Maroc: la loi de la concurrence expliquée aux médias

Un atelier de sensibilisation des médias au droit et à la politique de la concurrence a été organisé, lundi, à Rabat, à l’initiative du Conseil de la Concurrence.Organisé en partenariat avec la Banque mondiale et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), cet atelier a rassemblé une brochette de journalistes des différents supports médiatiques. Différents sujets ont été débattus lors de cette rencontre, notamment le rôle des médias dans les affaires de concurrence, les objectifs, pouvoirs et outils du Conseil de la concurrence, ainsi que des considérations pratiques sur l’accès à l’information.

Selon le président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou, cet atelier vise à expliquer la loi de la concurrence, la loi de la protection du consommateur, ainsi que le rôle du Conseil de la concurrence.

Il a aussi pour objectif de mettre en exergue la manière de formation des prix et les domaines où l’État intervient dans les prix, en vue de faire comprendre des données et une grille de lecture à la presse pour comprendre les décisions du Conseil et mieux informer les citoyens.

Pour lui, le but ultime du Conseil consiste à assurer une concurrence saine et loyale et la protection du consommateur, notant que cela permet d’avoir des produits disponibles, le meilleur produit possible et le meilleur prix.

Seule une concurrence loyale garantit cela, a-t-il assuré, ajoutant à cet égard que le Conseil est une institution indépendante chargée de garantir l’équité dans les relations économiques, à travers l’analyse et la régulation de la concurrence sur les marchés.

Pour sa part, le secrétaire général du Conseil, Mohamed Abouelaziz a rappelé les principes de l’économie de marché, à savoir la liberté d’entreprendre, le libre jeu de la concurrence, la fixation des prix par le libre jeu de l’offre et de la demande.

Dans ce sens, il a indiqué que ces libertés doivent s’exercer selon des règles qui garantissent la loyauté de la concurrence, d’où le rôle du Conseil.

Évoquant la mission de régulation du Conseil, M. Abouelaziz a affirmé que le Conseil dispose d’un pouvoir décisionnaire vis à vis des pratiques anticoncurrentielles, notamment les ententes et les abus de domination, et aussi contre les pratiques de prix abusivement bas et les concentrations économiques.

La responsable du programme IFC au Maroc, Ghita Hanane a, de son côté, souligné que le nouveau modèle de développement a accordé une importance particulière au renforcement du partenariat, ce qui implique de garantir des règles stables et impartiales à tous les opérateurs économiques.

Ces derniers doivent pouvoir trouver un partenaire de confiance dans l’administration publique, un fonctionnement sain et une concurrence loyale, qui sont considérés comme des conditions préalables pour encourager les initiatives du secteur privé, a-t-elle fait valoir.

Elle a réitéré l’engagement de la Banque mondiale à accompagner le Royaume dans son développement et le bien-être de ses citoyens.

Rabat abrite une conférence sur l’intelligence artificielle au service de nouveaux modèles de développement

« L’intelligence artificielle au service de nouveaux modèles de développement », est le thème d’une conférence qui aura lieu, mardi à Rabat, dans le cadre du programme d’étude et d’évaluation des besoins du continent africain en matière d’Intelligence artificielle (IA) réalisé par l’UNESCO auprès de 32 pays africains.Organisé à l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P)- Campus de Rabat, en partenariat avec la Fondation OCP et le Centre international d’intelligence artificielle du Maroc « Ai Movement », ce conclave mettra en relief les apports potentiels de l’IA au continent africain et à l’élaboration de nouveaux modèles de développement adoptés par le Maroc et d’autres pays de l’Afrique, selon un communiqué conjoint des organisateurs.

La conférence abordera le sujet de « L’Intelligence Artificielle au service de nouveaux modèles de développement » et, en particulier au Maroc qui a élaboré un « Nouveau Modèle de Développement », afin de favoriser une croissance globale et inclusive plaçant le citoyen au cœur de ce modèle, libérer les énergies, restaurer la confiance et accélérer la marche vers le progrès et la prospérité pour tous en accordant un intérêt particulier à la jeunesse, selon la même source.

En 2018, l’UNESCO, l’Office chérifien des phosphates (OCP) et l’UM6P avaient initié une réflexion stratégique autour des différentes dimensions de l’IA en Afrique.

Maroc: plus de 660.000 passagers accueillis dans les aéroports en moins d’un mois

Les aéroports marocains ont accueilli un total de 660 045 passagers à travers 5 714 vols aériens, arrivées et départs internationaux, durant la période allant du 7 au 28 février 2022, selon l’Office national des aéroports (ONDA).Ces vols ont permis d’atteindre un taux de récupération par rapport à la même période de l’année 2019, de 55% pour les passagers et 65% pour les mouvements, précise l’ONDA dans un communiqué sur le bilan d’activité du 7 au 28 février.

L’aéroport Casablanca-Mohammed V, première plateforme aéroportuaire du Royaume, a enregistré, durant cette période, 50% du volume du trafic aérien global, en accueillant 2 724 vols internationaux transportant 328 627 passagers, soit un taux de récupération par rapport à la même période de l’année 2019, de 72% pour les passagers et 74% pour les mouvements aéroportuaires, fait savoir la même source.

L’Europe s’accapare 64% du trafic aérien international, suivie par les marchés du Moyen-Orient et de l’Afrique avec 13% chacun, et l’Amérique du Nord avec 6%.

Pour rappel, le trafic aérien a repris depuis le 7 février et pour répondre aux nouvelles conditions sanitaires édictées par les autorités marocaines, l’ONDA a mis en place un important dispositif pour l’implémentation de ces nouvelles conditions d’accès au territoire national permettant l’accueil des passagers dans les meilleures conditions de santé, de sécurité et de qualité de service. Deux chapiteaux d’une superficie globale de 1 500 m² ont été installés et équipés pour permettre au personnel de la Santé de procéder aux tests antigéniques et les tests PCR dans les meilleures conditions.

L’ONDA fait aussi état d’un renforcement des équipes d’exploitation de l’aéroport par des agents d’orientation, et des effectifs renforcés aux niveaux des zones contrôle passeports et des comptoirs d’enregistrement, permettant de réduire le délai de traitement du passager depuis le débarquement jusqu’à la sortie de l’aéroport de 25%.

L’Office a également mis en place un centre de relations clients opérationnel 24h/24, permettant d’obtenir toutes les informations pratiques relatives à cet aéroport et recueillir les réclamations des passagers.

Lancement à Rabat de l’Association africaine de Radiopharmacie

L’Association africaine de Radiopharmacie (AFRAR), fruit du projet régional du renforcement des capacités de radiopharmaceutiques en Afrique, a été lancée vendredi dernier à Rabat, par le Centre marocain de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), annonce lundi un communiqué du Centre.Cette association, lancée dans le cadre du partenariat du CNESTEN avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et l’Accord africain de promotion des sciences et technologies nucléaires (AFRA), se veut un cadre de promotion des échanges d’expertises entre les professionnels du domaine de la médecine nucléaire et de la radiopharmacie, y compris les régulateurs, les fabricants, les opérateurs industriels et hospitaliers, les universitaires, ainsi que les associations professionnelles similaires, précise le communiqué. 

La création de l’AFRAR est de nature à renforcer davantage les liens de coopération du CNESTEN et des institutions nationales concernées, dans les différents domaines des sciences et techniques nucléaires à l’échelle continentale, conclut la même source.

Diplomatie, social et économie au menu des quotidiens marocains

L’approche de la diplomatie marocaine, la parité homme-femme au Maroc et les répercussions de la crise Russie-Ukraine sur l’économie marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui évoque l’approche de la diplomatie marocaine, écrit que la décision du Royaume de ne pas participer au vote par l’Assemblée générale de l’ONU, le 2 mars, d’une Résolution exigeant de la Russie de « cesser immédiatement d’employer la force contre l’Ukraine » vient confirmer la « neutralité » de Rabat dans le conflit qui secoue l’Ukraine.

Sans se soumettre à la tendance générale, le Royaume a maintenu ses liaisons aériennes avec la Russie, exactement comme il l’avait fait pour le Qatar, dont la crise avec l’Arabie Saoudite avait secoué le Moyen-Orient de juin 2017 à janvier 2021, constate le journal.

