Côte d’Ivoire : 50 000 TVI pour lutter contre la fraude sur l’identité

50 000 Terminaux de vérification d’identité (TVI) ont été mis, mercredi, à la disposition de l’Association des sociétés de transfert d’argent et de change de Côte d’Ivoire (ASTAC-CI) par l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI).Cette mise à disposition a fait l’objet d’une convention paraphée par le Directeur général de l’ONECI, Christian Ago Kodia et le président de l’ASTAC-CI, Madi Ouédraogo.

Le Terminal de vérification d’identité (TVI) est un équipement de vérification et d’authentification des titres d’identité (cartes nationales d’identité et cartes de résident) hors ligne, basé sur la technologie biométrique et de reconnaissance faciale.

« Cette convention qui met l’ONECI dans son rôle est un acte majeur parce qu’elle permettra de réduire la fraude, les dégâts. C’est un acte fort que nous posons pour réduire la fraude sur l’identité et sécuriser les transactions », a expliqué le directeur général de l’ONECI, Christian Ago Kodia.

« A l’ère du numérique nous sommes en train de travailler pour que la question de l’identité ne soit pas un frein au développement (…) », a-t-il ajouté. 

Pour sa part, le président de l’ASTAC-CI s’est montré rassurant.  « Ce n’est pas un partenariat de complaisance. Vous n’aurez pas honte à traverser ce partenariat », a dit Madi Ouédraogo, s’adressant au directeur général de l’ONECI.

Pour lui, ces terminaux sont les bienvenus. « Ces terminaux nous soulagent. Avec cette solution vous venez d’enlever une épine de nos pieds », a conclu le président de l’ASTAC-CI.

Face à la fraude documentaire, à l’usurpation d’identité, à la menace terroriste et à la cybercriminalité, l’Etat ivoirien s’est engagé depuis quelques années dans un processus de modernisation de son état civil à travers la mise en place d’un Registre national des personnes physiques (RNPP). Ces fléaux font perdre au pays et aux entreprises annuellement plusieurs dizaines de milliards de FCFA.

Mobile money en Côte d’Ivoire : controverse autour des frais de commission

Après une semaine de grève, le Collectif des propriétaires de points mobile money a décidé de prélever 100 F CFA lors de chaque transaction (dépôt ou retrait d’argent).Cinq organisations, dont le Syndicat national des propriétaires de points de vente mobile money de Côte d’Ivoire (Synam-CI) et l’Association des marchands indépendants mobile money de Côte d’Ivoire (Amimomoci), annoncent unilatéralement dans un communiqué « la reconduction de l’application des frais de prestation de proximité de 100 F CFA par transaction ».

Ledit montant, précise la source, « pourra au cas échéant subir des modifications (baisse, hausse ou suppression) en fonction de la suite des négociations avec les autorités et les opérateurs ». Mais en Côte d’Ivoire, ce type de décisions est notamment soumis à la validation de l’Autorité de régulation des Télécoms/TIC (ARTCI) et des opérateurs de téléphonie.

Poursuivant, le Collectif des propriétaires de points Mobile money dit attendre de l’Etat qu’il homologue « les prix et les commissions en vigueur dans (leur) secteur (pour) garantir la pérennité » de leurs activités.

Aux opérateurs, il demande le rétablissement « immédiat et sans délai » des comptes de leurs membres résiliés pour causes d’application des frais de prestation de proximité. Par ailleurs, le collectif interpelle Wave « sur les cas d’exactions, d’interpellation et de garde à vue à la police » de certains de ses membres ayant exprimé leur mécontentement par un arrêt de travail de sept jours. Le mot d’ordre de grève a finalement été levé à l’issue de l’Assemblée Générale extraordinaire du 9 août dernier.

L’Uneca et Betacube lancent le programme « tech african women »

Uneca (United Nations Economic Commission for Africa, sigle en anglais), en partenariat avec betacube, lance l’appel à candidatures du programme tech african women (les femmes africaines tournées vers la technologie).Ces cinq dernières années, le nombre de start-up fondées et dirigées par des femmes a sensiblement augmenté en Afrique. Pour les accompagner, les startups de femmes en phase d’idéation d’Ethiopie, du Sénégal, de Tanzanie et de Tunisie sont invitées à soumettre leur candidature pour le programme Tech African women (TAW).

Le programme TAW (Tech African Women) a pour objectif d’accompagner les femmes entrepreneurs dans le développement de leurs compétences afin de créer des startups tech avec un grand potentiel de réussite, d’accélérer la transformation d’idées de projets en business models viables et de développer des opportunités entre différents écosystèmes africains.

TAW s’adresse aux femmes porteuses de projets tech et leur offre l’opportunité d’acquérir de nouvelles compétences entrepreneuriales, d’établir des partenariats avec d’autres entrepreneurs africains, d’accroître la visibilité des entreprises à l’échelle régionale et de faciliter l’accès au financement.

 Le programme propose des solutions qui répondent aux Objectifs de Développement Durable (ODD) en accompagnant les femmes entrepreneurs qui souhaitent jouer un rôle clé dans l’évolution du continent notamment à travers leurs startups à impact.

Il se déroule d’août à décembre 2022 et se compose de trois phases principales. Un bootcamp de trois jours se tiendra en Tunisie, au Sénégal, en Éthiopie et en Tanzanie en partenariat avec des acteurs locaux de l’écosystème. L’équipe gagnante de chaque bootcamp remportera un prix de 2000$ et un programme d’incubation de deux mois, 100% en ligne, accessible aux deux startups gagnantes de chaque pays

La cérémonie officielle se tiendra au Rwanda où les huit startups seront invitées à pitcher pour remporter le prix final du programme : prix de 7000$ pour la meilleure startup.

Pendant toute la durée du programme d’incubation, les équipes auront accès à un réseau de développeurs et de designers qui développeront gratuitement leurs MVP, travailleront en étroite collaboration avec des experts en marketing, en finance et assisteront à des webinaires, sur mesure, animés par des formateurs internationaux.

Les mises en relation avec des investisseurs potentiels et des partenaires commerciaux seront facilitées grâce au réseau local et international de Betacube qui est un venture builder créé en 2019 et qui co-développe des startups tech avec des fondateurs exceptionnels.

Innovation technologique : Huawei explore la 5.5G

L’entreprise veut offrir à ses clients une expérience en temps réel, engageante et plus immersive dans le monde numérique.Le groupe Huawei, géant chinois des Télécoms, veut offrir une expérience accrue aux utilisateurs de ses technologies. Pour ce faire, il a présenté du 18 au 21 juillet 2022 des produits et des solutions innovantes, à l’occasion de la tribune dénommée « Win-Win Huawei Innovation Week (Semaine de l’innovation gagnante 2022) », à Shenzhen, en Chine.

Au cours de cet évènement, des responsables en charge de pools technologiques de Huawei ont dévoilé l’ingénierie du groupe et des innovations opérées, dont le bond à la 5 G et l’ouverture sur la 5.5G, un spectre qui accroîtra l’expérience des utilisateurs.

David Wang, le directeur exécutif du Conseil d’administration, président du Conseil d’administration de l’infrastructure TIC, a montré l’impact des innovations sur la performance des services, tout en invitant les utilisateurs à appréhender l’avenir au cœur de la 5.5G.

« A l’horizon 2025, la diversité et l’ampleur des besoins en services de réseau créeront un énorme potentiel de marché nouveau. Nous appelons les opérateurs et les partenaires industriels à discuter avec nous de ces opportunités et à ouvrir la voie à la 5.5G », a-t-il lancé.

Selon M. Wang, de 5.5G à F5.5G et Net5.5G, les futurs réseaux offriront une expérience de 10 Gbps, iront au-delà de la connectivité pour inclure la détection et feront des réseaux de conduite hautement autonomes une réalité.

Huawei a proposé la 5.5G pour la première fois lors du 11e Forum mondial du haut débit mobile en 2020, et la F5.5G (ou 5.5G fixe) lors du Sommet mondial des analystes en avril dernier. Depuis lors, le secteur n’a cessé de bouillonner de nouvelles idées et de meilleures pratiques.

De nouvelles exigences 

Pour répondre aux exigences des nouveaux services ToC et des applications ToB, le groupe veut continuer à innover vers la 5.5G afin d’améliorer les capacités de ses utilisateurs et le spectre de cette technologie.

« Étant donné que nous avançons vers l’ère de la 5.5G, tous les acteurs du secteur doivent travailler de concert pour porter les normes à maturité et cultiver un secteur florissant », a poursuivi David Wang.

Il a appelé les acteurs du secteur à la définition de la vision et la mise en place d’une feuille de route de la 5.5G, ainsi que l’élaboration de normes technologiques pour faire écho à celles établies par le 3GPP, l’ETSI et l’UIT.

Cette collaboration de tous les acteurs du secteur devrait permettre de promouvoir un écosystème industriel florissant en incubant davantage de cas d’utilisation et en accélérant la transformation numérique et intelligente.

Satisfaire la future génération 

Une multitude de nouvelles exigences placeront la barre plus haut pour les infrastructures TIC de la prochaine génération. Dans ce contexte, M. Wang a indiqué que les nouveaux développements de la technologie numérique doivent permettre une expérience en temps réel, engageante et plus immersive dans le monde numérique.

Dans le domaine industriel, le numérique s’est déjà engagé sur une voie rapide. L’intelligence artificielle, poursuivra-t-il, sera intégrée au processus de production des entreprises et la taille du marché de l’IoT 5.5G augmentera.

Aujourd’hui, on note des obstacles à l’informatique tels que les murs de mémoire, l’utilisation déséquilibrée des ressources des centres de données et la faible efficacité énergétique, qui entravent l’essor de la nouvelle demande en informatique.

Pour relever ces défis, M. Wang a affirmé que le secteur doit innover au niveau de l’architecture et des systèmes afin de stimuler l’offre en matière d’informatique. Il a relevé quelques caractéristiques de la 5.5G.

Selon lui, la première est une expérience utilisateur à 10 Gbps. La 5.5G offrira une expérience d’utilisateur de 10 Gbps grâce à la technologie MIMO qui offre une plus grande largeur de bande, une meilleure efficacité spectrale et une modulation d’ordre supérieur.

Grâce à des technologies de nouvelle génération comme la FTTR, le Wi-Fi 7, le 50G PON et le 800G, la F5.5G apportera partout une expérience utilisateur à 10 Gbps. Lors de l’événement, M. Wang a proposé pour la première fois le Net5.5G, qui définit l’évolution des réseaux IP pour répondre à la demande croissante de puissance informatique par les applications intelligentes.

La 5.5G s’étendra au-delà de la connectivité pour inclure la détection, ce qui donnera lieu à une multitude de nouveaux scénarii et applications. Avec la 5.5 G, le stockage centré sur les données permettra de dépasser les limites actuelles de l’architecture de stockage.

Les technologies de détection sans fil et de détection par fibre optique seront utilisées pour la collaboration véhicule-route et la surveillance de l’environnement, a fait observer David Wang, soulignant que « l’IdO passif intégrera les technologies cellulaires et d’étiquettes passives pour créer 100 milliards de connexions potentielles ».

Avec cette nouvelle technologie, les réseaux de base 5.5G redéfiniront les architectures et les technologies fondamentales pour permettre de nouveaux scénarii de services comme les réseaux privés industriels, les réseaux industriels de terrain et les nouveaux appels.

