L’OADEL incite les étudiants à consommer local

L’Organisation pour l’Alimentation et le Développement Local (OADEL) a initié depuis quelques jours une campagne autour du « consommer local » à l’endroit des étudiants de l’Université de Lomé. Cette campagne se déroule au restaurant de l’université.

La campagne de l’OADEL a pour objectif de  contribuer au changement du comportement alimentaire des étudiants et des enseignants du campus de Lomé. Notamment en  les encourageant à consommer les mets locaux.

Au Togo, dénombre l’OADEL, structure qui promeut le Salon International de l’Agriculture et de l’Alimentation de Lomé

Selon l’OADEL, il existe actuellement  plus de 500 produits locaux de toutes variétés qui ne sont pas bien connus et intégrés dans les mets et menus des hôtels et restaurants. La campagne s’inscrit donc dans la dynamique impulsée par les pouvoirs publics, via un ministère dédié à la consommation locale.

Mort d’un casque bleu togolais en mission au Mali

Admis dans un hôpital au Sénégal après une grave blessure qu’il a eue après une attaque de Djihadiste au Mali, un élément des Forces armées togolaises en mission de maintien de la paix au Mali a finalement décédé le weekend dernier.

Le  soldat togolais était membre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Parti pour une noble mission ; il ne retrouvera plus la terre de ses alleux ; vivant.

Selon un communiqué des Nations unies, le soldat est décédé ce week-end dans un hôpital de Dakar. Il avait été grièvement blessé le 6 octobre dernier lors d’une attaque à Bandiagara (dans la région de Mopti) et transporté vers le Sénégal.

Dans leur communiqué, les Nations unies ont adressé  leurs sincères condoléances à la famille du soldat, au gouvernement et au peuple togolais.

Togo : le Système des Nations Unies s’engage pour chaque enfant

La population mondiale mérite d’être sensibilisée sur les droits de l’enfant en vue de les promouvoir.

C’est fort de ce constat que le Système des Nations unies au Togo, a procédé en début de week-end à Lomé, à un vernissage des œuvres de photographie réalisées par le Syndicat national des Reporters d’image du Togo (SYNRIT).

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la célébration de la 74ème Journée des Nations Unies placée sous le thème « Pour chaque enfant, le système des Nations Unies s’engage aux côtés du Togo pour aller plus loin », thème du 30ème anniversaire de la Convention relative aux Droits de l’enfant au Togo.

« Les droits de l’enfant sont au cœur du mandat de tous les organismes des Nations Unies. C’est ce que nous avons voulu montrer à travers le vernissage réalisé en partenariat avec le Syndicat des Reporters d’images du Togo. En choisissant la photographie, nous avons simplement voulu montrer l’unicité du visage de l’enfance, dans ses joies et souffrances, dans la multiplicité de ses attentes, et dans la diversité des défis qui font l’objet des mandats des agences du système des Nations Unies », a martelé M. Damien Mama, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Togo.

Les clichés soumis à l’appréciation du public, expriment donc les besoins réels et vitaux de ces enfants. Il s’agit entre autres du droit à la santé, du droit à un nom, du droit à l’éducation, droit à la vie en famille, etc.

« Les enfants constituent les éléments et sujets de nos images. Nous, photographes, arrivons à immortaliser les évènements et à constituer des archives. Au-delà de cela, nous arrivons à jouer un rôle de communicateurs et aujourd’hui, nous avons saisi ce canal pour sensibiliser les populations sur les droits des enfants et aider les organisations dans leur lutte pour la protection et la promotion des droits de l’enfant au Togo », a confié M. Labana Koda, Secrétaire général du SYNRIT.

Rappelons qu’il y a 30 ans, était adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE). Elle est aujourd’hui le traité de défense des droits de l’homme ratifié par le plus grand nombre de pays au monde et depuis son adoption, elle a permis de transformer la vie de millions d’enfants en encourageant les gouvernements à modifier leurs lois et politiques et à réaliser des investissements, afin que davantage d’enfants puissent bénéficier des soins et de l’alimentation nécessaires à leur survie et à leur développement.

Source : l-frii.com

 

Le Togo vient de marquer une étape importante dans le basculement vers la télévision numérique terrestre (TNT).

Les députés ont adopté vendredi 25 octobre dernier, un projet de loi sur les communications audiovisuelles.

Le texte a principalement pour objectif d’encadrer la mise en place de cette technologie et de doter le pays d’un cadre juridique adapté, qui permettra aux radiodiffuseurs télévisuels, publics comme privés, d’évoluer dans un environnement propice.

Les télévisions analogiques devront donc migrer vers le numérique, offrant ainsi au public de meilleurs programmes et contenus. La mouture adoptée consacre aussi la création d’un Office de radio et de télédiffusion et d’une société publique chargée de la diffusion du signal numérique.

Pour Foli Bazi Katari, ministre de la communication, cela permettra de « créer un nouveau secteur à forte valeur ajoutée ». Également « l’avènement du monde numérique permettra de libérer certaines fréquences qui pourront servir à la création des télévisions thématiques régionales », a-t-il ajouté.  

