Maroc : Face à l’explosion des cas de Covid-19, fermeture de tous les accès menant à 8 villes

L’explosion du nombre de cas de contamination à la Covid-19 a poussé les autorités publiques marocaines d’interdire, dès ce dimanche 26 juillet à minuit, le déplacement de et vers huit villes du Royaume.Il s’agit des villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat, Marrakech, selon un communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur et de  la Santé.

« Tenant compte de la hausse considérable, ces derniers jours, des cas de contamination au Covid-19 dans plusieurs préfectures et provinces, et en se basant sur les conclusions du suivi quotidien et de l’évaluation périodique de la situation épidémiologique de notre pays, et dans le cadre du renforcement des mesures prises pour lutter contre la propagation de cette pandémie, il a été décidé, à compter de ce dimanche 26 juillet à minuit, d’interdire les déplacements de et vers les villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat et Marrakech », lit-on dans le communiqué ?.

Sont exclues de cette décision les personnes à besoins médicaux urgents, les personnes travaillant dans les secteurs public et privé munies d’ordres de mission délivrés par leurs responsables, à condition d’obtenir une autorisation spéciale de déplacement délivrée par les autorités locales, précise la même source.

Cette interdiction ne s’applique pas au transport de marchandises et des produits de base qui se déroule dans des conditions normales et fluides pour approvisionner les citoyens en leurs besoins quotidiens.

Cette décision a été prise au regard du non-respect par la majorité des citoyens des mesures de préventions, en l’occurrence la distanciation sociale, le port du masque, l’usage des désinfectants, malgré leur disponibilité en grande quantité dans les marchés, entraînant la propagation de l’infection et la hausse des cas confirmés, ajoute-t-on.

Face à cette situation, les autorités publiques appellent les citoyens au strict respect de ces mesures sous peine de mesures répressives rigoureuses, conformément à la loi.

A ce jour, le Maroc a enregistré 20.278 cas confirmés au coronavirus, dont 313 décès et 16.438 patients entièrement guéris de la maladie.

Maroc : Le ministère de la santé annonce la vaccination des personnes à risque contre la grippe saisonnière

Le ministre marocain de la santé, Khalid Ait Taleb, a annoncé la vaccination antigrippale et anti-pneumocoque des personnes porteuses de maladies chroniques, « ce qui leur éviterait une aggravation de leur état de santé durant l’automne ».Intervenant samedi lors d’un webinaire sur l’importance de la vaccination dans le contexte actuel marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, le ministre a indiqué qu’en raison de la poursuite de la pandémie de la Covid-19, et jusqu’à la découverte d’un vaccin efficace et sûr contre cette maladie, le ministère a décidé de rendre accessibles les vaccins contre la grippe saisonnière et la pneumocoque aux personnes porteuses de maladies chroniques, et ce pendant la prochaine saison d’automne.

A souligner que les vaccins contre la grippe et la pneumocoque ne sont pas efficaces contre la Covid-19, mais constituent l’un des scénarios préventifs qui seront lancés, en plus des mesures de précaution sanitaire.

Réagissant à la montée en flèche des cas de contamination au Maroc ces derniers jours, le responsable gouvernemental a relevé que la situation épidémiologique dans le Royaume est « sous contrôle » malgré la recrudescence des cas.

Toutefois, il faut redoubler d’efforts, de vigilance et de prudence pour éviter un débordement des centres de traitement Covid19. Selon lui, le respect de la distanciation corporelle, le port obligatoire du masque, et le lavage des mains, permettraient de réduire le risque de contamination au coronavirus.

« Les mesures sanitaires doivent être respectées pour éviter le reconfinement dans certaines villes où le nombre de cas ne cesse d’augmenter », alerte le ministre.

Dans le monde, la grippe saisonnière tue chaque année entre 250.000 et 650.000 personnes, atteint  entre 3 et 5 millions de personnes et constitue une menace contre les malades chroniques, les femmes enceinte, les nourrissons et les personnes âgées.

La situation épidémiologique et l’aide publique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la situation épidémiologique au Maroc et à l’aide publique destinée à réduire l’impact de la Covid-19.+L’Economiste+ se fait l’écho d’un communiqué du ministère de l’Intérieur qui appelle au respect des mesures de prévention contre la Covid-19 notamment le port du masque.

«Tout contrevenant sera soumis à une amende allant de 300 à 1.300 DH », précise le communiqué, qui intervient suite à une recrudescence de cas positifs.

+Le Matin+ cite une déclaration ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a affirmé qu’aucune mutation génétique n’explique l’augmentation des cas graves et les décès liés au coronavirus (Covid-19) enregistrés dans certaines villes du Royaume, notamment à Tanger.

« La situation épidémiologique au Maroc ne diffère aucunement de la situation à l’échelle internationale. Certes, nous avons des taux et des indicateurs qui sont très intéressants et encourageants, néanmoins nous avons constaté ces derniers temps l’apparition de cas graves et un nombre de décès en hausse à Tanger par rapport à d’autres villes comme Fès, Casablanca et Marrakech », a-t-il expliqué.

Il a, dans ce sens, souligné que « le génome de souches du coronavirus détecté au Maroc n’a connu aucune mutation puisque c’est la souche qui existait et qui circulait depuis le début de l’apparition de la pandémie et que nous retrouvons même chez les personnes asymptomatiques ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’aide publique a permis de compenser, en moyenne, 35% de perte de revenus issus d’activités.

Selon le Haut commissariat au Plan (HCP), cette proportion est plus importante dans les villes qu’à la campagne avec respectivement 63% et 28%. Par secteur, la part de compensation des pertes de revenus est de 17% dans les services, 47% l’industrie, 57% le commerce, 77% l’agriculture et 91% le BTP.

Elle varie, selon le statut professionnel, de 27% parmi les salariés à 78% parmi les indépendants/ employeurs.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ informe que le Conseil de gouvernement a décidé de faire don du 1/5ème des salaires, du mois d’août jusqu’à la fin de l’année en cours, de l’ensemble des membres du gouvernement au profit du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19).

Cette décision consacre l’esprit de solidarité dont a fait preuve toute la société marocaine sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, a souligné le ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil.

Ce don, poursuit-il, constitue également une contribution de la part des membres du gouvernement aux efforts consentis pour faire face à cette pandémie qui nécessite davantage de mobilisation et d’engagement, en vue d’atténuer ses répercussions économiques et sociales.

Maroc/Marché des carburants: Les délibérations toujours en cours au sujet de la saisine sur l’existence de pratiques anti-concurrentielles (Conseil)

Le Conseil de la Concurrence informe que ses délibérations sont toujours en cours au sujet la saisine relative à l’existence d’éventuelles pratiques restrictives à la concurrence libre et loyale dans le marché des carburants liquides.« Dans le cadre de la saisine relative à l’existence d’éventuelles pratiques restrictives à la concurrence libre et loyale dans le marché des carburants liquides, et en application des dispositions de la loi n° 20.13 relative au Conseil de la Concurrence, et de la loi 104.12 relative à la liberté des prix et de la Concurrence, le Conseil de la Concurrence informe que ses délibérations sont toujours en cours à la date de la publication du présent communiqué », indique un communiqué dudit Conseil, parvenu samedi à APA.

Le Conseil de la concurrence s’engage à communiquer « aux différentes parties concernées ainsi qu’à l’opinion publique nationale, la décision concernant la saisine précitée, dès le parachèvement des dispositifs procéduraux prévus par la loi », assure la même source.

Tout en s’en prenant à des supports médiatiques qui ont diffusé, vendredi, des informations sur une amende à infliger aux sociétés pétrolières, le Conseil a affirmé qu’il « dégage toute responsabilité concernant les informations relatées par certains organes de presse relatives aux sanctions infligées aux sociétés pétrolières concernées par la saisine précitée ».

