Cheikh Tidiane Coulibaly se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent pour l’essentiel de la sortie du Premier président de la Cour suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly, dans l’affaire Teliko. 

« La Cour suprême freine Me Malick Sall », barre à sa Une Walf Quotidien avant de reprendre cette déclaration du président de la plus haute juridiction du pays : « Le ministre de la Justice ne dispose pas de pouvoir pour décider du sort d’un magistrat », dit-il. 

Dans ses colonnes, le journal note que « Cheikh Tidiane Coulibaly siffle la fin de la récréation, tout en rappelant à l’ordre le ministre de la Justice qui, à l’en croire, n’a pas pouvoir de sanction envers les magistrats, même à l’égard des procureurs dont il est la tutelle ». 

Cette sortie fait suite à la convocation du président de l’Union des magistrats du Sénégal, le juge Souleymane Teliko, devant l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj). 

Sous le titre « Cheikh T          idiane Coulibaly sort de sa réserve », Sud Quotidien précise que le Premier président de la Cour suprême «  a déclaré que le Garde des Sceaux, ministre de la Justice n’a pas de prérogatives de traduire un magistrat de le conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) qui reste une exclusivité des magistrats du Csm. Il ajoute qu’il faut +éviter de faire de la magistrature un enjeu politique+ ». 

Plus nuancés dans le traitement de cette sortie, les journaux Le Quotidien et Le Soleil notent que le Premier président de la Cour suprême en appelle à « la responsabilité » des uns et des autres pour éviter toute crise au sein de l’institution judiciaire. Dans les colonnes du journal Le Quotidien, il affirme : « Je m’emploierai à protéger le pouvoir judiciaire contre toute atteinte ». 

Dans les colonnes de Vox Populi, Cheikh Coulibaly ne manque cependant pas de faire part de son amertume face à la situation. « Cela reflète un sentiment inhabituel de malaise », affirme-t-il, ajoutant que « Dans la perception des Sénégalais, la Justice est devenue un objet politicien au profit d’un clan ». 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à l’adoption, hier, en Conseil des ministres du projet de loi de finances 2021. A ce propos, le quotidien national Le Soleil informe que « Le Budget 2021 (est) prévu à 4 589,15 milliards de FCfa, en hausse de 8,9% ». 

Concrètement, cela signifie une augmentation du portefeuille de l’Etat de 374 milliards de FCfa par rapport à l’année précédente, précise Vox Populi. L’Observateur fouille dans « Les secrets à milliards du budget 2021 » et révèle « Une hausse des dépenses pour 260,9 milliards de FCfa (et) le nouveau plan anti-dérapage dans les dépenses de personnel ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête nous plonge dans l’intimité des déguerpis de Terme Sud (Dakar) et arbore ce titre : « Détresse au cœur ». « Le centre culturel de Sacré-Cœur continue de recevoir les familles expulsées de leurs maisons à Ouakam Terme-Sud. Après un déguerpissement musclé et un chamboulement de leur vie quotidienne, elles demandent à l’Etat d’agir, en les laissant retourner chez elles », relatent nos confrères. 

En fait divers, Vox Populi revient sur l’affaire Mansour Faye-Ousmane Sonko et ses ramifications et arbore cette titraille : « +Lambi golo (Jeu de crocs-en Jambe)+ autour d’une audience et d’un audio. Cheikh Issa Sall +déshabille+ le leader de PASTEF, Yaxam le descend. Sonko pilonne Mansour Faye à l’arme lourde… …Mais confirme l’audience de 2013 ». 

Cela pousse Walf Quotidien à parler d’« Escalade » entre Sonko et Mansour Faye. Pour L’Observateur, « Yakham Mbaye (qui a divulgué l’audio en question) couvre les +Faye+ de Mansour ». Le même journal note que « Cheikh Issa Sall, (autre personne impliquée dans cette affaire est) un cas d'(in)conscience ».

Les quotidiens sénégalais célèbrent le Grand Mgal de Touba

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent essentiellement de la célébration, hier, du Grand Magal de Touba qui commémore le départ en exil du fondateur de la confrérie soufie des Mourides, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, au Gabon.« Touba, dans la ferveur et le recueillement ! », titre Sud Quotidien, notant que « Touba a vécu dans la ferveur religieuse et le recueillement, la 126ème édition du Magal, commémorant le départ en exil, au Gabon en 1895, du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké ». 

Le même journal ajoute que « La Grande mosquée de la cité religieuse a été l’attraction et le point de convergence de plusieurs milliers de fidèles (…) contraints au respect strict des mesures barrières notamment le port du masque obligatoire (…) ».

S’agissant du respect des mesures barrières en cette période de Covid-19, Walf Quotidien prend le contrepied de Sud Quotidien et affirme : « A l’exception des domiciles des marabouts, les consignes sanitaires émises par les pouvoirs publics n’ont pas été respectées par la plupart. Le port du masque n’a pas non plus été de rigueur, alors que l’arrêté qui en prescrit le port obligatoire est toujours en vigueur ». 

« Telle une vague déferlante, des fidèles innombrables et armés de leur foi plus vive que jamais, ont célébré le grand Magal de Touba dans une belle communion hier », constate, de son côté, le quotidien national Le Soleil, informant que « Le président Macky Sall (a remis) deux titres fonciers au Khalife général des Mourides ». 

Le premier concerne le terrain de Mbacké Khéwar d’une superficie de quatre hectares et le second englobe la mosquée de « Keur Gou Mak » et toute l’esplanade de ce lieu de culte historique connu pour être la seule et unique mosquée construite à Diourbel par le fondateur du Mouridisme, précise Le Soleil. 

Cette 126ème commémoration a été « Le Magal de tous les records » en termes d’affluences, de désagréments, mais aussi de morts note L’AS quotidien, soulignant que 17 morts ont déjà été enregistrés sur les routes du Magal contre 13 l’année dernière. 

Sous le titre « Un Magal assoiffé », le quotidien EnQuête fait remarquer que « Cette année plus que les autres, le manque d’eau s’est terriblement fait sentir » dans la cité religieuse et que « L’affaire prend une tournure judiciaire avec une plainte annoncée contre l’Ofor ». 

L’Observateur raconte de son côté la célébration du Magal dans les quartiers inondés de Touba et arbore cette Une : « Les pieds dans l’eau, Bamba au cœur ». Vox Populi dresse le bilan provisoire du Magal 2020 et fait état de « 16 morts dans 113 accidents ».

En sport, le quotidien spécialisé Record revient sur le match amical Maroc-Sénégal et informe que « Finalement ce n’est qu’avec un groupe de 23 joueurs que le Sénégal fera face au Maroc, vendredi prochain, à Rabat. En effet, signale le quotidien, après Sadio Mané (remplacé par Mamadou Loum Ndiaye) et Clément Diop, c’est Kalidou Koulibaly qui est officiellement forfait ». 

« Difficile de perdre Sadio, Keïta Baldé et Koulibaly », confesse Aliou Cissé à la Une de Stades, l’autre quotidien sportif du pays. 

Le Magal de Touba se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la célébration, demain, du Grand Magal de Touba.« Le Magal des défis », barre à sa Une le quotidien EnQuête qui pointe du doigt « L’équation insoluble de l’eau » dans la cité religieuse. « L’eau reste une denrée très rare dans la cité religieuse. Malgré les réalisations de l’Etat, le liquide précieux est introuvable dans les principaux quartiers de Touba. Les autorités évoquent la vétusté du réseau et de nombreuses fuites », constate le journal.

Sous le titre « Ila’a Touba, sous Covid-19 ! », Sud Quotidien renseigne que « La célébration de la 126èmeédition du Grand Magal de Touba, prévue ce mardi, aura la particularité de se faire sous la dictée des mesures barrières imposées par la Covid-19 ». 

« Et face à la menace sanitaire, ajoute le même journal, même les services de l’ordre (Gendarmerie et police) qui ont déployé de gros moyens sécuritaires sur le terrain sont obligés de s’investir au respect par les fidèles des mesures barrières ». 

L’AS quotidien s’intéresse à cette même actualité et dresse le portrait de l’actuel Khalife général des mourides (confrérie soufie). 

« Deux ans à la tête du califat Mouride, Serigne Mountakha n’a pas fini de montrer toutes ses facettes. Ses positions et ses actions dans la marche de la société laissent entrevoir un homme d’une très haute dimension. Sa contribution récente dans le lutte contre la Covid-19, son implication dans la vie politique, sa posture de médiateur social, ses projets pour Touba, entre autres permettent de le qualifier de rénovateur », écrivent nos confrères.

« Touba encore une foi Bamba ! » titre L’Observateur qui revient également sur cette célébration de la 126èmeédition du départ en exil de Cheikh Amadou Bamba, fondateur du mouridisme. Le journal se rend ensuite à la découverte du mausolée de Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké, le défunt Khalife de la confrérie. 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés au rebondissement dans l’affaire du Juge Teliko. A ce propos, EnQuête informe que « La coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall, dénonce une tentative de musèlement, dans l’affaire du président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS) ». WALF QUOTIDIEN évoque la convocation du Président de l’UMS au Conseil de discipline et écrit « Khalifa Sall bénit +la dissidence+ Téliko ». 

LIBERATION relate ce qu’il qualifie de « clash au sein de la magistrature », parce que « Teliko ramasse Aliou Niane ».  Dans les colonnes du quotidien, le Président de l’UMS parle de «drôle de fraternité que celle qui te fait jouer un rôle aussi dégueulasse», S4ADRESSANT à son collègue Alioune Niane qui estimait que « son frère et ami » avait commis une « faute ». L’AS informe de son côté que l’opposition endosse l’UMS, Aliou Niane nouveau Sg de la Cour des Comptes.

En sport, RECORD parle du phénomène Ibrahima Niane auteur d’un Triplé en 20 minutes avec son club de Metz. Le même journal nous apprend également que Boulaye Dia écœure Rennes. L’autre quotidien sportif, STADES, rappelle que le coach Aliou Cissé a zappé le buteur sénégalais de Metz dans sa liste, mais Ibrahima Niane répond par un triplé. STADES informe par ailleurs que 20 Lions sont attendus à Rabat ce lundi. Il y aura un rassemblement à Paris avant de rallier Rabat. WALF QUOTIDIEN n’est cependant pas tranquille, puisque le virus s’incruste dans la tanière et cela perturbe la quiétude des Lions, écrit le journal.

La passe d’armes entre Sonko et Mansour Faye alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent essentiellement de la bataille de l’opinion à laquelle se livrent les deux personnages politiques.« Les coups pleuvent », rapporte EnQuête, dans le match mettant aux prises le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale au député de l’opposition. En effet, informe ce journal, le beau-frère du président Macky Sall a tenu, hier vendredi, une conférence de presse au cours de laquelle, il a dit « attendre le signal de (Sonko) pour rendre public l’élément sonore » confirmant la tenue d’une audience qu’il aurait accordée au leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).

Mansour Faye affirme, dans Tribune, détenir « un enregistrement qui (le) conforte ». Dans Le Quotidien, il indique avoir « bien reçu Ousmane Sonko à la demande de ce dernier (quand) il était encore le Délégué Général à la protection sociale et à la solidarité nationale ».

Pour sa part, L’AS explique cette controverse en ces termes : « Le beau-frère du chef de l’Etat déclare avoir reçu en audience, en 2014, l’Inspecteur des Impôts et Domaines radié de la Fonction publique, Ousmane Sonko. (Ce dernier serait) venu solliciter son intervention auprès du (président de la République) sur une affaire dont il ne révélera pas maintenant les contours ».

