Covid-19 : le Rwanda délivre des certificats de test aux voyageurs

Les autorités sanitaires rwandaises ont commencé mardi à délivrer des « certificats de test Covid-19 » aux personnes souhaitant voyager à l’étranger avant la reprise des vols internationaux le 1er août, dans le cadre d’un effort plus large pour redonner au pays une vie relativement normale et en sécurité.Lors du premier exercice de services de test volontaire pour la Covid-19 qui a eu lieu mardi matin, ce service payant a été offert aux personnes à haut risque de contracter ce virus, tels que les commerçants transfrontaliers et les camionneurs, et ceux qui prévoient de voyager à l’étranger avant la reprise des vols internationaux la semaine prochaine.

Selon le Directeur général du Rwanda Biomedical Center (RBC), ce service sera fourni au Laboratoire national de référence à Kigali, pour un coût d’environ 50.000 Rwf (environ 52 $) par test pour les Rwandais et 100 $ par test pour les étrangers.

Selon lui, des résultats authentiques sont obtenus après deux tests Covid-19, laissant un délai de sept jours entre les deux tests.

Les personnes qui quittent le pays devraient également subir ce test en fonction des directives sanitaires définies pour leur destination, a-t-il déclaré.

Ayant fermé ses frontières le 20 mars, le gouvernement rwandais prévoit de rouvrir les aéroports le 1er août au trafic commercial régulier. Les aéroports de ce pays d’Afrique de l’est ont été rouvert aux vols touristiques privés et charters le 17 juin.

Tous les passagers, notamment ceux en transit devront présenter une preuve du test Covid-19 PCR négatif d’un laboratoire certifié, pris dans les 72 heures suivant leur arrivée au Rwanda. « Pour les passagers entrant au Rwanda, un deuxième test PCR sera effectué à l’arrivée, avec des résultats livrés dans les 24 heures, période pendant laquelle ils resteront dans des hôtels désignés, à leurs propres frais », a déclaré le gouvernement.

Les mesures mises en place par les aéroports rwandais pour protéger les passagers et le personnel comprennent des désinfectants pour les mains, des marques de distanciation physique, la désinfection de l’aéroport et des équipements.

En outre, des lignes directrices détaillées pour garantir la sécurité des opérations ont été établies, les passagers devant également remplir un formulaire de localisation des passagers avant d’arriver au Rwanda.

Corruption : le président de la BAD «innocenté»

Une Commission d’enquête indépendante a, dans un rapport, complètement exonéré de toute faute éthique, le président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina, accusé de corruption, a confirmé mardi une source officielle.Des dénonciateurs anonymes avaient initialement accusé Adesina de détournement de fonds, de traitement préférentiel des Nigérians dans les nominations de haut niveau et de promotion de personnes accusées ou reconnues coupables de fraude et de corruption.

Le panel de trois membres éminents est composé de Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande, ancienne Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, et présidente des Anciens, un organe mondial de sages soucieux du bien-être du monde.

 Le président de la Cour suprême de la Gambie, Hassan B. Jallow et M. Leonard F. McCarthy, ancien Procureur général et ancien directeur du Bureau des infractions économiques graves.

 En janvier 2020, seize allégations de faute éthique ont été portées contre Adesina par un groupe de dénonciateurs. 

 Les allégations, qui ont été examinées par le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la Banque en mars, ont été décrites comme « frivoles et sans fondement ».

 Les conclusions et les décisions du Comité d’éthique ont ensuite été confirmées par le Bureau supérieur du Conseil des gouverneurs en mai, qui a blanchi Adesina de tout acte répréhensible.

 Le rapport du panel indique qu’il « est d’accord avec le Comité (d’éthique) dans ses conclusions concernant toutes les allégations contre Adesina et estime qu’elles ont été correctement examinées et rejetées par le Comité ».

 Le panel donne une nouvelle fois raison à Adesina, en déclarant avoir « examiné les observations du président à leur valeur nominale et les trouve cohérentes avec son innocence et convaincantes ». 

 Les conclusions de la Commission d’enquête indépendante sont décisives et ouvrent désormais la voie à la réélection d’Adesina pour un second mandat de cinq ans en tant que président lors des assemblées annuelles de la BAD prévues du 25 au 27 août.

 Adesina est un technocrate distingué et hautement décoré et un économiste du développement respectée dans le monde entier. 

 Il a reçu le prestigieux Prix mondial de l’alimentation en 2017 et le Prix Sunhak de la paix en 2019 pour son leadership mondial dans le domaine de l’agriculture et de la bonne gouvernance.

Depuis qu’il a pris les rênes de la BAD en 2015, il a introduit plusieurs réformes innovantes, notamment une stratégie de développement High5 ; une restructuration de la banque comprenant l’ouverture de bureaux dans plusieurs pays africains pour se rapprocher de ses clients ; un Forum d’investissement en Afrique qui a attiré 79 milliards de dollars d’intérêts d’investissement dans des projets en Afrique entre 2018 et 2019.

Adesina, ancien ministre de l’Agriculture au Nigeria, a mené avec succès depuis son arrivée à la BAD, une campagne historique d’augmentation générale du capital qui a abouti à la hausse du capital de la banque par ses actionnaires, qui est passé de 93 milliards de dollars à 208 milliards de dollars, en octobre 2019.

Réouverture le 1er août de l’aéroport international de Kigali

Le Rwanda reprendra ses vols commerciaux à l’aéroport international de Kigali à partir du 1er août, a révélé dimanche un haut responsable de l’aviation.Le Directeur général de l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda, Silas Udahemuka, a indiqué que les huit compagnies aériennes étrangères qui desservent Kigali ont demandé à reprendre leurs activités.

Il s’agit de Qatar Airways, Brussels Airlines, KLM, Kenya Airways, Ethiopian Airlines, Turkish Airways et la compagnie kenyane JamboJet, ainsi que le transporteur national RwandAir.

Le Rwanda a suspendu tous ses vols commerciaux en mars de cette année dans le cadre des efforts visant à freiner la rapide propagation du coronavirus.

Au Rwanda, les opérateurs aéroportuaires ont mis en place des systèmes d’auto-vérification dans des comptoirs d’enregistrement qui permettent aux passagers de s’enregistrer eux-mêmes sans avoir à rencontrer physiquement les agents de billetterie. Chaque comptoir est équipé d’un désinfectant afin d’éviter toute contamination lors de la manipulation des documents, et les comptoirs sont protégés par des visières. 

Les sièges de la zone d’attente seront marqués pour indiquer aux passagers de s’asseoir à un mètre de distance entre eux, ce qui leur permettra de respecter les gestes barrières. 

Les passagers à l’arrivée respecteront les mêmes mesures de sécurité sanitaire. 

