Mali : l’Etat islamique ne veut pas se laisser faire

Des combats opposent les jihadistes à l’armée malienne dans le Nord du pays.Qui a gagné la bataille d’Anderamboukane ? Depuis mars, les jihadistes de l’Etat islamique au Sahel (EIS) y affrontent les touaregs pro-gouvernementaux du Mouvement du Salut de l’Azawad (MSA) et le Groupe d’autodéfense Imghad et alliés (Gatia), deux groupes bénéficiant du soutien de l’armée malienne. L’objectif est de contrôler cette localité stratégique située à 90 km de la ville malienne de Ménaka, à la frontière avec le Niger.

Les informations en provenance de la zone sont difficiles à recouper pour savoir qui des acteurs s’est imposé ou est actuellement en position de force, comme en témoigne la confusion qui règne après l’offensive lancée en fin de semaine par la coalition pro-Bamako. Ces affrontements se seraient soldés par une victoire de cette coalition, assurent ses responsables. Mais des sources locales, généralement bien informées, contestent et assurent que l’EIS est loin d’avoir été battu et qu’il contrôlerait encore la localité.

Pourtant, depuis l’année dernière, une série d’opérations ayant visé le groupe jihadiste laissait croire qu’il était profondément affaibli. L’EIS a vu plusieurs de ses leaders tués ou capturés par les forces armées françaises, dans le cadre de l’Opération Barkhane, dont le retrait annoncé en juin 2021 par le président Emmanuel Macron se poursuit dans un climat de tension diplomatique avec Bamako qui accuse la France d’« abandon en plein vol ».

Les Français ont surtout réussi un coup de maître le 17 août de la même année en tuant, au sud d’Indélimane, non loin de la frontière nigérienne, Adnan Abou Walid al Sahraoui, de son vrai nom Lehbib Ould Ali Ould Said Ould Joumani, ancien cadre du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et d’Almourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar.

Sa mort confirmée un mois plus tard par la ministre des armées françaises d’alors, Florence Parly, visait la démoralisation des troupes eu égard à son envergure. Mais moins d’une année après, la filiale de l’Etat islamique est toujours active au Sahel, en tentant de faire main basse sur l’est malien.

Sous la férule de Youssef Ould Chouaib, dit Abou Al Bara al Sahraoui, un arabe malien qui a repris le commandement, le groupe communément appelé « Etat islamique dans le Grand Sahara » s’est renforcé en devenant depuis le 27 mars 2022, la septième « province » de l’Etat islamique en Afrique alors qu’il était, jusque-là, sous l’autorité de la branche nigériane.

Cette montée en grade est intervenue dans la foulée de la désignation d’Abou al Hassan al Hachimi al Quraychi comme nouveau « Calife » de l’Etat islamique, en remplacement d’Abou Ibrahim al Hachimi al Quraychi, tué en octobre 2019 par l’armée américaine en Syrie.

Durant cette période, la Division des droits de l’Homme de la Minusma a noté une dégradation de la situation sécuritaire dans les régions de Gao et de Ménaka « en raison d’affrontements armés entre les éléments du MSA, du GATIA et ceux de l’EIGS ou d’attaques contre les populations civiles dans plusieurs cercles d’Andéramboukane, notamment dans les localités de Garka, Ingarzabane, Inkalafanan, Inchinanan, Intakoreit, Itagoyit, Tamalat, Tilabagnachan, Tinahaket et Tingorof ».

Selon la note trimestrielle du 1er janvier au 31 mars 2022 de la Minusma sur les tendances et atteintes aux droits de l’Homme, « ces affrontements auraient, selon les autorités locales, occasionné la mort de 264 civils et le déplacement forcé de plusieurs centaines d’autres vers Ansongo, Gao, Ménaka et Tillabéri ». Cependant, les enquêtes de la Minusma ont permis d’identifier 159 personnes tuées.