Afrique : en quête de digital pour tous

Une initiative panafricaine pour la transformation digitale veut rendre le numérique plus accessible pour les personnes laissées en rade par les politiques étatiques.Les technologies de l’information et de la communication (Tic) continuent de bouleverser les habitudes comportementales des sociétés. L’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) n’échappent pas à cette règle. Pour aider les acteurs du secteur à mieux saisir les opportunités qu’offre le numérique, des institutions comme l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF) et d’autres ont lancé, en mars 2021, l’Initiative panafricaine pour la transformation digitale de l’EFTP et des systèmes de développement des compétences en Afrique.

L’objectif de cette initiative est de créer un écosystème qui permettra la transformation digitale des systèmes d’EFTP et de développement des compétences en Afrique d’ici à 2030.

« La plupart des Etats ont des politiques pour accélérer la transformation digitale, mais le plus souvent celles-ci concernent les personnes présentes dans les villes et qui ont accès à Internet et aux outils connectés. Nous venons en complément aux efforts des Etats et nous faisons tout pour que ce que nous apportons comme plus-value puisse toucher les populations marginalisées », a expliqué Olivier Pieume.

Le chef du Secrétariat du Bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest basé à Dakar (Sénégal) s’exprimait à l’occasion de l’atelier régional dédié à la formation des leaders politiques et des praticiens et formateurs en EFTP.

En 2021, 220 participants (103 dirigeants et 117 praticiens) de sept pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont bénéficié de ces activités de renforcement des capacités. Ces pays comprenaient le Burkina Faso, la Gambie, le Ghana, la République de Guinée, le Liberia, le Mali et le Sénégal.

Ils ont été formés aux questions clés de la digitalisation de l’EFTP, comme ses tendances actuelles en Afrique, les utilisations potentielles des TIC dans le secteur, l’intégration des TIC dans l’EFTP et le calcul des coûts. A l’issue de la formation en ligne, il a été noté un taux de certification global de 57%. Quarante-trois des diplômés de la formation en ligne (21 leaders et 22 praticiens) ont été invités à des ateliers de formation régionaux à Dakar.

Cette année, une nouvelle cohorte de 8 pays (Bénin, Côte d’Ivoire, Égypte, Gabon, Madagascar, Niger, Nigeria et Togo) a rejoint l’initiative. Ces pays ont désigné 340 participants (140 dirigeants et 200 praticiens) pour suivre le cours de formation en ligne, qui fait partie des activités liées à la première composante.

Le taux de certification global de cette deuxième cohorte est de 59 %. Quarante-huit des diplômés de la formation en ligne (24 leaders et 24 praticiens) ont été sélectionnés pour participer à l’atelier de formation régional à Dakar, qui se tient depuis hier dans la capitale sénégalaise.

Pour Marino Gomez, point focal du projet au Bénin, cette initiative permettra « de porter les grosses actions dans le domaine du développement de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle en cours de déploiement dans notre pays ».

Le 11 juillet dernier, le Gabon, avec l’appui de l’Unicef, a officiellement lancé le programme de digitalisation des enseignements au cycle primaire. A travers ce programme et avec l’aide de l’Unesco et des partenaires au développement, « nous espérons pouvoir faire de la digitalisation une réalité au Gabon », a soutenu Fernand Patrick Mba Essono, référent du projet à Libreville.

Ce projet, qui s’inscrit dans le long terme pour atteindre l’impact recherché, espère bénéficier du soutien des mastodontes comme Microsoft, Huawei, Samsung… pour faire avancer ces agendas au niveau des pays.

« En tant que partenaire, l’IFEF compte appuyer les différents participants à élaborer, développer ou même réviser leur stratégie numérique, mais dans l’EFTP. Cette stratégie doit être mieux poussée et mieux portée pour qu’elle corresponde aux besoins des entreprises », a indiqué Léna Diop Watt, spécialiste de programme « Formation et Insertion professionnelle des Jeunes (FIJ) » à l’IFEF.

Afrique francophone : Meta en croisade contre les fausses informations

La croissance des médias sociaux expose de plus en plus les utilisateurs à la mésinformation consistant à véhiculer de manière involontaire une information et à la désinformation qui part d’une volonté d’induire en erreur ou de manipuler les utilisateurs.Conscient du danger que représentent ces deux phénomènes, Méta qui englobe les plateformes numériques Facebook, Instagram, Whatsapp et Messenger, a lancé mardi 5 juillet à Dakar, une campagne de sensibilisation à l’intention de ses utilisateurs en Afrique francophone. Le géant du web s’est appuyée sur une bande dessinée relatant l’histoire d’un étudiant, d’une infirmière expérimentée et d’une jeune danseuse vedette qui partagent leur expérience en ligne.

Le choix de la bande dessinée s’explique selon Balkissa Idé Siddo, directrice des politiques publiques en Afrique subsaharienne pour Meta, par la nécessité d’atteindre le plus nombre de personnes. « À travers les trois histoires qui ont été illustrées, les utilisateurs peuvent s’identifier à ces personnes, les suivre dans leurs parcours pour comprendre qu’est-ce qu’une mésinformation, comment la reconnaître et quelles décisions prendre pour limiter sa propagation », a-t-elle argué.

Par ailleurs, Balkissa Idé Siddo est revenue sur la stratégie à trois étapes mise en place par l’un des géants du web pour lutter contre la non-utilisation des plateformes de l’un des géants du web créés par Mark Zuckerberg en 2004.

A l’en croire, la première étape consiste à supprimer les acteurs qui sont derrière la diffusion des contenus reconnus comme de la désinformation. Le contenu est également retiré lorsqu’il est considéré contraire aux règles communautaires de Méta.

Pour réduire les fausses informations, Meta réduit leur visibilité dans le fil de l’actualité. « En plus de cela, en fonction de l’évaluation faite par les vérificateurs, on applique un label à ces contenus là et on encourage les utilisateurs à lire l’article produit par le vérificateur sur ce contenu tout en les décourageant à le partager sur la plateforme », a ajouté Balkissa Idé Siddo.

Cette lutte n’est pas antinomique à la politique des médias sociaux reposant sur la recherche du plus grand nombre d’usagers. « Il n’est pas dit nécessairement que plus d’utilisateurs sur les plateformes va occasionner plus de désinformation », précise Balkissa Idé Siddo. « Nous savons tous que les médias sociaux vont continuer de croître, qu’il s’agisse de Facebook, d’Instagram ou de Tiktok. La question est plutôt de savoir comment est-ce qu’on peut éduquer les gens pour une utilisation responsable de ces médias sociaux », a-t-elle conclu.

Côte d’Ivoire : Huawei offre du matériel à l’ISTC Polytechnique

Le don, estimé à 17 millions de FCfa, a été remis dans le cadre de la célébration des 30 ans de l’institut.Huawei Technologies Côte d’Ivoire, filiale du géant chinois des Télécoms, appuie la formation professionnelle. L’entreprise a offert, jeudi derniet à Abidjan, un écran interactif et 10 ordinateurs à l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique), une école publique des TIC. 

« Notre motivation, pour le groupe, c’est d’encadrer des talents et améliorer leurs conditions d’étude à travers la mise à disposition de matériels informatiques et des formations théoriques et pratiques », a dit le Directeur général de Huawei Technologies Côte d’Ivoire, Lionel Liu, à l’occasion de la célébration des 30 ans de l’ISTC Polytechnique. 

Cet équipement devrait permettre à ces jeunes d’être « plus compétitifs sur le marché de l’emploi » et ainsi contribuer au développement de la Côte d’Ivoire, a-t-il ajouté. Avec l’Etat ivoirien, le groupe a déjà signé un accord pour s’engager à former 5.000 étudiants d’ici à 2025.  

M. Liu s’est dit « très heureux » que l’entreprise accompagne l’ISTC dans la formation de ces jeunes à travers  les 5 filières que sont le journalisme, la production audiovisuelle, la publicité-marketing, les arts et images numériques, les Télécoms et technologies de l’audiovisuel.  

 Le directeur général de l’ISTC Polytechnique, Dr Alfred Dan Moussa, a fait savoir que ce rendez-vous de mémoire et d’hommage a été organisé pour interroger l’avenir et le faire avec tous les partenaires pour « réfléchir sur ce que nous sommes, d’où nous venons et où nous voulons aller ». 

Il n’a pas manqué de remercier les différents partenaires, dont Huawei qui est « un partenaire de longue date ». 

Créé en 1992, l’établissement est parti de 32 étudiants pour en atteindre aujourd’hui 1078. En 30 ans, l’école a pu se doter d’un campus de 80 chambres et d’un amphithéâtre de 560 places pour accueillir les conférences et les enseignements de grands groupes. 

L’ISTC Polytechnique, en outre, est passé des diplômes écoles à des diplômes du système LMD (Licence, Master, Doctorat). Il s’est doté d’un plan stratégique de développement 2021-2025 d’une valeur de 6,47 milliards FCfa impliquant un déploiement sur Bouaké et San-Pedro.

 Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, a salué les contributions de Huawei, un partenaire de l’ISTC, qui a formé en 30 ans environ 3.600 diplômés issus de 20 pays. Les diplômes sont, par ailleurs, reconnus par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). 

M. Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement ivoirien, a promis l' »appui » de son département ministériel à la stratégie de développement de l’ISTC Polytechnique sur la période 2021-2025. 

Quant à elle, la ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, marraine de la cérémonie, a souhaité qu’il soit envisagé « l’ouverture d’une filière dédiée à l’art de la communication politique et institutionnelle, un nouveau défi pour construire une communication du changement ». 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Adjoumani Kouassi Kobenan, patron de cet événement, tenu au sein de l’école, il n’a pas manqué de remercier Huawei, à l’instar de son prédécesseur, pour son engagement constant, avant d’exhorter les dirigeants de l’établissement à maintenir le cap de l’excellence pour faire de l’ISTC un « label ».  

Au terme des festivités marquant le 30e anniversaire de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique), une trentaine de membres du personnel ont été élevés dans l’Ordre du mérite respectivement de la Fonction publique et de la Communication.

Afrique : l’avenir de l’entreprenariat innovant en débat à Dakar

Sur invitation d’Afric’Innov, des Structures d’Accompagnement à l’Entrepreneuriat Innovant (SAEI) du continent se sont retrouvées dans la capitale sénégalaise pour un diagnostic sans complaisance.« Entrepreneuriat et développement : quels rôles pour les hubs d’innovation ? », c’est autour de ce thème que l’association panafricaine, Afric’Innov, a regroupé ce vendredi des Structures d’Accompagnement à l’Entrepreneuriat Innovant (SAEI).

« L’idée est de permettre à toutes ces SAEI d’échanger, de partager de bonnes pratiques, mais également de se tourner vers l’avenir », explique Senam Beheton, président du Conseil d’administration d’Afric’Innov.

La rencontre est censée « professionnaliser les structures d’accompagnement pour les rendre crédibles aux yeux des entrepreneurs, des partenaires au développement et des gouvernements ». Pour ce faire, Afric’Innov met en avant un ensemble d’outils dont les plus essentiels portent sur « la formation pour les dirigeants et les cadres » et la mise à disposition d’instruments digitaux.

Selon M. Beheton, la question de l’employabilité ne peut être exclusivement « le problème des gouvernements africains ». Dès lors, « il faut que les hubs d’innovation et les SAEI s’investissent pour donner des opportunités aux jeunes », a-t-il souhaité.

Dans son intervention, Bitty Lokho Ndiaye, Directrice de la Promotion de l’économie numérique et du partenariat au Sénégal, a présenté les actions de son pays pour la promotion de l’innovation numérique avec notamment la création d’un grand prix du chef de l’Etat et l’adoption de la loi startup dont le décret d’application est déjà pris.

