La politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur l’actualité politique alimentée par divers sujets. »Élections locales de janvier 2022 : Wallu Sénégal sur scène », titre Sud Quotidien.

« Lancée hier pour conquérir les collectivités locales le 23 janvier-Wallu Sénégal lâche ses coups », rapporte 24 Heures, à côté de L’info qui note que cette coalition du Parti démocratique sénégalais (Pds, au pouvoir de 2000 à 2012) et ses alliés « prend son élan » avec « une grande démonstration de force » lors de son lancement.

Selon nos confrères, « Wallu s’engage à mettre fin aux souffrances du peuple sénégalais et à la gouvernance corrompue du régime ».

Pour Vox Populi, « Wallu Sénégal décline sa feuille de route » consistant à mettre en place des équipes gagnantes aussi bien au niveau départemental que communal.

Au même moment, ce journal informe que le maire de la Médina, à Dakar, Bamba Fall quitte la coalition « Yewwi Askan Wi » dirigée par Ousmane Sonko et Khalifa Sall.

De son côté, Source A parle de « grande recrue », informant que « le Tigre de Fass (l’ancien lutteur Tapha Guèye) soutient le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, candidat à la mairie de Dakar ».

Mais pour L’As, « la bataille de Dakar aura lieu » car, cette mairie de la capitale sénégalaise est convoitée par Abdoulaye Diouf Sarr, Mame Mbaye Niang et Amadou Ba, tous membres du pouvoir.

Toutes choses qui poussent EnQuête à titrer: « Candidature à la ville de Dakar: Mame Mbaye, en trouble-fête ». Selon nos confrères, l’ancien ministre de la Jeunesse s’est lancé dans la bataille sous la bannière de Sénégal 2035.

« Soham Wardini (maire de Dakar), l’envie du pouvoir », titre L’Observateur, qui donne le poids des adversaires et les forces et faiblesses d’une candidature.

« Élections locales: Comment Macky compte neutraliser les rebelles (les contatestataires des investitures) », titre Walf Quotidien.

Traitant de la mort en prison de l’émigré Cheikh Niass, Les Échos informe que « la police sénégalaise est complètement blanchie » car l’autopsie conclut une « mort naturelle à la suite du Covid-19 avec une atteinte pulmonaire massive, sur terrain de diabète décompensé avec acidocétose ».

« Conclusions des médecins légistes : Cheikh Niass victime du Covid et du diabète », renchérit Le Quotidien, soulignant que la thèse de la torture est écartée.

L’Observateur revient sur cette bataille rangée à la prison de Mbacké et fait état de 6 gardes pénitentiaires blessés dont 4 graves.

« Royaume Boubadioum Ayi d’Oussouye : Au rythme du Houmeubeul (séance de lutte traditionnelle). Paix, cohésion et concorde au cœur de l’édition de cette année », écrit Le Soleil à sa Une.

Sénégal: les Locales 2022 à Dakar en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les élections locales de janvier 2022.Le Quotidien se fait l’écho de la « marche sur Dakar » d’Amadou Ba, l’ancien ministre des Affaires étrangères. Il était hier en visite de proximité à Ponty, Sandaga et Niaye Thioker, des localités du centre-ville dakarois.

Au même moment, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé qui convoite également la mairie de la capitale sénégalaise, était à la Médina et a attaqué la gestion de l’actuelle équipe municipale, rapporte Vox Populi. Ce qu’il faut retenir malgré tout, d’après le journal, c’est que « la bataille a démarré » entre Amadou Ba et Diouf Sarr pour la conquête de Dakar lors des prochaines élections locales.

Mais s’il y a toutes ces manœuvres des « dauphins » du camp présidentiel, souligne Walf Quotidien, c’est parce qu’ils « jouent leur avenir » politique auprès de Macky Sall.

Sur l’affaire du trafic de passeports diplomatiques, Sud Quotidien note que la ministre des Affaires étrangères Aissata Tall Sall est « aphone » là où Walf Quotidien souligne qu’elle « se perd dans ses hypothèses ».

Le Témoin note pour sa part que le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, « chargé de livrer les deux députés trafiquants », est « un connaisseur en matière de passeports diplomatiques ». Le journal rappelle qu’il « était lui-même impliqué dans une affaire de vente de passeports diplomatiques à des Chinois ».

Sur un autre sujet, L’Observateur note sur le climat de « grosses +piques+ de chaleur sur la santé ». Sur les trois jours de conclave entre acteurs de l’éducation, L’AS se félicite des « germes d’une année apaisée ».

A propos du projet de loi de finances, Le Soleil dresse « les grandes lignes du budget 2022 ». Entre le pari de l’industrialisation et la priorisation des programmes sociaux, la mise en œuvre du budget de cette année devrait permettre « une situation macroéconomique solide et à consolider », selon le quotidien national.

En football, Stades s’intéresse au match de demain des Lions du Sénégal, « prêts à bombarder la Namibie » pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Sénégal : le budget record de 2022 à la Une

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, font la part belle à la loi des finances 2022 arrêtée à 5160 milliards de Fcfa.Le Soleil rapporte que celui-ci est arrêté à plus de 5150 milliards. « Un budget doublé en 10 ans » note le quotidien national.

L’Observateur perce les « secrets du budget 2022 » et livre « la répartition des 5150 milliards Fcfa et les projets d’initiative présidentielle ». Le journal indique que le taux de croissance pour 2022 est attendu à 5,5% contre 3,7% en 2021.

« Le budget crève le plafond des 5000 milliards », hallucine Le Témoin. Un montant sans précédent depuis l’indépendance de notre pays selon le journal. Il prévoit des recettes de 3510,7 milliards et des dépenses de 4294,7 milliards de Fcfa. Le déficit budgétaire soutient le journal serait ramené à 4,8 % après avoir atteint 6,4% en 2020 et 5,4% en 2021.

EnQuête parle « d’un budget record » et rapporte les propos du ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo qui parle d’une « hausse en recettes de 284,8 milliards », tandis qu’une enveloppe de 150 milliards est allouée pour le Programme d’urgence pour l’Emploi des jeunes ».

Dans la même lancée, Le Quotidien soutient que la barre des 5000 milliards (est) dépassée. Macky Sall, tout fier, annonce que c’est le « double du budget en 10 ans ».

Malgré la hausse du budget, « Macky Sall veut encore serrer la ceinture » annonce L’AS. Le chef de l’Etat veut rationaliser les charges de fonctionnement de l’Etat. Au moment où Vox Populi, livre les « grands axes du budget de 5150 milliards Fcfa » avec une place de choix réservée par Macky Sall aux femmes, aux jeunes et à Agriculture.

De la finance, nous passons à la politique, avec le bilan de la révision exceptionnelle des listes électorales en vue des élections locales de janvier prochain. « L’opposition charge, la majorité tempère » titre Sud Quotidien. Les adversaires du camp de la majorité disent constater « un rejet important et injustifié des demandes de changements de lieu de vote formulées par la diaspora ».

Walf Quotidien évoque « ces mortal Kombat en perspective » dans la plusieurs localités en vue des Locales du 23 janvier 2022. Le journal annonce par ailleurs l’arrivée d’une nouvelle coalition dénommée « la voie médiane » conduite par le Professeur Amsatou Sow Sidibé épaulée par des personnalités issues de différentes couches de la société sénégalaise.

En sport, étincelant avec Paris, Stades attend « le nouveau Gana » avec le Sénégal pour les éliminatoires du Mondial 2022 samedi contre la Namibie. Comment « retrouver le même Gana en sélection » s’interroge le journal qui donne la parole aux experts.

Toujours en football, qui de la France ou de la Belgique retrouvera ce soir l’Espagne en finale de la Ligue des Nations souligne le quotidien sportif. Hier, la Roja a mis fin à la série d’invincibilité de 37 matchs des récents champions d’Europe italiens (1-2) à Milan. Cela faisait 22 ans que l’Italie n’avait plus perdu un match officiel à domicile.

Justice et éducation au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de l’affaire du trafic de passeports diplomatiques et de la marchandisation de l’éducation.L’AS rapporte que le ministre de la Justice, Me Malick Sall, « saisit l’Assemblée nationale » pour la levée de l’immunité parlementaire des députés cités dans cette affaire rocambolesque.

A en croire Le Témoin, « sauf miracle, Boubacar Biaye et Mamadou Sall filent (tout) droit vers Rebeuss ». « Sall et Biaye (sont) en salle d’attente », conclut Le Quotidien. Car « le premier dossier de la rentrée parlementaire, prévue le 14 octobre, sera la levée de l’immunité » de ces deux députés de la mouvance présidentielle.

Selon WalfQuotidien, le Garde des Sceaux « renvoie le colis à Moustapha Niasse », le président de l’Assemblée nationale. Ce journal souligne que « le nouveau bureau traitera le dossier dès l’installation des commissions permanentes ».

Tribune informe que le Procureur adjoint, Demba Traoré, s’occupe du cas d’El Hadj Diadji Condé et le Procureur général près de la Cour d’appel de Dakar, Lansana Diabé, prend en charge le dossier des députés.

Pour sa part, Le Soleil fait un focus sur Demba Kandji, le nouveau Médiateur de la République. Dans le quotidien national, l’ancien Doyen des juges d’instruction près le Tribunal régional hors classe de Dakar déclare que sa « mission est de travailler à la consolidation de l’Etat de droit » au Sénégal.

Ces derniers jours, un autre scandale fait couler beaucoup d’encre dans le monde. Il s’agit des Pandora papers. Le Consortium international des journalistes d’investigation a révélé que 336 responsables politiques de la planète, dont 43 africains, auraient caché des fonds dans des sociétés offshores installées dans des paradis fiscaux pour échapper aux impôts.

Libération soutient qu’il y a « 20 sociétés liées à des propriétaires basés au Sénégal ». Contrairement à d’autres pays du continent noir, précise ce journal, aucun politique n’est mis en cause au Sénégal.

Sur un tout autre sujet, Les Echos notent « une privatisation rampante de l’école sénégalaise ». En effet, explique ce quotidien, une étude de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) montre la « marchandisation de l’éducation avec (notamment) des acteurs étrangers et des non spécialistes qui investissent le secteur dans un but lucratif ».