A en croire Vox Populi, « le camp » de Mansour Faye « pousse des pions » en révélant que l’actuel Directeur Général de l’Agence de Développement Municipal (ADM), « Cheikh Issa Sall, (est) le témoin » de cette supposée rencontre.

Sous le titre « Mansour Faye-Ousmane Sonko, le crime audio », L’Observateur signale que les protagonistes « se mènent une bataille sans merci par presse interposée. Une guerre politique sur fond de délation qui entache l’image déjà pâle de l’homme politique sénégalais ».

C’est pourquoi l’enseignant-chercheur, Pape Fara Diallo, soutient dans les colonnes de ce journal : « C’est un débat de basse facture. Et ce n’est pas digne d’une République qui se respecte. Malheureusement, aujourd’hui, tout tourne autour de démentis alors que les vrais problèmes demeurent ».

En tout cas, WalfQuotidien note qu’en politique « tous les coups sont permis ». Partant de là, le maire de Saint-Louis (nord) a brandi, dans ce journal, « la menace de publier l’élément sonore » et sur le réseau social Facebook, Sonko lui a sèchement répondu : « Si on m’avait traité de menteur tout en me mettant au défi, j’aurais immédiatement sorti toutes les preuves contraires au lieu de pitoyables supplications ».

De son côté, Le Soleil se fait l’écho de la volte-face de Mansour Faye « suite au tollé qu’avait suscité sa déclaration selon laquelle il n’allait pas répondre à une convocation de l’Ofnac (Office national de la lutte contre la fraude et la corruption) ». Désormais, fait savoir le quotidien national, « il a estimé que si la loi permet à (cet organe de contrôle) de le convoquer, il est disposé à aller répondre ».

En sports, Record renseigne que « (Sadio) Mané, Clément (Diop) et Ousseynou Bâ (sont) forfaits » pour les matchs amicaux du Sénégal contre le Maroc (9 octobre) et la Mauritanie (13 octobre). Le journal spécialisé annonce que l’attaquant de Liverpool (Angleterre) est « testé positif à la Covid-19 », le gardien de but « bloqué par son club » et le défenseur de l’Olympiakos (Grèce) « blessé ».

Stades, quant à lui, cite la star des Lions du Sénégal qui, sur son compte Instagram, a tenu à rassurer ses nombreux fans : « Tout va bien. Je reviendrai plus fort. Ensemble, nous sortirons de cette épreuve ». Selon Libération, dont la source est le club de la Mersey, Sadio Mané présente « des symptômes mineurs du virus ».

Economie, religion et foot au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de la stratégie de relance économique de l’Etat, du Magal de Touba (centre) et des rencontres amicales de l’équipe nationale de football.Vox Populi explique « comment l’Etat compte s’y prendre » pour relancer l’économie sénégalaise fortement impactée par le coronavirus. Ce journal rapporte que « le Sénégal a décidé, au-delà de mener des réformes dans les secteurs porteurs de croissance consignés dans le Plan d’actions prioritaires ajustés et accélérés (Pap 2A), de réduire les importations, propulser la production locale et booster le secteur privé ».

Cité par EnQuête, Amadou Hott, le ministre de l’Economie, affirme que « l’objectif est de remettre notre pays sur la trajectoire de croissance forte par une démarche inclusive ». M. Hott a pointé, dans les colonnes de L’AS, « les insuffisances du Code des marchés publics », non sans soutenir que le Sénégal « ne va pas se développer si un projet dure trois ans parce que tout simplement les gens ne sont pas d’accord sur un appel d’offres ».

A en croire Le Quotidien, le ministre de l’Economie tente de traduire en actes la conviction du président Macky Sall selon qui, il n’y aura « pas d’argent » si des « réformes » profondes ne sont pas menées en urgence.

Pour sa part, Sud Quotidien évoque les préparatifs du Magal de Touba (prévu mardi prochain), commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride. En visite hier jeudi dans la cité religieuse, Abdoulaye Diouf Sarr et Serigne Mbaye Thiam respectivement ministre de la Santé, et ministre de l’Eau et de l’Assainissement publique « ont exprimé leur satisfaction par rapport à l’état d’exécution de leurs engagements ».

L’approvisionnement en eau potable est l’un des principaux axes d’intervention de l’Etat prêt, note L’Observateur, à fournir le liquide précieux à au moins « cinq millions de pèlerins ». Dans Le Soleil, M. Sarr s’est exprimé sur la tenue de ce rassemblement religieux dans un contexte de crise sanitaire mondiale : « Nous pensons que le respect (des mesures barrières) sera de mise. Nous sommes rassurés par ce que nous avons vu et entendu ». Poursuivant dans Libération, ce dernier indique que le Khalife général des Mourides, respectueux des gestes barrières, « a donné une leçon à tous les Sénégalais qui doivent suivre son exemple ».

En sports, Stades analyse la liste du sélectionneur Aliou Cissé qui compte « cinq nouveaux et (autant) de revenants ». Les Lions affronteront en match amical, courant octobre, le Maroc et la Mauritanie. Parmi les nouveaux joueurs de la tanière, signale WalfQuotidien, il y a le défenseur Ousseynou Bâ, le milieu de terrain Joseph Lopy et les attaquants Boulaye Dia et Mame Baba Thiam.

Les quotidiens sénégalais choqués par l’expulsion d’anciens militaires

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par l’opération de déguerpissement musclée des habitants du domaine militaire Terme Sud de Ouakam.« L’Armée impose sa loi », titre Le Quotidien. Le bilan de l’exécution de l’opération judiciaire dans ce quartier militaire se chiffre à neuf personnes arrêtées et quatre gendarmes blessés tandis que 79 familles « vont dormir à la belle étoile », note le journal.

L’AS commente « l’assaut » de l’armée sur des familles d’anciens militaires et rapporte que Terme Sud fut « transformé en +champ de guerre+ » hier. EnQuête se montre ébahi sous le titre : « Quand le foncier +déchire+ anciens et actuels militaires+ ».

L’Observateur fait pour sa part le récit d’une « journée d’intifada » à Ouakam découlant du contentieux autour de la propriété du titre foncier 11 43 MGA.

Le journal traite, sur un autre sujet, de la procédure d’expulsion de Mamadou Diop, directeur de l’Institut d’enseignement supérieur ISEG, de sa maison de Sacré-Cœur 3, un quartier résidentiel de Dakar. Communément appelé « Diop ISEG » et trempé ces derniers mois dans des histoires de mœurs, il « solde ses comptes » et accuse sa femme Aissatou Seydi d’avoir « voulu profiter de (sa) détention pour (le) ruiner et s’enrichir ». Il raconte également « la complicité avec les agents de la banque et les chèques retirés ».

Libération ébruite un scandale au cœur d’un projet du ministère de l’Environnement suite à une enquête de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Le journal souligne que la pandémie de coronavirus a servi de « prétexte pour les magouilles ».

EnQuête titre sur l’affaire Locafrique qui se trouve être « un imbroglio judiciaire » qui menace le secteur stratégique de la raffinerie sénégalaise. Pourtant au départ, note le quotidien, ce n’était qu’une « simple affaire familiale » entre un père entré en conflit contre son fils. 

Le quotidien national Le Soleil livre le contenu de l’entretien que lui accordé le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Aboubacar Sadikh Bèye. Ce dernier annonce que « pour la 1ère fois, le PAD va solliciter le marché financier régional en utilisant sa propre signature ».

Sur la promotion de la bonne gouvernance, Sud Quotidien note, sous le titre « déni d’OFNAC », que les organes de contrôle de l’Etat sont en « quête de réforme ».

En Politique, Walf Quotidien est sans équivoque sur Ousmane Sonko en affirmant qu’il est le « chef de l’opposition ». Le journal explique que le leader de Pastef a réussi à s’imposer comme le « seul interlocuteur du pouvoir ». Dans ce cadre, EnQuête note que « Sonko prend +l’avance+ de Macky » pour un débat sur les inondations.

En football, Record note que la publication de la liste des Lions devant affronter le Maroc et la Mauritanie en amical, le 9 et le 13 octobre prochain, est attendue ce jeudi. Le journal prévient que « ce sera sans Wagué, Sané et Lys Mousset » mais que le défenseur de l’Olympiakos, Ousseynou Ba, étrennera sa « première convocation ».

Stades semble moins informé et se demande : « Quels Lions face au Maroc et la Mauritanie ? ». Le journal est assuré outre-mesure que les gardiens Mendy et Gomis « vont tenir leurs places » là où Kobaly Ndiaye et Bingourou Kamara pourraient être « les surprises ». 

Koulibaly arrivera « en patron » alors que Gana, Krépin et Pape Alioune Ndiaye resteront « les cadres du milieu ». Un « retour » du latéral polyvalent Youssouf Sabaly est aussi attendu, selon le quotidien spécialisé.

 

 

La relance de l’économie se paie la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue, ce mercredi à APA, traite prioritairement du Conseil présidentiel pour la relance de l’économie nationale après la pandémie du coronavirus. »Relance de l’économie nationale: Macky table sur une croissance de 13,7% dés 2023″, titre le journal L’Info, dans lequel journal, le chef de l’État promet que « le Train express régional  (TER) va démarrer dans les prochains mois ».

De son côté, Sud Quotidien affiche « le plan de Macky » pour la relance de l’économie post-Covid-19 et souligne que « le deuxième Plan d’actions prioritaires  (PAP2) ajusté et accéléré ».

Selon nos confrères, le président de la République s’attend à une croissance de 13,7% en 2023 et que le gouvernement est pressé dans la mise en œuvre des réformes. En attendant, Sud Quotidien informe que 500 milliards f cfa sont prévus pour le secteur de la santé.

« Conseil présidentiel: Un plan de relance économique à environ 15.000 milliards », titre Rewmi Quotidien, faisant dire à La Tribune qu’il s’agit de « 15.000 milliards f cfa pour sauver le Sénégal ».

Selon ce journal, la priorité sera accordée à la souveraineté alimentaire, pharmaceutique et sanitaire. « Nous avons identifié 80 projets d’investissement dans 6 secteurs prioritaires », confie à La Tribune, Mountaga Sy, Dg de l’Apix.

Vox Populi rapporte les propos de Macky Sall à ses ministres: « Pas de réformes, pas d’argent. Je ne mettrai plus d’argent dans des secteurs qui ne réforment pas ».

« Panoplie de mesures pour fouetter l’économie: 15.000 milliards pour relancer une économie par….TER! », s’exclame Le Témoin.

Ce plan ne convainc pas Walf Quotidien qui estime que pour cette relance de l’économie, « on dépoussière et on recommence », mais pour L’As, « Macky redresse le PAP (Plan d’actions prioritaires) ».

« Plan de relance économique: Macky trouve le vaccin. L’État cherche 14.712 milliards, 4700 attendus du secteur privé. Réformes: Les 16 chantiers de l’Apix. Contrat de performance dans l’éducation: Le nouveau pacte », détaille Le Quotidien.

« Eau, éducation, santé, électricité :Macky ouvre l’l’ère de la privatisation », conclut EnQuête.

Magal de Touba, économie et justice à la Une de la presse sénégalaise

La visite du président Macky Sall, hier à Touba, en prélude au grand Magal prévu le 6 octobre 2020, le Conseil présidentiel sur la relance économique post-Covid qui se tient aujourd’hui, et la justice font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA. »Visite d’avant Magal dans la ville sainte: Macky prend de nouveaux engagements », constate Vox Populi, là où Rewmi Quotidien rapporte les propos du chef de l’État qui affirme : « Si les disciples se conforment au +ndiguel+, le Magal se passera comme souhaité ».

