Développement durable : La douane togolaise veut jouer sa partition

Le Togo a célébré (en différé)  ce lundi, la journée internationale de la Douane (JID). Cette journée a été marquée par des activités qui ont rassemblé les premiers responsables de la douane togolaise et de l’office togolais des recettes, des opérateurs économiques…

Célébrée chaque année par l’Organisation mondiale  des douanes (OMD), la JID de cette année veut réfléchir sur comment les douanes peuvent contribuer à l’atteinte des ODD.  D’ailleurs, les diverses activités retenues par l’OMD pour 2020 sont liées à la notion de durabilité et s’inscrivent dans la poursuite des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations-Unies dans le cadre de son programme de développement durable à l’horizon 2030.

C’est la raison  pour laquelle l’OMD invite les administrations douanières à redynamiser leurs efforts pour relever les défis environnementaux, socio économiques et sanitaires afin de garantir un avenir fondé sur la durabilité, la sécurité et l’inclusion.

Ainsi, au Togo, les autorités ont choisi de marquer  la JID par une journée de réflexions en rapport avec la vie économique des Etats et le mieux-être des opérateurs économiques et la protection des populations.

« Les besoins de financement des Etats sont de plus en plus importants pour assurer les projets de développement. La mobilisation optimale de recettes douanières constitue de ce fait, un moyen pérenne pour réaliser durablement les dépenses nécessaires inscrites dans les plans nationaux de développement et les stratégies de réductions de la pauvreté qui visent l’émergence économique. Le contexte international en perpétuelle mutation met les administrations douanières devant des défis énormes. Ainsi elles doivent à la fois procéder à de vastes réformes en interne et suivre les dispositions internationales mises en place par l’OMD », a déclaré le directeur de cabinet du ministère de l’Economie et des finances M. Kossi TOFIO qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la journée.

Bientôt une centrale de production d’énergie à faible émission de CO2 au nord du Togo

L’une des retombées du renforcement de la coopération entre le Togo et le Royaume Uni  est la construction dans les prochaines semaines d’une nouvelle centrale de production  d’électricité à faible émission de carbone.

Cette centrale qui sera construite par le groupe Globeleq, est un projet  de construction d’une unité d’énergie renouvelable qui a fait l’objet  d’un contrat entre l’entreprise britannique connue pour être le principal producteur d’énergie indépendant (IPP) en Afrique subsaharienne et l’Etat togolais en décembre dernier.

L’on ne sait pas pour le moment le type de centrale qui sera construits. Mais selon les informations, il s’agit très probablement qu’il s’agira d’une centrale entièrement hydraulique ou d’une centrale hydroélectrique et solaire combinée, ou une centrale solaire équipée d’une batterie de stockage de grande capacité, générant entre 24 et 30 MW d’énergie fiable, 100 % renouvelable.

« Ce projet innovant permettra d’assurer une nouvelle production d’électricité à faible émission de carbone dans le nord du Togo et favorisera le développement et la croissance dans la région », informe  le PDG de Globeleq, Mike Scholey.

Ce qu’il faut retenir de l’initiative de Lomé sur la lutte contre le trafic de faux médicaments

Le sommet des chefs  d’Etat africains sur la lutte contre le trafic de faux médicaments qui s’est tenu le samedi 18 janvier dernier à Lomé a accouché d’importantes décisions.

Parmi les décisions qui ont été prises à l’occasion de l’Initiative de Lomé, la semaine dernière, il  y a la signature par les chefs d’Etats et de leurs représentants d’une déclaration politique destinée à condamner le trafic de faux médicaments en Afrique. Les chefs d’Etats ont ce faisant, ratifié  les accords internationaux existants et introduit  de nouvelles sanctions pénales contre les trafiquants.

« La Déclaration politique sera mise en œuvre par le biais d’un accord-cadre dans les prochains mois. Puis un forum se tiendra dans une capitale africaine d’ici la fin de l’année 2020, comme restitution d’une consultation de la société civile qui sera appelée prochainement à émettre des propositions pour des solutions immédiates, via une plate-forme en ligne », lit-on dans un communiqué de presse que vient de publier la Fondation de Brazzaville.

Rappelons que  l’Initiative de Lomé, initiée par la Fondation Brazzaville, a été officiellement lancée par S.E. Faure Gnassingbé, Président du Togo, S.E. Yoweri Museveni, Président de l’Ouganda, S.E. Macky Sall, Président du Sénégal, ainsi que des représentants de S.E. le Président du Congo Denis Sassou-Nguesso, S.E. le Président du Ghana Nana Akufo-Addo, et S.E. le Président du Niger Mahamadou Issoufou.