Sous le titre « Le business florissant de écoles privées », Vox Populi renseigne que ces établissements font « des bénéfices de l’ordre de 60 % », 19 % d’entre eux reçoivent des « subventions » de l’Etat et « 5 % ne sont pas autorisés ».

A quelques jours de la fin des grandes vacances, L’Observateur se fait l’écho des « ratés de la rentrée des classes ». Ce journal fait savoir que « les tenues des élèves » ne seront pas prêtes à temps et se désole du « bricolage » dans la formation des 5000 enseignants recrutés.

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du bouillonnement de la marmite politique à trois mois des élections territoriales.Après moult reports, les élections locales devraient se tenir le 23 janvier 2022. Pour EnQuête, c’est « l’heure des techno-politiciens ». Il s’agit, explique ce journal, de ces « technocrates respectés devenus politiciens invétérés » qui vont à l’assaut des mairies avec l’objectif d’ « avoir une base pour asseoir (leur) légitimité aux côtés du président » Macky Sall.

Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, fait savoir Le Témoin, a été « plébiscité » à Yembeul Sud (banlieue dakaroise). Ce fils du terroir, ajoute ce quotidien, sera le candidat des tenants du pouvoir à la mairie.

Par contre, aux Parcelles Assainies, l’une des plus grandes communes de la capitale, les responsables de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) refusent la candidature de Moussa Sy, le maire sortant. Selon L’AS, « un boulevard s’ouvre (donc) pour Amadou Bâ », l’ancien ministre de l’Economie et des Finances.

A Keur Massar, souligne Le Soleil, plusieurs partis de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) réclament une nouvelle équipe pour diriger la localité. Dans le quotidien national, ces formations politiques soutiennent que ceux qui président actuellement aux destinées de ce nouveau département sont « rejetés par les populations à cause de leur incapacité attestée ».

D’après WalfQuotidien, « (Yankhoba) Diattara (est) l’héritier désigné d’Idrissa Seck » pour la Présidence du Conseil départemental de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar). En tout cas, note ce journal, l’actuel ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications coordonne les activités de Rewmi (Le pays, en langue wolof) dans le département.

A Tivaoune, cité religieuse de la région de Thiès, les langues se délient. Interviewée par Le Quotidien, Yéya Diallo, du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle), affirme que le consensus trouvé par les apéristes autour des candidats dans la localité est « une comédie qui n’engage pas le PS ».

L’opposition se prépare également à la bataille. Dans Vox Populi, Thierno Aly Sy, Coordonnateur des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) à Mermoz et Sacré-Cœur (Dakar) déclare que la coalition : « Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) a été mise en place pour contrer l’hégémonie » de la coalition au pouvoir.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien annonce que « le juge Demba Kandji prend fonction » à la Médiature de la République. Poursuivant, ce journal rapporte que « l’ancien premier président de la Cour d’appel de Dakar a été installé, hier lundi, dans ses nouvelles fonctions ».

Pour sa part, L’Observateur estime qu’ « un homme de l’ombre » est maintenant à la Médiature. Le juge Demba Kandji, relate ce quotidien, est dépeint comme un individu « humble et courtois », « rigoureux et professionnel ».

A 66 ans, Demba Kandji démarre, comme Médiateur de la République, un mandat de six ans non renouvelable et non révocable. Il remplace à ce poste Alioune Badara Cissé, décédé le 28 août dernier.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement du choc des ambitions dans la mouvance présidentielle et dans l’opposition à trois mois des élections locales.L’AS se fait l’écho de la « mésentente » dans la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof). Les alliés, rapporte ce journal, ne s’entendent pas sur le choix des candidats dans certaines localités comme Yeumbeul Sud, Pikine (région de Dakar) et Tivaoune (région de Thiès).

Par contre, à Ndioum (Nord), « une marée humaine investit Cheikh Oumar Anne », remarque Vox Populi. Candidat à sa propre succession, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est engagé à œuvrer pour le développement de sa ville.

Le spectre de la division plane aussi sur la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof). Pour la mairie de Dakar, indique Sud Quotidien, Barthélémy Diaz a réitéré sa candidature alors que des tractations seraient en cours pour consolider Soham Wardini, l’actuel édile de la capitale qui avait poursuivi le mandat de Khalifa Ababacar Sall emprisonné dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance.

Pour sa part, WalfQuotidien affirme que « Macky (Sall) lance la conquête du Sud » en perspective du scrutin du 23 janvier 2022.  En effet, indique ce journal, le Casa Sports, qui a remporté, samedi dernier, la Coupe du Sénégal aux dépens de Diambars, est allé au Palais pour présenter le trophée au président de la République. A en croire ce journal, l’objectif du chef de file de la mouvance présidentielle est de contester le leadership en Casamance de l’opposant Ousmane Sonko.

En tout cas, le Casa Sports a été « honoré » par Macky Sall, souligne Le Quotidien, non sans préciser que le chef de l’Etat, pour la 60e édition de la finale de la Coupe du Sénégal, a remis 30 millions F CFA au vainqueur et 20 millions F CFA au perdant.

Dans les colonnes de L’Observateur, un supporter du club casamançais a déclaré qu’ils se sont rendus au Palais pour montrer au locataire « leur amour et leur reconnaissance ». Toute une région « retrouve la joie de gagner », mentionne Le Soleil. Le quotidien national explique que le Casa Sports remporte la Coupe du Sénégal « dix ans après son dernier sacre » dans l’épreuve.

Interrogé par Stades, Joseph Koto, sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 23 ans et des locaux, soutient que Diambars, dont la plupart des joueurs sont de « petites tailles », a été mangé sur le plan physique par son adversaire.

Sur un tout autre sujet, Libération annonce qu’Ousmane Sonko « a introduit deux requêtes devant le juge du 2e cabinet assurant l’intérim du défunt doyen des juges, Samba Sall ». Les demandes de l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, accusé de viols répétitifs sous la menace d’une arme à feu par une employée d’un salon de massage dakarois, portent sur « la délivrance d’une copie du dossier de la procédure et de l’audition au fond et une mainlevée du contrôle judiciaire ».

Enfin, sous le titre « La rançon de la négligence », EnQuête fait savoir que l’effondrement d’immeubles à Fann Bel-Air et à Guédiawaye (région de Dakar) a fait « six morts et quatorze blessés ».

Politique, faits divers et sport à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi traitent d’une diversité de sujets dominés par la politique, les faits de société et le sport. »Pds-Jotna-Crd : Une alliance, 100 ambitions », titre Walf Quotidien, informant qu’à la Médina, à Dakar, le maire « Bamba Fall perd sur tous les tableaux » aux élections locales du 23 janvier 2022.

Pour L’As, « longtemps en hibernation, l’état-major +apériste+ (partisans de l’Apr, au pouvoir) sort du bois pour défendre son patron ».

« Entretien avec le député et Sg du Ppc : Seydou en campagne », lit-on à la Une du Quotidien, dans lequel journal, le patron du Parti pour le progrès et la citoyenneté (mouvance présidentielle) affirme : »Qu’on me sorte, de tous ceux qui veulent diriger la ville de Rufisque, un qui a la même parcours que moi. Me dire de réserver le poste de maire de Rufisque à l’Apr mettra fin à notre compagnonnage ».

Traitant du sommet Afrique-France, EnQuête révèle « Le choc des élites africaines ». « Exit le sommet France-Afrique, place au sommet Afrique-France dans sa formule innovante », note Le journal.

Pendant ce temps, Les Échos met l’accent sur l’enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail  (EERH) de l’ANSD qui montre une « grande disparité sur les rémunérations » au Sénégal.

« 40% de la rémunération versée à 20% des effectis permanents. Les ouvriers, qui représentent 48,7% des effectifs, ne reçoivent que 20,7% de la masse salariale. 74,5% des permanents dans le secteur moderne sont des hommes », détaille Les Échos.

« Révélation des aînés: 50% des ménages sont gérés par des retraités », rapporte Walf Quotidien.

« D’un contrôle de police au tiroir de la morgue : L’affaire Cheikh Niass (émigré décédé en prison quelques jours après sa mise sous mandat de dépôt) emporte le commissaire de Wakhinane. La version sur PV de l’agent de police verbalisateur de Cheikh Niass. L’échange houleux, la vidéo et les propos jugés offensant contre la police sénégalaise », explique L’Observateur en première page. 

Au même moment, Vox Populi renseigne sur ce drame nocturne à Ouest-Foire, à Dakar, où « un jeune homme  (a été) poignardé à mort » hier soir. Nos confrères précisent que le meurtrier s’est enfui à bord de sa voiture.

À Kédougou, Source A informe que « les populations ne dorment plus du sommeil du juste à cause d’une lionne » qui, à chaque fois qu’une moto ou un véhicule passe, sort de son trou et poursuit les passant.

À sa Une, Le Soleil s’intéresse au « Xalam, 52 ans après » et fait un « retour sur la légende ».

« Football: Coupe du Sénégal-Macky Sall remet 50 millions f cfa aux finalistes (Casa Sport-Diambars), note Le Soleil.

« Mondial 2022 (Q): Liste contre Namibie-Cissé opte pour la continuité. Retour de Diao Keïta. Matarou et Sima zappés. Bouna Sarr et Bamba dans le bain », indique Record à sa Une.

« Cissé feinte la polémique et convoque Bamba Dieng », rapporte L’As.

De son côté, Stades parle de « choc sous haute tension » à propos du match Liverpool/City en premier league.

Les bons points de l’économie à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la bonne notation de l’économie nationale par le cabinet Bloomfield Investment.Le Soleil indique que le Sénégal est « parmi les mieux notés de l’Uemoa » dans la première notation en monnaie locale par le cabinet Bloomfield Investment. Le pays pourra emprunter aux meilleurs taux sur le marché financier régional, selon le quotidien national.

« Bloomfield atteste de la consolidation de l’économie », rapporte EnQuête. C’est « une bonne note pour le Sénégal », d’après Le Quotidien. « L’économie sénégalaise est liquide et résiliente », se réjouit dans L’AS le ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo. Il ajoute dans Libération : « Un taux de croissance de 13,7% est attendu en 2023 ».

