Afrique subsaharienne : de belles perspectives pour la 5G

Les pays du Sud du Sahara vont compter 70 millions d’abonnés à la 5G dans cinq ans, selon le Rapport d’Ericsson sur la mobilité parvenu ce jeudi à APA.Les chiffres sont modestes par rapport à d’autres régions du monde, mais l’Afrique subsaharienne n’est pas en reste dans la course vers la 5G. Des volumes perceptibles d’abonnements 5G sont attendus à partir de 2022, atteignant 7 % en 2026. Globalement, les abonnements mobiles 5G dépasseront 580 millions d’ici la fin 2021, avec environ un million de nouveaux abonnements mobiles quotidiens.

Ces prévisions, souligne le rapport, corroborent les attentes selon lesquelles la 5G deviendra la génération mobile la plus rapidement adoptée. Les abonnements au haut débit mobile en Afrique subsaharienne devraient en effet augmenter pour atteindre 76 % des abonnements mobiles d’ici 2026.

Si ces tendances se confirment, la 5G dépasserait le milliard d’abonnements deux ans avant l’échéance de la 4G LTE. Mais en attendant, note le document, c’est la 4G qui tient la corde. Elle a polarisé environ 15 % des abonnements mobiles en fin 2020. Alors que, de manière générale, sept abonnements mobiles sur dix devraient concerner le haut débit d’ici 2026.

Par ailleurs, le document estime que d’ici 2025, les consommateurs auront ajouté en moyenne 3,4 services en ligne à leurs activités quotidiennes en ligne. Ce changement d’habitude est notamment dû à la Covid-19. Les prévisions tablent sur 10 heures par semaine d’ici 2025 que les gens passeraient en ligne par rapport à leurs habitudes pré-pandémiques.

« Avec la 4G plus répandue et la disponibilité de la 5G croissante en Afrique subsaharienne, nous envisageons une +nouvelle normalité+ avec des activités en ligne de plus en plus courantes d’ici 2025 », a déclaré le vice-président et Directeur d’Ericsson pour l’Afrique de l’Ouest et le Maroc, Nora Wahby, cité par le document.

Le dernier rapport d’Ericsson ConsumerLab est, selon ses auteurs, la plus grande étude de consommation d’Ericsson à ce jour, révélant des informations clés sur ce que les consommateurs d’Afrique subsaharienne pensent qu’il se passera au-delà de la pandémie, jusqu’en 2025. Il a interrogé un échantillon de 1 000 à 2 000 répondants âgés de 15 à 79 ans.

Eswatini/Crise : la SADC pour une résolution diplomatique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va envoyer une autre délégation ministérielle en Eswatini pour désamorcer les tensions politiques dans le royaume, selon le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi.Dans un communiqué publié ce mardi, M. Masisi a indiqué que la décision d’envoyer une deuxième mission ministérielle en Eswatini a été prise après qu’une autre mission, effectuée le week-end dernier, s’est terminée sans avoir rencontré toutes les parties prenantes du pays.

Il a déclaré que cette mission d’un jour, dirigée par le ministre des Relations internationales et de la Coopération du Botswana, Lemogang Kwape, accompagné de ses homologues Sud-africain et Zimbabwéen, a tenu des consultations avec des représentants du gouvernement d’Eswatini dimanche dernier, mais n’a pas réussi à rencontrer tous les représentants de la société civile.

« En raison du délai très court, il n’a pas été possible d’atteindre un grand nombre de parties prenantes. En conséquence, il a été convenu qu’une deuxième mission soit envoyée d’urgence en Eswatini pour poursuivre le processus de consultation avec les autres parties prenantes du pays », a expliqué Masisi, qui préside également l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la sécurité.

Le bloc régional tente de résoudre une crise politique en Eswatini, où des milliers de militants pro-démocratie réclament des changements dans le système de gouvernance du pays.

