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La riposte de l’OMS contre les épidémies et urgences en Afrique

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a une nouvelle stratégie pour faire face aux épidémies et urgences en Afrique. Elle…

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a une nouvelle stratégie pour faire face aux épidémies et urgences en Afrique. Elle fait l’objet d’un partage à travers un atelier ouvert à Lomé  lundi 6 mai dernier.

Une rencontre sur le partage des connaissances relatives au système d’information géographique a débuté le lundi dernier dans la capitale togolaise. Initié par l’Organisation mondiale de la santé, cet atelier se veut un cadre de renforcement des capacités des pays africains et des bureaux pays de l’OMS dans l’utilisation des technologies d’informations géographiques et de visualisation des données.

Il s’agit de détecter précocement et d’apporter des solutions efficaces aux épidémies et urgences dans le cadre de la santé publique avec l’appui de cette institution mondiale dans la prévention et la riposte.

Au Togo, par exemple, rappelle Awoussi Sossinou, le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, les épidémies de Lassa et de méningite ont été détectées à temps grâce à « un dispositif de surveillance révisé à travers le renforcement des capacités des acteurs du niveau opérationnel, surtout communautaire et la mise à disposition des outils de collecte, de traitement et de partage d’information sanitaire ». Certes, il reste beaucoup de choses à améliorer, à parfaire afin de mieux répondre aux urgences, tempère l’autorité politique.

Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, la Représentante-Résidente de l’OMS, de son côté, souligne que les catastrophes naturelles, les épidémies constituent de sérieuses menaces pour le continent. Elles « nous interpellent et nous rappellent la nécessité de mieux nous préparer à répondre aux urgences et aux risques non seulement d’épidémies et de pandémies mais aussi à ceux liés à des crises humanitaires et à des catastrophes naturelles ou provoquées par les êtres humains », insiste-t-elle. C’est la raison pour laquelle, elle souhaite qu’à l’issue de la rencontre de Lomé, les participants soient en mesure d’utiliser les nouvelles technologies pour une surveillance adéquate des pays.

Pour la seule année 2018, l’Afrique australe a été victime d’un cyclone faisant un millier de morts. Le virus Ebola, lui, a fait des victimes à l’ouest et au centre.

Source : www.lomechrono.com