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Contestation eSwatini: la SADC envoie des émissaires

Après les violences qui ont secoué le royaume d'Eswatini causant la mort de 29 personnes, la Communauté de développement de…

Après les violences qui ont secoué le royaume d’Eswatini causant la mort de 29 personnes, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a dépêché des émissaires pour rencontrer le roi Mswati III.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a dépêché des émissaires à eSwatini où au moins 29 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans des affrontements qui ont éclaté la semaine dernière entre des manifestants pro-démocratie et les forces de sécurité.

Tyrone Seale, le porte-parole par intérim du président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré jeudi que M. Ramaphosa, en sa qualité de président de l’organe de la SADC chargé de la coopération en matière de défense, de politique et de sécurité, avait désigné des émissaires spéciaux chargés de s’entretenir avec le roi Mswati III de l’évolution de la situation sécuritaire et politique en eSwatini.

Une délégation de la SADC dirigée par l’ancien ministre sud-africain Jeffrey Radebe doit se rendre en eSwatini jeudi pour rencontrer le roi Mswati et des représentants des manifestants pro-démocratie.

L’autre envoyé spécial nommé par M. Ramaphosa est la vice-ministre sud-africaine des relations internationales et de la coopération, Candith Mashego-Dlamini.

La délégation comprendrait également des représentants du Botswana et de la Namibie, qui sont les deux autres pays constituant la troïka de l’organe politique et de sécurité de la SADC.

La délégation comprend également Maropene Ramokgopa, conseiller spécial de M. Ramaphosa pour les relations internationales, ainsi que le secrétaire exécutif de la SADC, Elias Magosi.

La visite des envoyés spéciaux de la SADC intervient alors que les affrontements se sont intensifiés en eSwatini depuis la fin de la semaine dernière.

Le roi Mswati a ordonné la fermeture de l’Internet dans tout le pays, tandis que les soldats et la police ont été accusés de tirer des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur des groupes de personnes.