Maroc: le Salon international de l’Agriculture du 2 au 7 mai prochain

Après une absence de trois ans, le Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM) revient pour une nouvelle édition qui se tiendra du 02 au 07 mai prochain à Meknès, sous le thème « Génération Green : Pour une souveraineté alimentaire durable ».La prochaine édition du SIAM accueillera le Royaume-Uni comme invité d’honneur, indique le ministère de l’Agriculture  dans un communiqué. 

Déployé sur une superficie de 18 ha dont 11 ha couverts, le SIAM, qui compte parmi les plus grands événements de l’Afrique dédiés à l’agriculture et aux acteurs du secteur agricole, devrait accueillir 900.000 visiteurs, 1400 exposants et 65 pays participants, note le ministère.

Le Salon sera organisé autour de 10 pôles différents (Régions, institutionnels et sponsors, international, produits du terroir, machinisme, produits, agrofourniture, élevage, provendiers, nature et vie) et va abriter près de 40 conférences sur différentes thématiques en relation avec le thème de l’édition et avec les actualités agricoles.

 

L’actualité sportive au menu des quotidiens marocains

La question de la vente des billets lors du Mondial Qatar 2022 et la participation de l’équipe nationale des U23 au Championnat africain des joueurs locaux (CHAN), prévu en Algérie du 13 janvier au 4 février 2023, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.Abordant la vente « frauduleuse » des billets lors du Mondial Qatar 2022, qui a provoqué de la stupéfaction au sein de l’opinion publique nationale, +L’Economiste+ écrit que les images renvoyées par les Lions de l’Atlas et les supporters lors du Mondial Qatar 2022, qui ont véhiculé des valeurs de fair-play et des messages positifs de patriotisme et suscité un élan de sympathie sans pareil, « auront été quelque part ternies » par “des ennemis du succès”, notamment des “cupides membres de la Fédération de football, des députés qui plus est présidents et dirigeants de club soupçonnés d’être impliqués dans la vente frauduleuse de billets pour l’accès aux stades”.

La leçon à tirer de ce “scandale” est que, quels que soient les efforts entrepris et les prouesses réalisées, il suffit parfois de quelques détails ou encore des comportements déviants pour éclabousser une image, souligne le journal.

Aujourd’hui, le “gros défi” qui se pose est celui de “changer de mindset”, cet état d’esprit qui va “reprogrammer notre façon de faire et de travailler”, et “corriger ce qui ne va pas”, soutient-il.

Si dans le projet de transformation du pays, l’économique est en première ligne, il ne pourra sainement fonctionner qu’avec ce “profond changement des mentalités” et une “lutte contre toutes les sources d’abus”, estime-t-il.

+L’Opinion+ écrit que le Maroc doit se montrer exigeant en conditionnant la participation de son équipe nationale des joueurs locaux au prochain Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2023) à la levée, même provisoire, de l’embargo aérien algérien.

« Notre pays doit également exiger des garanties quant à la sécurité et la quiétude de ses sportifs, ainsi que concernant le libre accès de ses journalistes en territoire algérien pour y exercer leur métier, sinon, le Maroc serait pleinement dans son droit de boycotter cette compétition organisée en territoire ennemi », estime le quotidien.

Et le Maroc est parfaitement fondé d’adopter cette position, car mardi 20 décembre 2022, les milliers de Marocains et autres qui suivaient sur les sites de tracking aérien le trajet du vol de la Royal Air Maroc entre Doha et Rabat, à bord duquel se trouvait l’équipe nationale du Maroc, n’avaient pas manqué de relever le détour réalisé par cet avion pour éviter de survoler le territoire algérien, note-t-il.

Le monde, arabe notamment, s’était alors rappelé avec stupéfaction que ce pays continuait à appliquer un embargo aérien totalement injustifié sur les aéronefs immatriculés au Maroc quelle que soit leur nature et quels que soient leurs occupants, explique-t-il.

Ceci, en dépit du fait qu’il s’agissait dans le cas d’espèce de véritables héros de cette même Nation arabe que le régime algérien prétendait il n’y a pas si longtemps vouloir réunifier, à l’occasion du Sommet raté d’Alger, ajoute-t-il.

La première voiture marocaine dès début 2023 avec un investissement de 50 millions d’euros

Une convention d’investissement de 50 millions d’euros sera signée au Maroc en janvier 2023 pour la création d’une usine de production d’une marque locale de voitures, a annoncé le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.Dans une déclaration au journal saoudien « Asharq » publiée mercredi, le ministre a relevé que la nouvelle usine sera mise en place grâce à un investissement 100% marocain, pour venir s’ajouter aux unités industrielles de Renault et de Stellantis, qui affichent une capacité de production annuelle de 700.000 voitures, dont 50.000 véhicules électriques.

Ce premier investissement marocain en la matière aura une capacité de production annuelle de 3.000 voitures, avant d’atteindre un rythme de 20.000 véhicules après 4 années, a indiqué M. Mezzour, ajoutant que l’annonce de la marque de la nouvelle voiture revient aux investisseurs.

La nouvelle marque est actuellement en phase d’autorisation finale après avoir passé avec réussite l’ensemble des tests et des essais, a-t-il fait savoir, notant que la production sera destinée au marché local dans un premier temps.

L’usine, qui ne prévoit pas de chaîne de production pour les voitures électrique, ne produira que des voitures à carburant, a affirmé le ministre marocain, relevant que 50 millions d’euros seront investis sur 3 ans, hors coût d’exploitation.

Par ailleurs, le journal souligne que l’industrie automobile est le 2ème secteur exportateur du Maroc, relevant que les ventes en 2022 ont atteint 8,4 milliards de dollars jusqu’à fin octobre, tandis que la Banque du Maroc prévoit des recettes de 9,5 milliards de dollars à fin décembre.

Maroc : Arrestation de plus de 32.000 candidats à la migration clandestine en 2022

Les services sécuritaires marocains ont procédé, durant l’année 2022, à l’arrestation de 32.733 candidats à la migration clandestine, dont 28.146 étrangers de différentes nationalités, révèle le bilan annuel de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN).Aussi, 92 réseaux criminels spécialisés dans la migration clandestine transfrontalière ont été interpelés outre l’arrestation de 566 organisateurs et intermédiaires, soit une augmentation de plus de 36 % en comparaison avec 2021, et l’interpellation de 415 organisateurs de l’immigration illégale, fait savoir la même source.

Il a été également procédé à la saisie de 832 faux documents de voyage ou pièces d’identité, de 193 embarcations, de 156 moteurs marins et de 61 véhicules utilisés dans l’organisation des opérations de migration.

Pour ce qui est des crimes financiers et économiques, les services de la sûreté nationale ont poursuivi le renforcement et le développement des techniques d’enquête pénale dans ce genre de crimes, aussi bien au niveau de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), que de ses quatre brigades régionales de la police judiciaire à Rabat, Casablanca, Fès et à Marrakech.

Ces brigades ont traité 453 affaires de corruption, de trafic d’influence, de fraude et de dilapidation des deniers publics et de chantage, soit une hausse de près de 17% par rapport à l’année écoulée, alors que 595 mis en cause ont été soumis à l’enquête dans le cadre de ces affaires, dont 296 pour corruption et trafic d’influence, 217 dans des affaires de fraude et de dilapidation des deniers publics et 82 pour chantage et abus de pouvoir.

S’agissant des crimes de faux monnayage, d’usage frauduleux des moyens de paiement et de trafic de devises, les services de la Sûreté nationale ont traité durant l’année en cours 27 affaires relatives au trafic de devises (+17%), 53.449 affaires portant sur des infractions à la législation régissant les chèques, (+17 %), 184 affaires de fraude et de fraude aux moyens de paiement et 208 autres relatives à la falsification de monnaies et de devises.

Ce genre d’affaires a permis la saisie de 9.373 faux billets de banque d’une valeur globale de 1.814.370 DH et de 17.701 faux billets de banque étrangers (6.530.370 euros, 105.900 dollars US, 743.000 roubles biélorusses et 2420 livres sterling), outre le démantèlement de 39 réseaux criminels, dont 28 s’activant dans la contrefaçon et la falsification de monnaies et de devises et 11 autres impliqués dans la fraude au niveau des moyens de paiement et des cartes de crédit.

Médias, développement et sécurité au menu des quotidiens marocains

Le problème de la diffamation sur la Toile, le développement du continent africain et le bilan annuel de la DGSN, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui aborde le problème de la diffamation sur la Toile, écrit que les propos publiés par un journal électronique contre le joueur de l’équipe nationale de football Zakaria Aboukhlal ont créé une « onde de choc » au sein de l’opinion publique nationale.

Les réactions émanent notamment de la Fédération royale marocaine de football, qui a condamné “vigoureusement le traitement réservé par ce site électronique à la personne et au comportement du joueur”, mais aussi du Conseil national de la presse, qui a notamment rappelé que “la focalisation de la presse sur toute personne en raison de son appartenance ethnique ou religieuse est une stigmatisation inacceptable”, relève le quotidien.

Ces réactions légitimes ne doivent pas nous faire oublier le fond du problème : le métier de journaliste est régi par un cadre légal et des règles déontologiques, note-t-il, expliquant que l’un des devoirs du journaliste est de s’obliger à respecter la vie privée des personnes.

Cette règle essentielle est souvent oubliée par certains confrères, tant la course aux clics a relégué au second plan toute considération éthique inhérente à ce métier, déplore-t-il.

Si le métier est régi par le Code de la presse, force est de constater que bon nombre de sites Internet qui ont pullulé ces dernières années sur la Toile n’ont de “média d’information” que le nom, puisqu’ils n’ont jamais entrepris les démarches visant à se conformer à la loi, ajoute-t-il.

Abordant la problématique du développement du continent africain, +L’Économiste+ écrit qu’à l’heure où les superpuissances parlent de réindustrialisation et de relocalisation de chaînes de valeur pour réduire leur dépendance de l’étranger, le continent africain ne peut plus se contenter d’être un spectateur passif.

Il ne peut plus rester prisonnier d’un ordre économique qui le maintient dans sa posture d’exportateur net de matières brutes sans valeur ajoutée, estime le quotidien, soulignant la nécessité pour l’Afrique d’unir ses forces.

2023 marquera l’accélération de ce qui pourrait être la porte de salut pour le continent, la Zlecaf (Zone de libre-échange continental africaine, 54 pays signataires, dont le Maroc, effective depuis janvier 2021), fait-il remarquer, précisant que huit pays pilotes testeront l’environnement commercial, juridique et opérationnel de cet accord.

Le Maroc ne fait pas partie de ce premier groupe, mais grâce à son positionnement sur le continent, il pourrait à l’avenir être l’une des principales locomotives de la Zlecaf, juge-t-il.

Quoique les défis soient grands: déficit d’infrastructures, 90% de PME œuvrant dans l’informel et clivages politiques, entre autres, l’Afrique n’a d’autre choix que de réussir ce pari de l’intégration économique, ajoute-t-il.

+Assabah+ rapporte que la Direction générale de la sûreté nationale clôture l’année sur une forte baisse de la criminalité. Le taux de répression du crime avoisine, quant à lui, les 95%. 

Selon le journal, le taux de répression et le taux de résolution des crimes enregistrent des niveaux record pour la sixième année consécutive, se situant actuellement à 94,43%. D’après le quotidien, les opérations sécuritaires intenses menées au cours de l’année 2022 ont progressé de 8% pour les affaires liées aux drogues et aux psychotropes, grâce à l’intensification et à la coordination des interventions de terrain menées conjointement par la police judiciaire et les services de la DGST.

En effet, ces opérations ont permis le traitement de 92.713 affaires, l’interpellation de 120.725 individus, dont 241 étrangers, précise le quotidien. De plus, il a été procédé à la saisie de 98.543 tonnes de résine de cannabis, soit une régression de près de 49%, et de plus de 190 kg de cocaïne (- 87%) et de près de 3 kg d’héroïne (- 5%). De même, les quantités de psychotropes saisies (ecstasy, captagon et comprimés psychotropes) ont enregistré une hausse de 85% avec un total de 2.668.473 comprimés.

Dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et l’apologie des actes terroristes, la BNPJ a déféré 20 individus devant le Parquet. Ce qui représente, relève la publication, un recul de 23% par rapport à l’année précédente, sans compter les cellules terroristes démantelées par le BCIJ relevant de la DGST.

CHAN Algérie-2023: La participation du Maroc à une seule condition!

Le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a indiqué lors de la réunion du Comité directeur de l’instance, tenue ce mardi, que le Maroc prendra part au Championnat d’Afrique des Nations Algérie-2023, à condition que le vol soit direct entre Rabat et Constantine, ville hôte des matchs du Maroc.Le prochain Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) se tiendra en Algérie du 13 janvier au 4 février 2023. Le Maroc sera représenté par l’équipe nationale des moins de 23 ans.

Une décision confirmée par le patron du football marocain, ce mardi 27 décembre, lors de la réunion du Comité directeur de l’instance dirigeante du foot vert et rouge.

Cependant, Lekjaa a expliqué que la FRMF a envoyé une correspondance à la Confédération africaine de football (CAF) pour que cette dernière fasse respecter le cahier des charges de la compétition, notamment l’aspect concernant l’accueil des équipes participantes.

Le Comité directeur de la FRMF a exigé que l’équipe nationale des moins de 23 ans se rende à Constantine, ville hôte des matchs du Maroc via un vol direct de Rabat à bord d’un avion de Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des équipes nationales. Dans le cas contraire, l’équipe nationale ne prendra pas part à la compétition.

Pour rappel, la présidence algérienne avait décrété en septembre 2021 la fermeture « immédiate » de l’espace aérien algérien « à tous les avions civils et militaires marocains ainsi qu’aux aéronefs qui portent un numéro d’immatriculation marocain ». Cette décision est intervenue après l’annonce le 24 août 2021 par l’Algérie de la rupture de façon unilatérale de ses relations diplomatiques avec le Maroc.

Politique et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les relations entre le Maroc et les Etats-Unis, le secteur touristique et la scène politique nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Abordant les relations entre le Maroc et les Etats-Unis, +L’Opinion+ écrit que le président américain, Joe Biden, a apposé sa signature sur la Loi relative à l’autorisation de la défense américaine, qui ne comprend aucune restriction sur la coopération militaire avec le Maroc, notant qu’il s’agit d' »un message fort » qui démontre l’attachement de l’establishment américain aux relations avec le Maroc.

Ce maintien du statu quo affirme également le soutien de la classe politique américaine à la marocanité du Sahara malgré le lobbyisme pro-polisarien aux Etats-Unis, soutenu et financé principalement par Alger, relève la publication.

Maintenant que la loi est passée, l’aide et l’assistance militaires américaines au Maroc restent intactes, donnant libre cours aux nombreux exercices conjoints, tels qu’African Lion, dont le Royaume restera l’hôte principal en 2023, relève-t-il.

Au-delà des considérations militaires, l’Administration démocrate a tout intérêt à maintenir ses relations au beau fixe avec Rabat, du fait du bousculement des équilibres géopolitiques en Afrique, théâtre d’une nouvelle rivalité entre les grandes puissances, estime-t-il.

Abordant le secteur du tourisme, +L’Économiste+ écrit que grâce au “coup de pub planétaire du Mondial du Qatar 2022”, tous les regards sont braqués sur la destination Maroc, notant que les aéroports du pays retrouvent, voire dépassent leurs niveaux de 2019, et que les hôtels affichent un taux de remplissage de plus de 80% en cette fin d’année.

La publication souligne la nécessité d’améliorer “notre expérience client”, étant donné que “nous disposons des moyens financiers et humains pour le faire”.

“L’expérience d’un touriste démarre dès son embarquement dans l’avion (…) Ce touriste doit sortir de l’aéroport avec le sourire, payer le prix normal d’une course en taxi, marcher sur un trottoir sans trous, trouver des toilettes publiques lors de ses promenades, se faire servir correctement dans un restaurant, ne pas se faire arnaquer dans un magasin et surtout avoir envie de revenir”, ajoute-t-il.

S’attardant sur la scène politique nationale, +Albayane+ évoque un “mutisme effroyable” au sein de la classe politique et de l’élite intellectuelle, du moins celle aux mouvances progressistes qui se la coulent douce, alors que “la nation est en proie à une dérive politique asphyxiante”.

Presque toute cette panoplie de l’avant-garde nationale semble avaler sa langue, alors que le pays vit une “vacation politique inouïe”, face aux “tares régnantes et aux insanités funestes qui assassinent notre démocratie vulnérable”, souligne le journal.

Depuis l’Alternance, le train des réformes était remis sur les rails, mais “une décennie passée, on s’est vite pressé de le dérailler de nouveau”, estime-t-il, estimant que le Maroc a besoin aujourd’hui de “replacer le train sur son lit, par la mise en œuvre d’un nouveau souffle démocratique”.

Rétro sports : le Maroc boucle merveilleusement la belle année de l’Afrique

Du sacre historique du Sénégal à la Coupe d’Afrique des nations de football à la qualification inédite du Maroc en demies du Mondial au Qatar en passant par les deux finales en tournois du Grand Chelem de tennis de la Tunisienne Ons Jabeur, revisitez les faits saillants du sport africain en 2022.Souvent cité parmi les favoris de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de foot, le Sénégal lorgnait le titre continental depuis 1965. Au soir du 6 février, la cour assidue des Lions, opposés aux Pharaons en finale de l’épreuve, a enfin été couronnée de succès.

Mais que ce fut tendu ! Sadio Mané a manqué un penalty, tiré en force et à mi-hauteur, dès la 7ème minute. L’Égypte, n’ayant clairement pas la meilleure équipe de son glorieux passé, a cru arracher une 8ème étoile au moment d’entamer les tirs au but. Une séance fatidique qui lui a souri contre la Côte d’Ivoire en huitièmes et face au Cameroun en demi-finales.

Le raté de Bouna Sarr devant l’impressionnant gardien Mohamed Abou Gabal dit « Gabaski » a été effacé par l’arrêt d’Édouard Mendy sur la tentative de Mohanad Mostafa Lasheen. Quand le portier sénégalais a auparavant été battu sur la frappe de Mohamed Abdelmonem, son poteau l’a miraculeusement sauvé. Mané, en position de 5ème tireur du Sénégal, a converti la balle de match pour installer son pays sur le toit de l’Afrique.

Dans cette Can, disputée en milieu de saison, huit personnes dont un enfant et deux femmes, sont mortes le 24 janvier lors d’une bousculade à l’entrée du stade Olembé de Yaoundé, en marge du huitième de finale entre le Cameroun et les Comores. Une cinquantaine de blessés ont également été dénombrés.

Chez les dames, l’Afrique du Sud brise aussi la malédiction

Après cinq finales perdues (1995, 2000, 2008, 2012, 2018), les Banyana Banyana ont remporté pour la première fois de leur histoire la Coupe d’Afrique féminine des nations de football en venant à bout du pays hôte, le Maroc, sur le score de 2 à 1.

Un doublé de l’attaquante Hildah Magaia (63′ et 71′) a suffi au bonheur de l’Afrique du Sud dans le stade du Prince Moulay Abdellah de Rabat rempli comme un œuf (45.000 spectateurs). Côté marocain, Rosella Ayane a réduit l’écart à la 80ème minute.

Outre les finalistes, la Zambie et le Nigeria défendront les chances du continent au Mondial qui se tiendra en Australie et en Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août 2023. De plus, le Sénégal a disposé de la Tunisie (0-0, TAB 4-2) et composté son ticket pour les barrages programmés en Océanie du 17 au 23 février 2023. Les Lionnespeuvent donc s’adjuger l’une des trois dernières places en jeu.

Sadio Mané, un peu plus dans la légende

Le 17 octobre, l’international sénégalais s’est classé 2ème au Ballon d’Or France Football, derrière Karim Benzema. Seul George Weah, vainqueur du célèbre trophée individuel en 1995, fait mieux en Afrique.

Pour obtenir ce rang de choix, Sadio Mané a également remporté avec Liverpool la Coupe d’Angleterre et la Coupe de la Ligue, terminé 2ème de la Premier League et finaliste de la Ligue européenne des champions. Dans ces compétitions, il a inscrit 23 buts en faveur desReds.

Au Théâtre du Châtelet, à Paris (France), où s’est tenue cette cérémonie du Ballon d’Or, le joueur formé à l’Académie Génération Foot, à la périphérie de Dakar, est monté sur l’estrade afin de recevoir le tout premier Prix Socrates pour son engagement dans «des projets sociétaux et caritatifs ».

Dans son village natal de Bambaly, situé dans le Sud du Sénégal, l’actuel sociétaire du Bayern Munich a construit sur fonds propres un hôpital, un lycée et une mosquée. Avec ses partenaires, Mané a aussi doté la localité, qu’il a placée sur la carte du monde, d’une station-service et d’une antenne 4G.

La Can 2025 retirée à la Guinée

En 2014, la Confédération africaine de football (Caf) avait attribué l’organisation de la Can 2025 à la Guinée. Huit ans plus tard, l’instance présidée par le Sud-Africain Patrice Motsepe s’est rendue à l’évidence : « en l’état actuel, les infrastructures et les équipements ne sont pas adaptés ou prêts », a déclaré, fin septembre, le successeur du Malgache Ahmad Ahmad. Pas une surprise aux yeux des observateurs dans la mesure où presque rien n’a bougé dans un pays dirigé par une junte après le coup d’État contre Alpha Condé en septembre 2021.

Un appel à candidatures a été lancé par la Caf pour trouver un nouveau pays hôte. L’Algérie est officiellement candidate, tandis que l’Afrique du Sud, le Maroc, la Zambie ou encore le Nigeria et le Bénin, dans le cadre d’une co-organisation, sont aussi intéressés selon la presse spécialisée. En tout cas, l’annonce du remplaçant de la Guinée est prévue le 10 février 2023.

Mondial 2022 : le Maroc écrit l’histoire

C’est la sensation de cette fin d’année civile. Les Lions de l’Atlas, pas censés jouer les premiers rôles au Qatar, ont dominé leur groupe au premier tour avec un nul contre la Croatie (0-0) et deux victoires contre la Belgique (0-2)  puis le Canada (1-2). En phase à élimination directe, le Maroc s’est défait de l’Espagne (0-0, TAB 3-0), du Portugal (1-0), avant de courber l’échine devant la France (2-0) et la Croatie (2-1) en match de classement.

Vous l’aurez compris, les soldats du sélectionneur Walid Regragui sont tombés les armes à la main en demi-finales. Jamais une formation du continent noir n’avait atteint ce niveau de la compétition. Le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010) avaient échoué au palier d’en dessous respectivement contre l’Angleterre, la Turquie et l’Uruguay. 

Conséquence : les Lions de l’Atlas bondissent dans le classement de la Fédération internationale de football association (Fifa), publié jeudi dernier, en passant de la 22ème à la 11ème place. Au plan africain, ils doublent le Sénégal, qui était en tête du peloton africain depuis novembre 2018. 

À Doha, les champions d’Afrique en titre se sont aussi hissés au second tour. Cependant, sans Sadio Mané, forfait en raison d’une blessure au péroné en club, le capitaine Kalidou Koulibaly et ses partenaires ont coulé face aux Three Lions anglais en huitièmes de finale (3-0).

Les Camerounais, Tunisiens et Ghanéens ont fait leurs valises au terme du premier tour. Toutefois, ils ont vaincu le Brésil, la France (1-0) et la Corée du Sud (2-3). C’est la seule et unique fois dans l’histoire que les cinq représentants de l’Afrique à un Mondial remportent tous au moins un match dans le tournoi.

