Sénégal : Locales 2022, Covid-19 et CAN 2021 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des nombreux cas de violences notés dans la campagne des élections locales puis de la Covid-19 et son variant Omicron qui s’est invité dans l’équipe nationale qui prépare sa deuxième rencontre de la CAN 2021 demain face à la Guinée.Tribune fait un « constat amer » sur la campagne des Locales, avec les « multiples agressions » relevées en direction de ces élections prévues le 23 janvier prochain. Pour Vox Populi, ces violences électorales expriment « la campagne des sauvages ».

A Mbacké et Kaolack (centre), des militants de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) et de l’Union des centristes du Sénégal (UCS), des formations de l’opposition, se sont affrontés avec plusieurs blessés enregistrés dans les deux camps.

Face à cette série de violences, le président Macky Sall, en conseil des ministres, « appelle à la sérénité », ajoute le journal.

EnQuête fait focus sur les maires et candidats « analphabètes », dressant leurs « limites et obstacles ». Selon le journal, ils sont nombreux les maires sortants et les candidats analphabètes ou peu instruits. Parmi eux, il y a d’anciens émigrés, des entrepreneurs ou commerçants prospères, des artistes…

Candidat de la coalition présidentielle à Dakar, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr s’affiche « sans masque » dans Walf Quotidien. Même s’il est concurrencé par son camarade de parti Mame Mbaye Niang, il souligne qu’il est « le seul candidat de la majorité » et qu’il a « de loin le meilleur programme ». « Je ne vais pas me laisser distraire par les spéculations », indique-t-il.

Sur la Covid-19, L’AS note que le variant « Omicron (est) dangereux pour les non vaccinés » malgré ses symptômes moins sévères. S’entretenant avec L’Observateur, le professeur Moussa Seydi fait une « grosse alerte » sur le coronavirus et la prise abusive d’antibiotiques.

La pandémie qui s’est présentée dans la Tanière met le sélectionneur Aliou « Cissé dans la tourmente », selon L’Observateur. Le Soleil note que le milieu Gana Guèye et le latéral Fodé Ballo Touré sont « infectés ». Toutefois, le technicien sénégalais a récupéré Nampalys Mendy, Mamadou Loum Ndiaye, Saliou Ciss et Pape Matar Sarr « déclarés guéris ».

Ces derniers pourront affronter vendredi la Guinée, « un derby ouest-africain déjà bouillant », selon le quotidien sportif Stades.

Le Mali et la CAN 2021 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des réactions de la communauté internationale sur l’embargo contre le Mali et la CAN 2021 des Lions du Sénégal.Vox Populi indique que « Macron savoure la punition infligée à Goita et Cie ». Le président français se félicite « des sanctions inédites (…) qui marquent la condamnation profonde des dérives de la junte militaire » au Mali.

En revanche, l’économiste sénégalais Demba Moussa Dembélé note que la Cedeao a pris une « décision honteuse, scélérate et répugnante ». « Quoi que disent Macky Sall et ses homologues, ils seront perçus comme des laquais agissant pour le compte de la France et des pays occidentaux », ajoute-t-il.  

Emmanuel Macron annonce une réunion  de l’Union européenne (UE) pour « accompagner cette décision de sanctions ». Cependant, Dakartimes souligne que « Moscou prend le contrepied de Paris et de la Cedeao » sur l’embargo contre le Mali. Suffisant pour que EnQuête barre à sa Une : « La guerre froide ».

En effet, la France, l’Union Européenne et les Etats-Unis « soutiennent l’embargo ». Mais la Russie et la Chine « sont contre et ont bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Walf Quotidien indique que « les prix flambent déjà au Sénégal » suite à l’embargo de la Cedeao sur le Mali. Le journal constate que « de 300 mille FCFA, une vache malienne revient à 350 mille ».

Sur la CAN 2021 de football, Le Soleil scrute les buts des Lions en fin de match en s’arrêtant sur « les nouveaux rois du finish ». Le quotidien national se projette ensuite sur le match de vendredi, à savoir le derby contre la Guinée comptant pour la deuxième journée. « On va essayer de faire un gros match contre le Sénégal », a soutenu Kaba Diawara, coach du Syli national.

Stades fait le débriefing du match Sénégal-Zimbabwe (1-0) et porte son focus sur « ces Lions qui ont marqué des points et ceux qui en ont perdu ». Des experts ont expliqué au quotidien sportif que « les Lions ont montré du caractère ; la mayonnaise a pris » mais que « c’est sur la finition qu’ils ont péché ».

Parmi ses joueurs sénégalais qui ont donné satisfaction contre les Brave Warriors figure le gardien de but Seni Dieng, dont « l’histoire secrète » est racontée par L’Observateur.

S’entretenant avec son père, le journal retrace sa trajectoire et révèle les secrets de « son rapport à Touba (centre), sa maladie et son premier Magal », un événement religieux célébré chaque année à Touba, fief de la confrérie mouride.

Sénégal: les débuts des Lions à la Can commentés par la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la victoire étriquée (1-0) des Lions du Sénégal, en match d’ouverture de la coupe d’Afrique des Nations (Can 2021) face au Zimbabwe.

Le Soleil et Stades se font l’écho d’« une victoire au forceps » des Lions qui ont battu (1-0) hier le Zimbabwe pour leur premier match de la CAN 2021. Pour le sélectionneur Aliou Cissé, « notre abnégation a payé ».

« Je m’attendais à une opposition pareille », poursuit-il dans Walf Quotidien, qui note que « les Lions arrachent une petite victoire » sur un pénalty transformé par Sadio Mané à la dernière minute du temps additionnel. Stades note qu’il s’agit ici du sixième but en Coupe d’Afrique de la star sénégalaise de Liverpool.

Les Lions acquièrent une victoire à « l’arrachée », insiste Sud Quotidien là où L’Observateur relève qu’elle l’a été « jusqu’au bout de l’ennui ». Pour L’AS, « les Lions gagnent dans la douleur ». Vox Populi soutient que c’est « une victoire si juste grâce à Mané » et souligne qu’on s’achemine « vers un chaud derby Guinée-Sénégal, ce vendredi ».

Si l’équipe nationale a enregistré l’absence d’une dizaine de joueurs dont des cadres pour cause de Covid-19, l’ancien international Aliou Cissé souligne qu’« on ne peut pas passer notre temps à pleurnicher sur les absences ».

Sur un autre sujet, Vox Populi évoque les sanctions prononcées par l’Uemoa et la Cedeao sur le Mali, notant que la junte au pouvoir dans ce pays « condamne des mesures +inhumaines, illégales et illégitimes ». S’attaquant aux chefs d’Etat de la Cedeao, le chanteur ivoirien Alpha Blondy note que « ces sanctions contre le Mali sont un aveu de votre impuissance ».

Evaluant les impacts socioéconomiques pour le Sénégal, l’économiste sénégalais Moubarack Lô note que ce « pays est le plus exposé au Mali » même si « le peuple (malien) va souffrir parce que les échanges dépassent le volet économique ».

Locales 2022, Mali et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’ouverture violente de la campagne des élections locales, les sanctions de la Cedeao contre le Mali et le match d’ouverture du Sénégal à la CAN 2021 contre le Zimbabwe cet après-midi.Tribune se fait l’écho du démarrage de la campagne en grande pompe à Dakar et ailleurs au Sénégal : « Entre piques, bombes, fiasco et justifications ». Le journal note des « affrontements à la Médina et Guédiawaye », deux populeuses communes de la capitale.

« Les coups de poings pleuvent déjà », indique Walf Quotidien qui souligne que Médina et Guédiawaye « ouvrent les hostilités ». Sud Quotidien revient aussi sur le « branle-bas des coalitions » après deux jours de la campagne des Locales du 23 janvier 2022. « Déjà 48 heurts de campagne », note de son côté L’Observateur, qui fait une « grosse alerte sur les lutteurs, gros bras des politiques ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien indique que « la Cedeao punit le Mali » après la proposition de la junte de se maintenir cinq ans au pouvoir. Sud Quotidien évoque « de très lourdes sanctions » contre les militaires putschistes là où Le Soleil parle de sanctions  « très dures ».

L’Observateur analyse l’impact de la décision de la Cedeao en se penchant sur « les graves conséquences de l’embargo du Mali sur le commerce avec le Sénégal ».

Sur la CAN 2021 de football, l’entrée en lice de l’équipe nationale du Sénégal contre le Zimbabwe, cet après-midi (13h GMT), est l’autre sujet le plus traité par les journaux. Dans ce sens, Les Echos notent que le sélectionneur « Aliou Cissé (se présente) au front avec une équipe diminuée ». En effet, Ismaila Sarr est « définitivement out » là où Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy ont été testés positifs à la Covid-19.

« Les Lions s’élancent », indique le quotidien national Le Soleil. L’AS s’attend à « une victoire pour mieux démarrer le tournoi » ouvert depuis hier au Cameroun. Les Lions Indomptables ont battu d’entrée le Burkina Faso (2-1).

Ainsi pour les Lions du Sénégal, qui ambitionnent de remporter la CAN 2021, il s’agira de « lancer un signal fort d’entrée », indique le quotidien sportif Stades.

La rétrospective 2021 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA reviennent principalement sur les saillants qui ont marqué l’année 2021.« Gorgorlu (débrouillard en wolof) 2021 aux abois », titre Sud Quotidien, retenant trois faits marquants pour cette année : une justice en bris, le retour des inondations et la grève forcenée des transports.

Walf Quotidien revient sur les « maux et remèdes » de 2021 où « le Sénégal frôle le pire » avec les événements de mars. Le journal ne manque pas d’évoquer le « défi de l’emploi et de la croissance » du chef de l’Etat, la reddition des comptes avec « ces mains sales pas encore lavées, l’éducation, la CAN 2021 de football et « l’instabilité ambiante » en Afrique de l’ouest.

