Caf: le TAS suspend les sanctions contre Ahmad Ahmad

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a suspendu provisoirement, vendredi soir, les sanctions de la Fifa contre Ahmad Ahmad, ex président de la Confédération africaine de football (Caf).Cette décision préliminaire du Tas qui examinera l’appel de Ahmad le 2 mars 2021, rétablit ainsi le malgache dans ses fonctions de président de la Caf.

En novembre dernier, la chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa avait suspendu Ahmad de la présidence de la Caf et lui avait interdit pendant 5 ans de toute activité relative au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international. 

La Fifa disait avoir établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Par conséquent, la Fifa avait prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football. En outre, il devrait s’acquitter d’une amende s’élevant à 185.000 euros, soit plus de 120 millions F Cfa.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf – l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra) – ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités, lit-on sur le site de la Fifa.

Le dirigeant malgache avait déjà été placé en garde à vue en France pour des soupçons de corruption en juin 2019. A quatre mois de l’élection du président de la Caf, les cartes sont rebattues. L’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Ould Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor ont déjà officialisé leur candidature.

Coronavirus et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

L’actualité relative au Coronavirus et le décès de Mourchid Iyane Thiam, président de la Commission nationale d’observation du croissant lunaire (Conacoc), font le menu des quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA. »Plan de déploiement des vaccins cette année-Près de 3,5 millions de personnes ciblées », informe le quotidien national Le Soleil en première page.

Parlant de cette lutte contre la Covid-19, Vox Populi dévoile « comment le Sénégal compte déployer son plan de vaccination » et détaille: La campagne cible 3 430 920 personnes dont 20 600 personnels de santé et 447.811 personnes âgées de 60 ans.

A la Une de Vox Populi, Dr Fatou Mbaye Sylla, directrice des établissements publics de santé parle du « rythme soutenu des contaminations à la Covid-19 » et prévient: « Si le flux des malades continue ainsi, on ne pourra plus tenir. Il faut que chacun assume ses responsabilités ».

« Covid-19: Riposte communautaire pour ralentir la mortalité-Au secours du 3e âge », titre Kritik.

De son côté, Source A fait état d’une « acquisition gratuite des premières doses de vaccins au profit de 20% de la population » et révèle: « Voici le mécène de Macky. Le Sénégal ne prendra en charge que les coûts opérationnels pour vacciner sa population cible ».

Dans L’As, le professeur Souleymane Mboup rassure: « Le niveau de circulation du variant britannique n’est pas pour le moment inquiétant ».

Ce quotidien revient également sur le décès de Mourchid Ahmed Iyane Thiam et écrit que « le croissant lunaire perd son observateur général ».

Cela fait dire à Walf Quotidien qu’avec le décès du président de la Commission nationale d’observation du croissant lunaire  (Conacoc), « une lune s’éclipse ».

Pendant ce temps, Source A retrace le « parcours d’un unificateur pur-sang ». « Décès de Mourchid Iyane Thiam-La Commission nationale du croissant lunaire orpheline », renchérit Lii Quotidien, à côté de Direct-News qui parle de « l’éclipse d’un croissant lunaire » et rappelle que c’est en 1996 que le défunt a institué ladite commission.

À propos de la déclaration de patrimoine, Walf Quotidien informe que le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental  (Cese), « Idy (Idrissa Seck) se dévoile » car, il a sacrifié à l’exercice, hier.

Cette tentative d’assassinat à la Cité Aliou Sow, à Dakar, fait la Une du journal EnQuête qui s’exclame: « Au comble du sordide! »

Nos confrères informent que le mari français égorge sa femme, alors que son fils s’acharne sur sa tête avec un marteau.

Maroc : L’opération de vaccination entamée dans toutes les régions du pays

L’opération de vaccination contre la Covid-19 des professionnels de la santé, a démarré, vendredi, dans toutes les régions du Maroc.Lancée jeudi par le Roi Mohammed VI, la campagne nationale de vaccination anti-Covid-19 ciblera graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, à savoir les professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans et les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans.

Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination.

Conformément aux hautes instructions royales, cette campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens.

Le Maroc a commandé des quantités de vaccins suffisantes pour 33 millions de personnes (66 millions de doses). Il avait déjà reçu un premier lot du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, et une première livraison du vaccin conçu par le laboratoire chinois Sinopharm.

A ce jour, le Maroc enregistre 469.990 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.246 décès et 447.866 rémissions. Les cas actifs sont au nombre de 13.878 cas parmi lesquels se trouvent 738 personnes sont dans un état sévère ou critique.

Maroc : Des associations appellent à faire bénéficier toute la population migrante au Maroc du vaccin anti-Covid

Des associations ont appelé les autorités marocaines à faire bénéficier toute la population migrante au Maroc du vaccin contre la Covid-19.Dans un communiqué, parvenu à APA, ces associations (Papiers Pour Tous, Organisation Démocratique du Travail – Immigrés, Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM) et Association Beni Znassen pour la Culture, le Développement et la Solidarité (ABCDS), remercient les autorités marocaines pour les efforts déployés tout au long de la période de la pandémie du Coronavirus afin d’en atténuer l’impact sur la population migrante au Maroc qui vit déjà dans des conditions difficiles, voire même précaires.

Elles saluent également la décision des autorités marocaines, sur instructions royales, de faire bénéficier, gratuitement, toute la population migrante vivant au Maroc de la vaccination contre la Covid-19.

Ces associations attirent l’attention des autorités marocaines sur certains aspects techniques et administratifs qui risqueraient d’exclure ou d’entraver l’accès d’une partie de la population migrante à la vaccination contre la Covid-19.

Il s’agit des migrants dont le titre de séjour est déjà expiré et non renouvelé à ce jour, ceux qui ne sont en possession d’aucun titre de séjour et dont la demande de régularisation a été rejetée en 2014 et/ou en 2017 et les migrants qui ne sont en possession d’aucun titre de séjour et qui n’ont pas déposé de demandes de régularisation en 2014 et/ou en 2017 ou qui sont arrivés au Maroc après la deuxième opération exceptionnelle de régularisation des étrangers de 2017.

A cet effet, les signataires appellent les autorités marocaines à mettre en place des mesures adaptées qui prennent en considération la spécificité de cette population et d’impliquer les acteurs et organisations de la société civile dans les efforts de sensibilisation relatifs à cette opération de vaccination et plus particulièrement en ce qui concerne l’identification et l’inscription des migrants à cette opération.

L’opération de vaccination contre la Covid-19 des professionnels de la santé, a démarré, vendredi, dans toutes les régions du Maroc.

Lancée jeudi par le Roi Mohammed VI, la campagne nationale de vaccination anti-Covid-19 ciblera graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, à savoir les professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans et les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans.

Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination.

CEI centrale ivoirienne: deux commissaires dont Doumbia Major ont prêté serment

Deux personnalités ivoiriennes, notamment Doumbia Soumaila dit « Doumbia Major » et Siaka Bamba, nommées à la Commission électorale indépendante (CEI) centrale, ont prêté vendredi serment devant la Cour du Conseil constitutionnel.

La session de prestation de serment a été officiée par Jacqueline Oble, conseiller au sein de l’institution, assurant l’intérim du président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, qui était « absent ». 

Les deux impétrants ont juré de respecter la Constitution et le Code électoral selon une formule sacramentaire, s’engageant à agir dans l’antre de la loi, devant la Cour du Conseil constitutionnel ivoirien.   

Sur proposition de la CEI, le gouvernement a donné son accord, le 20 décembre 2021, en vue de la nomination de Doumbia Soumaïla dit Doumbia Major, président du Renouveau démocratique en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI.

