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La crise économique engendrée par le Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s'intéressent à divers sujets notamment la crise des secteurs de tourisme et de l'immobilier,…

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à divers sujets notamment la crise des secteurs de tourisme et de l’immobilier, la confiance dont jouit le Maroc auprès des agences de notation et les réserves de change.+L’Opinion+ fait avoir que le tourisme et l’immobilier animaient des écosystèmes qui font vivre environ quatre millions de Marocains, entre emplois directs, indirects et induits, notant que leur réanimation est donc « une vraie question de vie ou de mort » pour l’ensemble du pays.

À court terme, ces deux secteurs ne peuvent être sauvés que par la demande intérieure, soutient le journal, indiquant que le « shutdown » total de ces deux secteurs permet d’interagir, aujourd’hui plus que jamais, sur leurs fondamentaux, notamment en matière de diversification de l’offre, d’amélioration de la qualité et d’adaptation des prix.

+Aujourd’hui le Maroc+, relève que depuis quelques jours, les agences de notation multiplient les warnings et les communications au sujet des notations des pays et des entreprises.

Le Maroc, pour l’instant, est arrivé globalement à maintenir son capital confiance auprès de la finance internationale, note le quotidien, expliquant ce maintien par des fondamentaux sains et solides qui ne sont que le résultat de la gestion méticuleuse et judicieuse de ces dernières années.

A cela les évaluateurs ajoutent le fait que le Maroc a pu faire face à la pandémie en toute autonomie et avec beaucoup d’efficacité, ajoute-t-il, rappelant que des mesures courageuses ont été prises et entièrement assumées, le tout, avec une vision claire et une démarche déterminée. « Tout cela est de nature à renforcer la confiance dans un Etat ».

Revenant sur le projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux, +l’Économiste+ note que globalement, la culture marocaine se méfie de la liberté. Seuls quelques-uns franchissent le tabou, soulignant, toutefois, que si l’on veut vraiment le développement d’un pays sans ressources naturelles, il faudra bien en passer par là.

En luttant contre la loi 22-20, dite des fake news, proposée par le ministre de la Justice, l’opinion publique a usé du concept « liberté », estime la publication, pour qui il n’est pas question d’évoquer le vide juridique, car les attaques, les dénonciations calomnieuses, la diffamation, les fraudes, le boycott… sont des délits largement couverts par les lois existantes et la police prend les plaintes des citoyens très au sérieux.

+Al Alam+ estime que, dans le sillage des répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’économie nationale, les économistes ne sont pas unanimes quant au sort des réserves de change.

Certains pensent que l’épidémie peut carrément plomber ces ressources, tandis que d’autres affirment que le Maroc dispose de réserves pouvant couvrir les 7 prochains mois. D’autres experts indiquent qu’il faut encore trouver 9 milliards DH supplémentaires pour venir en aide à l’économie nationale une fois le combat contre le Covid-19 terminé.

Cité par la publication, le journaliste économiste Samir Chaouki, a mis en garde contre l’épuisement des réserves de change dans 3 mois au plus tard, notant que pour remédier à cette situation, il faut déclencher une série de mesures dont l’augmentation du volume des exportations, tout en réduisant celui des importations.

Il a également préconisé de donner la priorité à la consommation des produits locaux, rationaliser la consommation des produits importés et l’encouragement de la diaspora à transférer plus de fonds vers le Maroc.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a annoncé la mise en place d’un régime de commercialisation incitatif afin de favoriser la collecte de la production nationale à des prix rémunérateurs au profit des producteurs de blé tendre au titre de la campagne agricole 2019-2020.

Les mesures concernent en particulier un prix référentiel cible de 280 DH/quintal rendu moulin (1 euro = 10,7 DH), pour une qualité standard et une subvention forfaitaire de 5,00 DH/ql, pour les quantités de blé tendre de production nationale, acquises durant la période primable allant du 1er juin au 31 juillet 2020.