En politique, EnQuête s’intéresse aux « secrets (de la) longévité » de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, en langue wolof). Malgré de nombreux soubresauts et crises, elle « fait cap sur 2022 », à savoir les élections locales du 23 janvier prochain.

A l’opposé de ce tableau présenté par ce journal, Le Quotidien remarque que « le feu couve à Benno » en raison des rudes batailles pour le contrôle des mairies lors des joutes électorales. Les villes de Dakar (Ouest), Thiès (Ouest), Fatick (Centre), Saint-Louis (Nord), Ziguinchor (Sud), Kaffrine (Centre) font entre autres « l’objet de convoitises ».

Sud Quotidien s’attend, pour sa part, à une « contestation fast track » à partir de ce vendredi. La période contentieuse s’ouvre, en effet ce jour, pour les Locales 2022.

En fait divers, L’Observateur livre « la choquante histoire d’une vie tombée en prison ». Selon le journal, le détenu Cheikh Niasse, décédé aux Urgences de l’hôpital Aristide Le Dantec, est passé « d’un simple contrôle de police au tiroir de la morgue ».

En sports, le sélectionneur des Lionnes du basket, Moustapha Gaye, déclare dans Stades que c’est à lui « de décider (s’il) doit continuer ou non » malgré que l’équipe nationale a fini quatrième du dernier Afrobasket sans certaines de ses cadres.

« Nous sommes dans une logique de continuer le travail », a souligné le non moins Directeur technique national de la discipline, se disant également « très à l’aise dans (ses) deux casquettes ».

En football, ce quotidien informe que le sélectionneur national, Aliou Cissé, dévoile ce vendredi sa liste pour la double confrontation avec la Namibie, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Stades note que Bamba Dieng et Bouna Sarr seront les « nouveautés » de ce groupe.

Société et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par les faits de société et les élections locales du 23 janvier 2022.L’AS note un rebondissement dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques avec Djadji Condé, l’un des cerveaux, qui vient d’être « enfoncé par une nouvelle plainte ».

Commentant ces nombreuses histoires de trafics, des certificats de nationalité en passant par les « procès fictifs » jusqu’à l’affaire des passeports diplomatiques, Libération souligne qu’il s’agit là de « la saga des faussaires à col blanc ».

L’Observateur publie une « enquête sur le phénomène des femmes qui ont deux maris » au Sénégal. C’est une « arme pour empoisonner la vie de son ex », selon le journal qui titre en même temps « sur le suspense haletant des investitures à Benno », la coalition présidentielle, pour les élections locales.

« Face aux multiples variantes », Macky Sall demeure « la constante », indique ce quotidien. Face à tout cela, note WalfQuotidien, se dessine « le sort incertain des néo-convertis ».

Mais avant cela, L’Observateur informe que les listes électorales seront « publiées ce jeudi, le contentieux ouvert demain ». Dans ce cadre, la Caisse des Dépôts et de Consignation (CDC) « va recevoir les cautions du 1er au 30 octobre 2021 », note Vox Populi avant de s’exclamer : « Candidats, à vos chéquiers ! »

Sud Quotidien, de son côté, s’intéresse aux événements meurtriers de mars dernier et s’interroge sur « une enquête au point mort ». EnQuête se fait l’écho des Sénégalais décédés à l’étranger se heurtant au « casse-tête des rapatriements ».

Le corps de l’ancien basketteur, Ibrahima Niang, mort depuis le 7 septembre, « est toujours coincé à San Antonio », aux Etats-Unis. Pourtant, tous les « 2, 3 jours, des corps sont rapatriés grâce à nos soins », précise Amadou Gaye du ministère des Affaires étrangères.

Sur un autre sujet, EnQuête fait savoir qu’une étude sur les compétences techniques réalisée par l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis (Nord) montre que « seuls 13,7 % de travailleurs sont qualifiés ».

« Les grandes écoles sénégalaises forment des diplômés partiellement employables », relève Vox Populi dans cette enquête. Et d’ajouter que « les formations dispensées ne permettent donc pas aux diplômés, une fois sur le marché du travail, de pouvoir répondre aux (besoins) des entreprises ».

Santé, société et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets se rapportant principalement à la santé et la société.Sud Quotidien s’intéresse aux maladies hivernales et indique que le paludisme est « l’autre Covid de l’été ». Selon ce journal, la maladie sévit un peu partout dans le pays et touche particulièrement les enfants et les tout-petits.

L’Observateur plonge « dans l’univers des petits seigneurs de la drogue » pour montrer comment se déroule le trafic de stupéfiants à Dakar. Ce quotidien publie également les résultats de l’enquête menée par Afrobarometer sur l’insécurité, l’impunité et la délinquance.

Le Quotidien désigne Kédougou (Est), Saly (Ouest) et Dahra Djolof (Nord) comme « le triangle du mal ». D’après ce journal, l’activité économique est « à l’origine de la délinquance » dans ces trois localités.

Mais face aux meurtres atroces et à la délinquance extrême, Le Témoin rapporte que « sept Sénégalais sur dix (sont) pour le retour de la peine de mort », citant l’enquête d’Afrobarometer.

L’Observateur se fait aussi l’écho d’une étude publiée dans la revue Nature Review Endocrinology. Celle-ci montre « les gros dangers du paracétamol sur la femme enceinte », notamment sur « le développement neurologique du fœtus ».

Sur un autre sujet, Le Soleil présente « l’autre drame du conflit casamançais » à savoir les enfants sans acte d’état civil. Le quotidien national indique par ailleurs que l’Uemoa « préconise la réouverture des frontières terrestres fermées pour des raisons sanitaires ».

A ce sujet, Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, alerte dans L’AS : « Les efforts de développement de nos pays risquent d’être anéantis ».

En politique, Les Echos rapportent que l’ex-maire de la ville de Dakar « Khalifa Sall enrôle Mansour Sy Djamil », député non aligné, au sein de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, en langue wolof).

Cette rencontre a eu lieu dans la capitale française en présence du maire de Médina (commune de Dakar), Bamba Fall, que d’aucuns disaient proche de rejoindre la mouvance présidentielle, précise ce journal.

« Khalifa et Bamba se retrouvent à Paris », affirme de son côté WalfQuotidien qui pointe en outre un « chantage à l’investiture » dans la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, en langue wolof).

En football, Stades note qu’un « éblouissant Gana fusille City ». Élu homme du match, le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain a ouvert le score lors de la victoire (2-0) hier en Ligue des champions face à l’autre club de Manchester.

Serigne Mountakha Mbacké en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, titrent principalement sur le sermon du Khalife général des Mourides sur des questions d’ordre général.L’Observateur retient « les grandes leçons du Khalife des Mourides » lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba tenue hier lundi. « Serigne Mountakha élève le ton » sur les prochaines élections locales, les violences et les dérives des réseaux sociaux, note de son côté Tribune. Le chef religieux souhaite des « élections transparentes » et une « scène politique sans haine ».

De plus, le continuateur de l’œuvre de Serigne Touba « demande au président (Macky Sall) de redoubler d’efforts sur les projets et engagements qu’il avait pris concernant les inondations », a insisté son porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké dans EnQuête, qui s’intéresse également aux « Ndigël (consignes en wolof) d’Al Mountakha ».

Comme ayant pris bonne note, le ministre de l’Intérieur a répondu ensuite dans Libération au guide de la communauté mouride : « Le président est prêt à vous accompagner dans vos ambitions ».

Sur un autre sujet, WalfQuotidien note que les voyageurs sénégalais sont « sous haute surveillance » en raison des « dégâts du trafic de faux passeports diplomatiques ». Le journal affirme qu’il s’agit là des « germes d’une décadence diplomatique ».

Tribune rapporte que la France « a déjà ouvert une enquête » sur cette affaire impliquant des députés de la coalition présidentielle. Libération ne lâche pas le morceau, indiquant que 31 faux actes de mariage ont été saisis en même temps que 34 copies de passeports diplomatiques des mains des députés Mamadou Sall et Boubacar Biaye ainsi que de leur acolyte Sadio Dansokho.

A propos du 19e anniversaire du naufrage du bateau « Le Joola », Sud Quotidien rapporte qu’il a été commémoré dimanche dernier « entre souvenirs, doléances et alertes ».

Mais en lieu et place de l’épave du bateau, souligne Le Quotidien, Sidiki Kaba « renfloue les doléances ». Toutefois, le ministre des Forces Armées annonce le renflouement du navire et la détermination des responsabilités.

En outre, ce journal  fait savoir qu’une loi pourrait instituer une journée du souvenir. Dans ce sens, Le Soleil renseigne que « le projet du Mémorial avance à grands pas ».

En sports, Stades signale que l’équipe nationale du Sénégal rate le podium de l’Afrobasket féminin après sa défaite face au Cameroun lors de la petite finale. C’est « une première depuis 1966 », mentionne le quotidien sportif qui consacre sa manchette au début du rassemblement des Lions du football prévu le 3 octobre prochain.

Les protégés du sélectionneur Aliou Cissé préparent la double confrontation (9 et 12 octobre) avec la Namibie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Mais pour le moment, il n’y a « aucune certitude sur la libération des +Anglais+ », à savoir les internationaux sénégalais évoluant en Premier League anglaise, selon Stades.

Macky Sall et le Magal de Touba à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, traitent prioritairement du discours de Macky Sall à la 76e Assemblée générale de l’ONU et du Magal de Touba qui sera celebre ce 26 septembre 2021. »Puissant plaidoyer du président à l’ONU: Macky l’Africain », titre le quotidien national Le Soleil, à côté du Quotidien qui note: « New York-Assemblée générale des Nations Unies: Le plaidoyer de Macky Sall. Il appelle à une solidarité vaccinale ». 

Dans le même journal, le chef de l’État sénégalais soutient que « pour la relance économique, l’Afrique a besoin de 250 milliards de dollars ».

« Assemblée générale des Nations Unies: Le plaidoyer de Macky Sall pour l’Afrique à la tribune de l’ONU », renchérit L’Observateur.

« 252 milliards de dollars nécessaires pour l’Afrique d’ici 2025…Macky pour l’amplification du New Deal », rapporte Vox Populi, faisant dire à Sud Quotidien: « Macky, porte-parole de l’Afrique ».

Pour L’As, Macky a dit ses vérités à New York par rapport à la diplomatie sanitaire, à la réforme des Nations Unies et au New Deal avec l’Afrique.

