liées à cette fonction ». Suite à cela, il a adressé un courrier au préfet de région qui, lui fera parvenir à la Primature cet acte de démission. 

L’ancien président de l’Assemblée nationale entend toutefois saisir la justice pour dénoncer cette situation et faire rétablir ses droits.  

Prison d’Abidjan: 22 agents pénitentiaires grévistes dont 2 femmes arrêtés

Vingt-deux agents de la garde pénitentiaires dont deux femmes ont été arrêtés mercredi lors d’une grève à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), selon une note sécuritaire établissant le bilan des interpellations, consultée jeudi par APA.

Ces agents  arrêtés devaient être libérés dans les heures qui suivent après une rencontre avec le ministre ivoirien de la Justice qui s’est achevée jeudi soir.

Les grévistes annoncent la suspension de leur mot d’ordre de grève après avoir obtenu cinq points d’accord sur neuf de leurs revendications, selon des sources concordantes.

Un fort détachement de forces de l’ordre était déployé à la Maca, la plus grande prison du pays, de 7h30 à 13h (GMT, heure locale) suite à la grève des agents de la garde pénitentiaire. Ils ont été « interpellés et conduits par la gendarmerie et la police pour troubles à l’ordre public ». 

 Sur ces 22 agents interpellés, l’on compte 20 hommes et deux femmes. Parmi eux, treize agents mis à la disposition de la gendarmerie ont été conduits à Agban et neuf autres mis à la disposition de la police nationale ont été conduits à la préfecture de police. 

Les individus interpellés ont été conduits, selon la note, « sous bonne escorte par différentes forces en présence ». En outre, la situation est actuellement calme au niveau de la Maca et le  procureur de Yopougon (Ouest Abidjan) est « informé ».

Une « enquête est en cours » et devrait situer les responsabilités de ces agents grévistes de la garde pénitentiaire qui revendiquent, entre autres, un arrêté ministériel pour que leur tenue s’accompagne par le galonage, car chacun s’habille dans le « billard » avec des grades qu’il s’octroie.

Le Collectif des syndicats revendique un bail plus conséquent, parce que les taux actuels dont « le plus bas est à 70.000 Fcfa et de façon graduelle à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa et 170.000 Fcfa « ne sont plus concurrentiels sur le terrain ».

L’Etat ivoirien édicte des mesures pour contenir la grippe aviaire

Le gouvernement ivoirien, « en alerte », face à la résurgence de la grippe aviaire dans le département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, a érigé des mesures pour contenir cette épizootie.

Dans une note, le ministère des Ressources animales et halieutiques, annonce officiellement que « depuis le 20 juillet 2021, une forte mortalité de volailles a été constatée dans les élevages traditionnels et modernes à Mondoukou, dans la cité de Grand-Bassam ». 

Les analyses effectuées dans un laboratoire de référence ont « confirmé la présence du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène de type H5N1 », souligne la note du ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques. 

Le ministère des Ressources animales et halieutiques indique avoir pris des mesures en termes de renforcement du contrôle des mouvements des volailles, de ses produits et sous-produits dans le département de Grand-Bassam.

Il a été de ce fait imposé l’abattage sanitaire d’urgence de toutes les volailles présentes dans la zone du foyer, entrepris depuis le 14 août 2021, ainsi que la destruction des cadavres de volailles et de tous les déchets, suivis du nettoyage.

Des équipes dédiées procèdent à la désinfection des élevages et des environs souillés. Elles assureront la surveillance épidémiologique dans la zone du foyer et dans tout le département de Grand-Bassam.

Le ministère des Ressources animales et halieutiques annonce en outre l’interdiction d’importation de produits et sous-produits avicoles en provenance des pays infectés et le renforcement de la surveillance aux frontières.

Le gouvernement qui est à pied d’oeuvre pour éradiquer cette épizootie, appelle à la vigilance et à une franche collaboration avec les services vétérinaires mis en état d’alerte depuis la suspicion et la confirmation de la grippe aviaire sur le territoire ivoirien. 

Face à cette résurgence de la grippe aviaire en Côte d’Ivoire après les crises de 2006 et 2015, parfaitement maîtrisées, l’Etat ivoirien a pris des mesures vigoureuses conformément à la législation en vigueur et au plan de contingence de lutte afin de circonscrire l’épizootie.

La grippe aviaire est une maladie infectieuse très contagieuse pour les volailles, à déclaration obligatoire. Cette épizootie a fait sa réapparition en Afrique de l’Ouest en janvier 2021 notamment au Sénégal, en Mauritanie, au Mali, au Togo et au Ghana.

Accidents: l’Etat ivoirien indexe les propriétaires de véhicules de transport

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a indexé mercredi les propriétaires des véhicules de transport dans les accidents de la route, lors d’une rencontre avec des chauffeurs, à Abidjan.

