Les filières non porteurs d’emploi du BTS ivoirien seront supprimées (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, a annoncé jeudi face à la presse que les filières non porteurs d’emploi du Brevet de technicien supérieur (BTS) seront supprimées.

M. Diawara présentait le bilan 2021 et les perspectives de l’année 2022 en vue du développement des projets de son département ministériel, lors d’une conférence de presse, au sein dudit ministère.  

 Évoquant des reformes qui sont en cours d’élaboration, il a fait mention de l’examen du BTS pour  « voir les filières non porteurs d’emploi qui seront supprimés et les filières porteuses d’emploi où les curricula seront revisités ».

Cela conduira à actualiser les accords avec le secteur privé, à revoir la loi sur l’enseignement supérieur et le parachèvement de la mise en œuvre du LMD qui nécessitera un certain nombre de chantier, a-t-il signalé. 

Il a annoncé le démarrage du programme d’extension des anciennes universités publiques avec la construction et l’équipement de nouveaux amphis, de nouveaux bâtiments de travaux dirigés, des bureaux d’enseignants et de travaux pratiques etc…

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a aussi assuré du démarrage de la construction de nouvelles résidences universitaires, notamment à Korhogo et Daloa et de nouveaux restaurants universitaires, à Cocody et à Abobo-Adjamé.    

Le ministre a rassuré de « l’achèvement des travaux d’extension des anciennes universités publiques et de l’ouverture des cités universitaires périphériques d’Abobo 1, Abobo 2, Port Bouet 3 et vridi » ainsi que de nouvelles résidences universitaires en construction à l’Université Félix Houphouët Boigny et à l’Université Nangui Abrogoua. 

Le ministre a fait état des réalisations infrastructurelles avec l’ouverture de l’université de San-Pedro qui a été effective le 19 octobre 2021, et l’inauguration de la cité et du restaurant universitaire de Korhogo. 

Il a énuméré l’ouverture du restaurant universitaire de Daloa. Des cités universitaires périphériques qui étaient en réhabilitation ont également ouvert précisément à  williamsville, Port-Bouet I et Port-Bouet 2.

Le gouvernement ivoirien, ajoutera-t-il, a fait beaucoup au niveau du recrutement des assistants ce qui s’est concrétisé avec le recrutement de 610 assistants, assistants chefs de cliniques et attachés de recherche, dont 210 glissements catégoriels et 200 recrutements nouveaux.

Au niveau du volet recherche scientifique, il a noté la mise en place de 5 milliards Fcfa comme Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) et pour 2021 une innovation avec l’orientation des bacheliers 2021, en septembre 2021, ce qui a permis une rentrée unique.

Il a terminé ses propos en insistant sur les perspectives 2022 avec l’achèvement des travaux de la phase 1 de l’université de San-Pedro ce qui pourrait amener l’inauguration de celle-ci par le président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara.

Pour cette année 2022, l’ouverture de l’université de Bondoukou qui a été déjà annoncée par le président de la République dans son discours de fin d’année à la nation, devrait être effective grâce à un fort avancement des travaux. 

Le ministre a souligné que pour cette année 2022 le gouvernement octroie 660 postes de recrutement en assistant, assistants Chefs de clinique et attachés de recherche, dont 210 glissements catégoriels et 450 recrutements nouveaux.

Côte d’Ivoire: test des équipements du projet éducation numérique

Le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a lancé jeudi à Abidjan les tests des équipements de la phase 1 du Projet éducation numérique dont le taux d’exécution global est de 85%.

Il s’agit d’un « test grandeur nature afin de corriger toutes les erreurs qui seront éventuellement constatées afin de faire le bilan de la phase 1 », a indiqué Mme Mariatou Koné, lors du lancement de l’opération au Lycée moderne jeunes filles de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.

Démarré en avril 2020, la phase 1 du Projet éducation numérique a permis l’aménagement de salles multimédias dans 64 établissements secondaires et dix Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) dans dix villes (Abidjan, Bonoua, Grand-Bassam, Dabou, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Odienné, Daloa et San-Pedro).

« Je voudrais remercier notre partenaire Huawei technologies pour son expertise qui permet redynamiser le système éducatif ivoirien par le numérique et d’être en adéquation avec la vision du président de la République »,  a poursuivi la ministre Mariatou Koné.

La phase pilote du projet a été réceptionnée en juin 2021 au Lycée classique d’Abidjan. A cette période, le taux d’achèvement du projet était de 70% contre 90% pour la zone d’Abidjan. Aujourd’hui, le projet a atteint un taux d’exécution global de 85%.

L’objectif du projet éducation numérique, dira-t-elle, est la formation d’un capital humain, capable de relever tous les défis de développement de la Côte d’Ivoire dans la quête d’une école de qualité.

Elle s’est réjoui de la présence du député de Yopougon, Michel Gbagbo, fils de Laurent Gbagbo, un leader de l’opposition en Côte d’Ivoire, faisant observer que « l’école n’a pas de couleur politique ».

Ce projet dont la phase de tests entre dans sa phase opérationnelle va « réduire la fracture numérique dans plusieurs zones en Côte d’Ivoire (et) dynamiser l’éducation elle-même », a déclaré le député Michel Gbagbo.

M. Étienne Liu, le président de Huawei Afrique de l’Ouest, dont l’entreprise est l’opérateur technique, a réitéré que la phase I du Projet d’éducation numérique réalisée par le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation a « déjà couvert 10 villes ».

« Notre motivation première est de doter l’Etat de Côte d’Ivoire d’un Intranet éducatif, de booster la transformation digitale par l’apprentissage et la gestion par le numérique, en vue d’accompagner le Gouvernement dans son élan de développement numérique », a-t-il ajouté.

Il a relevé qu’une équipe de 15 informaticiens du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation a suivi une formation du 03 au 18 décembre 2021 à Dubaï, dans le cadre du transfert des compétences pour la mise à l’échelle dudit projet.

Des sessions de formation pour les formateurs et les techniciens sur les différents sites ont été également initiées et devraient permettre aux enseignants une meilleure prise en main des équipements et un accompagnement permanent dans chaque établissement, a-t-il poursuivi.

Les enseignants formés devront servir de relais et d’appui pour la formation de l’ensemble des enseignants des écoles du périmètre du projet. Les plateformes de communication unifiée, elles, ont été déployées dans 149 directions, écoles et institutions administratives.

Le projet a permis en outre d’installer des systèmes de vidéo protection, de WIFI, des salles multimédia, des plateformes e-learning, des logiciels de l’environnement numérique de travail et de gestion des enregistrements, des bibliothèques en ligne.

Ce projet a vu également la création d’un Data Center dédié à l’éducation et la construction d’un bâtiment R+3 dans la commune de Grand-Bassam, à 40 Km, au sud-est d’Abidjan, a fait remarquer M. Étienne Liu.

« La Côte d’Ivoire a une jeunesse qui a d’énormes potentialités dans le domaine de la technologie, un atout qui doit être encadré pour permettre au pays d’en profiter efficacement. Huawei a, par conséquent, pour objectif de participer à ce vaste et ambitieux programme », a-t-il déclaré.

Le Lycée moderne de jeunes filles de Yopougon en est un des sites bénéficiaires. Le Lycée Sainte Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, quant à lui sera érigé en un Centre de campus intelligent sur la base du Projet éducation numérique.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Côte d’Ivoire: une application traçant l’historique des véhicules

Expert en business intelligence et Big data, l’Ivoirien Sionfongo Koné (44 ans), s’installe à Abidjan, après plusieurs années à l’extérieur, et pour contribuer au développement de son pays, conçoit une application web traçant l’historique des véhicules.