Dans ce sens, le Conseil de la Concurrence rappelle qu’il est le seul habilité à communiquer officiellement sur les décisions adoptées par ses instances de délibération.

Accusées de pratiques anticoncurrentielles, les sociétés de distribution de carburant sont sur la sellette depuis plusieurs mois. Elles sont accusées par les initiateurs de la saisine, à savoir la Confédération démocratique du Travail (CDT) et l’Union des Syndicats professionnels du secteur du transport au Maroc, d’entente sur les prix et de partage d’informations sensibles.

La séance d’écoute à laquelle ont été convoqués les pétroliers s’est ouverte le 21 juillet courant. Durant cette séance à huis clos et étalée sur deux jours, les pétroliers ont présenté leurs arguments et défendu leur position devant les instances compétentes du Conseil de la Concurrence.

Les séances ne sont pas accessibles au public et seules les parties en cause et le commissaire du gouvernement peuvent y assister.

Une fois la décision est prise par le Conseil de la Concurrence, les parties concernées ont le droit d’interjeter appel dans un délai de 30 jours.

Maroc : Pas de prière de l’Aid Al Adha dans les mosquées et les moussalas

La prière de l’Aid Al Adha n’aura pas lieu dans les mosquées et les moussalas et ce pour limiter la propagation de la Covid-19, a annoncé vendredi le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques.Dans un communiqué, le ministère rappelle aux citoyens que la prévention contre le nouveau coronavirus ne permet pas l’accomplissement de la prière de l’Aid Al Adha dans les moussalas et les mosquées, que cette prière peut être accomplie à domicile et que le prêche n’est pas une condition.

Le temps de la prière commence une demi-heure après le lever du soleil jusqu’à midi, a ajouté la même source.

A ce jour, le Maroc enregistre 18.834 cas confirmés au Covid-19, dont 299 décès et 16.100 patients guéris de la maladie.

Maroc : Explosion des cas de coronavirus avec un total record de 570 nouvelles contaminations

Le Maroc a enregistré, ce vendredi, un nombre record de nouvelles contaminations avec 570 cas en 24 heures, portant ainsi le bilan à 18.834 cas confirmés au coronavirus, selon le ministère de la Santé.La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima arrive en tête en terme du nombre des cas enregistré aujourd’hui avec 207 cas, suivie de Casablanca-Settat (206), Fès-Meknès (80), Rabat-Salé-Kénitra (24 cas), Marrakech-Safi (21 cas), l’Oriental (23), Dakhla-Oued Eddahab (5 cas), Drâa-Tafilalet (2 cas), Souss-Massa (1 cas) et Laâyoune-Sakia El Hamra (1 cas).

Selon le ministère, 484 nouveaux cas sur les 570 (85%) ont été détectés à travers le suivi des cas contacts et des clusters, ajoutant que 13.215 cas contacts sont toujours sous surveillance médicale.

Sept nouveaux décès ont été enregistrés, portant le cumul à 299 décès et le taux de létalité à 1,6%. Pour ce qui est des patients rétablis, ils sont au nombre de 228 nouvelles guérisons ont été annoncées, soit un total de 16.100 guérisons et un taux de rémission de 85,5%.

Le nombre de cas actifs grimpe à 2.435 cas, dont 46 cas actifs sont dans un état grave ou critique.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les efforts du Maroc en faveur des pays africains, la réforme du champ politique et les enseignements de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Revenant sur les efforts déployés par le Maroc en faveur des pays africains, +Assahraa Al Maghribiya+ souligne que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a rendu hommage à l’initiative du Roi Mohammed VI portant sur l’envoi d’aides médicales à plusieurs pays africains en vue de soutenir leurs efforts dans la lutte contre la pandémie du Covid-19.

A Addis-Abeba, le Royaume a insisté sur l’impératif d’un soutien financier et technique constant au Centre Africain pour le Contrôle et la Prévention des maladies (CDC-Africa), poursuit le journal, notant que le Maroc a également appelé à la création d’une plateforme d’expertise africaine pour accompagner les États de l’UA dans leur politique de contrôle et de prévention des épidémies.

+L’Opinion+ rappelle que le parti de l’Istiqlal (PI) avait appelé à une refonte nécessaire de la loi électorale, préalable indispensable à toute volonté de réforme politique. Le PI a été rejoint en cela par les deux autres principales formations de l’opposition (PAM, PPS) qui, en dépit de légères divergences sur des points de détail, ont décidé d’élaborer un mémorandum commun et tripartite pour la réforme du champ politique et de la loi électorale, ajoute le quotidien.

«Maintenant que le cap est tracé, reste à passer à l’action», conclut-il.

Sur un autre registre, Aujourd’hui le Maroc estime que la crise sanitaire et économique, qui dure depuis quelques mois au Maroc, devrait permettre une meilleure connaissance de la situation socio-économique des familles marocaines, notant que les autorités de tutelle devraient tirer les conclusions qui s’imposent.

La réponse des autorités du pays a évidemment été bien étudiée puisque des aides ont été distribuées aux familles les plus touchées, note le journal, faisant savoir que la mise en place du fonds spécial de lutte contre la Covid-19 a constitué une solution adéquate aux contraintes rencontrées au niveau financier et économique.

«Cela dit, la pandémie sévit toujours à l’échelle planétaire et le virus circule encore dans les villes marocaines. La réponse à la fois sur le plan sanitaire et économique doit également s’adapter», fait-il observer.

Covid-19 : La BERD débourse près de 300 millions d’euros en faveur du Maroc durant le 1er semestre 2020

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a déboursé  près de 300 millions d’euros en faveur du Maroc, durant le premier semestre 2020, contre plus de 110 millions de dollars en 2019, a indiqué l’institution bancaire qui vient de dresser le bilan de ses contributions pour soutenir les pays à faire face à la pandémie de la Covid-19.L’institution européenne a en effet « répondu avec rapidité aux besoins de liquidités du pays, aux prises avec les conséquences de la crise du coronavirus ».

Dans le détail, elle a ainsi apporté 145 millions d’euros en guise de soutien commercial et des facilités de financement aux PME ayant enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires et de leur rentabilité.

La Banque a également soutenu le programme du Royaume en faveur d’une économie verte. Il s’agit d’un programme d’investissement mené par la banque en vue de promouvoir le développement d’un secteur privé durable et inclusif dans 38 économies émergentes, et ce depuis l’Estonie jusqu’à l’Égypte, en passant par le Maroc et la Mongolie.

Le montant total des financements a dans ce sens dépassé les 5 milliards d’euros au cours des six premiers mois de 2020 contre 3,7 milliards accordés à la même période de l’année précédente.

A souligner que plus de 5 milliards d’euros ont été alloués par la BERD pour financer la réponse à la Covid-19 et à la reprise dans l’ensemble des régions d’opérations.

Pour rappel, la BERD a dévoilé en mars son Fonds de solidarité contre le coronavirus, consistant en une série de mesures adoptées pour répondre aux besoins immédiats des régions, tout en préparant le terrain pour une reprise vigoureuse une fois la pandémie terminée. Ce Fonds de solidarité propose notamment un cadre permettant aux clients actuels de la banque d’obtenir en urgence des liquidités et des fonds de roulement.

Maroc: Les musées rouvrent leurs portes lundi prochain

Les espaces muséaux au Maroc vont rouvrir leurs portes devant le public lundi prochain, a annoncé la Fondation nationale des musées.« Après plusieurs semaines à repenser l’accès aux espaces et à préparer une programmation culturelle mettant en avant les collections nationales, les musées sont prêts à accueillir le public en lui offrant une expérience muséale sécurisée », souligne la Fondation dans un communiqué.

Pour limiter la propagation de la Covid-19, les mesures sanitaires visant à protéger la santé des visiteurs et du personnel ont été mises en place. La Fondation appelle ainsi à réserver les places par téléphone avant la visite, dans la mesure où un nombre limité de visiteurs sera admis et ce, pour s’assurer du respect de la distanciation sociale requise.