À Touba, « Macky réchauffe ses promesses », note L’As à côté L’Info dans lequel journal, le président de la République annonce l’inauguration en mars 2021 de l’hôpital de 32 milliards f cfa de la ville sainte.

« Magal 2020-Visite Macky Sall auprès du khalife des mourides: Jeu de promesses », titre EnQuête, expliquant que le président s’est apesanti sur ses réalisations et a annoncé des projets dont la route qui mène à Touba Mboul,  lieu de retraite du khalife.

L’Observateur traite du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie et titre: « Macky, l’épreuve du feu ». Selon nos confrères, le Sénégal est étranglé par au moins 80 à 90 milliards f cfa de service de la dette mensuelle.

« Relance de l’économie post-Covid: L’État cherche la recette. Le Conseil présidentiel de toutes les attentes, ce mardi à Diamniadio », titre Sud Quotidien.

Après l’audition du président de l’Union des magistrats du Sénégal  (Ums), Vox Populi renseigne que le ministre de la Justice Me Malick Sall « balance Souleymane Téliko au Conseil de discipline de la magistrature ». 

Nos confrères indiquent que le Garde des sceaux invoque la loi du 17 janvier 2020, portant statut des magistrats pour justifier sa démarche contre le président de l’Ums.

Pour L’As, après son audition devant l’IGAJ, « Téliko déféré devant le Conseil de discipline ». « Affaire du juge Téliko: Le Garde des sceaux saisit le Conseil de discipline », renchérit Le Quotidien.

« Après la saisine du Conseil de discipline par le ministre de la Justice dans l’affaire Téliko: L’Ums en guérilla », titre Source A, informant que les magistrats ont décidé de faire une déclaration dés aujourd’hui et que les comités de ressort se réunissent, en attendant la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire.

Faisant la situation de la Covid-19 au Sénégal, Walf Quotidien écrit: « Dix cas enregistrés hier. La baisse, un cas confirmé ».

Mansour Faye et les remous au ministère du Commerce au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise de ce lundi traite en priorité de la sortie hier du ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye disant n’avoir pas de comptes à rendre à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) dans le cadre de la gestion de l’aide alimentaire aux populations, et des remous au ministère du Commerce dirigé par Aminata Assome Diatta. »Gestion des 63 milliards destinés à l’achat de vivres: Mansour Faye invalide l’Ofnac », titre EnQuête dans lequel journal, le ministre affirme que « si l’Ofnac me convoque, je n’irai pas. L’Ofnac n’a pas vocation à convoquer un ministre ».

Cela fait dire à L’As que « Mansour Faye défie Seynabou Diakhaté Ndiaye (présidente de l’Ofnac) ».

« Gestion de l’aide alimentaire: Mansour Faye ferme ses portes à l’Ofnac. Le Constitutionnaliste Ngouda Mboup le rectifie », écrit pour sa part Walf Quotidien.

Pour L’Info, « visé par une plainte à l’Ofnac, Mansour Faye dit non à Seynabou Ndiaye Diakhaté », alors qu’à la Une de Rewmi Quotidien, Mansour Faye maintient sa position et réaffirme: « Je ne répondrai ni à l’Ofnac ni à Force Covid-19 ».

À propos du « scandale au ministère du Commerce », Libération explique qu’il est lié au « clientélisme politique et à la gestion solitaire ». 

« Incompétence, laxisme et ignorance jusqu’en Conseil des ministres: Les agents du Commerce assoment leur ministre et réclament sa démission », poursuit Vox Populi, là où L’As note: « Clientélisme, dictature et tâtonnement au ministère du Commerce: Le Synacom assome Diatta et réclame sa tête ».

Informant que les agents de l’administration du commerce traînent Aminata Assome Diatta dans la boue, Les Échos précise que la gestion et les tâtonnements du ministre du Commerce  (sont) dénoncés. 

Dans ce journal, les syndicalistes affirment: « Avec cette dame, le copinage, la rancune, la camaraderie et le règlement de comptes constituent les maîtres mots ». Ils dénoncent également la nomination d’un photographe au poste de conseil technique au ministère du Commerce.

« Grand Magal de Touba 2020: Le sermon de Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma », titre Walf Quotidien qui cite le marabout: « Le Sénégal est classé 2e sur le plan mondial dans la gestion de la Covid-19. On ne voudrait pas que, au sortir du Magal, il perde ne serait-ce qu’une seule place. Il y a une baisse de la pandémie à Touba avec 7 cas dans toute la région de Diourbel ».

La presse sénégalaise exhume Le Joola

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent essentiellement de la commémoration du 18e anniversaire du naufrage du bateau Le Joola reliant Dakar (ouest) à Ziguinchor (sud).« 26 septembre 2002 – 26 septembre 2020 : le Joola, 18 ans déjà ! », s’exclame Sud Quotidien. Ce journal précise que c’est « la tragédie maritime la plus meurtrière de l’histoire avec 1863 (morts) ».

Vox Populi indique que « le ferry de liaison (est) devenu un cimetière marin ». Une situation difficile pour les familles des victimes d’autant plus qu’ « à ce jour, il n’y a ni coupable, ni responsable. Les familles peinent toujours à faire leur deuil, faute de réponses à leurs questionnements ». Dans les colonnes de ce journal, « le Comité d’initiatives pour l’érection du Musée Le Joola demande à tous les Sénégalais d’observer (aujourd’hui)  une minute de silence à 12 heures précises ».

Pour sa part, Le Soleil rappelle que « Le Joola avait la faveur des voyageurs (en raison) surtout du conflit casamançais. Les voies terrestres étaient jugées dangereuses à cause des coupeurs de route ». En outre, le quotidien national rapporte que « de belles histoires s’écrivaient en pleine mer. Il y avait de la vie dans ce bateau ».

Sous le titre « La réparation, l’autre naufrage », Le Quotidien informe que « la prise en charge de près de 2000 orphelins est toujours tributaire du fonctionnement de la politique et des micmacs administratifs ».

De son côté, L’AS publie un texte du Professeur Djibril Samb extrait de son ouvrage « Quand philosopher, c’est vivre » paru en 2019aux éditions L’Harmattan. Dans ce livre, le philosophe tire à boulets rouges sur le gouvernement de l’époque : « A l’évidence, malgré les facilités et les appuis proposés par des nations amies, les autorités (étatiques), pour des raisons qui m’échappent, ne voulaient pas procéder au renflouement du Joola. Mais qu’attendent les autorités gouvernementales actuelles ? Elles ont le devoir de réparer la faute grave de leurs prédécesseurs. De même, elles doivent aider la justice à reprendre la main dans ce dossier ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur fait un « voyage à Ngabou (centre), au Quartier Général de Sokhna Aïda Diallo », l’une des veuves de Cheikh Béthio Thioune, le guide des Thiantacounes (branche de la confrérie mouride).

A dix jours du Magal de Touba (centre), jour de célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, note ce journal, « des centaines de bœufs longent le mur du Daara (école coranique) de Serigne Cheikh Saliou jusqu’au domicile de Sokhna Aïda Diallo qui fait face à la route nationale ».

Pourtant, le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, aurait exigé à celle qui s’était autoproclamée guide religieux de fêter le Magal en petit comité. Mais, renseigne EnQuête, « le chef de village de Ngabou, Serigne Mbacké Ngabou, (est) le bouclier de Sokhna Aïda Diallo ».

Enfin, dans Libération, Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, déclare que « la baie de Hann (commune de Dakar) sera totalement dépolluée dans trois ans ».

Foncier, religion et diplomatie alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitentprincipalement de la nouvelle donne dans l’attribution des terres du Domaine national, des préparatifs du Magal de Touba et de la participation de Macky Sall à la fête de l’indépendance de la Guinée-Bissau.Dans le cadre de l’affectation des terres, Le Quotidien annonce que « Macky Sall responsabilise les autorités administratives ». Ce journal fait savoir que le président de la République a signé, le 16 septembre dernier, un décret modifiant « les conditions d’affectation et de désaffectation des terres du Domaine national ». 

Désormais, les terres de culture et de défrichissement sont affectées par délibération du Conseil municipal. Cette délibération n’est exécutoire qu’après avoir été approuvée soit par le sous-préfet, soit par le préfet lorsque la superficie, objet de la délibération, ne dépasse pas 10 hectares.

Cela fait dire à L’AS que le chef de l’Etat « déshabille les élus au profit des nommés ». Selon EnQuête, « L’Etat adoube les gouverneurs ». Poursuivant, ce quotidien affirme que « les préfets semblent être les grands perdants, les gouverneurs les principaux gagnants, les maires, eux, vont apprendre à s’adapter au nouveau schéma ». 

En effet, EnQuête souligne que « la compétence du sous-préfet est restreinte aux délibérations sur des superficies inférieures à 10 hectares, tandis que ceux du préfet peuvent aller jusqu’à 50 hectares ».

En religion, Vox Populi indique que Sokhna Aïda Diallo, la veuve de Cheikh Béthio Thioune, guide des Thiantacounes (branche de la confrérie mouride), « n’est pas la bienvenue à Ngabou (centre) pour y célébrer le Magal ».

De son côté, L’Observateur renseigne Sokhna Aïda Diallo, « confinée », peut seulement commémorer le retour en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de cette confrérie, « à l’intérieur de la maison de Cheikh Béthio Thioune à Ngabou ». 

Pour un Magal de Touba (centre) sans accident, note Libération, les anges de la route (une association de prévention) sensibilisent les chauffeurs et offrent du matériel à la gare routière des beaux maraîchers de Pikine (banlieue dakaroise) ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil signale qu’Umaro Sissoco Embalo, le président de la Guinée-Bissau, « honore » ses homologues sénégalais et nigérian. En marge du 47eanniversaire de l’indépendance de son pays, le chef de l’Etat bissau-guinéen « a procédé, à Bissau, à l’inauguration des avenues Macky Sall et Muhammadu Buhari », précise le quotidien national.

Enfin, en sports, Sud Quotidien se fait l’écho de la signature du gardien sénégalais, Edouard Mendy, à Chelsea (Premier League anglaise). Dans les colonnes de ce journal, l’ancien portier de Rennes (Ligue 1 française) déclare : « Je suis tellement excité de faire partie de cette équipe exceptionnelle ». 

Environnement, santé et économie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent entre autres du projet de dépollution de la baie de Hann, de la pertinence des tests Covid pour les voyageurs et du redécollage des activités économiques.Le Quotidien informe que « Lansana (Gagny Sakho) dépollue la baie de Hann (commune de Dakar) ». Dans un entretien accordé à ce journal, le Directeur Général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) indique que « les travaux vont durer entre 3 et 4 ans. Aujourd’hui, nous sommes sur 70 milliards F CFA de financement (avec) les Pays-Bas, l’Agence Française de Développement (AFD), l’Union Européenne (UE) et la Chine (comme) partenaires techniques et financiers ».

A en croire M. Sakho, s’exprimant dans Le Soleil, c’est « la crédibilité du Sénégal (qui) a convaincu les bailleurs à financer » ce projet. Poursuivant dans les colonnes du quotidien national, le DG de l’Onas explique que « la baie de Hann était la troisième baie la plus belle au monde. Il y avait un port naturel aux eaux calmes, claires et poisonneuses avec du sable fin et blanc. Une plage bordée de cocotiers. Malheureusement, elle est devenue impropre à la pêche et à la baignade ».