Cette posture renseigne, par ailleurs, sur la “souveraineté décisionnelle” du Royaume qui, loin de s’aligner “aveuglément” sur les positions occidentales ou autres, vise avant tout à protéger ses intérêts, vu l’évolution de la situation au Sahel et les relations économiques qui lient Rabat à Moscou, ajoute-t-il, soulignant que la neutralité du Maroc dans ce conflit s’inscrit également dans la politique de diversification des partenariats stratégiques mise en œuvre par le Maroc.

Même son de cloche du côté de +l’Économiste+, qui écrit que le Maroc a, encore une fois, fait preuve de “clairvoyance” dans ses positions diplomatiques, notant que sa décision a été prise “en toute indépendance”, sans suivre aucun des deux camps.

“Une neutralité positive” avec un appel à la désescalade et à l’ouverture des discussions politiques entre les deux parties en conflit, note le journal, soulignant que cette position “souveraine” s’inscrit dans le cadre d’une diplomatie tournée vers la paix mais qui prend aussi en compte les intérêts du Royaume.

C’est le cas notamment de la cause nationale qui détermine les positionnements de la diplomatie marocaine, surtout face à des membres permanents du Conseil de sécurité, relève-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la parité homme-femme au Maroc, écrit qu’il est aujourd’hui indiscutable que durant ces 20 dernières années, et plus particulièrement depuis la grande réforme du Statut personnel (Moudawana) en 2004, la femme marocaine a commencé à retrouver progressivement le rôle et la place qui lui reviennent dans l’édifice sociétal.

Il n’en demeure pas moins que certains faits, chiffres et indicateurs démontrent qu’elle est encore loin d’avoir atteint une parité parfaite, relève la publication.

Si les femmes au foyer, qui sont environ 8 millions au Maroc, sont considérées, au sens statistique et scientifique, comme étant des personnes improductives, ce qui est une énorme injustice au regard de la réalité de leur rôle, dans le monde de l’entreprise, les femmes sont encore sous-représentées dans les instances de gouvernance et atteignent laborieusement des postes de gouvernance, avance-t-il.

Ceci n’est pas forcément dû à une résistance organisée, mais seulement peut-être le résultat de lourdeurs et de résidus du passé dont la société marocaine n’arrive pas encore à se défaire, estime le quotidien.

+Le Vie Eco+ relève que le Maroc n’échappera pas aux conséquences de cette guerre car il est économiquement lié à ces deux pays. En témoignent le volume des échanges commerciaux entre le Royaume et les deux pays belligérants.

Depuis l’Ukraine, le Maroc a importé en 2021 plusieurs matières comme le blé, le maïs ou encore les matières plastiques pour un coût de 2,7 milliards de dirhams. Et il a exporté des engrais naturels et chimiques, des voitures de tourisme ou encore du poisson contre un montant de 677 millions de dirhams.

Idem pour la Russie à laquelle le Maroc a exporté, entre autres, des agrumes, des fruits frais ou secs ou encore du sucre brut à hauteur de 654 millions de dirhams. De l’autre côté de la balance, le pays a importé, pour près de 13 milliards de dirhams, plusieurs produits, comme le gasoil et fuel-oil, l’essence et le gaz de pétrole ou encore l’ammoniac.

Deux produits phares retiennent l’attention de la publication: le blé importé de l’Ukraine moyennant 1,1 milliard de dirhams et les agrumes exportés en Russie pour un montant de 323 millions de dirhams. De quoi pousser le journal à s’interroger sur les conséquences de la guerre entre les deux pays sur l’approvisionnement du blé et l’écoulement des agrumes.

Du côté de l’Exécutif, la guerre n’a aucun problème ni effet sur l’approvisionnement sur le marché local. D’après le journal qui cite des responsables au ministère de l’Agriculture, le Maroc dispose d’un stock officiel de cinq mois, en plus d’une réserve disponible auprès des agriculteurs.

Le Maroc abritera la 2ème édition de la Coupe d’Afrique scolaire

Le Maroc abritera la 2ème édition de la Coupe d’Afrique scolaire, a annoncé samedi, le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa.Lors d’une cérémonie organisée, à Casablanca en l’honneur de l’équipe nationale féminine de football scolaire, championne d’Afrique, M. Lekjaa a noté que les résultats obtenus incarnent le succès de la filière « sport et étude» sur laquelle a misé l’instance fédérale et le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports.

À cette occasion, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, président de la Fédération royale marocaine du sport scolaire, Chakib Benmoussa, et Fouzi Lekjaa, ont présidé la cérémonie de signature d’une convention de partenariat et de coopération.

Elle concerne la promotion du sport scolaire dans le domaine du football et la mise en place de cursus et filières sport-étude consacrés au football en général et féminin en particulier.

Maroc: RAM lance de nouveaux vols spéciaux en faveur des Marocains établis en Ukraine

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, samedi, le lancement de nouveaux vols spéciaux en faveur des Marocains établis en Ukraine.Ces vols seront opérés les 07 et 08 mars 2022, au départ de Budapest (Hongrie) à destination de Casablanca au même tarif fixe de 750 dirhams TTC (1 euro = 10,6 DH), fait savoir la même source dans un tweet.

Les billets sont disponibles à la vente sur le site Internet de la compagnie nationale, précise-t-on.

Ces nouveaux vols viennent s’ajouter à d’autres annoncés, antérieurement, par le transporteur national pour les 3 et 4 mars au départ de Bratislava, Bucarest et Budapest vers Casablanca et à d’autres vols programmés au départ de Bucarest, de Budapest et de Varsovie à destination de la capitale économique du Royaume.

La RAM avait assuré avoir mis en place, en concertation avec les autorités marocaines, des vols spéciaux en faveur de la communauté marocaine établie en Ukraine, majoritairement composée d’étudiants, précisant que ces vols sont exclusivement réservés aux Marocains d’Ukraine et aux membres de leurs familles.

Maroc : Akhannouch rempile pour un second mandat à la tête du RNI

L’actuel chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch a été réélu à l’unanimité, samedi à Rabat, président du Rassemblement national des indépendants (RNI) pour un nouveau mandat, à l’issue du 7ème congrès national du parti tenu sous le signe « La voie du développement ».Candidat unique pour la présidence du RNI, Akhannouch a été réélu par 2548 voix.

Dans une allocution de circonstance, M. Akhannouch s’est  dit conscient du poids de la responsabilité qui lui incombe à nouveau, estimant que les résultats de ce congrès sont le fruit du travail effectué au cours des cinq dernières années ayant conféré une position avancée au parti.

Il a relevé que cette confiance « donnera un nouveau souffle à la poursuite de la dynamique actuelle au sein du parti au cours des années à venir, l’objectif étant de toujours atteindre les meilleurs résultats, poursuivre la communication avec les citoyens, travailler avec sérieux, et de trouver les solutions à travers l’échange transparent et intègre avec les citoyens ».

Akhannouch a soutenu que le Maroc dispose de tous les atouts de la réussite, faisant observer que « si certains mois étaient difficiles, nous sommes prêts à œuvrer pour aller de l’avant, à travers la poursuite du travail sérieux sur le programme gouvernemental et la mise en œuvre de l’ensemble des grands programmes.

Le 7ème congrès du RNI s’est tenu les 4 et 5 mars en format hybride (présentiel et visioconférence), à travers une plateforme principale et 13 plateformes régionales, outre une plateforme à l’étranger permettant de suivre les travaux.

Pour rappel, le RNI a remporté les élections législatives de septembre 2021, mettant fin ainsi à une domination décennale du parti Justice et Développement  (PJD), qui a essuyé une cuisante défaite lors de ce scrutin.

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine commenté par la presse marocaine

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui aura assurément un coût économique pour le Maroc, mais le confortera également dans certains choix stratégiques, est le thème principal traité par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ estime que le Maroc subira « le coût économique de cette guerre plus tôt que tard », compte tenu de « la fragilité de notre économie » et de « sa dépendance aux importations de toutes sortes ».

« Nous importerons d’autant plus d’inflation et peinerons encore plus à nous financer lorsque les taux d’intérêt crèveront le plafond », souligne l’hebdomadaire.

Le chef du gouvernement et son équipe sont, certes, « pleinement conscients » qu’il sera de plus en plus difficile d’expliquer, de justifier, de convaincre les Marocains que leurs problèmes quotidiens viennent d’ailleurs, mais il faut espérer qu’ils ont identifié des solutions rapides et efficaces s’ils ne veulent pas payer le prix politique des velléités expansionnistes de certains pays, relève-t-il.