A l’arrivée, les visiteurs doivent être munis de leur masque et un agent prendra la température avant de permettre l’accès aux espaces, et que des distributeurs de gel hydroalcoolique sans contact seront mis à disposition des visiteurs à l’entrée des musées.

Pendant la visite, les espaces des musées seront fléchés pour définir le sens de la visite, afin d’éviter le croisement des visiteurs et respecter la distanciation physique d’un mètre.

Quand aux gestes barrières, la Fondation explique que les consignes sanitaires vont être rappelées dans les différents musées à l’aide de panneaux d’information et la mise en place d’une fréquence de nettoyage accrue des espaces, des surfaces et des appareils électroniques.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La situation de la RAM, les mesures préventives contre la propagation du coronavirus et les motivations accordées aux joueurs du WAC pour aller loin dans la Ligue des champions d’Afrique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que le débat autour de la compagnie aérienne nationale, RAM, n’a presque pas lieu d’être, notant qu’il est évident que la situation de la compagnie ne peut être différente de ses homologues à travers le monde.

«Ce débat est également tranché à l’origine car l’actionnaire principal de la RAM qui est l’État a conditionné l’aide qu’il a décidé d’apporter à la compagnie par un plan de restructuration dont une grande partie consiste justement à réduire la flotte et le personnel», souligne le quotidien. Il est normal que l’Etat cherche à s’assurer que les milliards de DH qui seront injectés dans le sauvetage de la compagnie ne seront pas dépensés inutilement pour se retrouver dans quelques mois à la case départ, fait-il remarquer.

Pour sa part, +L’Opinion+ indique que « Le port du masque est devenu caricatural. La crainte de la contamination au coronavirus n’est pas assez forte et dans la rue les passants le portent autour du cou et non sur la bouche et le nez ».

Sur les marchés en ville et souks ruraux, c’est la promiscuité qui s’impose et la foule est au coude à coude, ajoute la publication, notant que l’instinct grégaire est plus fort que la crainte d’une éventuelle et possible contamination.

Sur les plages, le masque disparait tout bonnement et pas seulement dans l’eau, déplore le quotidien, notant que si la distance entre parasols est globalement, voire largement, respectée, la distance d’un mètre entre les personnes n’est plus de rigueur.

+Al Akhbar+ rapporte que le président du Wydad, devrait verser dans les prochains jours la totalité des salaires, sans aucune retenue, à ses joueurs comme il leur a été promis.

Les primes des matchs vont être augmentées au fur et à mesure que la compétition avance. Par contre, les joueurs ne toucheront rien en cas de match nul. Autrement dit, pour avoir un supplément sur le salaire, les joueurs doivent gagner le match. Pour le moment, selon le journal, les dirigeants du Wydad sont en train de fixer le montant de la prime qui sera octroyée en cas de qualification en finale de la Ligue des champions africaine. Celle-ci devrait sans aucun doute dépasser les 60.000 dirhams (1 euro = 10,7 DH), ajoute le quotidien.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi de ce mercredi se focalisent sur la mauvaise foi d’Amnesty International, l’avenir de la jeunesse marocaine et le soutien de la banque mondiale au Maroc.Pour +Aujoud’hui le Maroc+ « la mauvaise foi d’Amnesty International (AI) ne fait plus l’objet de doute. L’ONG reconnaît explicitement des faits qui l’enfoncent encore davantage ».

Selon les affirmations de ses propres dirigeants, une lettre de deux pages a été envoyée par fax aux services du chef de gouvernement en guise d’information au sujet du rapport, souligne la publication, notant que cet envoi par fax (un moyen que personne n’utilise presque plus aujourd’hui) n’a même pas été suivi d’un appel pour s’assurer que ladite correspondance a bien été reçue.

Mais comme nous ne sommes plus à une contradiction près, les responsables d’Amnesty International affirment en même temps qu’un mail a été envoyé à cinq responsables du département des droits de l’Homme, poursuit le quotidien, relevant que selon ce dernier, un seul mail a été envoyé par un employé d’AI à la sécurité informatique, qui a été bloqué car identifié comme étant un hacker.

« Bien que la liste des anomalies soit encore plus longue, ces quelques faits sur le mode opératoire d’Amnesty International devraient être largement suffisants pour ceux qui doutaient encore de sa mauvaise foi », conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que pour sauver la jeunesse marocaine, il faut de la volonté, de l’intérêt, de l’innovation de la créativité et surtout de la proximité. Dans ce contexte marqué par la crise pandémique, la dégradation de la croissance économique et sous l’hypothèse d’une poursuite de la baisse tendancielle du taux d’activité au niveau national, le taux de chômage devrait atteindre un niveau historique frôlant les 15%, déplore le quotidien, ajoutant que ces chiffres alarmants remettent à l’ordre du jour deux interrogations : Comment en sommes-nous arrivés là ? Et que faut-il faire pour y pallier ?

« Pour trouver des solutions aux problèmes de la jeunesse marocaine, il faut d’abord restaurer son capital confiance qui a été encore érodé durant la crise sanitaire. Et pour regagner cette confiance, il est nécessaire de passer de la rhétorique politique aux actes », estime-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Banque mondiale apporte un soutien exceptionnel à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). En faveur du Royaume, la Banque a mobilisé 1,12 milliard de dollars, dont 500 millions pour l’inclusion numérique et financière et 48 millions pour la gestion des effets du coronavirus.

Ces deux prêts ont été approuvés en juin dernier. S’y ajoutent un financement de 275 millions de dollars validés en décembre 2019 pour la gestion des risques de catastrophes et 300 millions accordés en novembre dernier en faveur du renforcement de la performance des municipalités.

Face à plusieurs chocs économiques, engendrés notamment par la pandémie du Covid-19 et l’effondrement des cours du pétrole (pour les pays exportateurs), l’institution de Bretton Woods a mobilisé 3,6 milliards de dollars pour les pays de la région durant l’année fiscale 2020 (exercice clos le 30 juin). Le Maroc et l’Égypte en sont les principaux pays bénéficiaires.

Maroc : La fête de l’Aid Al Adha sera célébrée le 31 juillet

La fête de Aid Al Adha sera célébrée au Maroc le 31 juillet 2020, a annoncé mardi le ministère des Habous et des Affaires islamiques.C’est ainsi que le mois Dhou Al Hijja (12ème mois de l’hégire) commencera ce mercredi 22 juillet après l’observation du croissant lunaire ce mardi soir.

De ce fait, la célébration de la fête du sacrifice, qui coïncide avec le 10 Dhou Al Hijja, aura lieu le 31 juillet courant.

L’observation à l’oeil nu, qui est effectuée au Maroc dans la pure tradition religieuse, vient confirmer les calculs astronomiques.

Maroc : le secteur touristique pourrait perdre plus de 10 millions touristes en 2020

Le secteur touristique pourrait perdre plus de 10 millions touristes en 2020, a fait observer le quotidien +Les Inspirations Eco+ dans son numéro à paraître ce mercredi.Le journal signale que la conjoncture actuelle, encore marquée par l’état d’urgence et autres, pénalise la reprise de l’activité touristique.

Selon le Directeur du Conseil provincial du tourisme à Ouarzazate, Zoubir Bouhout, cité par le quotidien, il est fort probable que les réalisations de cette saison atypique de 2020 avoisineront les chiffres enregistrés au début des années 80.

Une étude statistique réalisée au sujet du suivi des répercussions de cette crise sanitaire sur le tourisme national montre que le nombre d’arrivées devrait dépasser les 2,37 millions de touristes, soit une perte de plus de 10,5 millions de touristes par rapport à la saison 2019, essentiellement due aux 5,5 millions de touristes étrangers de séjour (TES) et aux 4,9 millions de Marocains Résidant à l’étranger (MRE) en moins.