Le Quotidien souligne de son côté que 2021 fut une « année de haut viol », faisant référence aux affaires Adji Sarr – Ousmane Sonko et de la miss Sénégal Fatima Dione qui a accusé les membres du comité d’organisation de ce concours de beauté d’être à l’origine de son viol suivi de grossesse.

Comme voulant oublier ces malheureux épisodes de cette année finissante, L’Observateur indique qu’« il est grand… an » : « qu’on remporte la CAN, qu’on améliore le système de santé, qu’on maîtrise notre économie ».

Le journal fait focus également sur « la nouvelle vie de Tony Kâ, l’agent du GIGN (gendarmerie) blessé lors des événements du mois de mars ». Il est ainsi conté les moindres détails sur « sa nouvelle main, ses deux mois de rééducation en France et son quotidien de père de famille heureux ».

En revanche, L’Observateur revient sur « les chiffres d’une année éminemment criminelle », indiquant que 2021 fut un « an foiré ». C’est une « année de calamités », d’après EnQuête, qui ne s’y éternise pas pour autant. Et c’est pour effectuer un « voyage au bout des fantasmes » à bord du Train Express Régional (TER).

Avec la gratuité, c’est déjà le grand rush pour cette nouvelle locomotive sénégalaise, constate le quotidien. Pour le moment, le TER tient ses promesses, sur le plan de la ponctualité, du confort et de la sécurité, magnifie-t-il.

Le quotidien national Le Soleil titre sur les chantiers à l’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio, indiquant que l’« ouverture des campus (est prévue) en février ».

Sur la préparation de la CAN 2021 de football, Stades indique que « Gana Guèye (milieu) et Mame Baba Thiam (attaquant) portent le groupe à 18 Lions ».

A la séance d’hier au stade Lat Dior de Thiès, le latéral gauche Saliou Ciss et le milieu Joseph Lopy ont déclaré respectivement : « Le trophée, on le veut 10 fois plus que les supporters ; On a les moyens pour aller jusqu’au bout ».

Air Sénégal et Locales 2022 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur le nouvel avion reçu par la compagnie Air Sénégal et les élections locales du 23 janvier 2022.« Le Sénégal acquiert un 9ème appareil », indique le quotidien national Le Soleil, soulignant que l’avion, en leasing, est le premier d’un programme de huit appareils. Pour le président Macky Sall, « Air Sénégal conforte son envol ».

Le Quotidien note par ailleurs un « Sall air de mise en garde » du chef de l’Etat sur la qualité du service de la compagnie aérienne nationale. « La ponctualité des vols et la qualité du service doivent être de mise », a-t-il dit au directeur général d’Air Sénégal.

En politique, EnQuête dresse un portrait croisé de Soham Wardini et Barthélémy Dias, deux candidats au poste de maire de Dakar. Le journal compare leur tempérament à « la glace et le feu ».

Soham a servi pendant 27 ans dans l’enseignement avant de s’engager en politique et remplacer Khalifa Sall suite à sa révocation à la tête de la mairie de la capitale sénégalaise. De son côté, le fils de l’ancien ministre Jean-Paul Dias « a donné un nouveau souffle au PS (Parti Socialiste) et gravi très vite les échelons… à force de coups d’éclat », souligne le quotidien privé.

Walf Quotidien se fait l’écho du rejet des recours de l’opposition par la Cour Suprême sur certaines de ses listes pour les prochaines élections locales. Pour le journal, elle « abat sa dernière carte » par une saisine de la Cedeao.

Sur un autre sujet, le même journal informe que « Macky vire son chef de protocole » là où L’Observateur souligne que « Macky revoit sa formule » dans son adresse à la nation. Le journal du Groupe Futurs Médias, livrant « les contours de son discours de nouvel an »,  note que le chef de l’Etat ne fera « pas de face-à-face avec la presse ».

Si « le Président a promulgué la loi réhabilitant le poste de Premier ministre », il donne « rendez-vous après les Locales pour parler du PM, de l’UA et de son mandat », précise L’Observateur.

En football, Stades livre le contenu de son entretien sur la CAN 2021, qui s’ouvre dans moins de deux semaines au Cameroun, avec Omar Daf, ancien international sénégalais et actuel coach de Sochaux, en Ligue 2 française. « L’absence d’Ismaila Sarr serait une grosse perte », a  reconnu l’ancien coach adjoint des Lions sur l’indisponibilité du joueur de Watford (Premier League) pour cause de blessure.

Toutefois, l’ancien défenseur latéral de la Génération 2002 donne des gages puisqu’« on a un groupe de qualité et un coach qui travaille bien ».

La presse sénégalaise prolonge son voyage à bord du Ter

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des questions autour de la pertinence du Train express régional (Ter) et d’affaires judiciaires.Deux jours après le lancement de l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter), EnQuête se fait l’écho « des promesses et des doutes ». Dans ce journal, Mountaga Sy, le Directeur Général de l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (Apix), déclare que « les études de rentabilité économique de ce projet sont chiffrés à 19 % ».

Toujours dans EnQuête, Mame Fall, spécialiste des matériels roulants et systèmes à l’Apix, soutient que « tous les pays se sont développés autour des ouvrages ferroviaires : Ter, métro et RER… », mais pour l’économiste Mansour Samb, « la solution pour désengorger Dakar, c’est de créer d’autres pôles économiques ».

Pour sa part, Le Soleil informe que les habitants de Rufisque, l’un des quatre départements de Dakar, « jubilent » avec la mise en circulation du Ter. Au contraire, les taximen voient l’arrivée de ce train à la pointe de la technologie d’un mauvais œil : « (Il) risque de porter un sacré coup à (notre) business. Avec les embouteillages sur les routes, la majorité des clients vont se ruer sur le Ter », explique un chauffeur dans le quotidien national.

Les tarifs du Train express régional varient de 500 à 1500 F CFA pour la classe économique et un prix fixe de 2500 F CFA s’applique à la première classe. À en croire Amadou Hott, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, cité par WalfQuotidien, « le Ter, c’est comme l’autoroute à péage. Si vous avez un peu plus de temps et que vous n’êtes pas prêt à dépenser un peu plus d’argent, vous pouvez prendre les autres modes de transport ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce que « les six magistrats, qui étaient à l’origine du blocage du fonctionnement de la Justice à Kaolack (Centre), seront traduits (aujourd’hui) devant le Conseil de discipline supérieur de la magistrature ».

Sous le titre « Les 6 magistrats face à leur destin », Le Quotidien rappelle que « la Cour d’appel de Kaolack avait été secouée, il y a quelques mois, par la gestion du dossier opposant l’homme d’affaires Aly Roze à la Banque Atlantique ».

Dans Sud Quotidien, le patron de presse Madiambal Diagne, même s’il a confirmé sa plainte contre le magistrat Souleymane Téliko pour « diffamation, injures publiques et dénonciations calomnieuses », ne réclame que « le franc symbolique ».

En sports, Kalidou Koulibaly, capitaine de l’équipe nationale de football du Sénégal dit dans Stades espérer « être prêt (physiquement) pour le premier match » des Lions en Coupe d’Afrique des nations. Ce sera le 10 janvier prochain face au Zimbabwe. Le défenseur central de Naples, en Serie A italienne, revient de blessure.

La presse sénégalaise embarque dans le Ter

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, se font l’écho du lancement de l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter) qui relie Dakar à Diamniadio.« Le Ter, enfin sur les rails » après « plusieurs reports décriés par les citoyens et des politiques », s’exclame Sud Quotidien. Ce journal souligne que le Train express régional est « l’un des projets phares de l’actuel régime ».

Pour Le Soleil, « c’est une aube nouvelle qui se lève » au Sénégal. À en croire le quotidien national, « quelques visiteurs et des journalistes ont voyagé, hier, de Dakar à Diamniadio par le Ter. À l’intérieur d’une rame de 180 sièges et d’une capacité de 500 places, les voyageurs se sont délectés du confort, du calme et de l’efficacité ».

Le Sénégal est devenu une « ter des possibles » selon Le Quotidien. Dans les colonnes de ce journal, le président Macky Sall déclare qu’ « on ne peut rien faire de grand si l’on voit toujours petit ».

Dans WalfQuotidien, le chef de l’Etat « met en garde » ses concitoyens contre les mauvaises habitudes : « C’est un investissement lourd et complexe dans sa réalisation et son fonctionnement. J’engage fermement tous les services concernés à veiller rigoureusement à la sécurité, à la sûreté et à la maintenance des installations, des équipements et des trains ».

Le Train express régional est censé fluidifier la circulation à Dakar où les embouteillages sont légion sur les routes. C’est pourquoi, afin de montrer l’exemple, le président Macky Sall a invité, dans EnQuête, ses ministres à prendre le Ter, non sans s’engager à emprunter ce moyen de transport lors de ses prochaines visites à Diamniadio.

De son côté, L’Observateur estime que le Sénégal démarre un « voyage en Ter méconnu ». En outre, ce journal s’intéresse à Aminata Mansour Sène, celle qui a eu l’insigne honneur de conduire le train inaugural. Après des études littéraires, Aminata Mansour Sène a notamment travaillé dans la communication avant de rejoindre la Société d’exploitation du Ter (Seter).

En sports, Stades note « un grand chamboulement » dans la préparation de l’équipe nationale du Sénégal sur la route de la Coupe d’Afrique des nations de football.

Ce quotidien informe que le stage, qui devait se tenir au Rwanda du 31 décembre 2021 au 6 janvier 2022, a été annulé par la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) à cause de l’accord entre la Fédération internationale de football association (Fifa) et la Confédération africaine de football (Caf) consistant « à laisser aux clubs européens en compétition la possibilité de disposer de leurs joueurs convoqués (pour la Can) jusqu’au 3 janvier 2022 ».