« Le chacun pour soi ne nous sortira pas de la pandémie. L’Afrique a besoin d’au moins 252 milliards de dollars d’ici 2025 », réaffirme Macky Sall dans Walf Quotidien, là où Les Échos écrit que « Macky Sall dit ses vérités crues au monde » concernant le terrorisme en Afrique, la Covid-19 et la réforme de l’ONU.

« Il est temps que la composition du Conseil de sécurité reflète les réalités des Nations Unies du 21e siècle, et non celles révolues, du monde d’après guerre. Le chacun pour soi ne nous sortira pas de la pandémie…Personne ne sera à l’abri si le virus ou ses variants circulent quelque part dans le monde. L’aide ne peut pas nous satisfaire. Nous avons besoin d’accéder à des ressources concessionelles et mixtes conséquentes sous forme de prêts », affime le président sénégalais dans Les Échos.

Parlant de la 127e édition du Magal, nos confrères de ce journal constatent que « l’eau (est) le grand problème à Touba ». « Inondations et manque d’eau, les deux fléaux majeurs. 596 personnes arrêtées, 34 accidents dont un mort enregistrés », informe Les Échos.

De son côté, EnQuête traite des familles maraboutiques de Touba et plonge dans « l’univers sulfureux des beuk neek », « passage obligé pour accéder au marabout, les chambelmans n’ont pas bonne presse ».

« Soufisme, sens du travail, lutte contre l’assimilation: Bamba (fondateur du mouridisme) où le triomphe d’une vision », écrit L’As.

« Célébration du Grand Magal: Touba, déjà dans la ferveur ! », s’ exclame Sud Quotidien.

La presse sénégalaise se focalise sur le Magal de Touba

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de l’effervescence qui règne dans la cité religieuse de Touba, au centre du pays, à deux jours de la commémoration du retour en exil de Cheikh Ahmadou Bamba.L’AS soutient que « la République se plie à la volonté de Touba ». Ce journal informe que des « membres de l’opposition et plusieurs chefs d’entreprises » ont été reçus par Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le Khalife général des Mourides.

Auparavant, signale Sud Quotidien, Macky Sall s’est rendu dans la capitale du mouridisme pour notamment y inaugurer « en grande pompe » l’Hôpital Cheikhoul Khadim. D’après ce journal, le président a mené une « opération de charme » en ordonnant le paiement des salaires dans la Fonction publique « depuis hier jeudi » et en faisant du « lendemain du Magal » une journée chômée et payée.

De son côté, Vox Populi se fait l’écho du « télescopage » chez le guide religieux « des deux grandes coalitions de l’opposition » en vue des élections législatives du 23 janvier 2022. Il s’agit du bloc constitué par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de l’ex-chef de l’Etat, Abdoulaye Wade (2000-2012) et Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof).

Le Quotidien rapporte que la coalition où figurent entre autres le député Ousmane Sonko et l’ancien maire de la ville de Dakar Khalifa Ababacar Sall « a présenté au Khalife général des Mourides ses ambitions pour le pays », non sans solliciter « la bénédiction » du continuateur de l’œuvre de Serigne Touba.

Ces prières, Yewwi Askan Wi en aura bien besoin pour ne pas imploser. A en croire WalfQuotidien, « le virus des rivalités » se propage déjà dans cette coalition. Pour ce journal, l’alliance, composée « de jeunes loups aux dents longues, risque d’être confrontée à la dure réalité du choc des ambitions de ses membres » lors des investitures dans de nombreuses localités.

Pour sa part, EnQuête s’intéresse au rôle que le Magal de Touba, « le catalyseur », pourrait jouer dans « la relance de l’économie » sénégalaise « impactée par la Covid-19 ». Dans les colonnes de ce journal, Dr Khadim Bamba Diagne, économiste, considère cet évènement comme « une grande activité de consommation et d’investissement ».

Enfin, L’Observateur annonce que « les fidèles retrouvent Serigne Fallou ce vendredi » car le mausolée du 2e Khalife de Touba était depuis deux ans en rénovation. Le site de recueillement et de prière « a été reconstruit et décoré par des ouvriers sénégalais (et d’autres) venus de Dubaï », précise ce journal. 

Le Magal de Touba, rappelle Le Soleil, est célébré « le 18 safar » (calendrier hégirien) de chaque année. A cette occasion, poursuit le quotidien national, le saint homme a recommandé aux disciples « de sublimer le Seigneur et de rendre hommage au Prophète Mohamed (PSL) ».

La presse sénégalaise à fond sur l’affaire de trafic de passeports diplomatiques

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement du rôle dévolu à l’Assemblée nationale pour la mise en branle de l’appareil judiciaire dans le cadre de ce dossier où deux députés sont cités parmi les trafiquants.Pour que cette affaire soit tirée au clair, il faut lever l’immunité parlementaire des mis en cause. A ce propos, souligne Le Quotidien, Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale, « file la patate chaude » à Me Malick Sall, le ministre de la Justice. En effet, indique ce journal, l’hémicycle attend d’être saisi par le Garde des Sceaux pour enclencher la procédure.

Les députés dans le viseur de la justice, à savoir Boubacar Biaye et Mamadou Sall, font partie de la mouvance présidentielle. Dans les colonnes de WalfQuotidien, Moustapha Niasse assure que « l’Assemblée nationale remplira toutes ses missions en temps opportun lorsque les conditions prévues par la loi seront réunies ».

Une argumentation qui ne convainc point Sud Quotidien. Pour ce journal, il y a clairement « deux poids, deux mesures » en se rappelant « la rapidité avec laquelle le ministre de la Justice, sur demande du Procureur de la République, a invité l’Assemblée nationale à lever l’immunité du député de l’opposition, Ousmane Sonko », accusé de viols sous la menace d’une arme à feu par une employée d’un salon de massage dakarois.

La 13e législature de l’Assemblée nationale est « régulièrement éclaboussée par des scandales de toutes sortes », remarque EnQuête. Car auparavant, Seydina Fall dit Bougazelli a été pris en flagrant délit de trafic de faux billets de banque.

Ce député proche du pouvoir a séjourné quelques mois en prison avant de bénéficier d’une liberté provisoire. D’ailleurs, le Garde des Sceaux a pondu hier un communiqué pour affirmer que la justice suit son cours.

Le collectif Noo Lank (Nous refusons, en langue wolof) estime dans Vox Populi que Moustapha Niasse et Me Malick Sall « ont tout dit sauf l’essentiel. Rien ne montre qu’ils sont déterminés à se battre pour que la justice triomphe et que la République soit défendue ».

Dans son document, exploité par Le Soleil, l’Assemblée nationale a martelé qu’il serait « incongru » que Moustapha Niasse « se livre à des déclarations à l’emporte-pièce avant la réunion du Bureau » de l’hémicycle.

De l’avis de L’AS, si l’on croit sur parole le fondateur de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP, mouvance présidentielle), les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall « ne seront pas protégés par l’Assemblée nationale ».

Quand cette affaire de trafic de passeports diplomatiques a éclaté au grand jour, mentionne Libération, Moustapha Niasse « a pris l’initiative de convoquer » les mis en cause en début septembre « en présence du président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (Unis par le même espoir, en langue wolof) » afin d’en savoir davantage.

Kilifeu et Simon, rappeurs et non moins activistes, ont déjà été placés sous mandat de dépôt dans le cadre de ce dossier. Interviewé par L’Observateur, Alioune Tine, fondateur du Think tank Afrikajom Center, avertit le mouvement citoyen dans lequel ils militent : « Y en a marre n’a qu’à savoir que le régime (au pouvoir) ne lui fera pas de cadeaux ».

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement des histoires qui écornent l’image de l’Assemblée nationale et de la parution d’un livre-hommage à Bruno Diatta.Ces temps-ci, une affaire de faux passeports, dans laquelle sont cités deux députés, défraie la chronique. Et ce n’est pas la première fois qu’un parlementaire a maille à partir avec la justice. Dans ce contexte, WalfQuotidien se fait l’écho du « silence troublant de (Moustapha) Niasse », le président de l’Assemblée nationale.

Sous le titre « Niasse, le plus dur pour la fin », L’Observateur affirme que le fondateur de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP, mouvance présidentielle) est « aujourd’hui contraint de s’employer de toutes ses forces pour aider à tirer au clair cette affaire » avant la fin de son mandat en juillet 2022.

En tout cas, les « avis (sont) divergents entre les politiques et la société civile » sur le « remède » qui serait efficace contre les « scandales à répétition dans l’hémicycle ». S’exprimant dans Sud Quotidien, El Malick Ndoye des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) considère que « tout découle du mode d’élection des députés » là où Valdiodio Ndiaye de la société civile estime qu’il faut « prendre des mesures radicales » notamment la révocation.  

De son côté, le collectif Noo Lank (Nous refusons, en langue wolof) soutient dans Vox Populi que le trafic de passeports diplomatiques et de visas est « un marché qui vaut de l’or pour les autorités publiques » puisqu’il est estimé à « 72 milliards F CFA » par an.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce la publication d’un livre sur Bruno Diatta, « l’emblème de la République ». Le quotidien national informe que l’ouvrage a été présenté, hier mardi, à l’occasion du « troisième anniversaire du décès de l’ancien chef du Service du protocole présidentiel ».

Au cours de cette cérémonie, rapporte Le Témoin, Abdoulaye Diop, le ministre de la Culture, a souligné que le livre « raconte l’homme » avec « des témoignages poignants ». Prenant part à la rencontre, le Cardinal Théodore Adrien Sarr, ancien Archevêque de Dakar, a déclaré dans L’AS que « la jeune génération doit apprendre de (Bruno Diatta) la rigueur, la méthode dans le travail et l’engagement à servir » la nation.

Citée par Le Quotidien, Guylaine Diatta Gomis, la fille de celui qui a été au service des quatre présidents du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall, a déclaré que « la Fondation Bruno Diatta (est) en cours de création » pour « pérenniser » l’œuvre de ce monument.

Religion et justice alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement de l’engagement du Khalife général des Mourides en faveur de la lutte contre les inondations à Touba mais aussi de l’affaire du trafic de passeports diplomatiques.A cinq jours du Magal, commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, Touba se prépare à accueillir des millions de pèlerins. Mais en cette saison des pluies, la ville religieuse est confrontée aux inondations.  