En ce qui concerne les nuitées, les estimations se situeraient aux alentours de 5,8 millions, soit une perte de près de 19,5 millions de nuitées par rapport à l’année 2019, dont plus de 5,8 millions de nuitées générées par le tourisme interne, fait remarquer le quotidien.

Il est à rappeler que le tourisme marocain a enregistré une nette évolution en termes d’arrivées, de nuitées et de recettes en devises depuis 2012. Ainsi, de 9,37 millions de touristes, les arrivées sont passées à 12,93 millions de touristes en 2019, tandis que les nuitées sont passées de 17,56 millions à 25,24 millions durant la période 2012-2019, précise le journal, ajoutant que cette performance a eu un impact très positif sur les recettes en devises, qui sont passées de 57,8 milliards de dirhams en 2012 à 78,7 milliards de dirhams en 2019.

En attendant l’ouverture des frontières, 26,1% des ménages marocains ont l’intention de voyager une fois l’état d’urgence sanitaire levé, selon une récente étude du Haut-Commissariat au Plan (HCP), réalisée dans le cadre du second panel sur l’impact de la pandémie Covid-19 sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages.

Concernant le lieu de séjour des ménages ayant l’intention de voyager, une écrasante majorité, soit 78,9%, compte séjourner chez la famille, indique le quotidien, notant que les autres options prévues sont les maisons de location à hauteur de 8,2%, les logements secondaires à hauteur de 4,1%, les centres d’estivage (3,2%) ou encore les hôtels ou résidences hôtelières (3%).

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rôle du Comité de veille économique (CVE), le passage à la 3ème phase du plan de déconfinement et le report de la 35ème édition du Marathon des Sables.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que depuis la dernière réunion du Comité de veille économique (CVE), qui date du 21 mai, beaucoup de choses se sont passées et les événements se sont même accélérés.

Il y a eu un début de déconfinement, puis la reprise progressive des activités économiques et de la vie quotidienne, rappelle le quotidien, notant que durant cette période, des secteurs et non des moindres sont restés dans l’expectative, parfois avec le sentiment d’être livrés à leur sort.

Si le CVE a permis aux pouvoirs publics et aux opérateurs économiques de réagir avec célérité pour organiser la riposte, le travail est loin d’être fini et les mois qui arrivent nécessiteront encore davantage d’accompagnement, estime-t-il.

De son côté, +L’Opinion+ a salué la récente décision des autorités nationales de passer à la troisième phase du processus d’allégement des mesures de confinement sanitaire.

« Mais cette décision aurait gagné à être annoncée de façon plus claire, plus cohérente et surtout moins contradictoire que ce que l’on vient de voir », avance le journal, revenant sur le quiproquo autour du maintien ou non de la distinction entre zones 1 et 2 et l’appel du chef du gouvernement d’éviter les voyages durant la période de l’Aïd Al-Adha où les hôteliers réalisent traditionnellement de bonnes recettes grâce au tourisme interne.

En cette période de reconquête de l’espace public et de prémices de renaissance de l’économie nationale, la meilleure réaction consiste, selon les spécialistes, à accepter la présence du virus et à composer avec lui, fait-il observer.

Côté sport, +Le Matin+ rapporte que la 35e édition du Marathon des sables, déjà reportée au mois de septembre 2020, ont consenti un deuxième ajournement, cette fois-ci au mois d’avril 2021.

« En conséquence de la dégradation de la situation internationale qui nous semblait stable il y a encore quelques semaines, nous prenons la lourde décision de reporter à nouveau ce 35e Marathon des sables à la période allant du 2 au 12 avril 2021 », ont-ils indiqué dans un communiqué, cité par la publication.

« Dans ce contexte d’incertitude générale, nous faisons face à trop d’inconnues pour organiser sereinement notre belle aventure MDS », a souligné dans le communiqué le directeur de la course, Patrick Bauer.

 « Cependant, il nous semble inenvisageable de nous rassembler dans le désert pour cette 35e édition dans ces conditions si complexes à la fois pour nous organisateurs, mais aussi pour nos concurrents, bénévoles, partenaires, prestataires, journalistes », explique-t-il.

Maroc Telecom réalise un chiffre d’affaires de plus de 1,8 milliard de dollars au 1er semestre 2020  

Le premier opérateur de télécommunications au Maroc, « Maroc Telecom » a réalisé un chiffre d’affaires de 1,88 milliard de dollars (18,3 milliards de DH) au premier semestre 2020, en hausse de 2,7% par rapport à la même période de l’année dernière, selon les résultats publiés lundi par le Groupe.Réalisée dans un contexte de crise sanitaire, cette performance est attribuable essentiellement au développement de la Data Mobile et des services mobile Money à l’international et à l’essor de la Data Fixe au Maroc, explique le Groupe.

Le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) atteint ainsi 9,6 milliards de DH (1 dollar = 9,7 DH), à fin juin 2020, en hausse de 2,1% (+1,4% à base comparable) grâce à l’amélioration du taux de marge brute de 1,6 pt. Le taux de marge d’EBITDA s’établit à 52,4%, en hausse de 0,7 pt à base comparable.

Quant au résultat opérationnel (EBITA) ajusté, il se chiffre à 5,8 milliards de DH, en hausse de 0,2% à base comparable. Dans ce contexte, le résultat net – part du groupe (RNPG) atteint 3 milliards de DH, marquant une  baisse de 0,5%. A base comparable, il enregistre toutefois une légère amélioration de 1,5%.

Par ailleurs, les parcs du groupe Maroc Telecom ont atteint 68,4 millions de client au premier semestre de 2020, en augmentation de 9,1% par rapport à la même période un an auparavant.

Cette hausse provient en partie de l’intégration de Tigo Tchad dans le périmètre du Groupe depuis le 1er juillet 2019, explique Maroc Telecom dans un communiqué sur ses résultats semestriels.

Au détail, le parc mobile s’est élevé à 19,6 millions de clients, en légère hausse de 0,1% sur une année à la faveur de la progression du parc postpayé (+7,1%) et malgré le repli du prépayé (-0,7%), fait savoir la même source, précisant que le chiffre d’affaires mobile a diminué de 2,6%, à 6,8 milliards de dirhams en raison des impacts de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus, notamment sur les activités de l’entrant international.

En outre, Maroc Telecom indique que le parc fixe s’est amélioré de 6,9% sur un an, portant le nombre de lignes à près de 2 millions, tandis que le parc haut débit a progressé de 10,5% à 1,7 million d’abonnés.

Les activités fixe et Internet au Maroc ont ainsi généré un chiffre d’affaires de plus de 4,7 milliards DH, en hausse de 1,5% par rapport au 1er semestre de 2019, grâce à l’essor de la Data Fixe.

A l’international, le parc mobile a dépassé les 44,7 millions de clients répartis sur la Mauritanie (2,4 millions), Burkina Faso (9 millions), Gabon (1,4 millions), Mali (8 millions), Côte d’ivoire (9,2 millions), Bénin (4,3 millions), Togo (3,1 millions), Niger (3 millions), Centrafrique (184.000) et Tchad (4,2 millions).

L’économie marocaine devra s’accroître de 3,4% en 2021 (Banque mondiale)

L’économie marocaine devra s’accroître de 3,4% en 2021 avec une hausse de la production agricole attribuée à des conditions climatiques plus normales et un accroissement plus lent de la production non agricole, prévoit la Banque mondiale dans un récent rapport de suivi de la situation économique au Maroc.De son côté, l’activité économique intérieure redémarrera parallèlement au relèvement des principaux marchés d’exportation européens du Maroc. Dans ses prévisions, l’institution internationale relève une croissance de 3,8% en moyenne en 2022–2024.