Certifié en Big data and Hadoop developer College bois-de-Boulogne Montréal, au Canada, Sionfongo travaille sur des projets mettant en synergie des flux d’informations sur la traçabilité des véhicules. 

L’idée lui vient suite à un constat d’usage de tracer le parcours des véhicules de proches après de graves accidents et se rend compte de grosses défaillances. Devant des journalistes à Abidjan, jeudi, il clame que des engins ont « des problèmes que l’usager ne sait pas ». 

« On a décidé alors de mettre en place cet outil pour aider tous les acteurs autour du véhicule, les  acheteurs, les revendeurs, les assureurs et l’Etat pour que tout le monde puisse avoir l’information sur un véhicule en temps réel, l’information claire, intègre et sincère », a-t-il dit. 

Cette application dénommée « Vehistoric » ressort un rapport sur « les incidents, les réparations sur un véhicule depuis sa sortie d’usine jusqu’à l’instant », a-t-il relevé, ajoutant qu' »on peut aussi avoir des rapports de vols déclarés, des retenues gouvernementales ou communales ». 

Il a fait observer qu' »il y a des véhicules qui sont importés et qui ont subi de la grêle ou des incendies, et qui ont été achetés, retapés et retrouvés sur des voies ivoiriennes, africaines et qui peuvent poser un problème de sécurité ». 

Vehistoric se veut une application permettant de résoudre un problème existentiel que la plupart des usagers de la route vivent à savoir l’information erronée, voire falsifiée sur les véhicules usagés. 

L’application via sa plateforme offre également aux autorités en charge du suivi des véhicules et les compagnies d’assurance la possibilité de vérifier les interventions et sinistres sur le véhicule qu’ils désirent inspecter ou assurer via un rapport unique.  

Décès de l’ex-ministre ivoirien de l’Education nationale Lambert Amon-Tanoh

L’ex-ministre ivoirien de l’Education nationale Lambert Amon-Tanoh est décédé, jeudi, à l’âge de 96 ans.

L’information est confirmée par plusieurs sources concordantes dans la capitale économique ivoirienne. 

Ministre de l’Education nationale de 1963-1970 sous Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire indépendante, Lambert Amon-Tanoh  est le père du nouveau Secrétaire exécutif du Conseil de l’entente, Marcel Amon-Tanoh.  

Sénégal : Locales 2022, Covid-19 et CAN 2021 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des nombreux cas de violences notés dans la campagne des élections locales puis de la Covid-19 et son variant Omicron qui s’est invité dans l’équipe nationale qui prépare sa deuxième rencontre de la CAN 2021 demain face à la Guinée.Tribune fait un « constat amer » sur la campagne des Locales, avec les « multiples agressions » relevées en direction de ces élections prévues le 23 janvier prochain. Pour Vox Populi, ces violences électorales expriment « la campagne des sauvages ».

A Mbacké et Kaolack (centre), des militants de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) et de l’Union des centristes du Sénégal (UCS), des formations de l’opposition, se sont affrontés avec plusieurs blessés enregistrés dans les deux camps.

Face à cette série de violences, le président Macky Sall, en conseil des ministres, « appelle à la sérénité », ajoute le journal.

EnQuête fait focus sur les maires et candidats « analphabètes », dressant leurs « limites et obstacles ». Selon le journal, ils sont nombreux les maires sortants et les candidats analphabètes ou peu instruits. Parmi eux, il y a d’anciens émigrés, des entrepreneurs ou commerçants prospères, des artistes…

Candidat de la coalition présidentielle à Dakar, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr s’affiche « sans masque » dans Walf Quotidien. Même s’il est concurrencé par son camarade de parti Mame Mbaye Niang, il souligne qu’il est « le seul candidat de la majorité » et qu’il a « de loin le meilleur programme ». « Je ne vais pas me laisser distraire par les spéculations », indique-t-il.

Sur la Covid-19, L’AS note que le variant « Omicron (est) dangereux pour les non vaccinés » malgré ses symptômes moins sévères. S’entretenant avec L’Observateur, le professeur Moussa Seydi fait une « grosse alerte » sur le coronavirus et la prise abusive d’antibiotiques.

La pandémie qui s’est présentée dans la Tanière met le sélectionneur Aliou « Cissé dans la tourmente », selon L’Observateur. Le Soleil note que le milieu Gana Guèye et le latéral Fodé Ballo Touré sont « infectés ». Toutefois, le technicien sénégalais a récupéré Nampalys Mendy, Mamadou Loum Ndiaye, Saliou Ciss et Pape Matar Sarr « déclarés guéris ».

Ces derniers pourront affronter vendredi la Guinée, « un derby ouest-africain déjà bouillant », selon le quotidien sportif Stades.

Côte d’Ivoire: inscription au BTS session 2022 du 1er au 31 janvier

Les inscriptions à la session 2022 de l’examen du Brevet de Technicien Supérieur(BTS), en Côte d’Ivoire, sont ouvertes du 1er au 31 janvier 2022, annonce le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Les inscriptions pour la session 2022 de l’examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS), seront « ouvertes en ligne sur la plate-forme : www.examensbts.net du samedi 1er au lundi 31 janvier 2022 », précise le ministère dans un communiqué. 

« Les dossiers de candidature après l’inscription en ligne, sont à déposer dans les établissements pour les candidats officiels, et à la Direction des examens et des concours, à l’immeuble Daoud (ex-Osdi) au Plateau, pour les candidats libres, selon un programme qui sera diffusé ultérieurement », mentionne le communiqué. 

Le communiqué signé du  directeur des Examens et concours,  Dr Fofana Al Hassane, mentionne que « peut faire acte de candidature toute personne ayant suivi le cycle complet de formation au BTS dans une école agréée par l’Etat ».

Les conditions requises pour faire acte de candidature sont : deux années de formation après l’obtention du BAC, du Brevet de Technicien (BT) ou de tout autre diplôme équivalent.

Il est également requis trois années de formation incluant une année préparatoire, après l’échec à l’un des diplômes requis, l’année préparatoire n’étant autorisée qu’aux personnes ayant obtenu une moyenne d’au moins huit sur vingt (08/20) au BAC ou au BT. 

Par ailleurs,  il faut avoir à son compte une année de formation après l’obtention du Brevet Professionnel (BP) pour les options Assistanat de Direction et Finance comptabilité. La dernière année de scolarité ne doit en aucun cas dater de plus de trois ans.

Côte d’Ivoire: adoption d’un décret instituant le télétravail

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un décret instituant le télétravail, notamment pour les employés régis par le Code du travail, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités de mise en œuvre du télétravail pour les travailleurs régis par le Code du travail », a indiqué à la presse le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien. 

Ce décret, dira-t-il, intervient en application du Code du travail qui a intégré récemment la notion du télétravail, permettant au salarié d’exécuter partiellement ou entièrement son travail aux moyens des technologies de l’information, « sur la base d’un contrat avec son employeur ». 

Le texte précise en outre les conditions de travail, les modalités d’exécution du télétravail ainsi que les droits et obligations du télétravailleurs et de son employeur, « de façon à assurer la continuité du travail dans des circonstances exceptionnelles, en cas de forces majeures ». 

Côte d’Ivoire: création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI), à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI) », a indiqué à la presse M. Mamadou Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Ce projet de loi, dira-t-il, organise la pratique de la profession infirmière et renforce les mécanismes de contrôle infirmiers en vue de d’améliorer la sécurité sanitaire des populations, la qualité des soins et la performance du système national de santé. 

Le porte-parole adjoint du gouvernement a relevé qu’il fixe les conditions particulières d’accès à la profession d’infirmier, définit les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’Ordre ainsi que les procédures d’élection ordinales. 

