La Côte d’Ivoire émet un timbre-poste commémoratif de ses 50 ans de relations avec le Vatican

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a dévoilé lundi à Abidjan un timbre-poste, portant son effigie et celle du Pape François, commémorant les 50 ans de relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Vatican.La cérémonie de dévoilement du timbre-poste commémoratif des 50 ans de relations diplomatiques entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le Saint-Siège, s’est déroulée au palais de la présidence ivoirienne, à Abidjan.

Le nonce apostolique, Paolo Borgia, s’est félicité de ce «fait qui manifeste une profonde amitié», indiquant que l’émission de ce timbre, au-delà de l’aspect commémoratif, se veut «un témoignage symbolique et historique de ces 50 années marquées par l’excellence des liens qui existent entre la Côte d’Ivoire et le Saint-Siège ».

Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba-Yao, a expliqué à la presse que le Saint-Siège et l’Etat ivoirien ont décidé que la thématique principale soit la paix, qui est très chère au président Alassane Ouattara et au Pape François.

Au fond du timbre, se trouve la basilique ivoirienne, la cité du Vatican. Elle apparaît notamment en arrière-plan du timbre. La Basilique de Yamoussoukro, a été inaugurée en 1990, il y a 30 ans, lors d’une visite du Pape Jean Paul ll.

C’est la première fois dans l’histoire du Vatican que le Pape pose avec un chef d’Etat dans la commémoration d’un timbre. Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, s’est réjoui de ce symbole de lien entre ces deux États.

La toute première visite d’un président ivoirien au Vatican fut celle de Félix Houphouët Boigny, le 22 juillet 1969, sous l’ère du Pape Paul VI. Le 26 octobre 1970, se sont ensuite établies les relations de coopération entre les deux États.

La poste de Côte d’Ivoire et le service philatélique du Vatican ont convenu de mettre ce timbre commun à l’effigie du Pape François et M. Alassane Ouattara, à l’occasion du 50e anniversaire des relations entre le Saint-Siège et la République de Côte d’Ivoire.

Présidentielle 2020: l’ONU invite les acteurs politiques ivoiriens à la « concertation »

Le représentant spécial du secrétaire général et chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a invité lundi les acteurs politiques ivoiriens à la « concertation » en vue d’une élection présidentielle « inclusive ».M. Ibn Chambas s’exprimait, face aux caméras, après une audience avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara. Une rencontre, qui selon lui, s’inscrit dans le cadre de « l’accompagnement des Nations Unies pour une élection présidentielle pacifique, inclusive et transparente ».

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020 pour élire leur nouveau président. Une élection présidentielle qui cristallise déjà des passions. L’opposition, elle, qualifie d' »anti-constitutionnelle » la candidature de M. Ouattara, validée le 14 septembre par le juge électoral. 

« Nous avons fait le tour des questions politique et sécuritaire, humanitaire ainsi que de la Covid-19 (…) et nous avons partagé les préoccupations des Nations Unies sur la persistance de l’absence de concensensus sur certains aspects du processus » électoral, a dit M. Ibn Chambas. 

« Les Nations Unies invitent tous les acteurs de la République à éviter les violences et le recours aux discours de haine », a déclaré le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest,  avant d’ajouter « nous exhortons les acteurs politiques ivoiriens à la concertation ». 

M. Ibn Chambas a assuré avoir « réitéré » à M. le président Alassane Ouattara, « l’engagement des Nations Unies à accompagner la Côte d’Ivoire » dans l’organisation des élections présidentielles du 31 octobre 2020.  

Pour ces joutes électorales, le Conseil constitutionnel a validé quatre candidatures sur 44 dossiers. Il s’agit notamment de celles du chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, de l’ex-président ivoirien, Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), du président du Front populaire ivoirien (FPI) Affi N’guessan et de l’indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.   

Le passeport marocain se classe au 43ème rang au niveau mondial

Le passeport marocain se classe au 43ème rang au niveau mondial et permet à ses détenteurs de voyager vers 56 pays sans visa, à savoir vers 23 pays avec un accès libre et vers 33 pays avec un visa à l’arrivée, selon le classement annuel du « passeport Index » établi par le cabinet londonien Henley & Partners.En 2019 les citoyens marocains pouvaient visiter avec leur passeport 61 pays à travers le monde sans visa ou avec visa à l’arrivée.

Au niveau du Maghreb, le passeport tunisien est le plus puissant. Ainsi, les Tunisiens ont la possibilité de se rendre librement vers 61 pays sans visa. A noter que le passeport tunisien est classé au 38ème rang dans le classement mondial. Les Algériens avec une liste de 51 pays accessibles se logent au 48ème rang mondial.

Sur la plan mondial, le passeport belge arrive en tête du classement «Passport Index». En effet, les Belges ont la possibilité de se rendre librement sans visa avec un visa à l’arrivée dans 124 pays. Le passeport français est parmi les deuxièmes pays les plus puissants, avec la Suède, la Finlande, l’Italie, l’Espagne, le Japon et la Nouvelle-Zélande. Les détenteurs de ces passeports peuvent se rendre dans 123 pays sans visa ou avec un visa à l’arrivée.

Signalons que les passeports japonais et les singapouriens sont les grands « perdants » de cette crise sanitaire. L’année dernière, ces passeports permettaient de voyager dans 190 pays. Désormais, le Japon figure au deuxième rang et Singapour au 21e rang. Les passeports les moins puissants sont ceux d’Irak, Afghanistan, Syrie, Somalie et Yémen. Les Irakiens et Afghans ne peuvent entrer sans demande de visa préalable que dans 30 pays. Ils doivent avoir un visa avant leur départ pour se rendre dans 168 pays.