Sans surprise, le déficit budgétaire et la dette publique se verront aggravés par ailleurs en raison de l’épidémie en 2020 et en 2021. A l’exception des produits de privatisation, le déficit budgétaire global va se chiffrer à 7,5% du PIB en 2020 contre 3,7% prévu avant l’épidémie. Dans cette perspective, la dette publique atteindra 75,2% du PIB contre 65% en 2019. Sur la période 2020-2024, les prévisions dévoilées indiquent une baisse progressive du déficit budgétaire se situant ainsi à 4,1% du PIB (contre 3,3% prévus avant la Covid-19).

Il passe de 4,1% du PIB en 2019 à 8,4% en 2020 en raison de la baisse des recettes d’exportation et touristiques, des transferts de fonds et des entrées des capitaux. « À partir de 2021, le déficit du compte courant diminuera et atteindra 6,4% du PIB pour progressivement se résorber sur le reste de la période de prévision alors que les exportations, les recettes du tourisme, les IDE et les transferts de fonds repartiront à la hausse et les secteurs manufacturiers d’exportation (en particulier l’automobile, l’électronique et les produits chimiques) développeront leur activité», précisent les experts de la Banque mondiale.

En raison de la Covid-19, les investissements directs étrangers seront en recul de 0,6% du PIB en 2020. Ils vont se redresser à moyen terme pour atteindre 2% du PIB. Concernant les réserves internationales brutes, on notera une baisse temporaire qui représentera 4,1 mois d’importation, avant de s’accroître pour atteindre 4,9 mois d’ici 2025.

Par ailleurs, la Banque mondiale assure que le Maroc a « l’opportunité de construire une économie plus durable et résiliente en développant une stratégie d’adaptation, similaire à son approche sur le front de l’environnement ».

Economie et éducation au menu des quotidiens marocains

Le passage à la 3ème phase de la levée du confinement, le taux d’inflation et la déperdition scolaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Maroc passe ce lundi à la 3ème phase de la levée progressive du confinement. Le quotidien ajoute que c’est sur la base de données objectives sur la situation sanitaire au Maroc que le gouvernement a décidé un retour à une vie normale et la mise en marche de la roue de l’économie du pays. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le feu vert donné aux établissements touristiques en vue de fonctionner à 100% de leurs capacités, au même titre que les sociétés de transport en commun (75% de leurs capacités). Pour les bibliothèques et les musées, la reprise sera fixé à 50% comme taux d’accueil.

Mais cette 3e phase d’assouplissement ne signifie pas que toutes les activités doivent reprendre, puisque les fêtes de mariage, les salles de cinéma et les baignades en piscine, par exemple, restent strictement interdites.

+Assabah+ estime que c’est de la responsabilité et du civisme des citoyens que dépendra la réussite de cette nouvelle mesure. Les craintes du journal résident dans la proximité de la fête de l’Aïd El-Kébir (fête du sacrifice), occasion de grandes retrouvailles, mais aussi de la période d’été où un relâchement en matière de mesures de protection peut faire le lit à une nouvelle explosion des contaminations au Covid-19.

Dans ces conditions, les quotidiens +Al Akhbar+ et +Al Massae+ ajoutent, pour leur part, que le gouvernement a fait planer des mesures dissuasives, comme le retour au confinement total, jusqu’à nouvel ordre, dans tous les quartiers qui constitueraient de nouveaux foyers de contamination à cause du non-respect des règles sanitaires en vigueur.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que dans le projet de loi de Finances rectificative, il n’est nulle part indiqué ce qui est prévu par le gouvernement en matière d’inflation.

« S’il s’agit d’un oubli, il est de taille. Si, en revanche, le ministère des finances a préféré ne pas faire de prévisions en termes d’inflation, cela laisse la porte ouverte à de réelles inquiétudes », s’étonne le journal, notant que l’inflation fait partie des indicateurs importants dans la construction d’un budget pour plusieurs raisons.

La première est qu’il est en relation directe avec les prix, eux-mêmes en lien direct avec le pouvoir d’achat du citoyen, souligne-t-il, ajoutant que l’évolution des prix impacte également l’évolution de la demande sur la monnaie et donc indirectement les taux bancaires. Tout est lié et c’est pour cela que les économistes et experts en finances publiques et en économie monétaire gardent toujours un œil sur ce thermomètre qu’est l’évolution des prix et l’inflation, explique la publication.

+L’Opinion+ se demande sur les les raisons qui ont poussé des élèves à abandonner l’école. Le quotidien indique que l’abandon scolaire, surtout dans le monde rural, menace des milliers d’élèves marocains. Ces derniers, poursuit-il, sont obligés de quitter les bancs de l’école avant l’obtention d’un certificat d’études ni même l’achèvement des cycles de l’enseignement obligatoire (primaire et secondaire collégial).

A vrai dire, le décrochage scolaire n’est pas la seule raison, mais il y a d’autres lacunes et défaillances qui font que les déperditions scolaire et universitaire affichent des chiffres à vous faire douter de la fiabilité de notre système éducatif, estime le journal. « Un système qu’il faut revoir de fond en comble, à commencer par la base qu’est le primaire », écrit-il.

Maroc : Interception de 14 candidats à l’immigration clandestine à Tanger

Les services sécuritaires de la ville de Tanger ont procédé à l’interception de 14 candidats à l’immigration clandestine, indique samedi un communiqué de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Lors de cette opération, les éléments de la police ont arrêté deux frères pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans la migration illégale et la traite humaine, précise la même source.

Les deux suspects ont été interpellés en flagrant délit d’organisation d’une opération d’émigration clandestine à partir de la ville de Tanger.

L’opération de pointage des deux mis en cause dans la base de données des recherchés par la justice a révélé que l’un d’eux fait l’objet d’un avis de recherche au niveau national pour son implication présumée dans une affaire d’organisation de l’émigration illégale.

Les deux suspects ont été placés en garde à vue, tandis que les candidats à l’émigration clandestine ont été soumis à l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Maroc : Les ministres et haut responsables tenus de passer leurs vacances à l’intérieur du Royaume

Les ministres et hauts responsables au Maroc sont tenus de passer leurs vacances à l’intérieur du Royaume, selon une circulaire signée par le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani.Cette obligation est valable jusqu’à fin 2020, même en cas de réouverture totale des frontières. Parallèlement, le circulaire incite tous les départements ministériels, les établissements publics et les collectivités territoriales à participer à la relance du tourisme national à travers la mise en place de mesures permettant d’encourager la dynamique touristique.

En outre, le chef du gouvernement appelle à privilégier le tourisme national dans le cadre des services et avantages accordés aux membres des établissements d’œuvres sociales, et ce à travers, le renforcement de l’offre touristique nationale.

Enfin, il  exhorte les responsables à programmer et à organiser les conseils d’administration, les cycles de formation, conférences et événements dans les établissements touristiques, avec le recours aux services des professionnels du secteur touristique, tout en veillant à répartir ces activités sur toutes régions du Royaume.

L’objectif est de participer aux efforts de la relance économique, particulièrement du secteur touristique, durement impacté par la pandémie de la Covid-19.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question Sahara, la déductibilité fiscale des dons au Fonds spécial Covid-19, la relance touristique, les mesures anti-Covid et les chiffres de la sécurité routière sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Rissalat Al Oumma+ rapporte que des personnalités rwandaises se sont accordées sur le caractère réaliste, pragmatique, et durable de l’Initiative marocaine d’Autonomie lors d’une conférence débat organisée dans le cadre de l’émission citoyenne Sahara Debate.

Ainsi, M. André Gakwaya, journaliste et directeur de l’agence rwandaise Rwanda News Agency, a souligné dans son intervention la pertinence et la clairvoyance de l’Initiative marocaine d’Autonomie comme seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain.

Le journaliste a également fait part de son admiration pour les efforts consentis par le Maroc pour le développement de la région dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement pour les Provinces du Sud. Il a ainsi souligné que ce modèle doté d’une enveloppe budgétaire de 81 milliards de dirhams est sous-tendu par une approche holistique et intégrée.