Kanka-Malik Natchaba : « nous espérons que notre candidat pourra remporter cette élection dès le premier tour »

Malgré des informations toutes azimutes qui pourraient donner l’impression que l’opposition togolaise s’organise et s’active pour obtenir l’alternance en 2020, les cadres du parti Unir semblent serein et sûr de la victoire de leur champion. Kanka-Malik Natchaba, espère pour sa part que Faure Gnassingbé pourrait l’emporter dès le premier tour.

«Le président Faure est le meilleur candidat que nous puissions avoir.  C’est un homme qui a engagé la transformation de notre pays sur plusieurs plans, que ce soit sur le plan politique économique et social. Son ambition pour notre pays est réelle et une source d’inspiration pour toute la jeunesse togolaise. Le moment venu, son projet sera exposé au Togolais mais les Togolais qui le connaissent bien savent que c’est un homme de parole qui agit toujours conformément aux intérêts de notre pays le Togo.  C’est même la raison qui le conduit à solliciter à nouveau le suffrage de ses compatriotes », a déclaré le délégué national du Mouvement des jeunes Unir (MJU) dans une interview qu’il a accordée au quotidien TogoMatin.

Et d’ajouter, le ministre délégué pense que le bilan du chef de l’Etat sortant a un bilan qui est assez éloquent. « Le président de la République a aujourd’hui apporté des solutions concrètes aux problèmes des Togolais et du Togo. Nous pourrions parler du PND et de ce qu’il contient comme ambition mais nous pensons que le plus grand des résultats c’est la paix et la sécurité qui prévalent dans notre pays… Le moment venu, les électeurs auront à se prononcer et nous espérons que notre candidat pourra remporter cette élection dès le premier tour… », a-t-il déclaré à notre confrère.

Systèmes financiers décentralisés : Les Togolais ont fait beaucoup de dépôts au premier trimestre 2019

De très récentes études statistiques publiées par la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (Bceao), indiquent que le Togo fait partie des pays où les populations ont fait beaucoup de dépôts dans les Systèmes financiers décentralisés au premier trimestre 2019.

Selon ces statistiques, le Togo enregistre la deuxième hausse des dépôts (11,4%) pour le premier trimestre de l’année dernière. Le Togo, reinseigne la Bceao est devancé par  le Mali (+17,9%).

Viennent ensuite le Bénin (+9,8%), la Côte d’Ivoire (+8,8%), le Sénégal (+7,5%) et le Burkina (+6,1%). En contraste, les dépôts ont reculé en Guinée-Bissau (-23,1%) et au Niger (-0,9%).

Sur cette période, le montant des dépôts collectés s’est établi à 1454,1 milliards de FCFA dans l’Uemoa, contre 1335,5 milliards FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 8,9%

Umoa Titres : Le Togo retourne sur le marché pour la deuxième fois cette année

Pour sa première émission de l’année 2020, le Trésor public togolais veut mobiliser 25 milliards CFA, à travers l’émission  des OAT (Obligations assimilables du trésor).

Selon l’annonce de l’Agence Uemoa Titres, l’OAT que va émettre le Trésor public togolais vise à  25 milliards de F CFA à la date du 31 janvier 2020.

L’échéance de l’opération est prévue pour le 3 février 2023. L’émission, renseigne l’agence,  est assortie d’un taux d’intérêt de 6,15%, avec une valeur nominale unitaire de 10 000 CFA.

Rappelons que c’est la deuxième émission que va lancer le Togo sur le marché monétaire sous régionale. La première,  conclue le 17 janvier 2020 avait été souscrite à hauteur  de 276,5 %.

Présidentielle 2020: Agbéyomé Kodjo nomme l’Imam Babayi Wahid son conseiller spécial

Après le coordonnateur de sa campagne et son porte-parole, le candidat de la « dynamique Kpodzro » et candidat « unique de l’opposition » nomme des  conseillers spéciaux.  L’un des derniers qui viennent d’être nommés, est l’imam Babayi Wahid, connu pour être proche du Parti national panafricain.

La nouvelle a été portée à la presse ce mardi par voie de communiqué.

« Il est porté à la connaissance de toutes les militantes et militants des formations politiques membres associés, des partenaires, des organisations et associations de la société civile, de toute la population togolaise ainsi que de tous les sympathisants de la dynamique entreprise sous l’égide de Monseigneur Philippe KPODZRO pour l’alternance politique au Togo en 2020, que sur proposition du Coordinateur de la Campagne, El Hadj Babayi Wahid Imam de Bafilo est nommé ce jour, Conseiller Spécial du Candidat Agbéyomé KODJO », peut-on lire dans le communiqué.