L’ambassade de Tunisie au Maroc suspend ses services à cause de la découverte d’un cas Covid-19 parmi son staff

L’ambassade de Tunisie au Maroc a annoncé la suspension de ses services les 14 et 15 septembre courant, a indiqué la représentation tunisienne sur sa page facebook.

 Cette décision intervient suite à la découverte d’un cas Covid-19 parmi le staff de la mission diplomatique, souligne-t-on.

La représentation diplomatique tunisienne affirme toutefois que toutes les mesures de prévention seront appliquées conformément au protocole sanitaire en vigueur.

La date de la réouverture du service consulaire sera annoncée ultérieurement, selon l’ambassade.

 

Ouattara et Macron notent la nécessité de maintenir la « stabilité » en Côte d’Ivoire après un tête-à-tête à l’Élysée

Le chef de l’Etat français Emmanuel Macron et son homologue Alassane Ouattara, ont noté vendredi la nécessité de maintenir la « stabilité » en Côte d’Ivoire dans un contexte marqué par un autre mandat controversé du président ivoirien, après un tête-à-tête à l’Élysée.« Ils ont noté la nécessité de maintenir la paix et la stabilité retrouvées » dans le cadre de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 qui devrait contribuer, selon eux, à « raffermir cette paix »  en Côte d’Ivoire, indique une note de la présidence ivoirienne.

Les deux chefs d’Etat ont eu un déjeuner de travail, au Palais de l’Elysée, où ils ont également échangé sur les relations bilatérales, la situation dans la sous-région ouest africaine, notamment la crise au Mali, ainsi que l’actualité internationale, marquée par la pandémie de la Covid-19. 

Paris, un partenaire majeur d’Abidjan, observe l’évolution de la situation socio-politique en Côte d’Ivoire, où l’annonce de M. Ouattara de briguer un autre mandat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a entraîné des heurts dans le pays ayant occasionné des morts. 

Élu en 2010 puis réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara de briguer un « troisième mandat » au nom de la continuité législative. Cependant, le camp présidentiel soutient que ce mandat du chef d’Etat sortant est le premier dans la 3e République.  

Abordant les relations bilatérales, MM. Macron et Ouattara se sont félicités de « l’excellence de la coopération » entre leurs deux pays et ont réaffirmé leur détermination à renforcer davantage ces relations.   

Ils ont en outre abordé la situation sociopolitique au Mali, marquée par la démission du président déchu Ibrahim Boubakar Kéïta (IBK), réitérant leur engagement aux côtés des Maliens pour parvenir à un pays stable, en paix et en sécurité conformément aux décisions de la CEDEAO.

Le président ivoirien a témoigné de sa gratitude au président français l’assistance de la France à la Côte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, la lutte contre le terrorisme ainsi que pour son appui dans l’assistance électorale en cours.   

Rabat et Washington signent un accord de consolidation des privilèges et de l’immunité diplomatiques

Le ministre marocain des affaires étrangères et de la coopération africaine, Nasser Bourita, et le Secrétaire d’Etat américain, M. Mike Pompeo, ont co-présidé, mardi en visioconférence, la cérémonie de signature d’un accord bilatéral relatif à la consolidation des privilèges et de l’immunité diplomatiques.Paraphé par l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, David Fischer, et l’ambassadeur, directeur du protocole au ministère marocain des affaires étrangères, Anas Khales, l’accord vise à garantir le fonctionnement efficace des représentations diplomatiques des deux parties, indique un communiqué du ministère des affaires étrangères sur son site web.

Les dispositions de cet accord prévoient ainsi que chacune des parties accorde aux fonctionnaires consulaires de l’autre partie, ainsi qu’à leurs familles, les privilèges et l’immunité de la convention de Vienne concernant les relations diplomatiques.

Dans un entretien en visioconférence peu avant la signature de cet accord, MM. Bourita et Pompeo se sont félicités du partenariat stratégique séculaire et durable unissant le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique. A cette occasion, M. Pompeo a remercié le Maroc pour les efforts déployés en matière de santé publique au bénéfice du continent africain, lesquels efforts ont une importance cruciale eu égard à la pandémie de la Covid-19.

Le chef de la diplomatie américaine a également salué le programme de réformes audacieux et de grande portée mis en œuvre sous l’impulsion du Roi Mohammed VI depuis son accession au trône.

Cet entretien a été aussi l’occasion pour M. Pompeo de faire part de son intérêt à l’égard des positions marocaines concernant la crise libyenne, et de saluer les efforts du Maroc dans le combat commun contre le terrorisme.

La signature de cet accord s’inscrit en droite ligne avec la longue tradition des liens séculaires qui unissent le Maroc et les Etats-Unis, marquée par une vision commune de la paix, la tolérance et le vivre-ensemble, et une lutte contre toutes les formes d’extrémisme et de terrorisme, précise la même source.

Elle vient consolider les relations bilatérales entre Rabat et Washington, et raffermir la volonté des deux pays d’œuvrer ensemble pour faire face aux différents défis du 21e siècle, et à promouvoir la sécurité, la stabilité et la prospérité des deux peuples.

Mali: la junte propose une transition de trois ans dirigée par un militaire

La junte qui a pris le pouvoir au Mali a proposé, dimanche, une transition de trois ans et la formation d’un gouvernement composé essentiellement de militaires, rapporte Radio France Internationale (RFI).Par ailleurs, poursuivit la même source, « les nouvelles autorités de Bamako acceptent que le président déchu Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) retourne chez lui ou aille se soigner à l’étranger ».

 A l’issue des discussions,  la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont la mission est conduite par l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan et les putschistes maliens « sont d’accord pour tourner la page IBK », ajoute RFI.

