En conférence de presse jeudi 21 janvier, la Synergie des travailleurs du Togo (STT) annonce des poursuites judiciaires contre le Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC).
Le syndicat dénonce une intrusion illégale des gendarmes du Service Central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) dans ses locaux. Selon les responsables, il s’agit d’une violation de son espace de travail.
La centrale syndicale rapporte que la gendarmerie nationale a interpellé 4 de ses membres qui discutaient avec Nadou Lawson-Olokounlé, la coordinatrice générale. Pour les travailleurs, il s’agit d’une dérive contre laquelle ils entendent porter plainte.
« Alors que la coordinatrice de la STT, Mm Nadou Lawson, assistée par le camarade Gilbert Dogbevi, membre de la FESEN, était en train de s’entretenir avec 3 des responsables du Syndicat des Enseignants du Togo, un détachement de gendarmes a fait irruption dans la salle de réunion et a interpellé sans ménagement les 4 camarades bousculant au passage la camarade coordinatrice qui essayait de s’interposer », a raconté la Coordination.
la centrale syndicale déplore et condamne une intrusion illégale des forces de sécurité dans son espace syndical sans aucun mandat. Elle s’inquiète d’une dérive qui semble inaugurer une nouvelle ère de violations et de restrictions des droits et libertés syndicales.
« La STT va porter plainte contre le SCRIC, pour violation de propriété privée et violences volontaires sur la personne de sa Coordinatrice Générale », a annoncé Mme Lawson-Olokounlé.
Par ailleurs, la centrale syndicale demande expressément au gouvernement Togolais de faire cesser ces intimidations et manœuvres pour que règne la paix et la cohésion nationale.
La STT appelle également ses membres à rester mobilisés afin défendre leurs droits et libertés syndicales acquises depuis plusieurs années grâce aux sacrifices de leurs devanciers.