« Nous avons aussi en perspective un parc de technologie numérique. Il regroupera plusieurs infrastructures parmi lesquelles un incubateur pour soutenir les hubs d’innovation au Sénégal », a-t-elle ajouté.

Huawei dévoile des inventions sur l’intelligence artificielle et la 5G

Le géant chinois des Télécoms, Huawei, dévoile des inventions technologiques qui révolutionneront l’intelligence artificielle (IA), la 5G et l’expérience des utilisateurs.Le Groupe a annoncé, mercredi, des inventions clés dans le cadre de ses prix bisannuels, notamment « dix meilleures inventions », lors du forum « Agrandir le paysage de l’innovation 2022 » qui s’est tenu à son siège de Shenzhen, en Chine.

Ce prix est destiné à récompenser les inventions susceptibles de créer de nouvelles séries de produits, de devenir des caractéristiques commerciales importantes de produits existants ou de générer une valeur considérable pour l’entreprise et l’industrie.

Les inventions primées lors de l’événement sont diverses. L’on enregistre, entre autre, un réseau neuronal additionneur qui réduit considérablement la consommation d’énergie et la surface des circuits à un « iris optique », permettant d’identifier de manière unique les fibres optiques.

Il est en outre conçu pour faciliter la gestion des ressources réseau des opérateurs, tout en réduisant le temps et les coûts associés au déploiement de la large bande.

L’annonce du groupe de Télécoms s’inscrit dans le contexte des droits de propriété intellectuelle, dont la protection et le partage sont pour l’entreprise, essentiels, à l’écosystème technologique.

« Nous devons à tout prix protéger la propriété intellectuelle pour protéger l’innovation », a déclaré M. Song Liuping, le directeur juridique de Huawei, qui s’est dit enthousiaste à l’idée que l’entreprise concède des licences sur ses brevets et ses technologies afin de partager ses innovations à l’échelle mondiale.

Cette démarche devrait contribuer à élargir le paysage de l’innovation, à faire avancer le secteur et à faire progresser la technologie pour tous, a-t-il ajouté.

« Huawei est constamment en train de se transformer et de montrer au monde entier la valeur de la propriété intellectuelle chinoise », a dit Tian Lipu, président de la section chinoise de l’Association internationale pour la protection de la propriété intellectuelle.

A la fin de l’année 2021, Huawei détenait plus de 110 000 brevets actifs, répartis sur plus de 45 000 familles de brevets. Le Groupe qui compte plus de brevets accordés que toute autre entreprise chinoise, a déposé le plus grand nombre de demandes de brevets auprès de l’Office européen des brevets et s’est classé 5ème sur le plan des nouveaux brevets accordés aux États-Unis.

Avec ses recherches technologiques poussées, l’entreprise s’est classée au premier rang mondial en matière de demandes de brevets selon le traité de coopération en matière de brevets (PCT) pour la cinquième année consécutive.

Alan Fan, chef du département DPI de Huawei, a fait savoir que l’industrie reconnaît fortement la valeur des brevets du groupe, en particulier dans les normes courantes telles que la technologie cellulaire, le Wi-Fi et les codecs audio/vidéo.

Au cours des cinq dernières années, plus de 2 milliards de smartphones ont fait l’objet d’une licence pour les brevets 4G/5G de Huawei. L’entreprise collabore activement avec des sociétés d’administration de licences de brevets afin de proposer des licences « à guichet unique » pour les principales normes.

« Concernant les voitures, environ 8 millions de véhicules connectés protégés par des brevets Huawei sont livrés aux consommateurs chaque année », a souligné M. Fan. Le groupe discute de programmes de licences conjointes pour les brevets 5G avec des experts et des titulaires de brevets industriels de premier plan.

« Plus de 260 entreprises, totalisant 1 milliard d’appareils, ont obtenu des licences de brevet HEVC de Huawei par le biais d’un pool de brevets », a-t-il poursuivi, ajoutant que la société est en pourparlers pour établir un nouveau pool de brevets « afin de donner à l’industrie un accès rapide aux brevets [de Huawei] pour les appareils Wi-Fi dans le monde entier ».

Pour Manuel Desantes, ancien vice-président de l’Office européen des brevets, « le système de la propriété intellectuelle doit garantir que les créations qui méritent d’être protégées sont celles qui apportent une valeur réelle ».

Tous les ans, Huawei réinvestit plus de 10 % de ses recettes dans la recherche et le développement. Depuis quelques années, l’entreprise investit chaque année plus de 20 milliards de yuans dans la recherche fondamentale.

En 2021, l’entreprise a augmenté ses investissements en matière de recherches et développement (pour atteindre 142,7 milliards de CNY), soit 22,4 % de son chiffre d’affaires total. Au cours de la dernière décennie, l’investissement total a dépassé les 845 milliards de yuans.

Technologies : Huawei veut former entre 5 et 10.000 étudiants ivoiriens

Le programme de formation se déploiera sur cinq ans.Le géant des Télécoms chinois, Huawei, envisage de former « entre 5 et 10.000 étudiants » ivoiriens sur plusieurs technologies, a assuré Adnane Ben Halima, vice-président chargé des relations publiques de Huawei Northern Africa, dans un entretien à APA.

M. Ben Halima s’exprimait en marge du Cyber Africa Forum 2022 qui s’est déroulé du 9 au 10 mai à Abidjan, autour du thème : « Sécurisation des infrastructures critiques et opérateurs d’importance vitale, clé de la souveraineté numérique ».

« A terme, nous souhaitons avoir entre 5 et 10.000 étudiants qui sont formés sur plusieurs technologies », entre autres la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la 5G, le big data et le cloud, a poursuivi M. Ben Halima.

Selon lui, ce programme du groupe qui se déploiera sur cinq ans, est « continu dans le temps et la progression est très appréciable jusqu’à maintenant » en termes d’objectifs.

Le groupe, avec son programme phare, ICT Academy, collabore avec des universités, des écoles d’ingénieurs afin de leur transmettre un savoir-faire sur la sécurité, l’intelligence artificielle, le cloud, le data center et former les professeurs, ce qui devrait permettre aux enseignants, eux-mêmes, de former leurs étudiants.

L’entreprise, en outre, leur offre l’opportunité, dans le cadre du partenariat, de passer gratuitement des certifications qui sont d’ailleurs payantes. Cette formation, au profit de ces étudiants et des instructeurs, vise à éclore des talents au plan local.

« Nous avons une collaboration avec plus de huit universités en Côte d’Ivoire (et) nous espérons en faire beaucoup plus parce qu’il y a des universités qui sont brillantes dans le pays », a promis Adnane Ben Halima.

Il a fait observer que la question de la souveraineté numérique devient « un enjeu pour chaque pays parce que nous assistons à une augmentation incroyable de trafic Internet pour un usage personnel ou administratif ». De ce fait, la formation devrait permettre de répondre aux différents défis existants ou à venir.

Concernant les services gouvernementaux en ligne, l’Afrique devrait, pour accroître sa souveraineté, gérer localement ses datas. Or, sur le continent, « les chiffres ne sont pas très bons » avec « à peu près 1,3% des données gérées localement », a souligné le vice-président chargé des relations publiques de Huawei Northern Africa.

Sur la question de l’autonomie, il a estimé que deux axes sont essentiels. Le premier, relatif à la localisation des infrastructures, via un data center cloud national, et le deuxième concerne la construction d’une infrastructure smart et la présence de compétences pour répondre aux nouvelles donnes.

M. Adnane Ben Halima soutient qu’on ne peut pas sous-traiter la gestion de la cybersécurité à l’étranger, sinon il n’y a pas de souveraineté. C’est pourquoi il est nécessaire d’avoir des personnes qualifiées et des talents pour gérer cela.

C’est dans cette perspective que le groupe veut doter la Côte d’Ivoire de pépites ou talents dans le domaine des TIC, à travers ses différents programmes de formation des jeunes, a-t-il conclu.

Sénégal : Free lance la phase expérimentale de la 5G

A terme, le deuxième opérateur de téléphonie du pays disposera de 25 sites sur l’ensemble du territoire national où ses clients pourront tester cette technologie de 5e génération.« C’est un pas de plus vers l’avenir », s’est félicité le Directeur général de Free Sénégal, Mamadou Mbengue, à l’issue de la cérémonie de lancement organisée jeudi soir à Dakar.

Auparavant, un panel de partage sur les opportunités et enjeux de la 5G a permis à l’auditoire d’en savoir mieux sur cette nouvelle révolution numérique. Selon le Professeur Alex Corenthin, un des panélistes, « la 5G va offrir de nouveaux services et des innovations majeures pour le développement de l’économie. L’exemple de la télémédecine sera très bénéfique pour la population ».

Pour ne pas creuser davantage la fracture numérique notée dans les pays en voie de développement, « les acteurs doivent proposer aux populations des usages concrets avec la 5G », a suggéré Abdou Khadre Diop, CEO de OwnLabs, une start-up qui se focalise sur l’apprentissage scientifique en milieu scolaire.

De son côté, la Conseillère technique numéro 1 du ministre de l’Economie Numérique et des Télécommunications, Ndeye Maimouna Diop, a assuré que « la 5G, c’est de la responsabilité et l’Etat se prépare. »

Cette cérémonie de lancement officielle de la phase expérimentale de la 5G a été aussi l’occasion pour Free Sénégal de décerner des prix allant de 2 à 10 millions de F CFA à des jeunes innovateurs qui s’activent, entre autres, dans l’inclusion financière, l’éducation, le transport…

L’intelligence communautaire et l’innovation low-tech s’invitent à la Smart City Casablanca

L’édition 2022 du « Smart City Casablanca Symposium », une plateforme d’échanges et de réflexions aura lieu les 25 et 26 mai 2022 à Casablanca sous le thème « L’intelligence communautaire et l’innovation low-tech », ont annoncé les organisateurs.La thématique de cette année puise son essence de la pertinence des expériences de résiliences low-tech des citoyens pendant la crise de la Covid-19, mais aussi de l’importance de l’intelligence communautaire pour transiter vers la Smart City. Elle sera traitée sous un triptyque urbanistique, économique et écologique. Cette convergence de l’humain et des low-tech laisse ainsi entrevoir le potentiel de l’intelligence collective dans la co-conception et la co-construction de la ville dite smart tout en mobilisant les outils, ressources, biens et services appropriés.

Cette nouvelle édition de Smart City Casablanca Symposium se propose de réfléchir à la relation entre le citoyen et la technologie low-tech afin de résoudre les grands défis de l’urbanisation et de la métropolisation.

Cinq axes thématiques seront abordés lors de cet évènement qui tiendra sur deux jours dans un format hybride via une plateforme virtuelle de retransmission. Il s’agit de la gouvernance Bottom-up, de l’innovation communautaire, de l’entrepreneuriat social et du développement socio-économique, de la technologie lowtech au service des citoyens et enfin, de la transition écologique des villes et des territoires.

Pour relever les défis actuels et futurs, les villes doivent donc s’appuyer davantage sur l’intelligence communautaire, notamment la coopération entre les acteurs publics et privés. La problématique n’est autre que d’identifier les appuis de la ville pour une approche low-tech menant à bien la transition vers plus de durabilité et de résilience et dans laquelle le citoyen est acteur, concepteur et catalyseur de ces synergies territoriales intégrées.

La session plénière débattra de trois sujets se rapportant à l’innovation communautaire et low-tech dans la fabrique de la ville, des nouveaux business models de la ville low-tech et de la low-tech pour des villes durables et résilientes.