+La Vie Eco+ écrit que les répercussions que la crise d’Ukraine commence déjà à avoir sur l’économie mondiale et plus particulièrement sur les échanges internationaux et sur les prix des matières premières, « confirment d’abord quelques options prises par le Maroc depuis fort longtemps ».

Ces conséquences, qui se révèlent inévitables à cause de l’interdépendance des États, résultant de l’ouverture de leurs économies au marché mondial pour augmenter les échanges entre eux, « confortent le Maroc quant à certains choix stratégiques pris sur des thématiques cruciales, voire vitales », en vue d’assurer, entre autres, l’autosuffisance alimentaire, la transition énergétique axée en grande partie sur des énergies renouvelables et la transformation de l’industrie, constate-t-il.

Ces options n’ont pas été prises dans des « situations de détresse ou d’urgence » et, pourtant, « plus les années passent, plus leur pertinence se trouve confirmée », estime-t-il.

Pour sa part, +Challenge+ écrit que le conflit entre la Russie et l’Ukraine devrait être un déclencheur de la prise de conscience mondiale condamnant toutes les guerres, sans aucune exception, et mettant en place un nouveau système de règlement des différends où toute violence, partout dans le monde, est réellement prohibée et abolie.

A cet égard, « l’obsolescence actuelle du système onusien crève les yeux » et « sa réforme radicale ne peut plus attendre », fait remarquer la publication.

+Assabah+ recueille le témoignage Yacine Bouzarâa, footballeur marocain en Ukraine, qui a réussi, en compagnie de 800 étudiants marocains, à fuir les bombes et les missiles de la guerre et rejoindre la Roumanie..

«La matinée de jeudi 24 février restera gravée dans ma mémoire. Les guerres que nous n’avons vues que dans des films se déroulaient devant nos yeux. Des missiles et des bombes bombardent des villes ». C’est ainsi que Yacine résume la situation en Ukraine pendant le premier jour de la guerre.

Et d’ajouter que le ciel de la ville où il était installé était pollué par les bombardements et les fumées qu’ils dégageaient. Ce qui l’a poussé, a-t-il indiqué, à rejoindre des stations de métro qui servaient d’abris anti-bombes aux civils, rapporte le quotidien.

Le jeune footballeur marocain, lauréat de l’école du Raja de Casablanca, suivait ainsi la guerre depuis la station de métro, en coordonnant ses déplacements avec des étudiants dans la ville. Et dès le début de l’opération d’évacuation des Marocains établis en Ukraine, le footballeur a réussi à rejoindre la Roumanie, en compagnie de 800 étudiants. « A la frontière, nous avons été très bien accueillis par les citoyens de la Roumanie qui nous ont fourni toute l’aide nécessaire, de la nourriture, des vêtements et de l’assistance psychologique », a-t-il souligné.

Tout en remerciant les autorités compétentes marocaines d’avoir réagi rapidement et efficacement pour assurer le rapatriement des Marocains dans de bonnes conditions, moyennant 750 dirhams (1 euro = 10,6 DH), Yacine Bouzarâa a déploré le comportement de certaines parties, qu’il n’a pas nommées, qui mettent à profit cette situation dramatique pour s’enrichir en vendant les mêmes billets d’avion à plus de 1.500 dirhams.

Belgique: Arrestation d’un présumé terroriste suite à des renseignements fournis par la DGST-Maroc

La la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST) au Maroc a fourni aux autorités belges compétentes des renseignements précis sur un citoyen belge d’origine marocaine soupçonné d’implication dans l’incitation, la planification et la préparation de projets terroristes.Selon un communiqué du Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ), «ces renseignements mis par la DGST à la disposition des autorités sécuritaires et judiciaires belges ont permis l’arrestation du mis en cause, qui s’activait au nom de Abdellah Al-Beljiki, et sa mise en détention par la justice belge pour les besoins de l’enquête menée dans le cadre des affaires du terrorisme et de l’extrémisme violent».

Le citoyen belge d’origine marocaine a été identifié et son implication directe établie dans l’incitation à l’exécution de projets terroristes imminents, dans le cadre de l’enquête menée actuellement par le BCIJ, relevant de la DGST, sous la supervision du parquet compétent, en complicité avec un partisan de Daech, arrêté le 2 mars courant à Foum Zquid aux environs de Tata (sud-est), pour son implication présumée dans la préparation de l’exécution d’un plan terroriste aux ramifications transfrontalières, indique la même source.

Les investigations menées jusqu’à ce stade ont permis de détecter un transfert en euros effectué par le détenu en Belgique au profit du suspect arrêté au Maroc, au début du mois de mars courant, comme une première avance dans le cadre d’opérations de financement progressif pour l’acquisition de composés et de produits chimiques entrant dans la préparation et la fabrication d’explosifs.

Appuyées par les expertises numériques et techniques, les investigations ont révélé l’implication de la personne arrêtée en Belgique dans l’incitation à la création d’une organisation terroriste locale pour mener des opérations subversives au Maroc, à travers des contenus expliquant à la personne arrêtée au Maroc le modus operandi d’enrôlement et d’embrigadement ainsi que la manière de choisir les bases arrière des entraînements et les projets et les cibles à viser, ajoute le communiqué.

Il ressort également de l’enquête que les cibles imminentes de ce plan terroriste portent sur l’attaque de ressortissants étrangers, de hauts responsables de départements gouvernementaux et sécuritaires ainsi que de sites militaires et sécuritaires et d’établissements pénitentiaires à l’aide d’une voiture piégée ou d’un véhicule dans le cadre d’opérations de terrorisme individuelles, après le téléchargement des coordonnées de localisation sur Internet, outre l’attaque d’agences bancaires et de change.

Les constatations et les expertises techniques effectuées ont révélé que le prévenu interpellé au Maroc a mené trois tentatives de fabrication d’explosifs à partir des produits chimiques saisis et ce, dans la ferme de sa famille, située dans la région de Foum Zquid, aux environs de Tata.

 Les enquêtes et investigations menés par le BCIJ se poursuivent dans cette affaire sous la supervision du parquet chargé des affaires du terrorisme et de l’extrémisme pour déterminer les ramifications et liaisons nationales et internationales de ce projet terroriste, ajoute la même source.

Maroc : Un crâne fossile de crocodile datant de 56 millions d’années présenté à Rabat

Un crâne fossile de crocodile datant de 56 millions d’années, extrait du Royaume de manière illicite et restitué par les autorités américaines en février 2022, a été présenté jeudi lors d’une cérémonie, en présence du ministre marocain de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid et des représentants des ambassades étrangères au Maroc.

Cette cérémonie organisée, au parc zoologique de Rabat, a été également l’occasion de présenter des fossiles paléontologiques rapatriés au Maroc après avoir été extraits du pays de manière illicite.

Le crâne fossile du Crocodilus phosphaticus a été retrouvé par le Bureau fédéral des investigations des Etats-Unis d’Amérique dans une ferme appartenant à un archéologue amateur américain dans l’Etat d’Indiana en 2014, aux côtés de 7.000 autres artefacts. Cette restitution s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de la propriété illicite des biens culturels.

Elle entre également dans le cadre de la coopération entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, notamment le Mémorandum d’entente pour la préservation du patrimoine culturel marocain, signé le 14 janvier 2021 à Rabat.

Aux côtés de ce fossile, d’autres artefacts ont été présentés, saisis sur le territoire français entre 2005 et 2006 et restitués au Maroc le 5 janvier 2021, grâce aux efforts du Royaume et de la France ainsi que la coopération des autorités compétentes des deux pays.

« Nous nous retrouvons aujourd’hui ici, au zoo de Rabat, à l’occasion de cette cérémonie pour rappeler à ceux qui font de l’Histoire des Peuples et des espèces un marché lucratif, que nous sommes attachés, auprès de nos partenaires, à ce que l’Histoire reste un bien commun de l’humanité, et qu’il nous revient, en tant que responsables, de veiller sur cet indispensable devoir de mémoire », a indiqué le ministre marocain dans une allocution prononcée à cette occasion.