Le processus d’embarquement sera mené dans le respect des mesures de sécurité contre la Covid-19, et il se déroulera en petits groupes, en commençant à l’arrière de l’avion vers l’avant.

La Zambie dément tout financement de rebelles rwandais

Le gouvernement zambien a rejeté les allégations selon lesquelles le président Edgar Lungu aurait soutenu financièrement un groupe de rebelles au Rwanda.Dans un communiqué publié mercredi, le porte-parole de Lungu, Isaac Chipambe, a déclaré que Lusaka ne voudrait pas mettre en péril ses relations solides et fraternelles avec Kigali en soutenant les actes de déstabilisation du chef rebelle rwandais Callixte Nsabimana.

« Les gouvernements et les peuples de la Zambie et du Rwanda continuent d’entretenir des relations solides et fraternelles fondées sur le respect mutuel », a déclaré Chipambe.

Nsabimana, qui est jugé pour des attaques terroristes présumées au Rwanda, a déclaré cette semaine à un tribunal de Kigali qu’il avait reçu un financement de Lungu et d’autres dirigeants étrangers dans sa guerre pour renverser le président Paul Kagamé.

Il a expliqué à la cour que Lungu avait promis de faire don d’un million de dollars à son Front de libération nationale pour l’aider à évincer l’administration de Kigali.

Lungu avait déjà versé un acompte de 150.000 dollars pour la confection de tenues pour les rebelles, a affirmé Nsabimana.

Il a également accusé Lungu d’avoir permis à son groupe rebelle d’opérer à partir de son pays pour renverser le gouvernement rwandais.

Ce n’est pas la première fois que Nsabimana, qui a été arrêté et déporté au Rwanda en avril 2019, accuse la Zambie d’aider non seulement son groupe, mais aussi d’autres, à coordonner leurs opérations.

Dans sa déclaration faite aux procureurs, Nsabimana a cité plusieurs pays dont l’Ouganda, le Burundi et la Zambie.

 

Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

L’OIF lance un projet de mobilité des enseignants

Pour promouvoir de la langue française et répondre aux besoins de ses Etats et gouvernements membres, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lance un projet de mobilité des enseignants dans l’espace francophone, a appris APA dimanche.« Ce projet vise à renforcer les capacités des établissements scolaires d’un pays donné dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage du français, en palliant un manque ponctuel d’enseignant(e)s qualifié(e)s de et en français au sein de son système éducatif et en renforçant les compétences professionnelles des enseignant(e)s en exercice dans le pays », explique l’OIF dans un communiqué de presse.

Elle précise que tous les enseignants de l’espace francophone peuvent se porter candidat pour une expérience d’une année, renouvelable une fois.

Une première phase pilote a commencé avec le lancement officiel, le 23 juin 2020, d’un appel à candidatures, pour la rentrée scolaire de septembre 2020, de 20 enseignant(e)s volontaires de français pour les écoles primaires et secondaires du Rwanda.

Lors de cette phase pilote, souligne l’OIF, d’autres appels à candidatures suivront pour tous les pays qui auront manifesté leur intérêt. Ce seront ainsi une cinquantaine de professeurs au moins qui seront mobilisés chaque année jusqu’en 2022.

Elle indique que si le français est actuellement une langue d’enseignement et d’apprentissage dans 35 pays membres de la Francophonie, une partie d’entre eux doit faire face à une pénurie d’enseignants qualifiés de et en français.

« Malgré un système éducatif global en crise, plusieurs pays tentent de relever le défi d’une bonne maîtrise de la langue française en mettant en place d’ambitieuses politiques de formations. Dans ce contexte, plusieurs Etats membres ont demandé à l’OIF la mise à disposition d’enseignants du primaire comme du secondaire dans le cadre de son action en faveur de la langue française et de l’éducation », dit le communiqué.

Covid-19 au Rwanda: l’Eglise catholique veut corser les gestes barrières

Pour garantir le respect des mesures barrières, l’Eglise catholique du Rwanda envisage des règles strictes devant être respectées par les fidèles.Il s’agira, entres autres, de retirer des chaises et de suspendre le «signe de la paix» que se donnent les fidèles à travers un câlin, une accolade ou une poignée de main, selon une source faisant autorité.

Le Rwanda a annoncé le 21 mars dernier, un premier confinement de deux semaines tout au début de l’épidémie de coronavirus. Ce confinement a été prolongé deux fois jusqu’au 30 avril.

Le 1er juin, des mesures d’assouplissement du confinement partiel ont été annoncées grâce auxquelles, les entreprises publiques et privées ont été autorisées à reprendre le travail avec le personnel essentiel, tandis que les autres employés continuent de travailler à domicile.

Avec des mesures de détente continues, les lieux de culte, les cérémonies de mariage, ainsi que les réunions et conférences dans les hôtels sont quelques-uns des services qui ont été choisis pour reprendre, alors que le pays continue de rouvrir lentement son économie.

Selon l’une des résolutions de la réunion du Cabinet présidée par le président Paul Kagamé au début du mois, les cérémonies de mariage religieux vont bientôt reprendre, mais le nombre de convives ne devrait pas dépasser 30 personnes.

En outre, les lieux de culte resteront fermés, mais dans l’intervalle, l’investissement dans les mesures de précaution et de prévention de la Covid-19 est encouragé pour permettre la préparation à leur réouverture dans 15 jours après une évaluation épidémiologique qui doit expirer le 2 juillet.

En début de semaine dernière, l’évêque catholique du Rwanda, Philippe Rukamba, a suggéré que les fidèles devraient commencer à recevoir la communion à l’aide d’une cuillère en raison de la menace du coronavirus. Traditionnellement, la pratique de la communion en prenant l’hostie directement sur la langue ou dans la main était de mise  pour chaque fidèle, mais selon de nouvelles instructions, le rite devrait permettre aux fidèles de recevoir la communion à l’aide d’une cuillère pour éviter l’exposition au coronavirus.

De plus, l’eau bénite qui est souvent conservée dans des fontes placées à l’entrée de l’église pour quiconque souhaite en prendre ou en ramener à la maison ne sera plus disponible pour tous les services religieux dans toutes les paroisses.

Au lieu de se serrer la main comme signe de la paix du Christ, les membres de la congrégation sont simplement invités à saluer la personne assise à côté d’eux, a déclaré l’Église catholique.

Hier dimanche, le nombre de personnes infectées par le coronavirus au Rwanda est passé à 900, après l’annonce de 22 nouveaux cas sur 3.002 tests effectués.

