Le Groupe CIE-Sodeci se lie à l’Institut National Félix Polytechnique Houphouët-Boigny

Les deux parties ont récemment scellé un partenariat qui se veut gagnant-gagnant pour une durée de 5 ans.Le contrat de partenariat a été signé le 2 juin dernier par Ahmadou Bakayoko, Directeur Général de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité – Société de distribution de l’eau de Côte d’Ivoire (CIE-Sodeci) et le responsable de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro.

Le groupe d’entreprises et l’école d’excellence entendent améliorer l’adéquation entre la formation et l’emploi à travers leur convention. Celle-ci est principalement axée sur le soutien pédagogique, la recherche et le développement ainsi que l’appui aux ressources humaines et techniques.

Dans ce sens, les différentes entités prévoient de développer des programmes universitaires et postuniversitaires, et de dérouler des activités d’intérêt commun. L’INP-HB, grâce au Groupe CIE-Sodeci, devrait être en mesure de renforcer la qualité de ses enseignements pour les adapter davantage à l’évolution des technologies afin de donner de meilleures chances d’insertion professionnelle à ses étudiants triés sur le volet.

Selon M. Bakayoko, « les sujets pourront porter sur la recherche doctorale ou postdoctorale concernant des problématiques en lien avec l’amélioration de nos processus sur l’ensemble de nos chaînes d’activités depuis la production jusqu’à la commercialisation ».

En outre, le Directeur Général du Groupe CIE-Sodeci, filiale d’Eranove, a déclaré que « l’octroi de bourse est une option que nous intégrons dans ce partenariat car nos ambitions sont grandes pour cette jeunesse que nous souhaitons bien formée et bien encadrée ».

Le pape François reporte son voyage en Afrique

Le souverain pontife ne pourra plus se rendre début juillet en République démocratique du Congo (RDC) et au Sud-Soudan en raison de fortes douleurs au genou, selon le Vatican.Le pape François a accédé à la demande des médecins. Alors qu’il devait entamer le 2 juillet prochain un séjour de sept jours sur le continent, François a accepté de reporter sine die son voyage pour raisons de santé.

« Acceptant la demande des médecins, et afin de ne pas annuler les résultats des thérapies du genou encore en cours, le Saint-Père se voit contraint, à regret, de reporter le voyage apostolique en République démocratique du Congo et au Sud-Soudan prévu du 2 au 7 juillet, à une nouvelle date à définir », a expliqué Matteo Bruni, le porte-parole du Saint Siège, dans un communiqué.

Selon certaines sources, ce report n’est pas une surprise puisque, depuis le début du mois de mai, le pape se déplace en fauteuil roulant. Il souffre de gonalgie, une arthrose du genou particulièrement douloureuse et a déjà subi plusieurs infiltrations pour le soulager.

En RDC, le souverain pontife devait visiter notamment Kinshasa puis Goma, une ville de l’est plongée dans des tensions avec les rebelles du M23. Ils sont présumément soutenus par le Rwanda qui a rejeté ces accusations. Le pape devait y rencontrer des personnes déplacées victimes des violences qui sévissent toujours dans la région du Kivu. Ce rendez-vous était très attendu, tout comme son étape à Juba, la capitale sud-soudanaise où sa présence était attendue depuis plusieurs années.

Pour l’heure, aucune date n’a été fixée pour un nouveau voyage du pape François. Rien ne dit aussi, à 85 ans, qu’il puisse se rendre dans les deux pays d’Afrique, un continent qu’il a déjà visité à quatre reprises, depuis son élection en 2013.

Côte d’Ivoire : élaboration de stratégies post Covid-19 du secteur aérien africain

Réunis à Abidjan, du 8 au 9 juin 2022, les acteurs du secteur aérien, notamment des aéroports d’Afrique centrale et de l’Ouest, ont élaboré des stratégies de relance du transport aérien post-Covid-19.Venus de quatorze pays africains et de la France, les participants, ont lors d’un Forum régional sur la relance du transport aérien, identifié les difficultés qui minent le secteur du transport aérien depuis des décennies en général et à l’issue de la Covid-19, en particulier.

