Prévisions Uemoa: 2,4%, contre une prévision de 6,6%, baisse de production au Togo

La crise sanitaire liée au coronavirus a des conséquences économiques sur les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Selon les prévisions, le taux de croissance devrait atteindre cette année 6,6%. Mais le coronavirus est passé par là.

Dans son rapport sur la conjoncture économique régionale dans l’espace communautaire, la commission de l’Uemoa indique que pour cette année 2020, l’Union afficherait un taux de croissance de 2,4% contre une projection initiale de 6,6%. La commission précise que « cette contreperformance serait, comme pour les autres régions du monde, imputable aux effets négatifs de la crise sanitaire sur les économies des Etats de l’Union ».

 

Production industrielle, le Togo moins loti

Pour le premier trimestre 2020, le Togo est le pays ayant connu une baisse de la production industrielle, alors qu’elle a progressé en Guinée-Bissau, au Mali et au Sénégal. Au cours de la même période, le chiffre d’affaires du commerce a baissé en Côte d’Ivoire, au Sénégal et progressé en Guinée-Bissau. Dans le même temps, le chiffre d’affaires des services a baissé au Sénégal.

Les échanges extérieurs de l’Union, au premier trimestre 2020, ont été affectés par la crise sanitaire de la Covid-19. Les exportations des produits de l’Union ont augmenté de 7,7% comparativement au 4ème trimestre de l’année précédente. La progression des ventes de l’Union résulte principalement des performances enregistrées dans tous les Etats à l’exception de la Guinée-Bissau, du Mali et du Niger. Les achats à l’extérieur des produits de l’Union, au premier trimestre 2020, ont baissé de 8,1% par rapport au dernier trimestre 2019, en lien avec les replis enregistrés dans tous les Etats membres en dehors de la Côte d’Ivoire (+6,2%) et du Togo (+2,2%), relève l’Uemoa.

 

Amélioration du solde budgétaire

 En ce qui concerne les finances publiques, le solde budgétaire s’est amélioré au cours du trimestre sous revue. Dans le même temps, s’agissant des agrégats monétaires, la masse monétaire s’est globalement affichée en hausse en dépit de la baisse des actifs extérieurs nets et des créances sur les autres secteurs.

Pour cette même année, le Fonds monétaire international (FMI), prévoit une contraction de l’économie mondiale avec une croissance de -4,9% contre 2,9% en 2019. Cette baisse est due à la crise sanitaire.

Les mesures de confinement et de fermeture généralisée des aéroports, des frontières terrestres et des chaînes de production ont des effets négatifs sur l’économie des pays. Mais l’économie mondiale devrait croître de 5,4% en 2021.

« L’Afrique subsaharienne, devrait également afficher un fort repli de sa croissance économique qui serait de -3,2% en 2020 contre 3,1% en 2019, même si le continent semble moins touché que les autres. En effet, presque tous les gouvernements ont pris des mesures pour freiner la propagation du virus qui ont un impact négatif sur l’activité économique. En 2021, la croissance économique devrait se situer à nouveau à 3,4% suivant les mêmes hypothèses retenues au plan mondial », précise la commission de l’Uemoa.

Source : Togo Matin 

Voici le message derrière le projet « Nous sommes le Togo », dévoilé par le Maire Kamal Adjayi

Les populations riveraines à l’entrée Nord du Campus de l’Université de Lomé se sont sûrement demandé ce qui se passait sur les murs de l’Université de Lomé en face des locaux de Togocel. Désormais tout le monde est situé. Il s’agit en effet de fresques murales qui ont été dévoilées et expliquée au public  fin semaine dernière.

Projet de la  Commune du Golfe3 en partenariat avec l’Université de Lomé, ces fresques qui racontent l’histoire du Togo, et se penche sur son avenir ont été dévoilées ce vendredi 3 juillet en présence du maire de la Commune du Golfe3, M. Kamal Adjayi, du président de l’Université de Lomé, du premier responsable de l’EAMAU (École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme), principaux acteurs du dit projet.

Il faut également noter la présence effective du ministre des Droits de l’Homme Christian Trimua.