Il met en outre, à la charge de l’Ordre, de veiller au respect des principes de moralité, de probité et de dévouement ainsi que l’observation par tous les membres des devoirs professionnels auxquels sont assujettis les infirmiers et les infirmières.

Côte d’Ivoire: le Conseil régional du Gbêkê mis sous administration

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un décret mettant sous administration directe de l’Etat le Conseil régional du Gbêkê (centre) avec une Commission spéciale présidée par le préfet.Cette commission spéciale, présidée par le préfet, comprend notamment dix membres, indique ce décret pris en Conseil, portant mise sous administration directe de l’Etat de Côte d’Ivoire du Conseil régional du Gbêkê.   

Le ministère de tutelle avait procédé à la suspension du Conseil régional du Gbêkê et la création en juillet 2021 d’une délégation spéciale pour assurer le fonctionnement régulier du Conseil. La mission de cette délégation, arrivant à son terme, l’Etat a pris cette nouvelle mesure. 

Suite à des ennuis judiciaires du président de ce Conseil régional, Jacques Mangoua, un président intérimaire avait été désigné, mais certains blocages existant toujours ont fait qu’aucune session de ce Conseil n’avait pu se tenir. 

Des dissensions graves étaient alors observées après des tentatives de conciliation, mettant en péril le fonctionnement normal du Conseil régional du Gbêkê. Ce qui avait amené la tutelle à prendre les commandes. 

M. Jacques Mangoua qui est accusé dans une affaire de détention illégale de munitions et d’armes blanches, découvertes à son domicile dans la région, a été mis en liberté provisoire par la justice ivoirienne, en avril 2020.   

Sanctions contre le Mali: le parti de Gbagbo juge « impertinentes » les mesures

Le parti de Laurent Gbagbo, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) juge « impertinentes » les sanctions de la Cedeao contre le Mali et se dit disposé à accompagner une approche pacifique de la crise, dans une déclaration. »Le Ppa-CI, conformément à la philosophie du dialogue prôné par son président, Laurent Gbagbo et de son orientation panafricaniste résolue (…) trouve excessives et impertinentes les mesures de rétorsions prises par la Cedeao contre le peuple malien », indique la déclaration.

Dans cette déclaration, signée du porte-parole du Ppa-CI, Katinan Koné, la formation politique « envisage d’envoyer, dès que possible, une mission d’information au Mali et en Guinée afin de mieux s’imprégner de la situation qui prévaut dans chacun des deux pays frères ». 

Le parti « se dispose à accompagner toute approche de règlement pacifique de la crise au Mali  et invite la Cedeao à observer une rigueur dans le respect des principes démocratiques afin de prévenir les crises répétitives dans son espace ».

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, qui se sont réunis en sommet extraordinaire, le 9 janvier 2022 à Accra, ont au cours de cette session passé en revue les développements politiques au Mali, dans le contexte de la transition en cours, imposant des sanctions. 

Ces sanctions aggravantes indiquent une fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Cedeao et le Mali, la suspension des transactions commerciales entre les pays de la Cedeao et le Mali.  

La Cedeao a également décidé du gel des avoirs de la République du Mali dans les banques centrales de la Cedeao, la suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la Cedeao (Bidc et Boad)  et l' »activation de la force en attente de la Cedeao ».  

Pour le Ppa-CI, « la situation exceptionnelle au Mali est une entorse au protocole additionnel A/SP1/12/01 de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance », s’interrogeant sur la pertinence des lourdes mesures coercitives prises à l’encontre du pays. 

Le parti de Gbagbo « s’inquiète particulièrement de la tendance de plus en plus affirmée d’instrumentaliser les banques centrales, notamment la Beceao dont est membre le Mali, à des fins de règlement de crises politiques internes aux Etats ».  

Le Ppa-CI émet en outre « de fortes réserves sur le recours à la force, comme l’annonce le point 5 du communiqué, pour résoudre les crises politiques dans les Etats membres de notre espace communautaire ».  

Les forces de défense et de sécurité du Mali font face à la guerre que leur imposent les groupes djihadistes, déclarer une autre guerre à ces forces n’est qu’une forme d’aide directe apportée aux vrais ennemis de ce pays et de la sous-région que sont les djihadistes, poursuit la déclaration.  

Le Ppa-CI encourage la Cedeao à continuer plutôt dans la voie du dialogue avec les autorités du Mali afin de trouver une solution définitive à la longue crise qui prévaut dans le pays et ce, dans l’unique intérêt du peuple malien, conclut la déclaration.

Nigeria : décès de l’ancien président Ernest Shonekan

L’ancien chef du Gouvernement national intérimaire du Nigeria, Ernest Shonekan, est décédé mardi à Lagos à l’âge de 85 ans.L’ancien président de transition a succédé au gouvernement militaire du général Ibrahim Babangida en 1993. Il a dirigé le gouvernement fédéral nigérian entre le 26 août et le 17 novembre 1993 avant d’être renversé par un coup d’Etat mené par feu le général Sani Abacha.

A l’annonce de son décès, le président nigérian Muhammadu Buhari a ordonné que le drapeau national soit mis en berne du 12 au 14 janvier 2022, en signe de respect pour l’ancien chef d’Etat Ernest Shonekan.

Selon le communiqué publié mardi à Abuja et portant la signature du Secrétaire général du gouvernement de la Fédération, M. Boss Mustapha, le chef Ernest Shonekan était un avocat formé en Grande-Bretagne, un industriel et un ancien directeur général de la United African Company of Nigeria Plc (UAC) avant d’être nommé président intérimaire du Nigeria par le général Ibrahim Babangida en 1993.

Il est né le 9 mai 1936 à Lagos et a fait ses études à la CMS Grammar School et à l’Igbobi College. Il a obtenu un diplôme de droit de l’Université de Londres et a été admis au Barreau. Il a ensuite fréquenté la Harvard Business School.

Shonekan rejoint l’UAC en 1964. Il a gravi les échelons au sein de l’entreprise et a été promu conseiller juridique adjoint. Il est ensuite devenu conseiller adjoint et a rejoint le conseil d’administration à l’âge de 40 ans.

Il a été nommé président et directeur général en 1980 et a continué à cultiver un large éventail de relations commerciales et politiques internationales. Le 2 janvier 1993, Shonekan prend ses fonctions de chef du Conseil de transition et de chef du gouvernement sous le général Babangida.

A l’époque, le Conseil de transition était conçu pour être la phase finale menant à la passation de pouvoir à un dirigeant démocratique élu de la troisième République nigériane. Babangida démissionne de son poste en août 1993, après l’annulation de l’élection présidentielle du 12 juin. Il avait signé un décret établissant le gouvernement national provisoire dirigé par Shonekan, qui a ensuite prêté serment comme chef d’Etat.

Trois mois après le début de son administration, Shonekan est renversé par Abacha lors d’un coup d’Etat de palais en novembre de la même année. En 1994, il a fondé le Nigerian Economic Summit Group, un groupe de défense et de réflexion pour le développement de l’économie nigériane par le secteur privé.

Le Mali et la CAN 2021 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des réactions de la communauté internationale sur l’embargo contre le Mali et la CAN 2021 des Lions du Sénégal.Vox Populi indique que « Macron savoure la punition infligée à Goita et Cie ». Le président français se félicite « des sanctions inédites (…) qui marquent la condamnation profonde des dérives de la junte militaire » au Mali.

En revanche, l’économiste sénégalais Demba Moussa Dembélé note que la Cedeao a pris une « décision honteuse, scélérate et répugnante ». « Quoi que disent Macky Sall et ses homologues, ils seront perçus comme des laquais agissant pour le compte de la France et des pays occidentaux », ajoute-t-il.  