Calme plat à l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire 24h après le coup d’état militaire contre IBK

Un calme plat a régné mercredi dans la matinée à la « Maison du Mali» à Abidjan, l’immeuble abritant l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire au lendemain du coup d’État militaire contre le régime du président Ibrahim Boubacar Kéïta ( IBK), a constaté APA sur place.Sur cet immeuble qui abrite en plus de la représentation diplomatique malienne en Côte d’Ivoire, plusieurs entreprises privées, au rez-de chaussé, d’habitude bruyant,  ce n’était pas l’ambiance des jours ordinaires. L’entrée de l’ambassade proprement dite est restée fermée aux visiteurs et autres usagers. Ceux-ci ont été éconduits pour la plupart,  par les agents de sécurité de service. 

« A cause de la situation au Mali, nous avons fermé », a expliqué à APA brièvement l’agent de sécurité posté devant le portail de l’ambassade.  Dans le hall, des travailleurs de l’immeuble, par petits groupes et de nationalité malienne pour la plupart, commentent,  dans la discrétion,  l’actualité politique de leur pays. 

Depuis quelques mois, le Mali est secoué par une crise politique avec des manifestations de rue réclamant  le départ du pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keita ( IBK). Mardi, des soldats  maliens se sont ainsi mutinés et ont arrêté le président Ibrahim Boubacar Keita et  son premier ministre Boubou Cissé.

 Par la suite, le chef de l’État malien a annoncé  dans une brève allocution télévisée, sa démission ainsi que la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale. 

Une ivoirienne nommée coordonnatrice résidente de l’ONU au Maroc

L’ivoirienne Sylvia Lopez-Ekra a été nommée coordonnatrice résidente des Nations Unies au Maroc, a annoncé jeudi le porte-parole des l’organisation des Nations Unies.Nommée par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, Mme Lopez-Ekra va apporter à ce poste plusieurs années d’expérience dans le travail de développement, dont 18 années au service de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a-t-il indiqué dans son point de presse quotidien.

Mme Ekra avait servi en tant que cheffe de mission et représentante du pays pour les Bureaux de l’OIM au Ghana, au Bénin et au Togo.

Elle a été également Coordonnatrice résidente des Nations Unies par intérim au Ghana et a également travaillé au siège de l’OIM, à Genève, où elle a dirigé le groupe de coordination pour les questions de genre, après avoir été cheffe de projet dans le cadre des programmes d’autonomisation et de génération de revenus élaborés à l’intention des femmes victimes des conflits en République démocratique du Congo, en Guinée et au Rwanda.

La responsable onusienne est titulaire d’une maîtrise en droit et administration publics de l’Université Panthéon-Sorbonne à Paris.

Pourparlers sur le barrage du Nil : l’Egypte et le Soudan menacent de se retirer

L’Egypte a annoncé qu’elle se retirait des discussions sur les modalités de remplissage du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) en construction sur le Nil, a appris APA mercredi.Les pourparlers ont repris lundi ddernier mais semblent bloqués sur le calendrier de remplissage de ce qui devrait être le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.

Le Soudan a également déclaré qu’il allait quitter la table de négociations puisque l’Ethiopie refuse de revenir sur sa proposition de redéfinir un accord sur le partage de l’eau du Nil bleu.

Selon le ministre soudanais de l’Eau et de l’Irrigation, Yasser Abbas, l’Ethiopie a envoyé une lettre insistant sur cette proposition que Khartoum ne peut accepter.

L’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie mènent depuis 2011, des discussions sur l’avenir du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), mais aucun progrès notable n’a été réalisé pour parvenir à un accord global.

On craint en Egypte, et dans une moindre mesure au Soudan, que le grand barrage éthiopien ne compromette leur part de l’eau du Nil, qui est une bouée de sauvetage pour des millions de personnes dans les deux pays situés en aval.

Les pourparlers achoppent toujours sur le calendrier de remplissage du barrage.

L’Ethiopie a récemment célébré la première phase de remplissage du barrage, un geste qui a soulevé l’ire de Egyptiens.

L’Arabie Saoudite soutient les efforts visant à trouver une solution à la crise libyenne

Le chef de la diplomatie saoudienne, le Prince Faisal Bin Farhan Bin Abdellah Al-Saoud, a exprimé les inquiétudes de son pays envers la situation en Libye et envers les ingérences étrangères dans ce dossier et l’impact de ces ingérences sur la sécurité dans le monde arabe, en particulier dans les pays voisins de la Libye.Lors d’une conférence de presse conjointe, mercredi à Rabat, avec son homologue marocain Nasser Bourita, à l’issue d’entretiens bilatéraux, le chef de la diplomatie saoudienne a souligné que son pays tend à soutenir tous les efforts visant à trouver une solution à cette crise, affirmant que la solution doit être libo-libyenne.

« Une solution 100 pc libyenne est une conviction de Ryad et de tous les pays arabes », a-t-il ajouté, soulignant que la coordination arabe pour atteindre cet objectif est une priorité pour son pays en vue de mettre fin aux interventions étrangères et au conflit qui se poursuit dans ce pays, ainsi que pour « la préservation de la Libye et des Libyens des effets du terrorisme, du conflit et des interventions et des convoitises extérieures ».

Par ailleurs, le ministre saoudien des affaires étrangères, a relevé la convergence de vues qui existe entre le Maroc et l’Arabie Saoudite au sujet des défis qui guettent le monde arabe, en particulier les ingérences étrangères et le terrorisme.

Ces défis nécessitent une coordination et une coopération communes pour y faire face, tout en veillant à la consécration des fondements de la paix et de la sécurité dans toute la région, a-t-il affirmé

Revenant sur ses entretiens avec son homologue marocain, le Prince Faisal Bin Farhan a précisé qu’ils ont été « axés sur divers aspects des relations étroites unissant les deux pays frères, dans le cadre notamment d’une fraternité solide et historique ».

Crise malienne: arrivée à Bamako du président ivoirien Alassane Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara est arrivé, jeudi fin de matinée à Bamako où il tentera avec plusieurs de ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de trouver une solution à la crise malienne.A sa descente d’avion dans la capitale malienne, le président ivoirien a été accueilli par son homologue malien, Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK.

