Voici ce que veut faire le PNP grâce à l’application Whatsapp

Le Parti national panafricain (PNP) veut remobiliser ses troupes. Pour ce faire,  le parti de  Salifou Atchadam Tikpi va reprendre ses traditionnelles réunions hebdomadaires.

Mais les réunions hebdomadaires du parti politique ne se tiendront que sur whatsapp pour le moment.

« Les réunions hebdomadaires vont reprendre mais ça sera virtuellement. Selon un communiqué du parti, les réunions se feront dans tous les groupes WhatsApp du parti politique dans le monde entier à partir de 16h », informe actu-togo.com qui a pris connaissance du communiqué du parti.

Notre confrère précise également que le secrétaire général du parti, Mr Sama Kosi se chargera pour l’instant de diriger les activités.

 

Plagiat: le prof Dussey peut désormais participer aux programmes du Cames

Sanctionné il y a un an pour plagiat, le professeur Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères peut désormais participer aux programmes du Cames.

Le Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames) avait sanctionné le ministre togolais des Affaires étrangères pour plagiat.

La session ordinaire du Conseil des ministres du Cames tenu  à Cotonou du 27 au 30 mai 2019 avait en effet décidé que « Monsieur Robert Dussey, Professeur Titulaire à l’Université de Lomé, coupable de plagiat, est interdit de toute participation aux programmes du CAMES, pour une durée d’un (1) an. »

Le 30 mai 2020 est la date d’expiration de la sanction qui pesait contre le professeur Dussey. Selon un article publié par le site actu-togo.com, le ministre togolais se serait partiellement « approprié un article du Professeur Pierre Nzinzi de l’Université Omar Bongo de Libreville au Gabon à l’insu de l’auteur pour un article paru en 2013 intitulé « Le Cahier philosophique d’Afrique » ».

 

Nécrologie: le ‘bélier noir’ est tombé

Me Yaovi Agboyibo est mort. Le président du Comité d’action pour le Renouveau (CAR) est décédé dans la nuit du 29 au 30 mai 2020.

Des sources proches de la famille de l’homme politique affirment que le ‘Bélier noir’ est décédé à Paris en France.

Ancien Premier ministre du Togo (20 septembre 2006-06 décembre 2007), et ancien président de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH),  il séjournait depuis quelques mois en France pour ses habituels contrôles de santé, selon certaines informations.

Avocat de formation et militant des droits de l’homme, le natif de Kouvé dans la préfecture de Yoto était considéré comme un opposant modéré dans les milieux politiques au Togo.

Il a été à l’origine de la création de la Commission nationale des droits de l’homme, fondée en 1987 et dont il est le premier président entre 1987 et 1990.

« Je vais rentrer dans un Etats Unis différent de quand je partais… »

Depuis l’apparition en décembre dernier en Chine, le coronavirus a fait son bout de chemin dans le monde entier en contaminant des millions d’hommes et en tuant de milliers. Le bilan du coronavirus dans le monde se situe en cette fin de mois de mai autour de 360 000 morts, pour 5,8 millions de cas officiellement recensés.

Entre désarroi et courage, perspicacité et subtilité des dirigeants de plusieurs pays, le monde a connu des méthodes de prévention et de lutte qui permettent de constater une légère diminution des décès et des contaminations. Si le bilan sanitaire s’améliore nettement en Europe, qui accélère son déconfinement, le nombre de morts liés au coronavirus est toujours conséquent aux USA.

Les Etats unis d’Amérique ont atteint récemment un point culminant de la maladie. Pour avoir vécu entre les Etats Unis et le Togo, un citoyen togolais (qui a voulu garder son anonymat) vivant à Atlanta aux Etats Unis, revenu en fin mars dernier, fait une comparaison de la situation des deux pays face à la maladie en relevant ce qui a joué dans l’avantage de l’autre et ce qui a ralenti le second.