Ce rendez-vous a été organisé par l’Union des gestionnaires d’aéroports d’Afrique centrale et de l’Ouest (UGAACO) et la Société de développement et d’exploitation aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam, Côte d’Ivoire).

« Au moment où nous amorçons la reprise de nos activités, il était important de nous concerter pour mener une réflexion prospective pour tirer les enseignements de cette crise et nous projeter vers un futur en intégrant ces enseignements », a dit M. Jean-Louis Moulot, directeur général de la Sodexam.

Il a fait savoir qu’il s’agit de « dynamiser l’industrie de l’aviation civile sur le continent africain ». Les recommandations touchent différentes thématiques et aux enjeux relatifs au secteur du transport aérien.

« Nous sommes très rassurés que cette relance se fera harmonieusement et très vite », a déclaré M. Simon Kaboré, le secrétaire exécutif de l’UGAACO, appelant les Etats africains à mieux accompagner les aéroports.

M. Kaboré a fait observer que « la Covid-19 a pénalisé non seulement les aéroports, mais aussi toute l’industrie du transport aérien et beaucoup d’aéroports sont restés en arrêt pendant longtemps et nous avons sollicité tous les Etats » en vue de leur réouverture.

Dans un rapport, les participants ont recommandé la mise aux normes internationales des aéroports aéroportuaires, la digitalisation des services, la création de centres de formation, l’harmonisation des coûts liés au tests de Covid–19.

Ils ont encouragé la vente en ligne des billets d’avion, la mise en œuvre de la réglementation régionale en matière de transport aérien, la levée des taxes qui entravent le développement du transport aérien et la réduction des tarifs des billets pour favoriser le tourisme local.

Le forum vise, par ailleurs, à intégrer dans les pratiques les innovations technologiques qui permettront l’optimisation de la performance de l’industrie du transport aérien et l’élaboration de cadres juridiques pour rendre compétitives les plateformes aéroportuaires africaines.

Le directeur de cabinet du ministère ivoirien des Transports, Dioman Condé a constaté que le secteur « se remet progressivement des effets difficiles de la Covid-19″, soutenant « nous devons être préparés à affronter les turbulences nouvelles ».

Pour sa part, le ministre burkinabè des Transports, de la sécurité routière et de la mobilité, Mahamoudou Zampaligré a salué les recommandations, le partage des expériences dans l’optique du développement du transport aérien en Afrique face à un « trafic aérien sérieusement éprouvé ».

Les législatives se tiendront à date échue, pour Macky Sall

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur les assurances du chef de l’Etat sur la tenue à date échue des élections législatives du 31 juillet 2022 après que l’opposition a menacé, lors d’une manifestation, qu’elles ne se tiendraient pas sans elle.« Il y aura des élections », promet Macky Sall dans Walf Quotidien qui indique que le chef de l’Etat est « droit dans ses bottes ». Malgré les menaces de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) dont la liste nationale est rejetée, « le pays va faire ces élections », renchérit-il dans Le Soleil, L’AS et Vox Populi. « Les menaces sur la non organisation des élections, c’est devant nous », précise-t-il aux journalistes français.

« Le Conseil constitutionnel a décidé, et nous nous sommes soumis. Le Sénégal ne peut pas revenir en arrière. Une liste qui n’est pas paritaire n’est pas recevable, un point un trait. Pourquoi lorsqu’il s’agit de l’opposition, quand il y a une décision défavorable, on veut appeler à la fin du monde ? Il faut éviter de prendre mars 2021 comme une référence absolue », souligne le président sénégalais.

Le Quotidien note une « contre-offensive de Benno » Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), la coalition du pouvoir, suite aux menaces de YAW. Pour l’ancien Premier ministre Aminata Touré, tête de liste de BBY aux prochaines élections, ces « menaces et insultes sont antirépublicaines et inacceptables ».

Dans Vox Populi, elle dénonce la « posture antirépublicaine, séditieuse, putschiste et rebelle » de Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. « Lorsqu’une autre décision ne répond pas à leurs désidératas, ils appellent à brûler le pays », s’indigne-t-elle de nouveau. Toutefois, les leaders de YAW ont apporté une « réplique sèche », selon L’Observateur, soutenant « qu’il n’y aura pas d’élections sans leur liste nationale ».