Dans son allocution, le Maire de la Commune du Golfe 3 qui était accompagné de son premier adjoint et de ses conseillers, a rappelé l’importance et l’objectif de ce projet en ces termes.  « L’art uni, fais rêver, renforce les valeurs, donne de la grandeur aux nations et aux communautés. En initiant ce projet, nous voulons que les citoyens racontent d’une manière originale leur histoire, leur quotidien et ce qu’ils pensent de l’avenir », a déclaré le maire Kamal Adjayi.

 

Covid-19 et entrepreneuriat: le gouvernement booste la production locale de masques réutilisables

Les entreprises Nêko, Green Light et la société Jodie, toutes incubées par la structure d’incubation des initiatives entrepreneuriale du gouvernement ‘Nunya Lab’, vont produire des masques réutilisables destinés aux populations vulnérables.

Le projet, financé (13 millions CFA) et piloté par le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej), vise à fabriquer à terme, 50 000 masques réutilisables.

Selon le Faiej, ce projet de production consiste à accompagner et renforcer la diversification d’activités des jeunes entrepreneurs pour la production de masques.

L’objectif est de permettre aux populations à revenus faibles de s’approprier les gestes barrières contre le coronavirus, notamment à travers le port de masque. Les trois structures des jeunes entrepreneurs ont reçu des équipements comme des machines à coudre, des machines à laver et à stériliser, des machines à sceller et d’autres fournitures indispensables.

Les masques seront mis à la disposition des populations des zones les plus vulnérables avec le concours de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb). Les 3 structures emploient environ 100 jeunes.

Covid-19: voici comment vont se passer les différents examens cette année au Togo

le gouvernement en tenant toujours compte des avis du Conseil scientifique, vient de programmer les examens de l’année scolaire 2019-2020.

Le Certificat d’aptitude professionnel (CAP) se tiendra du 14 au 24 juillet 2020 ;

Le Certificat d’étude du premier degré (CEPD) du 04 au 06 août 2020 ;

Le Baccalauréat première partie (BAC 1) épreuves techniques pratiques anticipées du 04 au 14 août 2020 ;

Le Baccalauréat première partie (BAC 1) épreuves écrites du 18 au 21 août 2020 ;

Le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) du 1er au 05 septembre 2020.

Par ailleurs, le Baccalauréat deuxième partie (BAC 2) épreuves techniques pratiques anticipées est prévu du 24 août au 11 septembre 2020 ; le Baccalauréat deuxième partie (BAC 2) épreuves écrites du 14 au 18 septembre 2020, le Brevet de technicien supérieur (BTS) épreuves pratiques et orales du 07 au 16 septembre 2020, le Brevet de technicien supérieur (BTS) épreuves écrites du 28 septembre au 02 octobre 2020.

Pour finir, le Brevet de technicien stylisme et assistance à domicile se tient du 14 au 24 juillet 2020 ; le Brevet de technicien agricole du 18 au 28 août 2020, le Brevet de technicien industriel et les Brevets de techniciens commerciaux du 22 septembre au 02 octobre 2020.

Les épreuves sportives sont annulées pour l’ensemble des examens de cette année scolaire 2019-2020. Elles ne favorisent pas en effet la distanciation physique et le respect des mesures barrières en général. Comme l’expliquait le Premier ministre, les élèves sont souvent amenés à manipuler les mêmes objets. Cela risque d’entraîner la propagation du virus. Il faut retenir aussi que la rentrée scolaire 2020-2021 est fixée au 26 octobre 2020.

Solution contre la Covid-19: l’Université de Lomé présente des molécules à base de plantes

Des chercheurs de l’Université de Lomé étaient devant la presse ce mercredi 01 juillet 2020. Il a été question de présenter aux professionnels des médias des molécules actives à base de plantes médicinales contre le coronavirus.

Ce ne sont pas des ‘’médicaments’’, mais plutôt des traitements naturels qui rendent l’organisme plus résistant face au virus.

En effet, l’UL a fait le choix de rechercher une solution endogène face au Coronavirus, avec des molécules provenant de la pharmacopée. Après des tests in vitro, puis ceux in vivo sur les animaux, la Commission de l’Université de Lomé contre la pandémie Covid-19 annonce ‘’le passage imminent aux tests sur les humains à partir du 1er septembre 2020’’.

