Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.

Covid-19 : Kigali va acquérir un 1er lot d’un million de vaccins

Le Rwanda va acquérir un premier lot d’un million de vaccins contre la Covid-19 en février prochain.Le Directeur général du Centre Biomédical Rwandais (RBC, sigle anglais) qui a fait l’annonce, hier jeudi, précise que son pays doit encore acquérir deux autres types de vaccins (AstraZeneca et Moderna).

« Nous sommes prêts à recevoir et à administrer correctement les vaccins AstraZeneca et Moderna en utilisant la chaîne d’approvisionnement déjà existante », a déclaré le Dr Nsanzimana.

Selon lui, il y a un espoir que le Rwanda soit parmi les premiers pays d’Afrique à les recevoir.

Parmi les principaux bénéficiaires, il y a la population à haut risque et les travailleurs essentiels.

Le Rwanda fait actuellement partie de l’Alliance Covax, une initiative mondiale qui vise à garantir des doses rapides et abordables du vaccin contre la Covid-19 pour les pays membres, une fois que le vaccin sera disponible.

Le gouvernement prévoit de mobiliser un budget total de 15 millions de dollars pour l’acquisition de doses du vaccin dès qu’il sera disponible le mois prochain.

Selon le Dr Tharcisse Mpunga, le ministre d’État chargé des soins de santé primaires, la première phase consistera à vacciner 30% de la population.

Covid-19 : le Rwanda rassure les touristes

Les services continueront de fonctionner normalement sur tous les sites touristiques du Rwanda, malgré les nouvelles mesures de confinement annoncées en début de semaine.Le « Rwanda Development Board (RDB) » a expliqué, mercredi dans un communiqué, qu’il reconnaissait également que dans l’environnement mondial actuel, certains touristes peuvent juger nécessaire de reporter leurs plans de voyage et de restreindre les voyages internationaux.

Toutefois, notre source souligne que les voyages touristiques à Kigali et dans d’autres provinces sont autorisés dans le strict respect des mesures anti-Covid-19.

Selon les nouvelles instructions, tous les hôtels désignés pour les passagers à l’arrivée resteront ouverts en vertu de mesures de prévention strictes contre le Covid-19.

Les activités touristiques, notamment les visites de parcs nationaux, de musées et d’autres attractions touristiques, ainsi que les visites de la ville, restent autorisées pour les touristes internationaux et nationaux dans tout le pays.

Ce mercredi, le nombre total de cas confirmés de Covid-19 au Rwanda est de 11.548 après que 289 personnes ont été testées positives au cours des dernières 24 heures.

A l’exception de la capitale, Kigali, qui est en confinement dans le cadre des mesures de prévention, les heures de couvre-feu dans d’autres parties du pays ont été prolongées entre 18 heures et 4 heures (GMT +2).

Le Rwanda va introduire le favipiravir pour traiter la Covid-19 (ministre)

Le gouvernement rwandais prévoit d’introduire le traitement antiviral favipiravir, l’un des nombreux médicaments approuvés et utilisés comme traitement contre la Covid-19, a révélé lundi le ministre de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.S’exprimant lors d’un talk-show à la télévision rwandaise (publique), le ministre a expliqué que tout comme le remdesivir, un autre antiviral administré à un patient contre la Covid-19, le favipiravir est un inhibiteur sélectif de l’ARN polymérase impliquée dans la réplication virale.

Selon lui, l’organisme de réglementation des médicaments du pays a déjà approuvé le favipiravir comme traitement pour les patients infectés par le coronavirus.

Avec le médicament maintenant approuvé, le nouveau médicament sera distribué au Rwanda par des prestataires de soins de santé optant pour un médicament de première qualité.

Les responsables de la santé du Rwanda disent que les versions génériques du favipiravir seront disponibles à mesure qu’elles obtiendront une approbation supplémentaire et seront acceptées comme traitement sûr et efficace pour les patients de la Covid-19.

Lundi, le ministère de la Santé du Rwanda a déclaré que le total du pays était passé à 11.259 cas confirmés, dont 146 décès. Le ministère a déclaré que 40 patients restent dans un état critique, y compris ceux qui portent des respirateurs.

Kigali représente 61% des patients atteints de la Covid-19 signalés dans le pays depuis le 1er janvier, a-t-il conclu.

Centrafrique: un casque bleu rwandais tué

Un soldat de la paix rwandais a été tué et un autre légèrement blessé en République centrafricaine (RCA) lors de nouveaux affrontements avec des groupes armés, a confirmé un communiqué de la mission d’intervention militaire de l’ONU.Le communiqué de la MINUSCA indique que la coalition rebelle a lancé mercredi matin une attaque dans les environs de la capitale, Bangui.

Selon la MINUSCA, les milices armées sont accusées d’abus massifs contre la population locale, en extorquant notamment de l’argent aux marchands et en s’attaquant aux civils.

Elle a déclaré que l’attaque avait été repoussée par les casques bleus, en collaboration avec les forces armées centrafricaines, ajoute le communiqué.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en République centrafricaine, par ailleurs patron de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye, a fermement condamné les attaques des groupes armés anti-Balaka, UPC, 3R et MPC et leurs alliés politiques, notamment l’ancien Président de la RCA, François Bozizé.

« La Mission les tient responsables des conséquences de ces violences sur la population civile et souligne que les attaques contre les soldats de la paix peuvent être considérées comme des crimes de guerre et être poursuivies en justice », indique le communiqué.

Au début du mois dernier, le Rwanda a déployé des troupes spéciales de protection en RCA, dans le cadre d’un accord bilatéral sur la défense.

Le déploiement répond au  « ciblage du contingent des Forces de défense du Rwanda (RDF) sous la force de maintien de la paix de l’ONU par des rebelles soutenus par François Bozizé ».

A de nombreuses reprises, les troupes rwandaises en RCA ont été ciblées par des groupes armés dans ce pays.

A l’heure actuelle, la Force de défense du Rwanda est l’un des plus gros contributeurs de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) depuis 2014.