Des dizaines de personnes auraient été tuées et plusieurs autres arrêtées lors d’affrontements avec les forces de l’ordre.

eSwatini : la SADC envoie une mission d’intervention

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a envoyé une mission d’intervention dimanche en eSwatini pour résoudre la crise politique dans le royaume où des manifestations pro-démocratie ont éclaté au cours des dernières semaines.La délégation du SADC en charge de la politique, de la défense et de la sécurité est dirigée par le ministre des Affaires étrangères du Botswana, Lemohang Kwape. Elle est accompagnée de ministres du Botswana, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe.

M. Kwape a promis que la SADC s’engageait à aider le peuple d’eSwatini à résoudre ses différends, qui ont vu des manifestants pro-démocratie réclamer des réformes constitutionnelles, notamment une demande pour que le roi Mswati III quitte le pouvoir et autorise le multipartisme dans le royaume.

« La SADC est prête à soutenir le peuple du Royaume d’eSwatini dans sa quête de paix et de calme qui mènera au développement socio-économique de ce pays, ce qui nous tient à cœur dans la région », a déclaré M. Kwape dimanche.

Il a indiqué que la délégation rencontrera des responsables du gouvernement local et des représentants de la société civile.

Les vagues de protestations ont commencé en mai lorsque des étudiants et des enseignants ont protesté contre le meurtre présumé de Thabani Nkomonye, étudiant en droit de l’Université du Swaziland, par la police.

Les protestations se sont intensifiées fin juin lorsque des centaines de jeunes sont descendus dans les rues de Manzini, la plus grande ville du pays, à environ 30 kilomètres de la capitale Mbabane, pour réclamer des réformes démocratiques.

Les autorités ont réagi en interdisant les manifestations et en déployant des soldats et des policiers pour disperser les manifestants. Elles ont également ordonné aux fournisseurs de réseaux du pays de couper l’accès à Internet afin de tenter de mettre un terme aux manifestations.

eSwatini : le roi Mswati III opte pour la répression

La dernière monarchie absolue d’Afrique vacille et a choisi la répression pour étouffer la révolte pro-démocratie.Le roi Mswati III soupçonné d’avoir fui le pays par les contestataires, a pris des mesures fortes. Mardi, son Premier ministre par intérim a annoncé l’instauration d’un couvre-feu pendant que l’armée était déployée dans les deux grandes villes du pays pour réprimer les manifestants pro-démocratie.

Cet État enclavé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique connu pour ses exportations de sucre, de concentré pour boissons gazeuses et de coton, est secoué depuis quelques jours par une série de manifestations qui réclament la démocratie et le retour au multipartisme.

Dirigé depuis 1986 par Mswati III couronné à 18 ans, le monarque est décrié pour sa poigne de fer dans la gestion du pays. Le roi, qui a 15 femmes et plus de 25 enfants, contrôle le parlement, nomme les juges et les ministres et interdit les partis politiques. Ces frasques et son train de vie dispendieux ont fini par révolter une bonne partie des 1,3 million d’habitants dont les deux tiers vivent sous le seuil de pauvreté.

« Les événements de ces derniers jours ont été assez alarmants et contrariants », a déploré le Premier ministre par intérim Themba Masuku. Ce dernier ajoute que « des scènes de violences dans plusieurs parties du pays sont perpétrées par une foule incontrôlable, avec des personnes attaquées et des biens détruits. Les forces de sécurité sont sur le terrain pour maintenir la loi et l’ordre. »

Face à une situation devenue incontrôlable, l’armée est réquisitionnée pour rétablir l’ordre public. Le gouvernement a instauré un couvre-feu entre 18h00 et 5h00 du matin justifiant cette mesure par la flambée des cas de Covid-19.

A Manzini et Mbabane, les deux grandes villes du pays, des militaires patrouillent pour évacuer les pneus brûlés et sécuriser les grandes artères. « Le roi Mswati a lâché hier des soldats et des policiers armés sur des civils non armés » a dénoncé Wandile Dludlu, secrétaire général du Front démocratique uni du Swaziland (SUDF). L’opposant évoque un bilan de 250 manifestants au moins blessés par balles par les éléments de la police et de l’armée.

Le Premier ministre a nié les informations selon lesquelles le roi Mswati III plongé dans un long mutisme aurait fui le pays. Le souverain est « dans le pays et continue à gouverner », s’est contenté de dire le chef du gouvernement.

