Côte d’Ivoire : un cyber-délinquant déféré devant les tribunaux pour «appel à la rébellion»

Le cyber-délinquant ivoirien Yapo Ebiba François Fiacre dit «Serge Koffi Le Drone» ou encore «Sekongo Koné» sur la toile, interpellé par la police ivoirienne la semaine dernière à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan, sera déféré devant les tribunaux pour répondre des faits de «trouble à l’ordre public, incitation à la haine, appel à la rébellion et à la destruction de biens publics et injures sur internet ».L’information a été donnée mardi par la police nationale ivoirienne après une présentation à la presse du mis en cause. « Il était l’objet de plus d’une vingtaine de plaintes et était recherché par les services de police.

 Au cours de l’interrogatoire, il a reconnu être le détenteur de ces comptes facebook avatars. Il prétend informer les populations, mais ne prenait pas le temps de vérifier la véracité  des informations qu’il recevait de ses sources moyennant de l’argent », a expliqué dans une note d’information « Police Secours », une plateforme numérique de la police ivoirienne.

Selon cette plateforme, les sources d’information de ce cyber-délinquant qui n’est pas journaliste, mais plutôt informaticien, provenaient de la politique, des forces de défense et de sécurité avec «pour objectif de créer la discorde, la diffamation, l’incitation la haine et à la révolte ».

A en croire la police,  plusieurs «fausses informations» ont été ainsi diffusées sur la toile par Serge Koffi Le Drone.  Il s’agit entre autres des « Fake news» sur  la construction des centres de dépistage du Covid-19 à Yopougon BAE.

 « C’est le lieu de rappeler que tous ceux qui publient ou relaient de fausses informations sous des avatars seront tôt ou tard recherchés et interpellés par la plateforme de lutte contre la cybercriminalité», a prévenu l’institution policière ivoirienne.

Maroc/Covid-19 : Lancement d’une plateforme de communication entre citoyens et forces de l’ordre

Une plateforme de communication entre citoyens et forces de l’ordre a été lancée pat la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avec pour objectifs de signaler les comportements et faits qui transgressent les mesures de l’état d’urgence sanitaire, en vigueur au Maroc depuis le 20 mars dernier.Cette plateforme intervient dans le cadre des efforts de la DGSN dans la mise en place de mécanismes interactifs visant à instaurer une communication instantanée avec les citoyens et à faire participer les internautes dans l’effort national de lutte contre la propagation de la pandémie de nouveau coronavirus.

Conçue et programmée par des experts et ingénieurs relevant de la DGSN, cette plateforme repose sur la collecte automatisée de données fournies par les citoyens sur des cas de transgression et les transmet instantanément et 24h/24 aux salles de commandes et de coordination qui les exploitent à leur tour, pour orienter les patrouilles et unités chargées sur le terrain de veiller à l’application des mesures de confinement sanitaire.

A l’instar des critères de sécurité et de transparence utilisés pour surveiller les déplacements exceptionnels des citoyens, un intérêt particulier a été porté, au niveau de ce portail, à la protection et au respect des données personnelles des utilisateurs.

Le lancement de cette plateforme intervient après les résultats positifs réalisés suite à l’utilisation de l’application de surveillance des déplacements exceptionnels des citoyens, qui mise sur la collaboration sérieuse et positive des internautes avec les services de sûreté.

Maintien de l’isolement d’Abidjan pour lutter contre la propagation du Covid-19 (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi soir le maintien de l’isolement du « Grand Abidjan» ( Abidjan et banlieues) pour réduire la propagation de la pandémie du Covid-19 en Côte d’Ivoire.Cette mesure mise en oeuvre depuis le 29 mars dernier interdit toute entrée ou sortie du Grand Abidjan, isolant la capitale économique  ivoirienne du reste du pays et du monde. 

« L’isolement du Grand Abidjan est maintenu et sera renforcé avec des contrôles de sécurité et des contrôles sanitaires systématiques afin de veiller au respect du transport des marchandises et des déplacements des personnes autorisées», a fait savoir M. Ouattara dans une adresse à la Nation diffusée sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI,service public). 