Au programme, l’organisation de quatre ateliers. L’un portant sur l’innovation communautaire au service de la gouvernance « Bottom-up » avec un accent sur les nouvelles approches d’innovation communautaire permettant de catalyser la participation des citoyens par le biais du design-thinking et d’autres approches innovantes permettant de co-construire des villes inclusives.

Le deuxième atelier s’intéressera à la low-tech au service de l’équité sociale et du développement durable inclusif. Il se propose d’explorer le potentiel de la low-tech comme vecteur d’équité sociale et de développement inclusif avec l’ensemble des acteurs pour favoriser l’émergence des territoires qui se caractérisent par une répartition équitable de ressources.

Quant au troisième atelier, il traitera des Startups low-tech et entreprises sociales. Cet atelier se veut une plateforme de partages et d’échanges pour présenter des projets concrets portés par des jeunes startupers ou entrepreneurs innovant dans la low tech.

Le quatrième atelier portera sur les Technologies intelligentes et la sobriété numérique. Il vise à explorer les technologies intelligentes qui privilégient la sobriété numérique pour le bien-être communautaire et le respect de l’environnement.

Smart City Casablanca Symposium sera aussi ouvert au grand public à travers « Smart City Connect Casablanca». L’objectif étant de vulgariser le concept de la Smart City, en mettant les casablancais à l’honneur et en tissant des liens sociaux et culturels, un programme riche axé sur le débat d’idées et le divertissement nouvelle génération est proposé.

C’est dans ce contexte que seront organisés des créations artistiques innovantes, numériques et spectaculaires, ludiques et pédagogiques : installations interactives et immersives, vidéo projections et mapping, réalités virtuelle et augmentée.

Afrique : 28 millions de cyberattaques détectées en 2020 (société)

Sur le continent noir, les dommages consécutifs aux attaques de réseaux informatiques sont estimés à près de 4 milliards de dollars au 1er semestre de l’année considérée, a renseigné Étienne Liu, président de Huawei Afrique de l’Ouest.Du 9 au 10 mai, le Cyber Africa Forum s’est déroulé à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Au cours de ce rendez-vous continental, les discussions ont entre autres porté sur les cyberattaques à travers un panel intitulé « Sécurisation des infrastructures critiques et opérateurs d’importance vitale, clé de la souveraineté numérique ? »

« Entre janvier et juin 2020, l’Afrique a été la cible de 28 millions de cyberattaques ayant engendré un coût total de près de 4 milliards de dollars (2483 milliards F CFA) », a fait savoir Étienne Liu, président de Huawei Afrique de l’Ouest, dans son intervention.

Face à la menace de plus en plus prégnante, le groupe chinois des télécoms, à l’instar de tous les principaux fournisseurs d’infrastructures critiques, a « très tôt pris conscience de ces nouveaux risques », d’après M. Liu.

Cela, a-t-il ajouté, a fait de Huawei une entreprise qui accorde une importance toute particulière à la sécurité de ses produits. « Tout au long de la planification, de la conception, du développement, de la vérification et du lancement du produit, nous prenons soin d’y inclure des exigences de qualité extrêmement élevées en matière de cybersécurité », a rassuré le patron de Huawei Afrique de l’Ouest.

Dans sa politique, la multinationale chinoise place l’Homme au centre de toutes les attentions. Car « développer des technologies n’a de sens que si l’humain les accompagne, les maîtrise et les gère », a expliqué Étienne Liu.

Pour ce dernier, le capital humain de qualité est donc un enjeu de taille d’où la nécessité de « former les talents de demain aux technologies de l’information et de la communication » afin d’atteindre la souveraineté numérique grâce aux compétences locales.

« La politique d’éducation est ainsi au coeur de l’ambition de notre groupe sur le continent et dans le monde. À cet égard, nous avons développé plusieurs initiatives telles que Huawei ICT Academy,  Huawei ICT Competition et le Programme Seeds for the future », a indiqué M. Liu.

Huawei fournit des « technologies éprouvées » aux Etats et aux entreprises qui en ont une pleine maîtrise. Le groupe chinois accompagne des pays africains dans la mise en place de centres de données et la proposition de services cloud reposant sur des infrastructures sécurisées à même de garantir la confidentialité des données.

Ces solutions sont, aux yeux du président de Huawei Afrique de l’Ouest, les piliers de la transformation digitale. La 2e édition de Cyber Africa Forum a pour thème « Souveraineté numérique et protection des données, leviers de croissance économique pour le continent africain ».

La majorité des données des pays africains sont hébergées dans des centres de stockage à l’étranger. Pourtant, dans ce continent, le recours aux nouvelles technologies connaît une forte croissance parmi les jeunes générations dont plus de la moitié aura moins de 25 ans d’ici 2050 selon les projections des Nations Unies.

Huawei ambitionne d’aider l’Afrique à exploiter pleinement son potentiel dans le secteur numérique. En tout cas, le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, a apprécié le soutien technologique du groupe chinois à l’Etat de Côte d’Ivoire.

L’Afrique a de faibles capacités de stockage de données

Le continent africain représente 1,3% des capacités de stockage mondial, selon le commissaire général de Cyber Africa forum.En Afrique, les pays doivent encore des efforts dans la construction de Data centers. De l’avis de Franck Kié, commissaire général de Cyber Africa forum ouvert, hier lundi à Abidjan (Côte d’Ivoire), la majorité des données des pays africains sont établies à l’étranger.

A cette allure, « nous resterons dépendants de nos homologues de l’étrangers et ne pourrons pas pleinement exploiter le potentiel que nous offre le Big Data », a déclaré M. Kié.

La 2e édition de Cyber Africa forum se déroule du 9 au 10 mai 2022 sur les bords de la lagune Ebrié autour du thème : « Souveraineté numérique et protection des données : leviers de croissance du continent ».

Pour Frank Kié, développer des infrastructures de stockage semble un « réel challenge lorsque l’on sait que l’Afrique représente actuellement 1,3% des capacités de stockage mondial et que la majorité des données des pays africains sont établies à l’étranger ».

Selon lui, le continent a besoin de voir émerger un écosystème technique et juridique apte à proposer des services numériques et digitaux souverains comme la digitalisation des services gouvernementaux et le traitement des données Big data.

En outre, il a estimé qu’il était essentiel de renforcer les conditions de la sécurité numérique des secteurs privé et public, et investir dans la montée en puissance technique, humaine et entrepreneuriale du cyberespace pour que l’Afrique soit pleinement souveraine.

Cela implique, à son avis, un volontarisme dans la durée, notamment dans les domaines de la sensibilisation, de la formation et de la construction de connaissances liées à ces thématiques, d’où l’intérêt de Cyber Africa Forum pour faire émerger des pistes de solution en ce sens.

Mme Rockya Coulibaly Fofana, directrice de la Cybersécurité, représentant le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie numérique, a déclaré que dans cet élan, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un arsenal juridique en matière de cybersécurité.

Déjà, en 2013, le pays a adopté une loi sur la protection des données à caractère personnel et une autre loi relative à la lutte contre la cybercriminalité. A cela s’ajoute un grand nombre de décrets visant à faciliter la sécurisation du cyberespace.

De son côté, Jérôme Wanyou, conseiller politique de la représentation résidente de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en Côte d’Ivoire, le taux de pénétration d’Internet dans la sous-région est passé de 47,4% à 55,67% depuis 2019.

Mobile Money: MTN accroît sa part de marché en Côte d’Ivoire

La part de marché de MTN sur le Mobile money en Côte d’Ivoire s’est accrue de plus de 2% sur ces 18 derniers mois pour s’établir à 36%, en dépit d’une baisse de la profitabilité, suite à l’arrivée de Wave. »Nous continuons d’avoir une bonne performance comparativement au marché puisque notre objectif était de le dépasser de 1% et nous nous situons aujourd’hui à 36% de part de marché », a dit vendredi soir, à Abidjan, le directeur général de MTN Côte d’Ivoire, Djibril Ouattara.

Il s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie dénommée « Djossi party » que la société de téléphonie organise à l’occasion de la fête du travail. Un moment lors duquel la direction générale présente les ambitions et les défis de la filiale. 

Depuis deux ans, fera-t-il observer, « nous avons déjà conquis plus de 2% de part de marché (précisément) sur les 18 derniers mois, une performance remarquable » due au travail réalisé sur la transformation opérée par l’entreprise. 

« Malgré une baisse significative des revenus du Mobile Money et le fait que nous soyons à plus de 35% en dessous de nos objectifs de Mobile Money, sur le total revenu, nous sommes quand même à 100% de la prévision », a-t-il fait remarquer.   

Dans ce contexte, marqué par la crise sanitaire de Covid-19, la société de téléphonie a réalisé l’année dernière « plus de 9,6 milliards Fcfa de revenus ». Sur le premier trimestre de 2022, la filiale a enregistré environ 5, 2 milliards de Fcfa.

« C’est une baisse de plus de 46% (…) et nous baissons énormément sur le revenu du fait de la baisse mécanique du prix au client, mais malgré tout on continue d’attirer et d’accroître notre clientèle », a-t-il renseigné.   

« La baisse de profitabilité a commencé au 3e trimestre 2021 avec la baisse de tarif, et nous nous sommes dégradés fortement pour passer à une perte de plus de 3 milliards Fcfa qu’il va falloir compenser », a-t-il poursuivi.  

Selon M. Djibril Ouattara, « si on compare à la même période, c’est 36% de croissance quand même et c’est 16% au-dessus du budget ». En outre, le volume du cashing et du cash out se sont améliorés. 

Avec les ajustements engagés, l’année dernière, « il y a une croissance des volumes et du nombre des transactions, c’est ce qui nous permet de nous maintenir dans notre position concurrentielle », a indiqué M. Ouattara.   

Cet instant qui a eu lieu après deux ans de latence, a été un moment convivial pour le directeur général de réaffirmer l’engagement de l’entreprise et donner l’énergie nécessaire au staff management et aux employés pour atteindre les objectifs.

Il a présenté les enjeux auxquels l’entreprise fait face en commençant par les priorités stratégiques du groupe intitulées « ambition 2025 », réitérant que le groupe veut « donner des solutions numériques aux Africains et des solutions numériques de pointe ». 

Partageant cette dimension de la conduite de l’entreprise, il a indiqué que la filiale a pour ambition de « piloter les opérations des collectivités de pointe, de créer de la valeur à partager dans toutes les communautés et transformer certains de nos portefeuilles ».  

La filiale s’est imposée cinq priorités pour 2022, avec les changements dans la Fintech du Mobile money, où elle est « en train de se structurer différemment pour pouvoir se repositionner sur le marché de la Fintech ». 

Elle vise aussi une forte croissance sur le domaine de la data, de l’Internet, tout en activant un grand nombre d’utilisateurs sur le réseau avec beaucoup d’innovations afin d’avoir une croissance significative de l’ordre de 40% par an. 

Déjà, est-elle « en pleine transformation de l’outil de production pour faire un déploiement accéléré » de son réseau pour accroître la couverture 4G et 3G dans certaines zones. En 2022, plus de 250 nouveaux sites devraient être mis en service sur le réseau. 

Le groupe affiche des résultats positifs sur le continent et ce depuis 7 ans. Ces derniers mois, la courbe en bourse s’est fortement accrue pour atteindre un niveau record historique. En Côte d’Ivoire, la filiale a d’ailleurs fait le lancement du test de la 5G. 

« Nous continuons à faire le déploiement (de la 5G) sur des zones spécifiques pour que les gens puissent se familiariser à cette technologie », ce qui devrait accroître l’expérience client, a-t-il ajouté.  