Source : RepubliqueTogolaise.com

Rendez-vous d’affaires B2B : le Togo partage à Paris son expérience de la promotion du potentiel de la femme

Cette semaine se tient à Paris, du 30 au 3 novembre, la 2ème édition du forum Ambition Africa, rendez-vous annuel du monde des affaires de la France et de l’Afrique.

Comme lors de la précédente édition qui a vu la participation du ministre de l’économie numérique, le Togo sera représenté, cette fois-ci par la Secrétaire d’Etat chargée de l’inclusion financière et du secteur informel, Mazamesso Assih.

Le ministre interviendra notamment dans le panel « Femmes africaines : une nouvelle génération de leaders », où elle partagera l’expérience togolaise dans la promotion du potentiel de la femme.

L’occasion pour Mazamesso Assih de revenir sur les initiatives, actions et programmes du gouvernement dans ce sens, dont quelques-unes sont notamment portés par son département.

Organisé par Business France avec le soutien du gouvernement français, l’évènement se veut un nouveau départ dans les relations économiques entre l’Hexagone et le continent. Y sont attendus cette année, plus de 1000 participants de plus de 38 pays. Au menu, une séance plénière en présence d’officiels français et africains, des ateliers thématiques sectoriels, des rendez-vous d’affaires B2B et des cocktails de networking.

Source : RepubliqueTogolaise.com

 

La C14 : les raisons des départs en cascade

Créé en 2017 sur initiative du Parti national panafricain de Tikpi Atchadam, la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise n’existe actuellement que de nom, la plupart des partis politiques la composant l’ayant quittées à l’approche de l’élection présidentielle de 2020. Antoine Folly, l’un des responsables des partis qui composent la C14 a donné les raisons pour lesquelles la Coalition s’est progressivement vidée des forces qui la composaient.

 

« Au départ, ce que nous voulions à travers cette plateforme revendicative, c’était la mise en place d’une transition pour que tous les acteurs se mettent ensemble pour opérer les réformes et préparer les futures élections. Malheureusement, cette orientation n’a pas été celle retenue par la médiation de la CEDEAO qui nous amené plutôt sur la voie des élections. Et à partir de ce moment-là, il y a eu une première fissure au sein de la C14. Il y a ceux qui ne veulent pas aller aux élections, et ceux qui ont adhéré à cette orientation vers les élections. Donc la ligne de ceux qui ne veulent pas aller aux élections était celle du Parti National Panafricain. Et le PNP a quitté la coalition…  Ceux qui étaient restés après cette première fissure, étaient ceux-là qui étaient dans la logique d’aller aux élections pour résoudre la crise »a expliqué Antoine Folly ce matin sur la radio Nana Fm.

 

« Mais il y a eu une deuxième fissure au sein même de ceux qui étaient restés en ce moment-là. Et cette fissure concerne ceux qui étaient d’accord que la C14 devienne une coalition électorale et ceux qui ne voulaient pas. C’est cette deuxième fissure qui a conduit au départ de l’ANC, du Parti des Togolais et du CAR. Et nous sommes restés 7 partis au sein de la Coalition. Alors il est apparu une troisième fissure au sein des 7 qui étaient restés. Mais cette fissure est liée à une orientation stratégie puisque nous étions tous d’accord sur la stratégie unitaire et de désignation de candidat unique ou de liste commune pour les élections locales », a-t-il ajouté.

L’artiste Afrocolor Zo candidat à la présidentielle de 2020

La liste des candidats à la présidentielle de 2020 s’est allongné d’un nouveau prétendant au fauteuil présidentiel. Son nom ?  Afrocolor Zo, un artiste de la chanson connu sous le nom de  « Mister B ».

 

Afrocolor Zo a annoncé sa candidature le samedi 26 octobre à Lomé au cours d’une conférence de presse. Pour quelqu’un qui est candidat, l’artiste a plutôt des objectifs moins ambitieux, car reconnaissant déjà qu’il ne sera pas vainqueur. Afrocolor Zo   se donne en effet pour objectif de  « négocier le pouvoir avec le président actuel », non pas pour le remplacer, mais visiblement –à l’écouter- pour l’aider dans la gestion du pays.

 

Le candidat  du mouvement SHINE, a lors de sa conférence de presse proposé  un programme de société.   « Le programme que je propose au peuple togolais est axé sur un nouveau statut de l’Etat, où le Togo devient une fédération constituée de ses grandes régions économiques, dirigées chacune par des gouverneurs élus pour un mandat de 10 ans… Je ne peux pas suivre ces gens. Je préfère me mettre du côté du gouvernement. Quand on fait quelque chose depuis des années et ça ne marche pas, il faut changer de stratégie. C’est pourquoi je viens négocier », a-t-il déclaré.

Le Togo compte un dentiste pour 200.000 habitants

Le Togo manque affreusement de dentistes. La norme fixée par l’OMS est d’un praticien pour 10.000 habitants.