« Je ne dirais jamais, et ce n’est pas vrai que seuls les chauffeurs sont responsables. Chacun a sa une part de responsabilité, à commencer par les propriétaires de véhicules, qui pour moi sont les premiers responsables », a dit M. Amadou Koné.

Selon le ministre des Transports, ce sont eux qui doivent entretenir les véhicules, veiller au bon fonctionnement des véhicules qu’ ils mettent sur la route et s’assurer du bon état de l’engin. 

Il a salué l’acte du ministre de la Justice qui a publié récemment une circulaire qui « engage aussi la responsabilité des propriétaires » en cas d’accident mortel, portant à vérifier s’il a rempli son devoir.

« Nous, en tant qu’administration, on a une part de responsabilité, donc non est tous responsable, mais on est tous des victimes » de la route, a-t-il poursuivi, invitant chacun à prendre conscience de ses responsabilités.

Mais, « il faut que vous, chauffeurs, vous vous engagiez aussi pour prendre vos parts de responsabilité », a lancé M. Amadou Koné, annonçant que son département oeuvre sur les conditions de travail et de vie des chauffeurs. 

Pour lui, il faut améliorer les conditions de travail pour réduire les accidents. De ce fait, il travaille avec le ministre de l’Emploie sur la question de la retraite et des cotisations sociales des chauffeurs et qu’ ils bénéficient d’une pension à la retraite.

Toutefois, conseillera-t-il, « ce n’est pas à cause des recettes qu’ on va passer outre le code de la route ». Il faut respecter le code de la route et les forces de l’ordre qui veillent à son application. 

Afin de faciliter la tâche aux chauffeurs, il a indiqué que dans dix jours, des équipes seront déployées pour faciliter l’obtention des plaques d’immatriculation et les titres de transport, car  la phase répressive entre en vigueur dès le 1er  septembre 2021.

En Côte d’Ivoire, 814 personnes ont été tuées sur les routes en 2013, selon les statistiques qui ressortent 1465 tués en 2019 et 1509 tués en 2020 malgré les restrictions imposées par la Covid-19, soit un accroissement de 79% en 7 ans.

Covid-19 : Ouattara reprend ses activités après 2 semaines de confinement

Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a repris, mercredi, ses activités après deux semaines de confinement.

M. Ouattara s’était mis en confinement le 03 août dernier après avoir  été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19, conformément aux recommandations sanitaires en la matière.

« Les tests effectués lors de ce confinement ont révélé une infection à la Covid-19, qui a fait l’objet d’un suivi par les équipes médicales », explique la présidence ivoirienne dans un communiqué parvenu à APA, mercredi.

« Le teste de contrôle effectué, ce mercredi 18 août 2021, s’étant révélé négatif à la Covid-19, le président de la République reprend ses activités », ajoute ce communiqué signé par le ministre, secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé.

« Le président de la République exhorte l’ensemble des Ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, et à continuer de respecter les mesures barrières afin de lutter contre cette pandémie », conclut le communiqué.

Covid-19: 253 nouveaux cas et 4 décès en Côte d’Ivoire, mercredi

Quelques 253 nouveaux cas de covid-19 et 4 décès ont été enregistrés, mercredi, en Côte d’Ivoire où la pandémie connait une flambée depuis quelques semaines.

Selon un communiqué reçu à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré « ce mercredi 18 août 2021, 253 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 241 échantillons prélevés soit  6 % de cas positifs, 192 guéris et 4 décès ».

A la date du 18 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 52 836 cas confirmés dont 51 772 personnes guéries, 369 décès et 695 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 847 957.

Le 17 août, 9 463 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 246 309 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », poursuivit le communiqué, ajoutant que « la vaccination contre la  Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Dix agents pénitentiaires grévistes arrêtés à la prison d’Abidjan (syndicat)

Dix gardes pénitentiaires grévistes ont été arrêtés, mercredi, à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), selon le secrétaire général du Syndicat national des agents pénitentiaires de Côte d’Ivoire (Synapci), le lieutenant Michaël Dago Oko.

« Dix personnes ont été arrêtées, bastonnées et leurs portables arrachés » à la Maca, la plus grande prison du pays, a déclaré à APA le lieutenant Michaël Dago Oko qui considère cela comme « une humiliation d’une corporation nationale, pour avoir posé une revendication ».

Astreints au port de la tenue pour le service, « l’Etat de Côte d’Ivoire débourse chaque année un budget pour nous doter  de tenues, mais malheureusement quand le budget est voté, on ne sait pas où notre argent va et on ne nous donne pas ces tenues », et ce depuis 2014, a-t-il dit. 

La dotation prend en compte, le chapeau, les ceinturons, la chemise et la chaussure que le ministère de la Justice gère,  mais faute de tenues, « les agents eux-mêmes se font confectionner des tenues » en raison de 50.000 Fcfa par tenue, a fait observer le lieutenant Oko. 