En outre, avec les médias français, le président Macky Sall a évoqué d’autres sujets comme sa rencontre avec son homologue russe Poutine et les crises malienne et guinéenne. « Si les céréales locales ne sont pas produites, on sera dans une situation de famine très sérieuse », alerte-t-il dans des propos repris par EnQuête.

Macky Sall précise en outre qu’il n’a « jamais été invité à Kiev » alors qu’il a été reçu à Sotchi, en Russie, par Poutine. Le président sénégalais, non moins président en exercice de l’Union africaine (UA), lui a fait comprendre que la guerre russo-ukrainienne produisait des tensions sur l’approvisionnement de certaines céréales comme le blé dans le monde, particulièrement en Afrique.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

La gestion de la hausse des prix par le gouvernement et la politique africaine du Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la gestion de la hausse des prix par le gouvernement, écrit que dans un contexte international marqué par la hausse des cours des matières premières, l’Exécutif a décidé de déployer les moyens nécessaires pour assurer la stabilité des prix des produits subventionnés et limiter l’impact de la hausse des prix sur le pouvoir d’achat des citoyens.

Les chiffres sont, en effet, édifiants: les tarifs du gaz butane, du sucre et de la farine sont restés intacts malgré une hausse vertigineuse des prix sur le marché international, relève la publication.

Aussi, le gouvernement avait décidé d’octroyer une aide directe aux professionnels du transport routier pour minimiser l’impact sur le prix final des marchandises, ajoute-t-il

Ces mesures décidées par les autorités gouvernementales au cours des derniers mois ont permis de maîtriser la hausse du taux d’inflation au cours des premiers mois de l’année 2022 alors que la hausse a été plus significative sous d’autres cieux, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la politique africaine du Maroc, écrit que le Royaume a réussi à réactiver le dialogue des pays africains atlantiques, une réunion ministérielle qui a connu la participation de 21 pays et a été couronnée par la publication de la déclaration de Rabat.

Dans ses relations avec les pays africains, le Maroc a toujours privilégié la logique du win-win et le partenariat sud-sud, contrairement aux anciens colonisateurs, plus motivés par le gain immédiat et la surexploitation des ressources naturelles, constate le quotidien.

Aujourd’hui, l’une des premières pierres de la construction de cet ensemble a été l’installation d’un dialogue politique et de sécurité, du fait que les pays ayant en commun l’Atlantique sont dans l’obligation de se concentrer sur des thématiques centrales qui représentent des défis communs.

Face à des challenges, tels que la lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale, le trafic des migrants, la piraterie et la prise d’otage en mer, il est impératif de travailler sur les synergies constructives pour produire des réponses communes et proactives, estime-t-il, appelant à saisir les opportunités qui génèrent de la valeur ajoutée avec des secteurs porteurs comme notamment l’économie bleue, la connectivité maritime, ou encore l’énergie.

D’ailleurs, le tracé du pipeline pour le transport du gaz naturel du Nigéria au Maroc transite par ces contrées, avant de pointer l’Europe, un schéma qui devra générer de la prospérité pour tout ce monde, rappelle-t-il.

Af’Sud : le Médiateur de la république suspendu

Busisiwe Mkhwebane est mise en accusation au Parlement qui demande sa destitution.Cyril Ramaphosa a suspendu la Protectrice publique d’Afrique du Sud (Médiateur), Busisiwe Mkhwebane, à la suite d’une recommandation du Parlement visant à la démettre de ses fonctions de Médiateur du pays.

Mme Mkhwebane est suspendue de ses fonctions avec effet immédiat jusqu’à la fin de la procédure de mise en accusation au Parlement. Les audiences de mise en accusation doivent débuter le 11 juillet.

Le président avait donné à Mme Mkhwebane jusqu’au 26 mai pour lui donner les raisons pour lesquelles elle ne devrait pas être suspendue, après qu’un groupe indépendant mis en place par le Parlement a conclu en mars qu’il existait des preuves substantielles démontrant qu’elle n’était pas apte à occuper le poste de Protecteur public en raison des erreurs répétées qu’elle a commises dans l’interprétation de la loi.