Selon la présidence ivoirienne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara prendra part, aux côtés de plusieurs de ses pairs, à une mission des Chefs d’Etat de la CEDEAO conduite par le Président en exercice de cette organisation, Mahamadou Issoufou, en vue de la résolution de la crise au Mali.

Depuis quelques semaines, le Mali est confronté à une grave crise politique qui oppose le président Ibrahim Boubacar Keïta et ses opposants. Ces derniers réclament son départ immédiat.

La délégation présidentielle, composée notamment de l’Ivoirien Alassane Ouattara, du Nigérien Mahamadou Issoufou, du Ghanéen Nana Akufo-Addo et du Sénégalais Macky Sall, se déplace au Mali suite à l’échec d’une première tentative de médiation de la CEDEAO dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, qui a achevé dimanche une visite débutée le mercredi 15 juillet dernier.

M. Ouattara regagnera Abidjan en fin de journée, ajoute la même source.

Ouverture de la 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO

La 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO a débuté ses travaux ce mardi 14 juillet, a appris APA.Cette réunion, tenue en visioconférence, examinera entre autres l’état des tâches assignées aux institutions communautaires, le rapport de la situation financière de la communauté en 2020 ainsi que le projet de budget révisé des institutions communautaires, renseigne un communiqué de la Commission de la CEDEAO.

Les rapports qui seront présentés lors de la réunion, ajoute le texte, incluront également ceux de l’Auditeur général ainsi que sur le statut de la vision 2050.

« A l’issue de la rencontre de quatre jours, le Comité administratif et financier adoptera un rapport validé émanant des délibérations des participants », conclut le communiqué.

Barrage de la renaissance: l’UA exhorte les parties à trouver «une solution amiable»

L’Union Africaine (UA) invite l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan à engager un dialogue franc en vue d’aboutir au règlement du différend sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (Gerd).À cet effet, Cyril Ramaphosa, le chef de l’État sud-africain, par ailleurs président de l’UA, a convoqué par visioconférence, le 26 juin dernier, une réunion extraordinaire du Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union « afin de débattre des évolutions récentes » dans ce dossier sensible. 

Dans un communiqué reçu ce lundi à APA, l’organisation panafricaine informe que « le Bureau de la Conférence a reçu avec satisfaction le rapport de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA ». Cette étude signale entre autres que « plus de 90 % des problèmes dans les négociations tripartites entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan ont déjà été résolus ».

Partant de là, le Bureau de la Conférence a exprimé « sa vive reconnaissance pour l’approche positive et constructive qu’ont adoptée les trois parties dans la recherche d’un règlement pacifique et négocié de toutes les questions en suspens ».

Après avour souligné l’importance d’un « résultat avantageux pour tous, dans un esprit de solidarité et de coopération », cet organe de l’UA a décidé d’insuffler « un nouvel élan aux négociations tripartites » pour une entente sur les problèmes techniques et juridiques qui subsistent.

Pour mettre toutes les chances de son côté, le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement a convenu d’élargir le Comité tripartite sur la question du Gerd composé de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan. Ainsi, l’Afrique du Sud sera incluse comme observateurs puisqu’elle assure la présidence de l’UA. 

Ce comité sera aussi ouvert aux membres du Bureau de l’UA et à quelques experts de la Commission. Le Comité élargi a une première mission : présenter un rapport à M. Ramaphosa dans un délai d’une semaine.

Au cours d’une réunion prévue dans deux semaines, le rapport du Comité élargi sur le résultat des négociations relatives aux questions en suspens concernant le Gerd sera examiné par le Bureau de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement.

En outre, cet organe s’est félicité de « l’engagement que les trois parties ont pris de s’abstenir de faire des déclarations ou de prendre des mesures qui pourraient entraver ou compliquer le processus mené par l’UA visant à trouver une solution acceptable sur toutes les questions en suspens ».

Durant ses travaux, le Bureau a pris note « du potentiel du projet Gerd pour l’Afrique ». Les participants à la visioconférence ont demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre note du fait que « l’UA est saisie de la question ».

Tous les membres du Bureau de la Conférence ont pris part à cette réunion. Il s’agit de Felix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo, d’Abdel Fattah al Sisi, président de l’Égypte, d’Uhuru Kenyatta, président du Kenya et d’Ibrahim Boubacar Keïta, président du Mali.

Abiy Ahmad, le Premier ministre éthiopien, et son homologue soudanais Abdalla Hamdok ont, quant à eux, été invités.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

A lire aussi: Covid-19: une aide marocaine massive à des pays africains

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

A lire aussi: Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

A lire aussi: Covid-19: une aide marocaine massive à des pays africains

M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

A lire aussi: Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Le Nigéria condamne l’attaque de son ambassade en Indonésie

Le ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, a condamné l’attaque de l’ambassade du Nigeria à Jakarta, en Indonésie, par des ressortissants Nigérians qui se plaignent de la discrimination et de la violation de leurs droits par les fonctionnaires indonésiens de l’immigration.Le ministre Onyeama a déclaré dans un tweet qu’il n’y avait aucune justification à cette attaque.

Selon la chaîne de télévision nigériane Channels Television qui cite le ministre, une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cet incident « honteux » et les punir en conséquence.

« Attaquer l’ambassade du Nigeria est un comportement absolument déplorable et honteux », a déclaré le ministre.

Covid-19: la Guinée-Bissau témoigne sa gratitude au Maroc

Le chef de l’État bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló a vivement remercié le Roi Mohammed VI pour les dons composés d’équipements et de matériels de lutte contre le nouveau coronavirus.Au cours d’une audience accordée jeudi dernier à Babana El Alaoui Mohamed Salah, le chargé de l’antenne diplomatique du Maroc en Guinée-Bissau, Embaló a magnifié « ce geste royal ».