La presse sénégalaise roule sur le Ter

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle au lancement du Train express régional (Ter) reliant Dakar à Diamniadio.Le Soleil informe que « ce lundi 27 décembre marque le début de l’exploitation du Train express régional (Ter) ». Dans le quotidien national, une citoyenne déclare que « l’arrivée du Ter est une bonne chose (car) quitter la banlieue pour le centre-ville est très compliqué surtout en début de semaine ».

« Le Ter (sera) enfin sur les rails » après « mille et un reports de sa mise en service », s’exclame Vox Populi. Ce journal renseigne que « pour la première phase (de l’exploitation), le Ter pourra transporter chaque jour pas moins de 115.000 voyageurs. Il y aura un train toutes les 20 minutes de 5 heures du matin à 22 heures ».

Sud Quotidien explique, pour sa part, que le « coût officiel (du Ter) est de 780 milliards F CFA hors taxes dont 76 milliards pour la libération des emprises et 10 milliards pour les projets sociaux ».  Ce journal indique que les voyageurs « devront débourser entre 500 et 2500 F CFA selon la destination et la classe ».

De l’avis de WalfQuotidien, c’est une « revanche à vive allure » de Macky Sall parce que le projet a beaucoup été critiqué par l’opposition. D’ailleurs, note ce journal, la vidéo, dans laquelle Ousmane Sonko disait que le Ter ne roulera jamais, est devenue virale.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien annonce que la coalition Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) « impose sa loi » en rejetant la proposition de loi pour la criminalisation de l’homosexualité. Celle-ci, rappelle ce journal, a été déposée la semaine dernière par une dizaine de députés.

Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, considère que « la loi en vigueur est sans équivoque » là où Alioune Souaré, l’un des initiateurs de la proposition de loi, estime qu’« elle ne prévoit pas le délit d’homosexualité », rapporte Le Quotidien.

En sports, Stades présente les 27 Lions qui vont défendre les couleurs du Sénégal à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. Il y a « 11 habitués et 16 novices prêts à conquérir l’Afrique », souligne ce quotidien.

De son côté, Record s’intéresse à la libération des joueurs avec une décision de la Fédération internationale de football association (Fifa) qui autorise les clubs européens à retenir leurs internationaux africains jusqu’au 3 janvier 2022. Résultat, « Sadio Mané, Edouard Mendy, Nampalys Mendy et Cheikhou Kouyaté ne seront pas à Dakar pour la remise du drapeau national prévue jeudi prochain », regrette ce journal.

Serigne Bassirou Guèye en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la fin de mission du Procureur de la République.WalfQuotidien informe que « Serigne Bassirou Guèye a passé, hier jeudi, le témoin de Procureur de la République au magistrat Amady Diouf ». La cérémonie de passation de service, signale ce journal, était empreinte « d’émotions ».

L’Observateur indique que « le dernier réquisitoire » de Serigne Bassirou Guèye a duré 26 minutes. Le nouveau ministre-conseiller juridique du président de la République a décrit, dans ce journal, son remplaçant comme « un homme bon, un magistrat compétent, expérimenté, un juriste éminent… ».

Serigne Bassirou Guèye, qui pendant huit ans a été Procureur de la République, dit espérer dans L’AS que son « successeur corrigera (ses) erreurs ». Sa conviction, relatée par ce quotidien, est que « la légitimité administrative ne suffit plus. Quand on est Procureur, on le montre (notamment) par sa compétence et sa probité ».

Poursuivant dans Sud Quotidien, Serigne Bassirou Guèye s’est félicité du fait que le Parquet de Dakar n’ait jamais connu de scandale, non sans conseiller à ses ex-collaborateurs de continuer « à apprendre leur métier, à lire matin et soir le Droit ».

Substitut du Procureur de la République, Mamadou Lamine Ndiaye, a tenu à rendre hommage à son ancien chef : « Je le considère comme un grand-frère. (Notre) rencontre m’a permis d’avoir une belle trajectoire dans la Justice », rapporte EnQuête.

Aujourd’hui, c’est Noël. Et Le Soleil s’entretient à cœur ouvert avec Monseigneur Benjamin Ndiaye. Dans le quotidien national, l’Archevêque de Dakar soutient que « le Sénégalais doit faire face à une tentation : celle du matérialisme. Nous sommes en train de courir de manière éhontée derrière le bien matériel. Si on (le) met en avant, on est prêt à tuer, à écraser l’autre pour obtenir ce que l’on veut ». 

En Sports, Stades s’intéresse à la problématique de la libération des internationaux pour la Coupe d’Afrique des nations de football prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. Selon ce journal, « Sadio Mané, Edouard Mendy, Cheikhou Kouyaté, Ismaïla Sarr et Nampalys Mendy, concernés par le Boxing Day, devraient être les derniers Lions à rejoindre la tanière » parce que contrairement aux autres grands championnats, ça joue toujours en Angleterre.

Sénégal : le nouveau contrat d’exploitation de l’autoroute à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA sont revenus sur le nouveau contrat d’exploitation de l’autoroute à péage et l’affaire de détournement au trésor public.Fin d’une anomalie qui a trop duré dans l’exploitation de l’autoroute à péage. « Macky Sall corrige l’erreur de Abdoulaye Wade » en renégociant le contrat de concession avec la Société Eiffage dans le nouveau contrat avec la société de concession de l’Autoroute de l’Avenir (Secaa.SA) chargée de la gestion de l’ouvrage informe Sud Quotidien. Le Sénégal qui ne touchait que 1000 Fcfa de redevance domaniale va désormais toucher 800 millions par an. Mieux informe le journal, l’Etat entre désormais dans le capital à hauteur de 25%.

Pour Le Soleil, c’est 305 milliards Fcfa qui vont tomber dans l’escarcelle de l’Etat à l’horizon 2044 en plus du gel de l’indexation des tarifs sur l’inflation pendant cinq ans, note le journal. Le Sénégal obtient aussi « un réajustement des clauses des échéances de partages des fruits de la concession ». Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre de l’Economie et des finances, se réjouit de « trois ans de bagarre et de négociations » avec le concessionnaire Eiffage.

Si l’Etat du Sénégal gagne dans le nouveau contrat signé sur le péage, il a perdu des milliards dans cette sombre affaire de détournement au trésor public.

4,6 milliards de FCFA ont été dérobés dans les comptes du trésor à cause de « manipulations » de deux inspecteurs. Et dans Walf Quotidien, le directeur du trésor reconnaît des « dysfonctionnements » et appelle certains inspecteurs à sortir de leur zone de confort pour faire face aux mutations qui s’opèrent dans l’administration publique. Quid des conséquences, L’Observateur souligne que les deux inspecteurs du trésor arrêtés dans cette affaire encourent une peine de 5 à 10 ans de prison.

Vox Populi donne la parole à Guy Marius Sagna. Dans une interview, le célèbre activiste récuse son affectation à Kédougou (700 km au sud-est) de Dakar. Mieux, Guy Marius demande une « disponibilité de trois ans ». Très en verve, Guy Marius Sagna accuse Macky Sall de vouloir le « déporter » en l’affectant à Kédougou.

En sport, la Can 2022 approche à grands pas et certains clubs européens refusent de libérer leurs joueurs, informe Walf Quotidien. C’est le cas de Naples en Italie qui va pousser l’outrecuidance en menaçant de porter plainte contre les Fédérations du Sénégal, du Nigeria, du Cameroun et de l’Algérie, si ces dernières convoquent leurs joueurs. Une démarche « farfelue » du club italien qui a très peu de chances d’aboutir, soutient le journal.

Les hydrocarbures alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, font la part belle à la réflexion enclenchée par le gouvernement pour une exploitation optimale des hydrocarbures.Le Soleil informe que « le Sénégal (est) à la recherche de la meilleure formule » pour « mieux tirer profit » de ses hydrocarbures. À cet effet, indique le quotidien national, un Conseil présidentiel sur le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz s’est tenu, hier mardi, à Diamniadio, à la périphérie de Dakar.

Lors de cette rencontre, précise Le Soleil, le chef de l’Etat Macky Sall a déclaré que « nous devons faire en sorte d’avoir, grâce aux ressources tirées de l’exploitation du pétrole et du gaz, une économie diversifiée et apte à répondre aux aspirations du peuple ».

Macky Sall, qui va bientôt succéder à son homologue congolais, Félix Tshisekedi, à la présidence de l’Union africaine (UA), a enfilé une « nouvelle tenue de service » et se fait remarquer par « un radicalisme dans le discours » d’après L’Observateur. En effet, au nom de l’urgence climatique, les puissances occidentales veulent pousser les pays du Sud à l’abandon des énergies fossiles. 

Une tendance confirmée dans WalfQuotidien par Mamadou Diop, vice-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) qui fait part « de (nouvelles) règles au plan international pour une raréfaction des (financements) concernant le pétrole, le gaz et le charbon ».

Vent debout contre cette approche, le président sénégalais clarifie sa position dans L’Observateur : « Nous ne sommes pas contre la transition énergétique. Nous ne sommes pas contre la réduction des gaz à effet de serre ». La conviction de Macky Sall est qu’un juste équilibre doit être trouvé entre l’impératif de développement de l’Afrique et la nécessité de protéger le climat.

À en croire Vox Populi, ce sont « 20.790 milliards F CFA sur 30 ans » qui sont attendus de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières au Sénégal. Dans les colonnes de ce journal, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, soutient que son pays atteindra dès 2023 un taux de croissance de 13,6 % dû notamment « au reversement de 90 % des recettes (du pétrole et du gaz) dans le budget dédié à l’investissement ».