Emmanuel Macron annonce une réunion  de l’Union européenne (UE) pour « accompagner cette décision de sanctions ». Cependant, Dakartimes souligne que « Moscou prend le contrepied de Paris et de la Cedeao » sur l’embargo contre le Mali. Suffisant pour que EnQuête barre à sa Une : « La guerre froide ».

En effet, la France, l’Union Européenne et les Etats-Unis « soutiennent l’embargo ». Mais la Russie et la Chine « sont contre et ont bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Walf Quotidien indique que « les prix flambent déjà au Sénégal » suite à l’embargo de la Cedeao sur le Mali. Le journal constate que « de 300 mille FCFA, une vache malienne revient à 350 mille ».

Sur la CAN 2021 de football, Le Soleil scrute les buts des Lions en fin de match en s’arrêtant sur « les nouveaux rois du finish ». Le quotidien national se projette ensuite sur le match de vendredi, à savoir le derby contre la Guinée comptant pour la deuxième journée. « On va essayer de faire un gros match contre le Sénégal », a soutenu Kaba Diawara, coach du Syli national.

Stades fait le débriefing du match Sénégal-Zimbabwe (1-0) et porte son focus sur « ces Lions qui ont marqué des points et ceux qui en ont perdu ». Des experts ont expliqué au quotidien sportif que « les Lions ont montré du caractère ; la mayonnaise a pris » mais que « c’est sur la finition qu’ils ont péché ».

Parmi ses joueurs sénégalais qui ont donné satisfaction contre les Brave Warriors figure le gardien de but Seni Dieng, dont « l’histoire secrète » est racontée par L’Observateur.

S’entretenant avec son père, le journal retrace sa trajectoire et révèle les secrets de « son rapport à Touba (centre), sa maladie et son premier Magal », un événement religieux célébré chaque année à Touba, fief de la confrérie mouride.

Embargo au Mali : la Russie et Chine bloquent la France à l’Onu

La Russie et la Chine ont bloqué à l’Organisation des Nations unies (Onu) un texte de la France soutenant les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre le Mali.Le but de ce texte porté par la France, consistait à obtenir l’appui du conseil de sécurité de l’Onu contre la junte au pouvoir au Mali après les sanctions de la Cedeao. Mais la proposition a été bloquée par certains partenaires internationaux, notamment la Russie et la Chine, deux des cinq pays ( avec la France, l’Angleterre et les Etats-Unis) qui disposent d’un droit véto au niveau du conseil de sécurité de l’Onu. 

Selon le représentant de la Russie à l’Onu, Vassily Nebenza, « il serait irresponsable, dans les circonstances actuelles, de laisser ce pays (le Mali) s’en remettre à son destin, notamment pour ce qui est de réduire l’aide militaire et socioéconomique ». Moscou, principal allié de Bamako dans cette crise avec la Cedeao et la France, soutient que « l’imposition de sanctions contre le Mali pourrait encore faire dégénérer la situation pour la population civile ».

Une position battue en brèche par la France et les Etats Unis. Ces deux partenaires du Mali se disent opposés à une transition qui durerait cinq ans. La France qui assure la présidence tournante de l’Union européenne soutient la « position très claire et ferme de la Cedeao face aux « dérives de la junte ». Paris annonce que l’Europe des 25 qui se réunit ce jeudi 14 et vendredi 15 janvier 2022 à Brest (France) se préparait à son tour à renforcer les sanctions contre le Mali.

De son côté, le département d’Etat américain exhorte « le gouvernement de transition à tenir son engagement envers le peuple malien de ramener la démocratie dans le pays ». L’ambassadrice américaine à l’Onu, Linda Thomas-Greenfield estime qu’« une transition de cinq ans ne ferait que prolonger la douleur du peuple malien ». De ce fait, la diplomate appelle à des élections « libres, équitables transparentes » dans les plus brefs délais au Mali.

En proie au jihadisme, le Mali est ainsi devenu le théâtre d’une nouvelle guerre d’influence pour ne pas dire une nouvelle guerre entre Moscou et Paris. Le rapprochement de cette ancienne colonie française avec la Russie ravive les mauvais souvenirs de la guerre froide pour Paris dans certaines de ses colonies après les indépendances. Dans une sortie acerbe, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian accuse « les mercenaires russes de soutenir la junte malienne sous le couvert de luttes anti-djihadistes ».

Afrique subsaharienne : vers une hausse de la croissance économique

Le dynamisme économique de la région devrait reprendre légèrement pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023, a annoncé l’institution basée à Bretton Woods (États-Unis).Après une première récession en 25 ans, le continent noir renoue avec la croissance.  Selon la Banque mondiale (BM), le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région. Le Nigéria et l’Angola profiteront de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souligne l’institution financière.

La croissance devrait ainsi atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance retomberait aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays.

Par ailleurs, la Banque signale que les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie).

Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19. Cette situation est la conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide. A cela s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.

Dans certains pays, l’expansion des activités agricoles sera aussi limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits, poursuit la BM.

D’après cette dernière, la pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays.

Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans, soutient-elle.

Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse, affirme la BM. Toutefois, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance.

En outre, un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux, avertit la Banque. Celle-ci ajoute que les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal.

La BM note enfin que les faibles taux de vaccination contre la Covid-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques. Ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. La prolongation de la pandémie risque quant à elle d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables.

Décès à Abidjan de 4 personnes dans un appartement

Quelque quatre personnes prises de malaise dans un appartement de Koumassi, dans le Sud d’Abidjan sont décédées, rapporte, mardi soir, le Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM).

Dans une note, le GSPM informe qu’il a été alerté ce mardi à 16h45 pour « plusieurs personnes prises de malaise dans un appartement à Koumassi, quartier Divo près du centre communautaire ».

« A l’arrivée 05 victimes (ont été constatées) dont 04 décès certains  et 01 dans le coma », ajoute le GSPM, précisant que les victimes présentaient des « vomissures et des selles pour la plupart ».

La victime comateuse conditionnée par le médecin de garde a été évacuée au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville par l’ambulance de réanimation 11. La police et gendarmerie ont été déployées les lieux.

Les USA saluent les « mesures » de la Cedeao contre le Mali

Les États-Unis saluent les « mesures vigoureuses » prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour « défendre la démocratie et la stabilité au Mali », dans une déclaration.

« Nous partageons la profonde déception de la Cedeao face au manque d’action ou de progrès du gouvernement de transition du Mali dans l’organisation d’élections, comme s’il s’était engagé à le faire après le coup d’Etat d’août 2020 », indique la déclaration. 

Washington « soutient la décision de la Cedeao d’imposer des sanctions économiques et financières supplémentaires pour inciter le gouvernement de transition à tenir son engagement envers le peuple malien de ramener son pays à la démocratie ».

« Nous relayons également les préoccupations de la Cedeao quant au probable impact déstabilisant des forces du groupe Wagner, soutenues par la Russie, au Mali », poursuit le texte, qui note que « ces forces n’apporteront pas la paix au Mali ».

Pour les États-Unis, les forces du groupe Wagner « détourneront les ressources destinées aux forces armées maliennes dans leur lutte contre le terrorisme ». Selon des sources concordantes, des hommes de ce groupe ont été aperçus au Mali. 

La France et l’Union européenne ont également exprimé leur soutien à la décision de l’organisation sous-régionale contre le Mali. 