Raison pour laquelle, l’actuel Khalife général, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, « après les 50 millions F CFA remis au gouverneur de Diourbel (Centre), a dégagé une autre enveloppe de 150 millions F CFA » pour lutter contre les inondations, rapporte Vox Populi.

En outre, renseigne Le Quotidien, le guide religieux a donné « 30 millions F CFA à l’Association Touba Ca Kanam (Touba en avant, en langue wolof) » pour l’aider dans sa mission d’assistance aux sinistrés.

D’après L’AS, les fortes pluies qui se sont abattues dans la capitale du mouridisme ont poussé « plus d’une centaine de familles à quitter leurs maisons ». D’autres sont obligées de rester dans les eaux mais Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, souligne EnQuête, « ne veut pas » qu’elles célèbrent le Magal dans ces conditions et entend aussi distribuer aux familles impactées « 150 tonnes de riz et de l’huile » à travers le Dahira Hizbut Tarqiyah.

De son côté, WalfQuotidien s’intéresse aux liens entre Macky Sall et la communauté mouride. Et ce, trois jours seulement après l’inauguration en grande pompe de l’Hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba.

Sous le titre, « Chronique d’un désamour », ce journal fait savoir que la coalition Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) peine toujours à s’imposer dans la cité religieuse malgré toutes les réalisations du chef de l’Etat.

Dans sa tentative d’explication, WalfQuotidien soutient : « Macky Sall est distant de la confrérie. Les photos de ses visites à Touba le montrent toujours à côté du Khalife et non par terre. Les Mourides n’ont jamais dirigé (le fait qu’il considère) les guides religieux comme des citoyens ordinaires. S’y ajoute que sous son magistère, des dignitaires ont été trainés devant les tribunaux (cas de Cheikh Béthio Thioune) ou désarmés (exemple de Serigne Modou Kara Mbacké). D’autres qui bénéficiaient de passe-droits comme les passeports diplomatiques ou d’exonérations (fiscales ou douanières) » ont perdu ces privilèges.

Sur un tout autre sujet, L’Observateur se fait l’écho des « dessous politiques de l’affaire Biaye et Sall ». D’après ce journal, « si aucune communication officielle n’est faite sur l’affaire du trafic présumé de passeports diplomatiques impliquant (ces) deux députés de Benno Bokk Yakaar, en coulisse, on travaille sur des schémas pour (les) traduire en justice tout en sauvant l’image déjà altérée du pouvoir ».

En tout cas, espère Libération, au-delà des poursuites attendues contre les deux députés (mis) en cause, ce dossier devrait permettre aux plus hautes autorités, dont le président (Macky Sall) qui demandé une enquête exhaustive à Antoine Félix Diome (ministre de l’Intérieur), de mettre de l’ordre dans le processus de délivrance des passeports diplomatiques.

Pour sa part, Sud Quotidien rappelle que de 2012 à maintenant, des députés sont cités dans des « scandales » car avant cette énième affaire, il y a notamment eu « le trafic de faux billets de banque » qui avait causé l’emprisonnement du parlementaire Seydina Fall dit Bougazelli.

Dans les colonnes de ce journal, le Pr Moussa Diaw, enseignant-chercheur, propose de « revoir le modèle actuel d’élection des députés » avec entre autres comme préalable « une enquête de moralité des candidats à la députation ».

En sports, Le Soleil informe que le Sénégal est directement qualifié pour les quarts de finale de l’Afrobasket féminin qui se déroule au Cameroun du 18 au 26 septembre. Les Lionnes, précise le quotidien national, ont battu hier l’Egypte sur le score de 78 à 63 lors de leur deuxième rencontre dans la compétition.

Enfin, Stades affirme que le Sénégal jouera son quart de finale jeudi prochain face au Mozambique ou au Kenya qui s’affrontent en huitièmes de finale.

Macky Sall en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de l’inauguration, par le chef de l’Etat, de l’Hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba (Centre).Le Soleil informe que cette infrastructure sanitaire, inaugurée le 18 septembre dernier, est bâtie sur une superficie de « dix hectares » et regroupe « dix-huit services ». A en croire le quotidien national, l’hôpital qui porte le nom du fondateur de la confrérie mouride a « une capacité de 300 lits ».

Pour sa part, Libération signale que ce joyau est doté d’« un accélérateur de particules pour le traitement du cancer, de scanners, d’une endoscopie et de six salles d’opération avec un système de télémédecine ».

L’AS indique que « Macky (Sall) offre un bijou de plus de 36 milliards F CFA à Bamba ». De ce fait, estime ce journal, les populations de la cité religieuse n’auront plus à venir dans la capitale pour des soins médicaux.

Sous le titre « Le Khalife adoube Macky (Sall) », Sud Quotidien rapporte que Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a assuré le président de la République « de son soutien et de ses prières » pour l’accomplissement de tous les projets.

L’Observateur en conclut que « Macky (Sall est) tout haut à Touba ». Ce journal se fait aussi l’écho de la gratitude exprimée par le guide des Mourides au chef de l’Etat : « Si cela ne dépendait que de moi, tous vos vœux seraient exaucés ».

Le locataire du palais, soutient Le Quotidien, obtient « un pass sanitaire » à Touba. Dans les colonnes de ce journal, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a fait savoir à Macky Sall que « rien ne pourra gâcher (leurs) relations ».

De son côté, Vox Populi souligne que le chef de file de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) « multiplie les initiatives et les engagements » à Touba.

D’après WalfQuotidien, c’est pour conquérir l’électorat mouride que le chef de l’Etat  a entrepris « 12 travaux » dans la cité religieuse avec notamment « la construction de l’autoroute Ila Touba, l’électrification de certaines localités de la zone, la mise en place d’un réseau d’assainissement… ». Ce n’est pas tout car, ajoute ce journal, Macky Sall prévoit encore d’injecter « 23 milliards F CFA » à Touba.

EnQuête remarque enfin que l’inauguration a eu lieu « dans une ambiance de meeting » au cours de laquelle Macky Sall a déclaré qu’« il n’y aura pas de combat » à Touba lors des élections locales du 23 janvier 2022.

En sports, Stades annonce que Sadio Mané a intégré « un cercle fermé » en inscrivant, ce week-end, son 100e but toutes compétitions confondues avec Liverpool.

Arrivé en 2016 dans le club de la Mersey, le Lion est également devenu, se félicite le quotidien sportif, « le 3e meilleur buteur africain de l’histoire de la Premier League » avec 98 réalisations à son actif. L’international sénégalais est devancé par l’Ivoirien Didier Drogba (104 buts) et l’Egyptien Mohamed Salah (101 buts).

Politique, gouvernance et économie à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur la tentative de manifestation contre la vie chère, la lutte contre la corruption et la Revue annuelle conjointe (RAC) du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération. »Interdits de marche par le Préfet: Guy Marius Sagna et Cie défient l’autorité », rapporte Le Mandat dans sa manchette.

« Manifestation contre la vie chère: La marche réprimée », titre EnQuête, expliquant que la place de la nation a été bunkerisée par des forces de sécurité et de défense intraitables.

Pour L’Info, venus braver l’interdiction préfectorale, des membres de Nioo Lank ont été malmenés et arrêtés par la police. « Une dizaine de manifestants arrêtés lors de la manifestation contre la cherté des denrées alimentaires: Nioo Lank en colère », renchérit Source A.

Pour Vox Populi, « la police fait avorter la manif: 23 organisations dénoncent des arrestations abusives et prises d’otages ».

Ce journal revient sur la gouvernance et informe que « Macky Sall veut un Sénégal sans fraude ni corruption ».

« Macky Sall sur la lutte contre la corruption: Elle doit être un combat de tous les jours », lit-on à la Une du Soleil, à côté de L’Info qui ajoute: « Corruption au Sénégal: Macky en croisade contre le fléau ».

En politique, Sud Quotidien s’ intéresse à la conservation des acquis des alliés dans la coalition Benno Bokk Yakkar  (majorité présidentielle) lors des investitures pour les élections locales et voit « Mack face à un dilemme cornélien ».

« Yewwi Askan Wi-Un duo dans la coalition: Sonko-Barth, un jeu d’intérêts », titre L’Observateur.

Après la publication de la vidéo de son arrestation pour trafic de faux billets de banque, Le Quotidien parle de « Bouga en flagrant Zelli ».

« Bougazelli l’accuse d’avoir fuité sa vidéo: La gendarmerie conteste », note Source A.

Parlant d’économie, Les Échos informe que « l’UE et les partenaires dictent leurs lois au Sénégal » et exigent la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’ARMP.

« Économie relancée avec la baisse de la Covid: la restauration et l’hébergement reprennent vie », constate L’As.

Suite et pas fin de l’affaire du trafic de passeports dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, font encore la part belle à ce dossier dans lequel des activistes et des députés sont notamment impliqués.Le Témoin titre sur « une Assemblée nationale à scandales » et note que la treizième législature est « la plus souillée de l’histoire politique du Sénégal ».

L’Observateur se met, de son côté, « sur les traces de Biaye et Sall, les +dépités+ du peuple ». Le journal revient sur les trajectoires des deux parlementaires cités dans le trafic de passeports diplomatiques. L’un est passé de l’enseignement à la politique tandis que l’autre vient du business.

A propos de cette affaire qui a causé l’emprisonnement des activistes Simon et Kilifeu, WalfQuotidien indique que « l’opposition fait bloc derrière Y’en a marre ». Au cours d’une manifestation de soutien au mouvement citoyen jeudi, l’opposant Ousmane Sonko a notamment déclaré qu’ils sont « face à une entreprise de liquidation ».

« Y’en a marre dénonce un +simulacre+ de justice » et les « +autosaisines sélectives+ » du procureur Serigne Bassirou Guèye, souligne Vox Populi. Le journal ajoute que Sonko a fait des « révélations fracassantes » sur ce que ce dernier « a dit à Kilifeu sur lui, sur ses épouses et les menaces sur ceux qui le soutenaient ».