L’entreprise a affiché une forte résilience, préservant 100% des emplois depuis la survenue de la crise sanitaire de Covid-19.  M. Djibril Ouattara s’est félicité de « la bonne couverture vaccinale » estimée à un taux de plus de 80%. 

Le Djossi party s’est tenu à Marcory, dans le Sud d’Abidjan dans un local de l’entreprise, transformé en un espace festif, où le top management et les autres employés ont partagé des mets.  

Le délégué du personnel, Yves Aymar Kissi, a égrainé les doléances des travailleurs au nombre desquelles la revalorisation de la grille salariale, le maintient des compétences, la reprise du dîner des conjoints et l’initiation d’un projet immobilier du personnel. 

La protection des données au cœur de Cyber Africa forum 2022

Abidjan, la capitale économique ivoirienne, abrite les 9 et 10 mai 2022 la deuxième édition du Cyber Africa Forum axée sur la protection des données, un facteur clé de la souveraineté numérique du continent.L’Afrique se construit progressivement un arsenal juridique et technique de cybersécurité pour assurer la pleine maîtrise des données produites et éviter toute captation indue par un tiers. La protection des données s’avère un élément clé de la souveraineté numérique.

À partir des années 2000, la transformation numérique opérée sur le continent bouleverse la vie quotidienne des Africains. La pandémie de Covid-19 survenant aura pour effet d’intensifier cette dynamique en développant le télétravail, les services de santé ou l’apprentissage en ligne.

Plus la couverture numérique s’étend sur le continent africain (entre 30 et 40% en 2022), plus la surface d’exposition aux risques liés à la sécurité et la confidentialité des données croît, selon des données officielles.

L’Afrique Subsaharienne, à preuve, recense en moyenne un nouvel utilisateur d’Internet par seconde. Aujourd’hui, les internautes africains produisent des données via les transactions financières, l’utilisation de plateformes de médias sociaux, des moniteurs de santés portables, des applications pour smartphones et des appels téléphoniques. Comment les protéger ?

Réguler pour protéger

A l’échelle continentale, des initiatives naissent pour construire un cyber espace sécurisé et respectueux des libertés individuelles. Pour Mamadou Bamba, directeur général d’Orange Côte d’Ivoire, « la bonne nouvelle est que l’Afrique n’est pas en reste, les gouvernants aidés par les organisations supranationales (UA, CEDEAO…) et nationales participent à la création d’un cadre réglementaire et législatif, à la formation des talents et à bâtir des infrastructures nécessaires pour positionner le continent dans ce concert technologique ».

L’Union africaine a, par exemple, adopté en 2014 la Convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Seuls neuf États ont ratifié cet outil et ce n’est qu’en 2021 que le Togo a suivi l’Angola, le Ghana, la Guinée Conakry, le Mozambique, la Namibie, le Rwanda, le Sénégal et l’Île Maurice.

Sur les 54 pays africains, seuls 28 disposent d’un cadre juridique et règlementaire sur la protection des données et six rédigent actuellement une législation. Une loi à ce sujet a été adoptée en 2008 par le Parlement marocain.

État pionnier, le principe de protection de la vie privée a même été ajouté à sa Constitution en 2011. En Afrique de l’Ouest, le Nigeria a promulgué en 2019 une loi sur la protection des données et a créé la National Information Technology Development Agency (NITDA).

Cependant, même lorsqu’une telle règle de droit existe, il n’est pas toujours évident de garantir son application. C’est le cas du Kenya qui, depuis 2019, possède bien une loi sur la protection des données personnelles, mais ne prévoit aucune autorité chargée de la faire respecter.

La coopération entre acteurs de l’écosystème cyber, notamment les États, les pouvoirs publics, les grandes entreprises et les start-ups paraît indispensable pour appuyer les systèmes juridiques.

Mamadou Bamba rappelle que l’État de Côte d’Ivoire s’est engagé fortement avec la loi No 2013-450 du 19 juin 2013 relative à la protection des données à caractère personnel et la loi No 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité.

Dans un tel contexte, Orange veut accompagner l’État ivoirien dans cette dynamique en se positionnant comme un acteur de confiance qui donne à chacune et à chacun les clés d’un monde numérique responsable et sûr.

Maîtriser stratégiquement les infrastructures

Pour protéger pleinement les données produites sur leurs territoires, il est essentiel que les pays africains en détiennent la pleine gouvernance. Aujourd’hui, le continent ne dispose que de 1% des capacités de stockage mondial.

Quelles conséquences ? Cela entraîne inéluctablement la dépendance économique, technologique et juridique envers les États où sont externalisées les données (Irlande ou Pays-Bas, par exemple).

Sans data centers souverains, l’Afrique est confrontée à d’importants risques concernant la confidentialité, l’intégrité ainsi que la disponibilité de ses données. C’est la raison pour laquelle Orange Côte d’Ivoire a installé dans la zone franche de Grand-Bassam (Vitib), un « data center puissant et robuste alimenté en énergie propre qui offre des solutions Cloud permettant l’hébergement des données en local », rapporte son directeur général.

Dans un premier temps, la relocalisation de données souveraines devrait devenir une priorité pour les pays du continent. Mais, ce n’est pas suffisant : les données et leur exploitation dépendraient tout de même techniquement voire juridiquement de l’étranger.

Le « Cloud Act » étend la portée géographique des demandes éventuelles du gouvernement américain. Il peut accéder aux données stockées sur des serveurs américains, quelle que soit leur localisation, y compris en Afrique.

Les nations du continent prennent peu à peu conscience de la vulnérabilité de leurs données dans le cyberespace. En témoigne, par exemple, le forum sur l’identité numérique et la gouvernance des données qui s’est déroulé début mars 2022 à Dakar.

Le Sénégal établit une Stratégie nationale de souveraineté numérique. Les efforts s’observent à travers l’acquisition d’infrastructures de dernière génération. Depuis février, le pays dispose d’un supercalculateur d’une capacité de 537 téraflops, soit 537 600 milliards d’unités de calcul à la seconde.

En outre, des initiatives panafricaines sont également notables. En mars 2022 s’est tenu le 1er Sommet de la Cybersécurité de Lomé et la deuxième édition du Cyber Africa Forum aura lieu à Abidjan les 9 et 10 mai prochains.

La transformation numérique opérée en Afrique permet, entre autres, de dynamiser la croissance économique, l’industrialisation et d’améliorer la vie des populations. Ces perspectives et opportunités ne pourront advenir sans une réelle prise en compte des questions de souveraineté numérique.

Gouvernements, institutions, secteur privé et citoyens sont concernés par la confiance numérique. La mobilisation des acteurs de la société suscite des attentes pour favoriser le développement socio-économique du continent.

Côte d’Ivoire: MTN pousse les filles vers les TIC

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ.L’opérateur de téléphonie, MTN Côte d’Ivoire, a lancé vendredi la 2e édition de son projet STEM GIRLZ, visant à motiver les jeunes filles à « embrasser » les TIC, un secteur en pleine croissance, où elles sont très souvent sous-représentées. 

Le projet STEM GIRLZ se veut un espace de sensibilisation avec pour objectif de susciter une nouvelle génération de jeunes filles motivées et déterminées à réussir, et à être des femmes leaders dans les sciences et technologies. 

Dans cet élan, l’entreprise de téléphonie a organisé un panel de développement personnel autour du thème « Les jeunes filles dans les TIC », à l’université Nangui Abrogoua (UNA, publique) en présence de 400 étudiantes issues des filières scientifiques.  

Le panel a réuni sur le même plateau trois ingénieurs Network de MTN, une consultante en digitalisation d’entreprise et une coach en leadership et développement personnel, qui ont échangé avec ces étudiantes afin de les inciter à s’intéresser aux TIC. 

Entreprise citoyenne, cette filiale du groupe MTN, a lancé depuis deux ans le projet STEM GIRLZ afin d’autonomiser les jeunes filles, via des modèles inspirant et des sensibilisations de sorte à les amener à s’engager dans les technologies de l’information et de la communication.  

A travers le projet STEM GIRLZ, l’opérateur de téléphonie, veut offrir l’opportunité aux filles et aux jeunes femmes d’acquérir les compétences et connaissances nécessaires pour développer du contenu dans le domaine de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

A la suite du panel, la deuxième édition du projet STEM GIRLZ va se dérouler avec plus de 1.000 élèves et étudiantes notamment au Lycée Moderne 1 & 2 de Grand Bassam, Lycée Moderne d’Anyama, Lycée Municipal 2 de Koumassi et l’Université Nangui Abrogoua. 

Le démarrage de la phase de sensibilisation des jeunes filles s’est tenue le mercredi 27 avril 2022 au Lycée moderne de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 kilomètres au Sud-Est d’Abidjan.   

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ. En 2021, ce sont 20 millions de Fcfa qui ont été engagés pour la sensibilisation et la formation de 800 jeunes filles.

Opérateur global, ce fournisseur de solution fixe, mobile, Internet à très haut débit et de paiement, la filiale, présente en Côte d’Ivoire depuis juillet 2005, compte plus de 11 millions d’abonnés. Elle emploie aujourd’hui plus de 750 personnes, dont plus de 30% sont des femmes.

Le Réseau Africain de Télédiffusion bientôt à Dakar

L’Assemblée Générale, prévue du 5 au 6 mai dans la capitale sénégalaise, devrait permettre aux acteurs du secteur d’évoquer les enjeux à l’heure du basculement à la Télévision Numérique Terrestre (TNT).Durant deux jours, les opérateurs du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo discuteront des voies et moyens pour mener à bien leurs missions lors de la 2e Assemblée Générale du Réseau Africain de Télédiffusion (RAT).

« Ce seront des moments de partage d’expériences et de modèles économiques, politiques et institutionnels », a fait savoir la Directrice du Partenariat, de la Prospective, du Commercial et de la Communication à la Société Anonyme de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), Nafissatou Diouf.

S’exprimant jeudi soir face à la presse nationale, elle a indiqué que la rencontre du RAT devrait aussi permettre de savoir : « Comment rendre viable une société de TDS ? A travers quel modèle institutionnel ? A travers quel modèle politique ? »

Les discussions porteront sur trois thèmes. Il sera d’abord question des défis des opérateurs de diffusion à l’heure du basculement à la Télévision Numérique Terrestre (TNT). S’ensuivront des échanges sur les droits de passage (assiette et stratégies de recouvrement) et le modèle économique des sociétés de diffusion (cas de la Société malienne de télédiffusion du Mali).

A travers ce rendez-vous, les huit pays de la région affichent leur « volonté de travailler en synergie »,  a déclaré Nafissatou Diouf. Le Réseau Africain de Télédiffusion (RAT) a été créé en novembre 2021 au sortir des universités de la communication tenues à Ouagadougou, au Burkina. Il se veut un cadre sous-régional de coopération et de collaboration à l’ère des grands ensembles avec comme slogan « Être ensemble est nécessaire pour relever les défis de la diffusion à l’heure du basculement à la TNT ».

Côte d’Ivoire : une certification pour l’égalité du genre

Le label Blamo’o, une certification visant à promouvoir l’égalité du genre, est lancé à Abidjan.Cette initiative est promue par 21 femmes qui ont décidé de matérialiser leur engagement pour l’égalité du genre. C’est ainsi qu’elles ont mis en place une certification appelée Label Blamo’o, dont le lancement a été effectué le 27 avril dernier devant un parterre de personnalités dans la capitale ivoirienne.