Pour le président bissau-guinéen, « ce don du Royaume ne surprend pas, car le Maroc était toujours aux côtés de la Guinée-Bissau avant même la proclamation de (son) indépendance ».

Soulignant les relations bilatérales « historiques » entre le Maroc et son pays, Umaro Sissoco Embaló a demandé au diplomate chérifien en poste à Bissau « de transmettre (ses) amitiés au Roi et au peuple marocain ».

Le chef de l’État bissau-guinéen a également indiqué avoir envoyé une lettre de remerciements et une autre pour souhaiter un prompt rétablissement au Souverain ayant récemment subi avec succès une opération chirurgicale.

Umaro Sissoco Embaló, dans ses échanges avec Babana El Alaoui Mohamed Salah, a rappelé que le Maroc s’investit dans la formation des ressources humaines bissau-guinéennes.

« Aujourd’hui, il y a beaucoup de cadres bissau-guinéens formés au Maroc et qui assument de grandes responsabilités dont des magistrats, des militaires… ».

Pour rappel, la Guinée Bissau a bénéficié d’un lot de masques de protection, de visières, de charlottes, de blouses, de gel hydroalcoolique, ainsi que des boîtes de chloroquine et d’azithromycine.

A lire aussi: Covid-19 : la Guinée Bissau reçoit les dons marocains

L’aide médicale du Maroc a été réceptionnée, lundi dernier, à l’Aéroport International Osvaldo Vieira de Bissau.

Ce soutien significatif fait partie d’une vaste opération de solidarité touchant quinze pays africains de toutes les sous-régions du continent.

Il s’agit du Sénégal, du Burkina Faso, du Cameroun, des Iles Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

L’objectif du Maroc est de soutenir ces pays africains dans leurs efforts de lutte contre la pandémie.

Globalement, près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine seront distribués à ces pays.

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection, composant les aides médicales, sont fabriqués par des entreprises marocaines.

A lire aussi: Covid-19: une aide marocaine massive à des pays africains

Ces dons, disséminés sur l’ensemble du continent par les avions de Royal Air Maroc (RAM), certifient la politique africaine du Royaume et sa solidarité agissante à l’égard des pays frères.

Enfin, ils s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une initiative royale lancée le 13 avril dernier. Celle-ci se veut « une démarche pragmatique et orientée vers l’action ».

Djibouti abrite des pourparlers historiques entre la Somalie et le Somaliland

Dimanche, le président djiboutien Ismail Omar Guelleh a négocié la tenue à Djibouti, de pourparlers historiques entre les dirigeants du gouvernement fédéral de la Somalie et l’Etat autoproclamé du Somaliland.Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a également assisté aux pourparlers visant à rapprocher les positions de la Somalie et du Somaliland.

 « La reprise des pourparlers entre la Somalie et le Somaliland est une parfaite illustration de la détermination continue des dirigeants de la région à résoudre les différends par le dialogue », a déclaré Guelleh via Twitter.

L’ordre du jour de la réunion n’a pas été rendu public, mais un observateur, qui a suivi les efforts ayant conduit aux pourparlers de dimanche, a déclaré que la première étape consiste à instaurer la confiance entre les parties et à convenir d’un processus pour les pourparlers.

A la fin de la journée, les deux parties avaient convenues de former des comités techniques pour poursuivre les pourparlers. Les parties ont également convenu de ne pas politiser l’aide au développement et les investissements internationaux.

L’ambassade des Etats-Unis, qui a soutenu le processus, a salué l’ouverture des pourparlers. « Nous soutenons la coopération pour le bien du peuple Somali et exhortons tous les Somaliens à participer au processus », a indiqué l’ambassade sur Twitter.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a réitéré la valeur de la paix et de la réconciliation dans la région de la Corne de l’Afrique comme fondement de l’intégration régionale, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de l’Ethiopie.

Les entretiens font suite à une rencontre entre les deux dirigeants, animée par le Premier ministre Abiy Ahmed en février 2020 à Addis-Abeba.

Le Premier ministre Abiy est revenu sur les abondantes ressources dans la Corne qui peuvent être utilisées efficacement pour le développement régional, si la coopération et la paix deviennent des forces motrices. 

Message de condoléances du Président Nana Addo suite au décès de Nkurunziza

Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a présenté ses condoléances au gouvernement et peuple burundais suite au décès de leur président sortant, Pierre Nkurunziza.Nkurunziza, 55 ans, est décédé le lundi 8 juin 2020 des suites d’un arrêt cardiaque.

Le Président Nkurunziza devait remettre le pouvoir en août prochain, au vainqueur de l’élection présidentielle de mai dernier après avoir gouverné le Burundi pendant 15 ans. Le président du Parlement burundais devrait pour l’instant prendre en charge les affaires du pays, selon les médias internationaux.

« Le peuple ghanéen et moi-même adressons nos plus sincères condoléances au gouvernement et au peuple de la République du Burundi, après la triste nouvelle du décès de leur président, Son Excellence Pierre Nkurunziza. Que son âme repose dans une paix parfaite », ont rapporté jeudi les médias locaux citant le président Akufo-Addo.

Le ministre marocain des AE remet au président tunisien un message du Roi Mohammed VI

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a été reçu en audience, mercredi à Tunis, par le président tunisien, M. Kaïs Saeïd, à qui il lui a remis un message verbal du Roi Mohammed VI.Ce message royal porte sur « les relations bilatérales, les moyens de les développer davantage et la situation aux niveaux régional et international », a rapporté la télévision marocaine.

Le Maroc et la Tunisie oeuvrent ensemble pour insuffler une nouvelle dynamique à leurs relations, qui sont au beau fixe.

Pour rappel, la Tunisie a fait son entrée au Conseil de sécurité en tant que membre non-permanent.  Il y siégera pendant deux ans du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021.