Covid-19 : un évêque rwandais propose aux fidèles de communier à l’aide d’une cuillère

L’évêque catholique rwandais Philippe Rukamba a suggéré mardi que les fidèles devraient commencer à recevoir la communion à l’aide d’une cuillère, en raison de la menace du coronavirus.Cette décision intervient après que le gouvernement rwandais a donné son feu vert en début de semaine à la réouverture des lieux de culte, des cérémonies de mariage religieux, ainsi que des réunions et conférences, à un moment où le pays procède lentement à la relance de l’économie.

Une réunion extraordinaire du Cabinet, présidée par le président Paul Kagamé le 9 juin, a examiné les mesures en place depuis mars dernier, visant à contenir la propagation de la Covid-19, mais a averti que tous les services de réouverture doivent continuer à respecter les directives sanitaires pour empêcher la propagation du virus.

Suite à la décision de faciliter le confinement, l’église catholique a informé ses membres que recevoir l’Eucharistie par distinction – choisir de recevoir l’hostie (pain consacré) sur leur langue – n’est pas acceptable pour le culte public dans la situation actuelle de Covid-19.

Traditionnellement, la pratique de la communion sur la langue ou dans la main est la coutume de chaque adorateur, mais selon de nouvelles instructions, le rite permet aux fidèles de recevoir la communion dans la main pour éviter l’exposition au coronavirus.

De plus, l’eau bénite qui est souvent conservée dans des fonts placées à l’entrée de l’église pour quiconque souhaite en prendre ou en ramener chez elle ne sera plus disponible pour tous les services religieux dans toutes les paroisses.

Au lieu de se serrer la main comme le signe de la paix, les membres de la congrégation sont simplement invités à saluer la personne assise à côté d’eux, a déclaré l’Eglise catholique.

Lundi, le Rwanda avait signalé 59 nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19), portant le total dans ce pays d’Afrique de l’est à 787.

A ce jour, seulement 370 cas sur les 787 sont sortis de l’hôpital, tandis que 11 se sont remis de la maladie.

Rwanda : découverte d’une grande fosse commune de victimes du génocide

Une fosse commune contenant de nombreuses victimes du génocide de 1994 contre les Tutsis a été découvert 26 ans après les atrocités commises sous le bâtiment d’une école à Nyanza, un district du sud du Rwanda, a confirmé dimanche à APA un haut responsable de l’administration locale à Kigali.Les tombes ont été découvertes dans le village de Busasamana, alors que des ouvriers creusaient les fondations du bâtiment de l’extension de l’école, a déclaré Erasme Ntazinda, le maire du district de Nyanza.

 Selon lui, les travaux d’exhumation des corps des tombes ont commencé immédiatement mais les premiers corps ont été trouvés tôt dimanche à une centaine de mètres dans l’une des fosses communes.

 Plus tôt dimanche, de nombreuses chaînes de télévision ont rapporté l’incident où des survivants du génocide ont pu être vus autour du charnier pour voir s’ils pouvaient identifier leurs proches décédés grâce aux vêtements déchirés qu’ils portaient lorsqu’ils ont été tués.

 La découverte de ce nouvelle fosse survient une semaine après que le Bureau des renseignements du Rwanda (RIB) a arrêté 8 fonctionnaires de l’hôpital du sud du Rwanda pour avoir prétendument caché des informations relatives aux victimes du génocide de 1994 contre les Tutsis.

 Les fonctionnaires ont été appréhendés après la découverte de corps enterrés dans une fosse commune sous l’hôpital dans le district de Ruhango au sud du Rwanda.

 S’exprimant sur Twitter, le RIB a déclaré que « cacher les restes des victimes du génocide est un acte de négation du génocide ».

 Le RIB appelle donc le public à continuer à partager les informations sur les lieux où les victimes du génocide ont été (hâtivement) enterrées afin de leur accorder un enterrement décent », a déclaré l’agence.

Rwanda: les vols resteront suspendus jusqu’à nouvel ordre

Malgré les mesures d’assouplissement issues de la réunion du Cabinet présidentiel pour lutter contre la propagation du coronavirus, le gouvernement a déclaré que tous les vols commerciaux de passagers resteront suspendus jusqu’à nouvel ordre.Le Cabinet a rouvert mardi le tourisme national et international. Cependant, les touristes internationaux autorisés ne sont que ceux sur les vols charters, selon un communiqué dont APA a pu obtenir copie mercredi à Kigali.

Des mesures de confinement supplémentaires sont en place à Rubavu (nord-ouest) et Rusizi (sud-ouest), deux districts situés à la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) voisine, où toutes les activités commerciales, à l’exception de la vente d’aliments, des pharmacies et les grands rassemblements, sont temporairement suspendues.

Dans une déclaration publiée précédemment, le porte-drapeau de la compagnie nationale du Rwanda, RwandAir a déclaré que l’espace aérien du pays restait fermé aux vols commerciaux, afin de freiner la propagation de Covid-19 dans le pays.

Rwandair prolongera donc la suspension temporaire des vols de passagers jusqu’à ce que les restrictions (sur le coronavirus) soient levées, a indiqué la compagnie aérienne dans un communiqué publié mercredi.

Le Rwanda est en confinement depuis le 15 mars pour freiner la propagation du coronavirus. Tous les vols commerciaux de passagers ont été suspendus pour cette période.

Cependant, les vols de fret, les vols d’évacuation médicale et les vols affrétés pour les touristes sont autorisés à opérer.

Mardi, le Rwanda a enregistré 24 nouveaux cas de coronavirus (Covid-19), portant le nombre total à 636.

Hommage de l’ONU à la « Casque bleu » rwandaise décédée de la Covid-19

La Mission des Nations unies au Soudan du Sud (MINUSS) a rendu hommage à la policière rwandaise, Enke Mbabazi, décidée de la Covid-19 la semaine dernière, après son rapatriement.Mbabazi est la deuxième personne décédé du coronavirus au Rwanda depuis que le pays a enregistré le premier cas confirmé de la pandémie en mars dernier.

Selon le message émis par le Chef de mission des forces de police de la mission de maintien de la paix au Soudan du Sud (MINUSS), Unaisi Bolatoly Vuniwaga, l’ONU a été attristée par la mort de la jeune Mbabazi à l’âge de 24 ans.

«Je regrette beaucoup la mort de Mababazi Enid, qui faisait partie des contingents rwandais de la mission de maintien de la paix des Nations Unies à Malakal, au Soudan du Sud », a-t-elle déclaré.

Les rapports indiquent que Mbabazi était en mission avec ses 240 collègues jusqu’au 24 mai, date à laquelle elle est tombée malade et a été traitée pour la première fois dans le pays d’accueil et transférée au Rwanda, son pays d’origine.

« Je suis très reconnaissante du rôle que Mbabazi a joué dans la protection des civils et le rétablissement d’une paix durable au Soudan du Sud depuis le début de sa mission en décembre 2019 », a ajouté Mme Vuniwaga.