Et d’ajouter que « ce fossile qui a traversé les siècles protégés dans la roche marocaine peut désormais y retourner et nous contera son Histoire, et nous livrera plusieurs de ses secrets ».

M. Bensaid a exprimé sa détermination à prévenir toutes « les atteintes faites à notre patrimoine, que ce soit à travers la spoliation des biens historiques, ou de l’Histoire elle-même par les uns ou les autres, à des fins politiques ou pécuniaires, il ne saurait être question de rester sans agir ».

Selon lui, la sécurité du patrimoine national et la lutte contre le trafic illicite des biens culturels marocains constituent un enjeu prioritaire de la politique culturelle « que nous menons et notre rencontre aujourd’hui en est un témoin clé ».

De son côté, la conseillère culturelle à l’Ambassade de France, Clélia Chevrier Kolačko, a relevé que cette opération reflète la volonté commune des autorités marocaines et françaises de lutter fermement contre le trafic illicite des biens culturels.

Pour sa part, la conseillère aux Affaires publiques à l’Ambassade US, Kathleen Eagen, a souligné l’engagement des Etats-Unis d’Amérique à appliquer le mémorandum d’entente signé entre les deux pays pour la préservation du patrimoine culturel marocain, se disant « heureuse de voir le crâne fossile du Crocodilus phosphaticus revenir à sa terre d’origine après avoir été présenté lors d’une cérémonie à l’Ambassade du Maroc à Washington ».

Elle a, en outre, estimé que l’engagement américain que dénote cette restitution renseigne sur la « coopération étroite entre nos deux gouvernements ».

Afrique : de nouveaux fonds dédiés aux startups

Microsoft vient d’annoncer un financement potentiel de 500 millions de dollars en partenariat avec des investisseurs en capital-risque pour soutenir les jeunes entreprises africaines.Les petits poucets africains bénéficient de plus en plus de la confiance des investisseurs. Dans un communiqué diffusé ce jeudi, la multinationale américaine Microsoft a fait savoir qu’elle apportera un demi milliards de dollars aux entrepreneurs du continent. Ce fonds permettra de soutenir 10 mille start-ups au cours des cinq prochaines années.

Le lancement de l’initiative est prévu en même temps que le Microsoft Startups Founders Hub. Ce dernier est un centre en libre-service qui fournit aux PME/PMI une très large palette de ressources comme l’accès à des formations spécifiques, ainsi que de nombreux outils tels que Microsoft Azure et GitHub, et de l’assistance.

Par ailleurs, Microsoft prévoit de signer de nouveaux partenariats avec des accélérateurs et des incubateurs pour fournir aux startups un accès aux marchés, des compétences techniques et des financements. La priorité sera donnée aux sociétés ayant une portée mondiale et des bases régionales solides.

Inflation en Afrique, un lien avec la guerre en Ukraine ?

Sur les marchés traditionnels comme dans les supermarchés du continent, les prix des denrées de première nécessité ne cessent de flamber alors que certains experts font un rapprochement entre cette situation et l’invasion russe en Ukraine.Le monde retient encore son souffle au huitième jour des bombardements russes chez son voisin ukrainien. Si les Africains n’ont pas encore fini de dénoncer les « mauvais traitements » de leurs compatriotes dans ce théâtre de guerre, ils sont confrontés chez eux par une hausse démesurée des prix des produits alimentaires de base. Une situation qui met les États, les consommateurs et le secteur privé sous pression.

Dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali ou en Mauritanie, le sac de farine de blé de 50 kg a sensiblement augmenté de même que le litre d’huile et le kilo de pommes de terre. Un alourdissement de la facture des courses alimentaires qui entraîne des protestations contre la vie chère.

Plusieurs Etats ont pris une batterie de mesures, allant de l’instauration de prix plafond à la suspension des taxes à l’importation ou douanières en passant par la baisse de TVA et le renforcement des contrôles des tarifs réglementés, dans le but de protéger le pouvoir d’achat.

Au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé notamment une baisse des prix la semaine dernière. Il s’agit de l’huile qui passe de 1200 FCFA à 1100 FCFA le litre, du riz brisé non parfumé de 15.000 FCFA le sac de 50 kg à 13.750 FCFA et du kilogramme de sucre de 625 FCFA à 600 FCFA. « Ces importantes mesures, au bénéfice des populations, auront un impact aussi bien au niveau de la mobilisation des recettes qu’au niveau budgétaire pour un montant global annuel de près de 50 milliards FCFA », avait assuré le chef de l’Etat sénégalais.

 Un «choc majeur» sur l’économie

Cependant, tous les commerçants, à l’image de Unacois/Jappo, ne sont pas d’accord avec ces mesures. Ils fondent leur raisonnement sur l’inflation sur les importations, consécutive au contexte de tensions entre la puissance russe et les occidentaux. « Le ministre du Commerce ne nous a pas consultés, alors que les prix de certains de ces produits sont homologués par les cours mondiaux. Pis, les prix indiqués ne peuvent pas être appliqués », a fait savoir Moustapha Lô, membre de cette association.

« Il n’y a que les importateurs qui sont en face des traders. (…) Ils importent en même temps que l’inflation qui s’est accentuée avec la guerre en Ukraine, mais aussi le rétrécissement et le recentrage des produits d’exportation de certains pays avec les effets de la pandémie de Covid », explique-t-il dans le journal Vox Populi.

L’économiste algérien Rabah Arezki semble appuyer cette thèse, en relevant dans une tribune publiée par Le Monde que « l’Afrique est très vulnérable à la hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires ».  Il met en garde contre un « choc majeur » pour les ménages du continent, du fait des répercussions de l’offensive russe sur les marchés.

« L’invasion de l’Ukraine par la Russie a accentué la tendance à la hausse, déjà bien prononcée, des prix de l’énergie et des produits alimentaires. En plus d’être producteurs de gaz naturel et de pétrole, la Russie et l’Ukraine comptent ensemble pour à peu près 30 % de la production globale de blé et 80 % de l’huile de tournesol », a expliqué l’ancien économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Alors que le cessez-le-feu réclamé par l’Ukraine et la communauté internationale n’est pas encore obtenu, les sanctions des occidentaux continuent de se durcir contre la Russie, maintenant l’avenir économique du monde, notamment des Africains, dans une posture floue.

Maroc: lancement d’une e-vitrine des produits du terroir

Une vitrine digitale dédiée à la promotion des produits du terroir marocain (www.terroirdumaroc.gov.ma), a été lancée ce jeudi par l’Agence pour le développement agricole (ADA).Il s’agit de la première plateforme du genre, qui propose une large gamme des produits du terroir. Plus de 680 articles, produits par 70 groupements de produits du terroir (représentant plus de 5.000 producteurs dont 46% sont des femmes rurales), sont proposés. Ils sont issus de coopératives des différentes régions du Maroc.

L’objectif est d’atteindre 200 groupements à fin 2022. Cette e-vitrine sera le lien direct entre les consommateurs et professionnels nationaux et internationaux, d’une part, et les producteurs de produits du terroir, d’autre part, indique l’ADA.

Economie, politique, santé et ressources hydriques au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombre de sujets notamment les répercussions de la guerre entre l’Ukraine et la Russie sur l’économie marocaine, la non-participation du Maroc au vote à l’AG de l’ONU concernant la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, les tests PCR qui ne sont plus obligatoires pour tous les voyageurs à l’arrivée aux aéroports du Royaume et la situation hydrique alarmante suite au déficit pluviométrique.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Maroc n’est pas épargné par les retombées de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. En 2021, les achats du Maroc de ces deux marchés se sont chiffrés à 15,43 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH), alors que les exportations se chiffraient à 1,33 milliard.

Toutefois, « il est prématuré de parler d’impact sur l’activité » bien que le Maroc ait avec l’Ukraine “un commerce non négligeable”, selon Hassan Sentissi Idrissi, président de l’Association marocaine des exportateurs, cité par la publication.

Mais, si cette guerre perdure, elle va impacter les touristes en provenance de la Pologne, principal marché émetteur d’Agadir, ou encore ceux de la Tchéquie, qui est un “important marché” pour la destination Maroc, selon Rachid Dahmaz, président du CRT Souss-Agadirn, cité également par le quotidien.

+Le Matin+, s’intéresse à la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU sur la guerre entre l’Ukraine et la Fédération de Russie. Selon le journal, la non-participation du Maroc au vote à l’AG de l’ONU ne saurait faire l’objet d’aucune interprétation par rapport à sa position de principe.