« Pour avoir cohabité avec les américains pendant environ 10 ans, je sais que les Américains ne sont pas des gens à qui on dit fait ceci et ils le font de suite. Alors que c’est tout le contraire des Africains, en particulier des togolais. Les citoyens américains ont tout d’abord eu du mal à croire en l’existence de la maladie et de sa contagion. Les sensibilisations se réduisaient à des prêches dans le désert. Je suis sûr que je vais rentrer dans un Etats Unis différent de quand je partais. En venant ici, on m’a prévenu de la fermeture des frontières mais j’ai accepté venir parce qu’en analysant la situation d’ici et de là lors des périodes de prévention, j’ai vu le Togo bien discipliné par rapport aux USA » a-t-il déclaré.

Les données actuelles corroborent ces propos et on peut facilement lire qu’au soir du 28 mai 2020, les USA étaient à 1.758.869 cas positifs soit 13.066 de plus que la veille et 102.870 décès soit 763 de plus que la veille. Ces chiffres sont même probablement sous-estimés puisque plusieurs experts, dont l’immunologiste Anthony Fauci, conseiller de la Maison Blanche, estiment que le réel bilan est plus conséquent.

La situation aura-t-elle échappée au contrôle de la « plus puissante Nation » au monde ?

Coronavirus: Covid-organics toujours en essai au Togo qui explore aussi d’autres pistes

Depuis fin avril, à Madagascar, le président Andry Rajoelina s’est fortement impliqué dans la promotion d’un breuvage traditionnel – le covid-organics ou CVO- présenté, sans preuve scientifique à ce jour, comme une solution à l’épidémie.

Malgré ces diverses zones d’ombre, la tisane a connu un début de succès sur le continent.

L’OMS a cependant multiplié les mises en garde. Le Togo a importé le produit afin de réaliser des tests.

‘Le covid organics est toujours à l’essai et il n’a pas encore testé sur l’homme’, a indiqué ce jeudi le Pr Mounirou Salou, virologue, membre du comité scientifique.

En parallèle, les chercheurs togolais vont tester des produits à base de plantes traditionnelles, non pas comme traitement, mais de manière à renforcer la résistance immunitaire face au virus. En attendant, les malades sont traités à la chloroquine.

Source : republicoftogo.com

Football: « au Togo, les clubs donnent plus de moyens aux entraîneurs qu’au Mali »

Jonas Komla, l’ancien sélectionneur des Aiglonnets  du Mali  qui s’est engagé avec l’ASCK du Togo en janvier dernier préfère les conditions de travail de coach au Togo que chez lui au Mali. Dans un entretien qu’il a accordé à malijet.co le technicien malien ne passe pas par 4 chemins pour dire ce qu’il pense.

« ’Ici au Togo, les clubs donnent plus de moyens aux entraîneurs qu’au Mali. Pour obtenir des résultats, un entraîneur doit être dans de bonnes conditions de travail, tout comme les joueurs. Ce n’est pas souvent le cas au Mali et je suis bien placé pour le dire. Je pense que nos dirigeants doivent faire des efforts à ce niveau, s’ils veulent obtenir des résultats sur l’échiquier continental », a répondu Jonas Komla à une question lui demandant de comparer les conditions de travail d’entraîneur entre le Togo et le Mali.  Toutefois, le technicien précise que

« Je voudrai donc profiter de cette interview pour demander aux dirigeants sportifs maliens de se pencher sur les conditions de travail des entraîneurs et des joueurs et de s’inspirer de l’exemple d’autres pays »,a-t-il ajouté.

Covid-19 : le Bénin emboîte le pas à la France, quid du Togo ?

Tout comme la France, le Bénin a amorcé un allègement des mesures restrictives imposées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le gouvernement de Patrice Talon a autorisé la réouverture des lieux de culte et des bars dès le 02 juin. Il en est de même pour les transports en commun. La décision a été prise en Conseil des ministres de ce mercredi 27 mai 2020. Qu’en sera t-il du Togo ?

C’est certes une bonne nouvelle pour les lieux de cultes, les transports en commun et les bars qui sont restés fermés depuis près de trois mois par le gouvernement afin de lutter contre la pandémie du coronavirus. Mais la décision du gouvernement béninois a imposé aux responsables religieux de faire respecter les mesures sanitaires prises dans le cadre du Covid-19.