De son avis, le maintien de l’isolement du Grand Abidjan est  un « facteur déterminant»  de réduction de la propagation de la pandémie.  « Les contrôles aux points d’entrée et de sortie seront accentués. De même, la délivrance des autorisations de sortie sera plus restrictive», a assuré M. Ouattara. 

Pour casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, les autorités ont interdit depuis le 29 mars dernier toute entrée ou sortie du  Grand Abidjan. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1571 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 742 guéris et 20 décès.

Le couvre-feu levé à l’intérieur du pays et maintenu à Abidjan avec des réaménagements

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé, jeudi soir, la levée du couvre-feu à l’intérieur de la Côte d’Ivoire et son maintien avec des réaménagements dans le Grand Abidjan, l’épicentre de la maladie à Covid-19 dans le pays.« Au regard du constat qu’aucun cas positif ( de Covid-19) n’a été détecté depuis le 21 avril 2020 à l’intérieur du pays, le couvre-feu est levé à compter du vendredi 8 mai 2020. Néanmoins, il sera immédiatement rétabli dans les localités qui pourraient connaître des cas positifs du Covid-19», a indiqué le président ivoirien dans une adresse à la Nation diffusée sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public). 

« Concernant le Grand Abidjan, le couvre-feu est maintenu jusqu’au vendredi 15 mai 2020. Les horaires sont réaménagés de 23 heures à 4 heures du matin à compter du vendredi 8 mai 2020», a ajouté M. Ouattara. 

Par ailleurs, a poursuivi le numéro un ivoirien,   les mesures de restriction, à savoir, la fermeture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle sont levées  à l’intérieur de la Côte d’Ivoire à compter du vendredi  8 mai 2020.  En outre, les mesures de restriction de rassemblements de populations, initialement plafonnées à 50 personnes, passent dorénavant à 200 personnes à l’intérieur du pays. 

«Les mesures de restriction, à savoir, la fermeture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, les rassemblements de populations de plus de 50 personnes, restent en vigueur dans le Grand Abidjan », a toutefois fait savoir M. Ouattara, soulignant que ces mesures de restrictions seront levées le 15 mai prochain dans la capitale économique ivoirienne et ses banlieues si les indicateurs d’évolution de la pandémie continuent de s’améliorer. 

C’est depuis le 24 mars dernier que le chef de l’État ivoirien avait décrété l’état d’urgence et instauré un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national de 21h à 05h du matin pour lutter contre la propagation du Covi-19d. A ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre 1571 cas de maladie à Covid-19 dont 742 guéris et 20 décès.

Covid-19 : L’interpol met en garde le Maroc contre de nouvelles menaces criminelles (média)

L’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol) a mis en garde le Maroc contre de nouvelles menaces criminelles, en cette période de crise épidémiologique, rapporte mardi la presse marocaine.Dans son récent rapport, Interpol a exposé plusieurs méthodes novatrices pour l’utilisation de la technologie et de l’intelligence artificielle, afin de s’adapter aux défis des crimes liés au Covid-19.

Les enquêteurs ont attiré l’attention du Maroc sur les crimes les plus répandus dans le monde depuis la propagation de cette pandémie, à savoir le trafic de drogue via les réseaux sociaux, les menaces cybercriminelles, le commerce de matériel trafiqué destiné à la protection personnelle contre les virus, le ciblage des prestataires de services sanitaires, des points de vente des produits essentiels et des institutions de crédit.

Dans son rapport, Interpol révèle qu’il s’est produit de grands changements dans les formes de criminalité, ces derniers temps, à cause de la propagation du coronavirus et du confinement de la moitié de la population mondiale, ajoutant que le confinement des gens chez eux a fait baisser le nombre de cambriolages dans les maisons.