« Le président Ramaphosa a rempli son obligation d’offrir à l’avocate Mkhwebane une audience équitable en lui accordant suffisamment de temps et de possibilités pour présenter ses arguments », a déclaré la présidence.

Selon la Constitution sud-africaine, si, pour une raison quelconque, le protecteur public est dans l’incapacité d’exercer ses fonctions, le Médiateur adjoint le remplace.

« L’absence de l’avocat Mkhwebane de ses fonctions n’entravera donc pas la progression des enquêtes en cours ou en attente ».

La suspension intervient un jour après que Mkhwebane a annoncé qu’elle enquêterait sur une affaire dans laquelle Ramaphosa est accusé de couvrir un crime dans lequel plusieurs millions de dollars américains auraient été volés dans sa ferme.

Le président est accusé d’avoir payé les suspects pour qu’ils gardent le silence sur les devises étrangères non déclarées.

La décision de Ramaphosa intervient également un jour avant que la Haute Cour du Cap occidental ne rende son jugement dans une affaire dans laquelle elle demandait un interdit provisoire empêchant sa suspension.

Côte d’Ivoire : vers la mobilisation de capitaux pour le Plan National de Développement

Le gouvernement ivoirien organise, le 15 juin prochain à Abidjan, un Groupe consultatif pour obtenir 9336,6 milliards F CFA.Le Plan National de Développement (PND), sur la période 2021-2025, est censé accélérer la transformation de la Côte d’Ivoire. À cet effet, un Groupe consultatif va se tenir afin d’attirer des ressources externes en complément aux efforts nationaux.

En prélude à la tenue de cet évènement, le 2e du genre après 2016, Kaba Nialé, ministre du Plan, a fait face à la presse ce jeudi pour déclarer que « l’objectif est de mobiliser 9335,6 milliards F CFA ». Il est programmé une table ronde des bailleurs, des panels et des séances de B to B dans le but de présenter les opportunités d’affaires en Côte d’Ivoire.

Au total, le président Alassane Ouattara table, entre 2021 et 2025, sur 59.000 milliards F CFA dont 74 % d’investissements privés et 26 % d’investissement publics. La Banque Mondiale se tient aux cotés de la Côte d’Ivoire pour la réussite du Groupe consultatif. Coralie Gevers, sa Directrice des opérations dans le pays, a salué les intentions des autorités locales consistant à maintenir une forte croissance économique.

Tirant les leçons du PND précédent, Coralie Gevers a souligné l’importance d’avoir un dialogue structuré et régulier pour la mise en oeuvre des priorités sectorielles via un mécanisme de gouvernance efficace.

En outre, elle a jugé essentiel de se focaliser sur les résultats et d’améliorer la participation des différentes catégories d’acteurs, surtout le secteur privé, les élus locaux et la société civile, pour une mise en œuvre efficace du plan.

La Banque mondiale a sorti, il y a quelques jours, un rapport dans lequel elle a indiqué que « l’économie ivoirienne est robuste » et les investissements présentés dans le PND devraient permettre de garder le cap.

L’institution financière prévoit une croissance de 5,7 % en 2022 pour la Côte d’Ivoire. Sur la période 2022-2025, le gouvernement a légèrement revu à la baisse ses prévisions, avec un taux de 7,2 % plutôt que 7,65 %, en raison de la conjoncture économique mondiale.

Crise malienne : un compromis est encore possible (Macky Sall)

Une issue favorable au bras de fer opposant Bamako à la Cédéao est toujours envisageable selon le président en exercice de l’Union Africaine (UA).Le divorce n’est pas consommé entre le Mali et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Dans un entretien accordé ce jeudi à RFI et France 24, Macky Sall a affirmé que ce différend peut bel et bien connaître un dénouement heureux.

« Nous avons demandé au médiateur de mettre à profit ce mois-ci pour remplir la feuille de route qui nous permettra d’avoir les différents engagements et les échéances. Le 3 juillet prochain, nous pourrons valablement délibérer sur la levée ou pas des sanctions. Un compromis est encore possible », a expliqué le chef de l’Etat sénégalais.