Le Rwanda constituait la 3ème Unité de police (RWAFPU-3), qui est principalement dominée par des policières déployées pour une mission de maintien de la paix des Nations Unies au Soudan du Sud et de soutien aux activités humanitaires.

Les autres missions spéciales comprennent l’enregistrement biométrique et l’escorte d’élèves des écoles primaires et secondaires des camps jusqu’à la ville de Juba pour les examens nationaux et la réponse aux incidents de sécurité, selon le rapport onusien.

Rwanda: arrestation de hauts fonctionnaires pour détournement de fonds publics

Le Secrétaire permanent du ministère rwandais des Finances et de la planification économique, Caleb Rwamuganza, a été arrêté avec d’autres hauts responsables pour détournement et mauvaise gestion des fonds publics alloués à la relance du secteur énergétique, a confirmé lundi une source judiciaire à APA à Kigali.Selon le ministère public, les enquêtes et les arrestations subséquentes sont basées sur les audits effectués cette année, qui a mis au jour des actes frauduleux par lesquels d’énormes sommes ont été détournées.

 Ces interpellations interviennent après que des acteurs locaux du secteur des énergies renouvelables, sous l’égide de leur organisme de tutelle, Energy Private Developers, ont cherché à obtenir des financements pour aider à atteindre les objectifs nationaux.

 Les derniers rapports officiels indiquent que le Rwanda compte actuellement plus de 100 acteurs du secteur privé dans le secteur local des énergies renouvelables, avec un impact limité en raison principalement des difficultés de financement.

 Dans le sous-secteur de l’énergie solaire, les opérateurs existants ont jusqu’à présent contribué à environ 11% de la pénétration nationale.

 Le gouvernement rwandais a une stratégie visant à étendre l’électricité à l’ensemble du pays d’ici 2024.

 Cette petite nation d’Afrique de l’Est est dotée de ressources énergétiques naturelles, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et le gaz méthane.

 À ce jour, 54,5% des ménages rwandais ont accès à l’électricité, selon les données officielles.

Kigali craint une hausse des cas de Covid-19 importés du Burundi

De hauts responsables administratifs locaux de Nyaruguru, un district du sud du Rwanda, ont annoncé cette fin de semaine de nouvelles mesures de sécurité contre la traversée illégale de la frontière avec le Burundi qui peut augmenter les cas de Covid-19.Le maire du district de Nyaruguru, Francis Habitegeko, a expliqué que le franchissement de la frontière poreuse a suscité des craintes croissantes quant à l’impact potentiel de nouvelles infections transmises par le Burundi voisin.

Les résidents des localités rwandaises situées à la frontière avec le Burundi ont été mis en garde contre la traversée de la frontière avec le Burundi en raison de la pandémie de Covid-19.

Cet avertissement intervient après que les pays voisins du Rwanda, notamment la République démocratique du Congo, le Burundi et la Tanzanie, ont signalé un nombre croissant de cas.

En mars dernier, Human Right Watch avait averti que les autorités burundaises risquent de mettre ses citoyens en danger sans une libre circulation d’informations factuelles sur la pandémie après que le porte-parole du président sortant, Pierre Nkurunziza, a déclaré que «le Burundi est une exception car, c’est un pays qui a mis Dieu en premier».

Le Burundi, qui selon le gouvernement était protégé par la «grâce divine», a jusqu’à présent officiellement enregistré 63 cas positifs, dont un décès. Mais les autorités sont accusées par les médecins et l’opposition de cacher des cas de Covid-19, les attribuant à d’autres maladies comme la pneumonie.

Covid-19 : Kigali publie un code de pratique pour l’industrie minière

L’Office des mines, du pétrole et du gaz du Rwanda (RMB) a publié jeudi des directives d’un code de pratique obligatoire pour les entreprises du secteur minier.

Les mineurs sont maintenant obligés de mettre en œuvre un code de pratique qui se conforme à « toutes les directives et instructions pertinentes émises par le gouvernement », indique le code.

 Il s’agit notamment de mettre en place des mécanismes pour protéger la santé et la sécurité des employés sur le site ainsi que d’établir un mécanisme d’évaluation des risques pour identifier tout risque ou danger pour la sécurité et la santé dans les activités minières

 Toutes les sociétés minières sont également invitées à fournir à tous les travailleurs des équipements de protection individuelle (EPI) et des produits hygiéniques.

 Comme il a été remarqué que chaque fois que le tunnel n’a pas assez d’air, les experts pensent que cette situation peut faire que le virus reste à l’intérieur du tunnel et que cela peut propager le virus parmi les travailleurs au cas où il y aurait une personne infectée.

 Dans le cadre des mesures de prévention, il a été demandé aux compagnies minières de mettre en place une ventilation adéquate dans le tunnel pour éviter la suffocation, précise la publication.

 Les derniers rapports du ministère de la santé indiquent que le Rwanda compte 397 cas confirmés du virus, dont 271 guérisons et deux décès depuis le début de la pandémie en mars dernier.

Covid-19: le Rwanda et la RDC coopèrent dans la lutte

Le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) ont convenu de renforcer leur collaboration dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, selon un communiqué officiel dont APA a obtenu copie.Le consensus a été atteint jeudi soir lors de la rencontre entre les délégations officielles des deux pays dirigées par le vice-ministre congolais de la Sécurité intérieure Innocent Bokele Walaka et le ministre rwandais de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.

Au cours de la réunion, les deux délégations ont eu un échange de vues approfondi sur la lutte contre le Covid-19 et la promotion de la collaboration dans les mouvements transfrontaliers, a-t-il indiqué.

Jusqu’à présent, les deux pays ont rendu obligatoire le port du masque, en particulier dans les lieux publics pour lutter contre la Covid-19 où la police applique actuellement la mesure, ainsi que le respect des mesures de distanciation sociale et d’hygiène émises par les autorités.

La réunion intervient à point nommé, le Rwanda ayant renforcé ses mesures préventives, à la suite de la confirmation récente d’un nombre croissant de cas de Covid-19 à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo.

Dans le but de freiner la propagation de la Covid-19, les responsables de la santé rwandais ont exhorté le public à observer toutes les mesures préventives annoncées par le gouvernement, en particulier le lavage régulier des mains et le maintien d’une distance physique d’au moins un mètre des autres personnes.

Samedi, le nombre de cas de Covid-19 au Rwanda pour 250 guéris et 01 décès. 