La non-participation du Maroc ne saurait faire l’objet d’aucune interprétation par rapport à sa position de principe concernant la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, telle que réaffirmée dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères, en date du 26 février 2022.

+Maroc le Jour+ rapporte que la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, mercredi, le renforcement de son offre en faveur des Marocains établis en Ukraine, avec deux nouveaux vols samedi prochain au départ de Kosice (Slovaquie) et Varsovie vers Casablanca.

Ces nouveaux vols seront effectués au même tarif fixe de 750 dirhams TTC, précise la RAM sur son compte Twitter. Ces nouveaux vols viennent s’ajouter aux trois autres annoncés mardi par le transporteur national pour les 3 et 4 mars au départ de Bratislava, Bucarest et Budapest vers Casablanca et aux trois vols programmés pour mercredi au départ de Bucarest, de Budapest et de Varsovie à destination de la capitale économique du Royaume.

+L’Opinion+ fait savoir qu’à l’arrivée aux aéroports du Royaume, les tests PCR ne sont plus obligatoires pour tous les voyageurs. « A l’arrivée aux aéroports du Maroc, les tests de dépistage ne sont plus systématiques pour tous les passagers. Le test antigénique rapide est effectué de manière aléatoire », a tweeté l’ONDA.

Cette mesure intervient quelques heures après l’annonce faite par le ministère de la Santé et de la Protection sociale informant de la fin de la vague Omicron.

+Al Akhbar+, qui évoque la situation hydrique qui prévaut au Maroc suite au manque de précipitations, indique que le ministre de l’Équipement et de l’eau Nizar Baraka a fait un exposé alarmant, devant les parlementaires, sur la situation hydrique au Maroc. 54 villes risquent de manquer d’eau potable cet été.

Le quotidien rapporte que ce déficit hydrique menace de soif de nombreuses agglomérations urbaines et rurales. Dans son exposé, le ministre a indiqué que le volume des retenues des barrages a atteint, à fin février, près de 5,3 milliards de mètres cubes soit un taux de remplissage de 32,7 % contre 49,1 % enregistré à la même période de l’année dernière.

Les réserves d’eau disponibles actuellement dans les barrages peuvent assurer les besoins de toutes les grandes villes exceptées celles situées dans les bassins de la Moulouya, Tensift et Guir-Ziz-Rheris qui risquent de connaitre des difficultés d’approvisionnement.

Selon le ministre, plusieurs mesures urgentes ont été prises pour garantir l’alimentation en eau potable dans ces agglomérations, grâce au déblocage d’un budget de 2,42 milliards de dirhams.

Ce déficit hydrique est la conséquence d’une faible pluviométrie qui, comparée à la même période de l’année précédente, a enregistré une baisse qui varie entre 30 et 50%, voire 80% dans certains bassins comme ceux de Souss-Massa, Tensift, Moulouya et Oum Er Rbia.

Kenya: le Maroc élu président de la 6ème Assemblée de l’ONU pour l’environnement

Le Maroc a été élu, mercredi à Nairobi, par acclamation Président de la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-6), pour un mandat de deux ans.Le Maroc, représenté par Mme Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a été élu à la présidence de l’UNEA-6 après sa désignation, lundi, à l’issue d’un vote majoritaire reflétant un large soutien au sein du groupe africain, en tant que représentant du Continent à ce prestigieux poste, relevant du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

Le Royaume assumera pour la première fois la présidence de cette instance d’envergure, qui constitue le forum mondial sur l’environnement de haut niveau le plus important au monde, et dont la mission consiste à discuter et rendre mondiaux les engagements pour la protection environnementale.

Dans une déclaration à cette occasion, Mme Benali a exprimé ses remerciements aux différents pays pour la confiance accordée à la candidature du Maroc, se disant honorée d’assumer cette responsabilité.

C’est un honneur pour le Maroc et pour toute l’Afrique, a-t-elle déclaré, adressant, par la même, ses félicitations au président de l’UNEA-5, Espen Barth Eide, ministre du Climat et de l’Environnement de la Norvège, pour son leadership et son rôle dans l’avancement des discussions autour de toutes les questions soulevées dans le cadre de l’Agenda de l’Assemblée.

Soulignant la conjoncture actuelle marquée par une crise environnementale, la ministre Benali a noté que le seuil de l’irréversibilité sera bientôt dépassé en l’absence d’une action immédiate.

« Dans un esprit de continuité et d’efficacité, nous souhaitons consolider les acquis de nos prédécesseurs et accélérer la mise en œuvre des résolutions déjà adoptées. Nous voulons contribuer efficacement à la réalisation des objectifs de développement durable convenus il y a des années,” a-t-elle affirmé.

Elle a de même insisté sur l’impératif de traduire les résolutions en des actions concrètes et commencer par celles relatives à la pollution plastique et aux produits et déchets chimiques, estimant que les solutions préconisées doivent être ressenties par les citoyens du monde, comme leur droit à un environnement durable.

La responsable gouvernementale a également affirmé sa détermination à ne ménager aucun effort et travailler avec toutes les régions, afin de consolider l’autorité de l’UNEA en tant qu’institution fixant l’agenda environnemental mondial.

« Outre l’efficacité, la clé de notre succès réside dans les partenariats que nous réussirons à forger entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile, » a poursuivi la ministre, soulignant l’importance de la coopération multilatérale et la solidarité internationale en matière de lutte contre les défis environnementaux.

Créée en 2012, lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), l’ANUE correspond à la volonté de la communauté internationale de renforcer le rôle du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour mieux lutter contre la dégradation de l’environnement, le changement climatique et la montée des inégalités au sein de la population mondiale.

Economie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

La problématique de l’emploi, la propreté de la ville de Marrakech et la diplomatie marocaine concernant le conflit entre la Russie et l’Ukraine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la problématique de l’emploi, écrit que le doublement du volume de l’investissement privé est un passage obligé vers une croissance génératrice d’emplois.

Les investissements publics étant par nature concentrés sur les équipements et infrastructures, ce sont les opérateurs privés qui demeurent le principal canal pour la création massive d’emplois dont le Maroc a grandement besoin, constate le journal.

La preuve, sur les presque 27 millions de citoyens en âge de travailler, qui ont 15 ans et plus, 14 millions, donc plus de la moitié, sont totalement en dehors du marché du travail, explique-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la propreté de la ville de Marrakech, dénonce un « laisser-aller inadmissible » pour la capitale touristique du Maroc, celle même qui “rafle distinctions sur distinctions à travers le monde”.

Bien que deux nouveaux délégataires chargés de la propreté aient démarré en janvier 2021 sur la base d’un nouveau cahier des charges et qu’un 3e prestataire ait été spécialement dédié à l’entretien des plantes et de l’aménagement des espaces verts, « rien n’est visible sur le terrain », constate le quotidien.

« A qui la faute? Aux élus, aux délégataires, à l’incivisme? Que dire aux professionnels du tourisme qui se sont battus comme des lions pendant toute cette crise sanitaire pour rouvrir la ville et leurs hôtels aux voyageurs? Quelle image offrir à ces touristes, qu’on espère avec ferveur, et qui viendront flâner dans les rues? », se demande-t-il,

+L’Opinion+, qui revient sur la diplomatie marocaine concernant le conflit russo-ukrainien, écrit que le communiqué publié samedi par le ministère marocain des Affaires étrangères concernant le conflit déclenché par la Russie contre l’Ukraine est « une démonstration d’équilibrisme qui mérite d’être saluée ».

Le Maroc a décidé d’assumer ses responsabilités en tant que membre agissant de la communauté internationale en rappelant certains principes de base de sa doctrine diplomatique dont celui du respect de l’intégrité territoriale des États, ainsi que des évidences comme la proscription du recours à la violence, explique la publication.

Maroc: Arrestation d’un extrémiste affilié à l’Etat islamique

Les services sécuritaires marocaines ont interpellé mercredi à la ville de Tata (sud-est du Maroc) un extrémiste affilié à l’organisation « Etat islamique », présumé impliqué dans la préparation de plans terroristes aux ramifications transfrontalières, dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public.Le suspect, âgé de 27 ans, a téléchargé et collecté plusieurs contenus numériques de sites extrémistes en vue de s’informer sur la nature des produits et préparations se trouvant sur le marché et qui sont utilisés dans la fabrication d’explosifs, indique un communiqué du Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ).