L’essai clinique va concerner 250 volontaires positifs ou non à la covid-19. Les résultats seront connus dans un an.

L’une des substances testées est un mélange de plantes togolaises aux vertus thérapeutiques censées renforcer le système immunitaire, précisent les experts.

Source: togotopnews.com

Homme retrouvé pendu à Kagomé: suicide ou assassinat?

Selon le site icilome.com, un homme a été retrouvé pendu ce mercredi matin dans le quartier appelé Kagomé à Lomé.

Beaucoup de questions se posent après cette découverte macabre qu’a faite la population de la localité. L’homme qui n’avait presque pas de vêtements sur lui, selon notre confrère, « a été retrouvé pendu sur l’un des poteaux électriques haute tension installés dans le quartier ».

L’homme dont l’identité n’est pas encore connue, a été retrouvé presque tout nu. Selon les témoins, la victime s’est (ou aurait été) pendu à l’aide d’une ceinture de son pantalon. Certains témoins parlent d’un suicide. Mais pour d’autres, il s’agit d’un homicide », ajoute icilome.com.

Beaucoup de zones d’ombres sont à élucider dans cette affaire. Car, on se demande, comment l’homme, avant de se suicider, a dû enlever ses vêtements ? Pourquoi ne s’est-il pas pendu chez lui à la maison? Où sont passés ses vêtements? N’a-t-il pas trouvé autre chose pour se pendre, à part sa ceinture? Autant de questions qui taraudent l’esprits des habitants du quartier?

Télévision: la HAAC met en garde ceux qui piratent les contenus de Canal + et New World TV

Le phénomène qui prend ampleur depuis quelques moments déjà consiste pour des personnes, « liées à des opérateurs étrangers véreux » et qui « piratent les programmes télévisuels protégés par des droits et diffusés par des sociétés régulièrement installées au Togo, notamment la société Canal plus, et qui sont reçus par abonnement », souligne la HAAC dans un communiqué.

Selon la Haute autorité de l’audiovisuel et de la Communication (HAAC) , ce phénomène de piratage a beaucoup de de conséquences. Cela cause non seulement un manque à gagner important sur ces sociétés, mais surtout des pertes de ressources fiscales pour le Trésor public.

Le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication rappelle que « seules les sociétés Canal+ et New World TV sont autorisées à diffuser des programmes et contenus audiovisuels protégés et à les mettre à la disposition du public par voie d’abonnement ».

Egalement, elle rappelle que toute diffusion de contenus audiovisuels ou radiophoniques protégés constitue « un délit de contrefaçon, puni par le Code pénal togolais »

Lutte contre la Covid-19: seulement 2,563 milliards mobilisés sur les 400 milliards

Seulement 2 563 357 728 f CFA ont été mobilisés sur les 400 milliards fixés par gouvernement togolais dans le cadre de son plan de lutte contre la Covid-19.

Le gouvernement togolais n’a pas pu trouver la totalité des 400 milliards qu’il voulait trouver pour financer son plan de riposte contre la Covid-19.

Dans une récente publication sur sa page Facebook, l’honorable Gerry Taama donne l’information dans une analyse dans la quelle, il donnait son point de vue sur la décision de l’Etat togolais de faire payer un montant de 500 mil f CFA aux Togolais bloqués à l’étranger qui seront confinés dans les hôtels, suite à leur rapatriement  au Togo.

« L’Etat n’a pu récolter que 2.563.357.728 f CFA  sur les 400 milliards envisagés pour le fond de riposte à la pandémie au coronavirus », écrit le président du NET.

Selon des chiffres actualisés ce mardi 30 juin, dans la matinée, le Togo compte actuellement 643 cas confirmés de Coronavirus, dont 401 guérisons et 14 décès.

 

 

 

Point de vue de l’honorable Taama sur l’affaire des 500 milliards détournés par la famille Adjakly

L’honorable Gerry Taama, contrairement à son collègue Séna Alipui, pense que l’affaire de détournement des 500 milliards révélée par le journal L’Alternative est une affaire sérieuse. Voilà ce qu’il écrit à propos.