Rwanda : Un ancien maire emprisonné à vie pour le génocide de 1994

L’ancien maire de la commune de Nyakizu, dans le sud du Rwanda, Ladislas Ntaganzwa, accusé d’avoir orchestré le massacre de milliers de Tutsis lors du génocide de 1994 dans ce pays d’Afrique de l’est, a été condamné à la prison à perpétuité dans une décision historique, a confirmé vendredi une source judiciaire à APA à KigaliNtaganzwa, 58 ans, a été reconnu coupable de génocide, d’extermination en tant que crime contre l’humanité et de viol en tant que crime contre l’humanité et l’a condamné à la réclusion à perpétuité.

Selon le communiqué publié par le Parquet, l’accusé n’a toutefois pas été « reconnu coupable de meurtre en tant que crime contre l’humanité et d’incitation directe et publique à commettre le génocide ».

L’ancien haut fonctionnaire administratif local pendant le régime déchu avant 1994 était l’un des suspects de génocide les plus recherchés au Rwanda et sur la liste des fugitifs les plus recherchés par le Tribunal pénal international résiduel.

Il est jugé depuis son expulsion vers le Rwanda en provenance de la République démocratique du Congo en 2016.

Ntaganzwa – qui faisait l’objet d’une prime américaine de cinq millions de dollars (4,6 millions d’euros) sur la tête – a été accusé d’avoir organisé « le massacre de milliers de Tutsis à divers endroits », avait déclaré le Mécanisme des tribunaux pénaux internationaux soutenu par l’ONU (MICT), lors de son arrestation.

Le tribunal rwandais a constaté que l’ancien maire avait personnellement dirigé une série de massacres de civils Tutsis, dont une attaque contre une église où des milliers de personnes s’étaient réfugiées.

Un haut fonctionnaire rwandais nommé au conseil de la Fondation de l’OMS

L’actuelle Directrice générale du Conseil de développement du Rwanda (RDB), Clare Akamanzi, a été nommée au conseil d’administration de la Fondation de l’Organisation mondiale de la santé, renseigne un communiqué officiel parvenu à APA.La Fondation, basé à Genève, a notamment pour mission de soutenir la mise en œuvre du plan stratégique quinquennal de l’OMS, qui vise à protéger un milliard de personnes contre les urgences sanitaires, à étendre la couverture sanitaire universelle à un milliard de personnes et à assurer une vie saine et le bien-être d’un milliard de personnes d’ici 2023.

 La nomination de Mme Akamanzi intervient quelques mois après que l’agence des Nations Unies a lancé un nouveau Fonds de réponse solidaire contre le nouveau coronavirus (Covid-19), afin de collecter des fonds auprès d’un large éventail de donateurs pour soutenir le travail de l’OMS.

 Ce fonds, le premier du genre, permet à des particuliers, des entreprises et des institutions du monde entier de se réunir pour contribuer directement aux efforts de riposte mondiaux. Il a été créé par la Fondation des Nations Unies et la Fondation suisse de philanthropie, en collaboration avec l’OMS.

 Actuellement, le fonds a réussi à obtenir des soutiens importants déjà alignés, notamment de la part de Facebook et de Google qui ont mis en place un système de contrepartie pour les fonds collectés par le biais de leurs plateformes, tandis que des donateurs individuels soutiennent également l’initiative.

 Les fonds devraient être affectés aux actions décrites dans le plan stratégique de préparation et de réponse à la Covid-19 pour permettre à tous les pays – en particulier les plus vulnérables et à risque, et ceux dont les systèmes de santé sont les plus faibles – de se préparer et de répondre à la crise de la Covid-19, notamment en détectant rapidement les cas, en arrêtant la transmission du virus et en prenant soin des personnes touchées.

 Actuellement, l’OMS et ses partenaires cherchent à financer l’achat d’équipements de protection pour les agents de santé de première ligne, à équiper les laboratoires de diagnostic, à améliorer la surveillance et la collecte de données, à créer et à maintenir des unités de soins intensifs, à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à accélérer la recherche et le développement de vaccins et de produits thérapeutiques et à prendre d’autres mesures essentielles pour intensifier la réponse de santé publique à la pandémie.

Covid-19 : le Rwanda renforce ses capacités de dépistage

De nouvelles unités de test pour le coronavirus ont été déployées dans toutes les zones prioritaires du Rwanda pour donner une réponse rapide à la pandémie, a révélé mercredi à APA, une source officielle à Kigali.Le Directeur général du Centre biomédical rwandais (RBC), le Dr Sabin Nsanzimana, a déclaré qu’avec l’introduction des premières unités de test mobiles, combinées aux sites de test existants, leur nombre a maintenant augmenté, tandis que le laboratoire national responsable des tests effectue actuellement plus de 1000 tests par jour.

Avant l’introduction des tests unitaires de laboratoire mobile pour le coronavirus dans le pays, ces examens étaient effectués au Laboratoire national de référence de Kigali, qui reçoit principalement des échantillons de différents points d’entrée à travers le pays, ainsi que des hôpitaux.

Des fourgons spécialement équipés sont mis à disposition pour remplir la même fonction qu’un laboratoire, un excellent ajout pour augmenter le nombre d’échantillons testés par jour en utilisant les 3 équipements de test disponibles.

Des unités d’échantillonnage et d’analyse sont actuellement déployées à l’échelle nationale dans tous les districts prioritaires où des cas de Covid-19 sont suspectés, ce qui permettra également de réduire le délai d’exécution, car les échantillons ne sont plus transportés à Kigali en premier.

Le laboratoire mobile est équipé de kits de test et d’équipements de protection individuelle, notamment de gants, de blouses, de masques, de lunettes et de protège-chaussures.

Les laboratoires mobiles se concentrent sur l’échantillonnage d’une gamme d’échantillons pour la réaction en chaîne par polymérase, grâce à laquelle des tests sont effectués sur des échantillons respiratoires en utilisant une réaction en chaîne par polymérase à transcription inverse en temps réel (rRT-PCR) dont les résultats peuvent être disponibles en quelques heures ou tout au plus deux jours, a indiqué la même source.

Rwanda: une association veut l’extradition du «financier du génocide»

Ibuka, l’un des membres de l’Association rwandaise des survivants du génocide, a demandé mercredi l’extradition de Félicien Kabuga de la France.Kabuga, âgé de 84 ans, a été arrêté en France au début du mois de mai, après 26 ans de cavale. Il est soupçonné d’avoir financé le génocide des Tutsis et des Hutus modérés au Rwanda en 1994.

Le génocide a causé la mort d’environ un million de personnes entre avril et juillet 1994.

L’argentier du génocide a été arrêté par des gendarmes français le 16 mai 2020 à 6h 30, dans un appartement à Asnières-sur-Seine, en banlieue parisienne où il résidait sous une fausse identité.

« Nous souhaitons que le suspect soit extradé en sachant que le Rwanda lui assurera un procès équitable », a déclaré Jean Pierre Dusingizemungu, président d’Ibuka et survivant du génocide.