Il s’est également informé sur la manière de préparer des engins explosifs en vue de les utiliser dans des opérations terroristes à l’aide d’une « voiture piégée »

Le suspect préparait l’exécution de son projet terroriste en coordination avec un extrémiste à l’étranger ayant un lien avec des évènements terroristes en Europe et qui était chargé de fournir les fonds et le soutien logistique pour l’achat d’armes et de matériel entrant dans la fabrication d’explosifs

Le suspect interpellé au Maroc était chargé de l’enrôlement et de l ’embrigadement des personnes choisies pour l’exécution du plan terroriste dans le royaume.

Les investigations ont révélé que le plan terroriste visait l’attaque d’étrangers au Maroc et de hauts responsables de départements ministériels et sécuritaires, plusieurs établissements gouvernementaux, bancaires et des bâtiments sécuritaires sensibles dont les photos ont été téléchargées pour faciliter leur attaque.

Les perquisitions menées au domicile du mis en cause ont permis la saisie de substances suspectes entrant dans la fabrication d’explosifs à savoir le soufre, la poudre de charbon, une quantité d’engrais et une balance électronique, souligne le BCIJ.

Maroc : Rappel à l’ordre du Conseil de la Concurrence contre les ententes sur les prix

Le Conseil de la Concurrence rappelle que les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence.Dans un communiqué, publié ce mardi, le Conseil de la Concurrence, une institution indépendante chargée, dans le cadre de l’organisation d’une concurrence libre et loyale, d’assurer la transparence et l’équité dans les relations économiques, rappelle à tous les acteurs économiques, publics ou privés, ainsi qu’aux associations professionnelles et syndicales qui les représentent que compte tenu des fluctuations des prix de certains produits et services aux niveaux international et national, , les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence.

En conséquence, tous les accords, alliances explicites ou implicites, ou directives destinés à influencer la formation des prix soit en les augmentant ou en les baissant sont interdits, et ce sous quelque forme que ce soit notamment par le biais d’une fixation conjointe de prix de gros ou de détail, d’échange d’informations ou de coordination concernant le niveau et la proportion de leur hausse ou de leur baisse, ou à travers la détermination du niveau de la marge bénéficiaire applicable, de la composition des prix, de la fixation d’un prix de référence ou une structure de prix de référence unifiés entre un groupe d’acteurs, ou la pratique du stockage clandestin, à leur initiative ou sous le contrôle de leur association professionnelle ou syndicale, indique l’instance constitutionnelle.

Dans ce cadre, le Conseil de la concurrence renvoie à toute fin utile, à son guide pratique relatif à l’adoption de programmes de conformité au sein des entreprises ou des associations professionnelles, qui détaille les pratiques interdites et les moyens d’éviter les risques qui y sont associés.

Le Conseil souligne la commission des actes et pratiques susmentionnés, si elle est avérée, quelle que soit leur cause ou leur contexte, constitue une violation des dispositions de la loi susmentionnée.

Maroc: fin de la vague Omicron (ministère)

Les autorités sanitaires marocaines ont annoncé, mardi, la fin de la vague « Omicron », après deux semaines consécutives de niveau vert et le début de la phase post-vague ou la troisième inter-période. »La vague Omicron a été, comme prévu, une vague rapide et courte qui a duré 11 semaines et a atteint son apogée dans la semaine du 17 au 23 janvier 2022″, a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, dans sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique au cours de la période allant du 15 au 28 février 2022.

Contrairement à la vague « Delta », la vague Omicron est moins virulente et moins létale, car le pourcentage de cas graves et critiques au cours de la vague Delta était de 4,3%, tandis que ce pourcentage était de 2% au cours de la vague Omicron, ce qui représente moins plus de la moitié, a précisé Mrabet.

Ce mardi, le Maroc a enregistré un total de 156 cas d’infection au Covid-19 et 6 nouveaux décès.

Maroc: Atelier de sensibilisation des médias au droit et à la politique de la concurrence

Le Conseil de la Concurrence au Maroc organise, le 7 mars courant, un atelier de sensibilisation au droit et politique de la concurrence au profit des médias.Initié conjointement avec le Groupe de la Banque Mondiale et la participation de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement « CNUCED », cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’approche pédagogique du Conseil de la concurrence consistant à associer les médias dans le processus de sensibilisation aux vertus d’une concurrence libre et loyale, ainsi qu’à la promotion de la culture de la concurrence auprès des acteurs de l’écosystème concurrentiel et de l’opinion publique, indique un communiqué du Conseil parvenu à APA.

Le but étant d’associer les médias pour valoriser l’action du régulateur des marchés en faveur d’un climat concurrentiel sain et de la protection du consommateur.

Il est à souligner que des sessions de formations et des meetings, du genre, seront organisés périodiquement, pour imprégner les journalistes du jargon du droit et de l’économie de la concurrence et les sensibiliser aux problématiques en la matière, en vue de mieux cerner et analyser en profondeur les questions ayant trait à ce droit spécifique et pas assez connu.

Plusieurs thématiques seront débattues lors de cet atelier se rapportant au « Rôle des médias dans les affaires de concurrence – exemples tirés des affaires clés de l’UE », aux « Objectifs, pouvoirs et outils du Conseil de la Concurrence – structure organisationnelle ; derniers développements du Conseil ; canaux de communication »,  outre un « aperçu des concepts les plus pertinents du droit de la concurrence à l’égard du cadre juridique marocain et international » et « Considérations pratiques sur l’accès à l’information – droits des parties, confidentialité, publicité des affaires, aperçu des programmes de clémence ».

Guerre en Ukraine: l’UA exige un bon traitement des réfugiés africains

Au sixième jour de l’invasion russe, de nombreuses personnes dont des Africains continuent d’affluer aux frontières pour quitter l’Ukraine même si l’Union africaine (UA) déplore les « mauvais traitements » dont ces derniers sont victimes.C’est une attitude « inacceptable » à l’égard des ressortissants africains, selon Macky Sall et Moussa Faki Mahamat, respectivement Président en exercice de l’UA et Président de la Commission de cette organisation continentale.

Suivant de près l’évolution de la situation en Ukraine, ils se disent « particulièrement préoccupés par les informations rapportées selon lesquelles les citoyens Africains, se trouvant du côté Ukrainien de la frontière, se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour se mettre en sécurité ».

Selon le quotidien burkinabè Wakatsera, des milliers d’Africains, ressortissants essentiellement de l’Afrique du sud, du Nigeria ou de la Côte d’Ivoire, pour ne citer que ces pays, sont « pris non seulement au piège » de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais également de la « discrimination dans la tentative de traversée » vers les pays frontaliers pour échapper aux roquettes, obus et autres artillerie lourde. S’ils réussissent à traverser l’Ukraine sous la pluie des bombes, c’est la « désillusion » qui les attend aux frontières qu’ils doivent traverser pour s’éloigner du théâtre du conflit.

Face à ces rapports sur le « traitement différent inacceptable » des Africains, le chef de l’Etat sénégalais et le diplomate tchadien estiment qu’ils « seraient choquants et racistes et violeraient le droit international ».

Ce mardi, le journal rwandais The New Times  livre un témoignage fort sur la situation infernale des Africains en Ukraine. Il raconte « la triste histoire de deux sœurs rwandaises », Emmanuella Kanyana et Aline Uwamahoro. Les deux étudiantes sont « coincées » dans la ville de Soumy, dans le Nord-Est de l’Ukraine, à moins de 50 kilomètres de la frontière russe, non loin de Kharkiv, la deuxième plus grande ville du pays et théâtre d’intenses combats.

« Lorsque vous essayez de sortir de la ville, vous rencontrez des forces ukrainiennes ou russes et ils vous disent simplement de rentrer chez vous », dit Uwamahoro. En plus de cela, elle craint justement « que certaines personnes racistes en Ukraine ne profitent d’une telle période de chaos pour maltraiter les Noirs ». « Nous avons des gens racistes ici. Et le plus drôle, c’est que beaucoup de gens ont reçu des armes pour combattre les Russes. Il y a donc aussi un risque de se faire tirer dessus par des racistes », affirme-t-elle.