Vers de nouvelles pistes de coopération entre le Togo et l’UE

En séjour au Togo dans le cadre des préparatifs pour l’élaboration de la nouvelle stratégie UE-Afrique, la députée européenne Chrysoula Zacharopoulou a été reçue lundi par des officiels et membres du gouvernement.

La responsable, qui menait sa mission en qualité de rapporteur, a échangé tour à tour, notamment avec la Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tségan, et les ministres en charge de la planification et de l’économie numérique, Demba Tignokpa et Cina Lawson.

Il a été entre autres question de nouvelles pistes de coopération entre le Togo et le Vieux Continent, dans les domaines de la santé, du digital, de l’éducation, et des investissements durables.

L’élaboration de cette stratégie, qui est un cadre de partenariat de développement à long terme adopté depuis 2007, intervient dans un contexte marqué par les négociations en cours entre les pays ACP et l’UE pour un nouvel accord.

République togolaise

Le processus de transition de l’Uemoa vers l’Eco rejeté par des pays de la Cedeao

Les réformes monétaires annoncées le 21 décembre 2019 par l’Ivoirien Alassane Ouattara, le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) n’est pas du goût des pays anglophones de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de la Guinée, réunis au sein de la Zone monétaire ouest-africaine (ZMAO). Ce qu’ils ont fait savoir en marge d’une réunion extraordinaire des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales des six Etats, tenue jeudi 16 janvier à Abuja.

Ces pays indiquent avoir « noté avec préoccupation la déclaration visant à renommer unilatéralement le franc CFA en Eco d’ici juillet 2020». Il s’agit, pour eux, d’une « action » qui « n’est pas conforme aux décisions » de la CEDEAO en vue de « l’adoption de l’Eco comme nom de la monnaie unique » de toute la région. Une décision « unilatérale », soulignent-ils.

Par ailleurs, le Nigeria, le Ghana, le Liberia, la Sierra Leone, la Gambie et la Guinée (Conakry) « réitèrent l’importance pour tous les membres de la CEDEAO d’adhérer aux décisions de l’autorité des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO concernant la mise en œuvre de la feuille de route révisée du programme de monnaie unique ». D’ailleurs,  ils annoncent pour « bientôt », un sommet réunissant leurs chefs d’État pour, indique un communiqué, décider de la conduite à tenir.

Pourtant le Ghana, deuxième économie de la région après le Nigeria, avait annoncé avec enthousiasme fin décembre 2019, sa détermination à rejoindre la zone monétaire « Eco » de l’UEMOA, saluant les réformes monétaires annoncées quelques jours plus tôt par les pays de la région francophone.

Source : togobusinessnews.com

UEMOA : l’AJEF, une association de journalistes économiques voit le jour

Des journalistes spécialisés en économie et en finance issus des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont créé le 10 janvier 2020 à Dakar (Sénégal), une association régionale destinée à servir de cadre d’échanges, de formation et de discussion sur les questions économiques et financières.

Dénommée « Association des Journalistes Economiques et Financiers (AJEF)/UEMOA », cette plateforme, selon un communiqué de presse, vise à doter ses membres « d’outils nécessaires devant leur permettre de mieux traiter les actualités ayant trait à l’économie et aux finances ».  Sa mise en place, indique-t-on, fait suite à un séminaire de formation et de renforcement de capacités des professionnels de l’information de l’espace communautaire sur le fonctionnement du marché des titres, organisé les 8 et 9 janvier 2020 dans la capitale sénégalaise par l’Agence Umoa-titres en marge de la deuxième édition des Rencontres du marché des titres publics (REMTP).

Au Togo, la nouvelle entité est représentée par le journaliste Rachidou Zakari du quotidien ‘Togo Matin’, en sa qualité et Responsable de la branche togolaise. Pour lui, l’association « s’emploiera à donner à ses membres les clés d’un meilleur traitement en profondeur de l’information économique et financière afin d’accompagner la dynamique de développement économique des pays de l’Union ». Et d’inviter ses confrères « qui s’intéressent à l’actualité économique à faire partie de l’association, afin de relever le niveau de la presse économique et financière togolaise dans la sous-région et dans le monde ».

En rappel, l’association est présidée par le journaliste Abdou Diaw du quotidien national sénégalais ‘Le Soleil’.

Source : www.togobusinessnews.com