Sur les investitures pour les élections locales du 23 janvier 2022 au sein de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir, en langue wolof), EnQuête pointe « le jeu d’échecs ». Macky Sall « pourrait désigner » alors, comme têtes de liste, tous les candidats sortants de BBY et ses alliés, estime le quotidien.

Le Soleil titre sur la relance des activités pharmaceutiques de la société Médis. Elle est « prévue avant la fin du mois » et l’Etat mettra 5,5 milliards F CFA dans le capital. A terme, Médis devra produire « 50% des médicaments consommés au Sénégal ». Ce qui met les travailleurs déjà dans un état d’espoir et d’impatience, ajoute le quotidien national.

Sur un autre sujet, Le Quotidien informe d’une « décision suprême » avec la suspension du concours direct de l’Ecole nationale d’administration (Ena). Une vingtaine de candidats-fonctionnaires avaient saisi la Cour Suprême après leur exclusion. Les épreuves pour le Cycle A étaient pourtant « prévues demain », selon le journal.

En sports, le sélectionneur des Lionnes du basket affirme dans Stades qu’ils vont « faire un bon tournoi » à l’Afrobasket 2021 de Yaoundé (Cameroun), bien vrai que le Nigeria part « en super favori ».

Le journal sportif s’intéresse également au prochain Ballon d’or africain de football en mettant en exergue le gardien sénégalais Edouard Mendy considéré comme le « grand favori ». Cependant, analyse Stades, le gardien de Chelsea (Premier League anglaise) a des « derniers défis à relever avant le Graal ».

Enfin, le gardien et capitaine de l’équipe nationale de Beach Soccer, Alseyni Ndiaye, revient sur leur participation à la Coupe du monde de la discipline, le mois dernier, en Russie. « Je me sens coupable de l’élimination du Sénégal en demi-finale », a-t-il déclaré.

La presse sénégalaise à fond sur l’affaire du trafic de passeports

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement de cette histoire mettant en cause des activistes et des députés.Placés sous mandat de dépôt mercredi, Kilifeu et Simon du mouvement citoyen Y’en a marre reçoivent leur « passeport pour la prison », titre Le Quotidien qui souligne qu’ils ont été inculpés pour trafic de migrants, faux et usage de faux…

L’Observateur ajoute « l’association de malfaiteurs » parmi les chefs d’inculpation retenus contre les deux activistes avant de revenir sur « Simon, l’accident vasculaire cérébral et le mandat de dépôt ». Le journal note également que l’Assemblée nationale traîne « une image en plein trafic » avec les députés cités dans la « série d’affaires à retentissement ».

EnQuête fait un focus sur Thierno Amadou Diallo alias Thier. Il s’agit du « mauvais +ami+ » qui a filmé à leur insu les membres de Y’en a marre dans ce dossier de trafic de passeports. Condamné récemment à deux mois de prison pour vol et cité en 2017 dans « une vaste entreprise de trafic de migrants sri-lankais », il est pourtant « un ami de longue date des rappeurs » du groupe Keur Gui.

Dans un autre fait divers, Libération informe de l’arrestation de membres d’une « mafia interne (qui) pillait les comptes des clients » à la Banque islamique du Sénégal (BIS).

Prenant appui sur le niveau de chômage, l’oisiveté, la cherté de la vie, le manque d’emplois, la Covid-19 et les maigres salaires entre autres, Sud Quotidien fait une « radioscopie d’une pauvreté galopante » au Sénégal.

Et après la « polémique sur les chiffres de la pauvreté » publiés par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), WalfQuotidien rapporte que le ministre de l’Economie, Amadou Hott, est « lynché par son propre camp ».

En politique, le journal analyse « ce qui manque à l’opposition » dans son combat contre Macky Sall. Pendant ce temps, L’AS souligne que « Khalifa Sall (se trouve) dans un dilemme cornélien ».

L’ex-maire de Dakar n’a pas encore dit où il allait se ranger dans la « bataille » entre Soham Wardini et Barthélémy Dias, deux de ses proches qui veulent conquérir la mairie de la capitale sénégalaise aux prochaines Locales.

En amont de ces élections, Vox Populi revient sur « ces étapes cruciales du calendrier électoral ». Le journal explique « ce qui va se passer d’ici le dimanche 23 janvier 2022 et l’après-jour du vote ».

A propos de l’Afrobasket féminin 2021, prévu du 18 au 26 septembre à Yaoundé, au Cameroun, le quotidien sportif Stades présente les 12 Lionnes qui s’afficheront « dans la peau d’outsiders ».

Amadou Hott en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent de la lecture du ministre de l’Economie sur l’enquête de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) sur le niveau de pauvreté national.Le Quotidien livre « la Hott lecture du ministre » de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Amadou Hott. « La hausse de la pauvreté a été moins importante que celle de la population, qui a été de 3.205.415 habitants », a-t-il indiqué.

« La pauvreté a reculé au Sénégal », a déclaré cette fois le ministre Amadou Hott dans Le Témoin. Il reconnait toutefois que « 200.000 Sénégalais » sont devenus pauvres entre 2011 et 2018 même si « la pauvreté a régressé » dans la période considérée.

Pour Vox Populi, « le ministre de l’Economie s’agrippe au taux de pauvreté » en lisant « autrement les chiffres » de l’ANSD. Dans Sud Quotidien, il « brandit (même) ses chiffres ».

L’Observateur évoque « les arguments » du ministre Hott mais se penche plus sur « les coups durs d’un faux départ économique ». Expliquant la pauvreté au Sénégal, le journal pointe « le gros problème de l’efficience des politiques publiques ».

Sur l’affaire du trafic présumé de passeports, L’Observateur livre « les détails du réquisitoire du procureur contre Kilifeu, Simon, Thier et X » qui encourent des « peines allant jusqu’à 10 ans de prison ».

Libération précise, pour sa part, qu’il s’agit de « 10 infractions visées ». Elles vont de l’association de malfaiteurs à la corruption en passant par la tentative de trafic de migrants, le faux dans un document administratif, entre autres.

Toujours dans ce dossier, EnQuête note que « Thier refait le coup à Simon » après avoir filmé Kilifeu à son insu. Il « a réussi à filmer une transaction » avec le rappeur-activiste du mouvement Y’en a marre dans « une conversation riche en révélations explosives ».

Sur un autre sujet, le gouverneur de la région de Ziguinchor (Sud), Guedji Diouf, déclare dans WalfQuotidien qu’« aujourd’hui, la Casamance est totalement désenclavée ».

Cette année par exemple, on a exporté plus de 61 mille tonnes d’anacarde pour un chiffre d’affaires de 27 milliards F CFA. De même, l’aéroport de Ziguinchor est le seul en Afrique qui a vu le nombre de passagers augmenter pendant la période de la pandémie, a confié l’autorité administrative.

La pauvreté au Sénégal en exergue dans la presse locale

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement d’une enquête sur les conditions de vie difficiles des ménages et des rebondissements dans l’affaire du trafic de passeports.« Les pauvres en hausse », titre Le Quotidien, citant une nouvelle enquête de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD). Le journal souligne que le pays est passé de plus de 5,8 millions de pauvres en 2011 à plus de 6 millions en 2018.

Dans ce rapport 2018-2019, Les Echos notent aussi qu’une « insécurité alimentaire » affecte le Sud du pays (Kolda et Sédhiou), l’Est (Kédougou et Tamba) et le Nord (Matam). Pour WalfQuotidien, l’enquête de l’ANSD montre que « la pauvreté gagne du terrain au Sénégal ».

Sur l’affaire du trafic présumé de passeports diplomatiques, ce journal rapporte que « le +cerveau+ (est) en taule (en) attendant les députés ». Au même moment, les activistes du mouvement citoyen Y’en a marre, Kilifeu et Simon, filent « tout droit vers l’instruction ».

L’Observateur indique, de son côté, que « Kilifeu riposte par une plainte à la cybercriminalité ». Le quotidien souligne par ailleurs que des parlementaires de la majorité comme de l’opposition sont « dans le viseur » de la Division des investigations criminelles (Dic) de la police nationale.

Dans ce dossier, Libération informe que « Mamadou Sall, Boubacar Biaye et Sadio Dansokho ont +épousé+ 14 clientes de Kondé », présenté comme le cerveau là où les deux premiers sont des députés de la majorité présidentielle.

Selon le journal, « ils sont mouillés jusqu’à la moelle ». Kondé révèle notamment sa « +fraternité d’affaires+ avec eux et confesse sur PV : +Ils étaient informés et percevaient leurs pourcentages+ ».

Sud Quotidien en conclut qu’activistes et hommes politiques opposés au président Macky Sall vivent de « sales temps ». Mais à son corps défendant, Macky est devenu « une machine à broyer de +l’opposant+ ».

Sur la Covid-19, l’Administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, Dr Alpha Amadou Sall, déclare dans L’Observateur qu’il « ne faut pas exclure une 4e vague ». Pour lui, « il faut préparer le scénario où la Covid pourrait devenir une endémie ».

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Stades rapporte que l’ancien attaquant international sénégalais, Demba Ba, « dit stop » à sa carrière de football. Après une carrière de seize ans, « Demba Ba raccroche les crampons » à 36 ans, souligne également L’Observateur.

Politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent principalement des élections locales du 23 janvier 2022 et de l’affaire de trafic de passeports diplomatiques.A la Une du journal Le Soleil, le maire de Ziguinchor (Sud) et membre de la coalition présidentielle, Abdoulaye Baldé, note que « la majorité gagnera les Locales si » elle s’unit « autour de l’essentiel ».

Autre membre de la coalition au pouvoir, Aminata Fall « crache du feu sur l’opposition » dans Les Echos. « Nous ne pouvons pas laisser Dakar à une opposition immature, inconsciente, incapable et sans objectif ».

Vox Populi affirme de son côté que « les ego brûlent l’unité de l’opposition et ses chances » après la formation de trois blocs dans ses rangs pour affronter la majorité aux élections locales.

Toutefois, « il était illusoire de voir l’opposition se retrouver dans un seul cadre », selon Momar Diongue, journaliste et analyste politique. Il estime que « la coalition du PDS (des Wade) et de ses alliés (lui) paraît la plus forte, la plus cohérente ».