Sous le titre «Bonjour la relance !», +la Vie éco+ souligne que la suppression, surprise, de la déductibilité fiscale des dons au Fonds spécial Covid-19 est un coup dur, voire fatal, porté à la crédibilité de l’Administration publique et à la notion de confiance.

En toute logique, le retrait de la déductibilité des dons aurait dû être défendu par les parlementaires bien avant l’arrivée de la pandémie, insiste l’hebdomadaire, notant que les opérateurs et les investisseurs s’engagent sur le long terme et ont donc besoin d’un minimum de visibilité et d’assurance. « A l’avenir, les opérateurs économiques réfléchiront longuement avant de s’engager ou d’investir même avec des écrits officiels émanant de l’Administration. Bonjour la relance de l’économie…», conclut-il.

+Challenge+ relève que « le secteur du tourisme sait désormais ce que l’Etat est prêt à faire pour lui. 16 milliards de dirhams, ce n’est pas rien, c’est même un effort historique».

L’ensemble du dispositif est bien charpenté, parce qu’il concerne l’ensemble des strates du secteur et qu’il ne manque pas de cohérence, poursuit l’auteur, faisant savoir que ce secteur est dévasté et c’est une illusion de croire qu’il trouvera sa santé dans quelques mois. «Mais pour sauver la situation, il faut donner de la visibilité. Les hôteliers doivent savoir à quelle date les frontières seront ouvertes pour tenter de convaincre les tours opérateurs de commercialiser le produit national, c’est une urgence !», fait-il observer.

Tant qu’un traitement efficace n’aura pas été mis au point, un retour à la situation ante Covid n’est pas d’actualité, écrit, de son côté, la +Nouvelle Tribune+, notant qu’il faudra impérativement continuer à se prémunir de l’infection. A côté des mesures anti-Covid, l’Etat devra continuer, avec diligence, d’aider les démunis, les défavorisés, tous ceux qui, objectivement, sont les premières cibles de la pandémie, ajoute l’éditorialiste.

«Le masque, encore le masque toujours le masque, voilà le mot d’ordre de l’heure et pour de nombreux mois encore !», fait-il remarquer.

+L’Economiste+ fait savoir que pour éviter une deuxième vague du virus lors de l’Aid Al Adha (fête du sacrifice) qui aura lieu dans quelques jours, les autorités publiques ont décidé de soumettre les bouchers à un dépistage massif et à en faire une condition sine qua none pour exercer le fameux rituel le jour J.

En plus de cette autorisation obligatoire, ces derniers devront, selon le ministère de l’intérieur, exercer en employant tous les moyens de protection existant, incluant notamment le port du masque et des gants ainsi que l’utilisation régulière du gel hydroalcoolique, indique le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le confinement a eu un réel impact sur les chiffres de la sécurité routière. Avec les mesures de confinement sanitaire imposées dès le 20 mars, le nombre de morts sur les routes a très nettement baissé. En effet, durant la période allant du 20 mars au 31 mai 2020, on relève des baisses spectaculaires pour tous les indicateurs. Ainsi, la comparaison du bilan provisoire de la période allant du 20 mars à 31 mai 2020 avec les données provisoires de la même période de l’année 2019 fait ressortir une diminution de 68,69% du nombre des accidents corporels, soit 6.139 au lieu de 19.610. Le nombre de tués a baissé de 57,84% (242 tués au lieu de 574).

A noter que la plus forte régression a été enregistrée du côté des blessés légers avec 71,91%, soit 7.539 au lieu de 26.836. Pour leur part, les blessés graves ont diminué de 67,14% pour s’établir à 505 au lieu de 1.537. Par ailleurs, en établissant la comparaison des chiffres des 5 premiers mois de 2020 par rapport à ceux des 5 premiers mois de l’année 2019, force est de constater que tous les indicateurs de la sécurité routière ont enregistré des baisses importantes. Ainsi, le nombre des tués a baissé de 32,74% pour s’établir à 873.

L’association de défense du contribuable appelle l’UE à une enquête sur le détournement de l’aide humanitaire par l’Algérie et le polisario

L’association de défense du contribuable européen (Taxpayer’s Association of Europe) a appelé l’Union européenne à mener une enquête approfondie sur la poursuite du détournement de l’aide humanitaire, destinée aux camps de Tindouf, par l’Algérie et le polisario.Dans un article consacré aux développements récents liés à cette affaire notamment au niveau du Parlement européen, le site d’information européen «Eutoday.net» a interviewé le Directeur du bureau de Bruxelles de la Taxpayer’s Association of Europe, Walter Grupp, qui a souligné que rien n’a été fait depuis la révélation du rapport de l’Office européen de lutte anti-fraude en 2015. 

«Je crois que quelqu’un au niveau de ces institutions ne prend pas cette question au sérieux », a-t-il souligné, appelant à protéger l’argent du contribuable européen en menant une enquête sur cette affaire.

Pour sa part, l’eurodéputé bulgare Ilhan Kyuchyuk, qui a récemment soulevé la question du détournement de l’aide humanitaire auprès de la Commission européenne, a déclaré à « Eutoday.net » que le Parlement européen « suit de près la situation sur le terrain et prend des mesures lorsque cela est nécessaire ». « L’argent du contribuable européen doit être dépensé correctement et nous ne devons pas fermer les yeux lorsqu’il y a un tel détournement de fonds », a-t-il insisté.

Eutoday relève que « mis à part les parties impliquées et la nature politique du conflit, il s’agit d’un débat européen interne autour de la transparence et de la vérité sur le travail de nos institutions et systèmes politiques européens».

Il s’agit aussi de défendre les intérêts des séquestrés de Tindouf, « ces personnes très vulnérables, en plus d’être privées d’eau potable et d’électricité et de vivre dans des tentes dans des conditions déplorables, doivent subir la cupidité des dirigeants du polisario qui s’enrichissent davantage de leur misère ».

« Leurs conditions se détériorent et c’est le coût humain du détournement de l’aide alimentaire », regrette Eutoday.

Tourisme, économie et sécurité routière au menu des quotidiens marocains

La promotion du secteur touristique, la situation du secteur de l’automobile, le rôle des chambres professionnelles et la mortalité routière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ fait savoir qu’une circulaire du chef du gouvernement impose aux ministres et autres responsables d’opter pour des destinations à l’intérieur du territoire national.

Cette obligation est valable jusqu’à fin 2020, même en cas de réouverture totale des frontières. Parallèlement, cette circulaire appelle les départements ministériels et les différentes administrations à organiser leurs conférences, les sessions de formation ou autres événements dans des établissements touristiques, au niveau de différentes régions, précise la publication.

L’objectif est de participer aux efforts de la relance économique, particulièrement du secteur touristique, frappé de plein fouet par les effets de la crise Covid-19.

+L’Opinion+ titre « L’automobile en perte de vitesse ». A fin mai 2020, les premières données afférentes aux échanges extérieurs font état d’une diminution de 20,1 % des exportations qui a concerné l’ensemble des secteurs, relève le journal.

Les ventes du secteur automobile ont reculé de 39,4% à 21,3 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), incluant un repli de 41,5% pour le segment «construction», et des baisses de 48,6% pour la branche du «câblage» et de 36,5% pour celle de l’«intérieur de véhicules et sièges», précise-t-il, ajoutant que les expéditions du secteur textile et cuir ont reculé de 33,8% suite à la baisse de 38,4% des ventes des vêtements confectionnés et de 33,8% de celles des articles de bonneterie.

+Al Bayane+ s’interroge sur le rôle des chambres professionnelles qui, jusqu’à présent, se limite à une fonction consultative.