A propos des tests du coronavirus exigés aux voyageurs à l’Aéroport Blaise Diagne de Diass (AIBD, ouest), EnQuête souligne  qu’il y a « un parfum d’arnaque ». Ce test coûtant 40.000 F CFA « passe de moins en moins » selon ce quotidien. Pour le député de la diaspora, Mor Kane, « c’est une corruption qui ne dit pas son nom » là où Mamadou Ndiaye, le Directeur de la Prévention rappelle que « le Sénégal n’exige pas que les gens fassent un test avant de quitter le pays ».

De son côté, L’Observateur rapporte que « le Sénégal jette le remède malgache à la poubelle ». En effet, note ce journal, « le Covid Organics ne sera pas admis dans le protocole de soins des patients atteints du coronavirus ». Pour prendre cette décision, précise L’Observateur, le Sénégal a procédé à « l’analyse des études phases infra-cliniques qui ont été menées par différents professeurs pour déterminer la composition du produit, sa toxicité et ses effets potentiels ».

L’AS renseigne que le président de la République Macky Sall, afin de relancer l’économie frappée de plein fouet par la pandémie, « convoque sa task force mardi (prochain) ». « Un Conseil présidentiel se tiendra en présence de tous les acteurs et partenaires concernés », ajoute ce journal.

Pour sa part, Sud Quotidien fait savoir que « le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored) a installé, mercredi 23 septembre, son nouveau Tribunal des pairs ».

Sur le même sujet, Vox Populi annonce une possibilité de « recours » sur les décisions rendues par ce tribunal composé de « 12 membres ».

Karim Wade en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de l’éligibilité du fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).Est-ce la « fin de l’exil pour Karim ? », s’interroge EnQuête. Selon ce journal, son « collectif d’avocats a jeté un gros pavé dans la mare en soutenant que, depuis le 21 août 2020, le Code électoral ne peut plus être invoqué par l’Etat du Sénégal pour faire obstacle à l’inscription de leur client sur les listes électorales et à sa candidature à toute élection ».

« Karim Wade (est) ressuscité par ses avocats », s’exclame L’AS. Dans les colonnes de ce journal, ces derniers rappellent que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) n’avait pas privé l’ex-ministre de « ses droits civils et politiques ». 

Etant donné que Karim a été radié des listes électorales sur la base de l’article L31 du Code électoral, qui interdit l’inscription de toute personne condamnée pour une durée de cinq ans, il devient désormais « électeur et éligible » avec l’expiration de ce délai puisque la décision de la Cour suprême remonte au 20 août 2015.

Par conséquent, le pool d’avocats du libéral demande, dans Sud Quotidien, à l’Etat du Sénégal de procéder sans délai à la réinscription de leur client sur les listes électorales. De son côté, L’Observateur se fait l’écho d’ « un retour programmé ». 

Dans ce journal, le député du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), Toussaint Manga, déclare : « Karim est un atout considérable pour le PDS. Il est évident que son exil (au Qatar) a des répercussions sur le dynamisme du (parti) mais le combat continuera pour qu’il puisse revenir. (Son) projet présidentiel, qui est aussi celui du PDS, est toujours d’actualité ».

Au-delà, les défenseurs du fils de l’ancien chef de l’Etat ont réaffirmé, dans Le Quotidien, leur « détermination à faire réviser son procès comme l’exige le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies ». 

Toutefois, un obstacle se dresse sur le chemin de Karim Wade. En effet, Vox Populi signale qu’il est « face à l’équation (du paiement) de l’amende de 138 milliards F CFA et de la contrainte par corps ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil indique qu’ « à la date d’hier, mardi 22 septembre, le gouvernement a distribué, dans le cadre de l’opération Cash transfer, 241,4 millions F CFA aux victimes des inondations dans les régions de Dakar (ouest) et Saint-Louis (nord) ».

Enfin, Libération rapporte que « 36 % des chefs de famille ont perdu leur emploi, dont 30 % à cause de la Covid-19, entre le 3 juin et le 19 juillet 2020 (selon) une étude de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) ».  

L’affaire Lamine Diack, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la réaction de Papa Massata, le fils de Lamine Diack, l’ancien patron de l’athlétisme mondial suite aux condamnations prononcées par la justice française.« (Papa) Massata Diack sort les armes », indique Le Quotidien.  Au cours d’une conférence de presse tenue lundi 21 septembre à Dakar, il a déclaré : « C’est fini, on ne va plus laisser passer. On en sait beaucoup sur eux. Si Lamine Diack parlait, l’IAAF (Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme) et le CIO (Comité International Olympique) éclateraient. On ne va plus se taire ».

Dans EnQuête, « (Papa) Massata Diack met en garde la France ». Pour l’ex-conseiller marketing de l’IAAF, « la justice française a menti dans cette affaire. Les Français n’ont aucune leçon de morale à nous donner. Nous n’allons jamais accepter des accusations fallacieuses ». Poursuivant dans ce journal, il a promis que « désormais, toute divulgation par voie de presse venant de la France fera l’objet d’une réplique ».

Selon la justice française, Lamine Diack, qui a écopé d’une peine de 4 ans dont 2 avec sursis, aurait utilisé de l’argent mal acquis à l’IAAF pour financer la campagne de l’opposition sénégalaise lors de la présidentielle de 2012. A en croire PapaMassata, cité par Vox Populi, « c’est une atteinte à l’honneur de l’Etat du Sénégal. (Ce dernier) doit d’ailleurs engager des poursuites contre la justice française qui a de quoi s’occuper avec l’une des classes politiques les plus corrompues au monde ».

Et justement, Sud Quotidien signale que « l’opposition sort de sa torpeur » avec notamment « la reprise de l’initiative et l’occupation du terrain ». S’intéressant au Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), EnQuête fait la « radioscopie d’un retour boiteux ».

D’après ce journal, « avec les multiples défections enregistrées dans ses rangs, la rude concurrence au sein même de l’opposition, le PDS aura besoin de plusieurs cordes à son arc pour espérer reprendre sa place dans la jungle politique ». Malgré une machine encore redoutable, note EnQuête, l’ancien parti au pouvoir souffre terriblement de leaders pouvant vendre (son) nouveau projet de société aux Sénégalais. Elles sont rares les nouvelles têtes à émerger.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil renseigne que, pour le financement de la deuxième phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), « 150 milliards F CFA sur 300 (sont) déjà disponibles ». Le quotidien national précise qu’ « un financement (est) assuré par la Bad (Banque africaine de développement), la Bid (Banque islamique de développement) et le Fonds saoudien de développement ».

Le président Macky Sall, dont les propos sont rapportés par L’AS, compte davantage mettre l’accent sur « l’électrification et l’accès à l’eau en milieu rural, la construction de pistes de désenclavement et de postes de santé ».

Dans les colonnes de L’Observateur, le chef de l’Etat est persuadé que ce programme phare va permettre de régler « le problème de l’équité sociale et de soutenir les femmes en milieu rural ».

Enfin, Libération annonce que « l’exécution du budget (de l’Etat du Sénégal) jusqu’à fin août 2020 a été globalement satisfaisante (selon) une mission virtuelle du Fonds Monétaire International (FMI) ».

Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement de la tournée économique du président de la République à l’intérieur du pays.Le Quotidien informe que « Macky Sall a visité plusieurs exploitations agricoles dans le département de Kaolack (centre) après l’étape de Niakhar dans la région de Fatick (centre) ».

L’Observateur indique que le chef de l’Etat « compte équiper davantage le monde rural pour booster la production agricole et augmenter les emblavures ». Dans les colonnes de ce journal, Macky Sall encourage « le secteur privé à investir dans les fermes laitières, l’agriculture, l’élevage intensif et l’agrobusiness ».

Le président a renseigné que le Sénégal importe chaque année des produits laitiers pour un montant de 60 milliards F CFA. C’est pourquoi, dans Vox Populi, il soutient que « pour être autosuffisant en lait et viande, il faut une nouvelle méthode de travail ».

Poursuivant dans Libération, le président a affirmé qu’ « avec le riz de plateau, nous allons atteindre plus rapidement nos objectifs d’autosuffisance en riz ». Cette variété est cultivée, selon ce quotidien, sur les terres non inondables et sans repiquage.

De son côté, L’AS fait savoir que lors de cette tournée économique, « Macky Sall a eu droit à un bain de foule partout où son cortège est passé. Et en cette période de pandémie de Covid-19, ce sont tout simplement les mesures barrières qui sont foulées au pied ».

Tribune explique les accueils populaires du président de la République par le fait que chaque responsable politique de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir), établi dans les localités visitées, « cherche à mobiliser ses troupes » pour montrer sa popularité.

Sur un tout autre sujet, Aymérou Gningue, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY, mouvance présidentielle), déclare dans Vox Populi : « Juridiquement, Macky Sall peut briguer un troisième mandat en 2024 ». Sud Quotidien en conclut que « le spectre (du troisième mandat) prend forme ». A en croire ce journal, « les signes avant-coureurs se précisent de plus en plus ».

En Sports, Stades rapporte que « (Sadio) Mané crucifie Chelsea et ouvre la voie à (Edouard) Mendy ». Le quotidien sportif signale que « l’attaquant sénégalais, auteur d’un doublé, a permis à Liverpool d’obtenir un succès mérité à Stamford Bridge (0-2) ». 

Selon Cesc Fabregas, le milieu de terrain de l’AS Monaco (Ligue 1 française) cité par Les Echos,  « Sadio Mané est (actuellement) le meilleur joueur de la Premier League ». Sur l’un de ses deux buts, le maître à jouer des Lions du Sénégal a su profiter d’une bévue du portier des Blues, l’Espagnol Kepa Arrizabalaga. Ce dernier pourrait perdre sa place de titulaire en cas de signature du gardien sénégalais Edouard Mendy en provenance de Rennes (Ligue 1 française).

Justice, diaspora, politique et sport alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets dont les plus en vue sont la réaction du magistrat Souleymane Téliko après sa convocation par la tutelle et l’aide apportée aux expatriés sénégalais impactés par la Covid-19.Suite à sa convocation hier à l’Inspection générale de l’administration judiciaire (IGAJ), « le juge Téliko assume ses propos » dans Libération. Ils portaient selon le journal sur la violation des droits de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, lors de son procès.

A sa sortie d’audition, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) a fait savoir à L’AS qu’il a « été convoqué pour des broutilles », avant de préciser dans L’Observateur qu’il est « insensible à l’intimidation ».

Pour Souleymane Téliko, « le ministre (de la Justice) veut juste me chercher la petite bête ».

Ce dernier, Me Malick Sall, note en revanche que « tous les magistrats qui feront des fautes disciplinaires seront traduits devant le CSM (Conseil supérieur de la magistrature) sans discrimination ». Comme Libération, L’AS précise également que Téliko a été entendu pour ses propos sur le dossier Khalifa Sall.

Le quotidien national Le Soleil affiche en manchette la photo du ministre de la Justice et note que « tous les rapports de l’IGAJ (sont) transmis aux autorités judiciaires » à propos des « manquements de magistrats ».

Vox Populi titre sur l’enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sur les entreprises. Elle montre « l’étendue des dégâts du corona en chiffres ». En effet, 84,6% des entreprises ont connu « un fléchissement de leur chiffre d’affaires ». 64,6% des petites entreprises sont « affectées par le manque de liquidités » là où 31,2% de ces types d’entreprises « ont réduit leur personnel ».