Toutefois, les malfrats ont entrepris de dévaliser les unités industrielles et autres lieux de travail désertés par les personnels au chômage technique. Le rapport d’Interpol souligne que d’autres formes de criminalité ont connu de grands changements, notamment le trafic de migrants, la traite des êtres humains et la fraude.

Covid-19 : des vivres et non-vivres offerts aux forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a offert lundi à Abidjan des vivres et des non-vivres aux Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) et à la police nationale pour les aider dans la lutte contre la propagation du Covid-19 dans le pays.Elle a ainsi offert des kits alimentaires (Riz, tomates, huile, poulets…) et des produits hygiéniques en présence des ministres Hamed Bakayoko (Défense) et de Vagondo Diomandé (Sécurité et protection civile).

«Cette cérémonie est pour moi l’occasion de saluer la participation des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) à l’effort national de gestion de cette pandémie. En effet, les FACI  sont en première ligne pour veiller à l’application de certaines  mesures notamment,  l’observation du couvre-feu et le confinement du Grand Abidjan, épicentre de la pandémie pour réduire les risques de propagation du virus», a estimé Mme Koné dans un discours à cette occasion.

Poursuivant, elle a ajouté que ce sont les forces de sécurité qui nous aident à faire respecter les mesures barrières contre le Covid-19.

« De nuit comme de jour, vous êtes à la tâche pour inciter les ivoiriens à adopter les comportements citoyens. Vous êtes également là pour apporter assistance aux populations dans les situations d’urgence médicale ou de sinistre. Je voudrais saluer votre détermination dans l’application de cette noble mission», a dit Mme Koné aux forces de défense et de sécurité.

En retour, le chef d’état-major général des FACI, le Général de corps d’armée Lassina Doumbia, a exprimé la gratitude de ses hommes à la ministre, réitérant l’engagement de l’armée « à faire mieux» dans la lutte contre le Covid-19. 

« Elle vient au secours des forces de sécurité. C’est pour dire à quel point elle est solidaire des efforts que nous faisons. Je voudrais lui dire merci», a indiqué pour sa part, Vagondo Diomandé, le ministre de la Sécurité et de la protection civile.

Depuis le début de la pandémie du Covid-19 en Côte d’Ivoire, en plus des mesures prises par les autorités ivoiriennes pour casser la chaîne de transmission de cette maladie, le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a lancé une « chaîne de solidarité» pour soutenir les différentes  couches de la société. La Côte d’Ivoire enregistre officiellement à ce jour 1398 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 653 guéris et 17 décès.

Egypte : 18 terroristes tués dans le Nord-Sinai

Par Mohamed Fayed – Les forces de police égyptiennes ont tué 18 terroristes lors d’une fusillade survenue dans la ville de Bir El-Abd située dans le Nord-Sinaï, une région en proie à l’instabilité sécuritaire, a déclaré dimanche le ministère égyptien de l’Intérieur.Dans un communiqué, le ministère a déclaré que le secteur de la sécurité nationale avait obtenu des informations sur une cachette d’éléments terroristes dans la ville de Bir El-Abd.

Une fusillade opposant les forces de police aux terroristes a entraîné la mort de 18 terroristes, a affirmé le ministère, ajoutant que 13 fusils automatiques, trois bombes et deux ceintures d’explosifs avaient été retrouvés dans le repaire des terroristes.

Cette opération intervient deux jours après une attaque revendiquée par l’Etat Islamique contre un véhicule de l’armée égyptienne à Bir el-Abd, dans laquelle 10 militaires avaient été « tués ou blessés », selon les autorités militaires qui n’ont pas donné plus de précisions sur le bilan.

Le lendemain de l’attaque, l’armée avait déjà annoncé avoir tué deux djihadistes présumés «très dangereux» dans le Sinaï, péninsule en proie à une insurrection.

Dimanche, l’armée égyptienne a également publié un communiqué sous la forme d’une vidéo affirmant qu’un total de 126 suspects avaient été tués lors de 22 opérations, sans préciser sur quelle période. 

L’armée annonce aussi que, dans le même temps, 15 militaires ont été «tués ou blessés».