Rwanda: un test négatif de Covid-19 exigé pour les réservations d’hôtels

Les autorités rwandaises ont donné, hier dimanche, de nouvelles instructions exigeant que toutes les personnes désirant de faire des réservations dans des hôtels à travers le pays présentent un résultat négatif au test Covid-19 dans le cadre des efforts visant à prévenir la propagation de nouvelles infections.En vertu de la nouvelle directive émise par le Rwanda Development Board (RDB), les hôtels vont demander à tous les clients de fournir un résultat de test négatif pris dans les 72 heures avant l’arrivée.

Elle indique également que tous les invités sont priés de présenter un test négatif de réaction en chaîne par polymérase en temps réel SARS-CoV 2 (RT-PCR) ou Antigen Rapid Covid-19.

« Les touristes internationaux entrant dans le pays devront passer un autre test de réaction en chaîne par polymérase (PCR) au coût de 10.000 frw (environ 10 $), tandis que le test de réaction en chaîne par polymérase en temps réel (RT-PCR) est de 50.000 frw (environ 50 $) », a ajouté la directive.

Le Cabinet du président Paul Kagamé a publié la semaine dernière des directives nouvelles et strictes pour ralentir la propagation des nouvelles infections à la Covid-19.

Selon ces directives, tous les rassemblements sociaux, y compris les cérémonies de mariage et les célébrations de toutes sortes, sont désormais interdits dans les lieux tant publics que privés. Les gymnases et les piscines sont également interdits, à l’exception de ceux des hôtels qui ne peuvent être utilisés que par des résidents testés.

Parmi les autres changements majeurs décidés après la réunion du Cabinet présidentiel, figurent la réduction du nombre maximum de personnes qui assistent aux réunions et conférences de 50% de la capacité du lieu à 30%. En outre, tous les participants devront subir des tests Covid-19.

Kigali accueille une réunion sur la sécurité en Afrique de l’Est

Une rencontre de cinq jours sur la sécurité en Afrique de l’Est se tient à Kigali, la capitale rwandaise.Elle réunit les chefs des Armées de la région et entre dans le cadre de la 28ème session ordinaire de la Force en attente de l’Afrique de l’Est (EASF, sigle anglais). La réunion vise  à faire face à la menace croissante du terrorisme dans la région, a expliqué à APA, jeudi à Kigali, une source militaire.

Le président du groupe de travail d’experts, le commandant Moujib Adaine de l’Union des Comores a appelé les délégués à contribuer de manière significative aux délibérations notamment aux points importants comme le projet de budget, le plan d’activités 2021.

Le général de brigade Getachew Shiferaw Fayisa, par ailleurs directeur de l’EASF a fait remarquer que les réunions des organes politiques jettent les bases de la réunion des chefs d’état-major et de la réunion des ministres de la Défense.

La Force d’intervention rapide de l’Afrique de l’Est (EASF) est une organisation régionale dont le mandat est de renforcer la paix et la sécurité dans la région.

Rwanda : la Sénégalaise Aissa Touré nommée Cheffe du Bureau-pays de la Bad

L’économiste et spécialiste du développement était jusque-là directrice-pays du Fonds international de développement agricole (Fida) pour le Burundi.Aissa Touré c’est avant tout une expérience de plus de 25 ans acquise sur trois continents, dans 12 pays et pour le compte de cinq organisations internationales. Son parcours professionnel couvre le développement rural, en particulier l’agriculture, l’économie rurale, l’adaptation et l’atténuation du climat.

Avant cette nomination, Aissa a occupé les fonctions de représentante de WaterAid (2003-2007) et de directrice adjointe pour l’Afrique de l’Ouest d’Oxfam America (2007-2009). Elle a également travaillé à l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) en tant que coordinatrice du programme de recherche pour le développement, de 2009 à 2010. De 2009 à 2011, elle a aussi travaillé sur les thématiques du changement climatique et du financement, ainsi que sur le suivi et l’évaluation des projets en qualité de consultante.

En 2011, l’économiste sénégalaise a rejoint le Fonds international de développement agricole en tant que responsable de programme pour le Togo, la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale, puis a été nommée responsable de programme pour l’Inde et le Népal au sein de la même organisation (2016-2018). Avant sa récente nomination par la Banque, elle était directrice-pays du Fida pour le Burundi depuis juillet 2018.

Aissa Touré est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) en secteur rural, développement d’entreprises et gestion de projets de transformation alimentaire (1993), d’un Master en Economie et Ingénierie du Financement de Projets (1992), d’une licence en Economie et Ingénierie du Financement de Projets (1991) et d’une licence en Economie Rurale (1990), tous obtenus à l’université de Montpellier I, en France.

A la Banque africaine de développement, Aissa apporte des compétences solides en matière de gestion stratégique, de représentation institutionnelle et de gestion des partenariats aux niveaux national, régional et mondial, souligne le communiqué annonçant sa nomination.

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

Rwanda : Plus de 4.000 personnes arrêtées pour corruption

Au moins 4.155 personnes ont depuis 2018 été arrêtées et fait l’objet d’enquêtes sur des actes criminels liés à la corruption, a révélé jeudi le Bureau rwandais des enquêtes (RIB).Les rapports du RIB indiquent qu’en 2018, 1.131 personnes impliquées dans 732 cas de malversation ont fait l’objet d’une enquête, contre 1.295 personnes impliquées dans 1.088 cas en 2019.

En novembre de cette année, 1.729 personnes liées à 963 dossiers ont également fait l’objet d’une enquête, selon le Secrétaire général du Bureau rwandais des enquêtes, le colonel à la retraite Jeannot Ruhunga.

La majorité des personnes arrêtées est constituée d’individus faisant face à des accusations de détournement de fonds qui sont maintenant considérés comme des crimes de corruption.

En juillet de cette année, le ministre de la Justice, Johnston Busingye, a déclaré que le gouvernement faisait ses poursuites pour des affaires portant sur 11 milliards de francs rwandais (Rwf) qu’il espérait récupérer sur des dossiers de corruption et de mauvaises gestion de fonds publics qu’il a remportés devant les tribunaux.

« La culture et la mentalité des Rwandais étaient de ne pas ressentir le besoin de payer quand ils devaient de l’argent au gouvernement. Nous avons alors décidé que cela ne pouvait plus continuer et avons compilé une liste de tous ceux qui doivent de l’argent au gouvernement, le cas le plus ancien que nous ayons date de 2000 », a déclaré le haut responsable rwandais.