Pour les dirigeants du parti communiste, le monarque a bien quitté le pays à bord d’un jet privé pour rejoindre l’Afrique du Sud. Dans un communiqué, les opposants à Mswati III estiment qu’il est « crucial de se débarrasser de la monarchie autocratique » face à cette détresse de la population.

En 2019, le pays était déjà secoué par une grève des fonctionnaires qui accusaient le monarque de vider les caisses de l’État.

eSwatini : le roi Mswati III fuit le pays

Le roi Mswati III d’eSwatini aurait fui le pays après que les manifestations pro-démocratiques ont tourné à la violence.Selon la South African Broadcasting Corporation, des informations non confirmées indiquent que le dernier monarque absolu d’Afrique se serait caché lundi après que des manifestants ont envahi la ville de Matsapha, près de la capitale Mbabane.

Les manifestants se sont battus avec la police après avoir mis le feu à plusieurs magasins de la ville.

Ils réclament la démocratie et le retour au multipartisme dans ce royaume d’environ 1,3 million d’habitants, dirigé d’une main de fer par Mswati depuis 1986.

Mswati contrôle le parlement et nomme les ministres. Il a refusé d’autoriser les partis politiques dans ce pays enclavé.

La SADC convoque un sommet sur la crise au Mozambique

Les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se réunissent jeudi à Maputo, la capitale du Mozambique, pour discuter d’une réponse régionale à la situation sécuritaire instable dans le nord du pays riche en minéraux.Le sommet extraordinaire de la double troïka de la SADC devrait discuter des attaques terroristes qui ont ravagé la province de Cabo Delgado au Mozambique, et de la possibilité de déployer une force régionale pour combattre les insurgés dans la région.

Les présidents du Malawi, du Mozambique et de la Tanzanie – qui forment la Troïka au sommet de la SADC – et du Botswana, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe, qui composent la Troïka de l’Organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité participent au sommet.

La réunion a été reportée en avril dernier, en raison de l’indisponibilité du Président du Botswana Mokgweetsi Masisi et du Président sud-africain Cyril Ramaphosa. Masisi préside actuellement l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité, tandis que Ramaphosa est son adjoint.

Les chefs d’Etat de la SADC avaient convenu, lors d’un précédent sommet extraordinaire en avril, de déployer des forces pour aider le Mozambique à repousser les attaques des insurgés affiliés à l’Etat islamique qui font des ravages à Cabo Delgado depuis octobre 2017.

La réunion précédente avait chargé les chefs de la défense et de la sécurité des 16 Etats membres de la SADC de travailler sur les modalités d’activation de la force d’intervention. Elle devrait donc débattre de la proposition des chefs de la défense et de la sécurité et tracer la voie à suivre.

La rencontre de Maputo fait suite à une récente vague d’attaques contre des civils et des installations gouvernementales, par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, bien qu’il n’y ait aucun lien avec la formation somalienne qui porte un nom similaire, mais qui est alignée sur Al-Qaïda.

Covid-19 :eSwatini assouplit les mesures restrictives

Le gouvernement eSwatini a encore assoupli les mesures Covid-19 avec la baisse des taux d’infection dans le pays, où aucun mort du virus n’a été rapporté depuis près de trois semaines.Le Premier ministre par intérim, Themba Masuku, a déclaré jeudi soir que le nombre de nouvelles infections était relativement faible, avec seulement 15 cas enregistrés au cours de la semaine dernière et aucun décès signalé en 18 jours.

Forts de ces chiffres, les autorités d’eSwatini ont décidé d’un nouvel assouplissement de certaines mesures Covid-19, notamment une augmentation du nombre de clients autorisés lors de spectacles musicaux et d’autres événements de divertissement, a-t-il déclaré.

« Nous sommes heureux d’annoncer que le nombre maximum de personnes autorisées à un événement de divertissement en plein air a été porté à 500 », a déclaré Masuku dans un communiqué.