Ons Jabeur, à jamais la première

Dans le circuit professionnel de tennis depuis 2010, la joueuse tunisienne a disputé cette année deux finales de Grand Chelem. Du jamais vu pour une Africaine ! Le 9 juillet, Ons Jabeur a perdu à Wimbledon face à la Kazakhe Elena Rybakina en trois sets (3-6, 6-2, 6-2).

Deux mois plus tard, la native de Ksar Hellal, à l’Est de la Tunisie, a récidivé à l’US Open. Cette fois-ci, c’est la Polonaise Iga Swiatek qui a fait mordre la poussière en deux manches (6-2, 7-6) à l’athlète de 28 ans très tôt initiée au tennis par sa mère.

Malgré ces deux revers, Ons Jabeur occupe actuellement la 2èmeplace du classement WTA (Association des joueuses de tennis) avec 5055 points cumulés. Elle compte remettre l’ouvrage sur le métier si l’on s’en tient à l’une de ses déclarations : « J’ai mis du temps à gagner mon premier titre WTA, alors je pense qu’il m’en faudra aussi pour gagner un Majeur. Le plus important est de tirer les enseignements des finales perdues. Je ne vais pas abandonner. Je suis persuadée que je jouerai d’autres finales et je sais que je ferai mieux ».

Athlétisme : les Kényans, rois du marathon

Ils ont trusté les titres à l’occasion des six dates phares du calendrier mondial. Une performance exceptionnelle ! Le 6 mars, à Tokyo (Japon), Eliud Kipchoge a franchi la ligne d’arrivée en 2h02’40 ». À Boston, aux États-Unis, le 18 avril, Evans Chebet l’a fait en 2h06’51 ». Eliud Kipchoge, encore lui, avec un chrono de 2h01’09 », a gagné le marathon tenu le 25 septembre à Berlin, en Allemagne.

Amos Kipruto a dominé celui de Londres (Angleterre), 2 octobre, en parcourant le trajet en 2h04’39 ». Sept jours après, un autre Kipruto, nommé Benson, s’est imposé à Chicago avec un temps de 2h04’24 ». Evans Chebet s’est offert un doublé le 6 novembre, à New York, en 2h08’41 ».

Lors des 18èmes Mondiaux d’athlétisme, ayant eu lieu du 15 au 24 juillet à Eugene, aux États-Unis, l’Afrique a décroché 28 médailles (9 en or, 12 en argent et 7 en bronze). Avec un total de dix breloques, l’Éthiopie a talonné le pays de l’oncle Sam au classement final des nations. Le Kenya, le Nigeria, l’Ouganda, le Maroc, l’Algérie et le Burkina Faso ont aussi rapporté des médailles au continent noir.

Dans ces championnats, Tobi Amusan a frappé fort en établissant un nouveau record du monde du 100 mètres haies. En demi-finales, la Nigériane a signé un chrono de 12’12 ». Elle a amélioré sa marque en finale (12’06 »), mais il n’y a pas eu d’homologation à cause d’un vent dans le dos trop favorable (2,5 mètres par seconde). Le précédent record du monde était détenu par l’Américaine Kendra Harrison, qui avait couru en 2016 un 100 mètres haies en 12’20 ».

Au cours des marathons féminin et masculin, les Éthiopiens Goytom Gebrelase (2h18’11 ») et Tarmirat Tola (2h05’36 ») ont dicté leur loi et réalisé de nouveaux records des championnats du monde d’athlétisme.

Cyclisme : le Tour du Faso annulé

La 34ème édition de la course n’a pu se tenir du 11 au 20 novembre. Depuis la création du Tour du Faso en 1987, c’est la troisième fois que cela arrive. Si en 2014 et 2020, Ebola et le coronavirus ont été invoqués par les organisateurs, l’explication est tout autre cette année.

En effet, c’est en raison de la situation sécuritaire précaire dans le pays avec les activités de mouvements jihadistes que la Fédération burkinabè de Cyclisme a annulé l’évènement. Le coureur allemand Daniel Bichlmann a été le plus rapide en 2021 devant le Marocain Oussama Khafi et le Burkinabè Souleymane Koné.

Handball  féminin : l’Angola confirme sa suprématie

Les Perles ont une nouvelle fois brillé sur la scène continentale. Elles ont mis la main sur la Coupe d’Afrique féminine des nations de handball pour la 15ème fois depuis 1989. Le 12ème triomphe sur les 13 dernières éditions de l’Angola, confronté au Cameroun en finale (29-19), a eu comme cadre la Dakar Arena de Diamniadio, au Sénégal.

À domicile, les Lionnes sont passées tout près de l’exploit en demi-finales face aux futures championnes d’Afrique (21-24, après prolongations). Sonnées, les coéquipières de l’étincelante demi-centre Soukeina Sagna n’ont pas su se remobiliser contre le Congo (défaite 20-19) lors du match pour la 3ème place. Peu importe, toutes les sélections du dernier carré seront au Mondial 2023 que vont abriter le Danemark, la Norvège et la Suède.

Maroc : Saisie de plus de 98 tonnes de résine de cannabis en 2022

Les services sécuritaires marocains ont procédé à la saisie d’une quantité de 98,543 tonnes de résine de cannabis au cours de l’année 2022, soit une régression de près de 49% par rapport à l’année précédente, selon le bilan annuel de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN).Les opérations sécuritaires intenses au cours de l’année 2022 ont également permis la saisie de 190,178 kg de cocaïne, en baisse de 87%, et de 2,821 kg d’héroïne, soit une diminution de 5%.

De même, les quantités de psychotropes saisies (ecstasy, captagon, et comprimés psychotropes) ont enregistré une hausse de 85% avec un total de 2.668.473 comprimés psychotropes, révèle le bilan de la DGSN.

D’après la DGSN, les opérations sécuritaires liées à la drogue et aux psychotropes ont permis le traitement de 92.713 affaires, l’interpellation de 120.725 individus, dont 241 étrangers.

Une tendance haussière a été enregistrée au niveau des crimes de cyber-extorsion, avec une hausse de 5 %, et un nombre d’affaires de 5.623, contre 5.366 affaires signalées l’année précédente. Le nombre des contenus utilisés dans les affaires enregistrées a atteint 3.935 contenues criminels, avec 752 mandats pour l’identification des mis en cause, alors que 1.617 personnes ont été interpellées et déférées devant la justice pour ces affaires.

Pour ce qui est des affaires de sextorsion, les services de la sûreté nationale ont enregistré au cours de cette année 417 affaires, avec une baisse de 17 % par rapport à l’année précédente, ayant conduit à l’interpellation de 237 personnes impliquées dans ce genre de crimes à l’encontre de 428 victimes, dont 77 étrangers.

Les tendances de la criminalité durant l’année 2022 ont montré un recul notable du nombre des affaires répressives enregistrées avec moins de 30,22%, pour un total de 820.274 affaires, permettant de repérer et de déférer 875.879 individus aux différents parquets, alors que les statistiques de la criminalité violente n’ont pas dépassé le seuil de 6,59%.

Le taux de résolution des crimes commis a continué à enregistrer des niveaux record pour la sixième année consécutive, se situant à 94,43% du total des affaires enregistrées et à 85,34% des crimes violents.

Ce sont autant d’indicateurs qualitatifs résultant principalement du développement des mécanismes d’enquête pénale, de la consécration du rôle primordial de la police scientifique et technique dans les enquêtes réalisées, à la coordination fructueuse entre les services de la DGSN et de la DGST, outre la dénonciation immédiate des crimes par les victimes et les témoins, ce qui a grandement contribué à la baisse des indicateurs des « crimes de l’ombre » et à la répression des personnes impliquées.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

L’incendie de Mohammedia, les implications de l’urbanisation et l’actualité sportive sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’incendie qui s’est déclaré jeudi dans un dépôt de gaz à Mohammedia, écrit qu’en quelques quinzaines de minutes, les flammes et la fumée ont envahi le ciel et qu’une partie de la ville a sombré dans le noir, rappelant le péril d’avoir une unité industrielle à haut risque à proximité des quartiers résidentiels.

Car même si les autorités locales ont pu maîtriser les feux, sans dégâts humains, la situation aurait pu s’aggraver vu la proximité du feu avec le port pétrolier et les résultats auraient été beaucoup plus conséquents qu’ils ne le sont aujourd’hui, explique la publication.

Comme à l’accoutumée, dans les prochains jours, l’enquête déterminera les causes de cet événement effroyable et les responsables devraient en payer le prix, de sorte à rendre justice à une population qui, désormais, sera hantée par la crainte, mais, si le problème n’est pas réglé à la source, d’autres épisodes semblables risquent de se reproduire, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde les implications de l’urbanisation, écrit que l’urbanisation galopante impose une révision en urgence des modalités de conception des rôles des territoires et de leurs spécialisations, car il en va de la cohérence du développement territorial de nos villes et régions, surtout que cette évolution commence déjà à poser des problèmes au niveau de la répartition des ressources et de l’occupation des espaces.

En l’absence de stratégies d’aménagement urbain bien pensées, la croissance démographique conduit souvent à un étalement des villes, avec une évolution en “tâches d’huile”, constate l’éditorialiste, notant que le développement urbain improvisé, souvent sans coordination entre les différents niveaux d’un territoire concerné, fait perdre de nombreuses opportunités économiques et sociales.

Il est urgent de procéder à la très attendue refonte des documents d’urbanisme afin que les territoires puissent assurer aux citoyens un cadre de vie décent, intégré et cohérent, avec une mixité sociale et fonctionnelle, soutient-il.

Les conseils élus à l’échelon régional, qui sont très attendus sur ce dossier, doivent être le vecteur de programmes articulés et l’orientation de la déclinaison régionale des politiques publiques, estime-t-il, soulignant que la prise en compte en amont des réalités territoriales évitera, par exemple, que les programmes de développement régional ne restent de simples catalogues de projets sans cohérence.

+Le Matin+ rapporte que le coach marocain Walid Regragui, devenu le premier cadre technique africain et arabe à mener son équipe aux demi-finales du Mondial de football, figure dans une liste de candidats dévoilée, dimanche, par l’IFFHS sur son site web. Cette liste compte, entre autres, le sélectionneur de l’équipe de l’Argentine Lionel Scaloni, vainqueur du Mondial-2022, le Français Didier Deschamps, finaliste au Qatar et lauréat du trophée en 2020, et Zlatko Dali, qui a décroché la troisième place du dernier Mondial avec la Croatie.

Selon l’IFFHS, le candidat qui succédera au sélectionneur de l’Italie, Roberto Mancini, sera connu début janvier 2023.

Le bilan de l’année 2022 et l’exploit de l’équipe nationale de football au menu des hebdomadaires marocains

Le bilan de l’année 2022 et le remarquable exploit de l’équipe nationale de football à la Coupe du monde Qatar 2022 sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire parus ce samedi.Abordant l’année 2022, qui nous fait ses adieux, +Maroc hebdo+ écrit qu’aujourd’hui, c’est moins la mort que l’on redoute que « la désorganisation de la vie sociale et économique, » notant qu’il s’agit d' »un nouveau fléau qui appelle une autre forme de résilience ».

A cause de la guerre en Ukraine, déclenchée fin février, le gouvernement, qui étalait déjà ses grandes promesses, a été contraint de revoir sa copie et surtout de revoir ses ambitions à la baisse, se contentant plus de gérer l’imprévisible face à des cours de matières premières et d’énergies fossiles en constante fluctuation, constate l’éditorialiste.

Malgré cela, à quelques jours de son départ, cette année malheureuse a daigné nous quitter sur une note joyeuse: pendant trois semaines, les exploits successifs, inédits et historiques, de l’équipe nationale à la Coupe du Monde Qatar 2022 ont fait oublier la cherté de la vie et la hausse des prix, relève-t-il.