De ce fait, Macky Sall et Moussa Faki Mahamat exhortent « tous les pays à respecter le droit international et à faire preuve de la même empathie et du même soutien envers toutes les personnes qui fuient la guerre, nonobstant leur identité raciale ».

Par ailleurs, « les deux Présidents rappellent que toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit et, à ce titre, devrait bénéficier des mêmes droits de traverser la frontière pour se mettre à l’abri du conflit en Ukraine, quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale ».

Economie, justice et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les répercussions de la hausse des prix, les amendements apportés au projet de loi relatif à la procédure pénale, l’ampleur de l’impact du conflit en Ukraine sur l’économie marocaine et l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume.+Assahra Al Maghribia+ souligné que les répercussions de la hausse des cours mondiaux des matières premières en raison de la diminution de la gravité de la crise sanitaire et de la hausse de la demande, en plus de la crise russo-ukrainienne, exigent de recourir à des scénarios et alternatives pour réduire l’ampleur de l’impact sur le Maroc, selon plusieurs économistes.

Alors que certains estiment que l’État a assumé ses responsabilités en maintenant le prix du pain inchangé et continuant à subventionner le gaz butane et l’électricité, d’autres pensent que la situation actuelle appelle à plus de résistance aux séquelles de cette crise mondiale, rapporte-t-il.

+Les Inspirations Eco+ estime qu’il est certainement trop tôt de mesurer l’ampleur de l’impact du conflit en Ukraine sur l’économie nationale. Une chose est certaine: les répercussions sur cette dernière seront importantes, vu les échanges commerciaux entre le Royaume et les deux pays en guerre.

Certes, l’invasion russe de l’Ukraine va sans aucun doute avoir des répercussions sur l’économie marocaine. Le conflit impacte déjà les cours mondiaux (céréales ou pétrole).

Toutefois, le journal pense que « si la crise se prolonge dans le temps, il ne serait pas surprenant que « le problème ait des répercussions sur les prix à l’importation ». Même le gouvernement en est convaincu.

Le quotidien rappelle que le porte-parole du gouvernement a affirmé que le conflit entre l’Ukraine et la Russie aura un impact sur le niveau des prix, notamment ceux du pétrole et du blé », même s’il « n’y aura ni problème ni effet sur l’approvisionnement du marché local ».

Mais pour la publication, « il va falloir attendre un peu pour voir quelle va être la situation sur le marché Ukrainien ». Il assure, cependant que des solutions de substitution existent notamment via d’autres pays comme la Turquie, le Brésil, voire même en Europe.

+L’Economiste+, qui s’intéresse aux amendements introduits au projet de loi relatif au code de procédure pénale, écrit que ceux qui remettaient en cause l’impartialité de la justice devront revoir leurs calculs. Si le projet de loi relatif à la procédure pénale est adopté, il sonnera alors la fin de l’exception judiciaire.

Car, jusqu’ici, les dignitaires de l’Etat ne craignaient pas d’être inquiétés par la justice pendant l’exercice de leurs fonctions. Qui oserait diligenter une enquête contre un ministre, un chef de gouvernement…?

Pourtant, certains membres du gouvernement étaient passibles de poursuites. En tout cas, avec la mouture du projet préparée par le ministère de la Justice, il sera possible d’activer des poursuites pour des actes imputés à ces dignitaires de l’Etat, souligne le journal.

Côté pandémie, +Al Alam+ donne la parole à Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, qui a révélé des informations suscitant de l’optimisme sur l’épidémie de coronavirus au Maroc.

Dans sa dernière sortie, il a souligné que la situation épidémique au Maroc s’est sensiblement améliorée, ce qui permet d’entamer le retour à une vie normale. Pour étayer son opinion, Hamdi a avancé plusieurs arguments, citant notamment le taux élevé de vaccination que connaît le Maroc grâce au succès de la campagne nationale de vaccination ainsi que la grande surveillance de la propagation du virus, puisque le Maroc n’enregistre que quelques cas par jour.

Il a par ailleurs déclaré au journal que la probabilité de l’émergence de variants du virus dans cet environnement épidémique est plus faible par rapport aux pays qui connaissent une large propagation du virus et de faibles taux de vaccination.

Rabat abrite l’exposition et le musée international de la vie du prophète 

L’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), la Ligue islamique mondiale (LIM) et la Rabita Mohammadia des oulémas ont annoncé le lancement des préparatifs pour la tenue de l’exposition et du musée consacrés à la vie (Sîra) du prophète et la civilisation islamique au siège de l’organisation à Rabat.L’événement coïncide avec la célébration de la ville de Rabat, désignée capitale culturelle du monde islamique pour l’année 2022, selon un communiqué de l’ICESCO.

L’exposition internationale et le musée de la Sîra du Prophète et de la civilisation Islamique, abritée à Médine, s’emploie à la présentation du message de l’Islam qui prône la justice, la paix, la compassion, la tolérance, la coexistence et la modération, en se basant sur le Coran et la Sunna et la brillante histoire islamique, indique le communiqué.

Plus de 1.530 Marocains ont quitté l’Ukraine (MAE)

Le nombre des Marocains ayant quitté l’Ukraine, via les postes frontières, s’est élevé lundi à 1.534 personnes, annonce-t-on à Rabat.Ce nombre, appelé à évoluer, est répartie entre la Pologne avec 720 personnes, la Roumanie avec 384 personnes, la Slovaquie avec 300 personnes et la Hongrie avec 130 personnes, indique l’agence de presse marocaine citant le ministère des Affaires étrangères.

Le pic des sorties a été enregistré ce lundi au poste frontière avec la Pologne avec 600 Marocains qui ont quitté l’Ukraine, suite à l’opération militaire lancée par la Russie.

Le ministère marocain des Affaires étrangères a dépêche une vingtaine de fonctionnaires consulaires, dont quatre anciens consuls généraux, pour assister et aider les équipes des ambassades marocaines déjà sur le terrain, à accueillir et fournir l’aide nécessaire aux Marocains dans les quatre pays limitrophes de l’Ukraine, souligne-t-on de même source.

Le Maroc attaché à la sécurité et à la stabilité de la Libye

Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, s’est entretenu, lundi à Rabat, avec le président du Conseil National des libertés publiques et des droits de l’Homme de Libye, M. Omar Hamad Attiyallah Hijazi, en visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation.Lors de cet entretien, M. Talbi El Alami a relevé que le Maroc est attaché à la sécurité, la stabilité et l’unité de la Libye, soulignant l’accompagnement par le Royaume des efforts de réconciliation inter-libyenne ainsi que sa disponibilité permanente à partager ses expériences et son expertise, indique un communiqué de la Chambre des Représentants.

Il a passé en revue les principaux jalons de l’expérience singulière et distinguée du Royaume en matière de droits de l’Homme, soulignant que « la réconciliation et la réparation se sont déroulées dans un cadre de consensus, les recommandations de l’Instance Équité et Réconciliation (IER) ont été constitutionnalisées sur la base des droits de l’homme tels qu’universellement reconnus, et le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a été créé en tant qu’institution constitutionnelle indépendante chargée d’examiner les questions relatives à la défense et à la protection des droits de l’homme et des libertés ».

De son côté, M. Omar Hamad Attiyallah Hijazi, a salué l’expérience marocaine en matière des droits et des libertés. « Nous voulons construire sur des bases solides, et le Maroc a été notre destination eu égard à sa langue expérience en la matière », a-t-il dit, se félicitant que « le Royaume du Maroc place les intérêts de la Libye au-dessus de toutes considérations ».

Le responsable libyen n’a pas manqué de passer en revue l’évolution et les prérogatives du Conseil National des libertés publiques et des Droits de l’Homme de Libye, relevant que le Conseil est en train de mettre en place un partenariat solide avec le CNDH.

Maroc : Clôture en apothéose des 1ers Championnats scolaires de tennis et de tennis de table  

Par Hicham Alaoui — Les premiers championnats scolaires au niveau national du tennis et du tennis de table ont pris fin dimanche à Rabat, avec la consécration des vainqueurs des deux disciplines dans les catégories garçons et filles.Pour le tennis de table (simple/garçons), la première place est revenue à l’équipe de Casablanca, suivie de Rabat, alors que les écoles Casablanca/Rabat ont remporté la troisième place.