De son côté, Le Quotidien annonce que « l’Etat compte (également) les générations » futures avec la mise en place d’un Fonds intergénérationnel doté de 10 % des recettes. S’adressant aux syndicats des travailleurs des hydrocarbures, Macky Sall a mis les points sur les i par rapport aux retombées potentielles. « Ce n’est pas parce qu’on va exploiter (du gaz et du pétrole) que chacun va demander le double de son salaire », a-t-il prévenu dans L’AS.

En sports, Stades se demande si l’attaque de l’équipe nationale de foot du Sénégal « fait toujours peur » avec les blessures et le manque de confiance de certains joueurs à dix-huit jours seulement du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations. 

En tout cas, Boulaye Dia reprend des couleurs à Villareal. Record rapporte que l’avant-centre sénégalais a marqué hier « deux buts et délivré une passe décisive » lors de la large victoire du sous-marin jaune face à Alavés pour le compte de la 4e journée en retard de la Liga espagnole.

Economie, justice et foot, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement de la conjoncture économique, de l’enlisement de La Poste et de la mise au point de Patrice Motsepe sur la Coupe d’Afrique des nations de football.Sous le titre « À l’heure de la survie », Sud Quotidien se fait l’écho de la hausse des denrées de première nécessité. Cette situation, soutient ce journal, plonge des ménages dans une atmosphère infernale. « Mon mari se débrouille pour me donner la dépense quotidienne, mais cela ne couvre plus nos besoins alimentaires », raconte avec amertume une ménagère dans Sud Quotidien.

À en croire WalfQuotidien, il y a des « goulets qui “ Assome ” Aminata Diatta », la ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Poursuivant, ce journal explique que « le Sénégal a abandonné l’administration des prix. Ce qui a entraîné un dérèglement du marché et une hausse généralisée. En face, le ministère du Commerce semble être impuissant à cause d’un manque (criant) de moyens humains et techniques » à quoi s’ajoute « l’option libérale de l’Etat ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur indique que La Poste est « un colis piégé au cœur de l’Etat ». En effet, souligne ce quotidien, la pension de retraite, la bourse familiale et les comptes particuliers constituent des « bombes qui risquent d’emporter la face du régime ».

En tout cas, note L’AS, il y a des soupçons de « détournements de deniers publics à La Poste ». D’après ce journal, « le préjudice est estimé à plus de 4 milliards F CFA » et deux agents de cette société nationale, poursuivis entre autres pour blanchiment de capitaux, faux et usage de faux sur des documents administratifs, « seront déférés aujourd’hui au parquet ».

Dans une autre affaire au parfum de scandale, Le Soleil informe que « Boubacar Biaye et Mamadou Sall (feront) face (ce lundi) au juge d’instruction du deuxième cabinet près le Tribunal de grande instance de Dakar ». Le quotidien national rappelle que ces deux députés sont cités dans une affaire de trafic de passeports diplomatiques.

En sports, Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf) « confirme l’organisation », du 9 janvier au 6 février, de la Coupe d’Afrique des nations, se réjouit Stades. Poursuivant dans Record, le patron de l’instance faîtière du foot africain a affirmé qu’il sera au Cameroun dès « le 7 janvier avec (sa) petite famille ».

La presse sénégalaise ressuscite Léopold Sédar Senghor

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font un focus sur l’an 20 du décès de l’ancien président de la République.« Il était une fois Senghor », s’exclame Le Soleil. Sur trois pages entièrement consacrées « au fondateur de l’Etat sénégalais », le quotidien national indique qu’il « a un parcours politique atypique : député, maire, Secrétaire d’Etat et président de la République ».

WalfQuotidien se demande « vingt ans après » sa mort, « que reste-t-il de Senghor » ? En tout cas pour ce journal, le natif de Joal (Centre) est « une référence africaine aux oubliettes » parce qu’ « on n’a encore entendu rien de prévu » pour célébrer ce grand homme.

Pour sa part, L’AS diagnostique les deux faces du prédécesseur d’Abdou Diouf : « l’humaniste intégral et la bête politique ». Dans son ouvrage Liberté 1, rappelle ce quotidien, l’ex-membre de l’Académie française a affirmé que le but des religions révélées « est de réaliser la volonté de Dieu » et pour ce faire il faut réaliser ici-bas la fraternité entre les Hommes par la justice pour tous. Toutefois, signale L’AS, le poète était aussi « un homme politique rusé » qui a notamment ferraillé avec Mamadou Dia et Cheikh Anta Diop.

Tout compte fait, Jean-Pierre Langéllier, auteur de la dernière biographie de Léopold Sédar Senghor cité par Vox Populi, déclare que le père de l’indépendance du Sénégal « tout au long de sa vie, a fait de bonnes rencontres avec des gens qui ont tenu à l’aider. Une chance qu’il avait tout fait pour mériter ».

« Senghor, sa nègre attitude », c’est le titre d’un livre récemment paru. Il porte la signature d’Ibou Fall, un journaliste « à la plume truculente et incisive » qui, selon Le Quotidien, permet au lecteur de découvrir « des facettes inédites » de celui qui a dirigé le Sénégal pendant vingt ans.

En sports, Record annonce que « le Sénégal va accueillir la 2e fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde de basketball masculin du 25 au 27 février prochain ». À vingt jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations de football, le débat sur la libération des joueurs par les clubs européens fait couler beaucoup d’encre. Dans Stades, Diomansy Kamara, ancien international sénégalais, soutient qu’ « il est hors de question qu’on exerce une pression malsaine » sur les Africains.

Enfin, en lutte avec frappe, Boy Niang 2 a perdu, hier dimanche à l’Arène nationale, son combat face à Tapha Tine « sur décision arbitrale », informe L’Observateur. À en croire ce journal, il « rate encore » son entrée dans la cour des grands en butant sur le géant du Baol (Centre).

La presse sénégalaise à fond sur le procès de la Justice

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitent principalement de la lutte pour l’indépendance de la Justice et des nouveaux rebondissements dans une autre affaire de trafic de passeports diplomatiques.Le Quotidien se fait l’écho du rassemblement initié par Y en a marre et le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp). Ce journal informe que « tous les indignés s’étaient donné rendez-vous, hier vendredi, sur les allées du Centenaire pour clouer au pilori le régime de Macky Sall ».

D’après Les Échos, les discours étaient « musclés ». Dans les colonnes de ce quotidien, l’activiste Guy Marius Sagna déclare : « Une Justice au service du développement, c’est une Justice qui protège nos deniers publics. Une Justice ne serait pas spectatrice devant la spoliation foncière. Une Justice au service du développement, c’est une Justice qui protège les agriculteurs et les éleveurs contre les bandits fonciers qui gravitent autour du président Macky Sall ».

« La Justice (était) au banc des accusés », rapporte Bés Bi. En effet, précise ce journal, à travers le slogan « Yoona ngui jëng », les manifestants ont dénoncé « une Justice à deux vitesses ».

Pour sa part, L’AS fait savoir que « l’opposition et les organisations citoyennes déchirent la charte de non-violence » proposée notamment par des religieux pour pacifier le champ politique en perspective des élections locales du 23 janvier 2022.

Cité par ce journal, Dame Mbodj estime que « toute personne qui veut la paix ne doit pas tenter de faire signer aux Sénégalais une charte. Le chef de l’État doit arrêter le forcing (sinon) le peuple va continuer à résister ».

Tout compte fait, EnQuête souligne qu’on assiste à « la montée de la fronde sociale » parce que « le mécontentement touche plusieurs corps professionnels et sociaux inquiets de leur avenir politique ». Pour Me Masokhna Kane, président de SOS Consommateurs interviewé par ce quotidien, il y a « une agrégation des colères susceptibles de constituer un cocktail explosif ».

Dans Vox Populi, Docteur Mamadou Bodian, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan), affirme que « les insuffisances de la Justice découlent de (son) assujettissement à l’exécutif » et « dans un pays où les criminels sont acquittés et les innocents emprisonnés, appliquer la loi n’est pas forcément rendre la justice ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur remarque que dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques, « plus l’enquête avance, plus la Division des investigations criminelles (Dic) découvre des ramifications à des niveaux insoupçonnés ». En tout cas, signale ce journal, l’Adjudant-chef de Gendarmerie, Ousmane Bâ, en poste au palais de la République, a été déféré hier vendredi au Parquet ainsi qu’un de ses collègues.

À en croire Libération, ces arrestations ont été faites grâce aux « révélations explosives de Limamou Laye Seck » présenté comme le cerveau de cette mafia. De l’avis de ce journal, les membres de l’organisation passent aux aveux car « ils n’avaient pas trop le choix » avec l’infiltration de leur réseau par un élément de la Dic.

Sénégal : Macky Sall et divers autres sujets à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA reviennent la sortie de Macky Sall l’exploitation du pétrole et du gaz et divers autres sujets.Dans Le Quotidien, Macky Sall « enflamme » le débat sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. « Il n’y a pas un seul expert qui maîtrise toute la chaîne de valeur » déclare le président de la République. Dans Le Soleil, le chef de l’Etat enfonce le clou : « ce n’est ni une fatalité ni une malédiction ». Le président Sall, ingénieur géologue de formation estime que « dans le domaine du pétrole, ceux qui parlent ne connaissent pas ».

Et nous parlons de la sortie de Macky Sall jeudi sur le « recrutement anarchique » dans l’administration. Pour Walfadjri, « Macky Sall fait son propre procès ». Faut-il en rire ou en pleurer s’interroge le journal, qui estime que le président de la République nomme aux « emplois civils et militaires » et qu’il devrait lui-même revoir sa copie dans ses nominations.

L’Observateur perçoit les « dessous de la colère du président » dans ce recrutement anarchique. Le journal livre les chiffres et estime de 91.401 agents en 2011, l’effectif de la fonction publique est passée à 160.367 en 2021. Cela s’accompagne d’une explosion de la masse salariale passée de 428 milliards de F CFA à 904 milliards, qui va atteindre 952 milliards en 2022 et 1040 milliards en 2023.