Poursuivant, il a estimé que c’est « maladroit » de la part de la junte malienne de publier le décret fixant la transition à deux ans à partir de mars 2022 juste après le Sommet d’Accra, au Ghana. Toutefois, le président en exercice de l’Union Africaine (UA) a renseigné que ce calendrier était « le produit d’un accord » entre Bamako et le médiateur de la Cédéao, Goodluck Jonathan.

« Nous verrons d’ici juillet si les conditions sont réunies pour que la Cédéao lève les sanctions qui impactent difficilement les populations maliennes », a indiqué le successeur de Félix Tshisekedi.

Abordant le cas de la Guinée, Macky Sall a fait savoir « qu’aucun de nos pays n’a intérêt à s’éloigner de son voisinage immédiat et de sa communauté ». Face à la défiance des juntes à l’égard de la Cédéao, le président sénégalais a pointé du doigt le soutien des militaires par des pays disposant du droit de veto au Conseil de sécurité des Nations Unies.

C’est pourquoi, a-t-il analysé, ces juntes refusent de faire ce que la Cédéao leur dicte. Partant de là, Macky Sall a considéré qu’il est temps de revoir le fonctionnement de la gouvernance mondiale. Car, pour lui, « nous ne pouvons pas apporter des réponses concrètes aux situations de nos pays » avec la composition actuelle du Conseil de sécurité.

Relance du transport aérien : l’Afrique Centrale et de l’Ouest en sommet à Abidjan

Les gestionnaires d’aéroports de ces deux régions se réunissent depuis hier mercredi dans la capitale économique ivoirienne.Réfléchir au développement de leviers stratégiques pour relancer le transport aérien et assurer sa résilience en cas de survenue d’une nouvelle crise majeure comme celle causée par la Covid-19, c’est l’objectif du forum de l’Union des gestionnaires des aéroports de l’Afrique Centrale et de l’Ouest (Ugaaco) qui se tient jusqu’au 10 juin sur les bords de la lagune Ébrié.

Les participants, venus de 15 pays, partageront leurs expériences à travers des panels et ateliers de haut niveau. Le nouveau coronavirus a affecté les activités du secteur aérien sur le continent. Plusieurs États d’Afrique subsaharienne avaient fermé leurs espaces aériens  avant de les rouvrir à la faveur de la chute des infections.

« Dès l’apparition du premier cas en Côte d’Ivoire, en mars 2020, nous avons vu les premières compagnies aériennes réduire progressivement leurs vols », a rappelé Jean-Louis Moulot, Directeur Général de la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologue (Sodexam) organisatrice de l’évènement.

Cette situation, a expliqué M. Moulot, a obligé les acteurs du secteur aérien à proposer une partie de leurs services tout en assumant des charges incompressibles. Toutefois, a-t-il souligné, l’Etat a agi pour limiter la casse.

La Côte d’Ivoire a été résiliente face à la crise parce que d’importants investissements ont été réalisés au lendemain de la crise postélectorale de 2010-2011. Cela a permis de « remettre en service notamment nos infrastructures aéroportuaires domestiques afin de faire de la Côte d’Ivoire un pôle aéronautique et aéroportuaire de référence », a soutenu Jean-Louis Moulot.

ALECSO : Le Maroc renouvelle son soutien à Mohamed Ould Amar pour un second mandat

Le Maroc renouvelle son soutien au Mauritanien Mohamed Ould Amar pour un second mandat à la tête de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO). »Partant des liens de fraternité unissant le Roi Mohammed VI et le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et en consécration des relations solides de coopération existant entre Maroc et la Mauritanie, le Maroc réaffirme son plein soutien à la candidature de M. Mohamed Ould Amar pour un deuxième mandat au poste de Directeur général de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (ALECSO) », indique jeudi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Basée à Tunis, l’organisation œuvre depuis 1970 à la coordination et à la promotion de différentes activités dans les domaines éducatif, culturel et scientifique au niveau du monde arabe.