Rwanda: des chiens renifleurs pour lutter contre la Covid-19

Après avoir déployé des robots et des drones pour lutter contre la pandémie de Covid-19, les responsables rwandais de la santé ont décidé d’utiliser le mois prochain, des chiens renifleurs entraînés pour détecter les cas suspects avec efficacité, a confirmé à APA une source officielle.Selon le Directeur général du Rwanda Biomedical Center (RBC), le Dr Sabin Nsanzimana, un protocole d’accord a été signé à cet effet en début de semaine entre le gouvernement rwandais et l’Allemagne.

« L’identification des odeurs de la Covid-19 à l’aide de chiens » est la nouvelle approche qui sera adoptée dans la lutte contre la pandémie au Rwanda, en s’inspirant notamment des expériences de l’Allemagne et de la Finlande, a-t-il déclaré.

L’utilisation de chiens renifleurs vise à identifier les cas positifs de Covid-19 dans les espaces publics et à répondre à la demande croissante de tests de dépistage rapides et non invasifs, selon la même source.

Le nouveau projet devrait accroître les capacités de tests du Rwanda, en particulier dans les lieux publics où des tests de masse seront nécessaires, grâce aux chiens renifleurs ayant un taux de détection de 94%, a poursuivi le Dr Nsanzimana.

Réagissant à cette innovation, l’ambassadeur d’Allemagne au Rwanda a salué ce partenariat et cette coopération avec le Rwanda.

Hier mercredi, 24 personnes ont été testées positives à la Covid-19 au Rwanda, portant le nombre de cas positifs dans le pays à 5750. Ces résultats ont été obtenus à partir de 2317 échantillons de Covid-19 effectués au cours de ces dernières 24 heures.

L’Afrique pourrait gagner 180 milliards de dollars grâce à Internet

L’économie liée à Internet en Afrique a le potentiel d’atteindre 5,2% du Produit intérieur brut (PIB) du continent d’ici 2025, contribuant ainsi à hauteur de près de 180 milliards de dollars à l’économie globale, selon un nouveau de Google et de la Société financière internationale (SFI) intitulé « e-Conomie Afrique 2020 ».Alors que la contribution potentielle prévue pourrait atteindre 712 milliards de dollars d’ici 2050, cette croissance est le fruit de la combinaison d’un accès accru à une connectivité Internet plus rapide et de meilleure qualité, d’une population urbaine en pleine expansion, d’un réservoir croissant de talents technologiques, d’un écosystème dynamique de Start-Ups et de l’engagement de l’Afrique à créer le plus grand marché unique au monde dans le cadre de la Zone de libre-échange continental (ZLCA), explique le rapport parvenu à APA mardi.

Actuellement, l’Afrique compte 700.000 développeurs.

Le financement par capital-risque des Start-Ups a augmenté au cours des cinq dernières années, avec un record de 2,02 milliards de dollars de fonds propres levés en 2019, selon Partech Ventures Africa.

Selon le rapport, 76% des Rwandais ont accès à internet et 74% le trouvent abordable. D’ici 2025, le PIB du pays devrait atteindre 0,9 milliard de dollars, avant d’atteindre 3,8 milliards de dollars en 2050. Actuellement, il s’élève à 0,5 milliard de dollars.

Les Start-Ups numériques en Afrique sont le moteur de l’innovation dans des secteurs à croissance rapide, notamment les technologies de pointe, les technologies de la santé, les médias et les divertissements, le commerce électronique, la mobilité électronique et la logistique électronique, contribuant ainsi à la croissance du Produit intérieur brut (PIB) d’Internet en Afrique.

« L’économie numérique peut et doit changer le cours de l’histoire de l’Afrique », a déclaré Stephanie von Friedeburg, Directrice générale par intérim de la SFI.

« C’est un moment opportun pour exploiter la puissance des Start-Ups technologiques du continent afin de trouver des solutions indispensables pour améliorer l’accès à l’éducation, aux soins de santé et au financement, et assurer une reprise plus solide, faisant de l’Afrique un leader mondial de l’innovation numérique et au-delà », a-t-elle poursuivi.

Selon une analyse contenue dans le rapport, en 2020, le PIB issu d’Internet pourrait contribuer à hauteur d’environ 115 milliards de dollars aux 2.554 milliards de dollars du PIB de l’Afrique, soit 4,5% du PIB total.

Ce chiffre est en hausse par rapport aux 99,7 milliards de dollars (3,9% du PIB total) de 2019, avec un potentiel de croissance à mesure que les économies du continent se développent.

« Google et la SFI ont produit ce rapport pour mettre en évidence le rôle que joue le secteur des Start-Ups numériques et d’autres facteurs de croissance du continent, afin de mettre en avant et de soutenir les opportunités que le continent présente », a déclaré Nitin Gajria, Directeur de Google Afrique.

Les investissements dans les infrastructures, la consommation de services numériques, les investissements publics et privés et les nouvelles politiques et réglementations gouvernementales joueront un rôle important pour soutenir la croissance numérique de l’Afrique, précise le rapport.

Rwanda : Des averses et des crues soudaines font des dégâts à Kigali

Des pluies torrentielles et des crues soudaines ont frappé plusieurs parties de la ville de Kigali et de sa périphérie, provoquant d’importantes pannes de courant et détruisant des propriétés et des infrastructures, ont annoncé jeudi les autorités municipales.Les dégâts sont particulièrement graves à Kicukiro et Nyarugenge, les deux principaux quartiers urbains de la ville. Selon les autorités de la ville, Nyabugogo, l’une des banlieues surpeuplées du marché, a été l’une des plus touchées, du fait de sa topographie et à de d’un système de drainage efficace.

De nombreuses rues et trottoirs ont été inondés et les piétons ont dû sauter par-dessus l’eau pour se déplacer dans la ville. Les averses ont provoqué des glissements de terrain dans certaines zones de la ville de Kigali, endommageant des maisons et des routes.