Sur un autre sujet, Le Soleil souligne que « plus de 11 milliards de FCFA (sont) distribués » à la diaspora sénégalaise dans le cadre du Force-Covid-19. Selon le journal, 125.056 compatriotes sont déjà bénéficiaires sur 135.571 prévus, soit une distribution de 91%.

Par ailleurs, affirme le ministre des Affaires étrangères, 12.584 Sénégalais ont été rapatriés dont 36 dépouilles depuis le déclenchement de la pandémie. L’autorité annonce également la prochaine « mise en circulation de passeports biométriques ».

A l’opposé du Soleil, EnQuête dépeint une autre face d’une « diaspora en galère », notant que l’impact de la Covid-19 est sans conteste sur les Sénégalais de l’extérieur. Le journal renseigne que 149 décès, 95 malades de Covid assistés, 218.000 demandeurs d’aide, sont recensés depuis six mois.

En politique, EnQuête souligne que l’ex-président « Me Abdoulaye Wade déconfine le PDS », le parti démocratique sénégalais, avec la reprise des activités prévues le 21 septembre.

Pendant ce temps, note L’Observateur, Macky Sall est « dans la bataille des pôles » avec sa déclaration sur le cumul chef de parti-chef d’Etat. Mais pour Benoit Sambou du pôle de la majorité, « il faut éviter de créer des crises institutionnelles inutiles ».

Le Quotidien titre sur la vente clandestine de carburant et note que « la zone des Niayes (se trouve) sur une poudrière » à cause d’une installation anarchique d’une centaine de dépôts d’hydrocarbures ».

En football, Record espère « un but de Sadio (Mané) à Stamford Bridge » lors du déplacement de son club Liverpool à Chelsea, dimanche, pour la deuxième journée de la Premier League anglaise.

« Mané pour crucifier les Blues », titre également Stades qui note que le Sénégalais a été cinq fois bourreau de Chelsea, « un des grands favoris au titre ».

Le journal note par ailleurs que son compatriote Ismaila Sarr est la « star de la dernière ligne droite du mercato » vu qu’il est sollicité par plusieurs clubs en Angleterre. EnQuête ne conteste pas et souligne que « Ismaila Sarr a la cote en Angleterre ».

Sur un dernier sujet, Record note que le ministre des Sports « Matar Bâ lève les restrictions » qui pesaient sur les activités sportives à cause de la pandémie.

Ainsi le président de la fédération nationale du basketball, Me Babacar Ndiaye, veut « essayer de démarrer la saison en décembre ». Pour son homologue du football, Me Augustin Senghor, il est « prématuré de parler d’un démarrage en janvier ».

Société et justice au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le bilan de la visite de Macky Sall en banlieue dakaroise et la convocation du magistrat Souleymane Téliko par la tutelle.Le quotidien national Le Soleil titre sur « les mesures fortes de Macky Sall pour Keur Massar », en marge de sa visite hier dans des zones inondées de la banlieue dakaroise.

« Macky est venu, a promis et est parti », souligne L’AS, reprenant l’annonce de « l’enveloppe de 30 milliards déjà disponible » pour la commune de Keur Massar qui « sera érigé en département ».

Cependant, « le président ne peut pas arrêter le ciel », a prévenu le chef de l’Etat dans Vox Populi. Il a appelé en outre pour que « nous cessions de donner des lotissements dans des zones de cuvette ».

« Nous avons beaucoup fait, mais ce n’est pas suffisant », a-t-il poursuivi, ajoutant que « l’urgence (est de) sortir les eaux des maisons et des quartiers ».

Le Quotidien voit, dans les annonces fortes contre les inondations, un « plan de pompage de Macky » qui prévoit 30 milliards pour sortir les populations des eaux. Le journal explique également « les enjeux politiques » de la décision d’ériger la commune de Keur Massar en département.

EnQuête titre sur la convocation de Souleymane Téliko, président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), par l’Inspection générale de l’administration judiciaire (IGAJ). Cette situation met « les magistrats en ordre de bataille », avec les comités de ressort de Dakar, Thiès et Saint Louis qui « sont entrés dans la danse ». Ils dénoncent une « tentative de musellement de l’UMS et de son président ».

Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, précise toutefois que « c’est une affaire des juges et le garde des Sceaux (qu’il est) n’a rien à voir là-dessus ».

Cependant, L’Observateur note que « Khalifa Sall fait convoquer le magistrat Souleymane Téliko à l’IGAJ ». Des commentaires faits sur le procès de l’ancien maire de Dakar « sont les réelles raisons de cette convocations », souligne le journal, qui livre par ailleurs son « enquête sur François Collin, le fantôme du Palais ».

Ancien vérificateur général de l’Inspection général d’Etat et nouveau secrétaire général adjoint de la présidence, le fils de Jean Collin était « honni par Wade », mais « réhabilité par Macky ».

Libération titre sur « le scandale (que constitue la société) AGS » faisant que le Port autonome de Dakar (PAD) est « presque à l’arrêt ».

Sur la condamnation de l’ancien président de l’athlétisme mondial, le Sénégalais Lamine Diack, son fils Massata Diack souligne dans Stades que « nous sommes déterminés à laver son honneur ».

Le journal s’interroge par ailleurs sur les transferts bloqués des internationaux sénégalais, à l’image de Kalidou Koulibaly, Ismaila Sarr, Sadio Mané, Mbaye Niang ou Keita Baldé, se demandant si « les Lions sont trop chers ».

Mais selon Record, le Paris Saint Germain a « fait une offre pour Koulibaly », soit une proposition de plus de 38 milliards FCFA. Mais son club Naples « réclame toujours 52 milliards ». Ce qui a fait que Manchester City s’est « agacé » avant de « s’éloigner ».

Sur le classement FIFA du mois de septembre, le journal note que les Lions sont « indéboulonnables en Afrique ». Stades fait remarquer pour sa part que le Sénégal a passé « 22 mois au sommet de l’Afrique », se lançant désormais « à l’assaut du record de la Côte d’Ivoire ».

Société, justice, politique et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de faits de société à l’actualité de la famille judicaire, en passant par la politique et le sport.L’Observateur titre sur la résurgence des maladies respiratoires et prévient « la bombe des déchets Covid » à Guédiawaye, en banlieue dakaroise. Le journal porte ses inquiétudes sur les « tonnes de restes biomédicaux ».

EnQuête note une « eau trouble » sur l’opa de Veolia sur Suez. L’une veut « prendre le contrôle » de l’autre au moment où les travailleurs organisent la résistance en France. En outre, l’avenir s’annonce « en pointillé » pour la filiale sénégalaise de Suez, Sen’Eau, qui attend de voir l’issue du combat.

Libération met la lumière sur une « rocambolesque affaire de fraude douanière », avec quatre milliards de FCFA en cause. La Douane a cerné en effet l’entreprise Sitma et son directeur général est « obligé de transiger pour éviter la prison ».

Vox Populi titre sur le casse-tête des usagers du transport en commun suite aux restrictions de l’autorité pour éviter la propagation de la Covid-19 dans les véhicules. Le contournement des itinéraires et la limitation des places, entre autres, font partie du calvaire qu’ils vivent au quotidien, selon le journal.

Par ailleurs, il précise que les mesures restrictives dans les transports en commun sont levées, « à l’exception du port du masque ».

L’AS rapporte « les faits reprochés au juge (Souleymane) Teliko », président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), convoqué ce mercredi par l’Inspection générale de l’administration de la Justice (IGAJ). Si l’UMS dénonce une tentative de musellement, le journal souligne que le procès Khalifa Sall est « une des raisons du courroux de la chancellerie ».

Le Quotidien traite aussi de cette affaire et note que « l’UMS s’indigne et dénonce » la convocation de son président.

En politique, ce journal note que l’opposant Ousmane Sonko est « dans le viseur du +système+ » après ses critiques.

L’Observateur voit pour sa part une « bataille de positionnement » dans l’opposition illustrée par « la guerre des couteaux ». Ce sont des « coups et petits meurtres politiques qui profitent à Macky » Sall, analyse le journal.

EnQuête souligne de son côté que ces divergences au sein de l’opposition sénégalaise placent cette dernière « en terrain miné ».

Pendant ce temps, fait remarquer L’AS, le ministre Mansour Faye entame la distribution des deux milliards FCFA alloués aux victimes des inondations, dans le cadre du Plan Orsec déclenché par le chef de l’Etat. Vox Populi précise que le lancement se fera à Keur Massar, dans la banlieue dakaroise où beaucoup de populations sont encore dans les eaux.

L’ambassadeur du Japon au Sénégal présente ses « lettres de créance » à Le Quotidien dans un entretien où Tatsuo Arai revisite les 60 ans de coopération entre Dakar et Tokyo.

En Sport, le quotidien national Le Soleil passe un coup de loupe sur le surf au Sénégal. Et le constat est que c’est « un sport à part qui se féminise ». Championne du Sénégal en 2016, Imane Signalé appelle à « faire du surf féminin quelque chose de complètement ordinaire ».

Les soutiens de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF jugé en France dans une affaire de corruption présumée, marquent dans Stades leur optimisme « quant au verdict qui sera prononcé » aujourd’hui.

Son fils Massata Diack, resté au Sénégal mais sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la justice française, répète dans Record qu’ils sont « innocents ».

En football, Stades note que l’équipe nationale du Sénégal a un « vivier » de binationaux sur qui compter pour les éliminatoires de la CAN 2022. De Boulaye Dia de Reims à Malang Sarr de Chelsea, en passant par Abdou Diallo du PSG et Pape Guèye de Marseille entre autres, le sélectionneur national n’aura qu’à les convaincre à rejoindre les Lions.

Pendant ce temps, Stades se demande si le champ ne serait pas libre pour Kalidou Koulibaly pour rejoindre le PSG après que Manchester City a jeté son dévolu sur un autre défenseur et Manchester United s’est retiré.

Politique et football, parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets portant entre autres sur les réactions de politiques sur les inondations, l’actualité internationale et le mercato des footballeurs sénégalais.Le Soleil informe de la reprise des tournées économiques du président Macky Sall qui se rend dans le Sine-Saloum (centre), du 19 au 20 septembre. Il sera respectivement dans les régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack, selon le quotidien national.

Dans EnQuête, l’économiste Ndongo Samba Sylla dit ses « vérités » sur la monnaie Eco, la souveraineté, la crise de la Covid-19, entre autres sujets.

L’AS titre sur le « clash entre opposants », faisant remarquer que « les inondations font chavirer l’opposition ». Le journal rapporte en même temps des propos de Ousmane Sonko, en visite à Ziguinchor (sud). « Sur les montants de 21 milliards alloués à Ziguinchor, seul un projet de 5 milliards non livré a été réalisé », dénonce l’opposant.

Dans Vox Populi, l’opposant Babacar Diop fait savoir que « la banlieue est devenue un espace de souffrances et de larmes ».

Sur la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, Le Quotidien titre sur « le filtre du parrainage ». Le mécanisme, qui a été expérimenté en 2019 au Sénégal, a retenu 4 candidatures contre 41 recalées en Côte d’Ivoire. Ainsi, le sortant Ouattara et son opposant Bédié « passent » là où Gbagbo et Soro sont « bloqués ».

A propos de l’élection à la direction de l’Asecna, le journal note que le Nigérien Mohamed Moussa « rempile ».

L’Observateur livre son enquête sur le quotidien du pape du Sopi, sous le titre : « Me Wade, un président à l’isolement ». Le journal renseigne que l’ancien chef d’Etat se trouve dans sa maison sur la corniche pendant que son personnel est confiné à Fann Résidence.