Le Mali a décidé à son tour de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

En réponse aux lourdes sanctions économiques et financières de la Cedeao, le Mali a décidé d’appliquer la « réciprocité ». En plus de la fermeture des frontières, le gouvernement de transition a décidé de « rappeler ses ambassadeurs » dans les pays de l’organisation régionale, informe un communiqué du porte-parole du Gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga.

 Selon le dirigeant malien, « ces mesures prises par la Cedeao contre l’Etat malien contrastent avec les efforts fournis par le Gouvernement et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec la Cedeao sur le chronogramme des élections au Mali ».

Trafic de bois: 700 madriers saisis sur la lagune à Abidjan

Un équipage nautique de la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), une unité de lutte contre la criminalité liée à la forêt et aux ressources en eaux, a saisi mardi environ 700 madriers sur la lagune Ebrié, à Abidjan.

L’équipage nautique de la BSSI, en patrouille sur le plan de la lagune Ebrié donnant sur la commune de Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan, a intercepté à 5 h, trois embarcations de trafic de bois issus de sciage à façon. 

« Ce sont environ 700 madriers d’essence iroko qui ont été saisis », indique un rapport de cette unité qui  a également saisi la semaine dernière 6 000 madriers dans la commune d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan, avec 11 personnes interpellées. 

Le 10 janvier 2022, des éléments de la BSSI, ont saisi 600  planches de bois dans la cité de Divo, dans le centre-Ouest du pays, et 2.000 autres planches de bois à Bouaké, la métropole du centre ivoirien.  

Ces fortes saisies interviennent suite aux consignes du ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, qui à l’investiture de nouveau commandant de la BSSI,  a recommandé « la tolérance zéro pour les trafiquants du bois ». 

Côte d’Ivoire: la FIFA confirme la suspension de Sylvain Gbohouo

La FIFA confirme la suspension du gardien de but, titulaire, des Éléphants footballeurs, Sylvain Gbohouo, pour dopage, et l’invite à soumettre « une explication complémentaire » à la Commission de discipline de l’organisation dans un délai de 20 jours.

« A toutes fins utiles, nous notons que la suspension provisoire imposée à l’encontre du joueur Sylvain Gbohou, en date du 22 décembre 2021 a été confirmée », indique le président de la Commission de discipline de la FIFA, à la suite de l’audience du 5 janvier 2022. 

Avec ce délai de 20 jours accordé au portier ivoirien, à partir de la réception de la présente « communication », signée le 10 janvier 2022 à Zurich, la FIFA souligne que « la présente procédure suit son cours ordinaire ». 

Il devra soumettre une « explication complémentaire à la Commission de discipline de la Fédération internationale de football association (FIFA), conformément à l’article 53 (5) du règlement antidopage » de l’organisation.

M. Gbohou risque de manquer la CAN au Cameroun qui se tient du 9 janvier au 6 février 2022. Il a été suspendu de toute compétition de football à la suite d’un contrôle antidopage positif mi-novembre 2021.  

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF) a fait appel de la suspension infligée au portier titulaire de la sélection ivoirienne. Si d’ici au 6 février, il y a un retour favorable de la FIFA, il pourra prendre part à la CAN 2021. 

Guinée – Mali : les limites d’une alliance frontalière

Le Comité national de rassemblement pour le développement (CNRD) qui dirige la Guinée depuis le coup d’Etat du 5 septembre 2021, a signifié dans une déclaration qu’il gardait ses frontières ouvertes avec le Mali prenant ainsi le contrepied de la Cedeao.La Guinée dans le viseur de la Cedeao, ignore les sanctions prises par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest envers le Mali. Le CNRD dirigé par Mamady Doumbia motive sa décision par le fait que son pays était déjà suspendu des instances de l’institution sous-régionale lors du sommet de la Cedeao du 8 septembre 2021.

Partant de là, la Guinée ne se sent pas concernée par ces mesures contre le Mali car selon le communiqué signé du Colonel Sadiba Koulibaly, chef d’Etat-major général des Armées guinéennes, la République de Guinée n’a pas été associée aux décisions. En conséquence, « le CNRD souligne que les frontières aériennes, terrestres et maritimes de la République de la Guinée restent ouvertes à tous les pays frères conformément à sa vision panafricaniste », martèle le communiqué.

La Guinée réitère sa volonté de « respecter et d’appliquer les conventions, accords et traités bilatéraux et multilatéraux auxquels elle est partie ». Pays côtiers, Conakry pourrait se positionner durant cette crise comme le nouvel et principal allié du Mali. La frontière entre les deux pays s’étend d’ouest en est sur 858 kilomètres. Mais cette large zone minière riche en or, fait souvent l’objet d’affrontements meurtriers entre Guinéens et Maliens. 

Conflits communautaires à la frontière

Il s’agit de la résurgence d’un vieux conflit frontalier datant des années 70 qui oppose les villages de Siradiouba (Mali) et Dalakan (Guinée Conakry). En 2017, un différend au sujet de la paternité de la zone minière de Niaouleni située entre un village guinéen et malien avait viré en affrontements faisant 22 morts dont l’adjoint au commandant de la compagnie de Kati. Le projet de la matérialisation de la frontière entre les deux pays, longtemps annoncée, pourrait être réactivé au grand bonheur de la partie malienne qui en aura besoin pour ses activités de transit en vue d’éviter l’étouffement. Mais cette supposée alliance frontalière peut-elle prospérer si les pays de la Cedeao durcissent leurs sanctions contre Conakry à l’avenir ?

Pour le Mali qui importe 70% de ses besoins alimentaires, le corridor routier Dakar – Bamako reste un axe stratégique. Si conséquences économiques risquent aussi de toucher Dakar, il est important de noter que 80% du fret malien passe par le Sénégal et le Port de Dakar ravitaille en grande partie Bamako. Dans ce cas de figure, la Mauritanie pourrait être une porte de sortie pour le Mali qui n’a pas accès à la mer. Toutefois, la République arabe comme le Sénégal devront trouver un compromis avec la Cedeao pour adopter une position qui ne la fragilisera pas dans cette crise malienne.

Les « sanctions économiques et financières » prononcées par l’organisation intergouvernementale ouest-africaine mise sur pied en 1975, bien que reposant sur un éventail de mesures très large, ne concernent toutefois pas les denrées alimentaires, les produits de premières nécessités comme les médicaments ou encore les produits pétroliers.

Alpha Blondy s’indigne des sanctions de la Cedeao contre le Mali

La star internationale du raggae, Alpha Blondy, déclare dans une vidéo s’indigner des lourdes sanctions imposées par la Cedeao et l’Uemoa contre le Mali.

« Je voudrais m’indigner de la décision des sanctions qui ont été prises contre le Mali, ou les Maliens. Je voudrais m’adresser singulièrement à tous les présidents de la Cedeao; ces sanctions que vous avez adoptées contre le Mali est un aveu de votre impuissance », a dit Alpha Blondy.

Selon la star mondiale du reggae, les Maliens n’ont pas à être victimes de l' »incapabilité » des chefs d’Etat de la région à trouver une solution aux problèmes djihadistes auquel le Mali fait face,  un facteur majeur d’instabilité du pays.  

« Quand ils ont fait le coup d’Etat contre IBK, vous n’avez pas eu cette réaction aussi violente, aussi radicale. Vous aurez du mal à faire comprendre aux gens que ce n’est pas la France qui vous a dicté cette attitude par rapport à son problème avec le Mali et Wagner », a-t-il martelé.  

« C’est très maladroit de votre part. Les Maliens n’ont pas à payer le prix de votre incapacité à gérer un problème africain, domestique », a lancé Alpha Blondy, pour qui « on ne peut pas fermer toutes les frontières » et bloquer leur compte à la Bceao, la banque centrale.  