Le Soudan exclut toute attitude conflictuelle avec l’Ethiopie

Le Premier ministre soudanais, Aballa Hamdok, a indiqué que son pays n’avait aucune intention d’entrer en conflit avec son voisin éthiopien.Les propos de M. Hamdok font suite à la mort la semaine dernière d’un officier de l’armée et d’un enfant soudanais dans des attaques transfrontalières qui seraient perpétrées par des forces armées et milices éthiopiennes.

Selon le Brigadier général Amer Mohamed al-Hassan, porte-parole de l’armée soudanaise, l’attaque est intervenue quand des militaires soudanais avaient interdit à des milices éthiopiennes de chercher de l’eau dans la rivière Atbara au Soudan.

Le Premier ministre s’exprimait à l’occasion d’un événement organisé vendredi en mémoire aux civils tués par des forces de défense et de sécurité soudanaises lors des manifestations qui avaient mené à l’éviction de l’ancien président Omar Al Béchir.

« Le Soudan entretenait auparavant des relations inamicales avec ses voisins, mais aujourd’hui il n’est pas dans une posture de conflit avec son voisin éthiopien », a déclaré le chef du gouvernement soudanais cité par la presse éthiopienne.

Les relations fraternelles entre le Soudan et l’Ethiopie reposent sur un socle culturel, historique et géographique, et de bon voisinage de leurs peuples frères.

« Nous avons une approche stratégique qui puisse nous aider à résoudre nos problèmes dans la paix chaque fois qu’il y aura un malentendu entre nous », a ajouté le Premier ministre.

L’Ethiopie et le Soudan se sont accusés mutuellement d’attaques pour des différends frontaliers.

La Cedeao condamne le meurtre de George Floyd par la police américaine

La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao ) a condamné « la mort choquante » d’un Afro-américain non armé, George Floyd, suite au traitement brutal infligé par la police de l’Etat du Minnesota aux Etats-Unis d’Amérique.Dans un communiqué, la Cedeao « présente à la famille et aux proches de M. Floyd ses plus sincères condoléances ».

« A cet égard, la Commission de la Cedeao soutient également la désapprobation de cette évolution exprimée par le Président de la Commission de l’Union africaine, invoquant la Résolution historique contre la discrimination raciale aux Etats-Unis adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) dès 1964. La Commission de la Cedeao estime que la tradition démocratique des Etats-Unis d’Amérique inspirera les efforts pour trouver une solution permanente à ce malheureux phénomène », poursuit le communiqué.

Maroc: La Cour suprême d’Espagne désavoue le Polisario

Le chercheur marocain Abdelhak Bassou analyse, en exclusivité pour APA, l’importance de la récente décision de la Cour suprême espagnole d’interdire les symboles du Polisario dans les lieux publics en Espagne.C’est une très bonne pour le Maroc : la décision de la Cour suprême espagnole d’interdire au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans les lieux et manifestations publics est une victoire nette pour le royaume chérifien dans ses efforts en faveur de la marocanité du Sahara.

« La décision fait partie de toute une série d’autres mesures prises par des pays ou organisations internationales, et qui réaffirment la justesse de la position marocaine ; à savoir la conformité au droit international », explique Abdelhak Bassou.

Pour ce chercheur marocain, la décision confirme également le déclin de plus en plus constaté du mouvement « séparatiste qui veut mettre le monde devant un fait accompli, en imposant frauduleusement des symboles imaginaires et sans socle légal partout où ils trouvent du laxisme juridique ou de la connivence politique. Une thèse empreinte de versatilité et d’inconstance qui tente de soumettre au chantage la communauté internationale », note ce Senior Fellow au Policy Center of the New South (PCNS), un réputé think tank à vocation panafricaine basé à Rabat.

Selon ce spécialiste des relations internationales, la décision de la plus haute instance judiciaire espagnole « remet aussi les pendules à l’heure concernant des comportements qui nuisent à la crédibilité des Etats et bousculent le droit et les coutumes internationales ».

Poursuivant, il souligne que « les fanions sont des expressions d’entités politiques reconnues par la communauté internationale ; une reconnaissance qui génère des droits et des devoirs vis-à-vis des autres Etats. Lorsque des symboles qui ne renvoient à aucune entité responsable côtoient ceux des entités sujets du droit international et par conséquent responsables, il ne peut régner que de l’anarchie. Un Etat n’interagit qu’avec des Etats ou entités reconnus par les Nations-Unis ».

Selon M. Bassou, « beaucoup de pays et surtout européens et africains doivent prendre exemple sur l’Espagne pour éviter qu’un système parallèle de constructions fantomatiques et frauduleuses ne vienne cohabiter avec le monde officiel, légal et légitime ».

En définitive, il est convaincu que « les instances officielles ne doivent, dans tous les pays, traiter qu’avec des entités officielles et reconnues. Ces entités parallèles, sans responsabilité vis-à-vis du droit international, sont une menace pour la cohésion que le monde cherche à retrouver ».

Polisario: la presse marocaine se réjouit de la décision de la justice espagnole

Les journaux marocains apprécient l’arrêt de la Cour suprême de Madrid (Espagne) interdisant au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans la sphère publique espagnole.Le 360 indique que « la justice espagnole assène un coup fatal au Polisario ». Ce site marocain fait noter que les indépendantistes « cumulent les revers sur (leur) terrain de prédilection : l’Espagne ». Le média en ligne rappelle que « c’est dans ce pays que les séparatistes, poussés par leurs commanditaires algériens, ont constitué un lobby qui s’étend à l’intérieur de l’Union Européenne (UE) et mène une propagande mensongère contre le Maroc ».

Mais, « après plusieurs années d’hérésies politique, juridique et diplomatique, la Cour suprême espagnole a décidé de mettre de l’ordre. Il est désormais interdit pour les Polisariens d’utiliser leur drapeau non officiel dans l’espace public », se félicite Le 360.