La polémique est là, et il n’y a aucun moyen de l’éviter. Partout où on passe, c’est toujours la même question: Monsieur le député, que dites vous de cette affaire de 500 milliards qu’aurait détournés la famille Adjakly ?

J’aimerais dans un premier temps dire que c’est une affaire qui m’interpelle, d’abord en tant que citoyen togolais, ensuite en tant que député, donc représentant de la nation. En fait, on parle de 500 milliards (même si c’est une estimation) ce n’est pas 500f, 5000 ou 50000 f. On parle de 500 milliards de francs. C’est tellement énorme que je ne me fais pas une représentation visuelle de cette somme. Si on estime qu’un bâtiment scolaire de trois classes équipés de bancs peut se construire avec 50 millions, c’est l’équivalent de 30 000 classes. Rien que pour faire cette comparaison. C’est beaucoup et donc, oui, je suis interpellé.

Ferdinand Ayité et son journal l’alternative font un remarquable travail d’investigation. Même s’il me traite du plus grand menteur parmi les politiciens togolais, il reste un rouage indispensable dans le processus d’amélioration de la gouvernance dans notre pays. C’est un lanceur d’alertes.

Une fois l’alerte lancée (nul besoin que les informations soient absolument authentifiées, c’est la polémique générée qui en fait un sujet d’actualité) plusieurs autres acteurs prennent le relais.

1: L’assemblée nationale, par l’interpellation parlementaire ou l’ouverture éventuelle d’une commission d’enquête. Je viens d’interpeller le ministre du commerce pour qu’il nous explique en détail comment se gère la commande et la distribution du carburant dans notre pays. Mais attention, beaucoup de personnes confondent une interpellation parlementaire à un procès. Les députés n’ont aucun pouvoir de coercition sur les ministres qui viennent à l’assemblée. Le ministre donne les réponses à sa disposition, répond aux questions subsidiaires et c’est tout. Les députés ne peuvent pas faire démissionner un ministre, mais le gouvernement si, à la condition que les 2/3 votent pour une motion de censure. Avec la configuration actuelle, ça n’arrivera pas. Mais j’ai interpellé le ministre pour qu’on comprenne. L’assemblée nationale peut aussi lancer une commission d’enquête, mais pour le faire, il faut que 15 députés au moins signent une projet de résolution. Les députés de l’opposition ne font que 14 actuellement. Et il n’est pas dit que les 14 signeront pour cette résolution. Je reviendrai sur l’enquête parlementaire dans un autre écrit. Donc l’interpellation parlementaire est la seule chose que les députés peuvent faire et c’est fait.

2: La justice. Soit par une auto-saisine du procureur, ou à l’issue d’une plainte contre x. Le procureur n’est pas forcé de s’auto-saisir et pour la constitution de partie civile, il faut avoir un intérêt à ester. C’est ce que la Lct essaye de faire avec beaucoup d’opiniâtreté.

3: l’exécutif par la commande d’un audit qui peut éventuellement déboucher sur un procès et des condamnations. Connaissant les habitudes de la maison, il ne faut pas trop compter dessus. L’impunité sur les infractions économiques est l’une des plus grandes faiblesse de l’actuel régime.

4: la société civile. Comme je l’ai dit, la Lct fait un travail remarquable mais en solitaire. Il faut faire plus de boucan, ça peut debloquer les choses.

Quand j’ai fini de présenter les scénarios possibles, je peux dire que depuis un certain nombres de jours, j’essaye de faire mes propres investigations aussi, en attendant que le ministre vienne nous expliquer (l’ennui c’est que nous sommes en intéresession).

Ce que j’ai compris de cette histoire, c’est que c’est plus un gros délit d’initiés, associé à une collusion d’intérêts familiaux. Pour faire court, c’est qu’autrefois c’est l’Etat qui commandait directement le carburant aux traders et qui le mettait ensuite à la disposition des buyers locaux, notamment le fameux Gpp (je ne rentrerai pas dans les détails). Comme les paiement transitaient par le trésor public (très vorace) ceci créait des retards dans le paiement des traders, d’où l’idée de mettre en place le fameux CSFPP dont l’un des rôle est de s’assurer de la transparence dans l’octroi des marchés de fourniture de carburant. Et pour faire le lien entre les buyers, les traders et l’Etat sans que l’argent ne se perde plus dans les méandres du trésor, une société d’intermédiatiion fut créée.