La limite pour les événements en salle serait de 300 personnes, selon la taille du lieu et compte tenu des protocoles de distanciation sociale.

« Toutes les activités de divertissement seront limitées à deux heures et demie sans autorisation de piste de danse », a déclaré le Premier ministre, ajoutant que l’alcool ne serait pas autorisé dans ces lieux de divertissement.

Masuku a annoncé la reprise d’activités sportives tels que le basket-ball, le netball, le rugby à sept, le volleyball et le football féminin.

« Ces activités sont désormais autorisées à reprendre pleinement, à ce titre, les clubs et associations peuvent commencer à organiser des séances d’entraînement, des matchs d’entraînement et des compétitions officielles ».

Le football masculin avait déjà été autorisé à reprendre, suite aux mesures annoncées il y a quelques semaines.

Les services commémoratifs sont désormais autorisés dans le strict respect de tous les protocoles de santé Covid-19 pendant une période ne dépassant pas deux heures et demie, tandis que les organisations religieuses « auront désormais droit à un service en milieu de semaine dans le strict respect des protocoles établis ».

Les autorités d’eSwatini ont également prolongé jusqu’au samedi,la vente d’alcool, les points de vente d’alcool étant autorisés à fonctionner entre 11 h 00 (9 h 00 GMT) et 19 h 00, du lundi au vendredi et de 9 h 00 à 14 h 00 le samedi.

« L’alcool est encore une fois strictement destiné à la consommation domestique, sauf lorsqu’il est servi avec les repas dans les restaurants », a conclu Masuku.

Vaccins Covid : l’éventuelle suspension des brevets, un espoir pour l’Afrique

Les Etats Unis se disent désormais favorables à la levée de la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le nouveau coronavirus. Un revirement qui emporte l’adhésion de l’Europe au grand bonheur de l’Afrique.Mal engagée dans la course au vaccin, l’Afrique l’est à coup sûr. À ce jour, d’après l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), 1,14 % de la population du continent a reçu la première dose d’un des vaccins sur le marché et 0,37 % a pris la seconde.

Pour un peu plus d’un milliard d’habitants, c’est dérisoire. L’appel des Etats-Unis en faveur de la démocratisation des vaccins sonne donc comme une délivrance.

« Il s’agit d’une crise sanitaire mondiale et les circonstances extraordinaires de la pandémie de Covid-19 appellent des mesures (exceptionnelles) », a récemment déclaré Katherine Tai, la représentante pour le commerce des USA.

La première puissance mondiale est convaincue que sa stratégie contribuera à « accélérer la production » des vaccins au moment où les différents laboratoires producteurs croulent sous les commandes.

A travers la voix d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le Vieux continent s’est engagé « à discuter de toute proposition qui réponde à la crise de manière efficace et pragmatique ».

L’Ethiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré que « c’est un moment monumental dans la lutte contre la Covid-19 ».

Il reste à savoir, cependant, si les laboratoires, ayant dépensé des fortunes pour élaborer de façon express les vaccins, renonceront à leurs droits de propriété intellectuelle au service de la fin de cette pandémie. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) devrait être mise à contribution pour faciliter un consensus sur les modalités pratiques d’un tel accord.

La Covid-19 a déjà causé dans le monde la mort de 3,2 millions de personnes sur 156 millions de cas répertoriés. Le pays de l’oncle Sam est le plus touché avec 33 millions d’infections pour plus de 594.000 décès. Dans le continent noir, c’est l’Afrique du Sud qui paie le plus lourd tribut avec 1,5 million de contaminations qui ont entraîné la mort de 54.620 individus.

Covid-19 : 13 millions de doses de vaccin administrées en Afrique

Au total, 45 pays du continent noir ont démarré leurs campagnes de vaccination contre le nouveau coronavirus.La pandémie de la Covid-19 a montré, une fois encore, les inégalités sur la planète. En effet, l’Afrique est incapable de concurrencer les pays développés qui s’arrachent les vaccins dont la quantité insuffisante ne permet pas de satisfaire la demande mondiale.