La plupart des suspects du génocide seraient en fuite dans les pays africains et dans d’autres parties du monde.

Avant le génocide, Kabuga était un homme d’affaires prospère bien connu au Rwanda.

Sous le régime de l’ancien président Juvénal Habyarimana, qui a duré de 1973 à 1994, le magnat rwandais avait une influence politique importante.

En 1997, le Tribunal pénal international pour le Rwanda, créé par l’ONU en 1994 pour juger les personnes responsables du génocide, a inculpé Kabuga pour le rôle qu’il avait joué dans cette tragédie.

Le tribunal, qui était alors basé à Arusha en Tanzanie, a été dissous en 2015.

Ses travaux ont été repris par le Mécanisme international résiduel des Nations Unies pour les tribunaux pénaux.

Il a été créé pour remplir les fonctions restantes du Tribunal pour le Rwanda et du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.

En début de semaine, le magnat rwandais a comparu devant un tribunal français qui devrait décider de le remettre ou non au tribunal, qui est basé à La Haye, aux Pays-Bas et à Arusha.

L’accusé a demandé à être jugé par un tribunal français.

Covid-19: le Rwanda déploie une solution robotique

Le Rwanda développe une solution robotique dans la lutte contre le nouveau coronavirus, en misant sur une innovation technologique de pointe pour réduire voire éradiquer le risque d’infection du personnel soignant en particulier.Cette technologie digitale vise à concevoir des robots pour se substituer au personnel médical et paramédical dans la prise en charge des patients de Covid-19 dans les structures hospitalières. Avec une capacité de dépistage de 50 à 150 personnes par minute, les robots recueillent les données audiovisuelles et les transmettent aux médecins en service qui analysent les anomalies ainsi décelées pour assurer une prise en charge adéquate des patients. 

Au début de cette semaine, un des centres de traitement de Covid-19 situé à Kanyinya, une banlieue de Kigali, a reçu cinq robots humanoïdes de pointe pour effectuer un certain nombre de tâches relatives à la gestion de la pandémie. Ces services sont notamment la prise de température de masse, la distribution de repas et de médicaments aux patients, la collecte de données scientifiques et la détection des malades ne portant pas de masque.

S’adressant récemment à la presse à Kigali, le ministre rwandais de la Santé, Dr Daniel Ngamije, a déclaré que l’idée d’intégrer la robotique dans la lutte contre la pandémie visait à réduire l’exposition du personnel médical à une probable contamination.

Depuis le début de la pandémie, beaucoup d’agents de santé sont déclarés positifs au nouveau coronavirus dans le monde à cause de leur proximité avec des personnes infectées.

« Le personnel soignant et d’autres agents en première ligne sont plusieurs fois en contact avec les patients pour leur distribuer des médicaments, des repas et pour effectuer des tests entre autres tâches quotidiennes ; une situation qui pose un risque réel de contamination », a-t-il indiqué.

Ces cinq machines de pointe sont l’œuvre de ZaroBots Africa, une société qui fabrique les robots les plus humanoïdes dans les secteurs sanitaire et éducatif.

Selon le Directeur général du Centre biomédical du Rwanda (RBC), Dr Sabin Nsanzimana, ces robots humanoïdes sont particulièrement conçus pour assister le personnel médical et paramédical en première ligne de la riposte contre la pandémie.

« Les robots ont pour le moment une fonctionnalité multitâche », a expliqué Dr Nsanzimana, ajoutant que l’objectif majeur de cette innovation technologique dans la lutte contre le virus est d’éviter le mieux que le personnel soignant contracte et propage la maladie.

« Le rôle des robots est d’assurer une riposte efficace par la surveillance des patients, la distribution de médicaments dans les salles et la prise d’informations relatives à leurs états de santé », a ajouté Dr Nsanzimana.

Le Rwanda compte à ce jour un cas de médecin testé positif au nouveau coronavirus. Les autorités sanitaires saluent cette innovation technologique qui devra réduire le risque de contamination du personnel soignant.

Cette satisfaction se justifie par le fait que les données transmises par les robots humanoïdes permettent au corps médical de ne pas entrer tout le temps dans les salles des patients tout en surveillant tout signe décisif sur des écrans d’ordinateurs. Et les médecins peuvent donc communiquer entre eux à partir de différents bureaux.

Parmi les autres innovations technologiques en cours d’expérimentation dans le secteur de la santé au Rwanda, en particulier dans le traitement et la prévention contre la pandémie, figure l’intelligence artificielle avec l’implication des robots pour se substituer aux humains.

L’utilisation des drones est déjà connue dans ce petit pays de la région des Grands Lacs pour l’expédition de produits médicaux aux patients dans différentes régions très enclavées.

Des experts médicaux estiment que le manque d’équipements de protection individuelle (EPI) dans la plupart des cas et des transmissions du virus par des patients constitue une préoccupation majeure pour le personnel soignant. Selon le président d’une association de médecins, Dr. Jean Claude Murenzi basé à Kigali, ces innovations apportent de nouvelles solutions au moment où l’accès aux EPI pour le personnel médical et paramédical reste une préoccupation majeure au Rwanda et ailleurs dans la riposte contre la pandémie.

« Cependant, on a besoin d’introduire des solutions novatrices de moindre coût qui traitent des affections potentiellement mortelles où chaque seconde compte », a confié Dr Murenzi dans une interview exclusive à APA.

Selon des experts, les masques en tissu ne sont pas considérés comme des EPI parce que leur capacité de protection du personnel soignant n’est pas vérifiée.

Cependant, certains agents de santé au Rwanda continuent de se plaindre de la qualité des équipements de protection que le gouvernement leur distribue. « Certains de ces masques et autres matériels de protection ne sont pas conçus pour des structures de santé dédiées à la lutte contre le coronavirus », a fustigé, sous le couvert de l’anonymat, un médecin travaillant avec un des hôpitaux locaux aménagés pour la prise en charge de malades de Covid-19.

Les robots sont le fruit d’efforts communs du ministère rwandais des TIC et de l’Innovation et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Le Rwanda considéré comme une plateforme majeure en matière d’innovation et de technologie, n’a pas encore enregistré de décès sur les 325 cas confirmés de Covid-19, pour 227 guérisons, selon le dernier bilan officiel en date du dimanche 24 mai 2020.

Covid-19: le PME alloue 68 millions US à cinq pays africains

Le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) octroie 68 millions de dollars à cinq pays africains, à savoir le Ghana, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, et la Zambie, pour la riposte du secteur de l’éducation à la pandémie de coronavirus.Les 60 millions de dollars pour cinq nouveaux financements vont soutenir l’éducation de jusqu’à 30,5 millions d’enfants touchés par les fermetures des écoles à cause du coronavirus dans ces cinq pays africains, alors que les 7,5 millions de dollars sont destinés à mettre en place de meilleures possibilités et pratiques en matière d’apprentissage, rapporte un communiqué du PME.