Il est bien évident que ces structures élues sont, pour la plupart, loin d’accéder au niveau de la bonne gouvernance, vu les déficits criards en termes de ressources humaines, se désole le quotidien, soulignant l’importance capitale que revêtent les chambres professionnelles dans l’élaboration des politiques publiques au sein des réseaux économiques du pays dont l’agriculture, le commerce, l’industrie, la pêche, les services et l’artisanat. Il va donc falloir, s’atteler à faire valoir ces rôles décisifs par la révision des lois en cours, de concert avec les profondes mutations actuelles, estime-t-il, notant que le champ de manœuvre des chambres professionnelles, toutes catégories confondues, devrait, à priori, jouir de latitude décisionnelle et de largesse budgétaire.

«Un demi-siècle et toujours rien…», titre +Aujourd’hui Le Maroc+, relevant qu’en dehors de cette année où le confinement va probablement influencer les chiffres, les indicateurs de la mortalité routière en période de trafic normal sont connus : au moins 10 décès chaque jour!

Et la tendance n’a pas particulièrement baissé ni après le lancement de la stratégie nationale de la sécurité routière ni après la transformation de l’ancien comité national de prévention des accidents de la circulation en agence, la NARSA, déplore le journal, rappelant que depuis des décennies, le Maroc a tout essayé : sensibilisation, sanctions, campagnes de communication adressées au grand public…etc.

Face à cet effort budgétaire qui dure inlassablement depuis presque un demi-siècle, le fléau n’a pas baissé et il s’est même aggravé… Il faudra bien qu’un jour on sache où est l’erreur…, conclut-il.

Maroc : Lancement d’un nouveau programme de promotion du secteur du tourisme

Un nouveau programme de promotion du secteur du tourisme destiné à jeter les bases d’une transformation durable du secteur a été annoncé par la ministre en charge du Tourisme, Mme Nadia Fettah Alaoui, lors du conseil de gouvernement réuni jeudi.Lors d’un point de presse à l’issue du conseil, le porte-parole du gouvernement a indiqué que ce projet a pour objectif de préserver le tissu économique et l’emploi, d’accélérer la relance des activités touristiques, de restructurer le secteur et de développer des programmes de promotion du tourisme intérieur en partenariat avec les acteurs régionaux et locaux.

Ce programme, élaboré en concertation avec les professionnels du secteur et les départements ministériels concernés, sera mis en œuvre à travers une feuille de route couvrant la période 2020-2022.

Ce projet permettra d’accompagner les professionnels du tourisme, de maintenir la continuité des emplois, d’accélérer l’intégration des salariés en situation de vulnérabilité et d’offrir des produits touristiques qui tiennent compte des besoins du tourisme intérieur.

La ministre a aussi mis l’accent sur les mesures adoptées par le ministère pour accompagner les institutions touristiques dans la mise en œuvre des mesures de prévention et de santé au sein des institutions touristiques et effectuer des tests de dépistage pour l’ensemble des employés, en coordination avec les autorités locales et les représentants du ministère de la santé.

Ces mesures préventives, disponibles dans le guide édité par le ministère, visent à faciliter la commercialisation de la destination Maroc et à redonner confiance aux touristes marocains et internationaux, a ajouté la ministre.

Le Maroc conserve sa 43ème place dans le classement de la FIFA

La sélection marocaine de football a conservé sa 43è place dans le classement de la fédération internationale de football (FIFA) pour le mois de juillet, publié jeudi.Avec un total de 1.456 points, les Lions de l’Atlas occupent toujours le 5ème rang au niveau continental, devancés par le Sénégal (1er/1.555 pts), la Tunisie (2è/1.506 pts), le Nigeria (3è/1.493 pts) et l’Algérie (4è, 1.482 pts).

Ce classement FIFA n’a pas connu de changement notable, les matchs internationaux n’ayant pas été disputés en raison de la pandémie de coronavirus.

Au sommet de la hiérarchie, la Belgique (1.765 pts) conserve ainsi son fauteuil de leader, suivie par la France (1.733 pts) et le Brésil (1.712).

L’Angleterre, l’Uruguay, la Croatie, le Portugal, l’Espagne, l’Argentine et la Colombie complètent le Top 10, dans l’ordre.

Economie et santé s’imposent au menu des quotidiens marocains

La relance économique et le respect des mesures préventives dans les milieux professionnels sont les principaux sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+ se demande « où est passé le plan de relance économique miroité en début de crise et dont le lancement devait coïncider avec celui de l’actuel projet de loi des finances rectificative? ».

« A un moment où la plupart des Nations parlent déjà de relance économique, nous en sommes réduits à discuter les termes d’une loi des finances rectificative aux allures de plan comptable dont la priorité semble être le rétablissement d’équilibres budgétaires complètement chamboulés », déplore le quotidien.

Après avoir fauché les vies et malmené les corps, la pandémie du Coronavirus s’attaque maintenant au tissu économique du pays en tuant les entreprises et les emplois, ajoute-t-il, notant qu’en cette période où les entreprises et les emplois tombent comme un château de cartes, il est grand temps de dévoiler ce plan de relance.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que le warning du ministre de l’intérieur au sujet des foyers de contamination industriels et professionnels doit être vu par le secteur privé plus comme une piqûre de rappel qu’une mise en garde comme l’ont qualifié certains.

Comme l’a révélé le ministre de l’intérieur, presque la moitié des cas Covid-19 déclarés à ce jour au Maroc ont pour origine des foyers professionnels, poursuit la publication, faisant savoir que le respect des mesures et dispositifs de sécurité est aujourd’hui un impératif quasiment d’ordre économique pour les entreprises condamnées à redémarrer rapidement leurs activités pour tenter de rester en vie le temps que la tempête passe.

+Assabah+ souligne que l’approbation du projet de loi de Finances rectificative, sans amendement de l’article relatif à la hausse des droits de douane sur certains produits importés, engendre une augmentation des prix de ces produits. La hausse varie entre 30 et 40%. Dans sa réponse aux questions des parlementaires, le ministre de l’Economie et des finances et de la réforme administrative a expliqué cela par la volonté d’encourager la production nationale et de préserver le pouvoir d’achat des familles marocaines.

Cependant, fait remarquer le journal, en maintenant la hausse de 30% à 40% du droit commun sur l’importation de certains produits finis, le pouvoir d’achat des ménages sera touché. Car, estime le quotidien, la production nationale n’est pas en mesure de répondre à la demande nationale sur les segments concernés. Ainsi, plusieurs secteurs seront touchés, de l’agroalimentaire à l’industrie pharmaceutique, en passant par le textile & cuir et les équipements industriels. En ce qui concerne les produits alimentaires, l’augmentation touchera le lait, le cacao, les épices, les jus, les eaux minérales, les huiles de table, le sucre et bien d’autres denrées.

Dans le domaine du textile et cuir, la liste comprend, entre autres, les vêtements confectionnés et articles de bonneterie, chaussures, linges. S’agissant des équipements industriels et pièces de rechange, le quotidien cite les moteurs à pistons, plusieurs pièces de rechange et d’autres articles domestiques.

Dans le domaine sanitaire, la liste comprend des médicaments, des équipements médicaux, des produits pharmaceutiques et des lits médicaux. Ce qui aura un impact sur le secteur de la santé que le ministre a dit soutenir en le considérant comme prioritaire lors de la confection du projet de loi de Finances rectificative, fait remarquer la publication. La hausse des prix de ces produits importés, résume le quotidien, profitera aux pays liés au Maroc par des accords de libre-échange, en attendant que la production nationale soit en mesure de répondre à la demande nationale.

Maroc : Le taux de réussite au baccalauréat est de 63,08%

Le taux de réussite à la session ordinaire du baccalauréat 2020 au Maroc est de 63,08% contre 65,55% à la même session de l’année scolaire 2019, a révélé mercredi un communiqué du ministère de l’éducation nationale.

 Ainsi, un total de 196.664 candidats ont réussi les examens du baccalauréat durant la première session, et 102.882 candidats ont obtenu une mention (52,3%), précise la même source.

Les filles représentent 55,72% des candidats ayant réussi à l’échelle nationale.

La meilleure note au niveau national est de 19,47, obtenue au niveau de l’académie régionale de Rabat, dans la branche sciences physiques.