Il a estimé que « ce n’est pas juste », avant d’ajouter « je vous demande de réviser votre copie » et de lancer « ça coûtait quoi, si vous voulez aider le Mali que chaque pays de la Cedeao donne 1.000 soldats », une opération que peut d’ailleurs financer la Bceao. 

« Vous donnez l’impression que c’est parce que le Mali refuse la collaboration avec l’armée française qu’il fait appel à Wagner, que vous prenez cette décision », a-t-il dit sans ambages. 

En tant qu’Africain et ambassadeur de la Cedeao pour la paix en Côte d’Ivoire, il a affirmé s’être permis de s' »indigner de cette décision aussi arbitraire contre un peuple frère » et que les  chefs d’Etat ne feront « pas payer à tous les Maliens les erreurs de (leur) politique ». 

« Depuis votre Union africaine, bourrée de marionnettes, le peuple africain ne mérite pas ça. C’est à vous de trouver les solutions, comment aider le Mali à se défaire de ces djihadistes », a-t-il poursuivi.  

Pour lui, le problème djihadistes est la cause du « coup d’Etat contre ATT et IBK », alors il faut régler le thermomètre, ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on va baisser la fièvre ». Et de conclure « messieurs les présidents, je vous en prie, ressaisissez-vous ».  

Le Mali a décidé à son tour de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

En réponse aux lourdes sanctions économiques et financières de la Cedeao, le Mali a décidé d’appliquer la « réciprocité ». En plus de la fermeture des frontières, le gouvernement de transition a décidé de « rappeler ses ambassadeurs » dans les pays de l’organisation régionale, informe un communiqué du porte-parole du Gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga.

 Selon le dirigeant malien, « ces mesures prises par la Cedeao contre l’Etat malien contrastent avec les efforts fournis par le Gouvernement et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec la Cedeao sur le chronogramme des élections au Mali ».

Sénégal: les débuts des Lions à la Can commentés par la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la victoire étriquée (1-0) des Lions du Sénégal, en match d’ouverture de la coupe d’Afrique des Nations (Can 2021) face au Zimbabwe.

Le Soleil et Stades se font l’écho d’« une victoire au forceps » des Lions qui ont battu (1-0) hier le Zimbabwe pour leur premier match de la CAN 2021. Pour le sélectionneur Aliou Cissé, « notre abnégation a payé ».

« Je m’attendais à une opposition pareille », poursuit-il dans Walf Quotidien, qui note que « les Lions arrachent une petite victoire » sur un pénalty transformé par Sadio Mané à la dernière minute du temps additionnel. Stades note qu’il s’agit ici du sixième but en Coupe d’Afrique de la star sénégalaise de Liverpool.

Les Lions acquièrent une victoire à « l’arrachée », insiste Sud Quotidien là où L’Observateur relève qu’elle l’a été « jusqu’au bout de l’ennui ». Pour L’AS, « les Lions gagnent dans la douleur ». Vox Populi soutient que c’est « une victoire si juste grâce à Mané » et souligne qu’on s’achemine « vers un chaud derby Guinée-Sénégal, ce vendredi ».

Si l’équipe nationale a enregistré l’absence d’une dizaine de joueurs dont des cadres pour cause de Covid-19, l’ancien international Aliou Cissé souligne qu’« on ne peut pas passer notre temps à pleurnicher sur les absences ».

Sur un autre sujet, Vox Populi évoque les sanctions prononcées par l’Uemoa et la Cedeao sur le Mali, notant que la junte au pouvoir dans ce pays « condamne des mesures +inhumaines, illégales et illégitimes ». S’attaquant aux chefs d’Etat de la Cedeao, le chanteur ivoirien Alpha Blondy note que « ces sanctions contre le Mali sont un aveu de votre impuissance ».

Evaluant les impacts socioéconomiques pour le Sénégal, l’économiste sénégalais Moubarack Lô note que ce « pays est le plus exposé au Mali » même si « le peuple (malien) va souffrir parce que les échanges dépassent le volet économique ».

Sécurité routière: « moins de 44% de décès » sur les routes à Abidjan en 2021

Le District autonome d’Abidjan a enregistré en 2021 « moins de 44% de décès » sur les routes par rapport à l’année précédente, a indiqué lundi le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, lors de l’inauguration d’une chaîne d’assemblage de minibus.

Selon M. Amadou Koné, le fléchissement de la courbe des accidents de la circulation est le fruit de la stratégie nationale de sécurité routière, engagée par l’Etat, en septembre 2021, en plus du « rajeunissement rapide du parc automobile ».  

« En attendant la consolidation, en cours des données statistiques de 2021, nous notons une baisse importante du nombre d’accidents et de tués sur nos routes depuis le lancement de la stratégie nationale de sécurité routière en septembre 2021 », a-t-il dit. 

« Ainsi, sur Abidjan, selon les chiffres de l’Oser (Office de la sécurité routière) et de la police nationale, nous avons enregistré moins de 44% de décès sur nos routes à la même période par rapport à l’année dernière », a relevé M. Amadou Koné. 

Pour « stabiliser » les accidents de la circulation, l’Etat ivoirien a mis en place une stratégie qui devrait permettre d’inverser la courbe des accidents à partir de juillet 2022 pour atteindre une réduction majeure dans les cinq prochaines années.  

« Plus de 5 milliards Fcfa ont été mobilisés pour accélérer la réforme du permis de conduire, équiper le ministère des Transports en radars et accentuer la sensibilisation des usagers », avait indiqué le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. 

Les accidents graves et mortels se concentrent à Abidjan pour plus 40%, selon des données statistiques qui mentionnent que les causes des collusions sont essentiellement humaines pour 92% des accidents.

Blé Goudé estime que sa « chaise est vide » au dialogue politique ivoirien

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé, estime que sa « chaise est vide » au dialogue politique en cours dans son pays, la Côte d’Ivoire, dans un entretien diffusé lundi sur TV5.

« Personne ne peut dire que la voix de Blé Goudé ne compte pas en Côte d’Ivoire. Si elle a compté et pour cela on m’a envoyé ici (à La Haye), je pense que là où on recherche la solution, je dois être là, ma chaise est vide là autour de cette table et ma chaise a besoin de moi pour que je puisse ajouter mon grain de sel » aux débats, a dit le président du Cojep. 

Interrogé sur les raisons de l’absence de son parti à ce dialogue politique lancé depuis le 16 décembre 2021, il a répondu que « seuls les organisateurs peuvent expliquer un tel oubli », avant d’ajouter « je pense que c’est une erreur qui va certainement être réparée ». 

Il soutient que s’il a été « considéré comme un problème », pour lequel il été remis à la Cour pénale internationale (CPI), il « pense qu’au moment où on cherche la solution pour réconcilier les Ivoiriens de nouveau, évidemment, (il) dois être à cette table ». 

Sur la grave crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts, Blé Goudé a déclaré qu’il « faut tourner définitivement la page de la crise qui secoue (le) pays et rebâtir la Côte d’Ivoire dans le respect des différences, et rassembler les Ivoiriens de nouveau ». 

Au sujet de sa demande de passeport, il a relevé que les autorités de son pays ont dit que son passeport se trouverait dans un « circuit normal » qui dure depuis plus de sept mois maintenant, et ajouté aux six mois d’attente de rendez-vous, il est aujourd’hui à sept mois d’attente.  

« Je préfère ne plus en parler parce que ce n’est pas un honneur pour mon pays qu’on puisse parler d’un document simplement administratif sur toutes les antennes des chaînes internationales », a-t-il poursuivi.  