Ce sont « le port de masque, le lavage des mains et le de la distanciation sociale suspension du geste liturgique de paix ou des accolades pendant les célébrations ».

Au niveau des transports en commun, les conducteurs de taxi sont autorisés à circuler à nouveau, mais ils doivent faire respecter les mesures de protection.

« Quant aux bars, ils peuvent également rouvrir à partir de cette même date. A cet effet, leurs promoteurs et responsables sont tenus de faire observer, en leur sein, les mesures de prévention édictées, à savoir : la mise en place de dispositif de lavage ou d’aseptisation des mains et l’observance de la distance de sécurité sanitaire d’au moins un mètre entre usagers », souligne le compte rendu du conseil des ministres.

Les discothèques et les cérémonies de réjouissance restent non-autorisées jusqu’à nouvel ordre selon la décision du gouvernement béninois. Les plages restent interdites d’accès, précise le compte rendu du Conseil des ministres.

Au Togo…

La situation est pour le moment différente au Togo. Si le gouvernement n’a encore décrété un déconfinement comme les deux pays précités, on note l’ouverture de certains Bars et discothèques. Récemment, l’heure du couvre-feu a été repoussée de 20h à 21h mais aucune note du gouvernement n’a autorisé les bars à ouvrir.

Selon le Pasteur Komi EDOH, président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), « les leaders religieux sont suffisamment matures pour faire respecter les mesures barrières dans les lieux du culte pour ne pas constituer des sources de contamination de la pandémie à Coronavirus ». Il plaide ainsi pour la réouverture des lieux de culte, églises et écoles entre autres. Se fera-t-il entendre ?

D’un autre côté, des opinions penchent pour une recrudescence des cas de contamination s’il s’avère que les églises et les écoles se font ouvrir.

« Xonam » pour signaler les éventuelles violations des droits de l’homme

Le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH) a lancé une application mobile dénommée « Xonam ». Dans cette période de confinement dûe à la crise sanitaire liée au Covid-19 où plusieurs bavures et violences ont été perpétrées, c’est la solution qu’a trouvé le CDFDH nous proposons aux citoyens.

Ceci pour permettre aux togolais de signaler les violations des Droits de l’Homme auxquelles ils sont victimes ou témoins. Au-delà du fait de signaler les éventuelles bavures et violations, cette plateforme va permettre à ses utilisateurs d’avoir rapidement accès à des professionnels et organisations des Droits de l’Homme pour être accompagnés.

La plateforme est disponible sur PlayStore et gratuitement téléchargeable. Elle contient la liste des Organismes de défense des droits de l’homme (ODDH) sur toute l’étendue du territoire et par région. En plus de cela, des Divisions des droits de l’homme à proximité de la position de l’utilisateur sont aussi intégrées à la plateforme.

Les togolais sont donc tenus d’adopter cette plateforme numérique pour saisir les institutions et mécanismes pour mettre fin à ces pratiques et obtenir justice.

En rappel, ceci intervient alors qu’il y a deux jours, un jeune homme s’est fait tiré dessus par un policier parce qu’il aurait refusé de coopérer.

Aved France continue d’agir au Togo

L’association Aved France, basée dans la commune de Combourg, continue ses actions au Togo malgré la crise sanitaire, avec, notamment, la distribution de paniers alimentaires.

L’association Aved France (Association de volontariat pour l’épanouissement des populations démunies), d’intérêt général continue ses actions de solidarité en faveur du Togo.

Anthony Baudoin, président de l’association créée en 2017 et basée à Combourg, précise le but et les actions : « On ne fait pas de l’humanitaire. L’humanitaire définit une action dans l’urgence. Nous, nous apportons notre énergie et notre expérience dans le développement du Togo par des missions ayant pour objectif d’améliorer les conditions de vie des habitants. »

L’envie d’aider les populations locales fait suite, pour Anthony Baudoin, à une mission volontaire d’un mois réalisée au sein d’une association de développement et à un second séjour dans le cadre de son master en géographie et aménagement.

