Le pays a déposé une requête à la cour internationale de justice vendredi 4 juillet 2025.
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Dans sa requête, la Guinée équatoriale affirme que la police française est récemment entrée dans le bâtiment et en a modifié les serrures, sans autorisation diplomatique. Le pays demande à la CIJ d’ordonner des mesures conservatoires : la France ne devrait ni vendre le bien, ni empêcher l’accès à ses représentants, estimant que l’immeuble relève de l’usage diplomatique.
Notons que, ce luxueux hôtel particulier situé à l’ avenue Foch, à Paris, avait été saisi par les autorités françaises dans le cadre de la condamnation de Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président de la Guinée équatoriale, en 2021 à trois ans de prison avec sursis et à 30 millions d’euros d’amende pour blanchiment, détournement de fonds publics et abus de biens sociaux.