Ce label a pour objectif d’offrir aux femmes africaines en général et aux Ivoiriennes en particulier des outils pour le renforcement de leurs capacités et favoriser le développement de leurs initiatives professionnelles, entrepreneuriales et sociales.

Les fondatrices de Blamo’o opèrent sur ce projet en partenariat avec SGS Côte d’Ivoire, organisme certificateur. Pour Caroline Bamba, chef de projet certification Blamo’o, cette initiative vise à reconsidérer la place de la femme pour une égalité homme et femme, surtout en milieu professionnel.

« A diplôme égal, salaire égal », a-t-elle indiqué, avant de préciser qu’il faut distinguer l’égalité du genre du féminisme.

Mary Wainaina Mbeche, directrice générale de SGS Côte d’Ivoire, a dit sa fierté d’être à l’origine de la certification du label Blamo’o, parce que « la question du genre étant un sujet d’intérêt majeur national et international ».

« Cette certification sera, à n’en point douter, un atout supplémentaire pour les entreprises », a ajouté Mme Mbeche, qui a par ailleurs annoncé la certification prochaine de plusieurs entreprises.

Pour sa part, Mme Boua N’Guessan, directrice de publication du magazine Blamo’o, a exprimé sa satisfaction de voir l’aboutissement du projet grâce à l’engagement des hommes et des femmes volontaires.

Elle a remercié les personnalités présentes, à l’image du représentant du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et des représentants des institutions internationales et entreprises privées, pour leur engagement aux côtés de Blamo’o.

Huawei s’engage à booster les startups africaines

Huawei, le géant chinois des Télécoms, annonce avoir lancé une nouvelle initiative pour booster les startups sur le continent africain par l’accompagnement des projets de développement en matière des TIC.« On vient de lancer une nouvelle initiative pour booster les startups », a indiqué mercredi par visioconférence, Adnan Ben Halima, vice-président en charge des relations publiques de Huawei en Afrique du Nord.

Il s’exprimait en marge de Huawei global analyst summit 2022 qui s’est tenu les 26 et 27 avril 2022 à Shenzhen, en Chine, expliquant par la même occasion la stratégie du groupe en termes d’innovations technologiques.

Il a fait savoir que ce programme vise à « transférer » un savoir-faire pour que sur des initiatives de projets de développement en lien avec les TIC, il y ait assez de compétences sur le terrain.

Le groupe chinois forme déjà des jeunes africains à travers plusieurs programmes comme Huawei ICT Compétition. Ces programmes visent à transférer un certain savoir-faire sur des technologies nouvelles comme le cloud, l’intelligence artificielle, la 5 G, le computing.

Cela a, par ailleurs, pour objectif de donner à ces jeunes talents la possibilité d’être certifiés sur certaines technologies. Ensuite le groupe essaie de mettre en relation les meilleurs éléments en relation avec des partenaires ou des clients.

Pour encourager l’entrepreneuriat au niveau des startups, « on vient de lancer un programme qui s’appelle Spark, et ce programme vise à aider et donner des impulsions à des start-ups qui ont besoin d’outil digital pour se développer », a poursuivi Adnan Ben Halima.

Il a relevé que la contribution va se faire à plusieurs niveaux, ajoutant que « le premier, c’est qu’on ouvre un accès sur notre cloud public au plan international pour leur donner la possibilité d’utiliser le computing, le stockage et des applications ».

En outre, Huawei permet aux startups d’être « sélectionnées à travers des compétitions nationales et internationales » et de coopérer sur des évènements majeurs dans le monde pour avoir accès aux financements pour les investisseurs et à des marchés à travers des clients potentiels.

« Le programme Spark a commencé dans des régions du monde comme en Asie du Sud et maintenant on vient de commencer en Afrique du Nord, on aura les premiers résultats d’ici le 3e trimestre 2022 et on espère avoir des résultats concrets sur place », a précisé M. Halima.

Avec la révolution numérique, les États peuvent accélérer la transformation de l’économie traditionnelle afin d’impacter tous les secteurs : agriculture, pêche, Fintech, commerce, transport, infrastructures, tourisme, divertissement, santé, éducation…

D’ici à 2030, quelque 200 millions d’agriculteurs seront intégrés dans la digitalisation en Afrique. Et ce, grâce à des applications numériques, ce qui permet d’augmenter la rentabilité de leur business.

Concernant la problématique de la connectivité digitale, M. Adnan a soutenu qu’on aura la bonne connectivité selon le scénario sur le terrain, mais il n’y a pas mal de prérequis. Pour ce faire, il faut lever des contraintes comme la couverture en électricité.

Les pays se mettent à la 5G, mais le rythme dépend du modèle de gouvernance et surtout de la volonté de faire de la transformation digitale une priorité.

Le milliardaire Elon Musk rachète Twitter pour 44 milliards de dollars

Le conseil d’administration du groupe, a l’unanimité a accepté lundi soir l’offre du milliardaire.Elon Musk était déjà actionnaire de Twitter avec un peu plus de 9 % de son capital. Désormais, il en est le seul propriétaire après avoir racheté l’intégralité de l’entreprise ce lundi 25 avril pour 44 milliards de dollars assure le New York Times.

Le patron de Tesla motors avait proposé mi-avril une offre monstrueuse de 44 milliards de dollars pour s’emparer de l’intégralité du réseau social.

L’homme le plus riche du monde avec 219 milliards de dollars, selon le dernier classement de la revue américaine Forbes, a promis de transformer le réseau social pour en faire « la plateforme de la liberté d’expression à travers le monde » sans détailler les changements qu’il comptait mettre en œuvre.

Elon Musk (50 ans) est un chef d’entreprise et milliardaire sud-africain, naturalisé canadien en 1988 puis américain en 2002. Parmi ses principales entreprises  : Tesla motors, SpaceX, Neuralink, Paypal, The Boring Company, Zip2, OpenAl,X.com, Plus

Télécoms: Les Ivoiriens se préparent à la 5G

La Côte d’Ivoire envisage de déployer la 5G d’ici à 2023.La Côte d’Ivoire envisage de déployer la technologie 5G, a dit jeudi M. Guy Michel Kouakou, directeur de l’économie des marchés et de la prospective à l’Autorité de régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI, régulateur), en marge d’un atelier organisé par Huawei, le géant chinois des télécommunications. 
La rencontre a réuni plusieurs acteurs de l’écosystème des télécoms en Côte d’Ivoire autour du thème: « Fréquence 5G : quelles réalités ? ». 

Dans son discours d’introduction, M. Wang Jie, vice-président chargé du marketing à Huawei Northern Africa, a salué l’organisation de « ce séminaire qui offre une occasion précieuse de communiquer avec les dirigeants et les équipes du ministère de la Communication et de l’économie numérique, de l’AIGF et de l’ARTCI sur des sujets liés au développement de l’industrie 5G et de la politique du spectre ». 
Il a fait observer que « la 5G est le sujet le plus d’actualité dans l’industrie mondiale des TIC ». Mais, jusqu’à présent, cinq pays africains ont attribué des fréquences 5G, dont un seul a lancé commercialement le service 5G. Selon les prévisions de l’industrie, la 5G sera largement déployée en Afrique à partir de 2023. 
« Stratégiquement, la 5G est un catalyseur important. La Côte d’Ivoire, qui prévoit lancer commercialement la 5G d’ici le milieu de l’année prochaine pour la Coupe d’Afrique, occupera une position de leader dans ce domaine et ce sera une étape-clé dans le parcours de la Côte d’Ivoire pour être le hub numérique de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il assuré. 
Il a conclu ses propos en rappelant l’engagement de Huawei à soutenir étroitement et à collaborer avec le ministère de la Communication et de l’économie numérique pour offrir leur contribution à la 5G et au développement numérique en Côte d’Ivoire. 
Pour le directeur général de l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences (AIGF), Coulibaly Yacouba, il est nécessaire de « continuer avec cette feuille de route qui est déjà suivie et ensuite avec l’AIGF et l’ARTCI travailler ensemble afin de définir les redevances à payer pour ces fréquences ». 
« Il est important que chaque opérateur sache le montant qu’il est nécessaire de payer pour l’utilisation de ces fréquences-là », a-t-il ajouté, remerciant Huawei d’apporter sa pierre à l’édifice de la 5G en Côte d’Ivoire, surtout dans le domaine des télécommunications. 
Selon Guy Michel Kouakou, directeur de l’économie des marchés et de la prospective à l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), et également vice-président de l’équipe interne de l’ARTCI pour le projet de la 5G, ‘’cet atelier vient en complément de l’initiative gouvernementale qui projette le déploiement de cette nouvelle technologie d’ici 2023″ dans le pays. 

Cette volonté gouvernementale, rappellera-t-il, a été engagée en décembre 2021, lors d’une communication en Conseil de gouvernement par l’adoption d’une feuille de route pour la mise en œuvre de la 5G en Côte d’Ivoire. 
Pour M. Kouakou, Huawei, le géant chinois des télécoms, en tant qu’acteur du secteur et équipementier, travaillera dans cette dynamique, en synergie avec les opérateurs pour apporter des solutions, d’où  «l’initiative de ce séminaire que nous saluons», a-t-il ajouté. 
Ces réflexions permettent notamment de mettre en œuvre efficacement les différents chantiers qui ont été définis par l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa feuille de route pour installer la technologie 5G, a-t-il poursuivi. 
Parlant des défis, il a noté que la 5G est la technologie de la communication sans fil, alors il faut que la fréquence, qui est la ressource qui permet de véhiculer l’information, soit disponible et attribuée aux opérateurs, afin que ceux-ci puissent éventuellement commencer à la déployer. 
Le premier enjeu, est que nous, administration publique, puissions mettre à la disposition des opérateurs ces fréquences qui permettent de déployer la technologie 5G; seulement il est nécessaire au préalable de réaménager la bande de la fréquence, a-t-il souligné. 
Une fois cette étape achevée, «il faut définir les conditions et les modalités selon lesquelles nous allons les attribuer aux opérateurs», a-t-il mentionné, ajoutant que cette attribution se fera soit par un mécanisme d’enchère ou de soumission comparative. 
Pour ce qui est du second enjeu, il a fait observer qu’il faudrait qu’au niveau des opérateurs ceux-ci arrivent déjà à mobiliser les investissements pour pouvoir déployer la technologie 5G. Suite à ces différentes étapes, les opérateurs pourront avoir une certaine visibilité qui leur permette de mobiliser les investissements et démarrer les discussions avec les équipementiers pour commencer à préparer les solutions et le déploiement à grande échelle. 
Experte de Huawei, Asmae Lachhab a présenté longuement le spectre de la 5G en Côte d’Ivoire lors de cet atelier qui a pour but de permettre aux acteurs de l’écosystème d’avoir une vision sur l’évolution de cette technologie et de partager les expériences des autres pays. L’atelier visait surtout à prendre les bonnes dispositions en termes de spectre pour le développement de la 5G. 
Pour permettre un déploiement réussi de la 5G, «il faut penser au spectre, aller vers le C-Band comme fréquence avec une bande de 100 Méga pour avoir une expérience attendue par la technologie 5G, ensuite penser à introduire des applications qui vont aller avec la 5G et aider les opérateurs à monétiser le réseau qui sera déployé», a déclaré Asmae Lachhab. 
La technologie 5G offre une pléthore d’opportunités. Elle peut contribuer à une économie digitale avancée du pays, apporter plus de transformation digitale, favoriser plus d’accès aux services digitaux (secteur médical, éducation, le travail, le divertissement…) et créer de nombreux emplois.