Le secrétaire général du Synapci a appelé le Garde des sceaux à prendre un arrêté d’application ministériel pour que la tenue s’accompagne par le galonage. Car, à défaut de cette disposition, chacun s’habille dans le « billard » avec des grades qu’il s’octroie.

Le syndicat, ajoutera-t-il, revendique un bail plus conséquent, parce que les taux actuels dont « le plus bas est à 70.000 Fcfa et de façon graduelle à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa et 170.000 Fcfa « ne sont plus concurrentiels sur le terrain ».

Par ailleurs, pour le règlement, « lorsqu’on doit payer nos baux, c’est la trésorerie de Côte d’Ivoire qui a toujours un souci de liquidité pour payer le bail », qui est un contrat entre l’Etat et le propriétaire de la maison, s’est-il insurgé.

« L’Etat ne paie pas ces baux là au point qu’on vient expulser le fonctionnaire de sa maison », a-t-il poursuivi, ironisant qu' »on ne peut pas compter le nombre » dans cette situation et les plaintes sont toujours au Cabinet du ministre de tutelle. 

Un déploiement impressionnant des forces de l’ordre était observé mercredi à la Maca de 7h30 à 13h (GMT, heure locale) en raison de la grève des agents pénitentiaires, qui à en croire le lieutenant Michaël Dago, s’étendrait à l’intérieur du pays. 

La grève a été lancée par un Collectif de syndicats, le Synapci, le Syapci et le Synapapci. Selon le lieutenant Oko, le mouvement, suivi à 100% à la Maca et à l’intérieur du pays, intervient après une insatisfaction des revendications. 

Aujourd’hui, les agents pénitentiaires en Côte d’Ivoire sont estimés à 4.000 personnes. Ces agents, considérés comme des fonctionnaires, ont un profil de carrière de la catégorie C3 jusqu’à la catégorie A7.

Jeux paralympiques Tokyo 2021: 3 athlètes représentent la Côte d’Ivoire

Trois athlètes représenteront la Côte d’Ivoire aux Jeux paralympiques 2021 qui se dérouleront du 24 août au 5 septembre à Tokyo au Japon.

Ces trois athlètes sont issus de deux disciplines sportives, à savoir de la dynamophilie (powerlifting) et de l’athlétisme (lancé du poids et lancé du javelot).

Il s’agit du para haltérophile Adou Hervé Ano, champion de Côte d’Ivoire dans la catégorie des moins 65kg hommes. Ano représentera son pays à la finale de cette discipline prévue le vendredi 27 août 2021 au forum international de Tokyo.

En para athlétisme, la Côte d’Ivoire sera présente à cette 16è édition de ces jeux avec deux athlètes, que sont, Sebehe Clarisse Lago et Ye Kah Michel.

Clarisse Lago participera à la finale du lancé du poids dans la catégorie F40 (petite de taille), le samedi 4 septembre 2021 au stade olympique de Tokyo. Elle est une habituée de cette compétition internationale. En 2016, à Rio au Brésil elle avait fini à la 8è place lors de la finale de cette discipline.

Quant à Kah Michel, il prendra part à deux épreuves dans la catégorie F41 (petite de taille) notamment au lancé du poids et du javelot. Il est programmé pour la finale du poids le lundi 30 août 2021 et le samedi 4 septembre 2021 pour la finale du javelot.

La Côte d’Ivoire participe aux Jeux paralympiques depuis les Jeux d’été de 1996 à Atlanta. Le pays compte à ce jour 3 médaillés paralympiques.

Il s’agit de Oumar Basakoulba Koné, le seul Ivoirien champion paralympique, avec trois médailles d’or à son palmarès, respectivement glanées à Atlanta 1996 (400m T42-46 et 800m T44-46) et Sidney 2000 (800m T46).

Paul Fernand Kra Koffi, médaillé de bronze aux 800m dans la catégorie T12 (malvoyant) à Sidney 2000.

Et enfin Fatimata Brigitte Diasso, médaillée d’argent au saut en longueur femmes catégorie T11 (malvoyant) avec son saut de 4,89m à Rio 2016.

Les jeux paralympiques réunissent des athlètes vivant avec handicap de tous les pays affiliés au Comité international paralympique (CIP) pour des épreuves handisports. Y participent, des handicapés physiques ou visuels (amputés, aveugles, infirmes moteurs cérébraux ou en fauteuil roulant…etc.) ainsi que des handicapés mentaux.

Ces jeux sont organisés par le Comité internationale paralympique tous les 4 ans à la suite des jeux olympiques.

Isabelle Anoh nommée DG de Côte d’Ivoire Tourisme par intérim

La directrice de la communication et des relations publiques du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, Isabelle Anoh, a été nommée directrice générale par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme.