Le Ghana recevra 15 millions de dollars pour soutenir l’apprentissage continu, et la remise en marche et la résilience du système éducatif. « Cela permettra de financer l’apprentissage à distance via la radio et la télévision, des services d’assistance en ligne et hors ligne pour soutenir les enseignants et les apprenants, et une plateforme numérique destinée à rendre les ressources pédagogiques facilement accessibles », explique le PME.

Au Malawi, le financement de 10 millions de dollars soutiendra les efforts du gouvernement à garantir que les initiatives d’enseignement à distance soient accessibles aux élèves. Les fonds du PME seront utilisés pour acheter des radios et des tablettes solaires pour soutenir des solutions d’apprentissage numérique innovantes pour les enfants vulnérables ayant un accès limité à l’électricité.

Pour le Mozambique, un financement du PME de 15 millions de dollars aidera le ministère de l’Éducation à mettre en place une équipe de gestion de crise, à fournir des programmes d’enseignement à distance par la radio, la télévision et Internet, et à assurer un soutien psychosocial aux enfants souffrant de stress, d’anxiété et de traumatisme causés par la fermeture des écoles.

Lorsque les écoles rouvriront, des manuels seront redistribués dans les endroits prioritaires et des cours de rattrapage cibleront les élèves qui ont pris du retard, notamment ceux ayant des besoins éducatifs spéciaux.

S’agissant du Rwanda, le financement de 10 millions de dollars soutiendra un programme d’enseignement par la radio et la télévision, l’apprentissage en ligne, ainsi qu’une campagne publique pour prévenir les violences sexistes et les grossesses chez les adolescentes. Le financement aidera également les écoles au moment de leur réouverture en les équipant d’installations de lavage des mains, en fournissant des repas aux enfants à risque et en formant les enseignants à la sécurité dans les écoles.

En Zambie, le financement de 10 millions de dollars servira à développer des programmes d’apprentissage par la radio et à fournir des radios aux enfants défavorisés.

« Bien que les écoles restent fermées, les capacités des enseignants à fournir un soutien à distance, à surveiller la continuité de l’apprentissage et à fournir un soutien psychosocial aux élèves seront renforcées. Pour préparer la réouverture des écoles, le financement soutiendra l’élaboration de directives spécifiques relatives à la sécurité dans les écoles et la mise en place de points d’eau potable dans 150 écoles », conclut le Partenariat mondial pour l’éducation (PME).

Il révèle que les écoles restent fermées pour plus de 786 millions d’enfants dans les pays en développement, qui étaient déjà confrontés à une profonde crise de l’apprentissage avant le début de la pandémie. Les fermetures d’écoles aggraveront les inégalités existantes, les filles et les enfants défavorisés risquant de subir de plus grandes pertes en matière d’apprentissage.

Le Rwanda ébranlé par les catastrophes naturelles

Les catastrophes naturelles ont causé de grandes pertes en vies humaines et en biens au Rwanda entre janvier et avril 2020, faisant 140 morts et 225 blessés, selon le ministère de la Gestion des urgences.Selon un rapport publié par ledit ministère, une série de catastrophes a détruit au moins 3 117 hectares de cultures, 124 routes et 64 ponts, perturbant les activités économiques dans tout le pays.

Ces catastrophes, des inondations, des orages, des glissements de terrain, des tempêtes et autres continuent de faire des victimes et ont des effets néfastes sur l’économie.

Plus de 3082 maisons ont été endommagées au cours de cette période, ce qui a provoqué le déplacement de milliers de familles.

Le ministère affirme que 3227 animaux domestiques sont morts à la suite de ces catastrophes, dont 60 vaches.

Au moins 36 salles de classe, un centre de santé, 12 églises, 10 maisons administratives, 13 infrastructures d’approvisionnement en eau qui ont perturbé l’approvisionnement en eau dans certaines régions et un marché ont été endommagés par les catastrophes.

Les événements climatiques extrêmes ont également détruit 61 infrastructures électriques, affectant l’approvisionnement temporaire en énergie dans certaines régions du pays.

Les pertes annuelles pour l’économie rwandaise ont été estimées à 43 millions de dollars en raison des seules inondations et sécheresses combinées, selon le profil de catastrophe du pays.

Les conditions climatiques extrêmes coûtent 10% du budget national du Rwanda.

L’indice des prix à la consommation fléchit en avril 2020

L’indice des prix à la consommation (IPC) du Rwanda, principal indicateur de l’inflation, a est tombé à 8% en glissement annuel en avril 2020, contre 8,5% en mars 2020, selon l’Institut national de la statistique.En avril 2020, la nourriture et les boissons non alcoolisées ont augmenté de 15,8% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle, a déclaré l’Institut.

Les boissons alcoolisées, le tabac et les narcotiques ont augmenté de 17,4% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle. Le logement, l’eau, l’électricité, le gaz et les autres combustibles ont augmenté de 6,5% en variation annuelle et de 2,3% en variation mensuelle.

Les données montrent également que les « biens locaux » ont augmenté de 8,5% en variation annuelle et ont diminué de 0,4% en variation mensuelle, tandis que les prix des « produits importés » ont augmenté de 6,3% en variation annuelle et ont augmenté de 0,6 % en variation mensuelle.

Les prix des « produits frais » ont augmenté de 19,7% en variation annuelle et ont diminué de 4,4% en variation mensuelle. Les prix de « l’énergie » ont augmenté de 16,5% en variation annuelle et de 5,6% en variation mensuelle. Ceux de « l’Indice général hors produits frais et énergie » ont augmenté de 4,6% en variation annuelle et de 0,4% en variation mensuelle.

Covid-19: le Rwanda va rapatrier ses ressortissants bloqués aux Émirats arabes unis

Des centaines de ressortissants rwandais bloqués aux Emirats Arabes Unis (EAU) en raison de l’interdiction des voyages internationaux pour cause de pandémie de coronavirus seront rapatriés cette semaine, a révélé lundi une source diplomatique à Kigali.Les médias locaux ont indiqué que des membres de la diaspora rwandaise dans les différents émirats arabes, notamment Dubaï, Abou Dabi, Sharjah, Ajman, Umm Al Quwain, Ras Al Khaimah et Fujairah, et qui étaient bloqués après la fermeture de toutes les activités économiques, font partie du groupe devant être rapatrié cette semaine.