Quoi qu’il en soit, les tensions sociales attribuées à une inflation galopante sont les plus à craindre en 2023, mais heureusement que le cabinet Akhannouch en est conscient, bien qu’il ne dispose que d’une petite marge de manœuvre, estime-t-il.

Mais c’est l’heure de faire les choix et de prendre les décisions difficiles. “Il va falloir concilier préservation du pouvoir d’achat des citoyens et équilibre des finances publiques sans pour autant étouffer particuliers et entreprises avec de nouvelles taxes et impôts”, recommande-t-il.

+Le Reporter+, qui revient sur le remarquable exploit de l’équipe nationale de football à la Coupe du monde Qatar 2022, écrit que “pour nous, il y a un avant et un après Mondial 2022”.

Avec ce Mondial et l’exceptionnel parcours que les Lions de l’Atlas y ont réalisé, il s’est produit quelque chose de phénoménal: un électrochoc à triple détente, dont on ne peut en aucun cas tourner la page et reprendre le cours de la vie comme si rien ne s’était passé, constate l’hebdomadaire.

Ce Mondial a d’abord été un électrochoc au niveau du football national. Car, depuis 36 ans, le Maroc n’avait plus pu franchir l’étape des groupes, et puis, le miracle s’est produit et, avec lui, le 1er électrochoc, relève-t-il, notant que la valeureuse équipe des Lions et son coach ont, progressivement, réinstallé le football national sur un piédestal, captant l’attention de tout un peuple.

Le 2ème effet électrochoc des exploits des Lions de l’Atlas à ce Mondial est cette “extraordinaire empathie” envers le Maroc, partie du Qatar où les supporters marocains porteurs des couleurs du pays ne se comptaient plus, pour s’étendre aux quatre coins du monde, ajoute-t-il.

Enfin, le 3ème effet électrochoc des exploits des Lions de l’Atlas et de leur coach est aussi fabuleux qu’inattendu: avec un “mélange d’ingrédients jamais réunis auparavant dans une même recette”, cette aventure du Maroc au Mondial 2022 a créé “quelque chose de nouveau, d’indéfinissable”, conclut-il.

Maroc: Lancement de la charte Panafricaine pour la réduction des risques en santé

La charte Panafricaine pour la réduction des risques en santé a été lancée, jeudi à Casablanca, à l’occasion d’une conférence internationale organisée par l »African Global Health » (AGH), une organisation oeuvrant dans la promotion de la santé en Afrique.Cette initiative intervient en droite ligne avec le grand succès de la première conférence africaine sur la réduction des risques en Santé, tenue à Marrakech, les 16, 17 et 18 novembre 2022,  avec la participation de plus de 800 personnalités représentant 60 pays.

Dans une déclaration à la presse, Dr Lamia Kandil, présidente de l’AGH au bureau logistique local a souligné que cette initiative vise à jeter les jalons d’une politique continentale commune se rapportant aux domaines de la santé et de la protection sociale dans le continent africain.

Le congrès international d’envergure, marqué par la participation de délégation de chercheurs, scientifiques et spécialistes africains de renom, constitue une occasion idoine pour la formation d’un bureau logistique africain auprès de l’organisation, composé de près de 10 experts africains représentant le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, la Zambie, le Rwanda, le Kenya, le Soudan, l’Egypte, le Sénégal, ainsi que le Maroc.

Le bureau continental se charge d’oeuvrer de concert avec les pays africains pour dévoiler les contours définitifs de la Charte africaine historique au titre de l’année 2023, en tant que cadre de travail au service de la population africain et moyen de réduire les risques en santé.

A cet égard, elle a relevé que les experts africains ont soumis une lettre ouverte à l’Union africaine pour contribuer au soutien de la charte africaine, signée par des experts et pays africains, le but étant de parvenir à une véritable souveraineté de politique de santé dans le continent à travers la cohésion, l’action commune et le partage des expertises et des expériences réussies.

Parmi les leçons tirées de la pandémie du covid-19 figure la prise de conscience de la nécessité de procéder à une réflexion commune pour permettre à l’Afrique de parvenir à des solutions propres aux problèmes de santé, a-t-elle ajouté, mettant l’accent sur l’importance de la solidarité et de l’entraide avant tout dans la mesure où les infrastructures ne peuvent à elles seules concrétiser l’objectif de la santé pour tous.

L’AGH est une organisation embrassant des objectifs de promotion de la santé en Afrique suivant des directions multipartites, incluant des dimensions de santé responsable et solidaire sous l’étendard de la santé pour tous et par tous. L’association est de ce fait partenaire de l’État marocain en vue de partenariats experts-politiques de tous les pays africains afin de faire adhérer politiques et experts au concept du citoyen – patient et engager des politiques de santé publiques communes Afro-africaines.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le financement du Programme national d’assainissement liquide mutualisé, la lutte contre l’inflation, l’hydrogène vert et Marocains du Monde.+Le Matin+ rapporte que le Maroc et la Banque allemande de développement (KfW) ont procédé à la signature des contrats de prêt et de subvention pour le financement du Programme national d’assainissement liquide mutualisé, Composante Centres Chef-Lieu de Communes (PNAM), pour un montant global de 32 millions d’euros.

Ce programme a pour objet de mettre en œuvre des projets d’assainissement dans 35 Centres Chefs-Lieux au niveau des communes rurales des provinces d’Al Haouz, Chichaoua, Essaouira, Taroudant et Chefchaouen, indique un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances, cité par la publication. 

La même publication souligne qu’un nouveau rapport de la Banque européenne d’investissement, élaboré en partenariat avec l’Alliance solaire internationale et l’Union africaine, met en évidence le potentiel et les avantages de l’exploitation de l’énergie solaire pour créer de l’hydrogène vert dans quatre hubs africains : le Maroc, la Mauritanie, l’Afrique australe et l’Égypte. 

Ces quatre pôles représentent un potentiel extraordinaire de 1.000 milliards d’euros d’investissement pour la production de 50 millions de tonnes d’hydrogène vert par an d’ici 2035 à un coût compétitif, dont 22 millions de tonnes à l’export. 

+L’Economiste, estime que la lutte contre l’inflation n’est pas terminée. En témoigne, le nouveau tour de vis de la banque centrale qui vient de relever le taux directeur de 50 points de base à 2,50% afin de prévenir tout désancrage des anticipations d’inflation et assurer les conditions d’un retour rapide à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix. 

Cette inflation qui n’ est ni la conséquence d’une forte croissance économique ni celle d’une hausse de la demande globale porte atteinte au pouvoir d’achat des ménages. Elle atteint un nouveau pic en novembre: 8,3% comparativement à la même période de l’année dernière, selon le Haut-commissariat au plan. Sur une année, l’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et ceux à tarifs publics, a également augmenté: 7,6%! 

+L’Opinion+ écrit que le lien est indissoluble entre la mère patrie et les Marocains du Monde, fiers de leur pays, avec lequel ils entretiennent des « liens forts». C’est l’une des phrases de la conclusion d’une nouvelle enquête menée par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).

Le rapport fait état de plusieurs motifs de satisfaction et d’insatisfaction de la diaspora marocaine, qui demeure déterminée à contribuer davantage au développement du pays malgré le poids de la bureaucratie et les carences des services consulaires. 

Le même journal tire la sonnette d’alerme concernant le stock de sang. Cinq jours de stock de sang. C’est le seuil alarmant de l’état de réserve en globules rouges du Maroc, qui a besoin quotidiennement de 1000 dons de sang pour répondre aux besoins, fait savoir le quotidien. C’est pour dépasser cet état des lieux alarmant que le Conseil de gouvernement a adopté, le 21 décembre dernier, le projet de loi  relatif à la création de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés. 

Cet établissement remplacera le Centre national de transfusion sanguine et d’hématologie (CNTSH) et l’ensemble des Centres régionaux de transfusion sanguine du territoire. Ce nouvel organisme vise non seulement à mobiliser les ressources humaines nécessaires, mais aussi à unifier les termes et procédés de décision. La nouvelle agence va déployer à grande échelle les unités mobiles de dons de sang, ainsi que des unités fixes de proximité, appelées « Maisons de don».

Maroc: Explosion dans un dépôt de gaz à Mohammedia

Un incendie s’est déclaré jeudi, vers 18h00, dans un dépôt de gaz à Mohammedia (région de Casablanca), selon les autorités locales.Aussitôt alertés, les autorités locales et sécuritaires et les services de la protection civile se sont déplacés sur les lieux pour prendre les mesures nécessaires, précisent les mêmes sources qui assurent que les équipes d’intervention, soutenues par des éléments de la société Marsa Maroc et de la Lydec, ont réussi vers 19h30 à maîtriser l’incendie qui n’a pas fait de victimes.

Concernant les dégâts matériels, cinq camions citernes de 8 tonnes chacun sur les 7 se trouvant sur les lieux, ont pris feu, indique-t-on de même source.

Dans le cadre des mesures préventives, les équipes d’intervention ont veillé à sécuriser la zone jouxtant le dépôt de gaz en évacuant la population en prévision de tout danger potentiel.

Une enquête a été ouverte par les autorités locales sous la supervision du parquet compétent en vue de déterminer les circonstances de cet incident.

Classement FIFA: Le Maroc grimpe à la 11e place

Après la fin de la Coupe du monde Qatar 2022, le nouveau classement FIFA a été publié ce jeudi 22 décembre. Les Lions de l’Atlas pointent désormais à la 11e place au niveau mondial et dominent le classement des meilleures équipes africaines devant le Sénégal.Les Lions de l’Atlas ont réussi l’exploit de se hisser en demi-finale de la Coupe du monde Qatar 2022, en prenant le meilleur sur de grandes équipes européennes comme la Belgique, l’Espagne ou encore le Portugal. Cet exploit monumental a permis au Maroc de faire un bond de 11 places dans le classement FIFA publié ce jeudi 22 décembre. Le Maroc est passé de la 22e à la 11e place. 

Cette belle progression a permis au Onze national de passer de grandes nations de football comme l’Allemagne, l’Uruguay, le Danemark, le Mexique ou encore la Suède, la Pologne. Les Lions de l’Atlas dominent également le classement des meilleures équipes africaines devant le Sénégal.

En tête du classement, le podium est composé du Brésil, de l’Argentine qui gagne une place, tout comme l’équipe de France désormais troisième. La Belgique est classée quatrième.

 

Mondial 2022 : l’exploit du Maroc prouve que le trophée est « à portée de main »

Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf), a manifesté ce mercredi son enthousiasme après que les Lions de l’Atlas ont atteint les demi-finales de la Coupe du monde remportée dimanche par l’Argentine.Le Maroc a hissé l’Afrique dans le dernier carré d’un Mondial pour la première fois de l’histoire. Les Lions de l’Atlas ont notamment vaincu la Belgique, l’Espagne et le Portugal pour finir au pied du podium. En outre, le Sénégal s’est arrêté en huitièmes de finale, tandis que le Cameroun, la Tunisie et le Ghana n’ont pu composter leur ticket pour le second tour.

Ce mercredi, Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf), a animé une conférence de presse en ligne au cours de laquelle il a fait le bilan du continent noir à la grand-messe du foot mondial. « Les 54 pays membres de la Caf sont extrêmement inspirés par les victoires des cinq nations qui nous ont représenté à la Coupe du monde Qatar 2022. Nous sommes particulièrement fiers de la qualification historique du Maroc pour les demi-finales. C’est la première fois qu’une nation africaine arrive à ce stade de la compétition. Je tiens à exprimer notre profonde gratitude aux joueurs, au staff technique, à la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) dirigée par Fouzi Lekjaa, au peuple marocain et au Roi Mohammed VI », a déclaré le patron de la Caf.

Avant que le sélectionneur Walid Regragui et ses hommes ne créent la sensation à Doha, l’Afrique restait sur trois quarts de finale perdus : le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010). Maintenant, « notre objectif est de faire en sorte qu’une nation africaine remporte la Coupe du monde. C’est à portée de main », a soutenu M. Motsepe.