La nomination de Mme Anoh N’Gnimah Marcelle Isabelle, en qualité de directrice générale par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme, a été acté par le ministre du Tourisme et des loisirs, M. Siandou Fofana, selon une note.

Cette décision intervient dans « l’attente de la prise de décret de nomination du directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme, Mme Isabelle Anoh, est nommée directeur général par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme, en remplacement de Mme Touré Nasseneba ».

Mme Isabelle Anoh, nommée directrice générale par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme, succède depuis le 13 août 2021 à Mme Touré Nasseneba, nommée en avril 2021 ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant. 

Côte d’Ivoire: 200 millions Fcfa des USA pour lever les obstacles liés au commerce

Le gouvernement américain, à travers l’agence d’aide au développement « USAID », investit au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire 350.000 dollars, soit 195,92 millions Fcfa pour lever les obstacles liés au commerce, selon l’ambassadeur des USA, Richard Bell.

L’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, M. Richard Bell, s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sur le développement durable des communes selon la norme ISO 37101, tenu mardi à Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan. 

Ce fonds, dira-t-il, vise à « améliorer le cadre juridique et réglementaire ivoirien en application de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce sur les obstacles techniques au commerce ».   

Au cours des cinq dernières années, le diplomate américain a indiqué que cela a permis, entre autres, à former des acteurs de 30 PME sur comment exporter vers les USA en profitant de la loi américaine AGOA dont le but est d’encourager les exportations africaines vers les Etats-Unis. 

En outre, des hauts cadres du ministère du Commerce, de l’agence APEX-CI et de CODINORM ont reçu une formation sur les meilleures pratiques internationales pour protéger les consommateurs. 

Par ailleurs, la Haute autorité pour la gouvernance a reçu une formation sur la norme aidant à développer un système de gestion anti-corruption. Il a félicité le gouvernement ivoirien et les maires de Port-Bouët et Yopougon pour leur « ambition d’adhérer aux normes internationales, ce qui aura pour effet de faciliter le commerce et protéger l’environnement, la santé et la sécurité, tout en renforçant la confiance citoyenne ».   

Cet atelier devrait permettre aux communes de Port-Bouët et Yopougon de finaliser leur plan de développement durable sur cinq ans, conformément à la Norme 37101, ce qui devrait les aider à trouver des partenaires du secteur privé pour contribuer à la mise en œuvre du plan. 

M. Bell s’est dit convaincu d’un commerce mutuellement bénéfique qui renforcera le développement économique entre les deux pays. Toutefois, « pour augmenter le niveau de commerce international, il importe d’éliminer autant que possible les obstacles et l’incertitude. D’où l’intérêt d’adhérer aux normes reconnues au niveau mondial ». 

Les Etats-Unis ont aidé en 2019 les communautés d’Abobo-Baoulé, dans le Nord d’Abidjan, à rédiger leur plan de développement durable sur cinq ans, en utilisant la méthodologie de cette même Norme ISO 37101.  

Il s’agit du quatrième atelier sur le système de gestion pour le développement durable au niveau communal selon la Norme ISO 37101 initié par le projet “l’Alliance pour les Normes” (Standards Alliance), au profit des communes de Port-Bouët et Yopougon. 

L’atelier est conduit par l’Institut national américain des normes (ANSI) en vertu d’un accord signé avec la Direction générale de la décentralisation et du développement local.

Côte d’Ivoire: une ONG dénonce des fers à béton avec des « diamètres truqués »

Une ONG a dénoncé mardi à Abidjan des fers à béton fabriqués avec des « diamètres truqués » et des matières premières « très mauvaises », lors d’une conférence de presse.

« Ces dernières années, des milliers de bâtiments et infrastructures socio-économiques ont été construits en Côte d’Ivoire avec des fers à béton ne répondant pas aux normes ivoiriennes et internationales », a déclaré M. Issiaka Diaby, le président du Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI).

Plus grave, ajoutera-t-il, certains fers à béton sont « contrefaits », ce qui est à la base de l’effondrement de plusieurs immeubles ayant occasionné de nombreuses victimes qualifiant ces produits de « fer à béton du crime ».

L’ONG dénonce la prolifération de ces fers à béton à la suite de « confidences reçues, de contestations et des témoignages recueillis par son président après des investigations ».

Sur 12 industriels opérant dans le secteur en Côte d’Ivoire, M. Diaby a fait observer que sept à huit sont « véreux ». Et sur un marché annuel de 280.000 tonnes, des acteurs commercialisent avec la complicité d’agents de l’Etat plus de 130.000 tonnes de « faux diamètres de fer à béton ». 

« Aujourd’hui, nous avons des éléments de preuves tangibles, indiscutables, irréfutables que des personnes importent de la matière première de très mauvaise qualité et non conformes aux normes » que les industriels utilisent, a-t-il soutenu.