En outre, 228 «caches utilisées par les terroristes» ont été détruites et 266 «éléments criminels» ont été arrêtés, selon la même source.

Côte d’Ivoire : un médecin de la gendarmerie nationale testé positif au Covid-19

Un médecin du Centre principal de santé de la gendarmerie nationale (CPS) d’Agban (le plus grand camp de gendarmerie du pays situé à Cocody) a été testé, dimanche, positif au Covid-19, rapporte un communiqué de la gendarmerie nationale transmis à APA.Selon le communiqué « l’ensemble du personnel du CPS et les patients du médecin pour la semaine du 27/04/2020 au 02/05/2020 seront testés et mis éventuellement en confinement ».

En outre, ajoute la même source,  le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale a décidé de la fermeture du centre pour une durée de 48 heures afin de permettre aux services d’hygiène de procéder à une désinfection totale des lieux.

 Pendant cette période, la prise en charge des malades se fera à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA) et dans tous les Centres de Santé des unités de la Gendarmerie de la place d’Abidjan.

« Le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale exhorte l’ensemble des personnels de la Gendarmerie Nationale qui accomplissent un travail formidable au quotidien, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à Coronavirus, à persévérer dans l’exécution de leurs missions régaliennes tout en observant scrupuleusement les mesures barrières », conclut le texte.

La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Affrontements entre forces de sécurité et populations à Anié, explications du ministre de la Sécurité

Le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Yark Damehame s’est expliqué sur l’incident entre des forces de l’ordre et civils qui a lieu il y a quelques jours à Anié et qui a fait plusieurs blessés et un mort.

Dans le communiqué du ministre publié hier lundi 13 janvier, l’incident a fait des blessés graves dont cinq du côté des gendarmes et un par balle du côté des paysans. Ce dernier succombera plus tard des suites de ses blessures après son évacuation au Centre hospitalier préfectorale. Selon le communiqué signé par le générale Yark, l’affaire est née suite à un cas de dévastation de leurs cultures par des bœufs dans ladite localité. Certains habitants du village ont malgré la tentative de conciliation menée en vue d’un règlement à l’amiable, exercé de violentes représailles sur un peuhl dont ils exigent en plus le départ du milieu. L’employeur de ce dernier, a alors porté plainte à la brigade de la gendarmerie d’Anié pour violences volontaires.

Afin d’écouter les deux parties et de faire la lumière, le Commandant de Brigade a envoyé une convocation invitant les deux parties à comparaître le lundi 13 janvier. « Bien qu’ayant reçu la convocation, les mis en cause ont refusé de se présenter à la brigade. C’est alors que le commandant a envoyé sur place deux gendarmes pour comprendre les motivations de ce refus de comparaître.

Une fois arrivés dans le village de Tchakpalakopé, les deux agents de la gendarmerie ont été pris à partie et molestés par les habitants, qui ont déchiré leur uniforme, retiré leurs portables et cassé leur motos », selon le communiqué du ministre. Informé, le commandant de compagnie de de la gendarmerie d’Anié et une équipe de gendarmes ont effectué une descente sur les lieux dans le but de calmer la situation. À leur arrivée, ils ont été à leur tour aussi pris en partie par les habitants du village de Tchakpalakopé, renforcés par ceux du village voisin de Palakoko, selon toujours le communiqué.

Tous armés de coupe-coupe, de gourdins et autres objets et face à l’ampleur des violences exercées sur eux, les gendarmes ont dû faire usage de grenades lacrymogènes et de tirs de sommation en l’air pour s’exfiltrer des lieux.

337 personnes arrêtées par les forces de sécurités lors d’une opération préventive

Le ministère togolais de la Sécurité a arrêté 337 personnes, saisi 3 fusils de fabrication artisanale, 4 sabres, 3 cartons de pétards, 153 motos sans pièces et 2 vélos hier, à l’issue d’une opération de prévention.