Pour que le foot africain soit davantage compétitif au niveau mondial, a promis le successeur d’Ahmad Ahmad, « nous continuerons à investir dans le football scolaire, les académies de jeunes garçons et filles, ainsi que les infrastructures et installations de football. La Caf s’engage également à améliorer la qualité des formateurs, des entraîneurs, des arbitres et à développer le football dans chacune des 54 associations membres ».

En outre, a assuré le milliardaire sud-africain, la mise en œuvre des meilleures pratiques mondiales en matière de gouvernance, d’audit et d’administration porte ses fruits et des discussions mutuellement bénéfiques ont lieu avec nos sponsors, partenaires et investisseurs. Nous progressons aussi dans le dossier de la Super League africaine et des annonces à ce sujet seront faites en temps voulu.

Afrique: Le Marocain Soufiane El Bakkali désigné meilleur athlète masculin de l’année 2022

La Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA) a annoncé que le champion du monde du 3.000 m steeple, le Marocain Soufiane El Bakkali, a été désigné meilleur athlète masculin de l’année 2022 en Afrique.Le champion olympique marocain, Soufiane El Bakkali, vainqueur de la Diamond League et meilleur performer de la saison (7:58.28), a devancé les Kenyans, Eliud Kipchoge, détenteur du marathon WR et Emmanuel Korir, champion du monde du 800 m, selon la CAA.

La championne du monde du 100 m haies et détentrice du WR, la Nigériane Tobi Amusan a été nommée meilleure athlète féminine devant la championne du monde du 1500 m du Kenya Faith Kipyegon et la championne du monde du 10 000 m Letesenbet Gidey d’Éthiopie, précise la même source.

Les champions du monde U20 Faith Cherotich du Kenya (3000 m steeple) et le Botswanais Letsile Tebogo (100 m) ont été désignés les athlètes les plus potentiels. L’entraîneur de Tebogo Kebonemodisa Dose Mosimanyane a, quant à lui, été désigné meilleur entraîneur de l’année.

Influence: Quand Africains et Étrangers s’interrogent sur le soft power marocain en Afrique

A Marrakech, lors de la 11ème édition de la Conférence des Atlantic Dialogues, la politique africaine du Maroc a suscité l’intérêt de nombre de participants.C’était vendredi 16 décembre, à la Mamounia, le célèbre palace de la capitale touristique du Maroc, Marrakech. Jamil Mahuad, ancien président de l’Equateur, participait aux Atlantic Dialogues, cette conférence de haut niveau qui depuis plus 2012 réunit, chaque année, autour du très actif think tank marocain le Policy Center for the new South (PCNS), des centaines de politiques, diplomates, banquiers, universitaires et hommes d’influence africains et étrangers.

Ce jour-là, l’homme d’Etat latino-américain se préparait à accorder une interview à la télévision marocaine quand, brusquement, il demande « quelques secondes » pour parler à son assistant. L’ancien président équatorien veut juste que son collaborateur aille rattraper le journaliste africain avec lequel il vient de s’entretenir quelques minutes plus tôt à l’autre bout du gigantesque établissement hôtelier de luxe.

Quand le reporter se présente, Jamil Mahuad lui demande, avec une curiosité manifestement non feinte, s’il peut « inverser les rôles » en l’interrogeant à son tour.

« En tant qu’Africain, est-ce que vous pouvez me dire quels sont les pays qui pourraient jouer les leaders sur le Continent, si nos pays veulent s’engager dans un éventuel partenariat avec l’Afrique »,  questionne l’ex président équatorien, venu à Marrakech avec deux autres anciens chefs d’Etat de sa région, le bolivien Jorge Tuto Quiroga et l’argentin Federico Ramón Puerta.

« La question est légitime », reconnaît Ade Mabogunje, chercheur nigérian à l’université de Stanford aux Etats-Unis, qui déplore « justement le fait que les pays qui ont le potentiel pour jouer les porte-paroles de l’Afrique, ne montrent pas encore suffisamment cette volonté ».

« Chefs de file solides »

Pour cet habitué des Atlantic Dialogues, « l’Afrique a pourtant tout à gagner dans ses rapports avec le reste du monde en s’organisant autour de certains pays politiquement stables, économiquement dynamiques et diplomatiquement crédibles », en allusion à des pays comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Egypte ou le Maroc.

« Comme partout ailleurs, l’Afrique a besoin de chefs de file solides. Mais le leadership ne se décrète pas. Il se construit naturellement », tempère Khalid Chegraoui, une des chevilles ouvrières du PCNS, actuellement professeur à la dernière-née des grandes écoles d’excellence au Maroc, l’Université Polytechnique Mohamed VI de Rabat.

Pense-t-il à son pays qui depuis l’arrivée sur le trône du roi Mohamed VI en 1999 multiplie les actions tous azimuts en direction des pays africains?

En vingt ans de règne, le successeur de Hassan II a effectué près d’une cinquantaine de visites en Afrique. Sous son impulsion, plus d’un millier d’accords ont été signés entre le Maroc et des dizaines de pays africains contre seulement un peu de 500 entre 1957, date de l’indépendance du Royaume et 1999 l’année de son intronisation. Pendant ce temps, des dizaines d’entreprises privées marocaines sont ruées au sud du Sahara. Depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed VI, Rabat a aussi multiplié les actions diplomatiques à travers l’ouverture de nouvelles représentations chérifiennes dans des pays naguère ignorés, sans oublier la mobilisation des réseaux religieux historiquement liés au Royaume comme les confréries soufies implantées un peu partout au Sud du Sahara.

« Il est difficile de dire que le Maroc se découvre une vocation africaine. Celle-ci ne l’a jamais quittée en vérité. Il est tout aussi difficile de contester un regain d’intérêt marocain pour l’Afrique, comme en témoigne le retour de Rabat au sein des instances de l’Union africaine en  2017, trente-quatre ans après avoir quitté l’Organisation de l’Unité africaine, l’ex OUA, en 1984 sur fond de divergence avec certains pays sur la question du Sahara. Mais, de là à dire que le Royaume nourrit l’ambition de jouer le leadership sur le continent, ce n’est pas non plus facile, surtout que les officiels se sont toujours montrés très réservés sur cette question, le roi en tête », insiste celui qui a longtemps été le directeur de l’Institut des études africaines de l’Université Mohamed V de Rabat, « la Sorbonne marocaine ». En guise d’argument, l’universitaire rappelle le discours du souverain marocain marquant le retour de son pays au sein de l’Union africaine (UA) lors d’un sommet organisé en janvier 2017 au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba, en Éthiopie.

« Certains avancent que le Maroc viserait à acquérir le leadership en Afrique. Je leur réponds que c’est à l’Afrique que le Maroc cherche à donner le leadership », avait alors martelé le chef de l’Etat marocain devant ses pairs africains.

« C’est à l’Afrique que le Maroc cherche à donner le leadership »

« Aucun dirigeant ou pays africains ne veut aborder ouvertement cette question de leadership. Il faut que les États qui en ont les moyens tirent les autres vers le haut. En Afrique australe, personne ne peut contester que l’Afrique du Sud est le pays leader. En Afrique de l’Ouest, c’est le Nigeria. En Afrique de l’Est, c’est l’Égypte. Pourquoi pas le Maroc en Afrique du Nord et même ailleurs, surtout que le pays a un atout exceptionnel qui lui permet d’inscrire ses politiques dans le temps long avec l’existence d’une monarchie pérenne? », plaide Abdoullah Coulibaly, président du Forum de Bamako, la rencontre politique et intellectuelle annuelle ouest-africaine la plus constante depuis vingt ans.

« Les pays africains ont tout à gagner des exemples comme le Maroc et sa manière de construire son Influence, son soft power, en Afrique et ailleurs », complète cette grande figure de la société civile malienne.

« Vu sa position géographique naturellement stratégique entre l’Afrique et les autres pays du pourtour atlantique d’Europe ou d’Amérique, est-ce que ce n’est pas une bonne chose que le Maroc assume un rôle de leader africain », demande encore Jamil Mahuad, avant de s’éclipser dans les couloirs colorés de La Mamounia, entouré de ses collègues bolivien Jorge Tuto Quiroga et argentin Federico Ramón Puerta qui semblent partager les interrogations de l’ancien président équatorien.

Maroc: Les Lions de l’Atlas reçus et décorés par le Roi Mohammed VI

Le Roi Mohammed VI a reçu mardi à Rabat, les membres de la sélection marocaine de football, après leur brillante prestation à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.Cette audience fait suite à l’exploit historique et inédit réalisé par l’équipe nationale de football qui a pu atteindre les demi-finales, le premier et le plus retentissant succès du genre du football marocain, arabe et africain, lors des phases finales de cette manifestation sportive mondiale.

Au cours de cette audience, le Souverain a décoré le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lakjaâ, l’entraîneur de l’Équipe Nationale, Walid Regragui, et les joueurs de l’équipe nationale, qui étaient accompagnés de leurs mères, de Ouissams Royaux.

Il a ainsi décoré du Ouissam Al Arch de 2ème classe (Commandeur),  Fouzi Lakjaâ et Walid Regragui.

Le Souverain a décoré du Ouissam Al Arch de 3ème classe (Officier) l’ensemble des joueurs de la sélection nationale. le Roi a, en outre, donné Ses instructions pour la remise de décorations Royales à l’ensemble du staff technique et médical de l’équipe nationale et ce, en reconnaissance du travail exceptionnel accompli.

Les membres de l’Équipe Nationale avaient regagné le Royaume mardi en fin d’après-midi. Les habitants de Rabat, de Salé et des autres villes du Royaume leur ont réservé un accueil des plus chaleureux. Ainsi, depuis leur arrivée à l’aéroport de Rabat-Salé, et tout au long de leur itinéraire, les Lions de l’Atlas ont été ovationnés par un public venu nombreux pour les acclamer et saluer leur parcours exceptionnel.

Coupe du monde: les Lions de l’Atlas accueillis en héros au Maroc

Le souverain marocain a réservé, mardi, un accueil royal aux Lions de l’Atlas applaudis quelques instants plus tôt par des milliers de Marocains de l’aéroport au centre-ville de la capitale, Rabat.Comment mesure-t-on l’amour pour une équipe nationale de football de retour d’une coupe du monde sans son pays, fut-il sans trophée? Est-ce par la qualité de l’accueil ou par le nombre de leurs concitoyens venus les accueillir?

Mardi 20 décembre, les Lions de l’Atlas, – surnom de l’équipe nationale de football du Maroc/ arrivés quatrièmes à la Coupe du monde qui s’est achevée dimanche au Qatar – ont pu mesurer combien ils étaient aimés, adulés et adorés par les Marocains.
Plusieurs heures avant que l’avion qui les transporte depuis le Qatar atterrisse à l’aéroport de Salé, près de Rabat, des milliers de personnes, encadrées par un exceptionnel dispositif de sécurité de plus de 8000 homes, ont envahi l’itinéraire qui mène de l’aéroport de la ville jumelle de la capitale au Boulevard Mohamed V, la grande artère qui relie le centre-ville de Rabat au Palais Royal où les Lions étaient attendus par le roi en personne.

Annoncés la veille à 17h, les joueurs de l’équipe du Maroc étaient attendus mardi à la même heure sur la principale artère des fêtes et des célébrations dans la capitale chérifienne. Mais les milliers de supporters qui ont choisi de les accueillir directement aux abords de l’aéroport ont contraint leur bus à rouler à pas de tortue.

« Alhamdou LiLlah, Dieu merci, il n’y a pas eu d’accident. Cet accueil est historique », se réjouit Amine, un intellectuel quinquagénaire qui n’a jamais vu autant de monde dans les rues du Maroc depuis l‘enterrement, en juillet 1999, du roi Hassan II, le père de Mohamed VI qui a régné sur le Royaume durant 38 ans.