Au-delà de la ville de Kigali, la circulation a été interrompue sur certaines autoroutes en raison de glissements de terrain dans les districts ruraux, selon la police. De janvier à avril de cette année seulement, au moins 140 personnes sont mortes de catastrophes météorologiques, selon les données du ministère de la Gestion des urgences.

Les rapports officiels indiquent que plus de 3 100 hectares de cultures ont été emportés par les eaux de crue et 3 082 maisons endommagées, laissant des milliers de familles déplacées.

Les experts du changement climatique ont déclaré que les derniers effets des risques d’inondations au Rwanda se sont aggravés alors que la récente croissance démographique et la rareté des terres ont poussé les gens à s’installer dans des zones sujettes aux inondations.

Le changement climatique apporte des régimes pluviométriques plus irréguliers et imprévisibles avec des saisons des pluies plus courtes dans le secteur de l’agriculture en grande partie pluviale.

Le Rwanda détecte de nouveaux cas de Covid-19 dans un camp de réfugiés

Un camp accueillant des réfugiés burundais à Mahama dans le district de Kirehe, dans le sud du Rwanda, a enregistré jeudi, 40 nouveaux cas de Covid-19, ont déclaré des autorités sanitaires.Cela en fait le plus grand nombre d’infections dans ce village situé près de la frontière avec la Tanzanie, ont déclaré des responsables de la santé dans un rapport obtenu par APA à Kigali. Les rapports officiels indiquent que plus de 50.000 réfugiés vivent dans le camp, ce qui en fait le plus grand du Rwanda.

Depuis fin septembre, les réfugiés sont rentrés chez eux. S’il existe des mesures strictes au Rwanda, un pays qui maintient la fermeture de sa frontière, au Burundi, la situation semble être tout le contraire.

Aucun masque n’est porté au Burundi où il y a peu ou pas de mesures restrictives et le gouvernement affirme que le virus est sous contrôle. Pour le Rwanda, le nombre total d’infections a atteint 5.129 avec 45 nouveaux cas, notamment dans les camps de réfugiés de Mahama enregistrés au cours des dernières 24 heures.

Le camp de Mahama est divisé en 25 villages, avec un minimum de sept chefs dans chacun d’eux, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Rwanda : Le parc Mukura-Gishwati devient patrimoine mondial de l’UNESCO

Le quatrième parc national du Rwanda, Gishwati Mukura, composé de deux forêts distinctes – les plus grandes Gishwati et Mukura, formant un total de 34 kilomètres carrés plus une zone tampon a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en tant que site naturel, a confirmé une source officielle jeudi à Kigali.La décision d’inscrire cette aire protégée sur la Liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a été unanimement soutenue par tous les membres du Comité du patrimoine mondial, indique le communiqué publié par le ministère de l’Environnement à Kigali.

Il a déclaré que cette inscription montrait le ferme engagement du Rwanda en faveur de la conservation du patrimoine mondial. Gishwati abrite un groupe de 20 chimpanzés, qui vivent aux côtés de singes dorés et de singes bleus. Les oiseaux sont également bien représentés avec 232 espèces observées à Gishwati et 163 à Mukura, parmi lesquelles les espèces endémiques du Rift Albertin et les spécialistes des forêts.

Le parc fait actuellement partie d’un ambitieux programme de restauration du paysage. Les activités dans le parc ont commencé en 2019 et comprennent une randonnée guidée dans la nature, un suivi guidé des chimpanzés et des singes, l’observation des oiseaux et une visite des cascades. La zone a été presque épuisée en grande partie en raison de la réinstallation, de l’exploitation minière illégale dans la forêt riche en minéraux, et de l’élevage.

Ce parc national contribue actuellement à améliorer les moyens de subsistance de la population vivant dans les zones environnantes, ce qui à son tour offre à la forêt une meilleure chance de régénération en tandem avec le potentiel d’élever le niveau de vie à plus long terme.

Les activités communautaires comprennent un séjour à la ferme, une danse culturelle en direct, la fabrication d’artisanat, l’apiculture, une visite de la plantation de thé et la possibilité d’apprendre des guérisseurs traditionnels, qui utilisent des plantes naturelles pour soutenir la médecine moderne et les médicaments synthétisés.

Eliminatoires CAN 2022: le Rwanda décimé avant d’affronter le Cap-Vert

Le sélectionneur du Rwanda, Vincent Mashami, a écarté sept joueurs pour le match de qualification pour la CAN 2022 contre le Cap-Vert le mois prochain, a rapporté APA mardi.Le Rwanda devrait se rendre au Cap-Vert pour affronter les Blue Sharks (Requins blancs) le 11 novembre, avant d’accueillir le match retour de leur groupe F à Kigali le mois prochain.

Parmi les joueurs écartés figure le duo défensif Emery Bayisenge et Faustin Usengimana qui, dans le passé, étaient des habitués de l’équipe nationale. Ernest Sugira a également été exclu de l’équipe après une blessure à l’entraînement. Ndekwe Felix, Kalisa Rashid Iradukunda Eric, Bizimana Yannick ont également été laissés en rade.

Liste des 23 Rwandais sélectionnés

Gardiens de but: Kimenyi Yves (Kiyovu SC), Kwizera Olivier (Rayon Sports), Ndayishimiye Eric (AS Kigali) et Rwabugiri Umar (APR FC).

Défenseurs : Bayisenge Emery (AS Kigali), Manzi Thierry (APR FC), Mutsinzi Ange (APR FC), Rugwiro Herve (Rayon Sports), Rwatubyaye Abdul (Colarado Springs Switchbacks, USA), Nirisarike Salomon (Pyunick, Arménie), Ombolengaina (APR FC), Imanishimwe Emmanuel (APR FC), Eric Rutanga (Police FC) et Rusheshangoga Michel (AS Kigali).

Milieux de terrain : Bizimana Djihad (Waasland-Beveren, Belgique), Mukunzi Yannick (IF Sandvikens, Suède), Haruna Niyonzima (Yanga SC, Tanzanie), Nsabimana Eric (AS Kigali), Niyonzima Olivier (APR FC), Ngendahimana Eric (Kiyovu SC) , Twizerimana Martin Fabrice (Police FC), Muhire Kevin (El Gaish, Egypte), Ally Niyonzima (Azam FC, Tanzanie), Manishimwe Djabel (APR FC), Niyomugabo Claude (APR FC), Rubanguka Steve (AE Karaikskakis FC, Grèce) et Nshuti Dominique Savio (Police FC).