Enfin, ce portail d’informations se fait l’écho de la déclaration de Pedro Sanchez, le président du gouvernement espagnol lors de la 74e Assemblée Générale des Nations Unies : « L’Espagne va maintenir son soutien aux efforts du Secrétaire Général de l’Onu pour trouver une solution politique, juste, durable et acceptée par les deux parties, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ».

Dans Libération, Moussaoui El Ajaloui, spécialiste des affaires africaines explique que, sur la base de l’arrêt rendu par la Cour suprême espagnole, « tout citoyen a le droit de dénoncer devant les tribunaux (de ce pays) le comportement de certaines entités territoriales qui traitent le Polisario comme s’il s’agissait d’un Etat ».

A en croire M. Ajaloui, il y a probablement au sein de la coalition gouvernementale espagnole « une position consensuelle » sur la question du Sahara marocain selon laquelle il faut réduire au maximum l’influence du Polisario dans la péninsule ibérique. Poursuivant, le chercheur marocain souligne qu’en Espagne, « c’est la raison d’Etat qui prime sur les intérêts des partis politiques ».

Selon Le Reporter, « le Polisario n’affichera plus ses couleurs en Espagne ! », avant d’en conclure que la chimérique « RASD » n’a jamais été aussi faible depuis sa création. Ce site rapporte également que « les dernières résolutions de l’Onu ont appuyé l’initiative marocaine d’autonomie ». Celle-ci est considérée comme « une approche sérieuse et crédible pour parvenir à une solution définitive ».

Vers des discussions bilatérales sur le barrage éthiopien

Le ministre éthiopien de l’Eau, de l’irrigation et de l’Energie, le Dr Selesh Bekele, s’est entretenu avec son homologue soudanais, le professeur Yassir Abbas Mohammed, sur les moyens de reprendre la négociation trilatérale du controversé barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.Les deux ministres et leur délégation respective ont échangé mercredi leurs points de vue sur les aspects procéduraux de la reprise des négociations trilatérales et sur d’autres préoccupations essentielles de chaque pays. 

Les deux parties ont en outre convenu de tenir de fréquentes réunions bilatérales en vue de la reprise des négociations trilatérales dès que possible. 

Les tensions se sont accrues entre l’Éthiopie et l’Égypte au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) après que l’Égypte a rejeté la nouvelle proposition de l’Éthiopie sur le remplissage du barrage. 

L’Éthiopie a réaffirmé qu’elle commencerait à remplir le réservoir du GERD en juillet prochain lors d’une réunion ministérielle présidée par le Premier ministre Abiy Ahmed il y a trois semaines.

La stratégie de remplissage du barrage a longtemps été la question la plus controversée et pourtant non résolue dans les pourparlers sur le Nil entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan. 

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sammy Shoukry, a soumis une lettre de plainte au Conseil de sécurité des Nations unies par l’intermédiaire de Mohammed Endris, l’ambassadeur égyptien auprès de l’ONU. 

Selon la nouvelle proposition de remplissage de l’Éthiopie, le barrage contiendra 4,9 milliards de mètres cubes d’eau au cours des deux premières années et 13,5 milliards de mètres cubes supplémentaires au cours de la troisième année pour atteindre 595 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

Lors d’un briefing avec les hauts fonctionnaires, le ministre de l’irrigation et de l’énergie, le Dr Sileshi Bekele, a déclaré que le remplissage du barrage sera géré sans causer de dommages aux pays en aval, et que l’Éthiopie respecte les directives de gestion de l’eau équitables et rationnelles.

La justice espagnole interdit l’usage du drapeau du Polisario

La Cour suprême espagnole a infligé un nouveau revers au Polisario avec la proscription de l’utilisation de son drapeau dans l’espace public ibérique.La plus haute instance judiciaire de l’Espagne s’est prononcée contre l’utilisation, occasionnelle ou permanente, de drapeaux « non officiels » ou de toute expression politique à l’intérieur comme à l’extérieur des édifices publics.

Dans sa décision, elle a soutenu que l’utilisation de drapeaux, fanions ou symboles non officiels, comme celui des séparatistes du Polisario, dans les édifices et les espaces publics n’est pas « compatible avec le cadre constitutionnel et juridique actuel » ou avec le « devoir d’objectivité et de neutralité des administrations » espagnoles.

En outre, l’arrêt de la Cour suprême espagnole a précisé que le drapeau du Polisario ne doit pas coexister occasionnellement ou de manière permanente avec celui « de l’Espagne et les autres légalement ou statutairement institués ».

C’est un donc un énième camouflet pour le Polisario. En fin mai 2020, à l’occasion de la journée de l’Afrique, la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, avait publié sur le compte Twitter de son département une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les Etats membres officiels de l’Union Africaine sauf celui de la pseudo « RASD ».

L’Espagne, en septembre dernier, s’est opposée devant l’Assemblée Générale de l’Organisation des nations unies à toute référence au « référendum d’autodétermination », non sans défendre la centralité du rôle de l’Onu dans le processus de règlement politique de la question du Sahara marocain.

Affaire George Floyd: les États Unis accusent Harare d’ingérence

Un incident diplomatique a éclaté entre le Zimbabwe et les Etats-Unis après qu’un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que le pays faisait partie des « adversaires étrangers » profitant des manifestations antiracistes liées à la mort de George Floyd pour s’immiscer dans les affaires américaines.Le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Sibusiso Moyo, a déclaré à la presse avoir convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis Brian Nichols à son bureau pour exprimer la préoccupation de Harare face aux propos du conseiller à la sécurité nationale du Président Donald Trump, Robert Obrien.

Pour le chef de la diplomatie zimbabwéenne, M. Obrien soutient que Harare s’est liguée avec d’autres pays pour alimenter les tensions à Washington.