« Le roi doit être très heureux de voir ses citoyens aussi joyeux qu’aujourd’hui », glisse un serveur de café travaillant près de l’avenue Mohamed VI où le bus décoré aux couleurs du Royaume, le rouge et le vert, s’est brièvement arrêté pour permettre aux joueurs de saluer leurs supporters.

Combien étaient-ils? 20000, 40000, 100000, un million?

« Le décompte est impossible. L’essentiel n’est pas dans les chiffres. Il est dans cette ferveur populaire, cette joie et ce sentiment d’amour que les Marocains ont exprimé aujourd’hui à leur équipe nationale », insiste Mohamed un trentenaire travaillant dans un restaurant fréquenté du centre de Rabat.

« Cette équipe a fait dans une compétition de football qui a duré quelques semaines seulement, ce qu’aucun acteur de la diplomatie du pays n’a pu faire dans l’histoire du Maroc. C’est la preuve que le sport est un levier efficace pour la réputation et l’image du pays », s’enthousiasme Tarik, un ingénieur en télécommunications de 37 ans venu depuis le matin avec son épouse et son fils de 9 ans pour ne pas « rater un événement aussi grandiose dont personne ne pouvait rêver avant que ces joueurs fassent cet exceptionnel parcours », en référence à la qualification historique des Lions de l’Atlas à la demie finale du Mondial qatari devenant, ainsi, la première équipe africaine à atteindre un tel niveau dans la plus prestigieuse compétition sportive du monde.

Un parcours exceptionnel 

Arrivé premier de son groupe où il avait triomphé de la redoutable Belgique, le Maroc a dû battre la talentueuse équipe espagnole en huitième de finale, avant d’éliminer au tour suivant le Portugal du multiple Ballon d’Or, Cristiano Ronaldo.

Tombés à l’avant-dernier tour final sur l’équipe de France, les Marocains ont livré une prestation honorable face aux champions du monde sortants. Ils ont aussi montré une très belle image lors du match de classement pour la troisième place contre la Croatie, finaliste en 2018 en Russie.

« Dommage que leur bus ne se soit pas arrêté suffisamment au milieu de la foule pour qu’ils entendent ces milliers de voix venues les acclamer et leur dire l’amour du pays », regrette Abdou un cadre dans le privé, les yeux rivés quelques minutes plus tard sur un écran de télévision dans le hall d’un hôtel du centre-ville transmettant la cérémonie d’accueil au Palais Royal de Rabat que le roi Mohamed VI a tenu à réserver personnellement à l’équipe nationale.

Le Souverain a décoré le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lakjaâ, le sélectionneur national , Walid Regragui, et les joueurs de l’équipe qui étaient accompagnés de leurs familles, leurs meres notamment.

Maroc : Accueil triomphal pour les Lions de l’Atlas

Les Lions de l’Atlas ont été triomphalement accueillis par des milliers de Marocains qui se sont rassemblés pour saluer ces héros ayant marqué l’histoire par leur brillant parcours durant le Mondial Qatar-2022.Des dizaines de milliers de citoyens ont ainsi investi les artères reliant l’aéroport Rabat-Salé aux différentes avenues, artères et places de la capitale, empruntées par le cortège de l’équipe nationale.

Vêtus des maillots de la sélection nationale, drapeaux du Maroc à la main, les citoyens ont tenu à exprimer, dans la spontanéité et l’enthousiasme, leur profonde gratitude à la délégation de l’équipe nationale qui a réussi, par ses exploits durant la Coupe du Monde de football au Qatar, à faire la fierté de tout un peuple.

Entonnant l’hymne national, les supporters qui ont choisi d’investir les rues de Rabat ont multiplié les moyens pour exprimer leur grande fierté de la performance inégalée des Lions de l’Atlas dans le cadre de cette manifestation footballistique mondiale, ayant permis de hisser le drapeau national et de faire résonner l’hymne national sept fois, une première sur les plans arabe et africain.

Le dispositif sécuritaire mis en place par les services de police de Rabat, faisant appel à plus de 8.000 éléments de la police et des forces publiques, a permis de garantir un cadre sécurisé pour célébrer dans les meilleures conditions l’arrivée de l’équipe nationale, ainsi qu’une circulation fluide pour préserver la sécurité des citoyens.Pour rappel, la sélection marocaine de football a atteint les demi-finales de la Coupe du monde, devenant ainsi la première équipe africaine et arabe à accéder à ce stade de compétition. Elle a été battue par la France (2-0). Le Mondial a été remporté par l’Argentine.

Maroc: La banque centrale relève son taux directeur à 2,50%

Le Conseil a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base à 2,50%. Il continuera de suivre de près la conjoncture économique et les pressions inflationnistes, tant au niveau national qu’international.Le Conseil de la Banque centrale du Maroc a tenu le mardi 20 décembre sa dernière réunion trimestrielle au titre de l’année 2022 au cours de laquelle elle a analysé l’évolution de la conjoncture économique et sociale aux niveaux national et international, et actualisé ses prévisions macroéconomiques.

Au regard de ces évolutions, et pour prévenir tout désancrage des anticipations d’inflation et favoriser le retour de l’inflation à des taux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, le Conseil a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base à 2,50%. Il continuera de suivre de près la conjoncture économique et les pressions inflationnistes, tant au niveau national qu’international.

Au niveau national, cet environnement pèse sur l’activité économique et sur l’évolution de l’inflation. Cette dernière va devoir continuer à enregistrer des taux élevés pour une période bien plus longue que prévu en septembre, impactée notamment par les pressions externes qui se diffusent aux biens et services non échangeables et par la mise en œuvre de la réforme du système de compensation à partir de 2024.

En effet, tenant compte des données les plus récentes, l’inflation devrait ressortir à 6,6% en 2022, après 1,4% en 2021, tirée essentiellement par l’accélération de la hausse des prix des produits alimentaires et des carburants et lubrifiants. Elle se situerait par la suite à 3,9% en moyenne en 2023 avant d’enregistrer un nouveau rebond en 2024 à 4,2%, en lien avec la décompensation programmée des prix des produits subventionnés.

Au plan international, après avoir atteint leur pic au mois de juin, les cours du pétrole poursuivent leur tendance baissière tout en restant élevés, le prix du baril de Brent devant ressortir à 99 dollars en moyenne en 2022, contre 70,4 dollars en 2021, avant de reculer à 82,4 dollars en 2023 puis à 80,2 dollars en 2024. S’agissant des denrées alimentaires, les cours termineraient l’année avec une progression de 14,6%, mais diminueraient de 9,4% en 2023 et de 1,4% en 2024.

En parallèle, et selon les projections de la Banque mondiale du mois d’octobre, le prix du phosphate brut, après un accroissement de 119,5% cette année à 270 dollars la tonne, baisserait à 200 dollars en 2023 et à 175 dollars en 2024. De même, le cours du DAP serait en hausse de 31,4% à 790 dollars en 2022, mais devrait revenir à 750 dollars en 2023, puis à 650 dollars en 2024. Dans ces conditions, l’inflation enregistre au niveau mondial une certaine décélération mais elle continuerait d’évoluer à des niveaux élevés et pour plus longtemps que prévu en septembre. Ainsi, aux Etats-Unis, après un pic de 9,1% au cours du mois de juin, elle devrait ressortir à 8% en moyenne sur l’ensemble de cette année avant de revenir à 3,9% en 2023 puis à 2,4% en 2024.

Dans la zone euro, les répercussions plus importantes de la crise énergétique se traduisent par des pressions inflationnistes plus fortes et plus persistantes avec un retour prévu autour de la cible de la 2 BCE en 2024. L’inflation s’établirait en effet à 8,4% en 2022 et décélérerait à 6,5% en 2023, en révision sensible à la hausse, puis à 2,2% en 2024.

Dans ce contexte, les banques centrales poursuivent le resserrement de leurs politiques monétaires malgré la détérioration des perspectives économiques, soulignant que leur priorité reste la réalisation de leurs objectifs d’inflation. Ainsi, la FED a décidé à l’issue de sa réunion des 13 et 14 décembre de relever d’un demi-point de pourcentage la fourchette cible du taux des fonds fédéraux à [4,25%- 4,5%] et a indiqué qu’elle continuera à réduire ses avoirs en titres du Trésor et en titres adossés à des créances hypothécaires conformément au plan publié en mai. De même, la BCE a décidé le 15 du même mois d’augmenter ses taux de 50 points de base et de commencer à partir de mars 2023 à réduire son programme d’achats d’actifs (APP). Pour ce qui est de son programme d’achats d’urgence face à la pandémie (PEPP), elle entend poursuivre sa stratégie de réinvestissement des remboursements au moins jusqu’à fin 2024.

Au niveau national, et après le rebond de 7,9% enregistré en 2021, la croissance économique marquerait, selon les projections actualisées de Bank Al-Maghrib, un net ralentissement cette année à 1,1%, résultat d’un recul de 15% de la valeur ajoutée agricole et d’une décélération à 3,4% du rythme des activités non agricoles. En 2023, elle s’accélérerait à 3%, portée par la hausse de 7% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’un retour à une production céréalière moyenne, alors que la croissance des activités non agricoles décélèrerait à 2,4%, pâtissant en particulier de la détérioration de l’environnement externe. En 2024, la croissance se situerait à 3,2%, recouvrant des accroissements de 1,8% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’une production agricole moyenne, et de 3,5% de celle des activités non agricoles.

Sur le plan des comptes extérieurs, l’année 2022 est marquée par une forte dynamique des échanges et une augmentation notable des recettes voyages et des transferts des MRE. Les exportations ressortiraient ainsi en amélioration de 32,3%, tirées essentiellement par les ventes du phosphate et dérivés, à la faveur de la hausse des cours, et de celles du secteur de l’automobile. Leur progression décélèrerait à 2,7% en 2023, avec des baisses pour le phosphate et dérivés et les produits agricoles et agro-alimentaires, avant une quasi-stagnation en 2024.

En parallèle, les importations augmenteraient de 38,4% en 2022, recouvrant essentiellement un alourdissement de 102,1% de la facture énergétique à 153,2 milliards de dirhams (1 euro = 11,15 DH), un accroissement des achats des demi-produits et un rebond de 89,9% à 27,2 milliards de dirhams des approvisionnements en blé. Elles devraient se replier de 3% en 2023, avec notamment des diminutions de 13% de la facture énergétique et de 41,2% des approvisionnements en blé, puis progresser de 1,1% en 2024. S’agissant des recettes voyages, elles termineraient l’année avec un bond record à 88,8 milliards de dirhams après 34,3 milliards en 2021, et connaitraient une quasi-stagnation en 2023 puis une amélioration de 5,5% à 94,1 milliards en 2024.

Pour leur part, les transferts des MRE ressortiraient en augmentation de 12,9% à 105,8 milliards de dirhams en 2022, reculeraient de 4% à 101,5 milliards en 2023, en raison notamment de la détérioration des conditions économiques dans les pays d’accueil, puis s’inscriraient en hausse atteignant près de 104 milliards de dirhams en 2024. Dans ces conditions, le déficit du compte courant se creuserait de 2,3% du PIB en 2021 à 3,3% en 2022 avant de s’atténuer à 2,1% en 2023 puis à 1,9% en 2024. Concernant les IDE, les recettes avoisineraient l’équivalent de 3 3% du PIB cette année et 3,2% du PIB annuellement sur les deux prochaines années. Au total, et sous l’hypothèse notamment de la concrétisation des financements extérieurs prévisionnels du Trésor, les avoirs officiels de réserves s’établiraient à 341,7 milliards de dirhams en 2022 avant de s’élever à 362,9 milliards à fin 2023 puis à 371 milliards en 2024. Ils représenteraient ainsi l’équivalent de 5 mois et 18 jours d’importation de biens et services en 2022 et près de 6 mois au terme de 2023 et de 2024.