M. Doumbia Major remplace Mme Lagou Adjoua Henriette, « démissionnaire ». Selon le porte-parole de la CEI,  Emile Ebrotié, elle a rendu sa démission afin de se présenter comme candidate aux élections législatives du 6 mars 2021. 

Mme Henriette Lagou, la présidente de Renouveau pour la Paix et la Concorde (RPC-PAIX), était membre de la Commission centrale à la CEI pour le compte de « GP-PAIX/AID et UMPP » (opposition). Elle avait prêté serment le 27 septembre 2019.

Quant à Siaka Bamba, il représente le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) à la Commission centrale de la CEI. Il n’avait pu prêter serment en septembre 2020 devant le Conseil constitutionnel à la suite d’un refus de sa formation politique.

Mme Jacqueline Oble leur a donné acte du serment qu’ils ont prêté, en les renvoyant à leur fonction. Elle a souligné que M. Doumbia Major, lui, achève le mandat de Henriette Lagou, tandis que M. Bamba vient compléter le nombre de Commissaires centraux. 

L’opposant ivoirien Toikeusse Mabri testé positif à la Covid-19

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, opposition), Abdallah Albert Toikeusse Mabri qui a récemment regagné la Côte d’Ivoire après deux mois de clandestinité, a annoncé vendredi avoir été positif à la Covid-19.

« Je suis au regret de vous annoncer que je viens d’être testé positif à la Covid-19… Je vous invite à respecter les gestes barrières pour vous protéger et protéger les autres », a écrit M. Mabri sur son compte officiel Facebook. Depuis quelques semaines, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire dont l’épicentre de la maladie reste Abidjan, la capitale économique ivoirienne. 

A la date du 28 janvier 2021, la Côte d’Ivoire comptait 27 694 cas confirmés de Covid-19 dont 25 542 personnes guéries, 151 décès et 2001 cas actifs.

Recrudescence des cas de covid-19 : le comité scientifique tire la sonnette d’alarme

Le comité Conseil scientifique de lutte contre la Covid-19 au Togo a tenu  une conférence de presse, jeudi 28 janvier 2021. La rencontre s’est  déroulée en présence du ministre de l’enseignement supérieur, le Prof Ihou Wateba , également membre du Conseil, du commandant de la  force sécurité anti-pandémie, ainsi que de diverses personnes ressources dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Face à la recrudescence de la maladie, le comité scientifique de la Covid-19 tire la sonnette d’alarme.

« La situation devient alarmante. Depuis le début du mois de janvier, plus de 1000 cas ont été enregistrés au Togo. Devant cette situation nous appelons à une remobilisation, au respect strict des mesures barrières qui sont très simples : le lavage régulier des mains, le port correct des masques, la distanciation physique et évitons les sorties inutiles », a exhorté Prof Didier Ekouevi, le Président du comité scientifique.

Quant au ministre en charge des enseignements supérieurs, il s’est exprimé sur la polémique qui entoure les vaccins de la covid-19, le responsable du centre de prise en charge des malades de Covid-19 rassure que le vaccin contre la Covid-19 fait partie d’une série d’appréhensions de connaissances que l’humanité a acquises.

Selon lui, il n’y a pas de raison que les gens aient peur, c’est un médicament comme les autres. Il peut y avoir de petits effets secondaires mais ils sont toujours moindres par rapport à l’avantage que cela donne.

« Le Togo qui est un pays si organisé ne peut pas permettre de commander des vaccins qui vont tuer notre population. Nous-mêmes et nos familles seront vaccinés voilà des raisons pour lesquelles nous ne  pouvons cautionner un vaccin qui tue », a-t-il ajouté.

Le Comité Conseil Scientifique a pour missions d’analyser la situation de la Covid-19 au Togo,  donner des avis périodiques en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques sur la maladie,  et d’éclairer les politiques sur les orientations à prendre pour une riposte efficace.