La faculté des sciences de l’Université de Lomé vient de créer une filière de formation en chirurgie dentaire. Les étudiants seront formés en 7 ans et davantage en cas de spécialisation.

La profession n’attire pas beaucoup de jeunes ; ceux formés à l’étranger ne reviennent pas systématiquement. « La profession est vieillissante ; il était temps de créer une filière spécialisée », confie Georges Tokofaï, président de l’ordre des chirurgiens-dentistes du Togo.

Mais il faudra au moins une décennie pour voir les premiers diplômés ouvrir leur cabinet.

Source : Republic Of Togo

Médias: les députés donnent le quitus pour le passage des télévisions en mode TNT

La Télévision Numérique Terrestre (TNT) sera bientôt une réalité au Togo. L’Assemblée nationale togolaise a donné son quitus hier pour le passage des télévisions du pays (actuellement en mode analogique) en mode TNT.

 

Ce quitus a été donné à travers l’adoption du projet de loi sur les communications audiovisuelles lors des travaux de l’Assemblée nationale hier vendredi dans la soirée. Le texte, selon les informations va permettre d’encadrer la mise en place de la télévision numérique terrestre (TNT) et de créer un environnement propice pour les producteurs et les diffuseurs.

Le ministre togolais en charge du secteur de la communication, Katari Foli-Bazi était présent à l’Assemblée nationale lors des travaux. Il a expliqué aux députés, les avantages du projet de loi du gouvernement qu’ils s’apprêtent à voter.  « Ce vote est un engagement fort du gouvernement et des élus. Nous devons créer un nouveau secteur à forte valeur ajoutée, accroître et améliorer la couverture TNT », a-t-il déclaré.

La TNT est l’une des dernières évolutions technique en matière de télédiffusion. Elle est fondée sur la diffusion de signaux de télévision numérique par un réseau de réémetteurs hertziens terrestres. Par rapport à la télévision analogique terrestre à laquelle elle se substitue, la télévision numérique terrestre permet de réduire l’occupation du spectre électromagnétique grâce à l’utilisation de modulations plus efficaces, d’obtenir une meilleure qualité d’image, ainsi que de réduire les coûts d’exploitation pour la diffusion et la transmission une fois les coûts de mise à niveau amortis. La différence entre la TNT et la Télévision numérique par satellite (TNS). Est que dans le cas de la télé par satellite, la diffusion ne se fait pas par le réseau des émetteurs terrestres mais via un satellite.

Coopération : le Togo a procédé jeudi à l’établissement de relations diplomatiques avec le Bosnie et le Nicaragua.

Les cérémonies se sont déroulées à New York entre Franck Kpayedo, le représentant togolais aux Nations Unies, et les ambassadeurs des deux pays, respectivement Sven Alkalaj et Jaime Hermida Castillo.

République fédérale  de près de 3,5 millions d’habitants, la Bosnie-Herzégovine est située en Europe du Sud-Est. Elle a comme voisin la Croatie, la Serbie et le Monténégro.

La Bosnie  est une économie de transition fragile, relativement petite, ouverte et dépendante de l’extérieur, notamment de l’Union européenne où se trouvent la majorité des investisseurs et des partenaires commerciaux  du pays (Allemagne, Autriche, Italie, Croatie etc..).

La croissance du PIB atteint 3,1% en rythme annuel et elle repose essentiellement sur la consommation privée soutenue par le flux de remises des migrants eux-mêmes résidant en majorité dans l’UE,  aux exportations dynamiques et aux investissements bruts IDE, certes très faibles mais en croissance.

A noter que le renforcement fiscal influe positivement sur les données macro-économiques en permettant de régulariser une part croissance de l’économie informelle.

Situé en Amérique centrale, le Nicaragua compte six millions d’habitantsLa population multiethnique de six millions d’habitants comprend des d’ascendance autochtone, européenne et africaine.

Jaime Hermida Castillo et Franck Kpayedo. Depuis 2018, ce pays est en proie à une crise politique qui a des conséquences sur son économie.

Avant la crise, le Nicaragua bénéficiait d’une économie relativement dynamique, avec une croissance notable, une part importante d’investissements directs étrangers dans l’économie, des avantages compétitifs (coûts salariaux faibles, mécanismes d’incitation fiscale), ainsi qu’un bon soutien des bailleurs internationaux et du FMI.

La crise politique que traverse le pays affecte durablement les perspectives économiques.

La fin progressive des financements liés au programme PetroCaribe et la dépendance du Nicaragua aux financements internationaux contribuent à fragiliser le pays dans le contexte de crise.

La pauvreté demeure très présente (42 % de la population) et les indicateurs sociaux sont parmi les plus faibles d’Amérique latine.

Les transferts financiers des migrants conservent leur dynamisme (11,4% du PIB du Nicaragua en 2018 avec près de 1,5 Md$, en hausse constante depuis 2010).

Source : Republic Of Togo