« Pour le respect que j’ai pour la Côte d’Ivoire je préfère ne plus en parler et attendre, a-t-il insisté. Toutefois, il entend jouer un rôle dans l’avenir de la Côte d’Ivoire en tant d’acteur politique en Côte d’Ivoire. 

« Même loin, je joue déjà un rôle dans la vie politique de mon pays. Ce que je demande, c’est de participer au débat politique dans mon pays et au processus de réconciliation en cours », a renchéri le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep).

M. Blé Goudé, acquitté le 31 mars 2021, avec l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a déposé une demande d’indemnisation auprès de la Cour de La Haye, pour préjudice subi afin de réclamer près de 820.000 euros de dommages et intérêts. 

« Bien-sûr, le préjudice, il est là, il est su de tous, toutes les années de jeunesse m’ont été bouffées,  mon image a été bafouée, a été salie, j’ai été loin de mes enfants pendant plus de dix ans, pour à la fin venir me dire que je suis innocent et acquitté », a-t-il déclaré. 

« Oui, j’ai bon espoir parce que j’ai foi en la loi et je me suis toujours adossé à la loi », a-t-il affirmé. Depuis son acquittement, Charles Blé Goudé, attend son passeport pour rentrer dans son pays, où son mentor Laurent Gbagbo l’a devancé depuis le 17 juin 2021. 

La zone industrielle de Koumassi, dans le Sud d’Abidjan, sera réhabilitée

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a annoncé lundi la réhabilitation de la zone industrielle de Koumassi, étendue sur 120 hectares, dans le Sud l’Abidjan.

M. Souleymane Diarrassouba s’exprimait, à l’occasion du lancement des premiers minibus Made in Côte d’Ivoire, montés dans l’Unité d’assemblage de véhicules Iveco, de Sotra Industries, une filiale de la Société des transports abidjanais (SOTRA). 

« Étant à Koumassi, je voudrais me féliciter de la bonne collaboration que nous avons avec les équipes du maire Cissé Bacongo dans le cadre de nos activités dans la zone industrielle de Koumassi », a dit le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie. 

Cette zone industrielle a une « contenance globale de 120 hectares avec environ 300 entreprises en activité », a-t-il renseigné, soulignant que « les études techniques de la réhabilitation de la zone industrielle de Koumassi, d’un coût de 22 milliards Fcfa sont désormais disponibles ». 

« Nous sommes actuellement dans la phase de recherche financement », a-t-il poursuivi, indiquant que la Côte d’Ivoire ambitionne, selon son Plan national de développement (PND 2021-2021) », de porter la contribution du secteur industriel au PIB à 30%. 

Le Premier ministre, Patrick Achi, a dit que le gouvernement travaille en vue de la « réalisation rapide de zones industrielles dans plusieurs villes majeures de l’intérieur du pays au plus près des ressources, des bassins d’emplois et des impératifs de développement territorial équilibrés ». 

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être une puissance industrielle régionale, veut offrir plus de potentiels au secteur industriel afin de répondre aux défis de la compétitivité, selon les standard internationaux.   

Lancement à Abidjan des premiers minibus made in Côte d’Ivoire

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé lundi à Sotra Industries, à Abidjan, les premiers minibus de l’Unité d’assemblage de véhicules Iveco Daily Ivoire, ce qui fait de la Côte d’Ivoire un pays, officiellement, constructeur automobile.

« C’est la première fois que les véhicules produits ici seront estampillés Made in Côte d’Ivoire du fait du haut niveau d’assemblage réalisé sur les chaînes de montage », a dit le Premier ministre dans un discours. 

M. Patrick Achi, qui a révélé avoir été « ouvrier à la Sotra (Société des transports abidjanais) »,  en 1977, dans le cadre de son « premier stage ouvrier », s’est félicité de ce que cette unité soit devenue un véritable hub logistique industriel sous régional.  

Cette chaîne d’assemblage de véhicules a été lancée en août 2018. « Totalement opérationnelle » aujourd’hui, elle fait de la Côte d’Ivoire avec ce véhicule baptisé « Daily Ivoire », un constructeur automobile (Code constructeur: AJ9). 

Le ministre des Transports, Amadou Koné, a annoncé que son département engagera des études, prévues cette année, en vue de la réalisation, à l’horizon 2025, d’une zone industrielle de grande envergure à San-Pedro, dans le sud-Ouest ivoirien, destinée à l’industrie automobile. 

Le directeur général de la Sotra, Méïté Bouaké, a précisé que cette chaîne d’assemblage de minibus Daily Ivoire est « entièrement montée à la Sotra à travers sa filiale Sotra Industries », qui bénéficie de l’expertise technique de la société Iveco via un contrat de partenariat.

« L’unité de montage d’une capacité de 1.000 minibus par an est dotée de technologies de dernières générations et permettra la création de 500 emplois directs dans nos ateliers », a-t-il ajouté. 

Le minibus Daily de Iveco, le Daily Ivoire, qui est de 26 places, peut être décliné en plusieurs modèles selon l’utilisation que l’acquéreur souhaite en faire: véhicule de transport de personne, véhicule de chantier ou d’ambulance. 

Le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a fait savoir que l’ambition de la Côte d’Ivoire, selon le Programme national de développement 2021-2025, est de porter la contribution du secteur industriel au PIB à 30% à l’instar des pays émergents. 

A cette cérémonie d’inauguration de la chaîne d’assemblage de véhicules de type minibus, 39 acteurs du secteur des transports ont été élevés au grade de commandeurs, officiers et chevaliers dans l’Ordre du mérite ivoirien. 

La Côte d’Ivoire qui a enregistré, grâce aux réformes hardies entreprises par le gouvernement depuis 2017 dans le secteur des transports, une croissance historique de 57% de vente de véhicules neufs en 2021, se prépare à accueillir d’autres constructeurs automobiles. 

Riposte musclée du Mali contre la Cedeao

Le Mali a décidé à son tour de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).En réponse aux lourdes sanctions économiques et financières de la Cedeao, le Mali a décidé d’appliquer la « réciprocité ». En plus de la fermeture des frontières, le gouvernement de transition a décidé de « rappeler ses ambassadeurs » dans les pays de l’organisation régionale, informe un communiqué du porte-parole du Gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga. 

 Selon le dirigeant malien, « ces mesures contrastent avec les efforts fournis par le Gouvernement et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec la Cedeao sur le chronogramme des élections au Mali ».

 En conséquence, détaille le communiqué, « le Mali a promis de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de riposter à ces sanctions malencontreuses dans les prochaines heures ». Dans sa réponse, le Mali dit apprendre avec « stupéfaction
les sanctions économiques et financières
prises par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) dimanche à Accra (Ghana) ».

 Le Mali regrette que des « organisations sous régionales ouest-africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués » indique le communiqué. En outre, le gouvernement malien « dénonce et rejette les décisions suivantes qui ne sont fondées sur aucun texte communautaire ». Selon toujours les autorités maliennes, « l’embargo décidé par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, applicable à un Etat souverain constitue une violation manifeste du Traité de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) et des statuts de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ».

 Partant de ce constat, « le gel des avoirs d’un État, des entreprises publiques et parapubliques ne saurait être appliqué par la Banque centrale qui reste un organe indépendant auquel chaque Etat membre a concédé son droit souverain d’émission » fulminent les autorités de la transition.

Le Mali souligne « le caractère inhumain de ces mesures qui viennent affecter les populations déjà durement éprouvées par la crise sécuritaire et la crise sanitaire, notamment celle de la Covid-19 ». Selon la junte au pouvoir, « des dispositions ont été prises pour assurer l’approvisionnement normal du pays par tous les moyens appropriés ».