Le 21 mars, la Minusma a aussi recensé des attaques ciblées de l’Etat islamique au Sahel contre la communauté Dawssahak dans la zone de Talataye (cercle d’Ansongo, région de Gao) et au cours desquelles une centaine de personnes auraient trouvé la mort.

La mort annoncée du chef de l’EI au Sahel, confirmée à APA par le journaliste Wassim Nasr et plusieurs autres sources, au cours d’une « banale » altercation avec un touareg Dahssahak, n’a pas mis un terme à ce cycle de violences.

Le 26 mai dernier, le MSA affirmait être allé au secours des civils persécutés à Emis-Emis par des éléments supposés de l’Etat islamique. Les combats qui ont opposé ses membres aux islamistes armés auraient fait plus d’une trentaine de victimes dans les rangs de ces derniers.

Dimanche 5 juin, de nouveaux affrontements ont éclaté à Talghachert, à 30 kilomètres d’Anderamboukane, lorsqu’une patrouille de la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 a voulu démanteler une base jihadiste, vers la frontière avec le Niger.

Une source proche des groupes d’auto-défense soutient que ces nombreux incidents sécuritaires sont le fruit de la volonté de l’Etat islamique de profiter du retrait de la France du Mali pour contrôler la région de Ménaka. Au même moment, l’armée malienne concentre ses efforts dans le centre contre les jihadistes de la Katiba Macina du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al Qaïda au Maghreb Islamique.

AC/odl/te/APA

La marche de l’opposition à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais de ce mercredi mettent l’accent sur le rassemblement de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) prévue cette après-midi à la Place de la Nation (ex-Place de l’Obélisque) à Dakar.« Assemblée générale populaire-L’opposition face aux fossoyeurs de la démocratie », titre La Tribune, informant que la marche a été autorisée tardivement par le Préfet de Dakar.

De son côté, Les Echos fait état d’un « mercredi de tous les dangers » avec l’opposition qui appelle à manifester, alors que le pouvoir sonne la mobilisation.

« Appel de YAW à manifester aujourd’hui-Place à l’Obérisque ! », s’exclame Le Quotidien.

Dans le journal, Khalifa Sall avertit : « La manif aura lieu, advienne que pourra ! », là où Ousmane Sonko appelle à « empêcher Macky Sall d’avoir un 3e candidature ».

Traitant de cette manifestation, Walf Quotidien se focalise sur « le défi de la mobilisation », soulignant que Sonko charge le Conseil constitutionnel.

« Grande mobilisation-Yewwi prend la rue », renchérit Sud Quotidien.

Pour Bes Bi (Le Jour), il y a des « risques de violences lors de la manifestation de Yewwi », invitant tous à faire « Attension ! »

Toutes choses qui font dire à L’As qu’il y a « de l’électricité dans l’air ».

En sport, la presse revient sur le match Sénégal-Rwanda comptant pour la 2e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2023.

« Can Bénin et Rwanda-Les Lions font carton plein », rapporte Bes Bi.

« Sauvé par un pénalty de Mané, le Sénégal fait le plein », indique Vox Populi, dans lequel journal, Aliou Cissé, coach des Lions soutient : « Nous sommes très satisfaits sur le plan comptable ».

« Can 2023 (Eliminatoires) Rwanda-Sénégal 0-1 : La chance du champion », écrit Stades.

Administration et industrie au menu des quotidiens marocains

La réforme de l’administration et le développement de l’industrie sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+, qui aborde la réforme de l’administration, écrit que ce sujet étant crucial, chaque gouvernement “y va de son programme et de ses promesses” et que certaines équipes ont même amorcé des dynamiques transformatrices, celles qui ont permis une certaine réinitialisation des mentalités ou d’adopter de nouvelles méthodes.

Mais, dans ce processus, une bureaucratie «pernicieuse» continue d’échapper aux mailles de la mise à niveau et continue à sévir dans le quotidien des entreprises et en particulier des PME/PMI peu armées face aux pesanteurs et à “certaines pratiques” qui finissent par mener à la corruption, déplore le quotidien.