Le quotidien lance par ailleurs une « alerte sur la consommation du lait caillé ». Ce produit a une « forte teneur en aflatoxine M1 », pouvant causer alors un « risque d’hépatite, de cancer ».

Vox Populi s’introduit dans « l’intimité des mariées non initiées au +Ndut+ (nid) », qui se trouve être un rituel « pour devenir une vraie femme ».

En fait divers, Libération se met « sur les traces d’un prédateur » sexuel. Il s’agit d’un professeur d’EPS à Mbour qui « couchait avec des mineurs ».

En football, Stades note que les Lions Kalidou Koulibaly, Ismaila Sarr, Mbaye Niang et Keita Baldé sont « dans l’expectative » à cause de leurs transferts longtemps annoncés mais qui ne sont toujours pas concrétisés.

Pendant ce temps, le portier Abdoulaye Diallo signe à Nottingham Forest, en Angleterre, et Stades se demande s’il pourra redevenir le numéro un des Lions au détriment d’Edouard Mendy, dont la signature à Chelsea serait imminente.

Le quotidien sportif est convaincu que le gardien de Rennes « est meilleur que Kepa sur toute la ligne », en comparant leurs statistiques portant sur les clean-sheets, les arrêts et le jeu de pieds.

Au plan local, Record informe que Teungueth FC « attend son protocole sanitaire » pour la préparation de la Ligue des champions africaine. Engagé pour sa part en Coupe CAF, le Jaraaf de Dakar lance sa préparation le 21 septembre, selon Stades.

Politique, économie et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant du dialogue politique à la tension économique due par la Covid-19 en passant par les faits divers et le mercato des footballeurs sénégalais.Selon L’AS, le président Macky Sall « évoque un gouvernement élargi ». Le chef de l’Etat l’a dit « à mi-mot » lors de la conférence des leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar qu’il préside.

L’Observateur, livrant une enquête sur le fast-track, note que Macky est « à la recherche du slogan perdu ». Le chargé de communication de la Présidence, Seydou Guèye, semble en donner les raisons : « Les stratégies de développement économique ont subi un choc extérieur avec la pandémie ».

Le Quotidien titre sur la « guéguerre » de leaders politiques locaux pour les mesures d’assistance aux populations victimes des inondations. L’objectif pour ces politiciens, selon journal, est d’engranger des voix lors des prochaines municipales, d’où les « batailles locales ».

Il se susurre en outre un « nouveau report » de ces élections. Mais le Forum civil se dit « contre » toute idée de ce genre, dans EnQuête.

Sur la suppression du parrainage aux élections, Boubacar Camara semble ne pas avoir confiance à Macky Sall. Dans L’AS, il note que ce dernier veut, par cette mesure, « disperser ses adversaires » politiques comme lui.

L’Observateur fouille dans le passé et le présent de Me Madické Niang, ancien baron du régime de Wade et candidat à la dernière élection présidentielle. Dans les « secrets de (sa) nouvelle vie », le journal a débusqué son cabinet d’avocat, ses petits-enfants, ses audiences avec le khalife des mourides.

EnQuête présente un dossier sur la pêche sénégalaise, soulignant que les poissons se trouvent « en eaux troubles. Le poisson se fait « rare et coûte cher », constate le journal là où des pêcheurs, mareyeurs et vendeurs « sont inquiets et furieux ».

L’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’économie se fait plus dur, d’après Vox Populi qui note que « l’informel chope le virus de la crise ». « Nous souffrons en silence », confie Mouhamed, l’un des acteurs de ce secteur.

L’économiste Mounirou Ndiaye explique que « 146.000 emplois sont déjà perdus au Sénégal ». Mais l’ambassadeur d’Allemagne, Stephen Roken, souligne dans Le Soleil que son pays veut « aider le Sénégal à préserver des emplois dans le privé ».

Dans la découverte des cultures et terroirs du Sénégal, le quotidien national présente ce lundi le village de Ndiarogne, dans le Mbanj Fadial. Sa particularité est qu’il est « le symbole du refus sérère d’une islamisation forcée ».

Le Soleil se rappelle en même temps l’an 23 du décès de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, « l’inoubliable régulateur ».

En fait divers, Libération informe qu’un « jihadiste allemand » est arrêté à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Le journal souligne qu’il a combattu en Syrie et était sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par son pays. En provenance de Bissau, il devait transiter au Sénégal, avant de rallier le Kenya.

Libération note également que l’ancien patron des services fiscaux du Bénin tombe à Dakar. Il « avait volé 4 milliards de FCFA » et était recherché depuis septembre 2019, selon le journal qui souligne qu’il est interrogé par la Division des investigations criminelles (DIC).

En football, Stades s’attend à une « officialisation imminente » du transfert du gardien international Edouard Mendy à Chelsea où il a passé sa visite médicale. Pendant ce temps, l’attaquant Habib Diallo « dans le flou, attend Mourinho », l’entraineur de Tottenham. Le journal tente de trouver par ailleurs une « meilleure destination » pour Keita Baldé, entre Valence, Fiorentina, Sampdoria ou Marseille.

Record revient sur les matchs du week-end et note que « Sadio et les Reds l’ont échappé belle » face aux promues de Leeds pour la première journée de la Premier League. En Ligue 1 française, « Pape Guèye écœure Gana Guèye » après la victoire 0-1 de Marseille sur le Paris Saint-Germain. L’OM n’avait plus battu le PSG depuis 2011, souligne le journal.

Inondations, économie et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitement essentiellement de sujets en lien avec les inondations, l’économie et les faits divers.« 24 heures en enfer », barre à sa Une le journal EnQuête qui consacre tout un dossier au quotidien des sinistrés des inondations. « Aux quartiers Sotrac, Ousmane Mbengue et Ndoumbélane, dans la commune de Guinaw Rail Sud, Ainoumady à Keur Massar, l’Etat est encore le grand absent. Les populations, sous les eaux, se battent comme des grenouilles pour leur survie. Ici, même les besoins primaires comme manger, dormir, allers aux toilettes deviennent des luxes pour certaines familles », constatent nos confrères.

L’AS quotidien effectue également une « incursion dans le calvaire des sinistrés » et soutient que « Les conséquences des fortes pluies tombées le week-end dernier resteront sans doute bdans les mémoires de certains Sénégalais, plus particulièrement chez les habitants des Parcelles Assainies Unité 3, Unité 2 et ceux de Camille Basse » de Keur Massar (Dakar).

En effet, souligne le journal, « En dépit du déclenchement du Plan Orsec, les populations sinistrés soutiennent que leur situation n’a connu aucune amélioration. Excédées, elles somment le gouvernement de renforcer les moyens pour mettre fin au calvaire qu’elles vivent depuis une semaine ».

Rassurant, le quotidien national Le Soleil in forme qu’« Un site de recasement (a été) aménagé à Keur Massar » en soutien aux sinistrés des inondations.

Sous le titre « La croissance chope le virus », Le Quotidien  s’intéresse à l’impact de la Covid-19 sur le Produit intérieur brut (Pib) et écrit : « Projeté initialement à 1,1%, le taux pourrait chuter à -0,7% ». Walf quotidien se passe du conditionnel utilisé par Le Quotidien et affirme que « Le Sénégal plonge dans la récession ».

L’Observateur consacre sa parution du jour à ce qu’il qualifie de « Sale temps pour le CFA » et raconte « Comment la pandémie du coronavirus a fait dévaluer la monnaie sur le marché du change ».

Le quotidien national Le Soleil fait l’éloge de la coopération Sénégal-Turquie et informe que « Deux accords de coopération (viennent d’être) signés » et que la 5ème Commission mixte se tiendra « bientôt ». La Turquie s’engage également pour la phase 2 du Plan Sénégal émergent (Pse), se réjouit Le Soleil.

En fait divers, Vox Populi relate le « récit posthume d’une victime d’inceste » et raconte que « ce jour où la vie de Yacine bascula, dans sa 17ème année du fait de son père qui lui a fait un enfant ». « Et l’acte interdit entraina la mort de la victime après 40 ans de souffrance », écrivent nos confrères.

Santé, justice, politique et inondations se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la santé aux inondations, sans oublier l’actualité judiciaire et politique.« L’Etat va mobiliser 500 milliards de FCfa » pour le Plan d’investissement 200 – 2024 pour un système sanitaire résilient et pérenne, annonce à sa Une le quotidien national Le Soleil, précisant que les investissements vont surtout concerner les hôpitaux, centres de santé et postes de santé. « Les hôpitaux Principal et Dalal Jamm seront de niveau 4 » grâce à ce plan, poursuit le journal.

Sous le titre « Le Sénégal entre deux feu », Tribune revient sur la gestion du coronavirus et des inondations et arbore ces sous-titres : « Les cas de Covid baissent mais la pandémie persiste ; Diouf Sarr et ses mousquetaires mènent la guerre ; [Gestion Covid] : le Sénégal 1er en Afrique et 2ème dans le monde ; des milliers de familles toujours dans les eaux ; crainte d’une extension des inondations ».

Evoquant le sujet des inondations, EnQuête consacre tout un dossier au « casse-tête (du) drainage (des) eaux de Keur Massar et environs » et informe que la localité voisine de « Mbao dit non ! »

« Les populations de Mbao, durement éprouvées, ne veulent pas des eaux de Keur Massar dans leur marigot. Elles réclament son dragage et clouent au pilori le ministre Serigne Mbaye Thiam », relatent nos confrères.

En politique, Walf Quotidien s’intéresse aux élections locales et titre : « L’inévitable report ». Dans ses colonnes, le journal soutient qu’« On s’achemine vers un second report des élections locales. L’assurance est du responsable de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir) et un des plénipotentiaires du pouvoir au dialogue national qui confirme le maire de Mermoz Sacré-Cœur ».

L’Observateur s’intéresse, quant à lui, à la stratégie politique du leader du Parti Pastef-les patriotes, Ousmane Sonko, dissèque les « avantages, contrecoups et limites d’une opposition à Macky Sall » pour constater que Sonko a choisi « l’échappée solitaire » au détriment des alliances avec les autres partis de l’opposition.

Le même journal revient par ailleurs sur la guéguerre entre magistrats à la Cour d’appel de Kaolack (centre) et informe que « L’Inspection générale de l’Administration de la Justice (Igaj) a remis son rapport au ministre de la Justice. Amadou Yaya Dia (un des juges mis en cause) est annoncé devant le conseil de discipline. Il risquerait même la radiation ».

« A la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite), on se tourne les pouces faute de… dossiers », signale Libération, ajoutant que « La Commission d’instruction est en +pause+ depuis 2018 ; La Cour s’est réunie, pour la dernière fois, en 2015 ; Le parquet spécial +garde+ son réquisitoire concernant le dossier d’Abdoulaye Baldé depuis… 2 ans ; et la réforme annoncée en août 2018 (est) aux oubliettes ».

En solitaire, Le Quotidien donne la parole au Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), Pr Ousmane Thiaré, qui se prononce sur la reprise ratée. A ce propos, le journal note que ce dernier est « déterminé à faire appliquer le plan de reprise graduelle des cours retenu par l’Assemblée de l’Université, car pour lui, il ne saurait être autrement sous peine de transgresser les règles de fonctionnement de l’université ».

En s2port, le quotidien spécialisé Stades dit « pourquoi Mané reste à Liverpool ». Et selon le quotidien sportif, « Sadio (n’est) pas en tête de la liste des potentiels achats (du Barça) ; (que) le prix de l’attaquant sénégalais (est) jugé trop élevé (et que) l’entraineur Jürgen Klopp ne veut pas le lâcher ».