Pour rappel, les candidats qui n’ont pas réussi lors de la première session (99.782 candidats) ont droit aux sessions de rattrapage du 22 au 25 juillet.

Maroc : Réouverture de 5.000 mosquées

Un total de 5.000 mosquées sont rouvertes sur l’ensemble du territoire marocain, réparties de façon proportionnelle à leur nombre dans chaque zone.Cette réouverture prend en considération la situation épidémiologique à l’échelle locale ainsi que les exigences de contrôle sanitaire et la répartition des mosquées dans chaque préfecture et province.

Selon le ministre en charge du secteur, les démarches adoptées font partie des mesures organisationnelles et préventives prises par le ministère en étroite coordination avec les départements compétents. Elles s’inscrivent aussi dans le sillage du processus d’allègement des restrictions liées à l’état d’urgence jusqu’au retour à la situation normale dans ces édifices, ce qui exige une série de mesures sanitaires et de sensibilisation soucieuses de la protection des fidèles.

Dans ce contexte un protocole a été instauré avec une série de mesures organisationnelles et de prévention, principalement axées sur la mobilisation de tous les moyens humains et la coordination avec les autorités locales pour former des commissions locales installées devant les mosquées chargées de fournir les équipements nécessaires à cet effet.

Le ministère des affaires islamiques a exhorté les fidèles à respecter les mesures sanitaires, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale (1,5 mètre).

Il appelle également les fidèles à ne pas se rassembler dans les mosquées, avant et après les prières, et d’éviter de se serrer les mains.

Pour rappel, les mosquées sont fermées depuis lundi 16 mars à cause de la propagation du coronavirus.

Le Japon octroie une aide médicale d’une valeur de 4,8 millions de dollars au Maroc pour faire face à la Covid-19

Le gouvernement japonais vient d’octroyer une aide médicale d’urgence d’une valeur de 4,8 millions de dollars (46,5 millions de DH) au Maroc pour faire face à la pandémie de la Covid-19.L’accord de don a été signé par le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Shinozuka Takashi.

Cette aide se compose d’équipements médicaux destinés aux hôpitaux provinciaux (appareils de radiographie numérique mobile, systèmes à ultrasons, systèmes de radiographie, scanners CT,…).

Pour rappel, Tokyo a également mobilisé plus de 5 millions de DH (1 dollar = 9,6 DH) à travers sa coopération avec l’UNICEF au Maroc pour contribuer au financement des interventions ciblées visant la prévention de la transmission de la maladie et l’atténuation de l’impact de l’épidémie.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le report des activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration de la fête du trône, le spectre du reconfinement qui plane à nouveau, les préparatifs pour Aid Al Adha et les projets d’infrastructures.+L’Economiste+ rapporte que le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé mardi que, « toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration du 21è anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sont reportées ».

Un report qui prend en considération les mesures préventives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, déclaré pour lutter contre la propagation du virus Covid-19, ajoute le quotidien.

Ainsi, il a été décidé de reporter la cérémonie de réception que préside le Roi, la cérémonie de prestation de serment des officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civiles, la cérémonie d’allégeance à Amir Al-Mouminine, la Retraite aux flambeaux organisée par la Garde Royale. Il en est de même pour tous les défilés et manifestations auxquels assistent une grande nombre de citoyens. Par ailleurs, le traditionnel discours sera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision le 29 juillet à 21h. Le Roi présidera également, à titre symbolique, une réception le 30 juillet 2020, précise le ministère, cité par la publication.

+Assabah+ écrit que la fermeture de quartiers, de zones entières voire même d’une ville où la pandémie de coronavirus fait des ravages, est l’ultime recours qu’ont eu les autorités pour faire barrage à la propagation du coronavirus dans certaines de nos régions. Le constat est alarmant. En cause, un relâchement au niveau de l’observation des mesures sanitaires mises en place pour éviter une contamination massive.

Le ministère de l’Intérieur a réagi fermement. En effet, ce département a déclaré, qu’au vu du manque d’engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers où se déclareraient de nouveaux foyers d’infection. Ceux-ci seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés, rappelle la publication.

Dans un communiqué repris par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toutes les unités de production, de service ou de tourisme qui n’avaient pas veillé au respect du protocole sanitaire en vigueur. Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau de respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, il a été observé, chez certains, des comportements irresponsables allant à l’encontre des mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques qui, ajoute l’Intérieur, appliqueront des dispositions répressives à l’encontre de toute personne violant les règles établies.

+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le Maroc veut investir davantage dans le développement de ses infrastructures. Pour ce faire, des investissements d’environ 40 milliards de dirhams seront réalisés chaque année dans les divers domaines de compétence du ministère de l’Equipement.

Le quotidien indique que l’objectif est de renforcer les investissements publics avec une répartition régionale équitable, l’intégration du secteur informel, la consécration des principes de bonne gouvernance et le soutien aux PME.

Selon le ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, Abdelkader Amara, les mesures du gouvernement s’inscrivent dans la continuité des grands chantiers d’équipement visant à soutenir le secteur du transport. Dans le détail, sur le moyen terme, il est question de parachever le méga-projet de voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla pour un investissement de plus de 10 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) et d’assurer le raccordement routier du port de Nador West Med pour 1,3 milliard de dirhams, en plus de l’autoroute Guercif-Nador pour 4,5 milliards de dirhams.

Le triplement des tronçons d’autoroute au niveau de la région Casablanca-Settat, avec un investissement dépassant les 5 milliards de dirhams, figure également dans la liste.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les préparatifs pour Aïd Al-Adha vont bon train. En effet, tous les marchés sont ouverts pour la vente du bétail. De même, un guide sera distribué pour faire connaître toutes les mesures préventives à respecter comme la désinfection, le respect de la distanciation physique et le port des masques.

Selon le ministre de l’Agriculture, d’autres marchés sont en train d’être aménagés dans les villes pour la vente du bétail et ce dans le plein respect des mesures sanitaires. Aïd Al-Adha est en effet la période de l’année où les agriculteurs, notamment les petits éleveurs, consolident leurs revenus, rappelle la publication.

Maroc : Régression de 29% des accidents mortels durant les 5 premiers mois de 2020

Les accidents mortels au Maroc ont régressé de 29% durant les 5 premiers mois de 2020 par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données fournies par l’agence marocaine de la sécurité routière (NARSA).

 Ainsi, le nombre des tués a baissé de 32,74% pour s’établir à 873. Les accidents mortels, qui se sont chiffrés à 802, ont diminué de 29,28%.

Pour leur part, les accidents corporels ont subi une diminution de 30,79%, soit 28.394. A noter que la plus forte baisse (- 36,89%) a été enregistrée au niveau des blessés graves qui se sont établis à 2.073.

Quant aux blessés légers, leur nombre a diminué de 32,85% en s’établissant à 36.864.

Durant le mois de mai 2020, les principaux indicateurs de la sécurité routière ont baissé de manière drastique, précise NARSA, soulignant que le nombre de tués qui s’est chiffré à 135 a régressé de 43,98% au mois de mai 2020 en comparaison avec les données du mois de mai 2019.

Il en va de même pour les accidents mortels qui ont enregistré une diminution de 40,19% en s’établissant à 128. Cette chute spectaculaire de la mortalité routière s’explique par la mise en place des mesures de confinement sanitaire à partir du 20 mars 2020, avec une réduction de la mobilité des personnes au strict minimum, ce qui a entraîné une forte diminution des risques routiers.

L’analyse des statistiques provisoires du mois de mai 2020 comparées à celles d’avril 2019 fait ressortir une diminution de 61,97% des accidents corporels qui se sont établis à 3.281. 

Pour leur part, les blessés graves ont régressé de 56,60% en se chiffrant à 286. Il en va de même pour les blessés légers qui ont baissé de 65,22% en se chiffrant à 4.039.