Selon le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, l’opération s’est déroulée à Lomé, à Agoè Atchanvé, à Zongo puis à Kpalimé ; entre 6 h et 17 h.

Le but de cette opération, informe un communiqué du ministère, est d’assurer la quiétude et la tranquillité des populations et de leurs biens, d’anticiper la commission de tout acte délictueux en cette période de fin d’année où la recrudescence de la criminalité est susceptible de prendre de l’ampleur.

« Au cours de cette opération, il a été également saisi au domicile d’un marabout un coupe-coupe, des produits en bouteille, un lot de vêtements rouges, 9 bonnets, une paire de rangers et autres », lit-on dans le communiqué.

4935 accidents, 535 morts et 6903 blessés au Togo en 2019

Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile au Togo vient de publier le  Bilan sécuritaire du deuxième semestre 2019. Durant les six derniers mois de l’année le ministère note une baisse des accidents de circulation.

Du 1er août au 30 novembre 2019, les services techniques du ministère de la sécurité ont  enregistré 1757 accidents avec 181 morts (78 accidents causés par des motocyclistes, 60 par des voitures légères, 43 par des poids lourds) et 2420 blessés.

Des chiffres moins alarmants que ceux du premier semestre de l’année au cour duquel  l’on avait enregistré 3178 accidents qui ont engendré 354 morts et 4483 blessés.  Le total de l’année 2019 fait 4935 accidents pour 535 morts et 6903 blessés.

En 2018 le ministère a enregistré  5814 accidents avec 7951 blessés et 592 morts. Le ministre de la Sécurité précise que ces chiffres ne se limitent pas qu’à la circulation routière. Il y a aussi les braquages qui sont devenus récurrents ces dernières années dans notre pays.

 

La police met la main sur des membres du mouvement « Tigre révolution »

Le directeur général de la police et son staff ont présenté hier mardi à la presse, une vingtaine d’individus, qui auraient essayé de déstabiliser le pays par à travers une insurrection  armée déjouée il y a quelques jours à Agoè et à sokodé.

Ces individus arrêtés par la police nationale sont accusés de vouloir organiser une insurrection armée. Selon le directeur de la police nationale, le lieutenant-colonel Yaovi Okpaoul les hommes qui ont été présentés à la presse hier sont membre du mouvement dénommé « Tigre révolution ».

Les faits, tels que présentés par la police

Selon les faits tels que rapportés par le directeur de la police nationale, Le 23 novembre dernier, des compatriotes armés d’armes blanches se sont attaqués à des agents des forces de l’ordre en patrouilles et postés devant certaines administrations. L’objectif des assaillants constitués en trois groupes était selon le directeur de la police nationale de neutraliser les corps habillés, de leur retirer leurs armes et d’empêcher par tous les moyens les renforts d’intervenir.

Ils devaient également violenter les civils afin de créer la panique. Les événements qui se sont déroulés à Lomé et à Sokodé, ont connu un échec. Toutefois l’on a enregistré des blessés graves dans les rangs des forces de l’ordre. Le mouvement qui a pris ses racines à Lomé, Sokodé, Anié, Tchamba etc… avait pour ambition de réussir à déstabiliser les institutions dans la période du 23 au 26 novembre…

 

Coup de filet sur des présumés terroristes à la frontière du Togo et du Ghana

Le gouvernement ghanéen à travers son ministère de la Sécurité annonce avoir mis la main sur des individus suspectés de préparer une attaque terroristes. C’était à l’occasion d’une opération de sécurité conjointe (Koudanlgou III) organisée par plusieurs pays dont le Togo et le Ghana.

Selon le ministère ghanéen de la Sécurité, ils étaient au total 170 présumés terroristes à avoir été arrêtés.

Ces hommes arrêtés à la frontière Togo-Ghana sont  soupçonnées de préparer des actes criminels.

Les suspects ont été retrouvés en possession d’armes illégales. Au total, 108 fusils artisanaux et armes étrangères à un ou deux canons « sans aucun document justificatif valable », ont été saisies.