Constatant ces « violations répétées des textes, principes et objectifs de ces organisations », le Mali « tirera toutes les conséquences et se réserve le droit de réexaminer sa participation à ces entités » mentionne le communiqué.

Locales 2022, Mali et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’ouverture violente de la campagne des élections locales, les sanctions de la Cedeao contre le Mali et le match d’ouverture du Sénégal à la CAN 2021 contre le Zimbabwe cet après-midi.Tribune se fait l’écho du démarrage de la campagne en grande pompe à Dakar et ailleurs au Sénégal : « Entre piques, bombes, fiasco et justifications ». Le journal note des « affrontements à la Médina et Guédiawaye », deux populeuses communes de la capitale.

« Les coups de poings pleuvent déjà », indique Walf Quotidien qui souligne que Médina et Guédiawaye « ouvrent les hostilités ». Sud Quotidien revient aussi sur le « branle-bas des coalitions » après deux jours de la campagne des Locales du 23 janvier 2022. « Déjà 48 heurts de campagne », note de son côté L’Observateur, qui fait une « grosse alerte sur les lutteurs, gros bras des politiques ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien indique que « la Cedeao punit le Mali » après la proposition de la junte de se maintenir cinq ans au pouvoir. Sud Quotidien évoque « de très lourdes sanctions » contre les militaires putschistes là où Le Soleil parle de sanctions  « très dures ».

L’Observateur analyse l’impact de la décision de la Cedeao en se penchant sur « les graves conséquences de l’embargo du Mali sur le commerce avec le Sénégal ».

Sur la CAN 2021 de football, l’entrée en lice de l’équipe nationale du Sénégal contre le Zimbabwe, cet après-midi (13h GMT), est l’autre sujet le plus traité par les journaux. Dans ce sens, Les Echos notent que le sélectionneur « Aliou Cissé (se présente) au front avec une équipe diminuée ». En effet, Ismaila Sarr est « définitivement out » là où Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy ont été testés positifs à la Covid-19.

« Les Lions s’élancent », indique le quotidien national Le Soleil. L’AS s’attend à « une victoire pour mieux démarrer le tournoi » ouvert depuis hier au Cameroun. Les Lions Indomptables ont battu d’entrée le Burkina Faso (2-1).

Ainsi pour les Lions du Sénégal, qui ambitionnent de remporter la CAN 2021, il s’agira de « lancer un signal fort d’entrée », indique le quotidien sportif Stades.

A Abidjan, les Burkinabè optimistes malgré la défaite des Étalons face au Cameroun

A Abidjan, les supporters Burkinabè espèrent une suite favorable de leur équipe de football à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2021), malgré la défaite des Étalons, dimanche, en match d’ouverture, face au Cameroun, pays hôte de cet événement sportif continental.

Ouédraogo Lamine, un jeune Burkinabè, vêtu du maillot des Étalons, se dit « découragé » après le match projeté sur un écran géant au terrain Aby Raoul d’Anoumabo, un village dans le Sud d’Abidjan. Mais, « c’est le football, le meilleur a gagné », espérant pour la suite.   

Pour lui, l’arbitrage était « très difficile », confiant ne pas être content, mais ce sont des choses qu’il faut accepter et passer au futur. Après l’ouverture du score par Gustavo Sangaré (24′), l’attaquant camerounais Vincent Aboubakar égalise sur le coup d’un penalty par arbitrage vidéo « VAR ». 

Sur l’espace de jeu du terrain Aby Raoul, portant le maire de Marcory, l’on peut apercevoir des Camerounais comme des Burkinabè, arborant des drapeaux ou vêtements aux couleurs de leur patrie.  

Anoumabo, ce petit village de la cité de Marcory, qui a vu éclore le mythique groupe ivoirien Magic System, compte d’ailleurs une forte communauté Burkinabè. Au « Maquis Burkina 1 », une buvette, Bancé Abdoul, un Burkinabé fustige aussi l’arbitrage. 

« L’arbitrage a un peu joué à notre défaveur, et je crois qu’on doit redoubler encore d’efforts », a-t-il affirmé. Les Étalons, pour espérer être dans le peloton de leur poule, devront gagner leur deux prochains matchs.  

Jeanne d’Arc Paré, elle, se dit la « supportrice burkinabé de la diaspora ». Cette dernière s’en prend au sélectionneur des Étalons qui, pour elle, a ignoré sur le banc de touche des athlètes de valeur comme « des statues », or le Burkina Faso veut la victoire. 

Certains footballeurs burkinabè n’ont pas pu disputer ce match inaugural parce que déclarés positifs à la pandémie de la Covid-19. Pour étoffer leurs équipes, les différents entraîneurs ont sélectionné plus de joueurs que d’ordinaire. 

Le Cameroun décroche trois points pour son premier mach avec un doublé de Vincent Aboubakar, qui a également marqué son deuxième but par penalty (45’+3′), prenant à contre-pied le portier burkinabé.  

Djibril Bessa, vêtu aux couleurs du Cameroun, présent au terrain Aby Raoul, a dit dans un esprit fair play que « c’est un match de football, et le meilleur a gagné. Le Burkina Faso n’a (toutefois) pas démérité », seulement la chance a été du côté des Lions indomptables. 

Transition au Mali : les lourdes sanctions de la Cedeao

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a prononcé ce dimanche à Accra au Ghana, de lourdes sanctions économiques et financières contre le Mali.On le craignait, le couperet est finalement tombé. L’Organisation intergouvernementale ouest-africaine a entériné les décisions prononcées par l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) en début de matinée.

Au sortir de la rencontre des chefs d’Etat de ce dimanche 9 janvier 2022, les sanctions suivantes sont prononcées contre le Mali : gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) et suspension des aides financières, fermeture des frontières entre le pays et les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), suspension des transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali. 

Cette main lourde de la Cedeao,  vient ainsi répondre aux conclusion des Assises nationales de la refondation. Ces consultations populaires ont donné en effet carte blanche aux autorités maliennes de prolonger la transition de six mois à cinq ans. Un chronogramme jugé « totalement inacceptable » par la Cedeao qui a « constaté avec regret l’échec des autorités de transition au Mali à organiser les élections présidentielles d’ici au 27 février 2022 contrairement à l’accord conclu avec l’Autorité de la Cedeao le 15 septembre 2021 et à l’engagement de la Charte de la transition » dans un communiqué. 

L’Organisation ouest-africaine d’ajouter que « le chronogramme remis le 31 décembre 2021 par les autorités de transition à la présidence de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, prévoit la tenue d’élections présidentielles d’ici fin décembre 2026. Cela impliquera une période de transition de six mois et demi (6,5 ) ans. »

Les chefs d’Etat de l’Organisation régionale ont par ailleurs dénoncé le déploiement de la société militaire privée russe Wagner au Mali. « Malgré le démenti du gouvernement de transition malien, l’Autorité reste profondément préoccupée par le rapport cohérent sur le déploiement d’agents de sécurité privée au Mali avec son impact potentiellement déstabilisateur sur la région de l’Afrique de l’Ouest. L’Autorité note que cette situation est étroitement liée à la transition politique au point mort dans le pays. » a soutenu le communiqué.

Partant de ce constat et compte tenu de l’impact potentiellement « déstabilisateur sur le Mali et sur la région, créé par cette transition au Mali, l’Autorité décide d’activer immédiatement la Force en attente de la Cedeao, qui devra être prête à toute éventualité » poursuit le document.

Selon le président du Burkina Faso, Rock Marc Christian Kaboré, « les réformes économiques et sociales visant la refondation du Mali ne pourraient être conduites que par des autorités démocratiquement élues »