Ousmane Sonko se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de la sortie du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, sur les inondations.« Sonko accuse Macky de détournement », titre Walf quotidien avant de reprendre en sous-titre cette déclaration du leader de Pastef : « Seuls 48 des 765 milliards ont été mobilisés et exécutés » pour financer le Plan décennal de lutte contre les inondations.

Le même journal informe par ailleurs que le Pardi démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade « exige une +fouille+ des différents projets et programmes » initiés depuis 2012 pour lutter contre les inondations.

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « Les exigences de Sonko et du PDS ». Dans ses colonnes, le journal informe que les opposants au président Macky Sall exigent un audit des programmes de lutte contre les inondations notamment le Plan décennal mis en place depuis 2012.

L’Observateur met en exergue cette autre déclaration du leader des Patriotes affirmant que « Les inondations traduisent la faillite de l’Etat ». Cela fait dire à EnQuête que Ousmane Sonko « tient le gouvernement pour responsable des inondations notées dans la banlieue dakaroise et certaines localités du pays ».

« Ousmane Sonko s’est insurgé, hier, contre la politique d’urbanisation du régime et la récente sortie du chef de l’Etat qu’il qualifie de show présidentiel », ajoute le journal. A travers ces sorties de Sonko et du PDS, L’AS estime que « L’opposition noie le pouvoir ». Tribune y voit quant à elle un réchauffement du climat politique longtemps inhibé par l’actualité de la pandémie du coronavirus.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour aux mesures prises pour lutter contre les inondations et informe que « Macky Sall (a demandé) la réhabilitation du Collecteur de Hann-Fann » endommagé par les pluies diluviennes du week-end dernier.

Sur un tout autre sujet, L’AS quotidien fait un focus sur l’organisation du Magal 2020 dans ce contexte de pandémie de Covid-19 et signale que « 500 personnes (ont été mobilisées) pour faire respecter les gestes barrières ».

Sous le titre « Quand l’Etat se saborde », le journal EnQuête se fait l’écho de la politisation de l’administration et écrit : « De plus en plus, pour percer dans l’Administration, il faut être membre du parti au pouvoir. Des directeurs généraux (sont) plus puissants que des ministres, à cause de leur poids politique ».

Le journal alerte en outre sur « La galère des fonctionnaires de l’opposition » et donne la parole à un inspecteur des Impôts qui déclare : « Quand on en arrive à ne plus récompenser le mérite, plus personne ne cherche à être méritant ».

La presse sénégalaise à fond sur les 10 milliards f cfa d’appui aux sinistrés des inondations

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, accordent la part belle aux 10 milliards de FCFA d’appui aux victimes des inondations du week-end dernier, aux sapeurs-pompiers et à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas).« Macky fait pleuvoir 10 milliards sur les inondés », barre à sa Une Vox Populi avant d’écrire ceci : « Son Plan décennal de lutte contre les inondations de 750 milliards englouti dans les flots, le chef de l’Etat fait face à l’urgence des pluies du week-end » en débloquant ces 10 milliards pour répondre « à la détresse de nos compatriotes ».

Sous le titre « Macky se jette à l’eau », Le Quotidien revient sur cette même actualité et informe que « La mise en place d’un budget d’urgence de 10 milliards FCFA, la présentation d’un prochainement de la situation du Plan décennal de lutte contre les inondations qui a démarré en 2012 (…) sont les deux principales annonces faites par le président de la République hier » lors de la réunion d’urgence sur les inondations.

Le même journal ajoute que « Macky Sall, qui a salué l’efficacité des ouvrages réalisés grâce à ce programme, a soutenu que les inondations sont les conséquences des changements climatiques ».

Sur les 10 milliards annoncés par le chef de l’Etat, détaille L’AS quotidien, « (…) les trois milliards serviront d’appuis directs aux populations sinistrées sur la base des rapports des gouverneurs, des préfets et sous-préfets en relation avec les maires ».

« Ces trois milliards serviront des cash transferts, des appuis financiers directs aux familles, mais aussi d’achats de produits phytosanitaires, de matelas et d’appuis divers », poursuit Macky dans les colonnes de L’AS.

Ce dernier ajoute que « (…) les 7 milliards FCFA qui restent vont servir à accompagner les services des sapeurs-pompiers et de l’Office national d’assainissement du Sénégal (Onas) pour l’achat de matériels supplémentaires pour l’évacuation des eaux de pluies ».

Sud quotidien va au-delà de l’annonce faite par le chef de l’Etat et signale que Macky Sall a profité de la réunion d’urgence sur les inondations pour inviter ses compatriotes « au changement de comportement (…) qui doit commencer par l’arrêt d’installations de constructions sur les voies d’eau ».

L’Observateur qui croit savoir davantage que ses pairs sur le plan de riposte de l’Etat donne « Les détails de la réunion au Plais sur les inondations ; la vérité sur les 10 milliards de FCFA annoncés par Macky Sall et les 1 500 tonnes de riz du Japon ».

Plus émotif, le quotidien national Le Soleil estime que cette annonce du président Macky Sall constitue « Du baume au cœur de ceux qui souffrent ». Et en plus de l’effort gouvernemental pour soulager les familles sinistrées, « Marième Faye Sall (la première dame du Sénégal) est allée offrir aux 16 communes de Pikine (Dakar) 24 motopompes, 16 000 l de carburant, 50 t de riz, 5 000 l d’huile, 25 t de sucre », informe Le Soleil.

L’AS quotidien fait remarquer, cependant, que la visite de la première dame en banlieue dakaroise a été « mouvementée » et que le maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo, a été « humilié ».

Sous le titre « La colère gronde des points bas », Walf quotidien établit un lien entre ces inondations et l’avenir politique du président Macky Sall.

A ce propos, le journal fait remarquer que « Les coupures intempestives d’électricité avaient précipité, en 2012, la chute du président Abdoulaye Wade. Demain, dans 4 ans, s’il brigue un troisième mandat, Macky Sall risque d’être emporté par les inondations qu’il n’arrive pas à régler ».

Inondations, foncier et faits divers se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant des inondations aux faits divers en passant par le foncier.« Récit poignant d’une vie d’immergé » à Tivaouane-Diacksao, barre à sa Une Vox Populi avant de mentionner ces témoignages en sous-titres : « Pour manger, on est obligé de poser une table sur un lit et de se tenir debout dans l’eau. Pour dormir, on superpose deux lits et on se couche à tour de rôle pour tout au plus une heure de sommeil depuis maintenant deux jours. Le plus difficile, c’est lorsqu’on veut se soulager. Les toilettes sont inondées. (…) Ici, il y a longtemps que plus personne ne compte sur le gouvernement. »

Le même journal effectue une « Immersion à Guinaw-Rail Sud » et décrit une vie « Entre écopage pour sortir l’eau des chambres et nuit à la belle étoile ».

L’AS quotidien examine le rapport du ministère de l’Urbanisme sur les inondations et note que « Le document minimise les dégâts, comparés à ceux des années précédentes ».

« Le spectre des inondations est un phénomène mondial qui s’explique en partie par les changements climatiques. D’après le ministère de l’Urbanisme (…), près de la moitié de la planète a connu des inondations en quelques mois, des pays les plus développés aux plus pauvres. Et le Sénégal n’est pas épargné », soulignent nos confrères, citant le rapport.

L’Observateur réfute cette thèse du ministère de l’Urbanisme et pointe du doigt « L’arrêt du projet qui a remis une partie de Dakar sous les eaux » et informe que « Plus de 144 milliards FCfa du plan décennal (de lutte contre les inondations) n’ont pas encore été décaissés », d’où ce titre qui barre la Une du journal : « L’Etat des négligences ».

En défenseurs des efforts du gouvernement consentis pour lutter contre les inondations, le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, Mohammed Boun Abdallah Dione, balaie d’un revers de main les accusations de L’Observateur et déclare, dans les colonnes du quotidien national Le Soleil que « Les résultats des réalisations du Président (dans ce domaine) sont notoires ».

Sous le titre « Macky marche sur des eaux », Walf quotidien s’intéresse aux conséquences politiques des inondations et écrit : « (…) La politique, entendue au sens politicien, connaitra des éclaboussures. D’ores et déjà, un doigt est pointé sur certaines institutions comme le Cese et le Hcct, régulièrement accusées de siphonner le budget sans impact réel sur le vécu des populations ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien alerte sur les drames sociaux sur fond d’exploitation industrielle à Thiès (Ouest) et titre : « Une région minée ». « La région de Thiès est une mine d’entreprise… minée par une série de conflits sociaux. Ces derniers mois, ses différents départements ont connu des tensions nées des différends avec les sociétés minières et et exploitent son riche sous-sol », signalent le journal estimant que « Thiès (est) une région à déminer ».

En faits divers, le quotidien EnQuête revient sur ce qu’il appelle « La chute d’un prédateur » et précise que la traque du dangereux prédateur sexuel par la Section de recherches a duré 13 mois.

Le journal explique par ailleurs « Comment S. Niass transformait ses victimes en esclaves sexuels et alimentait seneporno ». Selon EnQuête, le sieur Niass aurait abusé de « Plus d’une centaine de victimes sénégalaises, guinéennes, maliennes et ivoiriennes ».

Les pluies diluviennes du week-end inondent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement des inondations survenues un peu partout à travers le pays suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues ce week-end.« Pluies de morts sur le pays », barre à sa Une le quotidien L’Observateur, précisant que « 6 vies (ont été) perdues dans les eaux dont 2 à Sédhiou (sud), 1 à Grand-Yoff (Dakar), 1 à Kaolack (centre), 1 à Guinaw-Rails et 1 à Rufisque (Dakar) ». Le même journal revient part ailleurs sur « Les prédictions inquiétantes » du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss) et de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).

A ce propos, L’Observateur informe que « Dans leur bulletin de juillet 2020, les spécialistes avaient déjà averti sur la forte pluviométrie qui guettait le Sahel. Le Cilss prédit une saison des pluies avec des quantités totales de précipitations supérieures à la moyenne dans la bande sahélienne, des écoulements dans les bassins fluviaux supérieurs ou équivalents à la moyenne, des séquences sèches en début et vers la fin de saison importantes et une date de fin de saison tardive émises en avril par le forum Prefass ».

Sous le titre « Pluie de désolation dans le pays », L’AS quotidien constate que « Les 750 milliards du plan décennal de lutte contre les inondations n’aura servi à rien face à la pluie diluvienne abattue sur le pays ce week-end ».

Cela pousse le quotidien EnQuête à arborer ce titre : « Un mal incurable ». Dans ses colonnes, le journal note que « De 2009 à 2020, des solutions non-appliquées » ont fait que « Le Sénégal a renoué avec les inondations ce week-end ».

Pour le journal Le Quotidien « L’Etat patauge » en activant le Plan Orsec (Organisation des secours) pour aider les populations sinistrées. « Le gouvernement se tire une balle dans le pied », estime le directeur de publication du journal, dénonçant au passage « La tendance de gouverner par Twitter » du président Macky Sall.

Ce dernier s’était contenté d’un simple tweet pour informer les populations de l’enclenchement du plan Orsec, en lieu et place d’une déclaration sur les médias traditionnels.