La matière première importée, le fer acier machine diamètre No 5,5 est manipulé au cours de la fabrication pour produire un faux diamètre No 6 en fer à béton », a-t-il révélé, indiquant que le fer acier de diamètre No 7 est truqué pour faire un faux diamètre No 8 en fer à béton.

« Des enquêtes sont ouvertes », a-t-il poursuivi, annonçant que l’organisation a porté plainte le 8 juin 2021 auprès du procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan et demandé que les enquêtes soient étendues à l’ensemble des sociétés du secteur.

Plusieurs immeubles se sont effondrés ces dernières années dans le pays et surtout à Abidjan, occasionnant des pertes en vies humaines. Pour le CVCI, la mauvaise qualité des matériaux de construction, notamment le fer à béton, en est la cause « principale », car le fer soutient le béton.

Can 2021 : les dés sont jetés

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé, ce mardi 17 août au Palais des congrès de Yaoundé (Cameroun), au tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.Le Cameroun a mis les petits plats dans les grands avec une cérémonie riche en sons et couleurs. Cinquante ans après la Can 1972 jouée sur ses terres, le pays de Roger Milla ou encore Samuel Eto’o accueille, du 9 janvier au 6 février 2022, la grand-messe du football continental.

Logés dans la poule A, les Lions indomptables, quintuples vainqueurs du tournoi, seront opposés au Burkina Faso lors du match d’ouverture. Six stades seront utilisés pour les 52 matchs de la compétition : Japoma (Douala), Ahmadou Ahidjo et Olembé (Yaoundé), Kouekong (Bafoussam), Roumdjié-Adja (Garoua) et Limbe Omnisport Stadium (Limbé-Buéa).

L’Algérie, championne en titre, figure dans le groupe E en compagnie de la Sierra Leone, de la Guinée équatoriale et de la Côte d’Ivoire. Tandis que le Sénégal, finaliste malheureux, hérite du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi.  

Composition des groupes :

Groupe A : Cameroun, Burkina Faso, Ethiopie et Cabo Verde.

Groupe B : Sénégal, Zimbabwe, Guinée et Malawi.

Groupe C : Maroc, Ghana, Comores et Gabon.

Groupe D : Nigeria, Egypte, Soudan et Guinée Bissau.

Groupe E : Algérie, Sierra Leone, Guinée équatoriale et Côte d’Ivoire.

Groupe F : Tunisie, Mali, Mauritanie et Gambie.

Côte d’Ivoire: un nouveau directeur prend fonction à la tête du CICG

Le nouveau directeur du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), Mme Awa Dosso, a officiellement pris fonction, mardi, à Abidjan en remplacement de Bakary Sanogo.

Selon une note d’information du CICG, la cérémonie de passation de charges a été présidée par la Cheffe de cabinet du Premier ministre, Mme Coralie Sissoko -Tailly, et en présence du Directeur de cabinet du ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Jean Martial Adou.

A cette occasion, Awa Dosso a annoncé qu’elle entend s’appuyer sur deux approches afin de dynamiser la communication gouvernementale. Selon elle, la première approche consistera à « mettre le citoyen au cœur de toutes les initiatives », et la seconde approche « sera orientée sur les résultats », rapporte la note.

« Je voudrais exprimer ma gratitude au Premier Ministre Patrick Achi pour la confiance placée en moi en me nommant à ce poste. Je ferai l’effort d’être à la hauteur des tâches qui nous attendent », a-t-elle poursuivi, indiquant que «Nous allons travailler ensemble avec tous les acteurs concernés pour dynamiser la communication gouvernementale».

Dans la foulée, Awa Dosso qui a dit que son ambition est de faire du CICG le phare de la communication gouvernementale en mettant en lumière tous les résultats et impacts des actions du gouvernement en faveur des populations a remercié son prédécesseur pour les acquis en matière de communication.

Pour sa part, le directeur sortant, Bakary Sanogo, a souhaité plein succès à son successeur dans ses nouvelles fonctions. Tout en remerciant le Président de la République, Alassane Ouattara, et le Premier Ministre Patrick Achi, Bakary Sanogo a dit son honneur d’avoir servi à la tête du CICG, conclut la note d’information.

Côte d’Ivoire: Lida Kouassi libéré après 7h d’audition à la gendarmerie

L’ex-ministre ivoirien de la Défense, Moïse Lida Kouassi, accusé d' »apologie des crimes de guerre (et) incitation à la révolte populaire », a été auditionné mardi pendant près de 7h à la brigade de gendarmerie au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, avant d’être libéré.

M. Moïse Lida Kouassi, ministre de la Défense sous l’ère Laurent Gbagbo, était convoqué à la brigade de recherche de la gendarmerie à Abidjan pour « enquête judiciaire », le mardi 17 août 2021. 