 

Lutte contre la désinformation : l’UE finance les médias numériques ivoiriens

L’Union Européenne (UE) compte décaisser 655 millions F CFA en faveur notamment du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) pour lutter contre les fausses informations qui peuvent « déstabiliser les institutions et détruire la confiance des citoyens ».À l’ère du numérique, les infox poussent comme un champignon. Le projet dénommé Implication des médias numériques dans la prévention active des conflits et des tensions (Impact) de l’Union Européenne (UE), qui sera mis en œuvre en Guinée et en Côte d’Ivoire pendant deux ans, vise à démêler le vrai du faux.

Lancé le 7 avril dernier, ce programme a été officialisé cinq jours plus tard à Abidjan en présence des acteurs de l’écosystème de la presse en ligne, de la société civile et des autorités administratives. Le nouvel instrument, a soutenu Antonio Dal Borgo, le représentant de l’UE chargé des programmes de gouvernance démocratique et emploi, permettra aux journalistes de collecter, vérifier et diffuser des informations crédibles dans le but de maintenir la paix sociale.

« Plus d’un demi-milliard de dollars a été dépensé par les forces politiques dans le monde entier avec l’objectif de manipuler l’opinion publique et de procéder à des manœuvres psychologiques sur les médias sociaux », a renseigné M. Dal Borgo. À sa suite, Lassina Sermé, le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), a fait savoir que le projet Impact s’inscrit dans « une démarche participative et inclusive basée sur une approche centrée sur le droit » d’accès à une information de qualité.

Poursuivant, M. Sermé a souligné l’importance de l’implication active des organisations de la presse, des partenaires techniques, de la société civile, mais aussi des autorités étatiques dans l’exécution du projet afin qu’il soit « couronné de succès ».

Représentant Kouadio Konan Bertin, ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, le préfet Guillaume Konan s’est réjoui de cette initiative qui contribue à la cohésion nationale et à la paix en Côte d’Ivoire. Le REPPRELCI, a mentionné son président, va organiser des caravanes de sensibilisation dans dix villes. L’organisation y tiendra des discussions autour de « 1000 sujets » avec les populations, surtout les élèves et étudiants, pour former « 10.000 journalistes citoyens ».

Poursuivant, Lassina Sermé a annoncé la création d’une plateforme de 160 journalistes chargés de censurer les contenus haineux en ligne. Le renforcement de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci), un organe d’autorégulation, est également envisagé.

En Côte d’Ivoire, d’après le dernier recensement du REPPRELCI, il existe une centaine de médias numériques. « À peine 50 % (d’entre eux) remplissent les conditions d’une entreprise de presse », Samba Koné, le président de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP) qui régulate la presse écrite et numérique.

La Côte d’Ivoire compte 31 millions de téléphones mobiles connectés pour environ 26 millions d’habitants. En 2021, le taux de pénétration d’Internet était de 46,8 %, soit plus de 12 millions d’internautes.

Côte d’Ivoire : Namahoua Touré Bamba à la tête de l’ARTCI

La nomination de cette femme du sérail met fin à l’intérim au poste de Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI).Réuni ce mercredi, le Conseil des ministres « a donné son accord en vue de la nomination de Namahoua Touré Bamba en qualité de directeur général de l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) », informe Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement.

Depuis le 30 juin 2021, Bassoumarifou Sanogo, Directeur des ressources et du contrôle technique de l’ARTCI, était l’intérimaire après la suspension de Bilé Diéméleou découlant « des investigations préliminaires sur la gouvernance de certaines structures de l’Etat ».

Avant l’ARTCI, Namahoua Touré Bamba occupait la fonction de Directeur Général de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation.

Cybersécurité : l’Afrique face aux enjeux de la formation

La cybercriminalité, de plus en plus sophistiquée, ne laisse pas le choix au continent noir qui doit s’armer pour contrer la menace.L’Afrique a besoin de maintenir sa dynamique de croissance dans la sécurité. Pour ce faire, il faut prioriser la formation des jeunes talents, notamment les femmes, à la cybersécurité. Les experts en la matière sont unanimes : la cybersécurité doit être considérée comme l’un des défis majeurs du 21e siècle.

De nos jours, les cyberattaques sont plus nombreuses et complexes. Pour une entreprise, une organisation ou un État, investir dans la prévention, c’est s’assurer de mener en toute quiétude ses activités.

Le cabinet PWC, dans son étude intitulée « Global Digital Trust Insights 2021 », avait estimé que 3,5 millions d’emplois dans le secteur de la cybersécurité seraient à pourvoir dans le monde au cours de l’année considérée. Si les opportunités sont évidentes, il faut néanmoins poser le problème de la formation des ressources humaines dans des écoles de haut niveau.

En réalité, les professionnels de la cybersécurité sont rares sur le marché du travail. La raison est qu’il n’y a pas assez de personnes formées pour répondre aux besoins croissants en sécurité informatique. Pourtant, en Afrique, de nombreux jeunes diplômés peuvent s’orienter vers la cybersécurité. Encore faut-il savoir les attirer.

La contribution des États dans la formation d’experts en cybercriminalité et leur visibilité sont importantes, a soutenu Edith Brou Bleu, spécialiste en numérique et membre du Conseil consultatif de Ciberobs. Cet organisme a lancé le Cyber Africa Forum, l’événement de référence sur la cybersécurité en Afrique.

« Il est primordial, pour nos États, de renforcer et de maximiser les investissements dans ce secteur car il aura une conséquence directe sur la qualité de notre capital humain », a déclaré Edith Brou Bleu.

Elle a fait noter qu’il existe, sur le continent noir, des instituts de formation en protection de données, mais on en entend peu parler. C’est également l’une des causes de la pénurie de compétences locales sur les questions de sécurité informatique.

« Tant qu’on ne saura pas que la formation est disponible et accessible, on manquera de main d’œuvre qualifiée », a-t-elle martelé, indiquant qu’en termes de formations autour du numérique, on ne s’intéresse encore qu’à l’informatique, aux télécoms et au web alors que la cybersécurité renferme déjà, dans la pratique, ces trois secteurs d’activité.

La formation de spécialistes en cybersécurité devrait par ailleurs être orientée vers les femmes dont la représentativité est faible. Selon une étude menée en 2017 par Deloitte, elles ne représentent que 11 % des professionnels de la sécurité informatique. Pour Edith Brou Bleu, il faut corriger le déséquilibre.

« Je milite depuis toujours pour que les jeunes femmes aient assez confiance en elles pour embrasser des carrières dans les domaines des nouvelles technologies et de la cybersécurité. C’est un facteur porteur de potentialités et vecteur d’autonomisation pour les femmes », a-t-elle ajouté.

De plus en plus d’initiatives sont prises partout en Afrique par des acteurs publics et privés pour combler ce déficit. Cet objectif sera notamment poursuivi lors du Cyber Africa Forum prévue du 9 au 10 mai 2022 à Abidjan. Cet évènement mettra à l’honneur les talents de la cybersécurité africaine à travers le Cyber Africa Women qui vise à promouvoir et soutenir les femmes. 

La 2e édition du Cyber Africa Forum sera également l’occasion de décerner une récompense inédite à la start-up de l’année. Objectif : créer l’émulation dans le secteur. Au Maroc, en Tunisie, au Sénégal et dans de nombreux autres pays d’Afrique, des écoles spécialisées existent. L’École nationale d’administration (Ena) de Dakar, par exemple, abrite un établissement de formation d’experts en cybersécurité.

L’entité, ayant ouvert ses portes en 2018, est le fruit de la coopération entre les ministères des Affaires étrangères sénégalais et français. Elle est destinée à renforcer la capacité des États africains à lutter contre les cyberattaques, la diffusion de messages extrémistes et les groupes terroristes. Membre du Conseil consultatif de Ciberobs, Linda Nanan Vallée a affirmé que « la formation en cybersécurité est cruciale. Beaucoup de failles de sécurité sont dues à l’ignorance ou à la négligence ».

De plus, a-t-elle signalé, « en cybersécurité, il faut avoir une approche holistique et les solutions techniques de sécurisation (firewall, IDS/IPS, antimalware, …) ne sont qu’une partie du dispositif. La sensibilisation et la formation sont des piliers fondamentaux ».

En Côte d’Ivoire, l’École supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (Esatic), avec à sa tête le Professeur Adama Konaté, propose un Master Sécurité, Informatique et Technologies du Web (SITW).

Côte d’Ivoire : Huawei équipe une école de Télécoms

Huawei Technologies Côte d’Ivoire, filiale du géant chinois des Télécoms, a offert un écran interactif à l’École supérieure africaine des Tic (Esatic) d’Abidjan.Lundi dernier, la semaine de l’innovation de cet établissement public a été close. Une occasion saisie par Huawei Technologies Côte d’Ivoire pour l’aider dans la transformation digitale.

Selon Arman Pierre Noudegbessi, Directeur Général adjoint de la filiale du groupe chinois, le nouveau coronavirus « impose une nouvelle norme de vie aux individus et aux organisations » puisque le monde est entré « de plain-pied (dans l’ère) de la dématérialisation accélérée ».

Dans ce contexte, Huawei Technologies Côte d’Ivoire, parallèlement aux solutions proposées au plus fort de la pandémie, à savoir les vidéoconférences, l’enseignement à distance…, a décidé de renforcer ses programmes de formation qui sont « une priorité pour le groupe ».

Ce jour-là, les résultats d’une compétition censée « valoriser les Tic en Côte d’Ivoire » ont été proclamés, a indiqué l’étudiant Régis N’Da, vice-président du Comité d’organisation. Il s’agit d’un hackathon auquel les étudiants de la Licence 1 au Master 2 ont participé. L’objectif est de proposer des solutions digitales et innovantes aux entreprises.

L’écran interactif, appelé Ideahub, est une belle acquisition pour l’École supérieure africaine des Tic (Esatic) d’Abidjan d’après son Directeur Général, Professeur Adama Konaté. C’est « un
écran, un tableau et un ordinateur », a-t-il ajouté, qui sera utilisé notamment dans les cours en ligne.

Au final, Huawei Technologies Côte d’Ivoire a été félicitée pour la mise en œuvre de ses différents projets de formation ciblant essentiellement les jeunes. En outre, « nous avons le programme Huawei ICT Academy pour la formation et le partage d’expériences en ligne et Graines de l’Avenir qui est une pépinière de talents », a souligné M. Noudegbessi.

Côte d’Ivoire: la Fondation MTN équipe une université publique d’un FabLab

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a offert jeudi du matériel informatique et technique à l’Université Nangui Abrogoua (publique).Cet équipement, remis par la secrétaire exécutive de la Fondation, Natenin Coulibaly, vise l’amélioration des compétences des étudiants de l’UFR des Sciences Fondamentales Appliquées en particulier et à faire bénéficier cette structure des implémentations d’un monde connecté.

Il a pour but d’accompagner l’Université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé, située dans le nord d’Abidjan, dans la transformation de l’apprentissage tout en permettant aux étudiants d’implémenter leurs connaissances et projets via ce laboratoire de fabrication.  

« Aujourd’hui, MTN se pose la question de savoir qu’est-ce que nous pouvons faire en matière d’éducation pour permettre à nos jeunes frères d’inventer leurs métiers, parce que les métiers traditionnels sont occupés », a déclaré Mme Natenin Coulibaly.

Selon la secrétaire exécutive de la Fondation, « si on veut améliorer l’employabilité de nos jeunes, il faut qu’on leur permette d’être plus innovants à travers la technologie et chez MTN, la formation est capitale ». 