Pour ce qui est des conditions monétaires, la forte appréciation du dollar vis-à-vis de l’euro se reflète sur le taux de change effectif nominal du dirham qui devrait ressortir en dépréciation de 1,7% en 2022, avant d’enregistrer une appréciation de 2% en 2023, puis se stabiliser en 2024. Tenant compte des différentiels d’inflation entre le Maroc et ses principaux partenaires et concurrents, ce taux se déprécierait en termes réels de 3,2% en 2022 puis s’apprécierait graduellement de 0,3% en 2023 et de 1,9% en 2024. Sur le même registre, les évaluations trimestrielles réalisées par Bank Al-Maghrib continuent de montrer l’absence de signes de désalignement du dirham par rapport aux fondamentaux de l’économie nationale.

Quant aux taux débiteurs, ils ont connu une légère baisse de 5 points de base au troisième trimestre, recouvrant un recul de 46 points de base pour les prêts à l’équipement, des augmentations de 9 points pour les facilités de trésorerie et de 7 points pour les prêts à la consommation, ainsi qu’une stabilité de ceux des crédits à l’habitat. Concernant le crédit bancaire au secteur non financier, tiré par la hausse des concours de trésorerie aux entreprises privées, il a enregistré une accélération graduelle avec un accroissement de 6,3% en octobre et devrait terminer l’année avec une progression de 5,1%, un rythme qui décélérerait à 3,3% en 2023 puis s’accélérerait de nouveau à 5,5% en 2024. S’agissant du besoin de liquidité des banques, il avoisinerait les 90 milliards de dirhams au terme de cette année et de 2023 avant de se creuser à plus de 100 milliards à fin 2024.

Au niveau des finances publiques, l’exécution budgétaire au terme des onze premiers mois de l’année fait ressortir une amélioration de 25,6% des recettes ordinaires portée principalement par l’augmentation notable des rentrées fiscales et la forte progression des recettes des mécanismes de financement spécifiques. En parallèle, les dépenses globales se sont alourdies de 15,9% reflétant en particulier la hausse de la charge de compensation. Tenant compte notamment de ces réalisations, des données de la loi de finances 2023 et de la programmation budgétaire pluriannuelle (2023-2025), le déficit budgétaire devrait, selon les projections de Bank Al-Maghrib, s’atténuer graduellement, revenant de 5,9% du PIB en 2021 à 5,3% en 2022 avant de diminuer à 4,6% en 2023 et à 4% en 2024. 

Sport, finances et politique au menu des quotidiens marocains

La Coupe du monde de la Fifa, Qatar 2022, les finances publiques et la question du Sahara, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui revient sur la Coupe du monde de la Fifa, Qatar 2022, estime que ce Mondial, le premier dans l’Histoire de la compétition à se dérouler en terre arabo-musulmane, fut le théâtre d’un jeu de miroirs identitaires d’une ampleur sans commune mesure avec ceux qui l’ont précédé.

Avant même le début de la compétition, des voix principalement occidentales ont tenté de focaliser l’attention non pas sur les valeurs du sport, mais sur le débat hors contexte des droits des LGBT, un débat pourtant quasi absent lors du Mondial organisé quatre années auparavant en Russie, déplore le journal.

Durant ce Mondial, les membres de l’équipe marocaine ont, toutefois, fait montre de valeurs chevaleresques du sport, de l’attachement à la famille, à la bonne éducation et aux bonnes mœurs, sous le mot d’ordre fédérateur de « Niya » scandé avant, pendant et après la compétition par l’entraîneur Oualid Regragui, relève-t-il.

“Niya”, un concept large qui cristallise à lui seul tout un système de valeurs humaines, a été joliment illustrée par les interactions des joueurs marocains avec leurs familles et leurs parents dans une mise en avant spontanée du principe très arabe et très marocain de “Rdate Lwalidine”, qui relève également de la “Niya”.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit qu’alors que depuis la pandémie, les finances publiques ont été mises à rude épreuve, cette année, “c’est la grande question du changement de paradigme pour transformer un modèle qui s’essouffle”.

Il faudrait “se réinventer” pour se préparer à ce fameux “monde d’après”, recommande le quotidien, qui estime le défi “colossal”, étant donné qu’il implique à la fois le politique, l’économique, le social.

En effet, le “réinventé» concerne tous les pans de la société qui ont besoin de nouveaux pare-feux pour contrer les chocs qui viennent de partout, mais aussi de réinitialiser nos méthodes de travail, les planifications et en finir avec les stratégies à courte vue, le manque d’anticipation et la lenteur qui font très mal, soutient-il.

“L’heure n’est plus au replâtrage, mais à la création de systèmes solides et appropriés à ce monde interconnecté et qui bouge à grande vitesse. De même, des systèmes plus inclusifs, qui associent tous les acteurs dans le processus de décision”, ajoute-t-il.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que l’Assemblée générale des Nations Unies vient d’adopter une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara , dans cadre des résolutions du Conseil de Sécurité depuis 2007. 

Il s’agit de la même résolution adoptée par la 4éme Commission, le mois dernier. Cette résolution de l’Assemblée générale appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité depuis 2007. Elle appuie ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara.

Mondial-2022 : accueil royal mardi pour la sélection marocaine de football

Un accueil royal era réservé mardi à la sélection marocaine de football qui a réalisé un exploit historique inédit lors des phases finales de la Cope du monde Qatar-2022 en se hissant au carré d’or. Une première pour l’Afrique et le monde arabe.Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que sur hautes instructions royales, l’équipe nationale de football se verra réserver, mardi 20 décembre 2022, un accueil digne de son brillant parcours durant la Coupe du monde Qatar 2022.

Dans un communiqué, le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie précise que l’équipe ira ainsi à la rencontre du public, dès son arrivée vers 17h00 à l’aéroport de Rabat-Salé, en passant par les grandes artères de capitale.

Pour rappel, la sélection marocaine de football a créé la la surprise durant la coupe du monde. Elle est la première équipe africaine et arabe à accéder en demi-finale de cette compétition planétaire.

La performance des Lions de l’Atlas au Mondial au menu des quotidiens marocains

La performance de l’équipe nationale à la Coupe du monde de football, Qatar 2022, est le principal sujet traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.Sous te titre « Les Leçons du Mondial », +Le Matin+ écrit que le Onze national a réussi une campagne exceptionnelle qui a forcé l’admiration et l’estime de tout le monde. Mais au-delà de cette prouesse qui restera dans les annales, il est des leçons à tirer pour être toujours au rendez-vous des plus grandes compétitions. Dupliquer l’expérience réussie de l’Académie Mohammed VI de football au niveau des régions, professionnaliser davantage le championnat national, accorder plus d’importance à la préparation physique des joueurs… autant de propositions à examiner sérieusement à l’avenir pour pouvoir rééditer l’exploit des Lions de l’Atlas au Mondial 2022 et aller même plus loin.

Selon le quotidien, L’assistance vidéo à l’arbitrage, une technique à réformer. Loin de régler les injustices, cet outil les a aggravées pour ce qui est de notre équipe nationale. Une réforme du fonctionnement du VAR est nécessaire. La proposition est que pour les rencontres internationales, un représentant de chaque équipe accède à la salle du VAR en qualité d’observateur avec la possibilité d’attirer l’attention des arbitres du VAR qui restent toujours souverains, pour revoir/analyser une séquence et, le cas échéant, interpeller l’arbitre du terrain séance tenante qui a la dernière décision. L’idée est de pouvoir corriger avant qu’il ne soit trop tard.

Piur sa part, +L’Opinion+ écrit que l’équipe nationale a réalisé dans les stades du Qatar un parcours « plus que parfait », en donnant du fil à retordre aux grandes nations du football mondial, attribuant “cette belle performance” notamment au “projet Royal où la priorité a été donnée aux infrastructures sportives de base”, ainsi qu’à la logistique mise en place par la Fédération Royale Marocaine de Football.

Au-delà de cette performance, les prouesses de l’équipe nationale ont laissé émerger le degré de symbiose qui existe entre toutes les composantes du peuple marocain, relève l’éditorialiste.

Les images du Roi Mohammed VI, qui a partagé la liesse de son peuple, “ont démontré la communion qui existe entre le Roi et son peuple”, ajoute-t-il.

La performance de l’équipe nationale du Maroc a eu des échos dans toute l’Afrique et au sein de tous les pays arabo-musulmans de la Palestine au Sénégal, en passant par l’Egypte, le Liban, le Cameroun, la Côte d’Ivoire…, tous ont soutenu les Lions de l’Atlas comme s’ils soutenaient leur propre équipe nationale, relève-t-il.

Dans la même veine, +l’Économiste+ écrit que la Coupe du monde 2022 fait partie de ces moments de l’histoire où un état de grâce se dégage, où tout un chacun se mobilise pour une cause commune, soulignant que cette compétition “a su galvaniser tout un pays, toute une région et tout un continent” et “a surtout permis de croire en nous”.

Les leçons de ce mondial dépassent évidemment le seul domaine du foot. “Sortir de ses croyances limitantes, croire en ses capacités, oser rêver grand, travailler dur pour réaliser son rêve, apprendre de ses erreurs, se battre jusqu’au bout…, le tout avec nya (la foi)”, note la publication.

“Nya”, brandie par le sélectionneur Walid Regragui, ne peut être traduite par un seul mot, puisqu’il s’agit d“un mélange entre foi et bonne intention”, la foi en la réalisation d’un objectif ardemment désiré, par la puissance de l’intention, explique-t-il.

Il faut profiter de ce moment de grâce, comme il y en a très peu dans ce monde, de cette “extraordinaire ferveur” et de cette prise de confiance pour attaquer nos grands chantiers, avec la conviction qu’on peut y arriver, soutient-il.

L’école marocaine, un de nos chantiers les plus stratégiques, ne peut sortir de son abysse si personne n’y croit!, estime-t-il.

Mondial 2022 : exploits et regrets pour l’Afrique

La Coupe du monde 2022 a vu le Maroc améliorer la meilleure performance du continent noir dont trois des cinq représentants au Qatar sont néanmoins passés à la trappe dès le premier tour.Le gratin du football s’est quitté ce dimanche sur le sacre au bout du suspense de l’Argentine de Lionel Messi aux dépens de la France de Kylian Mbappé (3-3, TAB 4-2). Dans la première Coupe du monde accueillie par un pays arabe, l’Afrique a totalisé sept succès en phase de groupes. Du jamais vu depuis qu’elle a découvert la compétition en 1934 par le biais de l’Égypte. Mieux encore, toutes ses cinq sélections ont au moins remporté un match. Cela aussi ne s’était pas produit dans le passé.

Le Maroc, à jamais les premiers

Les Lions de l’Atlas ont terminé, hier samedi, au pied du podium d’un Mondial qu’ils auront marqué de leur empreinte. Pour la petite finale, le Maroc harassé a courbé l’échine devant la Croatie (2-1). Auparavant, il a livré une bataille farouche en demi-finale contre la France, alors championne du monde en titre (défaite 2-0).

Avant l’avènement du sélectionneur Walid Regragui et de ses soldats dévoués, l’Afrique restait sur trois échecs en quarts de finale de la Coupe du monde : le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010. Maintenant, la date du 10 décembre 2022 est gravée dans les mémoires collectives. Ce jour-là, face au Portugal de Cristiano Ronaldo, Youssef En-Nesyri est monté haut dans le ciel de Doha pour briser le plafond de verre du continent noir. Un but, un seul, qui vaut de l’or.