L’AS revient sur ce projet de loi de l’opposition pour « criminaliser l’homosexualité ». Le journal indique que cinq députés de l’opposition ont déposé, le 14 décembre dernier, la proposition de loi. Ces parlementaires estiment que « le phénomène de la déviance sexuelle prend des proportions inquiétantes et dangereuses au Sénégal ».

Vox Populi reparle « des confrontations pas diplomatiques » à la Division des investigations criminelles entre civils et gendarmes dans l’affaire des passeports diplomatiques. Deux gendarmes sont en garde à vue, tous les interpellés déférés au parquet ce matin, renchérit le journal.

En Sport, Record revient sur la 17ème journée de Premier League marquée par la victoire de Liverpool de Sadio Mané (3-1) devant Newcastle. Les Reds collent à City en tête, pendant que Chelsea et Edouard Mendy perdent du terrain en concédant le nul à domicile devant Everton (1-1).

Stades pour sa part, lance son compte à rebours pour la Can 2022. Le journal fait un focus sur Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye et Cheikh Kouyaté, les « fidèles compagnons d’Aliou Cissé ». Ces joueurs inamovibles sont présents en sélection depuis 2012, disputant au passage les Jeux olympiques de 2012 à Londres, la Can 2015, 17, et 19 et le Mondial 2018 en Russie.

Sénégal : La sortie de Macky Sall sur la fonction publique à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA analysent la sortie de Macky Sall sur le recrutement dans la fonction publique.« Macky Sall tape du poing sur la table » titre L’AS. Le chef de l’Etat fustige le recrutement anarchique dans la fonction et l’a fait savoir lors d’une réunion au Palais de la République.

Dans Sud Quotidien, Macky Sall est en croisade contre « le recrutement anarchique » dans la fonction publique. Le chef de l’Etat déplore « l’absence de qualification » du personnel et demande une accélération de la « transformation digitale de l’administration ».

Ce qui fait dire à Walfadjri, que « Macky Sall fait la morale aux agents de l’Etat ». Le président de la République appelle les serviteurs de l’Etat à la loyauté et à l’intégrité ». Un appel intervenu après les révélations sur le scandale des passeports diplomatiques qui mouillent des fonctionnaires de l’Etat.

Le quotidien national Le Soleil informe que la Présidence de la République obtient la certification Iso 9001-2015. Au plan de la bonne gouvernance, le journal informe que le Sénégal figure dans le Top 10 du rapport de la Fondation Mo Ibrahim. Le pays est classé premier de la zone Uemoa (Union économique monétaire ouest-africaine) et troisième de l’espace Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

Au chapitre éducation, L’Observateur fait le compte rendu d’un mercredi de « cendres » à Dakar, Saint-Louis et Diourbel avec la grève dans les universités. Le journal informe que trois étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey ont été envoyés en prison.

En société, le Ceebu jën (riz au poisson) sénégalais enfin à la table de l’Unesco (l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) nous dit Sud Quotidien. Après le Xooy (cérémonie de divination sérère » et le Kankourang (rituel mandingue célébrant la circoncision), le Ceebu Jën sénégalais est désormais inscrit au patrimoine immatériel de de l’humanité.

En Sport, plusieurs journaux sont revenus sur la rumeur d’une annulation de la Can 2022 au Cameroun. Walfadjri parle de la « farce des clubs européens », pendant que Le Soleil ajoute que ces derniers menacent de ne pas libérer leurs joueurs à cause de la pandémie de la Covid-19.

La Can n’a pas encore démarré, mais le portefeuille du ministère des Sports chauffe déjà. Le quotidien sportif Record informe que les Lions du Sénégal) «dévorent 186 millions millions Fcfa » de primes de qualification.

A Jour J-24, Stades s’interroge sur l’état de forme de l’équipe nationale du Sénégal. « Sont-ils plus forts ou plus faibles » que l’édition de 2019 » se demande le journal. La parution pose le débat dans ses colonnes et indique que l’effectif de 2019 a été renouvelé presque de moitié en trois ans.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la violence dans les universités

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des tensions universitaires et du trafic de passeports diplomatiques.Sud Quotidien note l’ « élan de solidarité » des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad, Ouest) et de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, Nord) envers leurs pairs de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB, Centre).

Toutefois, précise ce journal, la Coordination des étudiants de Saint-Louis s’est exprimée à travers un communiqué, mais les étudiants de l’Ucad ont affronté, hier mardi, les forces de l’ordre devant le campus social.

WalfQuotidien en conclut que « les universités (sont) sous l’emprise de la violence ». à Dakar, rapporte ce journal, les étudiants ont réussi à bloquer, pendant des heures, l’avenue Cheikh Anta Diop très empruntée par les automobilistes.

À Bambey, la franchise universitaire a été violée. Sous le titre « L’Etat sans franchises », Le Quotidien fait savoir que le Professeur Mahy Diaw, Recteur de l’UADB, « reste ferme sur l’application des décisions prises par l’Assemblée de l’université qui a requis la présence des Forces de l’ordre dans le campus pédagogique ».

Dans les colonnes d’EnQuête, l’autorité déclare qu’il est « autorisé à recueillir la puissance publique pour maintenir l’ordre » dans son espace universitaire. L’opposant Ousmane Sonko, cité par Vox Populi, tient le président Macky Sall « pour personnellement responsable de tous les dérapages et des dégâts humains irréparables ».

Pour sa part, Ndiassé Diop, médiateur de l’Ucad, soutient dans L’Observateur que le problème est « à la fois d’ordre pédagogique (la question de la session unique) et le social (le maintien ou non de l’amicale) », mais une solution peut être trouvée autour d’une table de discussion.

Sur un tout autre sujet, L’AS informe qu’une « enquête disculpe la Présidence (de la République) et le ministère des Affaires étrangères » dans l’affaire de trafic des passeports diplomatiques.

D’après WalfQuotidien, des personnes « utilisaient les noms d’anciens ministres, de grandes personnalités pour dire (au chef de l’Etat) qu’ils sont malades et lui demander l’obtention d’un passeport diplomatique ou d’un appui financier ».

Cette mafia, renseigne Libération, a été neutralisée par la Division des investigations criminelles (Dic) entre le ministère des Affaires étrangères et la Présidence de la République après un signalement du Général Meïssa Cellé Ndiaye.  Pour ce quotidien, « l’affaire El Hadj Diadié Condé, impliquant les députés El Hadj Mamadou Sall et Boubacar Biaye, n’est que la face visible de l’iceberg ».

Education et commerce alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement des perturbations notées dans le système éducatif et de la hausse du prix de la baguette de pain.Sud Quotidien s’intéresse aux « menaces qui pèsent sur l’école ». Elles ont pour nom, précise le journal, réchauffement du front social et retour des grèves cycliques. Dans les colonnes dudit quotidien, la Coalition nationale éducation pour tous (Cnept) se désole des crises qui « continuent d’affecter » l’école sénégalaise.

Actuellement, le Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems), le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saemss), le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal / Enseignement Supérieur et Recherche (Sudes/ESR) sont en grève.

De son côté, Le Soleil se fait l’écho « de la cherté des études dans le privé ». À en croire le quotidien national, c’est un « fardeau » que doivent supporter les parents avec notamment « les mensualités, le transport, la restauration, les cours de renforcement… ». 

Cité par Le Soleil, Mouhamed Moustapha Diagne, Directeur de la Formation et de la Communication au ministère de l’Education nationale, affirme que « des Assises sont prévues pour réguler le secteur. L’offre éducative dans le privé sera revue et des décisions importantes prises ».

En tout cas, souligne L’AS, l’Etat, qui « peine à appliquer les accords signés avec les syndicats d’enseignants », est au banc des accusés. Le gouvernement a du pain sur la planche, conclut ce journal.

Le pain, il en est question dans Vox Populi puisque le prix de la baguette est passé, depuis hier lundi, de « 150 à 175 F CFA ». Cette décision, rapporte ce journal, fait suite à la série de rencontres entre la Fédération nationale des boulangers du Sénégal, les meuniers et le ministère du Commerce.

Tout compte fait, « les boulangers tiennent leur pain béni », constate WalfQuotidien. Dans EnQuête, Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, explique la hausse par des facteurs exogènes : « Les cours du blé sont restés en constante progression, atteignant 340 euros en octobre, soit 223.000 F CFA. Les mesures de soutien pour maintenir le prix homologué du sac de 50 kg de farine à 16.600 F CFA (étaient insuffisantes pour juguler l’inflation) ».

Cependant, renseigne Le Quotidien, il doit y avoir « plus de blé pour le pain » car le poids de la baguette est fixé à 200 grammes contre 190 auparavant. Poursuivant dans ce journal, la ministre du Commerce soutient que l’Etat a tout tenté pour éviter l’augmentation du prix avec entre autres « la suspension de l’application des droits de Douanes sur le blé, mais aussi la diminution du taux de la TVA sur la farine ».

Pour sa part, L’Observateur plonge « au cœur du dopage des politiques » qui consomment des stimulants ou prennent des compléments alimentaires pour tenir le rythme. Selon ce quotidien, « vitamines, pastilles, graines de Moringa… (sont les) produits qui aident à ne pas sombrer ».

De l’entrain, les membres de Y en a marre et du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) en ont à revendre. Libération informe que ces mouvements citoyens doivent tenir, vendredi 17 décembre à Dakar, un rassemblement pour « l’indépendance de la justice ».

Politique et économie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement des enjeux des prochaines élections et du rebond de l’économie.Sous le titre « Khalifa (Sall), toutes griffes dehors », WalfQuotidien estime que l’ancien maire de Dakar « joue sa survie politique ». À en croire ce journal, l’annonce de sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024 découle d’une « stratégie bien structurée » avec notamment « un discours de plus en plus musclé ».