D’après ce qu’on m’a expliqué à travers plusieurs sources, le délit d’initiés commence dès que l’expert de la CSFPP se trouve être le père du responsable de la société d’intermédiatiion. Ceci n’aurait jamais dû arriver. Après, ce qui se passe est d’une banalité extrême, et c’est le vécu malheureusement de plusieurs établissements étatiques. Un des soumissionnaires a un tuyau pour faire systématiquement la meilleurs offre. Ceux qui ouvrent les enveloppes ne voient que du feu, et s’il y’a des marges, les acteurs du réseau se le partagent.

Je n’ai aucune informations sur l’implication des autres membres du CSFPP ni des ministres qui se sont succédés à la tête des différents ministères impliqués, mais toujours est-il qu’il y’a possibilité qu’ils n’en sachent rien car la gestion des commandes de carburant exige des compétences très poussées et l’Etat s’est longtemps reposé sur la probité de son seul expert national. Je me souviens avoir tenté à plusieurs reprises de commrendre la nomenclature du prix du litre de carburant, mais toutes mes demandes s’arrêtaient systématiquement au niveau du sieur Adjakly, qui est resté une sorte de totem infranchissable.

Voilà. Je vous donne ici les informations que j’ai plus glaner, en attendant que le ministre nous informe davantage. 500 milliards ont-ils été spoliés tel que c’est présenté ? Ce sont, d’après ce que j’ai compris, des estimations et nul ne saura jamais combien a été dérobé aux consommateurs finaux que nous sommes car tous les excédents ont été payés par nous. Mais pas toujours. Les fluctuations des prix du baril à l’international sont la plus grande source de profit dans cette affaire. En gros, ils ne volent personne mais se font une très belle marge en spéculant tout simplement. Le gros problème des délits d’initiés, c’est que une fois que c’est passé, il est difficile de retrouver les coupables. Il n’y a aucune trace. C’est justement pourquoi on parle de délits d’initiés. C’est méphistophélique mais intraçable.

Bonne nuit à tous.

Gerry.

Commune du Golfe 5: Aboka bientôt éjecté par les conseillers municipaux?

Des conseillers municipaux de la commune du Golfe 5 n’ont pas encore déclenché le processus d’éviction du maire , Kossi Aboka mais ils ont interpellé ce dernier qui selon eux, a enfreint plusieurs lois depuis son élection.

« Nous constatons d’abord qu’à moins de huit jours de la fin du présent trimestre, le conseil n’a pas été convoqué pour la deuxième session ordinaire de l’année 2020 qui devrait être prévue pour se tenir pendant 15 jours suivant les textes, alors que les urgences et les besoins des populations son écrasants » écrivent, les conseillers municipaux dans une lettre qu’ils ont adressée, au maire Kossi Aboka.

Réfutant l’idée que la pandémie de la Covid-19 puisse servir d’argument à l’exécutif pour justifier la non tenue de la deuxième session, les conseillers municipaux écrivent dans leur lettre que justement  la pandémie est « l’une des urgences sanitaires qui nécessiterait la mobilisation et les actions du conseil municipal ».

En outre, Jean Kissi, Kodjo Alissotou, Jean Ekou, Kévin Assila, Mimi Bossou-Sodjoe et Habadada s’interrogent dans leur lettre sur la gestion des problèmes de voirie , citant pèle-mêle les infrastructures éducatives, sociales sanitaires et routières, de ramassage de déchets, de propreté des voies publiques et quartiers, d’assainissement de marchés, de viabilisation et d’urbanisation de quartiers etc..

Les conseillers qualifient par ailleurs d’opaque la gestion financière de la commune, faisant remarquer que les conseillers ne sont pas informés avant engagement, des bâtiments loués, des meubles achetés etc.. « Il est déplorable que les commissions d’attribution et de contrôle des marchés ne soient pas mises en place à ce jour » ajoutent-t-ils.

Journal Du Togo et Focus Info