Sur ces coalitions électorales, WalfQuotidien titre : « Bienvenue dans les vraies fausses alliances ». A propos du déferrement des rappeurs et activistes Kilifeu et Simon de Y’en a marre, le journal note que ce mouvement citoyen se dirige « vers l’abîme » après des accusations de trafic de pièces de voyage. Le quotidien analyse ainsi le parcours « du Nouveau Type de Sénégalais (NTS, incarné par ce mouvement) au désaveu moral ».

L’Observateur fait des « révélations fracassantes sur le trafic de passeports » après s’être entretenu avec deux jeunes dames au cœur de cette affaire où sont cités des députés de la majorité et des membres du mouvement Y’en a marre.

EnQuête replonge dans les émeutes de mars dernier pour faire le point sur les exigences de l’opposition six mois après. Mais « c’est le statu quo », constate le journal. Les luttes démocratiques « ont laissé place aux batailles de positionnement » pour les Locales. De même, les familles des victimes « attendent encore un hypothétique dédommagement ».

Sur un autre sujet, Le Quotidien se fait l’écho du transfert des dépouilles de la famille Senghor dans le village natal du premier président du Sénégal. Le retour à Joal (Centre) est prévu le 20 décembre prochain, date d’anniversaire de sa disparition, informe le journal.

En football, Stades note que « des Diambars conquérants font plier (3-0) Wakriya AC » de Guinée. Ce match couperet joué dimanche à Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar) comptait pour le premier tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football.

Pendant ce temps, Cheikh Ahmadou Bamba Dieng, formé à l’Institut Diambars, basé à Saly, à 80 kilomètres de Dakar, avait fini de mettre l’Olympique de Marseille « à ses pieds ».

Le jeune prodige sénégalais, titularisé dans l’équipe phocéenne, a marqué les deux buts de la victoire sur le terrain de l’AS Monaco en Ligue 1 française. « Bamba Dieng, le nouvel +OM+ fort de Marseille », s’exclame déjà L’Observateur avant de revenir sur l’histoire de l’attaquant sénégalais de 21 ans.

Politique et faits divers au menu de la presse sénégalaise

L’actualité politique alimentée par divers sujets et l’affaire du trafic de passeports diplomatiques et de visas impliquant des députés et des membres du mouvement « Y en a marre » font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA. »Le président d’Agir critique les opposants: Thierno Bocoum se démarque et peint en noir les coalitions », rapporte Vox Populi, dans lequel journal, l’opposant affirme: « Aucune coalition n’a pour finalité de défendre les intérêts de la population ».

« Mise en place  (de la coalition) Yewwi Askan Wi: Bocoum casse Sonko et Khalifa. Ils ont brisé l’entente sur laquelle nous travaillions tous », écrit Les Échos.

Traitant de la formation de grandes coalitions de l’opposition, Le Quotidien parle de « l’autre duel des locales » car il y aura une « équation des alliances au niveau des mairies ».

« Opposition: La guerre des places. Le positionnement casse l’unité », renchérit Walf Quotidien, là où Sud Quotidien note: « Quatre coalitions à l’assaut des locales de 2022: Jeu de dupes ».

Pendant ce temps, L’As revient sur l’affaire d’escroquerie aux visas et aux passeports diplomatiques et informe que « Simon et Kilifeu (membres de Y en a marre) déférés au Parquet lundi ».

« Affaire Kilifeu-Thiat interrogé à la DIC hier puis libéré », renseigne Libération qui fait aussi état de 2e retour de Parquet pour Condé, l’associé des députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, cités dans une autre affaire de trafic de passeports diplomatiques.

À propos de cette affaire de trafic de passeports diplomatiques, Les Échos souligne que « Kilifeu et Simon Kouka tombent, Thiat s’ en sort ».

Pour L’Observateur, « Thiat (a été) auditionné par la DIC pour une histoire de vol de voiture. Les liens avec Thierno Diallo, le bourreau de Kilifeu ».

« Argent, sexe, drogue…dans la jet-set dakaroise: Le flirt avec les frasques », tite Le Soleil.

La politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, se font l’écho de la formation d’une nouvelle coalition dans l’opposition pour les élections locales du 23 janvier 2022.Le Témoin informe que l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) « tient sa coalition ». Ce journal souligne que le fin stratège a finalement obtenu ce qu’il voulait : « constituer une locomotive et ne jamais être à la remorque d’une quelconque formation politique ».

L’AS, pour sa part, dévoile l’identité des alliés du pape du Sopi (changement, en langue wolof). Il s’agit notamment de l’ex-maire de la ville de Dakar Pape Diop, du député Mamadou Diop Decroix, de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall et de l’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye.

A en croire Vox Populi, c’est une « méga-coalition » qui devrait opposer une « rude concurrence » à la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) et à l’autre coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof).

WalfQuotidien renseigne que Khalifa Ababacar Sall « manœuvre » également pour « l’élargissement » de Yewwi Askan Wi. La nouvelle coalition d’Abdoulaye Wade n’a pas encore de nom, de logo et de couleurs.

Toutefois, un comité sera créé pour tomber d’accord sur les signes distinctifs qui « vont correspondre au projet de société (proposé) aux Sénégalais », précise Mamadou Djigo, un membre de l’alliance dans L’Observateur. 

Le bloc constitué par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) entend présenter « des listes de candidats dans tous les départements, toutes les villes et communes sur toute l’étendue du territoire national », rapporte Sud Quotidien.

Dans EnQuête, la coalition a engagé « sans délai les militants et sympathisants des partis et mouvements membres, partout à travers le pays, à se mettre ensemble pour travailler à la mise en place d’équipes gagnantes aussi bien au plan départemental que communal ».

Abdoulaye Wade et ses soutiens promettent dans Le Quotidien de « conduire les changements nécessaires à l’amélioration indispensable de la gouvernance des collectivités locales et des conditions de vie des populations ».

Pendant ce temps, dans la mouvance présidentielle, on se demande encore qui sera aux manettes à Dakar. A côté d’Abdoulaye Diouf Sarr, maire de Yoff, d’autres personnalités comme l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, sont citées.

En attendant un arbitrage, le mouvement Ndawi Ndakaru (Les jeunes de Dakar, en langue wolof) a porté son choix, d’après  Le Soleil, sur l’actuel ministre de la Santé et de l’Action sociale considéré comme « un modèle de bonne gouvernance, de leadership, d’engagement, de fidélité et de loyauté ».

Politique, économie et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent entre autres de l’agitation politique à quatre mois des Législatives, de l’action gouvernementale face à la flambée des prix des produits et de la situation en Guinée.L’AS annonce que ce 9 septembre est le « dernier jour d’inscription sur les listes électorales ». Ce journal note, « depuis deux jours, une ruée vers les Commissions de révision » desdits documents.

WalfQuotidien, pour sa part, s’intéresse aux localités « à ne pas perdre » pour la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof). A en croire ce journal, « le président Macky Sall sera dans l’obligation de remonter la pente au Baol (Centre), à Dakar (Ouest) et à Ziguinchor (Sud) », non sans conclure qu’ « une nouvelle déconvenue (serait) un mauvais présage ».

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) de l’ex-chef de l’Etat Abdoulaye Wade (2000-2012) joue selon Le Témoin au « poker » à l’approche des élections locales du 23 janvier 2022.  

Pour ce quotidien, la formation libérale, qui a refusé « de faire partie de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) et d’être à la remorque de Khalifa Sall, d’Ousmane Sonko et de Serigne Moustapha Sy, entend montrer (qu’elle) reste toujours la principale force de l’opposition ».

En passant à la loupe le duo Khalifa Sall – Ousmane Sonko, L’Observateur remarque que les deux leaders « en veulent à Macky Sall. Ils ont un projet commun : sortir renforcés des élections locales et se préparer pour le scrutin présidentiel de 2024 ».

Ces dernières semaines, le débat sur la cherté de la vie surtout à Dakar, la capitale, a refait surface. Dans le communiqué du Conseil des ministres repris par Le Soleil, Macky Sall a donc « instruit le gouvernement (de veiller) à l’application intégrale des mesures de stabilisation des prix des produits de consommation courante sur l’ensemble du territoire ».

Poursuivant dans le quotidien national, le président de la République a engagé ses ministres à « poursuivre la dynamique de préservation du pouvoir d’achat des ménages ». Pour y arriver, souligne Sud Quotidien, il a appelé à une lutte « contre toute spéculation, rétention de stock ou augmentation indue des prix des produits et services essentiels notamment le loyer dont le système de régulation doit être évalué et amélioré de façon concertée ».

De son côté, EnQuête affirme que « l’Etat du Sénégal veut aller en guerre contre les commerçants et boutiquiers véreux qui profitent de cette période de crise et de pénurie pour augmenter les prix des denrées de première nécessité ».

Sur un tout autre sujet, « Macky hausse (également) le ton » d’après Le Quotidien. En effet, le chef de l’Etat a condamné le coup d’Etat contre le président Alpha Condé en Guinée. Hier mercredi, le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), tenu virtuellement, a suspendu la Guinée de toutes les instances de l’organisation régionale. Vox Populi indique que cette décision est soutenue par Macky Sall qui milite pour « la préservation de la stabilité du pays et le rétablissement de l’ordre constitutionnel ».

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des divergences au sein de Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof), une coalition de l’opposition en vue des élections locales de janvier 2022.« La coalition se fissure » constate Le Soleil car Bougane Guèye Dany, le leader du mouvement Gueum Sa Bopp (croire en soi, en langue wolof), a annoncé son retrait. Le quotidien national informe que Yewwi Askan Wi a rejeté la réserve du patron du groupe de presse privé D-Média portant sur « les dénominations, les couleurs et le logo de la coalition ».

WalfQuotidien en conclut que « les couleurs dynamitent Yewwi Askan Wi ». Dans les colonnes de ce journal, l’ancien journaliste a dénoncé « un manque de transparence et de démocratie » dans cette coalition nouvellement créée.

C’est pourquoi, souligne Tribune, « Bougane se détache de Yewwi Askan Wi ». Par conséquent, « la coalition Gueum Sa Bopp ira aux élections locales sous sa propre bannière ».

Le Quotidien indique que « Bougane reprend sa liberté » pour tirer à boulets rouges sur Yewwi Askan Wi lors d’une conférence de presse tenue mardi à Dakar : « Ce que j’ai vu dans cette coalition n’est rien d’autre que du cannibalisme ».