Entré peu après 9h30 (GMT, heure locale) dans les locaux de la brigade de recherche de la gendarmerie, avec à ses côtés son avocat et son directeur de Cabinet, il sont sortis autour de 17h, soit sept heures de temps d’audition.  

Selon le directeur de Cabinet, M. Sekré, interrogé par APA, « c’était leur intention de le déférer », mais ils l’ont libéré. On lui reproche d’avoir « fait l’apologie des crimes de guerre (et) incitation à la révolte populaire », dans un post sur sa page Facebook.  

« Le ministre a fait un post sur Facebook et dit qu’il fallait qu’on libère les militaires détenus depuis dix ans (après la crise postélectorale de 2010-2011) et que ce n’était pas sérieux de les garder encore en prison, leur famille souffre alors qu’ils n’ont fait que défendre la patrie, cette Côte d’Ivoire, où est la Côte d’Ivoire », a rapporté à APA son directeur.  

Serge Nouho nommé DG du journal public ivoirien Fraternité Matin

Serge Abdel Nouho, l’intérimaire de Venance Konan, a été nommé directeur général de la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI), structure éditrice du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, selon une note.

Le Conseil d’administration de la SNPECI, au terme d’une résolution prise en sa séance extraordinaire, le 12 août 2021, a décidé « à l’unanimité » de procéder à la nomination de M. Serge Abdel Nouho au poste de directeur général de la SNPECI.

Il remplace M. Venance Konan, appelé à de nouvelles fonctions. Pour la qualité du travail et les résultats obtenus pendant la décennie à la tête de l’entreprise de presse, le Conseil d’administration a décerné de vives félicitations à M. Konan.

Selon une source interne, le journaliste-écrivain Venance Konan, quitte le poste de directeur général de la SNPECI après avoir demandé son départ de la tête de Fraternité Matin, une requête que le Conseil d’administration a approuvé à la suite d’une réunion. 

Covid-19 en Côte d’Ivoire: 78 nouveaux cas positifs et 2 décès

La Côte d’Ivoire a enregistré lundi 78 nouveaux cas positifs de Covid-19 et deux décès, selon une note du ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle.

Le ministère a « enregistré ce lundi 16 août 2021, 78 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 676 échantillons prélevés soit  2,9 % de cas positifs, 159 guéris et 2 décès », indique la note. 

A la date du 16 août 2021, le pays compte 52 423 cas confirmés dont 51 396 personnes guéries, 363 décès et 664 cas actifs, souligne la note, ajoutant que le nombre total d’échantillons à ce jour est de 840 869.

Selon le ministère, le 15 août 2021, 1 673 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 227 516 doses administrées ». Il invite les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner contre la Covid-19. La vaccination est gratuite et volontaire. 

Côte d’Ivoire: le vaccin anti-Ebola déjà administré à 200 personnes

Le vaccin anti-Ebola de Merck a été déjà administré à quelque 200 personnes en Côte d’Ivoire, 72 heures après l’annonce officielle d’un cas positif au virus Ebola détecté dans le pays.

« Nous avons commencé la vaccination aujourd’hui (lundi), après une formation faite avec l’appui de l’OMS, de l’Unicef, nos collègues de Guinée. Et, ce soir, nous avons déjà vacciné 200 personnes », a dit Prof. Serge Eholié, porte-parole du Comité de veille sanitaire. 

« On espère pouvoir vacciner 2.000 personnes exposées de la communauté et aussi les personnes du système sanitaire et de la sécurité », a indiqué M. Serge Eholié, assurant qu' »aujourd’hui, il n’y a pas d’autre cas (que) ce seul cas isolé à Abidjan ».  

Il a relevé que la Côte d’Ivoire a reçu « 5.000 doses de vaccins dont 2.000 doses du vaccins Merck qui doivent être administrés le plus tôt possible aux cas contacts de la patiente », le personnel qui était exposé, la famille et ceux au poste frontière.  

Selon le porte-parole de ce Comité, Serge Eholié, « l’état de santé de la malade est stable et il y a une amélioration de l’état de santé » de cette jeune fille de 18 ans qui a quitté la Région de Labé, en Guinée, où elle avait déjà eu des symptômes. 

Elle a eu de « multiples interactions sociales »et le Comité de surveillance mène un suivi des cas contacts, notamment les proches de la patiente depuis qu’elle est entrée en Côte d’Ivoire et les personnes qui ont pris le car avec elle, a noté M. Eholié.

« Concernant les personnes qui ont pris le car avec celle, nous avons identifié 70 personnes dont 68 passagers en dehors du chauffeur et de l’apprenti », a-t-il souligné ajoutant que grâce à la compagnie de transport, la majorité des passagers a été identifié ainsi que les convoyeurs.

 Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a laissé entendre que la situation sanitaire « est sous contrôle ». 

Il s’agit des « vaccins de la post-exposition » des personnes, a fait savoir le prof. Serge Eholié, mentionnant que le Comité de veille sanitaire est extrêmement prudent. 

Les premières enquêtes ont révélé que la patiente s’est rendue en Côte d’Ivoire par voie terrestre et est arrivée à Abidjan le 12 août. Elle a été admise à l’hôpital à la suite d’une fièvre et est actuellement sous traitement.

Le ministère en charge de la santé a confirmé samedi le premier cas de maladie à virus Ebola dans le pays depuis 1994, après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola chez la patiente. 

Assurance: concertation des experts de la CIMA à Abidjan

Une réunion de concertation du Comité des experts de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) s’est ouverte lundi à Abidjan en vue de préparer une session des ministres de l’organisation.

Cette rencontre qui s’achèvera le 26 août 2021, devrait  permettre de préparer les dossiers qui seront soumis aux ministres des pays membres de la CIMA, selon le président du comité des experts, Elvis Nzeingued.  

Les participants plancheront sur « l’exécution du budget 2020, les recommandations des Conseils des ministres, des propositions à soumettre pour une réorganisation ou une redynamisation de la CIMA », a déclaré M. Nzeingued.

Le directeur des assurances de Côte d’Ivoire, Traoré Issouf, représentant le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, a souhaité des résolutions fortes pour le développement du secteur des assurances.

Les résultats des travaux des experts de la CIMA devraient  permettre aux ministres des pays membres de l’institution de prendre des décisions idoines pour le bien-être des consommateurs.  

Le Comité des experts examinera notamment les points inscrits à l’ordre du jour du Conseil des ministres afin de dégager sous forme d’avis et de recommandations, des propositions concrètes sur ces points. 

Il émet aussi un avis sur le programme annuel d’activité et le projet de rapport annuel au Conseil relatif à la situation du secteur des assurances en Afrique. 

Moyo Sifundo, nouveau SG de l’UPAP, prend fonction en septembre

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo Chief, élu le 13 août 2021, secrétaire général de l’Union panafricaine des postes (UPAP), en marge du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), à Abidjan, prend fonction le 1er septembre 2021.

« Je vais prendre fonction officiellement le 1er septembre 2021 », a annoncé lundi M. Moyo Sifundo Chief, le nouveau secrétaire général de l’UPAP, qui dans sa vision veut « conduire la digitalisation de la poste en Afrique », lors d’une conférence de presse.

Le thème du 27e Congrès de l’UPU qui se se tient du 9 au 27 août 2021 à Abidjan, tourné autour de l’e-commerce et de la digitalisation du secteur postal universel. L’UPAP se veut « un instrument très important quant à la digitalisation de la poste en Afrique ». 

Pour M. Moyo Sifundo, les bureaux de poste sur le continent, en tant qu’agences de développement, seront « utilisés pour développer certains programmes des gouvernements et la digitalisation de la poste ». 

Il a fait observer que « c’est grâce à la digitalisation que certaines postes sont capables d’offrir des services comme le e-commerce et les services gouvernementaux en ligne », surtout dans cette période marquée par la pandémie de Covid-19.

La Covid-19 a affecté plusieurs secteurs dans les pays et en particulier la poste. Mais, très rapidement les bureaux se sont relevés des cendres à travers les protocoles sanitaires pour faciliter la distribution à travers la logistique. 

Le nouveau secrétaire général de l’UPAP veut s’assurer que « tous les pays africains soient membres de l’organisation » panafricaine, tout en apportant ses 26 ans d’expériences dans le secteur postal à travers le monde.

Il a soutenu que l’e-commerce est une niche pour les compagnies postales qui devront mettre en relation les fournisseurs et les clients. Mais, cela ne peut être efficient qu’ à travers une bonne gouvernance et un service après-vente probant.

M. Moyo Sifundo estime que le renouvellement de leadership est un atout indéniable pour l’organisation. Ce dernier qui a travaillé sur les réformes de la poste au sein de l’UPU, veut dynamiser l’UPAP. 

Le Conseil des ministres de l’Union africaine (UA), réuni en sa 29e session ordinaire du 23 juin au 3 juillet 1977, à Libreville, au Gabon, a adopté la création de l’Union panafricaine des postes pour servir d’organisme de tutelle à toutes les administrations postales en Afrique. 

Côte d’Ivoire: la grippe aviaire déclarée dans le département de Bassam

L’infection de l’influenza aviaire hautement pathogène de type H5N1, souche de la grippe aviaire, a été déclarée dans la localité de Mondoukou, dans le Département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, selon un arrêté préfectoral.