Avant cette échéance, Khalifa Sall, chef de file de Taxawu Sénégal (Au service du Sénégal, en langue wolof), est focus sur les élections locales du 23 janvier prochain. Sa coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) compte bien « sécuriser le vote », rapporte Vox Populi.

Dans les colonnes de ce journal, Déthié Fall, mandataire national de cette entité politique déclare que les tenants du pouvoir « ont mis en place une stratégie de fraude » que doivent contrecarrer les jeunes avec « une surveillance optimale du scrutin ».

Ababacar Fall, le Secrétaire Général du Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) évalue, dans Sud Quotidien, le processus électoral : « Le dépôt des listes a été caractérisé par de nombreuses difficultés relatives au manque de maîtrise des procédures par certaines coalitions et la rigueur exercée par des autorités administratives ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux ministres qui vont à l’assaut des municipalités. Selon ce quotidien, il faut « gagner ou disparaître ».  Un « pari risqué » donc, conclut ce journal, pour les collaborateurs du président Macky Sall ayant récemment ressuscité le poste de Premier ministre.

D’après des constitutionnalistes, cités par L’Observateur, la nomination d’un Pm après les élections locales peut « porter un coup à l’action » de l’Etat puisque que « le gouvernement sera considéré comme démissionnaire dès la promulgation de la loi, c’est-à-dire bien avant l’ouverture de la campagne » pour ces joutes.

En économie, Le Soleil indique que le Fonds Monétaire International (FMI) « salue les résultats conséquents » de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der). En visite au Sénégal, Kristalina Georgieva, la Directrice Générale de l’institution de Bretton Woods, a affirmé, dans le quotidien national, que « l’entrepreneuriat et l’innovation sont importants dans un monde en constante et rapide mutation ».

Poursuivant, la Bulgare a plaidé en faveur de la vulgarisation du « modèle sénégalais » partout en Afrique, précise Le Quotidien. Soucieux de maintenir le cap, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, a annoncé dans EnQuête « de belles perspectives pour les années à venir ». En effet, a-t-il renchéri dans Libération, le Sénégal est en train de se désendetter dans un contexte où « (ses) politiques ont été redimensionnées et (ses) priorités redéfinies ».

Le retour du Premier ministre, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitement particulièrement de la restauration de ce poste actée par l’Assemblée nationale.Le Soleil annonce que « les députés ont examiné et adopté, hier vendredi, en séance plénière, le projet de loi N°38-2021 portant révision de la Constitution » pour le rétablissement du poste de Premier ministre.

À l’hémicycle, rapporte le quotidien national, Me Malick Sall, ministre de la Justice, a déclaré que cette décision était nécessaire « pour prendre en compte les impératifs de relance de l’économie et d’une meilleure coordination de la mise en œuvre des politiques publiques ».

Sur ce point, note L’AS, tous les députés sont « sur la même longueur d’onde ». Toutefois, l’opposition parlementaire assimile, dans ce journal, « ce rétropédalage institutionnel (à) un aveu d’échec » du chef de l’État.

C’est pourquoi, explique Vox Populi, « la Primature (a été) restaurée dans la douleur ». En effet, il y a eu « une farouche et longue bataille d’arguments et de procédures » entre les deux camps.

Dans Les Échos, le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) pointe du doigt « la procédure d’urgence », mais Abdou Mbow de la mouvance présidentielle considère que cette restauration « arrive à son heure ».

Cité par Libération, l’opposant Déthié Fall a rappelé que le président de la République avait invoqué lors de la suppression du poste le fast-track dans l’exécution des programmes, avant d’en tirer la conclusion selon laquelle les résultats attendus n’ont pas été atteints puisque « la pauvreté et le chômage n’ont pas reculé ».

Au terme d’un débat houleux, indique Bés Bi, « le Pm (est) plébiscité » car le projet de loi a été adopté avec 92 votes pour, 2 contre et 8 abstentions. Qui va maintenant occuper le poste ? C’est la question qui taraude les esprits. À en croire ce nouveau quotidien, « son nom (est déjà) dans la tête » de Macky Sall.

Tout compte fait, déduit Le Quotidien, avec le retour du Premier ministre, le gouvernement (re)devient responsable devant le Parlement qui retrouve sa motion de censure. Inversement, renseigne ce journal, le président de la République peut dissoudre l’Assemblée nationale selon les conditions fixées par la loi.

En sports, L’Observateur informe que le Comité National de Gestion (CNG) de la lutte a pris des sanctions suite aux violences ayant compromis le combat entre Siteu et Papa Sow du 5 décembre dernier.

La Commission règlement et discipline du CNG a notamment suspendu, de toutes activités liées à la lutte, Siteu et son tambour major à « 6 mois avec sursis et 15 ans ferme ».

La presse sénégalaise met en exergue Khalifa Sall

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, se font l’écho de la déclaration de l’ancien maire de Dakar déterminé à participer à l’élection présidentielle de 2024.« InchaAllah, je serai candidat », soutient Khalifa Ababacar Sall dans Vox Populi qui a exploité une interview que l’opposant a accordée à France 24 et RFI. Le leader de Taxawu Sénégal (Se battre pour son pays, en langue wolof) estime que malgré sa peine de prison ferme « aucun juge n’a prononcé » son inéligibilité.

Lors de ce grand oral, Khalifa Sall a indiqué, dans EnQuête, que les élections locales du 23 janvier 2022 doivent être remportées par l’opposition « pour dissuader définitivement » le président Macky Sall » de viser un troisième mandat anticonstitutionnel.

À en croire l’ancien ministre sous la présidence d’Abdou Diouf (1981-2000), l’actuel chef de l’Etat « n’a pas le droit de se représenter » car c’est lui-même qui a inscrit dans la Loi fondamentale que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », rapporte Sud Quotidien.

En tout cas, « Khalifa (Sall est) droit dans ses bottes », remarque WalfQuotidien. « Je n’avais pas demandé à aller en prison. Je n’avais pas demandé à en sortir. Et je ne vais pas demander une amnistie », clarifie l’ex-édile de la capitale.

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) abonde dans le même sens à propos du dossier Karim Wade condamné dans le cadre de la traque des biens mal acquis. « Le PDS n’est pas demandeur d’une amnistie, (mais plutôt) un réexamen du dossier conformément à la demande de la Commission des droits de l’Homme », a confié Doudou Wade à L’Observateur.

Tout comme le fils du président Abdoulaye Wade (2000-2012),  Khalifa Sall n’a pu briguer en 2019 le suffrage des Sénégalais à cause de son emprisonnement à Rebeuss. Dans Le Quotidien, le mentor de Barthélémy Dias, candidat à la mairie de Dakar, avertit Macky Sall pour la prochaine échéance : « On n’acceptera plus que le pouvoir choisisse ses adversaires. S’il n’arrête pas de poser certains actes, les émeutes de mars 2021 peuvent se reproduire ».

Le président sénégalais est accusé par une frange de la population d’entraver l’indépendance de la Justice. Cette perception est la cause, relate Libération, de l’organisation aujourd’hui d’une « marche pacifique » à l’initiative du Mouvement pour la défense de la Démocratie (M2D) afin de « libérer des pans entiers de la Justice qui ne servent plus que les intérêts de Macky Sall, ceux de son clan et ses courtisans ».

En attendant 2024, la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof), que Khalifa Sall a formée avec notamment Ousmane Sonko et le guide religieux Serigne Moustapha Sy, est focus sur les Locales. « Ces élections sont essentielles pour déterminer le devenir du cours démocratique de notre pays », a-t-il expliqué dans les colonnes de L’AS.

De son côté, Le Soleil informe que « la distribution des cartes d’électeur, suite à la révision exceptionnelle des listes » a commencé « un peu partout au Sénégal ». Dans le département de Louga (Nord-Ouest) par exemple, renseigne le quotidien national, 2715 cartes sont disponibles ».

Sénégal : Macky Sall en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à l’Agence de Presse africaine (APA) dissèquent la sortie médiatique de Macky Sall sur Radio France internationale (RFI) et France 24.« Macky parle du troisième mandat, du Premier ministre de Karim (Wade) et Khalifa (Sall) » barre à sa Une Vox Populi. Le chef de l’Etat a abordé les sujets brûlants de l’heure dans cet entretien.

S’agissant du troisième mandat, Macky Sall a expliqué que les « Sénégalais seront édifiés à temps voulu ». Le chef de l’Etat n’apporte pas de réponse claire sur la question rapporte le journal.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « Macky Sall survole l’essentiel » en refusant de s’exprimer sur le troisième mandat. Dans L’AS, le chef de l’Etat explique avoir déjà choisi « dans sa tête » son futur Premier ministre. Le poste supprimé après sa réélection de 2019 a été récemment réinstauré.

Le Témoin évoque l’amnistie agitée pour Khalifa Sall et Karim Wade. Le chef de l’Etat s’est dit « favorable » avec comme soubassement de « pacifier le milieu politique » mais pour cela, dit-il, il faut trouver « la bonne formule qui respectera le droit et la loi ».

 EnQuête parle des violences notées dans nos stades et indique « Macky Sall siffle la fin ». Le journal signale que le président de la République réclame la lumière sur la mort d’un jeune à Rufisque lors d’un match de national populaire. A ce titre renseigne la parution, il a instruit le ministre des Sports, Matar Bâ de prendre des « mesures conservatoires dont la suspension des compétitions ».