 Selon le quotidien The daily, M. Moyo aurait « rappelé à M. Nichols que le Zimbabwe prend en compte l’article 2 (4) de la charte des Nations Unies qui exige à tous les Etats membres de respecter l’intégrité territoire et l’indépendance politique de tout état ».

 Le diplomate américain a déclaré que son pays avait noté un tir groupé des gouvernements chinois, iranien, russe et zimbabwéen à travers les réseaux sociaux, depuis le début des manifestations de la communauté noire américaine suite à une violence policière menant à la mort de George Floyd.

L’ambassadeur a par ailleurs menacé ces pays de représailles sans donner de détails.

 « Nos adversaires ne vont pas s’en sortir indemnes », a-t-il menacé.

Ibrahim Sy Savané nommé ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie

L’ancien président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle ( HACA), l’organe de régulation de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire, Ibrahim Sy Savané a été nommé, mercredi , au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie.« Le  Conseil a donné son accord en vue de la nomination de Monsieur Sy Savané Ibrahim en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République tunisienne, avec résidence à Tunis», rapporte le communiqué final de cette rencontre hebdomadaire du gouvernement ivoirien transmis à APA. 

Le nouvel ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie a été auparavant président de la HACA et ministre de la communication.

Le coronavirus éclipse la Journée de libération de l’Afrique

Comme tous les événements phares cette année sur le continent, la Journée de la libération de l’Afrique célébrée tous les 25 mai a été fortement éclipsée par la Covid-19.L’organisation faîtière du continent, l’Union africaine (UA), a marqué cette Journée en se préoccupant d’abord de l’état de la pandémie sur les Africains et sur ce qu’il faut faire pour l’empêcher de submerger les systèmes de santé à travers le continent.

L’UA a dénoncé la lutte qui semble s’éterniser pour assurer le bien-être des populations, malgré le potentiel économique énorme de l’Afrique, avec des ressources humaines jeunes et dynamiques pour mener à bien ce combat.

Mais il y a une menace plus immédiate à affronter en Afrique ; il s’agit des Afro-pessimistes qui doutent de sa capacité à faire face à ses énormes défis de santé et propagent des idées quant à la possibilité d’une catastrophe sanitaire et une morosité économique.

Selon les mots du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, le continent au grand dam du reste du monde, s’est bien comporté face à la crise de Covid-19, dépassant même les attentes.

A son avis, le reste de l’humanité avait considéré le continent comme un lieu où une catastrophe sanitaire aux proportions gargantuesques se profilait à l’horizon, à un moment où la maladie ravageait des régions plus fortes et plus riches à travers le monde, mettant à genoux des économies plus puissantes.

Il a déclaré qu’une stratégie de réponse continentale a depuis été élaborée et rapidement mise en œuvre pour faire face à la pandémie mondiale qui a tué plus de 340.000 personnes dans le monde.

Le premier cas de coronavirus en Afrique a été enregistré en Egypte le 14 février 2020. Depuis lors, tous les 54 pays de l’Afrique ont enregistré des cas, le dernier étant le Lesotho.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, par ailleurs actuel président de l’UA, a déclaré que l’attente mondiale était que l’Afrique serait le plus durement touchée en termes de cas et de décès enregistrés, étant donné sa vulnérabilité à la plupart des catastrophes, évoquant l’impuissance que le continent avait affichée face l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola, il y a six années.

Mais cela ne s’est pas produit, laissant perplexes les plus grands scientifiques du monde qui se demandent comment cette pandémie a été gérée en Afrique.

Le continent compte plus de 100.000 cas et 3.354 décès, l’Afrique du Sud étant la plus touchée avec 22.583 cas et plus de 400 décès.

Comme l’a déclaré Ramaphosa, le sentiment général des Africains est, pendant que les pays du monde se battent pour inverser la tendance contre la pandémie, l’Afrique a pris fermement le contrôle de son destin en élaborant une stratégie claire et en mobilisant des ressources financières auprès des Etats membres.

Et bien que largement snobés ou raillés par les médias internationaux, des pays africains comme la nation insulaire de Madagascar et le Lesotho ont annoncé des remèdes contre le virus.

L’antidote Covid-Organics de Madagascar a non seulement reçu des critiques élogieuses positives en Afrique, mais a également fait l’objet de commandes de la part de nombreux pays du continent, du Ghana au Sénégal, en passant par l’Afrique du Sud et la Guinée-Bissau.

Pour reprendre les mots d’un observateur, solidarité ne saurait être plus manifeste.

Un concert de solidarité pour la Journée de l’Afrique a été organisé afin de collecter des fonds pour la campagne anti-Covid-19 sur le continent, avec la participation d’acteurs de classe, comme l’artiste nigérian Davido.

Sous la bannière « Stronger Together » comme cri de ralliement, l’UA visait à approfondir la solidarité entre les Africains pour soutenir la lutte du continent contre la Covid-19 à travers la musique et à collecter de l’argent pour son fonds de réponse et à aider le Centre africain de contrôle des maladies.

Et de plus en plus d’Africains comme Kosgey Kimallah adhèrent à cette vague de solidarité.

« Maintenant, j’espère que l’UA a réalisé que nous ne devons dépendre que de nous-mêmes, c’est fini avec l’Est et l’Ouest, c’est à nous les Africains de mettre en place des politiques de travail et d’être à la hauteur, nous avons tout ici en Afrique, plus que partout ailleurs », a écrit Kimallah.

La lutte contre le coronavirus nécessitant l’unité dans l’adversité, c’était une journée pour évoquer l’esprit des derniers pères fondateurs de l’unité africaine comme Kwame Nkrumah, David Dacko, Haile Selassie et Julius Nyerere dans le but de présenter un front uni contre un nouvel ennemi commun, la Covid-19.