En huitièmes de finale, le Maroc a écœuré durant 120 minutes l’Espagne (0-0) et gagné la séance des tirs au but (3-0) grâce notamment à son gardien infranchissable, Yassine Bounou. Le début de second tour féérique des Lions de l’Atlas n’a été que le prolongement du premier au terme duquel ils se sont classés premiers de la poule F en muselant (0-0) les Vatreni (flamboyants) croates et en dominant la Belgique (0-2) et le Canada (1-2). Deux triomphes et un nul, synonymes de 7 points au compteur. Soit le meilleur total d’une équipe africaine depuis l’ère de la victoire à trois points au Mondial (1994).

Le Sénégal renvoyé à ses chères études

Les champions d’Afrique en titre rêvaient grand pour le troisième Mondial de l’histoire du Sénégal. Mais le forfait de Sadio Mané, à quelques jours de l’amorce du tournoi, a refroidi les ardeurs de tout un pays. Sans leur guide, les Lions ont gêné les Pays-Bas pendant longtemps avant de s’écrouler en fin de partie (0-2).

Mal embarqué, le Sénégal s’est relancé lors de la 2ème journée en prenant le dessus sur le pays hôte (1-3) avec des réalisations de Boulaye Dia, Famara Diédhiou et Bamba Dieng. Opposées à l’Équateur pour la « finale » du groupe A, les troupes du sélectionneur Aliou Cissé ont sorti le match qu’il fallait pour l’emporter sur le score de deux buts à un.

Terminant deuxièmes de la poule derrière les Oranje, les Lions ont hérité de l’Angleterre en huitièmes de finale. Sans Idrissa Gana Guèye, suspendu pour cumul de cartons jaunes, ils ont tactiquement été surclassés par des Three Lions d’une efficacité redoutable (3-0). Au-delà de l’élimination, la prestation d’ensemble jugée lamentable de Kalidou Koulibaly et de ses coéquipiers a exaspéré plus d’un. Pourtant, le Sénégal, éliminé au premier tour en 2018, s’est bonifié quatre ans plus tard avec un bilan de 2 victoires, 2 défaites, 5 buts marqués et 7 encaissés.

Cameroun : une victoire de prestige et puis s’en va

Le vendredi 2 décembre dernier, les Lions indomptables se sont offerts une proie de choix dans la plus grande des compétitions. Obligé de battre le Brésil pour entretenir son espoir de qualification, à l’ultime journée du groupe G, le Cameroun l’a fait. Face à la Seleção B, Vincent Aboubakar a planté l’unique banderille à la 92ème minute. Dans la foulée, l’avant-centre a été expulsé pour avoir enlevé son maillot dans la célébration de son somptueux but de la tête sur un centre déposé par Jérôme Ngom Mbekeli.

Un succès historique, le premier d’une nation africaine contre le pays de la samba en Coupe du monde, qui n’a hélas permis de poursuivre l’aventure. Car auparavant, Collins Fai, André-Frank Zambo Anguissa, Eric Maxim Choupo-Moting et consorts se sont sabordés face à la Suisse (revers 1-0) et ont miraculeusement arraché le nul contre la Serbie (3-3). Conséquence, avec quatre points, les Lions indomptables ont fini à la 3ème position avec 1 victoire, 1 nul, 1 défaite, 4 buts inscrits et autant pris.

En outre, le Cameroun a une fois encore fait parler de lui en dehors des terrains. Peu avant le coup d’envoi du deuxième match, le gardien titulaire, André Onana, a été écarté de la Tanière pour raison disciplinaire. On saura plus tard que le portier de l’Inter Milan a eu un différend sur son jeu au pied avec le sélectionneur Rigobert Song qui n’acceptait pas certaines prises de risque. Ainsi, Onana a claqué la porte et livré sur les réseaux sociaux sa version des faits.

« Je n’ai pas été autorisé à être sur le terrain pour aider le Cameroun, comme je le fais toujours, à atteindre les objectifs de l’équipe. Je me suis toujours comporté de manière appropriée pour mener l’équipe vers le succès. J’ai mis tous mes efforts et mon énergie afin de dénouer les liens d’une situation ambiguë, mais je n’ai pas rencontré la réceptivité espérée », a expliqué l’ancien sociétaire de l’Ajax Amsterdam. C’est donc Devis Epassy qui a gardé les cages des Lions indomptables contre les Aigles blancs et les Auriverde.

Resté au Qatar pour suivre le reste de la compétition, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), est sorti de ses gonds après le huitième de finale ayant opposé le Brésil à la Corée du Sud. Il s’en est violemment pris à un youtubeur algérien qui l’importunait. Par la suite, l’ex-attaquant « a regretté profondément d’avoir perdu (son) sang-froid et d’avoir réagi d’une manière qui ne correspond pas à (sa) personnalité ».

La Tunisie, si près et si loin

Accéder enfin au second tour, c’était l’ambition des Aigles de Carthage dans ce Mondial. La Tunisie, pour son entrée en lice dans le tournoi, a tenu en échec le Danemark. Malheureusement, les hommes de l’entraîneur Jalel Kadri se sont pris les pieds dans le tapis face à l’Australie. Une défaite un à zéro qui a mis à nu les difficultés offensives de Youssef Msakni et de ses coéquipiers.

La qualification restait tout de même possible en cas de victoire contre la France combinée à un résultat favorable dans l’autre rencontre entre le Danemark et l’Australie. Grâce à un pion de Wahbi Khazri contre une formation très remaniée des Bleus, les Aigles de Carthage ont effectué une partie du travail. Cependant, les Socceroos ont fait s’écrouler le rêve comme un château de cartes en battant la Danish Dynamite. 

En nombre de points, la Tunisie a réalisé sa meilleure campagne avec 1 succès, 1 nul, 1 défaite, 1 but inscrit et 1 concédé. Mais comme en 1978, 1998, 2002, 2006 et 2018, les Aigles de Carthage n’ont pas déployé bien loin leurs ailes.

Le Ghana plombé par sa défense gruyère

Lawrence Ati-Zigi, le dernier rempart des Black Stars, est allé chercher le ballon au fond de ses filets à sept reprises. Aucun autre représentant de l’Afrique n’a été aussi perméable après trois matchs au Qatar. Naïveté, erreurs de placement, attentisme…, les défenseurs ghanéens ont été tout sauf luisants face au Portugal (défaite 3-2), contre la Corée du Sud (victoire 2-3) et face à l’Uruguay (revers 0-2).

Par contre, en attaque, Mohamed Kudus (22 ans) a été la révélation. Le gaucher a signé deux buts, délivré une passe décisive et provoqué un penalty raté avec désinvolture par André Ayew contre la Celeste. Le Ghana a fini bon dernier de la poule H et laissé un goût d’inachevé. Le sélectionneur Otto Addo, ayant quitté ses fonctions, n’a jamais trouvé la formule pour équilibrer une sélection dans laquelle les nouveaux arrivants Iñaki Williams, Mohammed Salisu ou encore Tariq Lamptey n’ont pas totalement répondu aux attentes.

Mondial-2022/Classement: Le Maroc battu par la Croatie (2-1)

La sélection marocaine a perdu la petite finale du Mondial-2022 de football au Qatar, face à son homologue croate, par 2 buts à 1, samedi au stade Khalifa.Dès la 7e minute, la Croatie débloquait le compteur sur coup-franc, suite à une belle déviation de la tête de Perisiç, qui permettait à Gvardiol de conclure sur une tête plongeante. La réplique des Lions se faisait immédiate et pratiquement de la même manière, avec un centre sur coup-franc de Ziyech. Dévié par un défenseur adverse, le ballon atterrissait devant Achraf Dari, qui réussissait une autre tête plongeante pour rétablir la parité (1-1, 9e minute). 

La Croatie s’emparait ensuite du ballon pour tenter de percer la défense marocaine, forçant le Maroc à reculer vers sa surface. La récupération marocaine s’est encore distinguée en remportant plusieurs duels, mais les difficultés persistaient au niveau de la relance. 

A la 24e minute, après deux dégagements ratés par El Yamiq et Attiat Allah, Yassine Bounou sortait un incroyable sauvetage en deux temps pour priver Modriç d’un second but. La défense marocaine montrait des signes de fébrilité, sans toutefois craquer. Seul le couloir droit marocain, boosté par la paire Hakimi-Ziyech, pouvait créer la différence et faire parvenir le danger vers la surface croate, contrairement au flanc gauche et à l’axe du terrain. Ce n’est qu’à partir de la demi-heure de jeu que le couloir gauche commençait à peser sur la défense adverse, grâce aux excellentes chevauchées de Yahya Attiat Allah. A la 43e minute, El Khanouss interceptait un ballon en entrée de surface mais ratait sa relance, permettant à Mislav Orsiç de battre Bounou d’un tir brossé vers le 2e poteau (2-1). Ce 2e but marquait la fin d’une première mi-temps jonchées d’erreurs individuelles de la part des défenseurs et des médians marocain.

Durant la deuxième période, le coach Regragui renforçait davantage son secteur offensif en alignant Anas Zarroury (1re apparition) et Selim Amallah, alors que Banoune remplaçait Dari en défense. L’occasion la plus nette du Maroc s’est dessinée à la 75e minute, avec un centre de Attiat Allah qui trouvait En-Nesyri dans la surface. Le fer de lance ne trouvait cependant pas le temps d’ajuster sa frappe, suite à la sortie réussie du gardien Livakoviç. 

Le Maroc poursuivait son pressing offensif lors du dernier quart d’heure, tout en gérant des contres dangereux de la part des “Vatreni”. La rencontre se terminait sur le score de 2 à 1 en faveur des Croates qui se sont emparés de la 3ème place au Mondial.

Pour leur part, les Lions de l’Atlas sont  la première équipe africaine et arabe à s’être hissée à ce stade de la compétition dans une Coupe du Monde.

La finale du Mondial-2022 opposera, dimanche, la France à l’Argentine.

Visas Schengen: fin de la crise Maroc-France

Des mesures avec nos partenaires marocains pour la reprise normale et complète des activités consulaires entre les deux pays, a souligné la ministre française des Affaires étrangères.La crise autour des visas octroyés au Maroc pour entrer en France semble toucher à sa fin. C’est ce qui ressort des déclarations de la ministre française des Affaires étrangères en déplacement à Rabat pour préparer la visite d’Etat du président français, Emmanuel Macron, prévue début 2023.

« Nous avons pris des mesures avec nos partenaires marocains pour la reprise normale et complète des activités consulaires entre les deux pays. Notre objectif est de relancer les échanges humains entre le Maroc et la France et de favoriser encore davantage cette imbrication profonde de nos sociétés qui fait que nous avons toujours eu des relations solidaires »,  Catherine Colonna, en marge du point de presse tenu avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Pour rappel, Paris a diminué de moitié les visas octroyés au Maroc. « Le Maroc s’est interdit officiellement de commenter, par respect, une décision unilatérale et souveraine (de la France) », a souligné de son côté Bourita.

Le Maroc va accueillir la Coupe du monde des Clubs 2023 (FIFA)

Le Maroc accueillera officiellement, du 1er au 11 février 2023, la Coupe du monde des clubs, la troisième après les éditions de 2013 et 2014. L’annonce a été faite par Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), lors d’un point de presse à Doha (Qatar).La décision a été prise lors d’une réunion du comité exécutif de la FIFA, vendredi 16 décembre à Doha au Qatar, en marge de la Coupe du monde 2022, et annoncé lors d’un point de presse du président, Gianni Infantino.

Le champion d’Afrique en titre, le Wydad de Casablanca, sera accompagné du champion d’Europe, le Real Madrid, du vainqueur de la Copa Libertadores, Flamengo, du vainqueur de la Ligue des Champions de la CONCACAF, les Sounders de Seattle et d’Auckland qui a remporté la Ligue des Champions de l’OFC (Océanie).

Reste à connaître le vainqueur de la Ligue des champions d’Asie, dont la finale sera avancée en janvier pour faciliter la tenue du Mondial des clubs en février.

Le Wydad étant également champion du Maroc, c’est son dauphin, le Raja de Casablanca, qui devrait prendre part à la compétition en tant que représentant national.