Walf Quotidien donne la parole à Abdoulaye Diouf Sarr, candidat de la majorité présidentielle pour la mairie de Dakar. Dans les colonnes du journal, il promet en cas d’élection d’injecter 1250 milliards à Dakar sur les cinq prochaines années. L’actuel ministre de la Santé par ailleurs maire de la commune de Yoff (commune de la capitale), martèle que le « rôle d’un maire n’est pas de mener une bataille acharnée contre l’Etat ».

Sud Quotidien pose le débat de l’eau au Sénégal avec la cherté des factures, son accès et surtout de l’assainissement. Le « diagnostic du mal » réalisé par le journal donne la parole au ministre de tutelle Serigne Mbaye Thiam qui informe qu’un « audit sur le système de facturation de Sen’Eau » sera effectué.

Le dossier santé de L’Observateur parle des méfaits de la « surconsommation » du sel. « L’étude réalisée par les onze experts sénégalais alertent sur le danger enfoui dans nos plats ». En effet, les sénégalais ont une consommation jusqu’à 646,8%% supérieure à la moyenne.

Sans la santé, impossible de pratiquer du sport pour parler de la consécration d’Edouard Mendy par l’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS). Réhabilité au niveau local, le gardien des Lions et des Blues de Chelsea est plébiscité meilleur footballeur sénégalais évoluant à l’étranger indique Le Soleil. Il détrône Sadio Mané qui avait remporté les six précédentes distinctions.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement du contentieux des listes électorales qui risque, si l’on n’y prend pas garde, d’attiser le feu.Pour les élections locales du 23 janvier 2022, Libération informe que « 3112 déclarations de candidature » ont été déposées sur toute l’étendue du territoire national. À l’occasion du vote de son budget à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a précisé que « 72 décisions ont été rendues (dont) 38 rejets et 34 annulations ».

Selon WalfQuotidien, le magistrat de formation a reçu une « charge virale » à l’hémicycle. En effet, souligne ce journal, « Antoine Félix Diome a subi les assauts des députés de l’opposition » qui l’accusent notamment d’être « responsable du blocage des listes de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) ».

Le député Déthié Fall, membre de ladite coalition avec notamment Ousmane Sonko et Khalifa Ababacar Sall, s’adresse en ces termes au ministre de l’Intérieur : « Votre incompétence et votre manque de maturité politique maintiennent ce pays sous tension. Vous serez responsable de tout ce qui arrivera lors des élections de janvier prochain », rapporte L’AS.

EnQuête explique la colère de l’ex-proche d’Idrissa Seck par le fait que les décisions de justice ordonnant l’acceptation de listes de Yewwi Askan Wi rejetées par « les préfets et sous-préfets » ne sont toujours pas exécutées. Très remonté contre Antoine Félix Diome, Déthié Fall soutient que « dans toutes les circonscriptions où (leurs) listes ne sont pas présentes, les élections ne se tiendront pas ».

Le ministre de l’Intérieur, suite aux diatribes des députés de l’opposition, a fait savoir, dans Sud Quotidien, « qu’il est impossible de réintégrer n’importe quelle liste et quel que soit son caractère favorable ou défavorable » si « les recours ne sont pas vidés ».

Outre les Législatives, il y aura en 2022 les élections législatives et celle des membres du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT). Pour l’organisation de ces joutes, un budget de « 22 milliards F CFA » a été dégagé selon Antoine Félix Diome cité par Le Quotidien.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi indique que « Macky (Sall) tape sur la table et menace » après la mort d’un jeune lors d’affrontements entre supporters adverses dans les navétanes (tournois de foot de quartiers) à Rufisque, l’un des quatre départements de Dakar. Poursuivant dans ce journal, le chef de l’Etat exige que « la spirale de violence dans nos stades (cesse) immédiatement ».

De son côté, L’Observateur s’intéresse « aux derniers instants du jeune décédé au Stade Ngalandou Diouf ». Interviewé par ce quotidien, le lutteur Amanekh dit avoir pris la victime « dans ses bras » pour l’amener à l’hôpital, mais « il y avait des embouteillages et aucun véhicule ne pouvait passer ».

Les scènes de violence de Rufisque ne sont pas isolées car la perception au Sénégal est que « la délinquance a fortement augmenté avec des cas de vol, d’agression et parfois de meurtre », mentionne Le Soleil. 

Dans les colonnes du quotidien national, Antoine Félix Diome a plutôt noté « un recul de l’ordre de 52,98 % pour le premier semestre de 2021 ». Toutefois, a promis le ministre de l’Intérieur dans Le Soleil, les efforts consentis par l’Etat pour la sécurisation des personnes et de leurs biens « vont se poursuivre ».

Covid et sécurité au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement du dispositif de riposte contre le variant Omicron, mais aussi du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.Sud Quotidien indique que la riposte contre le mutant Omicron est « en phase active ». En effet, précise ce journal, le Comité National de Gestion des Epidémies du Sénégal (CNGE) s’est réuni, hier lundi, pour ajuster sa stratégie.

Docteure Khémesse Ngom Ndiaye, présidente du CNGE, tire la sonnette d’alarme dans Vox Populi : « Omicron risque de toucher les individus ayant des comorbidités, les personnes âgées… ».

Poursuivant dans L’Observateur, la Directrice Générale de la Santé informe que « le système de surveillance (sera) renforcé. Et toutes les personnes qui entrent au Sénégal (doivent présenter) obligatoirement un pass sanitaire ou un test PCR datant de moins de 72 heures ».

Cependant, le président Macky Sall, cité par L’AS, a déclaré qu’ « on doit arrêter de faire peur à l’humanité sur des sujets dont on n’a pas encore la pleine maîtrise ». Jusque-là, on ne sait pas tout d’Omicron.

Au Sénégal, la pandémie a mis en évidence l’importance du télétravail. C’est pourquoi le principe du travail à distance sera « prochainement intégré » dans le Code du Travail selon EnQuête.

Sur un tout autre sujet, « Macky Sall demande d’agir en urgence » pour promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, rapporte Le Soleil. S’exprimant à l’ouverture du 7e Forum de Dakar qui traite de ces questions, le chef de l’Etat a fait savoir, dans le quotidien national, que « le crime organisé, la piraterie et la cybercriminalité » constituent « des défis transfrontaliers auxquels aucun pays ne peut faire face tout seul ».  

En sports, WalfQuotidien annonce qu’un match de navétanes (compétitions de quartiers) « vire au drame » à Rufisque, l’un des quatre départements de la région de Dakar. De son côté, Le Quotidien renseigne qu’il y a eu « un mort » et plusieurs blessés graves suite à une bataille rangée entre supporters de l’ASC Guiff et l’ASC Thiawlène au Stade Ngalandou Diouf.

À en croire Libération, la victime est âgée « d’une vingtaine d’années seulement ». Dans ces violences, les gradins ont été saccagés et la pelouse synthétique incendiée.

Omicron alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du nouveau variant qui crée la panique dans le monde entier.L’AS annonce que le variant « Omicron fait son entrée au Sénégal ». En effet, précise Le Soleil, « trois cas » de ce mutant de la Covid-19 ont été détectés par l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) et l’Institut Pasteur de Dakar.

« Omicron (est donc) parmi nous » en déduit Le Quotidien. Ce journal affirme que le nouveau variant arrive au moment où « la fièvre de la vaccination ne cesse de baisser » et les masques de tomber.

WalfQuotidien renseigne que le premier cas est « un homme de 58 ans arrivé au Sénégal le lundi 22 novembre 2021 en provenance d’un pays de la sous-région ». À Dakar, poursuit le journal, il a participé à une rencontre avec « près de 300 individus de plusieurs nationalités ».

Pour sa part, Libération indique que le patient « a été vacciné le 13 avril 2021 avec AstraZeneca et le 25 juin avec Pfizer ». Bés Bi rapporte les propos du Docteur Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, selon qui la première personne diagnostiquée positive au variant Omicron au Sénégal « est en voie de guérison » car elle a été « prise en charge correctement ».

Sous le titre « La santé en état d’urgence », L’Observateur fait part de la réunion du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) qui se tient aujourd’hui. Dans les colonnes de ce quotidien, Docteur Cheikh Sokhna, épidémiologiste, soutient que les pouvoirs publics doivent « interdire tous les rassemblements qui ne sont pas utiles ».

Le Sénégal est « le troisième pays en Afrique de l’Ouest » à être touché par le variant Omicron découvert en Afrique australe, souligne Sud Quotidien. Cité par ce journal, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale, a déclaré que la riposte se prépare.

« En quoi le nouveau variant est-il dangereux ? » C’est la question à laquelle Vox Populi a tenté de répondre. À en croire ce journal, Omicron se caractérise par « un grand nombre de mutations dont certaines sont préoccupantes. Les (premières analyses) semblent indiquer qu’il présente un risque accru de réinfection par rapport aux autres variants » déjà en circulation.

Sénégal : la grève des transporteurs alimente la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA se penchent toujours sur la grève nationale des transporteurs routiers.Grève des transporteurs, « on fonce vers l’impasse » indique Walf Quotidien. Le journal révèle que des « chauffeurs (commencent) à tirer le diable par la queue ».

Malgré le manque à gagner, les transporteurs donnent le « coup d’accélérateur » en prorogeant sine die le mot d’ordre de 48 heures souligne Le Quotidien. Le journal signale que le gouvernement déplore « la volonté délibérée du cadre unitaire des transporteurs de ne pas entamer les négociations ».

Pendant ce temps, le ministre des Transports, Mansour Faye prévient dans L’Observateur les syndicalistes qu’en « respectant le préavis, la grève devrait pouvoir s’arrêter » après deux jours.

« Le supplice des usagers prolongé » titre L’AS qui évoque désormais une « grève illimitée ». Mansour Faye « charge les grévistes » qui se radicalisent indique le journal qui note que plusieurs absences sont notées dans les entreprises, écoles et universités.