« Dans les pays à revenu élevé, en moyenne une personne sur quatre a déjà reçu une dose du vaccin contre la Covid-19, contre une personne sur 500 dans les pays à revenu plus faible, notamment dans plusieurs pays africains », a fustigé Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique.

La Botswanaise s’exprimait, ce jeudi 15 avril, lors d’une conférence de presse virtuelle au cours de laquelle le Bureau régional qu’elle dirige a souligné que « plus de deux tiers des doses administrées en Afrique l’ont été dans dix pays (où) les stocks s’amenuisent ou sont déjà épuisés ».

Pour inverser la tendance, les experts ont plaidé pour le renforcement des « capacités de production de vaccins » en Afrique dans « un contexte marqué par des approvisionnements limités et des retards dans l’acheminement des doses ».

En tout, 12 millions de doses d’AstraZeneca ont été injectées sur le continent. Grâce principalement au mécanisme Covax, 36 pays ont reçu des lots du précieux liquide. Si la formation de caillots sanguins après la prise des vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson a conduit des pays occidentaux à les suspendre temporairement, la situation est toute autre en Afrique.

« La plupart des rapports faisant état de manifestations postvaccinales indésirables ne concernent que des effets secondaires bénins ou modérés. Jusqu’ici, aucun cas de trouble de la coagulation sanguine n’a été notifié après la vaccination », a indiqué OMS Afrique.

Tout compte fait, l’agence spécialisée des Nations unies pour la santé publique a promis de continuer l’évaluation des vaccins mais « considère sur la base des connaissances actuelles que les avantages l’emportent largement sur les risques ».

En tout cas, Dr Moeti est persuadée que « chaque dose administrée est un pas de plus vers la fin de cette pandémie ». Poursuivant, elle a invité les Etats africains à tout mettre en œuvre afin de « réduire le nombre de cas de formes sévères de la maladie, ainsi que le taux d’hospitalisation et de décès ».

À ce jour, le continent noir compte plus de 4,3 millions de cas du nouveau coronavirus. Au cours des 28 derniers jours, a révélé le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le nombre d’infections a augmenté d’au moins 50 % dans 13 pays. Il s’agit entre autres de l’Angola, de l’Éthiopie, du Kenya et de la Centrafrique.

Le Sars-CoV-2, identifié le 9 janvier 2020 à Wuhan (Chine), a déjà causé la mort de près de 3 millions de personnes dans le monde dont 116.506 en Afrique.

eSwatini : hausse des prix du carburant

eSwatini a décidé une hausse des prix des produits pétroliers jusqu’à 9% par litre à compter de jeudi.Cela constitue une réponse à l’augmentation des prix mondiaux et à l’affaiblissement du taux de change, a annoncé le ministère des Ressources naturelles et de l’Energie.

Le Secrétaire général du ministère, Dorcas Dlamini, a déclaré que les prix de l’essence, du diesel et de la paraffine d’éclairage avaient été augmentés de 70 cents par litre.

La hausse verrait le prix de l’essence sans plomb passer de 12,45 E (environ 0,83 USD) le litre à 13,15 E le litre et celui du diesel passer de 12,90 E le litre à 13,60 E. Un litre de paraffine coûte désormais 8,65 E, contre 7,95 E.

« L’augmentation des prix a été rendue nécessaire par le mouvement à la hausse des prix internationaux du pétrole qui a été déclenché par la stimulation de l’activité économique mondiale en raison du déploiement des vaccins anti-Covid-19 qui a par conséquent augmenté la demande de pétrole brut », a expliqué Dlamini.

Elle a par ailleurs indiqué que les prix du pétrole brut Brent étaient en moyenne 53,68 USD le baril en janvier, contre 50,46 USD le baril le mois précédent, tandis que le taux de change quotidien moyen Lilangeni/dollar américain s’est replié à 15,11 E le mois dernier, contre 15,05 E en décembre 2020.

Covid-19 : l’eSwatini se reconfine

Pour contrer la 2e vague de Covid-19, l’eSwatini a pris des mesures drastiques.Dans ce pays d’Afrique australe, les rassemblements publics et les voyages internationaux à des fins de loisirs seront interdits à partir de vendredi.