Attaquants : Meddie Kagere (Simba SC, Tanzanie), Tuyisenge Jacques (APR FC), Byiringiro Lague (APR FC), Kévin Monnet-Paquet (St Etienne, France), Hakizimana Muhadjili (AS Kigali), Mico Justin (Police FC), Sibomana Patrick (Police FC) et Iyabivuze Osée (Police FC).

Après deux tours de matches, le Rwanda est dernier du groupe F, sans un point, après avoir perdu 2-0 contre le Mozambique à Maputo et 1-0 contre le Cameroun à Kigali à la fin de l’année dernière.

Le Mozambique et le Cameroun partagent la tête du groupe avec 4 points chacun, tandis que le Cap-Vert est troisième avec deux points.

Rwanda : Un suspect clé de génocide arrêté aux Pays-Bas

Joseph Mugenzi, l’un des suspects recherchés du génocide rwandais a été arrêté aux Pays-Bas, a annoncé mardi l’International Crimes Team de la police néerlandaise.Le suspect âgé de 71 ans qui prétendait être un ancien employé de banque et propriétaire d’une pharmacie à Kigali en 1994 a été arrêté mardi, a confirmé la police néerlandaise dans un document officiel obtenu par APA à Kigali.

Le Rwanda a demandé l’extradition de Joseph Mugenzi pour des crimes commis lors du génocide de 1994 contre les Tutsi.

Les rapports indiquent que le suspect vit aux Pays-Bas depuis 2000 où il a également assumé différents rôles au sein du groupe d’opposition en exil en tant que président des FDU-Inkingi, un groupe politique non enregistré qui est connu pour avoir ouvertement nié le génocide contre les Tutsi au Rwanda.

Mugenzi a été jugé et condamné par contumace par un tribunal Gacaca pour crimes de génocide. Il est toutefois éligible à un nouveau procès s’il devait être extradé vers le Rwanda, a-t-il précisé.

Selon le parquet néerlandais, le fugitif avait obtenu l’asile en 2000.

En 2013, le Service néerlandais de l’immigration et de la naturalisation (IND) a révoqué le permis de séjour qui lui avait été accordé après que le ministère néerlandais des Affaires étrangères a publié un message officiel à son sujet.

Le Rwanda avait demandé aux Pays-Bas de remettre plusieurs criminels, pour expliquer leur rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis et qui a fait plus d’un million de morts.

Le Rwanda met en place des mécanismes de sécurité nucléaire

Le Rwanda a renforcé son soutien technique et développé une équipe professionnelle pour assurer une réglementation indépendante de la sûreté nucléaire et améliorer son efficacité, a déclaré le ministre de l’Infrastructure, Claver Gatete, dans une interview aux médias locaux lundi.Le haut responsable du gouvernement a déclaré que le pays a maintenant commencé à travailler sur son bastion nucléaire en adhérant au traité international qui fournit une assistance en cas d’accidents nucléaires et radiologiques.

L’utilisation de la technologie nucléaire se développe dans toutes les régions du monde. En juin, le Parlement a approuvé un accord entre le gouvernement et une société russe, Rosatom, pour la création d’une centrale nucléaire d’ici 2024

Ce centre permettrait au Rwanda de développer des solutions nucléaires qui feraient progresser plusieurs secteurs de l’économie du pays, notamment l’agriculture, la santé, l’éducation, les sciences et l’industrie.

La technologie sera appliquée à la médecine nucléaire, à la recherche en laboratoire sur les réacteurs et aux rayonnements polyvalents, y compris la radiobiologie et la science des matériaux. Si la convention couvre divers aspects de la fourniture d’assistance, elle charge également les États membres de s’efforcer d’éviter tout incident de ce type.

Les hauts fonctionnaires du gouvernement rwandais ont expliqué que l’agence pourrait être sollicitée pour aider à développer des programmes de formation appropriés pour le personnel chargé de traiter les accidents nucléaires et les urgences radiologiques, ainsi que des programmes, procédures et normes de surveillance des radiations.

« Le Rwanda peut également demander une assistance » relative au traitement médical ou à la réinstallation temporaire des personnes impliquées dans un accident nucléaire ou une urgence radiologique sur le territoire d’un autre État partie », a-t-il déclaré.

Rwanda : Une ancienne ministre de l’Education condamnée pour corruption

Une ancienne ministre de l’Education du Rwanda a été reconnue coupable et condamnée pour corruption, a rapporté APA mercredi.Le Dr Daphrose Gahakwa, qui a également été nommée à la tête de plusieurs agences gouvernementales, dont le Rwanda Agriculture Board (RAB), a été accusée de corruption puis renvoyée pendant 30 jours, a confirmé à APA une source judiciaire.

Le Dr Gahakwa a été accusée d’abus d’autorité à la tête du Rwanda Agriculture Board (RAB), de détournement de fonds et de favoritisme. Elle a également été accusée de mauvaise utilisation des ressources publiques et d’abus de pouvoir pour avoir frauduleusement attribué un appel d’offres, pendant qu’elle était à la tête du Rwanda Agriculture Board.

Le tribunal a décidé de la renvoyer après que l’accusation l’a épinglée la semaine dernière pour l’attribution frauduleuse d’un appel d’offres par lequel, en 2016, elle a attribué un marché d’irrigation de 800 millions de francs rwandais (810 000 dollars US) à son gendre. Selon l’accusation, le mari de l’ancienne ministre, Pierre Rudakemwa Gahakwa, faisait partie des consultants principaux qui ont également été embauchés pour superviser la mise en œuvre du projet d’irrigation.

L’accusation a déclaré que Mme Gahakwa avait signé cet appel d’offres à un moment où l’institution éprouvait des difficultés financières. A l’époque, l’ancienne ministre expliquait que le service des achats avait lancé l’appel d’offres avant son entrée en fonction et qu’elle l’avait signé sans savoir que c’était son gendre qui avait remporté l’appel d’offres.

