UA : Examen du rapport d’évaluation des offres pour l’accueil du siège de  l’AMA

Le siège de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba abrite, ce mercredi, la première session ordinaire de la Conférence des Etats parties au traité de l’Agence Africaine du Médicament (AMA).Lors de cette réunion, présidée par le ministre sénégalais de la Santé, il sera procédé à la discussion et l’examen du rapport d’évaluation des offres pour l’accueil du siège de l’AMA.

Au total, huit pays ont été officiellement confirmés leur candidature pour abriter le siège de cette importante institution panafricaine. Il s’agit de l’Algérie, de l’Egypte, du Maroc, de l’Ouganda, du Rwanda, de la Tanzanie, de la Tunisie et du Zimbabwe.

La désignation du pays devant accueillir l’AMA se fera en fonction de critères de sélection après une opération d’évaluation et de notation confiée à une équipe d’experts africains indépendants, mise en place par la Commission de l’Union africaine.

Cette équipe a déjà effectué les visites d’évaluation dans les 8 pays candidats et prépare un rapport exhaustif sur le classement des candidats selon les critères de sélection prédéfinis.

La Conférence des Etats parties du Traité instituant l’AMA soumettra sa recommandation à la 41ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA concernant l’accueil du siège de l’AMA. La décision finale reviendra à l’Assemblée générale de l’UA qui désignera le pays devant abriter le siège permanent de l’AMA.

L’Agence africaine du médicament (AMA), relevant de l’UA, dupliquée sur le modèle de l’Agence européenne du médicament (EMA), est une agence de règlementation des produits pharmaceutiques, à vocation scientifique et industrielle, à même de stimuler l’intégration africaine pour la production de médicaments répondant aux besoins des populations africaines.

Elle mettra en commun les ressources et les expertises du continent afin de remédier au manque d’accès à des produits médicaux de qualité et abordables, et de réduire la dépendance excessive de l’Afrique à l’égard des produits médicaux importés.

Côte d’Ivoire : hausse du prix de l’essence

Le prix de l’essence super sans plomb passe de 695 à 735 FCFA, soit une augmentation de 40 FCFA par litre en Côte d’Ivoire pour la période du 1er au 30 juin 2022, selon une note officielle dont APA a obtenu copie mercredi.Selon cette note de la direction générale des hydrocarbures, pour la période du 1er au 30 juin 2022, le litre de l’essence super sans plomb à l’ambiant passe de 695 à 735 FCFA/litre, soit une hausse de 40 FCFA, tandis que le litre du gasoil à l’ambiant stagne à 615 FCFA comme au mois de mai 2022.

Le prix du litre du pétrole lampant lui aussi connaît une augmentation et passe de 615 à 645 FCFA par litre à l’ambiant pour le mois de juin 2022, soit une hausse de 30 FCFA. Le pétrole lampant, en raison du manque de couverture de l’électricité dans certaines zones rurales du pays, est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages.

Au niveau du gaz butane, les prix des différentes catégories de bouteilles sont également maintenus. Ainsi, la bouteille de gaz de 6 Kg (B6) et de 12,5 kg (B12,5), demeurent stables respectivement à 2 000 FCFA et 5 200 FCFA.

La bouteille de 15 Kg reste inchangée à 6 965 FCFA, la bouteille de 17,5 Kg à 8 125 FCFA. La bouteille de 25 kg est cédée à 11 610 FCFA. Enfin, la bouteille de 28 kg est fixée à 13 000 FCFA.

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

La Russie et l’Ukraine sont deux gros pays producteurs de pétrole dans le monde. La crise entre ces deux États a entraîné une importante augmentation des prix à la pompe, à la fois du super et du gasoil partout dans le monde et notamment en Afrique.

Face à cette situation, l’Etat ivoirien a consenti un effort d’environ 120 milliards de FCFA de janvier à avril 2022, afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages vivant en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire : recrudescence des cas de grossesses en milieu scolaire

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire annonce avoir documenté sur la période de septembre 2021 à mai 2022, 3 409 cas de grossesses en milieu scolaire.Le CNDH constate une « recrudescence des cas de grossesses en milieu scolaire » et mentionne que « ce phénomène est beaucoup plus observé dans les régions de la Nawa avec 374 cas, du Haut Sassandra 296 cas ».

Dans la région du Guémon, l’on dénombre 220 cas, dans celle de l’Agneby-Tiassa 200 cas et 166 cas dans la région du Sud Comoé. Le CNDH souligne que les grossesses constituent, en milieu scolaire, l’un des principaux obstacles à la poursuite de la scolarité des jeunes filles.