En ces temps de grande crise, de chamboulement de repères, les discours de résilience, de transformation font du bien à l’image, mais “c’est le terrain malmené qui parle et qui dit son dernier mot”, regrette-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le développement de l’industrie, écrit que la crise liée actuellement à la pandémie ainsi qu’aux tensions géopolitiques rend, certes, la situation délicate, mais elle crée au même moment des opportunités.

La publication estime qu’il faut saisir cette occasion en or pour installer une véritable industrie compétitive capable de convaincre le client-consommateur local et surtout de se tailler des parts de marché à l’international.

Les politiques publiques doivent ainsi placer l’encouragement des investissements industriels au centre des préoccupations des années à venir, préconise le journal, notant que la demande sur le « made in Morocco » va sans nul doute grimper dans le futur.

Sur un autre registre, +l’Opinion+ écrit que la tolérance, l’altérité et ouverture sur l’autre sont de véritables chromosomes de notre ADN identitaire et national, soulignant que ces valeurs sacrées restent réellement ancrées dans notre pensée collective.

La reprise récente des relations diplomatiques avec Israël et l’esprit de franche communion qui a marqué les retrouvailles entre Marocains juifs et musulmans, ne sont que la partie émergée de cette longue tradition du vivre-ensemble, poursuit le journal.

Au Maroc où une inébranlable culture de tolérance et de dialogue interreligieux subsiste depuis des siècles, ces concepts ont heureusement toujours un sens, fait-il remarquer.

Maroc : le Togo annonce l’ouverture prochaine d’un consulat général à Dakhla

Le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey, a annoncé, mardi à Rabat, l’ouverture prochaine d’un consulat général de son pays à Dakhla, dans les provinces du sud du Maroc.Cette annonce a été faite lors d’un point de presse conjoint avec son homologue marocain, Nasser Bourita, à l’issue de leur rencontre en marge de la participation du chef de la diplomatie togolaise à la première réunion ministérielle des Etats africains atlantiques.

A l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont publié une déclaration conjointe dans laquelle ils se sont félicités de l’excellence des liens d’amitié et de solidarité existant entre les deux pays.

S’agissant de la question du Sahara marocain, le ministre togolais a rappelé le soutien de son pays à l’intégrité territoriale du Maroc et salué « les efforts de l’ONU comme cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara », lit-on dans le communiqué conjoint.

Dans ce sillage, le Togo affirme son « appui à l’Initiative du Plan d’autonomie présentée par le Royaume » et qui constitue « la seule et unique solution crédible et réaliste à la résolution de ce différend » et exprime son « appui à la recherche d’une solution durable qui préserve l’intégrité territoriale, l’unité et la souveraineté du Maroc, sous l’égide exclusive de l’ONU et dans le respect de la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de juillet 2018 ».

Les deux ministres ont insisté sur l’impératif du « respect des normes et procédures au sein des organes de l’Union Africaine, et  réaffirmé la pertinence de la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de Juillet 2018, qui a consacré l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional autour du Sahara marocain ».

En ce qui concerne la coopération maroco-togolaise, les deux ministres se sont réjouis de l’ouverture de l’Ambassade du Royaume du Maroc à Lomé en octobre 2021 et la nomination du Chef de la Mission Diplomatique marocaine en avril 2022.

Ils ont également réaffirmé leur « ferme volonté de tout mettre en œuvre en vue de raffermir davantage leurs relations, d’intensifier et de diversifier leur coopération dans tous les secteurs porteurs ».

Les deux ministres ont convenu de « renforcer davantage la coopération Sud-Sud ambitieuse à travers un partenariat englobant les domaines d’intérêt commun. Ce partenariat doit également s’appuyer sur l’échange d’expériences ainsi que sur une politique plus volontariste des hommes d’affaires des deux pays ».