Sud Quotidien parle d’échec dans les négociations entre gouvernement et transporteurs. Ces derniers refusent une tête à tête avec Mansour Faye sans la présence des ministres de l’Intérieur et des Forces armées concernés par les autres points de revendications.

A l’intérieur du pays, la grève est bien suivie. A Diourbel, elle a failli dégénérer avec le caillassage des bus de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD). Sept manifestants ont été arrêtés informe L’AS qui informe qu’un important dispositif de sécurité est déployé pour éviter des troubles.

Walf Quotidien parle de cette plainte qui vise Macky Sall, son frère Aliou Sall et Karim Wade sur des « transactions suspectes » sur des contrats pétroliers. Le journal indique que Transparency international déclenche un « tsunami judiciaire ».

+Corruption d’agents pétroliers dans les contrats lucratifs du Sénégal+, « Transparency international demande une enquête » informe Sud Quotidien.

L’actualité brûlante, c’est aussi la crise qui couve à la Poste. Le limogeage du Directeur général de Postefinances crée un malaise. Ce dernier qui voulait faire la lumière sur un déficit de 1,5 milliards Fcfa a été démis de ses fonctions, martèle EnQuête.

Pour Libération, le limogeage brutal du DG de Postefinances peut être assimilé à des « représailles contre la transparence ». Saliou Fedior, félicité par le conseil d’administration le 25 novembre, ajoute le journal, a été « viré » le 1er décembre par Abdoulaye Bibi Baldé (DG Poste), après avoir débusqué « le scandale financier ».

En politique, L’AS annonce que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Liberez le peuple) annonce une plainte contre leur ex mandataire à Matam Djibril Ngom récemment reçu par Macky Sall. Djibril Ngom avait fui avec les listes de YAW avant de transhumer vers l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel).

Pour sa part, Le Soleil est revenu sur l’inauguration de l’Institut de défense au Sénégal. « Un nouveau jalon (posé) dans la formation militaire » souligne le journal. A cet occasion, Macky Sall a soutenu qu’on doit arriver à « assurer l’essentiel de la formation de notre élite militaire » au Sénégal.

Sénégal : la presse relate la grève des transporteurs

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA sont largement sur le succès de la grève nationale des transporteurs routiers.Grève des transporteurs routiers, « le Sénégal sur charrette et à moto » indique Walf Quotidien. Le journal révèle que le mot d’ordre est bien suivi à Dakar et dans les régions pour ce premier jour de grève.

Les usagers ont vécu un « calvaire », renseigne Sud Quotidien qui rappelle que la capitale est devenue en l’espace d’une journée « ville morte » à cause de la grève des transporteurs.

Et le calvaire des sénégalais risque de durer, renseigne Vox Populi. Le journal indique que la grève des transporteurs devient illimitée. « Tant qu’il n’y aura pas d’accords sérieux qui aboutissent à des points appliqués strictement », le mot d’ordre sera maintenu souligne les syndicalistes.

« Les transporteurs en rogne, les usagers trinquent » barre à Sa Une Le Soleil. Le quotidien national souligne que dans toutes les gares routières de Dakar, les véhicules de transport en commun étaient à l’arrêt.

Et le gouvernement dans tout ça ? L’Observateur informe que les négociations entamées hier entre le ministre des Transports, de l’Intérieur et des Forces armées et les syndicats des transporteurs bloquent. Ce qui fait dire au journal, que les usagers devront s’attendre à une nouvelle journée de perturbation de jeudi.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Cochers et motocyclistes se frottent les mains dans cette situation, renseigne L’AS. Le journal indique que les hippomobiles font la desserte entre Dakar et la banlieue. Face à la gravité de l’heure, l’Etat convoque à nouveau une réunion d’urgence ce jeudi.

« Dakar et le reste du pays (sont) totalement paralysés » informe le Témoin. La parution annonce une nouvelle journée des souffrance ce jeudi avant d’ajouter qu’entre le gouvernement et les transporteurs, les « négociations » se poursuivent aujourd’hui.

Dans le même journal, il est question de justice avec le report au 2 mars 2022 du procès de Barthélémy Dias, candidat de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, opposition) à la mairie de Dakar. Le journal souligne que la « Cour d’appel valide le vœu de Macky Sall. »

Dans Le Quotidien, le ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Alioune Ndoye est la cible de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal qui réclame son départ. L’Unapas dénonce la « raréfaction de la ressource » sous le magistère de Alioune Ndoye accusé d’être de « connivence » avec les acteurs de la pêche industrielle au détriment de la pêche artisanale.

En sport, Stades constate que 14 des 23 Lions sélectionnés pour la Can égyptienne en 2019 sont « blessés ou out » en prévision de la Can 2022. Abdoulaye Diallo, Lamine Gassama et Henri Saivet sont sans club alors que Pape Alioune Ndiaye (Aris Salonique, Grèce) non sélectionné depuis 2020 et Youssouf Sabaly (Betis, Espagne) de retour de blessure risquent de rater le train qui mènera au Cameroun en janvier prochain.

Sénégal: Politique et Infrastructure au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la recomposition en vue du jeu politique, le procès en appel de Barthélémy Dias et le lancement des travaux du pont de Rosso.L’Observateur titre sur « le coup fourré de Macky » avec Karim Wade, Khalifa Sall et « le plan d’isolement de Sonko ». Walf Quotidien explique « comment Macky entend rester le maître du jeu » par la réhabilitation de Karim et Khalifa, condamnés pour malversations.

Le journal souligne toutefois que Taxawu de Khalifa Sall n’est « pas emballé » là où le Parti démocratique sénégalais « fait le mort ».

Sur le procès en appel ce mercredi du maire Barthélémy Dias, Sud Quotidien annonce un « avis de tempête sur Dakar ». Pour Vox Populi, « Barth pourrait citer Macky Sall comme témoin » dans cette affaire « dite Ndiaga Diouf » qui remonte à 2011.

Par ailleurs, le journal constate que le candidat à la mairie de Dakar était sans pression hier puisqu’il faisait des visites de proximité à la Médina, à la périphérie du centre-ville de la capitale.

EnQuête s’intéresse aux violences en période électorale qui constituent « un mal chronique ». Le quotidien note que Macky Sall a « bien accueilli la charte de non-violence » tandis qu’Ousmane Sonko et Cie « sont sur la défensive ». Pour Ass Guèye du parti Rewmi (mouvance présidentielle), « cette violence est amplifiée par les réseaux sociaux, avec une jeunesse à fleur de peau ».

C’est dans ce cadre d’ailleurs que L’AS renseigne que l’ancien ministre de la Justice Ismaila Madior Fall a été choisi « pour briser la mafia Kacc Kacc », une expression utilisée par le chef de l’Etat alors qu’il dénonçait les dérives dans les réseaux sociaux.

Sur un autre sujet, Le Soleil monte sur « le pont de l’intégration », indiquant que les travaux de l’ouvrage de Rosso entre le Sénégal et la Mauritanie ont été lancés hier par les présidents des deux pays. Pour le quotidien national, cette infrastructure de 1,5 km de long sera « un maillon essentiel du corridor Tanger-Nouakchott-Dakar-Lagos ». Elle sera financée à hauteur de 60 milliards de FCFA pour des chantiers qui vont durer trente mois.

Sur la propagation du nouveau variant de Covid-19, Le Quotidien souligne que « le Sénégal ferme l’omicron ». En effet, le Conseil national de gestion des épidémies (CNGE) a « réactivé le dispositif de la prise en charge ».

Sénégal : le Forum sino-africain et la politique à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA reviennent sur le Forum sino-africain qui se tient à Dakar et les élections locales de janvier 2022.Forum Chine – Afrique, « nouvelles doses chinoises » titre Le Quotidien. Beijing annonce « l’annulation de la dette des Etats membres du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) et fait une promesse d’un milliard de doses de vaccins pour l’Afrique ».

« Offensive dragon » titre EnQuête pour parler du sommet sino-africain. Le programme chinois annonce « neuf programmes pour le décollage des relations Chine – Afrique ». Ce n’est pas tout, puisque la « dette et la réallocation de 10 milliards de DTS sont (aussi) annulés » souligne le journal.

Le Soleil parle du « tournant de Dakar » avec une ère nouvelle qui s’ouvre pour le Focac marquée par un plan d’actions 2022-2024. Après la « ceinture et la route », la Chine et l’Afrique définissent « Vision 2035 » composé de neuf programmes (commerce, innovation, sécurité, infrastructures..»

En politique, les Locales du 23 janvier 2022 continuent d’alimenter la presse. A la découverte des ministres qui jouent leur portefeuille lors de ces élections locales à la Une de Walf Quotidien. Avec le retour du poste de Premier ministre, de nombreux ministres sont « assis sur des braises ». Ceux qui briguent des mairies devront gagner ou subir le même sort que l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Sud Quotidien parle de la restauration du poste de Premier ministre. Le journal indique que « Macky Sall peaufine son plan » avec une nouvelle réforme constitutionnelle qui fait planer un nouveau remaniement gouvernemental, les Locales en ligne de mire et les Législatives et la présidentielle en toile de fond.

Pour aller à l’assaut de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, candidat de la majorité présidentielle, a accordé un entretien à L’Observateur. Entre le marteau du nouveau variant « Omicron » et l’enclume des Locales, le ministre de la Santé revient sur son programme pour Dakar et le nouveau dispositif de riposte pour contrecarrer le virus.

L’AS informe que l’Afrique du Sud est menacée de blocus avec l’apparition du nouveau variant « Omicron ». Macky Sall dit « niet », l’Organisation mondiale de la santé (Oms) dénonce une attaque contre la solidarité mondiale.

En sport, Lionel Messi décroche son septième ballon d’or titre Stades. Le règne « impérial » de l’Argentin  qui devance le Polonais Robert Lewandowski et l’Italien Jorginho.