L’association compte à ce jour quatre membres actifs, Anthony Baudoin, président de l’association, Martin Harel, Nicolas Kling et Julio Oblasse, qui travaille sur place au Togo pour la mise en œuvre des projets de l’association.

Rénovation de l’école, dons médicaux…
En 2017, l’aventure commence avec la rénovation de l’école du village d’Agbodjekpoe, au nord de Lomé. L’association a également aidé à l’installation de lampes solaires et envoyé plusieurs colis de vêtements, dons médicaux…

L’épidémie de Covid-19 a repoussé le projet d’installation d’un kit solaire autonome qui permettra aux habitants de recharger des portables, lampes ou ordinateurs et de palier à l’absence d’électricité dans le village. « Beaucoup de personnes dans la région ont un téléphone pour voir le prix du cours du maïs mais aussi pour garder contact avec les enfants partis à la ville », précise Anthony Baudoin.

En attendant de pouvoir concrétiser ce projet, l’association a organisé, ce vendredi 22 mai, la distribution de paniers alimentaires (riz, maïs, savon…) au village d’Agbodjekpoe, touché également par la crise sanitaire, en partenariat notamment avec l’école Sainte-Anne de Combourg. « L’économie togolaise est majoritairement basée sur l’économie informelle, la population voit donc ses revenus fortement diminués. C’est pourquoi nous avons choisi de mettre en place une distribution de produits alimentaires et d’hygiène pour soutenir chacune des 217 familles du village pendant cette période difficile. »

Sourse: ouest-france.fr

Une ferme pédagogique lutte contre l’exode rural au Togo

Dans le nord du pays, un couple a su braver l’aridité de la terre de latérite pour cultiver dix-sept hectares en agroécologie et créer un écovillage.

L’harmonie qui se dégage du lieu laisse imaginer qu’un pacte a été scellé là entre la nature et l’homme. Saisi par le calme et la fraîcheur du lieu, le visiteur se sent au cœur d’un écosystème harmonieux dès qu’il franchit la haie d’arbres qui ceinture le Centre international de développement agropastoral (Cidap), près du village de Baga, dans la région de Niamtougou, à 450 kilomètres au nord de Lomé.

Il y a 35 ans, la latérite, cette terre brune, fine comme une poussière, que l’on retrouve partout dans cette partie aride du nord du Togo était tellement stérile qu’on la disait hantée par des mauvais génies de la mort. « Maintenant, c’est un grenier qui nourrit des dizaines de villageois », se félicite Patrick Bayamna, formateur au Cidap et amoureux de ce lieu. « Il a fallu ressusciter la terre pour qu’elle nourrisse les plantes. Aujourd’hui, ce sont les plantes qui nourrissent les hommes qui, à leur tour, sèment des graines dans un cycle sans fin, commente-t-il, fier de cette réussite. La terre est comme une banque : on doit lui restituer ce qu’on lui a prélevé. »

Ce centre, qui est une ferme pédagogique de dix-sept hectares auxquels il faut ajouter les huit hectares de l’écovillage de Tanoun-Ténéga situé à quelques kilomètres, forme près de 800 personnes par an à l’agroécologie. On y afflue de tout le Togo, mais aussi du Burkina Faso et du Bénin, des pays limitrophes pour participer à la culture de céréales, d’ignames, de manioc, de piment, y découvrir aussi l’élevage de poules, de tilapias, de porcs… Ici, on ne s’arrête pas à la récolte. On apprend aussi à transformer les produits, tous biologiques, et à les cuisiner.

Les valeurs simples du travail de la terre

A l’heure où la pandémie liée au nouveau coronavirus pointe en fond les ravages de l’agriculture industrielle et des défrichements intempestifs, le Cidap fait la promotion d’une agriculture respectueuse de la nature et des circuits courts de distribution. « Le Covid-19 trouve son origine dans une surexploitation de la nature qui favorise la destruction des habitats, l’émergence et la propagation de virus, explique Nicolas Bricas, chercheur au Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (Cirad). La pandémie menace l’agriculture qui surexploite les sols depuis des années pour rester compétitive et assurer une alimentation à bas coût. »