Sur le plan économique, les deux parties ont souligné que le volume des échanges commerciaux reste en deçà de l’excellence des relations politiques et ont appelé à les dynamiser davantage, notamment, avec des importations marocaines composées de combustibles minéraux, de café, du coton, des fruits tropicaux, entre autres, et essentiellement des exportations d’engrais, de produits alimentaires, de papier et de câbles électriques.

Sur le plan des investissements, les deux ministres se sont réjouis de la présence du Maroc au Togo à travers des investissements dans le secteur bancaire via l’implantation des filiales d’Attijariwafabank, de la banque Populaire et de Bank of Africa. A cet effet, les deux parties ont décidé de multiplier les missions d’Hommes d’Affaires pour prospecter d’autres opportunités de commerce et d’investissement et de créer un Conseil d’Affaires maroco-togolais.

Les deux parties ont convenu de tenir à Rabat, dans les meilleurs délais possibles, la première session de la Commission mixte de coopération maroco-togolaise, à une date qui sera arrêtée d’un commun accord par voie diplomatique.

UA: La Retraite du Comité des 15 ministres des Finances les 13 et 14 juin au Maroc

La Retraite du Comité des quinze ministres des Finances de l’Union africaine (F15) se tiendra du 13 au 14 juin courant au Maroc, a-t-on annoncé mardi au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba.

L’accord du pays hôte relatif à l’organisation de cette Retraite a été signé, mardi, au siège de l’Union africaine par la Vice-Présidente de la Commission de l’UA, Mme Monique Nsanzabaganwa, et l’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.

La Retraite du Comité F15 connaitra la participation, entre autres, des ministres des finances des États membres de l’UA constituant le Comité, du Commissaire au développement économique, commerce, industrie et Exploitation minière de l’UA, des experts des ministères des Finances du Comité, des représentants permanents, ainsi que des représentants de la Commission de l’UA et de l’Initiative africaine concertée sur la réforme budgétaire.

Joaquim Chissano en visite privée au Zimbabwe

L’ex-président mozambicain s’est notamment entretenu avec Emmerson Mnangagwa, le chef de l’Etat zimbabwéen.Président du Mozambique de 1986 à 2005, Joaquim Chissano a effectué une visite de courtoisie au Zimbabwe. Hier lundi, il a discuté avec l’actuel homme fort d’Hararé, Emmerson Mnangagwa.

« En ma qualité de président de l’Association des anciens chefs d’Etat, nous avons évoqué les perspectives de coopération pour le développement de nos pays », a expliqué M. Chissano à la presse.

L’ancien dirigeant mozambicain, selon ses mots, entretient des relations privilégiées avec Emmerson Mnangagwa depuis les années 1970. Il compte ainsi s’appuyer sur ces liens pour l’entente des deux pays qui partagent avec l’Afrique du Sud le Parc du Grand Limpopo, une initiative d’écotourisme.

À Paris, des artistes ivoiriens s’engagent pour la paix

Des têtes d’affiche ivoiriennes comme Gadji Celi ont rencontré dans la capitale parisienne Kouadio Konan Bertin, le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale.La crise postélectorale de 2010-2011 a poussé des acteurs culturels ivoiriens à s’exiler. Parmi ceux-ci, il y a entre autres Gadji Celi, Serge Kassi, François Kency et Abou Galliet, jugés proches de Laurent Gbagbo.

Installés en France, ces artistes ont marqué leur « adhésion totale à accompagner le processus de réconciliation » initié par le gouvernement du président Alassane Ouattara lors d’un entretien avec Kouadio Konan Bertin dit KKB, le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale.

Convaincus par le discours de KKB, en présence notamment de Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, les exilés politiques ont ouvert la porte à un retour en Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien est disposé à faciliter cela pour tous ceux qui le désirent. Fort de ce constat, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) compte supprimer, dès le 30 juin 2022, le statut des réfugiés pour les Ivoiriens à l’étranger.