L’arrêté, signé du préfet du Département de Grand-Bassam, Nassou Sidibé, le 5 août 2021,  déclare « infectée d’influenza aviaire hautement pathogène de sous-type A/H5N1, la localité de Mondoukou, Département de Grand-Bassam ». 

L’arrêté préfectoral prescrit des mesures de police sanitaire dans le foyer d’infection et dans la zone, à savoir l’abattage de toutes les volailles présentes, la destruction des cadavres de volailles et des productions des élevages.

Il recommande la destruction de toute matière et tous les déchets susceptibles d’être contaminés,  tels que les aliments de volailles, ainsi que l’interdiction de mouvements de volailles, de produits et leurs dérivés. 

L’arrêté impose en outre la fermeture des marchés et des lieux de rassemblement de volailles vivantes, l’arrêt des activités liées à la transformation, au transport, à la distribution et à la commercialisation des volailles, produits et sous-produits. 

La filière avicole, en Côte d’Ivoire, est affectée « depuis 2006, 2015 et 2017 par la résurgence et la persistance du virus de la grippe aviaire ». Aujourd’hui, 42 foyers ont été identifiés et notifiés à l’Organisation mondiale de la santé animale avec plus de 122.700 volailles abattues. 

Le Zouglou, un style musical « utile » pour louer Dieu (Chantre)

Le chantre ivoirien Richard Krémé défend le Zouglou, à l’origine mondaine, comme un style musical « utile » pour louer Dieu, car « il n’y a pas de style musical typique dans lequel on doit louer le Seigneur ».

« J’ai choisi le Zouglou (pour porter le message de l’évangile) parce que c’est dans le Zouglou que le Seigneur m’a trouvé », a déclaré jeudi à APA le chantre ivoirien, à l’issue d’un concert live dénommé « Zouglou living ».

Ce concept, créé par la télévision chrétienne LMTV, vise à mettre en lumière le Zouglou gospel, comme un instrument pour porter la parole de Dieu via ce rythme musical, né dans les années 90 en milieu estudiantin pour clamer les tares de la société. 

Zouglou living a lieu dans le cadre de « Holy Holidays », un espace qui offre au monde chrétien des représentations saines, en vue d’un divertissement sous des notes évangéliques, un moyen par ailleurs pour convertir des âmes à Christ. 

« Il faut signaler aussi qu’il n’y a pas de style musical typique dans lequel on doit louer le Seigneur. Tous les styles musicaux sont utiles pour louer le Seigneur, ça dépend du message que tu véhicules », a renchéri Richard Krémé.   

« Je fais le Zouglou parce que dans le temps, je faisais le Zougou », justifie-t-il, dans l’optique de mieux passer son message étant donné que « le Zouglou est l’identité de la Côte d’Ivoire » et il se sens « mieux et à l’aise » pour véhiculer son message dans le Zouglou. 

Le thème de l’édition 2021 de Holy Holidays est « Aimons-nous les uns, les autres ». Au cours du concert, Richard Krémé a lancé qu’ on a l’obligation d’aimer toutes les créatures de Dieu et même ses ennemis.

Autrefois, méprisé et humilié, le chantre ivoirien Richard Krémé, se dit aujourd’hui « fier de Jésus », dont l’amour a sauvé et donné une saveur à sa vie. 

La soirée a également enregistré le passage du chantre Moyo le prédicateur qui opère dans la chapelle Zouglou, ainsi que le groupe Les messagers de la bonne nouvelle, qui regroupe trois jeunes chrétiens. 

Selon Moyo le prédicateur, « la vérité, c’est ce que Dieu dit pour toi » et non la réalité. Dans cette même veine, Les messagers de la bonne nouvelle ont fait observer que, lorsque l’Eternel parle, alors sa main a déjà agi et notre foi devrait matérialiser sa volonté inspirée. 

Zouglou living met en avant le rythme Zouglou, un ryhtme très apprécié en Côte d’Ivoire. Jeudi prochain, il est prévu des notes de Rap living avec une brochette d’artistes dont Steezo, un ancien rappeur qui a eu du succès dans le monde, et qui aujourd’hui a dédié sa vie a Jésus. 

Le calendrier des concerts d’artistes indique pour le 26 août 2021, le Gospel living et le 02 septembre, la Rumba living. Et ce, pour diffuser l’évangile sur ces segments musicaux aux fins d’abreuver les vies des paroles de Christ. 

L’ambassadeur du Royaume de la Belgique, présent avec son épouse à ce concert, a communié avec le public et les autorités ecclésiastiques autour des chants et cantiques libérés par les chantres. 

Pour le diplomate belge, le coeur est le moteur de l’amour. Il a fait remarquer qu' »il y a beaucoup d’amour entre la Belgique et la Côte d’Ivoire », avant de lancer un message d’espoir aux jeunes dont l’amour devrait être un ferment pour leurs défis futurs.