Côté filles, Casablanca s’est adjugée la 1ère et la 2ème places, alors que Souss-Massa a occupé la 3ème place.

Pour le tennis de table (doubles/garçons), la première marche du podium est revenue à Rabat suivie de Casablanca. La a 3ème position a été remportée par Souss-Massa et Béni-Mellal. Côté filles, Casablanca est arrivée en tête du classement suivie de Béni Mellal. La troisième place est revenue ex-aequo à Meknès et Souss Massa.

Dans l’épreuve du tennis, la région de l’Oriental a remporté la médaille d’or dans la catégorie garçons, suivie des régions Marrakech-Safi et Fès-Meknès.

Pour les filles, la région de Souss-Massa s’est adjugée le titre, suivie de la région de l’Oriental.

Dans une déclaration à APA, le Secrétaire général du ministère de ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports, Youssef Belqasmi, a indiqué que ce championnat constitue une occasion pour « identifier les talents, ce qui nous permettra de les accompagner et de les mettre à la disposition du sport d’élite pour gagner des médailles par la suite et monter sur podium sur les plans africain et international ».

« Pour accompagner ces talents il y a tout un travail qui se fait au niveau des établissements scolaires en coordination avec les fédérations », a-t-il fait savoir, ajoutant que le programme sport-étude permet d’associer les deux (établissements scolaires et fédé) et d’ailleurs le dernier résultat de la sélection nationale féminine scolaire de football qui a remporté le championnat d’Afrique à Kinshasa (19 et 20 février 2022), est un exemple plus concret ».

Pour lui, l’intégration du sport et du sport scolaire au sein du même ministère, a facilité la communication et la coordination avec l’ensemble des fédérations et permis une diversification de la pratique sport.

Placée sous le signe « le sport scolaire au service des talents et des futurs champions », cette première édition a été organisée par le ministère de ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports en partenariat avec les Fédérations royales marocaines de tennis et de tennis de table et avec le soutien de la Fédération royale marocaine des sports scolaires (FRMSS).

Social, sécurité routière et sport au menu des quotidiens marocains

La réforme du système des retraites, la problématique des accidents de la route et la Ligue des champions d’Afrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la réforme du système des retraites, écrit que la réforme en profondeur des retraites ne pouvant se faire qu’à travers une démarche collective et concertée, le dialogue social constitue presque le « passage obligé » pour cette réforme, qui n’a jamais pu réellement être enclenchée faute de cette démarche.

Aujourd’hui, une “fenêtre de tir” semble s’ouvrir pour l’entamer, étant donné que les indicateurs financiers actuels et les projections n’annoncent rien de bon pour les dix prochaines années.

En plus, les concertations enclenchées par le gouvernement avec les autres parties prenantes, surtout les syndicats, semblent être empreintes d’une “réelle volonté” d’instaurer une démarche collective et concertée, seule voie viable pour réussir une réforme “délicate”, “complexe” mais “vitale” pour tous, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la problématique des accidents de la route, qui fauchent au moins 3.700 Marocains par an et coûtent 19,5 milliards de DH, soit 1,7% du PIB, écrit que le facteur humain en est, certes, la première cause, mais aussi l’état des véhicules et d’autres paramètres tels que la qualité des routes et des trottoirs et l’existence ou pas de barrières pour protéger les piétons, entre autres.

Aujourd’hui, un changement de paradigme est “nécessaire pour stopper l’hécatombe”, et favoriser l’économie de plusieurs milliards, une manne qui pourra servir à la réalisation d’autres chantiers urgents, préconise-t-il, appelant à ne pas compter uniquement sur le civisme de nos concitoyens, mais à privilégier la sensibilisation, laquelle doit être adaptée aux spécificités des “catégories à risque”, notamment les jeunes, qui compte dans ses rangs les “livreurs” et les “drifteurs”.

Et si la fermeté doit rester de mise en matière de contrôle de vitesse et d’alcoolémie, les autres leviers, plus transverses, doivent aussi être activés: cela va de la mise à niveau des infrastructures routières à l’amélioration de la qualité de la signalétique, en passant par le renforcement des capacités d’intervention à la survenance du sinistre, note-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la victoire du Wydad Casablanca sur les Egyptiens du Zamalek, un match disputé samedi à Casablanca dans le cadre de la Ligue des champions africaine, écrit que cette “précieuse” victoire laisse “un goût de revanche”, non seulement aux Wydadis, mais à l’ensemble des Marocains.

D’abord “une revanche footballistique” sur une équipe égyptienne qui compte dans ses rangs des joueurs ayant porté le maillot de ces mêmes Pharaons qui ont éliminé les Lions de l’Atlas de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, indique la publication.

Cette victoire est également une “revanche des joueurs locaux” sur leurs homologues professionnels internationaux que le sélectionneur national Vahid Halilhodzic continue malgré tout à privilégier pour la composition du onze national.

Elle est de même “une revanche sur les privations” et les restrictions” du Covid que les tribunes archi-combles du complexe Mohammed V de Casablanca ont englouties “dans la ferveur d’une soirée mémorable qui signe de belle manière le retour à une vie quasi-normale”, ajoute-t-il.

Ligue des champions d’Afrique : Le Wydad de Casablanca bat le Zamalek d’Egypte (3-1)

Le club marocain du Wydad de Casablanca a battu, samedi à domicile, le Zamalek d’Egypte sur le score de 3 à 1 dans un match comptant pour la phase de poules de la ligue des champions d’Afrique.Ce match, suivi par un public nombreux après que le gouvernement ait autorisé, jeudi, le retour des supporters dans les stades, est considéré comme une finale précoce vu le niveau des deux équipes et leurs présences distinguées sur la scène footballistique africaine.

Le Zamalek a surpris le Wydad de Casablanca dès l’entame du match après un but magnifique de l’attaquant égyptien Zizou à la 4ème minute du jeu. Les casablancais se sont par la suite lancés dans l’attaque et réussi à égaliser à la 27ème minute par une réalisation de Zouhair Moutaraji.

Mieux encore, les Wydadis ont inscrit dix minutes plus tard leur deuxième but par l’intermédiaire de Amine Farhane.

De retour des vestiaires, le Zamalek a dominé toutes séquences du jeu mais sans pour autant réussir à égaliser. Le Wydad qui défendait magistralement son camp est parvenu à inscrire son 3ème but sur contre-attaque bien organisée. Le capitaine Yahya Jabrane a été bien servi sur la surface de réparation n’a pas trouvé de difficulté pour tromper le gardien égyptien Abou Jabal.

A la faveur de ce score, le Wydad de Casablanca se positionne à la 2ème position avec 6 points derrière le club Angolais Petro Athletico (7 points). Le Zamalek compte deux points.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca a remporté cette prestigieuse coupe continentale deux fois en 1992 et 2017.

Le Maroc suit avec « inquiétude » l’évolution de la situation entre la Russie et l’Ukraine

Le Maroc suit avec inquiétude l’évolution de la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, a indiqué, samedi, le ministère marocain des Affaires étrangères.Maroc-Russie-Ukraine

Le Maroc suit avec « inquiétude » l’évolution de la situation entre la Russie et l’Ukraine

 

Dans un communiqué, le ministère ajoute que le Royaume « réitère son soutien à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de tous les Etats membres des Nations Unies ».

« Le Royaume du Maroc rappelle, également, son attachement au principe de non recours à la force pour le règlement des différends entre Etats et encourage toutes les initiatives et actions favorisant un règlement pacifique des conflits », conclut le communiqué.

Vendredi, l’Ambassade du Maroc à Kiev a appelé les Marocains ayant choisi de rester en Ukraine à respecter les consignes des autorités ukrainiennes, et ceux désirant quitter le pays à se rendre aux points frontaliers avec la Roumanie, la Hongrie et la Slovaquie. Une liste des points de transit a également été publiée accompagnée des numéros à contacter.

Ce samedi, l’Ambassade a également annoncé la mise en place de nouveaux numéros pour les citoyens souhaitant contacter les cellules d’accueil et d’accompagnement aux points d’accès frontaliers de la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la Pologne.

Pour rappel, la Russie a lancé jeudi une opération militaire contre l’Ukraine, une attaque qui a suscité une vague de condamnations des Etats-Unis, de l’UE, de l’OTAN, de l’Union Africaine, et de plusieurs pays.