Récemment reconduit à son poste, Kouadio Konan Bertin a également échangé avec la communauté ivoirienne de France sur le processus de réconciliation en cours dans le pays.

Côte d’Ivoire : Adama Bictogo élu président de l’Assemblée nationale

Le Secrétaire exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, parti au pouvoir) a récolté 237 voix sur 248 lors d’un vote organisé ce mardi.Adama Bictogo succède à Amadou Soumahoro à la tête de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Le Secrétaire exécutif du parti d’Alassane Ouattara a battu à plate couture le député Jean-Michel Amankou crédité de 6 voix seulement. Deux bulletins nuls et trois bulletins blancs ont été dénombrés.

La victoire nette d’Adama Bictogo s’explique notamment par le soutien des groupes parlementaires de l’opposition à l’hémicycle. En leur nom, Simon Doh a souhaité que cette élection apporte au pays la paix et la stabilité.

Dans son discours, le nouveau président de l’Assemblée nationale a remercié ses pairs avant de s’engager à présider aux destinées de l’institution en recherchant « le
consensus » pour « le
rassemblement ».

La semaine dernière, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) avait porté son choix sur Adama Bictogo, député d’Agboville (Sud), à l’occasion d’une réunion de son groupe parlementaire.

Depuis le décès d’Amadou Soumahoro, survenu le 7 mai 2022 des suites d’une longue maladie, Amy Toungara, la doyenne d’âge de l’Assemblée nationale, assurait l’intérim.

Eliminatoires CAN 2023 : match Cap-Vert vs Togo renvoyé à 17H30

Cette rencontre va compter pour la deuxième journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra en Côte d’Ivoire.

 

Initialement prévu pour 16HGMT, le match entre le Cap Vert et le Togo comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations (CAN Côte d’Ivoire 2023) ne démarrera qu’à 17H30.

Tenu en échec par la modeste équipe d’Eswatini (2-2) pour son entrée en lice, le Togo va tenter de relancer sa campagne face au Cap Vert. Les Éperviers se déplacent ce mardi au stade de Marrakech au Maroc pour y défier les Requins Bleus. Une rencontre décisive pour les deux équipes en quête de leur première victoire dans ces phases qualificatives.

Aux dernières nouvelles, le coup d’envoi sera donné à 17H30 TU, a indiqué dimanche la Fédération togolaise de football (FTF) sur sa page Facebook. Selon l’instance faitière du football togolais, ce décalage horaire est intervenu en accord avec les deux fédérations.

Togo : des terroristes aperçus dans les savanes

Après l’attaque terroriste subi par le Togo le 11 mai dernier, les forces de défense et de sécurité sont en alerte maximale.

 

La semaine dernière le Ghana signale des mouvements des terroristes à sa frontière Nord-est avec le Togo. L’armée togolaise renforce déjà son dispositif dans la région des savanes.

Un communiqué du ministère de la sécurité du Ghana en date du 03 juin dernier signale un mouvement suspect d’un groupe de personnes le long d’une zone montagneuse qui borde le district de Bunkpurugu dans la région du Nord-Est et le district de Guru dans la région du Haut-Est.

C’est choc et consternation au Togo après l’attaque terroriste du 11 mai dernier, faisant 8 soldats tombés dans le nord du pays.

Les autorités ghanéennes précisent que le groupe en question aurait été aperçu à bord de motos vêtues de vêtements cachant leur visage, portant des sacs Kamel et des armes automatiques, se dirigeant vers la région montagneuse du district de Garu.

Alertées, les Forces de Défense et de Sécurité togolaises ont engagé les opérations de contrôle de zone dans les savanes, selon des populations. Toutefois, aucune trace des suspects n’a été détectées pour l’heure.

Le 11 mai dernier, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a été un poste de contrôle avancé de l’armée togolaise à Kpékpakandi. L’attaque a fait 8 mots et 13 blessés du côté du Togo.