Elle a également déclaré que son bureau avait même consulté le ministère de la Justice avant l’approbation de l’appel d’offres. Lors du verdict qui a été prononcé en l’absence de Mme Gahakwa, le juge a rejeté sa demande et a décidé de la renvoyer pendant 30 jours, affirmant que ses arguments n’étaient pas convaincants.

Le Rwanda et Shelter Afrique signent un accord sur le logement

Shelter Afrique, le financier panafricain du développement du logement a signé un accord avec le Rwanda Social Security Board pour renforcer le développement de logements abordables à grande échelle à Kinyinya, dans la banlieue de Kigali, a indiqué un communiqué officiel publié mercredi dans la capitale rwandaise.La société a déclaré que le protocole d’accord qu’elle a signé avec l’agence gouvernementale rwandaise devrait renforcer son mandat de fourniture de logements décents et abordables dans le pays grâce à un projet de 10.000 logements intégrés et durables à grande échelle à Kigali.

Shelter Afrique est une structure appartenant à 44 gouvernements africains, à la Banque africaine de développement (BAD) et à l’Africa Reinsurance Company.

Les rapports indiquent que la pénurie de logements est un défi social majeur, en particulier dans les grands centres urbains d’Afrique, imputable au coût élevé des terrains, des matériaux de construction et du manque de méthodes de financement innovantes.

La demande croissante de logements à Kigali et dans d’autres grandes villes a exercé des pressions sur les villes voisines où cette offre de services est entravée par l’indisponibilité de terrains viabilisés, a-t-il déclaré.

Le projet devrait coûter environ 400 millions de dollars, dont la TDB a approuvé une facilité d’un montant de 150 millions de dollars à Shelter Afrique pour soutenir les deux premières phases.

Le PCA de Shelter Afrique, Steve Mainda, a déclaré que cette signature faisait partie de ses objectifs stratégiques 2019-2023, qui se concentrent sur la réalisation des deux impacts de développement sur tous les projets de logement à grande échelle, afin de réaliser la création de valeur pour les actionnaires.

« En tant que Conseil d’administration, nous nous engageons à faire en sorte que la société remplisse son mandat de fournir des logements abordables à travers l’Afrique en adoptant des partenariats public-privé viables, tel que le projet de logement Kinyinya Park Estate », a déclaré Mainda.

Le projet sera exécuté en cinq phases sur trois à quatre ans, comprenant 10.000 appartements abordables et 200 unités de points de vente, y compris des écoles, des magasins et des installations commerciales pour le compte du Conseil rwandais de la sécurité sociale (RSSB).

Covid-19: une église rwandaise lance la numérisation de la collection d’offrandes

Suite aux inquiétudes quant aux possibles implications pour l’hygiène de la manipulation d’espèces en temps de Covid-19, l’Eglise adventiste du Septième jour au Rwanda s’est lancée dans la numérisation de la collection d’offrandes, afin de minimiser la possible propagation de la Covid-19, a appris APA lundi auprès du clergé.Désormais, les membres de l’église ayant des smartphones pourront télécharger l’application Mo-Pay et suivre les instructions pour retirer de l’argent de leurs comptes bancaires ou Mobile Money, et faire immédiatement un don ou payer leur dîme à l’église, a déclaré le clergé.

Les responsables rwandais de la santé ont déclaré que la possibilité pour les pièces et les billets de banque de contenir des bactéries a été rapidement reconnue en raison de la pandémie en cours et des risques graves associés à la maladie de Covid-19.

Le Pasteur Hesron Byilingiro, chef de l’Eglise adventiste du Septième jour a déclaré que le monde et le pays en particulier progressaient rapidement vers la numérisation des services et utilisent la technologie pour faire les choses différemment et que l’église ne devrait pas être laissée pour compte.
« Au Rwanda, nous avons vu que la technologie devient de plus en plus le moyen de faire les choses. Il n’y a aucune loi qui dit que l’église doit rester conservatrice et ne pas adopter l’utilisation de la technologie dans ce que nous faisons. Je n’ai jamais vu nulle part dans la Bible où il est dit que nous ne devrions pas faire de progrès en termes de technologie », a-t-il déclaré.

Selon lui, les paroisses adventistes ont clairement besoin d’introduire des installations sans contact et de les rendre disponibles.

Dans le même ordre d’idées, le Rwanda a connu ces dernières semaines une hausse des guérisons et une réduction du nombre de cas actifs de Covid-19.

Les cas actifs dans le pays ont chuté ces derniers jours, passant de plus de 1.600 le 6 octobre à 169 le 17 octobre, selon le ministère de la Santé.

L’OIF va envoyer une centaine de professeurs de français au Rwanda

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) prévoit d’envoyer jusqu’à 100 enseignants au Rwanda au cours des deux prochaines années dans le cadre d’un projet visant à améliorer l’enseignement du français dans ses Etats membres, a déclaré lundi à Kigali, un haut responsable de cette organisation regroupant des pays francophones.Lors de la réouverture des écoles prévue en novembre, ces enseignants seront déployés dans des écoles de différentes régions du pays, la majorité d’entre eux dans des collèges de formation des enseignants (TTC), a déclaré Iyade Khalaf, le chef du projet de mobilité des enseignants de l’OIF.

Pendant une période de deux ans (un an renouvelable), ils enseigneront à la fois le français aux étudiants et formeront des collègues professeurs.

On s’attend à ce que pour l’année prochaine, le projet soit étendu à d’autres pays, notamment le Ghana, Madagascar, la Guinée Conakry et le Liban.

Au Rwanda, l’initiative est mise en œuvre par la Francophonie en partenariat avec le ministère de l’Education par le biais du Rwanda Education Board (Conseil de l’Education au Rwanda).

Avant que les enseignants ne se rendent en classe, ils se sont lancés dans une semaine d’ateliers d’orientation et de formation sur le contexte éducatif et sociolinguistique du Rwanda, et d’échanges de pratiques sur l’enseignement du français comme langue étrangère, a-t-il précisé.

Accompagné de l’expertise de l’OIF, le Rwanda va élaborer un plan national d’enseignement et d’apprentissage du français, lié à la stratégie du secteur de l’éducation du pays, a-t-il précisé.