Sous le titre « Le grand déballage de Bougane », EnQuête rapporte les propos de l’homme d’affaires selon qui « le jour du lancement de Yewwi Askan Wi, 20 ou 21 personnes avaient signé (l’acte fondateur). Aucune des personnalités présentes n’était au courant du nom de la coalition, (personne) ne connaissait le logo ou les couleurs. Je pense que seuls deux (leaders) savaient ».

Ousmane Sonko des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) et Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de la ville de Dakar sont dans le viseur de Bougane Guèye Dany.

En tout cas, selon L’AS, la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi lui a opposé un niet catégorique. A en croire Le Témoin, « les tractations ont commencé entre les différentes composantes (de la coalition). Chaque parti ou mouvement y va de ses propres manœuvres pour tenter d’arracher une tête de liste ou une bonne place sur les futures listes ».

Sur un tout autre sujet, Vox Populi renseigne que « Kilifeu (a été) arrêté hier et placé en garde à vue à la Division des investigations criminelles (Dic) ». Le rappeur et non moins activiste est poursuivi pour « trafic de passeports diplomatiques ».

L’Observateur fait savoir que « deux députés » et « une journaliste d’une télévision privée » sont également cités dans l’enquête. Pour sa part, Les Echos lèvent le voile sur l’identité des deux parlementaires. D’après ce journal, il s’agit d’ « El Hadj Mamadou Sall et de Boubacar Biaye (qui) risquent gros » d’autant que le président Macky Sall « exige la lumière » dans ce dossier.

Le coup de force en Guinée alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la situation en Guinée deux jours après le putsch contre le président Alpha Condé.« Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya inquiète et rassure » selon WalfQuotidien. Hier lundi, lors d’une rencontre qu’il a présidée à Conakry, le nouvel homme fort du pays a promis qu’il « n’y aura pas de chasse aux sorcières » et s’est engagé à former prochainement « un gouvernement d’union nationale (censé) conduire une transition placée sous le signe d’une Guinée nouvelle réconciliée avec elle-même », rapporte ce journal.

L’AS indique que « les putschistes abattent leurs cartes ». Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a assuré les partenaires économiques et financiers de « la poursuite normale des activités » dans le pays, souligne ce quotidien.

Libération annonce, pour sa part, que « plusieurs détenus politiques ont été libérés. De même, la permanence de (l’opposant) Cellou Dalein Diallo, fermée par Alpha Condé sans aucune base légale, a rouvert ses portes ».

A en croire Pape Ogo Seck, professeur titulaire des universités interviewé par Le Soleil, « les décisions prises par la junte montrent la volonté d’aller vers une transition démocratique ». Poursuivant dans le quotidien national, M. Seck a rappelé que « la vocation de l’armée n’est pas de s’accrocher au pouvoir mais d’assurer la sécurité nationale, l’unité nationale, l’ordre ».

La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) a condamné dans Le Quotidien le coup d’Etat et demandé un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

EnQuête s’intéresse au Groupement des Forces Spéciales (GFS), l’unité d’élite de l’armée guinéenne dirigée par le bourreau d’Alpha Condé. Sont-elles « les forces du mal », se demande ce journal.

En tout cas, le chercheur Gilles Yabi déclare dans EnQuête que pour les coups d’Etat au Mali et en Guinée, « c’est le niveau d’équipements et de formation de ces unités d’élite qui a fait la différence » là où le colonel Abdoul Aziz Ndao, expert en sécurité, estime qu’ « en Guinée, on ne devait pas parachuter un ancien légionnaire français à la tête d’une unité d’élite en si peu de temps ».

L’Observateur a effectué « une immersion au cœur de la junte » au pouvoir en Guinée. Dans le Quartier Général des éléments du Groupement des Forces Spéciales, l’envoyée spéciale de ce journal a pu récolter quelques détails sur l’opération éclair du 5 septembre : « Lorsque nous sommes arrivés (au palais présidentiel), certains gardes ont voulu riposter. Ils sont tous morts », a renseigné un des membres du commando.

Vox Populi, quant à lui, renseigne que le président déchu « détenait 30 millions d’euros lors de sa capture » et son proche collaborateur « Tibou Kamara (a été) arrêté à la frontière sierra-léonaise avec une mallette de 600.000 euros ».

Sous le titre « les coups KO du 3e mandat », Sud Quotidien explique que le mandat « de trop » a perdu Blaise Compaoré, ex-président du Burkina Faso, avant Alpha Condé. Dans les colonnes de ce journal, Alioune Tine, le fondateur du think-thank Afrikajom Center, a affirmé que « le forcing pour le 3e mandat est la marque d’un seuil critique pour la paix, la stabilité et la sécurité d’un Etat. C’est également une limite au-delà du supportable pour les citoyens africains ».

Le coup d’Etat en Guinée, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du renversement du président Alpha Condé par le Groupement des Forces Spéciales (GFS), une unité d’élite de l’armée guinéenne.Alpha Condé ne terminera pas son troisième mandat  arraché en octobre 2020 « à l’issue d’un scrutin contestée par l’opposition », rappelle Sud Quotidien. Le premier président élu de la Guinée, âgé de 83 ans, est désormais « en résidence surveillée », précise la source.

« Le président Condé (est) entre les mains des putschistes », insiste Le Soleil. Patron du Groupement des Forces Spéciales (GFS), le colonel Mamady Doumbouya a annoncé la création d’un Comité National du Rassemblement et du Développement (CNRD), rapporte le quotidien national.

L’Observateur explique qu’ « il n’a fallu que quatre heures » aux éléments du GFS pour « déposer Condé ».  La chute du chef de l’Etat guinéen a provoqué des scènes de liesse dans la capitale guinéenne : « Ils étaient plusieurs centaines de jeunes à Bambeto à brandir le drapeau national et à se livrer à des rodéos de motos. Ils ont dansé et chanté jusque tard dans la soirée », relate l’envoyé spécial de ce journal.

Même réjouissance notée par Libération du côté du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC, opposition) car la Guinée était dirigée « par un dictateur illégitime ». Cellou Dalein Diallo et compagnie prévoient de tenir en urgence « une réunion entre les acteurs sociaux et politiques autour de la situation » du pays.

Pour sa part, Le Quotidien se fait l’écho de la « fin du variant Alpha ». Ce journal affirme que le président déchu « s’est longtemps considéré comme l’alpha et l’oméga de la Guinée » en s’octroyant notamment « une rallonge constitutionnelle ».

A en croire L’AS, Alpha Condé, qui avait promis d’être le Nelson Mandela de l’Afrique de l’Ouest, a été perdu par « son entêtement ». De l’avis de WalfQuotidien, « cet Omega d’Alpha cumulé à ce qui s’est passé au Mali auparavant semble annoncer le printemps subsaharien ».

Vox Populi s’intéresse au profil de Mamady Doumbouya, ancien légionnaire de l’armée française passé « de chouchou à bourreau du président guinéen ». C’est un officier supérieur « possédant plus de quinze années d’expérience militaire notamment lors de missions opérationnelles en Afghanistan (ou encore) en Côte d’Ivoire », signale ce quotidien.

Enfin, EnQuête informe que le nouvel homme fort de Conakry a convoqué, ce lundi au palais présidentiel Sékhoutouréya, « tous les ministres et présidents d’institution », non sans dire que les militaires au pouvoir « interprètent tout refus (d’y participer) comme de la rebellion ».

La politique et l’économie meublent la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent en exergue l’actualité politique et économique.En prélude aux prochaines élections territoriales du 23 janvier 2022, L’As informe que la formation politique de l’ex-président de la République, Me Abdoulaye Wade, le Parti démocratique sénégalais  (Pds) « rebat les cartes ».

« Wade sur la reconquête du pouvoir: le Pds est debout et prêt », note Le Quotidien en manchette.

Informant que Wade lance son opération de vente des cartes, ce samedi 4 septembre 2021, 24 Heures répète ses propos: « Le Pds est debout et prêt pour la reconquête du pouvoir. Nous avons fait un pari, celui de nous compter le plus possible de la réalité et de nous organiser.  Il nous faut le gagner ».

« Le Pds toujours debout », renchérit Direct News.

Revenant sur l’ambiance des inscriptions sur les listes électorales à Ziguinchor, Libération informe que « l’Apr et Pastef échangent des coups de poing ».

L’Info revient sur le lancement, avant-hier, de la coalition « Yewwi Askan Wi », insistant sur « les défis de Khalifa », ex-maire de Dakar.

« Entretien: les vérités de Abdoul Mbaye à Sonko, Khalifa », membres de « Yewwi Askan Wi », titre L’Observtauer. Dans ce journal, l’ancien Premier ministre et président du parti ACT affirme: « Les petits calculs et l’absence de transparence nous ont empêché de rejoindre Yewwi Askan Wi ».

À la Une de Vox Populi, l’enseignant-chercheur, Moussa Diaw estime que « Yewwi Askan Wi aura peu de chances devant (la coalition présidentielle) Benno Bokk Yakkar ».

« Ambition, guerre de légitimité…Ces dangers qui guettent Yewwi Askan Wi », renchérit Walf Quotidien.

Dans sa rubrique « Grand’Place », EnQuête affiche l’ex-ministre de la Justice, professeur Ismaila Madior Fall, « à coeur ouvert ». « Lorsqu’en 2013, le président Sall fit appel à moi, j’ai aussitôt réalisé que je perdais des libertés. 2024 (la présidentielle) se joue en réalité  (aux élections territoriales) en 2022 ».

« Situation politique à la Médina: (le maire) Bamba Fall attaque et cogne » les anciennes gloires, rapporte Les Échos.

En économie, EnQuête informe que le Sénégal lève 55 milliards f cfa sur le marché régional des titres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA).

« Hausse générale des prix: Le petit commerce tire la langue », constate Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Soleil s’intéresse au nouveau statut de la Pharmacie nationale d’approvisionnement  (PNA) et explique ce qui va changer.

La demi-finale  (Sénégal-Côte d’Ivoire) de l’Afrobasket ce samedi à Kigali (Rwanda) fait la Une de Sud Quotidien qui lance aux Lions de à Téranaga: « Rugissez encore…! »