« L’innovation nous amène vers le LabFab », soutiendra-t-elle, avant d’ajouter que « cette université est la première à être dotée d’un FabLab (par la Fondation) parce que l’université nous a demandé en lieu et place d’une salle multimédia, d’offrir un FabLab ». 

Il s’agit, en outre, de soutenir le gouvernement ivoirien dans le renforcement des capacités des apprenants, tout en améliorant leur employabilité, a-t-elle souligné, tout en exhortant les étudiants à croire en eux et à oser, en créant et inventant leur métier.   

Le président de l’Université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé, M. Tano Yao, a remercié le directeur général de MTN qui a travers la Fondation, a accordé ces équipements qui permettront d’accroître les capacités de ce FabLab en matière d’innovation technologique pour le bénéfice des utilisateurs, chercheurs, personnel administratif et technique, et surtout les étudiants. 

« Je voudrais rassurer la fondation que nous ferons un très bon usage de ces équipements que nous avons attendus avec beaucoup d’impatience; ceux-ci contribueront à compléter la formation de nos apprenants », a-t-il poursuivi. 

Il a fait observer que grâce à ce don, la Fondation contribue de façon qualitative à rehausser la qualité de la formation à travers la réalisation de projets innovants au profit des étudiants et du personnel technique.  

L’insertion des jeunes demeure une préoccupation mondiale et singulièrement en Côte d’Ivoire. Ainsi, dans ses perspectives d’auto-employabilité, créativité et de réalisation de projets des étudiant (e)s en particulier, l’Université Nangui Abrogoua (UNA) s’est doté d’un FabLab. 

La réalisation de ce projet d’un coût global de 20 millions de FCFA permettra au FabLab-UNA de bénéficier des matériels informatiques et numériques innovant notamment 10 ordinateurs de Bureau HP core I7, 1 Scanner 3D, 1 kit de tournevis de précision, 5 Spray de numérisation, 10 Laque pour impression 3D, etc., et d’une connexion à l’internet gratuite.

Le don d’équipement de la Fondation intervient dans le cadre de l’accompagnement du gouvernement ivoirien à encourager la formation des jeunes afin de renforcer leur employabilité. La Fondation a offert plus de 150 salles multimédias dans plusieurs établissements universitaires, scolaires et centres de santé sur toute l’étendue du territoire ivoirien. 

Né à l’université américaine du MIT (Massachusetts Institute of Technology) dans le courant des années 90, le FabLab a pour objectif d’offrir un espace de collaboration et de fournir aux utilisateurs les connaissances de base et l’aide nécessaire à la création de projets personnels et participatifs

Centrafrique: la Minusca soutient la pose de la fibre optique

Des Casques bleus ont détruit des roquettes non explosées à Boali.Les démineurs de la Compagnie indonésienne de génie de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) et l’Unité d’action anti-mines des Nations unies (UNMAS) ont procédé dans la commune de Boali, à la destruction de roquettes non-explosées, découvertes par une équipe du ministère des Télécommunications. À la demande des autorités centrafricaines, la mission a requis l’intervention des équipes spécialisées de la Force en la matière, informe ce vendredi la Minusca .

A Boali, 95 km au nord-ouest de Bangui, dans le cadre du projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale, une équipe du ministère des Télécommunications a fait la découverte de roquettes non explosées, stoppant ainsi les travaux engagés depuis quelque peu, dans diverses localités de la République centrafricaine, avec pour but le désenclavement numérique du pays.

A la demande des autorités centrafricaines, lors d’une réunion avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Mankeur Ndiaye, et en concertation avec le Commandant de la Force, le Général Daniel Sidiki Traore, une équipe a été envoyée en reconnaissance sur les lieux le vendredi 18 mars 2022, afin d’évaluer la situation.

Dès le lendemain, une équipe composée de spécialistes en neutralisation d’engins explosifs de la compagnie indonésienne du génie et de l’UNMAS retournent à Boali pour détruire les roquettes trouvées afin de permettre la reprise des travaux d’installation de la fibre optique.

Claude KODJO, expert du Service de l’action antimines des Nations Unies (UNMAS) explique : « Avec la Force nous travaillons toujours main dans la main. Nous apportons un appui technique, des conseils et nous assurons la coordination avec les autorités nationales pour la réussite de ce genre d’action ».

Afrique : « la dématérialisation des services, un enjeu stratégique » (expert)

Malick Diouf, Directeur Général de LAfricaMobile (LAM), la première plateforme de communication multi-opérateurs et multicanale sur le continent noir, dans un entretien avec APA, voit la démocratisation de la téléphonie mobile comme un catalyseur de croissance.LAfricaMobile (LAM) a été l’une des rares entreprises sénégalaises à avoir pris part au Congrès mondial du mobile tenu à Barcelone (Espagne) du 28 février au 3 mars 2022. Quel bilan faites-vous de votre participation ?

Le Congrès mondial du mobile est un salon professionnel organisé par la GSMA, l’association internationale des opérateurs mobiles. LAfricaMobile participait, pour la quatrième fois de son histoire, à cet événement qui se tient annuellement.

Nous avons donc eu la chance, cette année, de faire partie des 1063 startups exposantes. C’est une opportunité pour nous positionner à l’international et y promouvoir nos produits et services. Au terme de notre participation à ce rendez-vous, nous avons obtenu une belle visibilité et assis notre positionnement d’acteur voulant faire bouger les lignes de l’écosystème des communications digitales et des télécommunications en Afrique.

Durant cette édition, nous avons senti une vraie reprise des activités suite aux ralentissements liés à la Covid-19. Cela a également été pour nous l’occasion de rencontrer physiquement nos clients internationaux et d’initier de potentiels partenariats qui s’annoncent très stratégiques.

Que gagneraient les entreprises en accélérant leur digitalisation ?

Plusieurs études ont montré que la digitalisation n’est plus un choix, mais une question de survie. Selon le « Rapport sur l’état de la communication avec les clients en 2021 » de TWILIO (une entreprise américaine spécialisée dans les communications digitales unifiées et un acteur international de référence dans ce domaine), 87 % des personnes interrogées affirment que les communications numériques sont essentielles ou très importantes pour leur survie pendant la pandémie et 43 % d’entre elles affirment qu’elles auraient été incapables de répondre aux attentes de leurs clients et qu’elles auraient enregistré des pertes financières.

C’est d’autant plus vrai qu’en Afrique, avec plus de 80 % de pénétration mobile, la dématérialisation des services est un véritable enjeu stratégique. Nous proposons et déployons nos efforts en recherche et développement pour proposer des solutions innovantes et adaptées aux réalités locales. Des solutions qui permettront aux entreprises de communiquer avec leurs clients n’ayant pas de connexion internet (USSD) ou ne sachant pas forcement lire ou écrire (Push Vocal, Text-to-speech…)

Le numérique est souvent présenté comme une formidable opportunité pour l’Afrique en vue de rattraper son retard en termes de développement. Croyez-vous en cela ?

Oui, nous y croyons fermement. 80 % des Africains ont désormais un téléphone portable selon le rapport de l’année 2021 « Internet World Stats ». L’Afrique est pionnière dans certains domaines tels que le Mobile Money pour faire face à un faible taux de bancarisation des populations. Il a été pertinent d’intégrer des solutions de paiement mobile pour permettre à ces personnes d’avoir accès aux services financiers.

Par contre, 60 % de la population africaine n’a toujours pas accès à internet d’après le rapport précité. Toutefois, il faut souligner que la couverture en 3G et 4G est de plus en plus importante. En apportant des efforts considérables, nous serons en mesure d’arriver au même niveau que les autres parties du monde.

La transformation numérique a pour but de faciliter la communication en temps réel. Il y a encore un potentiel incroyable en Afrique. Même dans les domaines dans lesquels nous sommes pionniers, beaucoup de choses restent à faire tels que le renforcement de la connectivité, la digitalisation de certains secteurs d’activités comme la santé, l’agriculture, etc. Il est important également, pour accompagner cela, que le secteur informel prenne moins de place dans notre écosystème.

Quelles sont les perspectives de LAfricaMobile ?

LAfricaMobile est présente dans quinze pays d’Afrique dont huit physiquement. Aujourd’hui, nous sommes également connectés à plus de 30 opérateurs à travers le continent. Il faut savoir que le marché africain des communications digitales unifiées est de plus en plus large en termes de perspectives.

De ce fait, notre objectif en 2022 sera de s’ouvrir à l’Afrique centrale et dans un long terme travailler au Maghreb, en Afrique de l’Est et du Sud, etc. Nous sommes appelés à nous élargir pour aller au-delà de l’écosystème africain. Nous voulons gagner du terrain dans toute l’Afrique avant de nous intéresser aux autres continents.

Côte d’Ivoire: la Fondation MTN soutient des projets à impact social

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a signé, mercredi, une convention avec le ministère ivoirien de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté afin d’assister des populations vulnérables et défavorisées.Mme Natenin Coulibaly, la secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire, également secrétaire exécutive de la Fondation, a procédé à la signature du protocole avec la directrice de Cabinet dudit ministère, lors d’une cérémonie, à Abidjan.
Cette cérémonie s’est tenue en présence de la ministre en charge de ce département, Mme Myss Belmonde Dogo qui s’est réjouie de ce paretnariat. 

 « Nous voulons faire de la solidarité une valeur nationale, et réduire le taux de pauvreté, telles sont nos missions ; nous devons ensemble, faire en sorte d’ancrer dans nos valeurs la solidarité (….) une marque d’identité », a déclaré Mme Dogo, à l’issue de la cérémonie. Ces actions, a-t-elle ajouté, entrent dans la vision du président de la République, « celle de la Côte d’Ivoire solidaire ». 

Outre, l’apport des solutions digitales pour le développement de l’Afrique, cette filiale veut aussi redonner de l’espoir et de la dignité à l’homme. C’est pourquoi elle consacre, chaque année, « 1% de son résultat net aux activités de la Fondation », a fait savoir Mme Natenin Coulibaly. 

« En 16 ans d’existence, MTN Côte d’Ivoire a investi plus de 6 milliards Fcfa, à travers sa Fondation, dans des projets pour les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, et surtout pour les priorités gouvernementales », a-t-elle renchéri. 

 Ses actions, dit-elle, s’inscrivent dans les stratégies sociales du gouvernement ivoirien. Pour la secrétaire exécutive de la Fondation, tout le monde mérite les avantages d’un monde moderne et meilleur, l’objectif étant d’impacter et transformer des vies durablement.  

Dans cet élan, la Fondation était la semaine précédente à Blockhaus, dans l’Est d’Abidjan, pour le don d’une unité de production d’attiéké, un mets fait à base de semoule de manioc, l’aliment le plus consommé en Côte d’Ivoire.

Au-delà de la production, les femmes bénéficiaires vont faire la vente d’attiéké via le digital. Pour la Fondation, cela contribue à créer l’inclusion financière et l’éducation digitale des populations. La présente convention vise d’ailleurs ces genres de projets. 

Prônant des valeurs de solidarité, de partage et d’espoir, la Fondation MTN Côte d’Ivoire participe au développement et à l’amélioration des conditions de vie des communautés, en particulier les populations vulnérables et les plus défavorisées. 

Chaque année, ce sont plus de deux millions de personnes qui sont quotidiennement impactées par ces actions dans toutes les localités du pays. Une opportunité pour la Fondation de réaffirmer son engagement auprès du gouvernement et apporter du bien-être aux plus vulnérables. 

Lancée en 2006, la Fondation de la société de téléphonie soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations, via l’autonomisation des jeunes, des femmes et des jeunes filles, les priorités nationales et le secours d’urgence « Y’ello Hope ».