Khalaf a noté que la revitalisation de la langue française pourrait favoriser le développement de l’intégration économique du Rwanda dans la région.

« Le Rwanda a de nombreux pays voisins dont le français est la langue officielle. Ainsi, si vous utilisez la langue française, vous aurez plus d’opportunités professionnelles pour travailler avec ces pays », a-t-il déclaré.

EgyptAir reprend ses vols vers Kigali en octobre

La compagnie nationale égyptienne EgyptAir devrait effectuer son premier vol du Caire à Kigali le 8 octobre, a indiqué la compagnie aérienne dans un communiqué partagé lundi à Kigali avec l’APA.A partir de cette date, EgyptAir opérera deux vols aller-retour vers Kigali par semaine à partir du hub de la compagnie aérienne au Caire.

Les vols du Caire à Kigali auront lieu jeudi et samedi, tandis que les vols de Kigali au Caire auront lieu vendredi et dimanche, avec une escale à Entebbe en Ouganda.

La compagnie aérienne a annoncé qu’elle offrirait des tarifs promotionnels spéciaux à la nouvelle destination en plus des avantages pour leurs voyageurs fréquents à bord des nouveaux services.

Le premier vol d’EgyptAir, opéré par le Boeing 737-800 de la compagnie aérienne, avait atterri au Rwanda en avril et a été accueilli par un « salut d’eau » de l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda, faisant de la compagnie nationale égyptienne la huitième compagnie aérienne à opérer des vols directs vers Kigali.

L’ambassadeur égyptien à Kigali, Ahmed El Ansary, a déclaré que la compagnie aérienne avait choisi le Rwanda parce qu’elle était l’une des économies en développement les plus rapides du continent.

Il a ajouté que le Rwanda souhaitait ouvrir son espace aérien à l’Egypte, afin de faciliter les relations commerciales et bilatérales entre les deux pays.

« Il va sans dire que le Rwanda est l’une des économies d’Afrique qui connaît la croissance la plus rapide. Nous y travaillons depuis six mois. Nous avons été vraiment reçus à bras ouverts. Nous parlons toujours des défis de la connectivité entre nos capitales africaines et je suppose qu’avec EgyptAir sur le terrain aujourd’hui à Kigali, c’est un pas dans la bonne direction », a-t-il déclaré.

Le déficit budgétaire plombe les activités du Parlement de l’Afrique de l’Est

Les membres de l’Assemblée législative d’Afrique de l’Est (EALA) ont suspendu tout débat sur le budget annuel 2020/21, exigeant le paiement de leurs indemnités en retard depuis mars 2020, selon une correspondance officielle dont APA a obtenu copie mercredi.L’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est est un organe de la Communauté de l’Afrique de l’Est composée de législateurs du Burundi, du Kenya, du Rwanda, du Sud Soudan, de l’Ouganda et de la Tanzanie. 

Les rapports indiquent que les indemnités non payées se sont accumulées pour atteindre 2,5 millions de dollars, reflétant le manque de liquidités auquel est confronté le bloc régional. 

Dans une lettre datée du 14 septembre adressée au président de l’EALA, Martin Ngoga, le président de la commission des questions générales, Denis Namara, a publié un avis suspendant ses réunions jusqu’à ce que les questions soient traitées. 

« Lors de sa réunion du 14 septembre, la commission a décidé de suspendre l’examen des prévisions budgétaires jusqu’au paiement de tous les arriérés dus aux membres et au personnel pour les activités entreprises entre les mois de mars et juin 2020 », peut-on lire dans la lettre de M. Namara. 

Les députés de l’EALA souhaitent également être payés pour toutes les séances qu’ils ont entreprises après le mois de juin, qui ont marqué le début de l’exercice en cours. 

La plupart des organes de la Commission est-africaine sont paralysés, les employés ayant des millions de dollars d’arriérés de salaires, suite à un retard du budget annuel qui est censé avoir autorisé le retrait des fonds.

RwandAir suspend le processus d’acquisition de deux Boeing

La compagnie nationale rwandaise RwandAir a déclaré dans un communiqué publié jeudi de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’acquisition des Boeing 737-MAX8 (B737-MAX8), avions les plus vendus au monde.Le tout nouvel avion d’Ethiopian Airlines, en provenance d’Addis-Abeba et à destination de Nairobi, s’est écrasé tuant les 157 personnes à bord. Indonesian Lion Air avait un avion similaire qui s’est également écrasé en octobre 2018, tuant 189 personnes.

 De nombreux pays à travers le monde, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, Singapour, l’Australie et l’Indonésie, ont cloué au sol tous leurs Boeing Max 8, et ceux qui devaient atterrir dans ces pays ont été refusés.

 En outre, plusieurs transporteurs internationaux qui possèdent ou avaient commandé des Max -8 ont immobilisé leur flotte au sol et envisagent d’annuler les commandes de Boeing.

 La nouvelle décision a été annoncée jeudi, alors que le pays avait mis en route la procédure d’acquisition depuis l’année dernière.

 Le Boeing 737 MAX -8 est une version redessinée du Boeing 737. Plus de 10.000 Boeing 737, selon les données de l’industrie.

 Le nouvel avion, le Boeing 737 MAX, est entré en service en 2017. Actuellement, 350 de ces avions sont en service, avec plus de 5 000 Boeing 737 MAX en commande.

 Selon certains syndicats de pilotes, le changement du système de commande de vol, qui peut annuler les mouvements manuels dans le modèle Max, n’a pas été expliqué aux pilotes.

 La flotte actuelle de RwandAir est composée de 12 avions.

Covid-19: Pékin appuie les enseignants rwandais

L’ambassade de Chine au Rwanda a fait don de denrées alimentaires à 300 enseignants les plus touchés par la pandémie de Covid-19 à Gasabo, l’un des principaux districts de Kigali.Il s’agit de 18 tonnes de nourriture comme du riz, de la farine de maïs, des haricots, de l’huile, du sel mais également du savon, des détergents et d’autres produits de base d’une valeur de 23 800 dollars. 

Selon Xing Yuchun, le conseiller politique et ambassadeur adjoint de Chine au Rwanda, cette aide d’urgence est destinée à aider les enseignants des écoles privées dont le travail a été interrompu par la pandémie. 