 

Afrique du Sud : le port du hijab autorisé dans l’armé

Le combat contre une de ses militaires qui porte le hijab s’est terminée par la reddition des Forces armées sud-africaines (SANDF) devant la major Fatima Isaacs qui a insisté pour porter sa coiffe en servant son pays.Pendant trois ans, la SANDF et Mme Isaacs se sont battus avant qu’un tribunal militaire n’ordonne à l’armée de lui permettre de porter son hijab sous sa casquette tout en portant le treillis de l’armée.

Malgré la décision rendue en sa faveur en janvier 2020, la SANDF n’a pas modifié son code vestimentaire, insistant sur le fait que la concernée devait choisir entre la SANDF et sa tenue culturelle.

Ayant été entraînée de base à ne pas se rendre facilement à l’ennemi, la major portant le hijab a amené les autorités militaires devant le tribunal de l’égalité du pays avec l’aide de l’ONG Legal Resource Centre.

Cependant, avant que l’audience ne puisse être entendue par le Tribunal de l’égalité, la SANDF a décidé de hisser le drapeau blanc plutôt que d’affronter Isaacs devant une autre cour, dans ce qui s’avérait être un exercice gênant et futile.

Ce vendredi, la SANDF a annoncé avoir modifié sa politique vestimentaire pour permettre aux femmes musulmanes de porter le foulard sous leur uniforme.

« La réglementation vestimentaire de la SANDF a été mise à jour pour permettre le port du foulard par les femmes musulmanes conformément aux dispositions de la réglementation vestimentaire », a déclaré le porte-parole de la SANDF, Mafi Mgobozi.

Cette annonce met enfin fin à une bataille de trois ans entre la SANDF et la major Isaacs.

Le Centre de ressources juridiques a déclaré avoir déposé « un avis de retrait » auprès du Tribunal de l’égalité sur l’affaire suite à l’annonce de la SANDF.

RD Congo : Sylvestre Ilunga jette l’éponge

Le Premier ministre congolais a remis, ce vendredi 29 janvier, sa démission au chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.Sylvestre Ilunga Ilunkamba rend le tablier après « avoir tiré les conséquences de l’évolution de la situation politique actuelle », annonce la Présidence de la République congolaise dans un communiqué. Soit deux jours après sa destitution par le Bureau d’âge de l’Assemblée nationale.

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En effet, la motion de censure contre le Premier ministre, proche de l’ancien président Joseph Kabila, a recueilli 367 voix favorables sur 377 votants. Dans le but de s’affranchir de son prédécesseur, Félix Tshisekedi s’est donné les moyens de contrôler l’hémicycle.

Pour ce faire, il a nommé le Sénateur Modeste Bahati Lukwebo au poste d’Informateur pendant une durée de 30 jours. Ce dernier dont la mission a débuté le 31 décembre 2020 a transmis, hier jeudi, son rapport au chef de l’Etat.

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Félix Tshisekedi a désormais les coudées franches pour mener à bien son programme de campagne. Car « 24 regroupements et un élu indépendant, soit 391 députés (lui sont) favorables » en confirmant leur appartenance à « l’Union Sacrée de la Nation », la nouvelle mouvance présidentielle.

Hausse de la production industrielle au Sénégal

En novembre 2020, la production industrielle a progressé de 16,1% au Sénégal comparativement à celle du même mois de 2019.L’augmentation de la production industrielle est imputable au relèvement notamment de l’activité de production du papier et du carton, travaux d’impression et reproduction d’enregistrement, des produits du raffinage et de la cokéfaction ainsi que de l’agro-alimentaire.

Toutefois, le recul de la production des autres industries manufacturières, des produits métallurgiques et de fonderie ainsi que celui des industries extractives a atténué la hausse de la production industrielle.

La production totale au cours des onze premiers mois de 2020 s’est relevée de 0,3% relativement à celle de la période correspondante de 2019, informe le site de l’Agence National de la Statistique et de la Démographie, visité ce vendredi à APA.