Le Premier ministre par intérim, Themba Masuku, a annoncé jeudi que tous les rassemblements sont désormais interdits sauf les enterrements.

« Les funérailles sont limitées à deux heures, avec un maximum de 50 personnes », a expliqué Masuku, soulignant que les veillées funèbres ne devraient pas dépasser trois jours, tandis que les services commémoratifs seraient interdits jusqu’à nouvel ordre.

Cependant, les enterrements au-delà de trois jours après le décès nécessiteront un permis.

Les voyages à l’étranger seront strictement réservés aux soins médicaux, à l’éducation, au travail et aux affaires, et non au tourisme.

Aucun détaillant ne sera autorisé à exercer ses activités au-delà de 18 heures (16H GMT), tandis que les magasins d’alcool n’ouvriront que du lundi au jeudi entre 11 heures et 16 heures.

« Ces restrictions seront réexaminées après 14 jours ou plus tôt si la situation se détériore », a déclaré M. Masuku.

Ces mesures interviennent alors qu’eSwatini a récemment connu une recrudescence des infections à la Covid-19, avec un total de 201 nouveaux cas enregistrés rien qu’hier mercredi, ce qui porte le total à 10.540 et 261 décès depuis mars 2020.

Eswatini : le Premier ministre décède de la Covid-19

Le Premier ministre d’Eswatini, Ambrose Dlamini, qui était en soin dans un hôpital sud-africain a succombé dimanche à des complications de la Covid-19.« Leurs Majestés ont ordonné que j’informe la nation du décès triste et prématuré de Son Excellence le Premier ministre Ambrose Mandvulo Dlamini », a déclaré le Vice-Premier ministre Themba Masuku dans un communiqué.

Dlamini a été testé positif au coronavirus à la mi-novembre et a été initialement hospitalisé dans un établissement de santé à Mbabane.

Il a ensuite été transféré en Afrique du Sud à la fin du mois de novembre après avoir développé un certain nombre de complications.

Eswatini : le Pm contaminé à la Covid-19

Le Premier ministre de l’Eswatini, Ambrose Dlamini, a été admis à l’hôpital après avoir développé des « symptômes légers » du coronavirus, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement Sabelo Dlamini.Selon la même source, Dlamini a été invité à se présenter dans un établissement de santé où son état est surveillé.

« Les médecins ont depuis recommandé qu’il soit admis à l’hôpital ce matin pour un suivi et une récupération », a ajouté le porte-parole du Gouvernement.

Dlamini a été testé positif à la Covid-19 la semaine dernière et travaille chez lui, depuis lors.

Eswatini a enregistré, à la date de ce lundi 6219 cas confirmés de Covid-19, dont 120 décès.

Eswatini : lancement d’un programme d’audit de compétences

Le gouvernement d’Eswatini a lancé vendredi un programme d’audit de compétences qui devrait permettre d’évaluer le niveau et la qualité des compétences disponibles dans le pays.Le ministre du Travail, Makhosi Vilakati, a déclaré que l’exercice est censé identifier les lacunes dans les compétences disponibles à Eswatini et alimenter le développement de programmes visant à lutter contre le chômage dans le pays.

« En reconnaissant l’importance des compétences dans l’économie, le gouvernement a l’intention d’analyser l’ensemble de l’économie d’Eswatini pour déterminer le niveau de la base de compétences, établir la pertinence du placement des compétences et donner des indications sur la productivité des compétences », a déclaré M. Vilakati.

Selon Vilakati, cet exercice devrait aboutir à l’élaboration d’un plan national de développement des ressources humaines qui, entre autres mesures, guiderait les investissements dans l’enseignement supérieur et technique et rationaliserait les plans de formation des entreprises.

 Avec une population de moins de deux millions d’habitants, Eswatini a un taux de chômage d’environ 23%, mais le chômage parmi les jeunes étant estimé à environ 47,4%.

Ce programme est une initiative conjointe du ministère du Travail de la Sécurité sociale et du centre d’analyse et de recherche sur la politique économique d’Eswatini, avec le soutien du ministère de l’Education.