 « En Chine, les enseignants constituent l’une des communautés les plus importantes et je pense qu’il en est de même au Rwanda. Ce soutien est destiné à les aider à tenir le coup jusqu’à ce que leur vie normale soit rétablie », a déclaré le diplomate chinois. 

Depuis mars dernier, le gouvernement rwandais distribue d’abord des produits de première nécessité aux citoyens les plus vulnérables du pays.

Rwanda: des directeurs d’hôpitaux arrêtés pour dissimulation d’informations liées au génocide

Le tribunal intermédiaire de Muhanga, dans le centre du Rwanda, a refusé la libération sous caution de quatre cadres supérieurs d’un grand hôpital de Gitwe, dans le sud du pays, accusés de dissimulation d’informations liées au génocide.Les fonctionnaires ont été appréhendés et placés en détention préventive pendant 30 jours en juin après la découverte de corps enterrés dans une fosse commune sous l’hôpital de Gitwe, un village du district de Ruhango, dans le sud du Rwanda. 

Gerard Urayeneza, Directeur général de l’hôpital et représentant légal de l’université de Gitwe, et quatre autres de ses connaissances sont actuellement détenus à la prison centrale de Muhanga dans l’attente de leur procès. 

La fosse commune a été découverte sous une salle de classe du collège adventiste privé, selon l’adjoint au maire chargé des affaires économiques du district de Ruhango, Jean Marie Rusiribana. 

Pendant le génocide, des barrages routiers tenus par les milices du génocide ont été établis dans les districts proches des sites où les fosses communes ont été découvertes. 

De nombreux Rwandais sont choqués que les habitants de la communauté aient gardé le silence sur les tombes pendant si longtemps. 

Des maisons et des écoles y avaient été construites.

Covid-19: l’hôpital principal du Rwanda suspend les visites

Alors que le nouveau coronavirus continue de se propager au Rwanda, l’hôpital King Faisal, l’un des plus grands hôpitaux publics du pays, a suspendu jusqu’à nouvel ordre les visites dans toutes ses installations de soins de santé, ont annoncé jeudi les autorités médicales.Tout visiteur autorisé dans des circonstances limitées sera soumis à un test de la Covid-19 avant d’être admis dans l’établissement, a indiqué un communiqué officiel. 

En outre, tout visiteur doit se laver les mains avec de l’eau et du savon ou utiliser un gel hydro alcoolique avant et après sa visite.

Selon le ministère de la Santé, à la date de jeudi, le Rwanda a enregistré 2.644 cas de Covid-19 et 1.698 guéris. 

En début de semaine, le Rwanda a annoncé la fermeture temporaire de deux grands marchés de la capitale Kigali, alors que les cas confirmés de ce nouveau coronavirus dans le pays ont atteint un nouveau sommet. 

Les autorités sanitaires rwandaises ont fustigé les vendeurs et les acheteurs des établissements fermés pour leur réticence à respecter les directives sanitaires de base, affirmant qu’une évaluation a montré que beaucoup d’entre eux étaient moins attentifs au port de masques, au respect des mesures de distanciation physique et au lavage régulier des mains. 

Le 1er août, le Rwanda a rouvert ses aéroports aux vols commerciaux, plus de quatre mois après leur fermeture en raison de la pandémie. 

Cependant, les écoles restent fermées, tout comme les frontières terrestres avec les pays d’Afrique centrale, sauf pour les camions de marchandises.

Rwanda: la FAO met en garde contre une crise alimentaire majeure en Afrique de l’Est

La région de l’Afrique de l’Est est confrontée à une triple menace sans précédent pour la sécurité alimentaire, causée par les effets combinés des récentes graves inondations, de la pandémie de Covid-19 et de la recrudescence des criquets pèlerins, a mis en garde l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO) dans un communiqué publié jeudi.Selon la FAO, même avant ces défis actuels, l’Afrique de l’Est était considérée comme l’une des régions du monde où l’insécurité alimentaire est la plus forte, avec près de 28 millions de personnes en crise d’insécurité alimentaire en 2019, soit 20% de la population mondiale souffrant d’une grave insécurité alimentaire. Elle a également souligné qu’environ 9 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë, dont 2 millions sont confrontés à une malnutrition aiguë sévère.

 La FAO, dans un communiqué conjoint avec l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et le Programme alimentaire mondial (PAM) mardi dernier, a souligné qu’« une action urgente est nécessaire pour prévenir une crise alimentaire majeure en Afrique de l’Est ».

 Il existe un risque accru de pluies inférieures à la moyenne au cours de la prochaine saison d’octobre à décembre, ce qui pourrait menacer davantage la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance dans toute la région, ajoute l’organisation onusienne.

 La région de l’IGAD est également l’une des principales sources et hôtes de personnes déplacées internes, de réfugiés et de demandeurs d’asile qui, en raison de leurs moyens de subsistance limités et de la dégradation des mécanismes d’adaptation, sont particulièrement vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, selon l’agence des Nations unies.

 Entre mars et mai 2020, de fortes précipitations dans toute la région ont entraîné des inondations et des glissements de terrain généralisés à Djibouti, en Éthiopie, au Kenya, en Ouganda et en Somalie. Selon l’IGAD, quelque 2,4 millions de personnes ont été touchées, dont 700.000 ont été déplacées et plus de 500 ont été tuées.

 Cela s’ajoute aux précédentes inondations entre octobre et décembre 2019, qui ont touché 3,4 millions de personnes dans la région, selon la FAO.

 Les prévisions de précipitations supérieures à la moyenne entre juin et septembre 2020, notamment dans l’ouest de l’Éthiopie, l’est du Soudan du Sud, du Soudan, l’ouest du Kenya, le nord et le centre de l’Ouganda, augmentent le risque d’inondations supplémentaires au cours des prochains mois.

 Des conditions météorologiques et de végétation favorables dans toute la région de l’Afrique de l’Est entre fin 2019 et mi-2020 ont contribué à la pire recrudescence acridienne dans le désert depuis plus de 25 ans, affectant tous les pays de l’IGAD avec des niveaux variables de destruction des cultures et des pâturages, explique la FAO.