Vox Populi s’adonne à un jeu de mots pour dire que « Le PSE (Plan Sénégal émergent, cadre de référence des politiques pour un Sénégal émergent à l’horizon 2035) vire au PSI (Plan Sénégal inondé) ». Le journal dénonce par ailleurs le fait que « Macky s’envole au sommet (de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pendant que le Sénégal se noie ».

Le quotidien national Le Soleil revient sur cette même actualité et informe que les pluies diluviennes  tombées ce week-end sur l’étendue du territoire national « frôlent les cumuls annuels ».   

Des affrontements entre les populations et les forces de l’ordre ont été notés çà et là, informe Libération qui barre sa Une par ce titre : « Eau secours ! »

Politique et faits de société au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite d’une diversité de sujets, dominés par la politique et les faits de société. »Guerre autour du 3e mandat: Le Sénégal dans le cercle de feu », titre Walf Quotidien, qui à propos du dialogue national, note que « le tout politique tue l’économie ».

« Dialogue politique, Macky Sall désormais libre arbitre: Aveu d’échec ! », s’exclame Sud Quotidien, là où Le Quotidien rappelle: « Passé-présent-Statut du chef de l’opposition: La position de Macky Sall ».

Ce journal écrit qu’en 2016, le président Sall avait préféré celui arrivé 2e à la présidentielle pour le chef de l’opposition. « Vers un comité d’experts sur la question », renseigne Le Quotidien.

Après de le désaccord de la classe politique sur le chef de l’opposition, L’As informe que « la question (est) confiée à des experts ».

Pendant ce temps, Lii Quotidien fait le portrait de l’ex président Abdoulaye Wade et révèle « la face cachée du rebelle ».

Pour Source A, « en attendant de faire sa passation de service et de catapulter dans les cordes de ses détracteurs-Me Moussa Diop (ex Dg de la société de transport public Dakar Dem Dikk) largue ses missiles ». Il confie au journal: « J’ai vu une tentative de liquidation dans la presse. Ils n’ont qu’à se préparer, tous ceux qui jouent à ce jeu-là ».

S’agissant de la coordination de la coalition Macky 2012, EnQuête révèle que les leaders débarquent Me Moussa Diop. De son côté, Le Quotidien constate que la querelle continue à Macky 2012, après le limogeage de Me Moussa Diop.

EnQuête revient sur le 5e anniversaire du crash de l’avion médicalisé de Sénégalair et fait état de « drame sans coupable ». « Un crash. Sept morts. Une enquête. Des inculpations. Un rapport. Zéro coupable », explique EnQuête, dans lequel journal, cet ancien chef de maintenance à Sénégalair confie: « L’aéronef signalait aux contrôleurs et autres appareils une position où il n’était pas ».

« Cinq ans après le crash d’un avion de Sénégalair: Sept morts, zéro coupable », renchérit Libération, soulignant pourtant que « l’Asecna, l’Anacim et Sénégalair sont mouillées jusqu’au cou ».

Selon nos confrères, l’instruction est bouclée mais le dossier dort toujours au Parquet.

Vox Populi consacre sa Une à cette mort suite à un malaise de D. Sadio, candidat au Baccalauréat à Kounkané (sud) et précise qu’il a été emporté par de terribles maux de ventre au dernier jour des épreuves.

Faisant état de série noire sur les routes du pays, Vox Populi note 5 morts dans 3 accidents.

La presse sénégalaise commente le limogeage du Dg de Dakar Dem Dikk

Le limogeage, hier par le président de la République, de Me Moussa Diop, Directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk, après sa sortie médiatique affirmant que Macky Sall n’a pas droit à un 3e mandat, fait les choux gras des quotidiens sénégalais reçus jeudi à APA. »Direction Dakar Dem Dikk: Macky éjecte Me Moussa Diop », titre Sud Quotidien.

Après Sory Kaba, ex Directeur général des Sénégalais de l’extérieur et Moustapha Diakhaté, ex ministre conseiller du Chef de l’Etat, Vox Populi écrit que « Me Moussa Diop, 3e victime du tabou du 3e mandat ». Nos confrères rappellent que le leader du parti Alternative générationnelle (mouvance présidentielle) avait qualifié le 3e mandat de coup d’État constitutionnel.

« Limogeage de Kaba, Moustapha et Me Moussa Diop: Le 3e mandat, juste un prétexte ! », note de son coté Rewmi Quotidien. Quoiqu’il en soit, L’As retient: « Me Moussa Diop, 3e victime du mandat ».

Pour Le Quotidien, limogé de la direction de Dakar Dem Dikk, « Me Moussa Diop (est) conduit au dépot », allusion faite au dépot des bus de la société. Le journal rappelle que Me Moussa Diop est la 3e victime du mandat et qu’il est remplacé par le magistrat-politicien Bounkhatab Sylla.

« Vérité sur le limogeage de Me Moussa Diop. Le prétexte du troisième mandat », titre L’Observateur, faisant également état d’un rapport sur la situation financière et sociale de la société Dakar Dem Dikk.

« Dem Dikk: Me Moussa Diop démis de ses fonctions. Les véritables raisons du limogeage », titre DirectNews. Selon nos confrères qui citent des indiscrétions, depuis des mois, Me Diop n’était plus en odeur de sainteté avec Macky Sall. « Il a joué plus malin en faisant une déclaration fracassante sur le 3e mandat pour être une victime », explique DirectNews.

« Haute administration: Macky décrète l’état de siège », apprend-on à la Une de Walf Quotidien, informant que « la négation du 3e mandat est criminalisé ».

« Terminus Moussa Diop », conclut La Tribune.

Parlant de gestion de l’équipe gouvernementale, L’Observateur révèle: « Remaniement, Macky brise ses codes. Comment le gouvernement actuel résiste au changement ». 

Les quotidiens traitent également des remous à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) dont le nouveau bureau est contesté par une partie des élus.

« Le bureau de la Chambre de commerce de Dakar apporte la réplique au président de CCBM: Feu sur Serigne Mboup ! », s’exclame Le Témoin, dans lequel journal, le président de la CCIAD, Abdoulaye Sow et Cie affirment que M. Mboup est contesté à présidence de l’Union nationale des chambres de commerce et n’ecartent pas de porter plainte pour citations abusives et diffamation.

« Chambre de commerce de Dakar: Le bureau consulaire remet Serigne Mboup à sa place », titre Lii Quotidien, là où L’Info note: « Abdoulaye Sow s’en prend à Serigne Mboup ».

La réouverture des universités s’impose aux quotidiens sénégalais

L’essentiel de la presse sénégalaise, parvenue mercredi à APA, traite prioritairement de la reprise des cours, ce 1er septembre, dans les universités publiques du pays, fermées depuis le mois de mars à cause du coronavirus. »Rentrée universitaire: Faux départ », constate Le Quotidien, informant qu’à Saint-Louis et Bambey, les étudiants bloquent la reprise, pendant que l’Ucad est confrontée à des problèmes administratifs.

Parlant de reprise différée des cours en présentiel, EnQuête souligne que « la cacophonie s’installe à l’Ucad », faisant dire à Sud Quotidien que la reprise des cours est ratée à l’Ucad et à l’Ugb.

« Enseignement supérieur: Reprise avortée des cours à Dakar, Saint-Louis et Bambey. Les étudiants rejettent le plan de reprise en présentiel proposé par les autorités », renchérit Le Témoin, là où La Tribune indique: « Reprise des cours à l’Ucad: Frayeurs évacuées ».

« Avec des amphithéâtres fermés, un personnel administratif absent et des étudiants désemparés », DirectNews estime que « l’Ucad rate sa rentrée ».

De son côté, Walf Quotidien écrit: « Reprise des cours en présentiel: Les universités ratent le train du 1er septembre ». 

« Reprise des cours dans les universités, hier: Cohue à l’Ucad, ngente toubab à Saint-Louis. Un grand désordre au rendez-vous à l’université de Dakar. La coordination des étudiants de Saint-Louis boude la reprise et décrète 72 heures de journée sans tickets », détaille Vox Populi.

Rewmi Quotidien revient sur la déclaration de patrimoine exigée par le président de la République aux assujettis et informe qu’un seul ministre manque à l’appel. « Déclaration de patrimoine: Un ministre défie Macky Sall », rapporte Libération. Ce qui fait dire à Lii Quotidien que tous les ministres ont déclaré leur patrimoine, sauf un.

En politique, Le Témoin affiche « les réserves des experts » sur le statut du chef de l’opposition. Selon nos confrères, le professeur Moussa Diaw de l’Ugb fustige un débat stérile et met en garde contre l’implosion des partis autour de la recherche de prébende.

 « Élections municipales et départementales: Macky réunit son staff au Palais », titre Sud Quotidien.

Le dialogue politique revient en force dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mardi mettent l’accent sur le dialogue politique qui a repris récemment ses travaux, suspendus depuis mars dernier en raison de la pandémie du coronavirus. »Dialogue politique: L’opposition durcit son jeu. Pastef démasque une opposition qui entretient des relations coupables avec le pouvoir », titre L’As.

Notant que le cumul de chef de l’Etat et de parti est le principal point d’achoppement du dialogue, Le Témoin estime que c’est un faux débat. Selon nos confrères, « cette exigence d’une partie de la classe politique éclipse les vrais enjeux comme le bulletin unique et une vraie commission électorale indépendante ».

Walf Quotidien informe que le dialogue politique est ponctué ces derniers jours par le débat sur le statut et le mode de désignation du chef de l’opposition et tente d’expliquer « pourquoi l’opposition évite le cadeau de Macky ».

À propos du chef de l’opposition, Lii Quotidien souligne que « rien n’est encore joué pour Idy », leader du parti Rewmi annoncé par la presse comme étant désigné par la majorité des partis d’opposition qui prennent part au dialogue politique.

« Statut de l’opposition et de son chef: Sonko parle de tentative de division », écrit EnQuête dans sa manchette, là où DirectNews note: »Statut du chef de l’opposition: Le Fnr dubitatif, Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké récuse Idy et soupçonne un deal ».

L’Observateur revient sur « les enjeux de la rivalité entre Idy-Sonko » et explique que ces derniers sont liés aux « privilèges, honneurs et à la succession de Macky Sall ».

EnQuête revient sur le Magal de Touba dans un contexte de Covid-19 et titre: « Magal chez soi. L’idée fait son chemin ». Ce journal explique que la tenue de l’édition 2020 du Magal est un défi inédit pour le comité d’organisation et qu’à Touba, les avis divergent sur l’organisation de l’événement selon son format habituel.

La Tribune consacre sa Une à la justice avec son « impossible indépendance » du fait de la subvention allouée par le chef de l’Etat à l’Union des magistrats du Sénégal (Ums). « Les magistrats empochent les 40 millions f cfa de l’Etat. Le Forum civil veut des assises pour laver les soupçons sur l’exécutif », rapporte La Tribune.

« D’Alioune Ndao à Ngor Diop: La longue liste des magistrats décapités », titre Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Sud Quotidien revient sur la déclaration de patrimoine et indique: »Les paradis fiscaux, l’autre casse-tête de l’Ofnac (Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption) ».

La reprise des cours dans les universités à partir de ce 1er septembre fait la Une du Quotidien qui parle d’une « rentrée 100 protocoles ». « La Fac de médecine, les Écoles…avec leurs mesures barrières. La Faseg: Une année à combler. Ugb: Rentrée des clashs », explique le journal.

« Reprise des enseignements à l’Ucad: Le Recteur fait marche arrière », selon L’As, alors que Sud Quotidien informe qu’à l’Ugb, le Recteur et le Directeur du CROUS invitent les étudiants à la compréhension.