De ce fait, le CNDH invite les autorités compétentes à poursuivre les efforts pour la promotion et la protection des droits des jeunes filles scolarisées et interpelle les parents d’élèves à assurer leur responsabilité dans l’éducation de leurs enfants.

Royal Air Maroc, première compagnie africaine certifiée Cargo iQ

La compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM) a obtenu, récemment, la certification Cargo iQ en conformité avec les normes Cargo iQ de gestion de la qualité de l’industrie du transport de fret aérien, devenant ainsi la première compagnie africaine à décrocher cette prestigieuse certification.Avec cette distinction, la Compagnie nationale rejoint de grands transporteurs aériens du monde, des acteurs majeurs de la chaîne logistique (dont des transitaires) et fournisseurs de solutions informatiques prééminents au niveau mondial, indique RAM dans un communiqué.

Fondé en 1997 par des compagnies aériennes et des transitaires majeurs au sein de l’IATA (Association internationale du transport aérien), le groupe d’intérêt Cargo iQ a pour mission la création et l’implémentation des standards de qualité pour l’industrie du fret et de la chaîne logistique à l’échelle mondiale.

Le groupe compte aujourd’hui plus de 60 membres issus de l’ensemble de la chaîne logistique, dont des compagnies aériennes, des transitaires, des agents de manutention au sol, des fournisseurs de solutions informatiques, des services d’acheminement routier et, plus récemment, des transitaires de petites et moyennes entreprises (PME).

En plus de cette certification prestigieuse, qui témoigne des progrès tangibles réalisés par la Compagnie nationale en matière de fret aérien, la RAM a également décroché deux étoiles additionnelles dans les catégories « Responsabilité sociale de l’entreprise » et « Esprit d’innovation » dans le cadre de cette certification.

Valable pour une durée de 3 ans à l’issue d’un audit rigoureux conduit par l’organisme de certification SGS, cette certification renouvelable fait suite à l’adhésion de la RAM à la communauté Cargo iQ en 2019.

Cet audit vise la vérification de la conformité des opérations des membres sur la base d’un plan directeur opérationnel (MOP) qui est essentiellement axé sur la normalisation des processus et l’amélioration de la transparence via l’interfaçage des échanges de données relatives aux envois entre les parties prenantes pour une planification précise et un suivi proactif.

Visite au Maroc du chef d’État-major général des Armées sénégalaises

Le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a reçu mardi à l’État-major général des FAR à Rabat, le Général de Corps d’Armée Cheikh Wade, Chef d’État-major général des Armées sénégalaises, accompagné d’une importante délégation militaire.Lors de cette entrevue, qui s’est déroulée en présence de responsables militaires des FAR, les deux parties ont mis en exergue les relations bilatérales d’amitié et de coopération militaire entre les deux pays. Cette coopération s’inscrit dans le cadre des relations exceptionnelles et des liens historiques qui unissent les deux pays et qui n’a cessé de se consolider et de se diversifier pour couvrir les domaines de la formation, des entraînements et de l’échange de visites, indique un communiqué de l’État-major général des Forces Armées Royales.

En effet, la formation des officiers et sous-officiers de l’Armée sénégalaise dans les Écoles et Centres des Forces Armées Royales a toujours constitué le socle de la coopération maroco-sénégalaise. A ce jour, plus de 2.000 militaires sénégalais ont été formés dans les établissements de formation des FAR, souligne la même source.

Par ailleurs, les deux responsables ont exprimé leur volonté commune d’affermir la coopération militaire afin de défendre les intérêts des deux pays et faire face aux défis communs. A cet effet, les participations successives des deux forces aux exercices « African Lion » et « Flintlock » ainsi que les entraînements conduits dans le cadre de la coopération tripartite Maroco-Franco-Sénégalaise, renforcent significativement la capacité des deux armées à opérer ensemble.

Pour sa part, le Général de Corps d’Armée Cheikh Wade a salué la volonté des FAR d’œuvrer pour dynamiser davantage la coopération militaire bilatérale avec les Forces Armées Sénégalaise, et l’étendre à d’autres domaines porteurs de plus-values réciproques, traduisant ainsi l’intérêt particulier qu’accorde Sa Majesté le Roi, Chef Suprême et Chef d’État-major général des Forces Armées Royales, à la coopération entre les deux pays, conclut le communiqué.