En raison de la situation aux EAU, les Rwandais qui travaillent et vivent à Dubaï ont souhaité rentrer chez eux et attendre que la situation se stabilise, a déclaré l’ambassadeur du Rwanda aux EAU, Emmanuel Hategeka.

Il est prévu que tous les passagers seront soumis à des tests médicaux et que les symptômes du Covid-19 ne seront pas autorisés à embarquer.

Les passagers seront également contrôlés à leur arrivée au Rwanda et mis en quarantaine pendant 14 jours dans les structures gérées par le gouvernement, y compris dans les hôtels.

Le gouvernement rwandais avait précédemment annoncé son intention de commencer un rapatriement progressif de ses citoyens bloqués à l’étranger depuis l’épidémie de Covid-19, qui a été suivie de mesures de confinement en mars dernier.

Dans le cadre de ces mesures, la compagnie aérienne nationale du Rwanda, RwandAir, a opéré deux vols au départ d’Amsterdam (Pays-Bas), de Londres (Royaume-Uni) et de Bruxelles (Belgique) pour ramener des centaines de ressortissants rwandais bloqués dans ces pays européens.

Entre-temps, les autorités sanitaires du Rwanda ont signalé dimanche quatre nouveaux cas confirmés de Covid-19, portant le nombre total à 284.

Des informations officielles indiquent que 140 personnes sont sorties des hôpitaux depuis la détection du premier cas le 21 mars.

Rwanda: 2900 personnes arrêtées pour violation du confinement

Au total, 2900 personnes ont été arrêtées par la police nationale du Rwanda au cours des deux dernières semaines pour avoir violé le confinement dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, selon une source policière.Depuis lundi dernier, les 2900 contrevenants ont été temporairement détenus avant d’être libérés, selon le porte-parole de la police, le commissaire John Bosco Kabera.

Le confinement national a été imposé au Rwanda le 21 mars dernier, avant d’être assoupli en début de semaine.

Alors que le pays commence à lever les mesures du confinement pour éviter certaines conséquences économiques, divers services des secteurs public et privé ont été autorisés à reprendre leurs activités, mais les gens ne devraient aller à leur travail « essentiel » qui ne peut pas être effectué à domicile.

Les grandes entreprises devraient introduire le travail posté pour veiller à la distanciation physique, selon les nouvelles instructions officielles.

La plupart des hôtels et restaurants seront autorisés à rouvrir pendant des heures limitées, mais les bars resteront fermés et tous les moyens de transport, notamment les véhicules individuels ou les bus publics et les motos, ne sont pas autorisés, en particulier dans la ville de Kigali.

Les lieux de culte et tous les rassemblements sont interdits jusqu’à nouvel ordre. Toutes les activités scolaires resteront suspendues jusqu’en septembre.

Le Rwanda a confirmé sept nouveaux cas de coronavirus, portant le total à 268, avec un nouveau patient guéri hier mercredi.

La période de deux semaines d’assouplissement du confinement, qui a commencé en début de semaine, permettra aux responsables de la santé de déterminer si le processus va se poursuivre ou non.

Rwanda: des glissements de terrain font au moins 13 morts

Des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies mercredi soir ont tué au moins 13 personnes dans plusieurs régions du nord et de l’ouest du Rwanda, a appris APA jeudi à Kigali auprès des responsables administratifs locaux.Les districts les plus touchés sont Nyabihu (nord-ouest) et Gakenke (nord), avec respectivement cinq et huit victimes de fortes pluies.

Le maire du district de Gakenke, Deogratias Nzamwita a expliqué que plusieurs dizaines de personnes ont également été blessées après l’effondrement de leurs maisons.

Certaines routes principales et des ponts reliant plusieurs parties de la province du nord ont été également détruits.

Au moins 70 personnes ont été tuées tandis que 177 ont été blessées par des catastrophes naturelles provoquées par de fortes pluies au Rwanda entre janvier et septembre 2019, selon les données publiées par le ministère de la Gestion des situations d’urgence.

Afin d’atténuer les conséquences des pluies torrentielles et des catastrophes, le gouvernement rwandais a décidé de déplacer les ménages des zones à haut risque pour éviter des dommages.

L’exercice se concentre sur les maisons construites sur les pentes des collines autour de la ville de Kigali, notamment le mont Kigali dans le district de Nyarugenge, Jali à Gasabo et Rebero à Kicukiro.

Pendant le processus d’expropriation, les autorités rwandaises envisagent de donner des maisons alternatives au lieu d’une compensation financière.

Covid-19: Pékin partage son expérience avec le Rwanda

Des experts et des fonctionnaires chinois ont partagé mercredi leur expérience de la lutte contre le Covid-19 avec les médecins du Rwanda par vidéoconférence, a confirmé une source officielle à APA à Kigali.Selon le ministre rwandais de la Santé Daniel Ngamije, qui a participé à la vidéoconférence, les deux parties ont eu des échanges fructueux, et la partie rwandaise a pu tirer des enseignements de l’expérience des onze experts chinois.

 « La Chine a déjà fait un très gros effort pour contrôler cette pandémie », a déclaré le Dr Ngamije

 Par ailleurs, le Rwanda a signalé mardi un cas positif de Covid-19 et un guéri sur 896 échantillons.

 Aucun décès n’ayant encore été signalé. Ce pays d’Afrique de l’Est a récemment annoncé une mesure de déconfinement partiel de 15 jours et permis la reprise de certaines activités.

 Selon le gouvernement, les deux prochaines semaines permettront de déterminer si le processus sera poursuivi ou inversé, car les personnes ont été invitées à se conformer aux gestes barrières édictés par les responsables de la santé en ce qui concerne les lieux publics.

 Celles-ci incluent le port obligatoire de masques faciaux, le lavage strict des mains et l’utilisation de désinfectants, le respect de la distanciation sociale et l’interdiction de rassemblement.

 Les banques, les institutions financières, l’administration publique et le secteur privé fonctionneront également entre 6 heures et 19 heures, selon les nouvelles instructions officielles.

 Les écoles, les lieux de culte, les clubs, les bars et les jardins resteront également fermés.

Covid-19: le Rwanda entame un déconfinement partiel

Les autorités rwandaises ont entamé, ce lundi 4 mai, un déconfinement partiel de la population dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.Selon le bureau du Premier ministre, Edouard Ngirente, après six semaines de confinement, la population rwandaise est autorisée à sortir de 5 heures du matin du matin à 20 heures du soir.

Cependant, ce pays de l’Afrique de l’Est, qui a enregistré à ce jour 259 cas de Covid-19, rend obligatoire le port du masque dans les lieux publics, interdit les rassemblements de masse et maintient fermées ses frontières terrestres. Les marchés sont autorisés à rouvrir, mais seulement avec 50% des commerçants.